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Lutte contre le cancer : Le Burkina Faso inaugure son premier centre de radiothérapie

Sat, 10/04/2021 - 01:59

Le président du Faso Roch Kaboré, avec à ses côtés l'envoyé spécial de l'Emir du Qatar, Sheikh Hamad Bin Nasser Al Thani, a procédé à l'inauguration du centre de radiothérapie de Bogodogo ce vendredi 9 avril 2021. Ce centre vient compléter le dispositif de prise en charge des cancers au Burkina au grand soulagement des malades.

Ce centre, fruit de la coopération entre le Burkina Faso et le Qatar à travers le Fonds qatari pour le développement, a coûté huit milliards de FCFA et est composé d'équipements de pointe de radiothérapie. Finies donc les évacuations sanitaires hors du pays pour radiothérapie, pourrait-on dire. Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a en effet indiqué qu'elle constitue la première cause d'évacuation sanitaire hors du Burkina.

Le president du Faso et les officiels visitant le centre de radiothérapie

A titre illustratif, au premier trimestre 2021, sur 23 évacuations sanitaires, treize l'ont été pour radiothérapie. Ces évacuations, selon Pr Nayi Zongo de la coalition burkinabè contre le cancer, coûtent en moyenne entre 600 000 F CFA et 5 000 000 F CFA et cela sans compter le prix du billet d'avion, l'hébergement et l'alimentation durant le séjour. Mis ensemble, cela peut revenir à près de huit millions de F CFA pour le patient. Un coût supporté par l'Etat ou par la famille.

Le centre de radiothérapie de Bogodogo est donc un ouf de soulagement aussi bien pour les patients que pour l'Etat et les familles, comme l'ont souligné le ministre de la Santé et le Pr Nayi Zongo de la coalition de lutte contre le cancer. « Avant l'ouverture de ce centre, sur 100 malades qui avaient besoin de radiothérapie, il y a peut-être deux qui pourront la faire. Ils pourront la faire soit parce que leurs familles sont capables de les faire partir dans d'autres pays qui disposent de la radiothérapie, soit parce qu'ils ont bénéficié d'une évacuation de la part du ministère de la Santé. Les 98% restaient sans radiothérapie, malgré le besoin de ce traitement. Avoir ce centre de radiothérapie est donc une grande joie pour la coalition burkinabè contre le cancer et pour toute la population », a indiqué Pr Zongo. Dans ce centre, une soixantaine de patients pourraient être pris en charge chaque jour.

Pr Nayi Zongo a plaidé pour que le coût de la radiothérapie soit accessible

Si le problème d'accessibilité géographique à la radiothérapie est réglé, il reste celui de l'accessibilité financière. Prenant la parole au nom des bénéficiaires, Pr Nayi Zongo a plaidé pour que le coût de la radiothérapie soit accessible. Sur ce point, le président du Faso Roch Kaboré a rassuré que des réflexions seront menées pour permettre à tous ceux qui en ont besoin, d'y avoir accès.

Le président du Faso a rassuré que la réflexion sera menée pour rendre accessible la radiothérapie à tous ceux qui en ont besoin

« Nous avons instruit pour qu'une réflexion soit menée là-dessus, afin que nous puissions permettre aussi bien à ceux qui ont les moyens, qu'à ceux qui ne l'ont pas, de pouvoir se soigner au niveau de ce centre. Donc c'est une question sur laquelle nous allons revenir et essayer de trouver des solutions, parce que la lutte contre le cancer est une question fondamentale dans notre pays », a indiqué le président du Faso.

L'envoyé spécial de l'Emir du Qatar, Sheikh Hamad Bin Nasser Al Thani

En vue d'assurer la décentralisation de l'offre de service en radiothérapie, le président du Faso a indiqué qu'après celui de Bogodogo à Ouagadougou, dans les mois à venir les travaux pour la construction à Bobo-Dioulasso d'un centre de radiothérapie démarreront. Le financement pour cela a déjà été bouclé. Il ajoute que des financements seront mobilisés pour achever le centre de cancérologie de Tengandogo dont les travaux sont à un niveau avancé.

Roch Kaboré n'a pas manqué d'inviter les populations à adhérer aux campagnes de dépistage des cancers, « car les cancers se guérissent si et seulement si, ils sont diagnostiqués tôt pour une prise en charge précoce et efficace ».

Justine Bonkoungou
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Crédit photo : Primature

Categories: Afrique

Ouagadougou : La Police municipale rase une construction hors lotissement aux abords du canal Mogho Naaba

Sat, 10/04/2021 - 01:55

La Police municipale de Ouagadougou poursuit son opération de déguerpissement et de démolition des installations anarchiques. Ce vendredi 9 avril 2021, elle a rasé une construction hors lotissement, dans l'arrondissement 1, aux abords du canal Mogho Naaba.

Débutée très tôt ce matin aux environs de 7h, l'opération de démolition a été dirigée par le directeur de la sécurité publique, Victor Bazié. A l'en croire, cette démolition intervient après plusieurs convocations et mises en demeure adressées au propriétaire de la construction, qui abritait plusieurs boutiques.

Dans ces boutiques, l'équipe de démolition a trouvé des jeux d'enfants, des décorations de mariage [...] et une quantité importante de dynamites. « Le matériel a été transféré à la direction de la sécurité publique. De commun accord avec l'huissier, on verra la procédure à enclencher », a indiqué M. Bazié.

Bazié Victor, directeur de la sécurité publique à la police municipale de Ouagadougou

C'est impuissant que le propriétaire des lieux, un certain Jules Nazemsé Ouédraogo, a assisté à la démolition de son bâtiment. Difficile de lui arracher un mot. Également médusés face à cette situation, des riverains disent ne pas comprendre cette démolition, au regard des investissements importants réalisés par leur « frère » sur un terrain qui n'était alors qu'une « forêt ».

Pour la démolition, une seule machine de terrassement a été déployée

« Au début de la construction, alors que le mur n'avait que trois couches, la mairie est venue écrire ‘'Arrêt des travaux''. Après il (Jules Ouédraogo) est allé voir la mairie. Ils se sont compris et la mairie lui a donné l'autorisation de poursuivre le travail. Les travaux étaient presque achevés jusqu'à ce qu'il y ait cette démolition », a indiqué Dénis Compaoré, proche du propriétaire du bâtiment.

Selon certaines sources, l'investissement réalisé par le propriétaire des magasins avoisinerait les 200 millions de francs CFA.

Une vue du bâtiment avant sa démolition

Au cours de la démolition, l'engin de terrassement a endommagé un tuyau d'eau. Mais l'écoulement de l'eau a été vite maîtrisé. C'est avec un air ahuri que le bâtiment démoli était alimenté en eau et en électricité à partir d'une conduite souterraine qui traverse le canal Mogho Naaba. La cour d'où part le branchement d'eau et d'électricité appartiendrait également au propriétaire du bâtiment démoli, selon les riverains.

La police municipale a inspecté les lieux et pourrait mener une seconde opération. Wait and see !

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ouagadougou : Que deviendra l'aéroport actuel après sa délocalisation à Donsin ?

Sat, 10/04/2021 - 01:54

Architecte de profession, Abdou Rachid Sana a remporté le premier prix du concours d'architecture pour la construction de l'Ecole nationale d'architecture de Marrakech, au Maroc, il y a un an. Dans la tribune qui suit, il fait des suggestions sur l'utilisation qui pourrait être fait du site actuel de l'aéroport de Ouagadougou, après la mise en service de celui de Donsin. Il invite également les habitants de la capitale à faire des suggestions pour l'utilisation du site actuel qui sera bientôt libéré.

Nous le savons tous, l'aéroport international de Ouagadougou sera délocalisé à Donsin. Alors que deviendra l'actuel site de l'aéroport ? Notons que l'aéroport actuel de Ouagadougou occupe un site de près de 450 hectares (selon Google earth) soit l'équivalent de près 450 terrains de football.

Il est par ailleurs très bien situé entre des entités urbaines modernes que sont la ZACA, la ZAD et Ouaga 2000.

Le site actuel de l'aéroport de Ouagadougou qui sera bientôt libéré se présente donc comme du pain béni et sonne comme une invite à ré-imaginer et à redorer l'image de la ville de Ouagadougou.

J'aurais pu me taire comme tout le monde sur le sujet et laisser la décision aux plus hautes autorités, mais cela serait contraire à mon principe architectural (construire avec le peuple pour le peuple).

Aujourd'hui, avec l'avènement des TICs et des réseaux sociaux, il est facile pour tout le monde de participer aux directives de développements de la ville à travers des suggestions. Le développement de nos villes en Afrique ne devrait plus être une responsabilité réservée aux seules des autorités publiques, aux spécialistes de la ville et aux promoteurs immobiliers. En effet, ceux-ci passeront et la Nation demeurera avec leurs choix, bons et moins bons qu'ils légueront à nous, jeunes, à nos enfants et à nos petits-enfants.

Si nous ne pouvons pas tous ensemble avoir une audience sur la scène politique pour défendre notre vision du pays, nous pouvons en revanche à travers les réseaux sociaux et la presse, traduire nos propositions, en faire la synthèse et mandater une délégation pour la transmettre à qui de droit.

Il est donc grand temps pour nous de participer aux décisions de développement de nos villes d'autant plus que les autorités actuelles manifestent clairement une volonté de faire changer les choses.

En ce qui concerne le devenir de l'aéroport de Ouagadougou, des idées sont déjà émises de part et d'autre :

1- Conserver le site comme base aérienne.

2- Transformer le site en un immense parc urbain à l'image de "Central Park" à New York qui couvre près de 340 hectares.

3- En ma qualité d'architecte et spécialiste de la ville, j'ai opté de saisir cette opportunité pour résoudre par la même occasion notre crise universitaire, hospitalière et routière à travers la proposition suivante :

En faire une extension croisée entre la ZACA, la ZAD et Ouaga 2000 sous forme d'un Silicon Valley burkinabé où l'on trouvera des plateformes universitaires spécialisées dans les besoins de l'économie nationale. Ces centres universitaires seront en synergie avec des PME (Petites et moyennes entreprises), des PMI (Petites et Moyennes industries), des pôles de recherches, des centres de loisirs, des aires de stationnement, des plateformes sportives, des aires de jeu et de rencontre etc.

Dans nos simulations, la piste d'atterrissage actuelle peut être reconvertie en une grande artère urbaine allant du rond-point de la Patte d'oie jusqu'à l'avenue Houari Boumédiène aux 1 200 logements.

Dans notre proposition, le terminal a été reconverti en centre commercial et la tour de contrôle devient une tour d'observation touristique attractive depuis laquelle on peut bénéficier d'une vue imprenable sur la ville de Ouagadougou.

Nous avons également étudié les axes routiers pour trouver la meilleure connexion entre L'avenue Kwamé Nkrumah et l'avenue Tensoba de la ZAD à travers l'aéroport actuel, vu qu'il sera délocalisé.

Ouagadougou est en dessous de normes de l'OMS en termes de surface d'espaces verts par habitant. Ainsi, nous avons projeté un anneau d'espace vert qui constitue le trait d'union de toute cette entité dans lequel nous avons projeté des espaces verts pour les jeunes et moins jeunes.

Ceci est une initiative personnelle de l'équipe "SANA Architects" pilotée par l'architecte Abdou Rachid Sana, dans laquelle nous nous proposons de participer aux grandes orientations de développement de nos villes au Burkina Faso tout en honorant notre vision qui est de construire avec le peuple pour le peuple.

Vos remarques et suggestions sont évidemment les bienvenues afin que tous ensemble nous portions la synthèse de la réflexion du peuple devant les autorités compétentes.

La construction d'une ville s'inscrit dans un processus à long terme mais demain se prépare aujourd'hui.

N'attendons plus que les choses soient faites à notre insu pour manifester notre mécontentement. Participons et anticipons.

Alors, comment imaginez-vous le devenir du site de l'aéroport de Ouagadougou ?

Les suggestions sont recevables en commentaires ici et sur l'adresse email sana.workflow@gmail.com

Abdou Rachid SANA,
Gérant du Cabinet d'architecture SANA Architects

Categories: Afrique

Vie politique : La jeunesse du MPP en rangs serrés pour la mise en œuvre du programme de Roch Kaboré

Sat, 10/04/2021 - 01:50

Les jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) sont à l'heure du bilan des élections de novembre 2020 et des perspectives d'accompagnement de la mise en œuvre de leur candidat réélu, le président Roch Kaboré. Pour cela, le premier responsable de cette frange sociale militante du parti, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a sonné la mobilisation autour d'un forum national qui se tient les 9 et 10 avril 2021 à Ouagadougou, et dont l'ouverture des travaux est intervenue dans la soirée de ce vendredi 9 avril.

Ces jeunes, militants, sont venus des 45 provinces pour prendre part à cette assise nationale du parti, premier du genre pour cette frange sociale militante. Occasion donc pour saluer une "jeunesse dynamique et intrépide, qui a contribué à l'insurrection populaire, à la résistance au coup d'État et œuvré pour les victoires aux élections présidentielle et législatives de 2015, aux municipales de mai 2016 et qui a rebeloté à travers le scrutin couplé (présidentiel et législatif) du 22 novembre 2020".

Forte mobilisation également à la cérémonie d'ouverture des travaux

Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, secrétaire national chargé des jeunes du MPP, a salué la mobilisation d'une jeunesse techniquement compétente et politiquement consciente. "Lors de la campagne, les jeunes se sont mobilisés fortement sur tous les terrains pour une réélection brillante du candidat du parti (
57,74% contre 53,46 en 2015, ndlr) et une position confortable à l'Assemblée nationale (56 députés contre 55 en 2015, ndlr. (...). Nous sommes fiers", a-t-il clamé, remerciant tous les premiers responsables du parti d'être à leurs côtés.

Ministre en charge de l'énergie et des mines, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a, ici, ouvert une parenthèse pour magnifier l'esprit de maturité qui a animé l'ensemble du peuple burkinabé lors de ces joutes, permettant ainsi des scrutins apaisés et, partant, de consolider la démocratie.

Dr Bachir Ismaël Ouédraogo (2è à partir de la droite) avec à sa droite, le vice-président du parti, Clément Sawadogo et aux deux extrémités, son premier adjoint, Adama Sanou, et le deuxième adjoint, Luc Arnaud Compaoré (extrême droite).

Pour lui, la victoire du 22 novembre 2020 pour le parti est une étape et une autre, capitale, reste l'accompagnement de la mise en oeuvre du programme quinquennal du candidat réélu, Roch Kaboré. D'où le choix du thème : « Réformes politiques et institutionnelles : quelle contribution de la jeunesse du MPP ? ».
Par des travaux en commissions, les participants mèneront des réflexions assorties de recommandations et de résolutions.

Selon le vice-président du parti, chargé des relations avec les partis politiques et des alliances au niveau national, Clément Sawadogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux, le MPP a un défi important à relever au cours de ce mandat (2020-2025), qui est celui de faire comprendre que même si Roch Kaboré, Simon Compaoré (président du parti), Clément Sawadogo...ne sont pas là, le parti tient la route.

O.L.O

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Categories: Afrique

Burkina : La commission épiscopale « Justice et paix » organise un forum national sur la problématique du foncier

Sat, 10/04/2021 - 01:40

Le secrétaire général de la commission épiscopale « Justice et paix », Abbé Hermann Ouédraogo, en compagnie de son équipe, était face à la presse, ce vendredi 9 avril 2021 à Ouagadougou. Objectif, annoncer la tenue d'un forum national sur le foncier qui se tiendra du 14 au 16 avril prochain autour du thème : « Etat de droit et gouvernance foncière : quels engagements de l'Etat et du citoyen pour une société apaisée ? ».

Le forum national de la commission épiscopale « Justice et paix » sur le foncier au Burkina vise plusieurs objectifs. Il s'agit notamment d'analyser les connexions et implications entre la cohésion sociale, la question foncière et la crise de gouvernance. Autres objectifs visés en plus de ceux-ci, c'est également de mettre en discussion des expériences des acteurs en matière de gestion foncière, d'analyser les perspectives et possibilités de faire évoluer le cadre juridique sur le foncier.

Selon le secrétaire général de la commission épiscopale, Abbé Hermann Ouédraogo, il s'agit d'une part, de produire une analyse contextualisée sur les enjeux et défis actuels de la gouvernance foncière et d'autre part, de formuler des propositions ainsi que des recommandations susceptibles de contribuer à la prise de décisions au niveau national.

Plus spécifiquement, il est attendu de ce forum une compréhension partagée des défis actuels de la gouvernance foncière et leurs corrélations avec les questions de cohésion sociale. A cela s'ajoutent, selon les organisateurs, une meilleure connaissance des pratiques des acteurs en matière de gouvernance foncière, un regard prospectif sur les évolutions possibles du cadre juridique dans la gestion foncière.

Le secrétaire général de la commission épiscopale du Burkina, Abbé Hermann Ouédraogo

Pour ce faire, près de 150 participants sont attendus durant ces 72 heures au cours desquelles, il y aura une communication introductive sur le thème « État de droit, gouvernance foncière et cohésion sociale : rôles et responsabilités des acteurs ». Cette communication introductive sera sous-tendue par cinq panels. Il s'agit, entre autres, des thèmes sur le foncier urbain, le foncier rural, du foncier et de la cohésion sociale, du droit foncier à l'épreuve de la réalité sociale et des perspectives en matière de gestion foncière. En plus de ces panels, il y aura également des travaux de groupe autour de trois autres thèmes notamment l'aménagement urbain, la gestion du foncier rural et les mécanismes de lutte contre la corruption et la prévention des conflits liés au foncier.

Fruit du programme action pour la paix et la justice sociale

Le forum national sur le foncier est organisé dans le cadre d'un programme triennal dénommé « Programme action pour la paix et la justice sociale à l'horizon 2021 (PAPJ) » et exécuté par la commission épiscopale du Burkina (CJP-Burkina). Ce programme couvre huit diocèses et s'exécute à travers trois axes, selon Abbé Hermann Ouédraogo.

Des axes concernant la consolidation de la paix sociale par le développement d'une culture du civisme et de la citoyenneté ; la prévention des conflits violents liés au foncier rural ; la protection des droits des femmes et des jeunes filles victimes d'accusation de sorcellerie et du mariage forcé. Les zones concernées par sa mise en œuvre sont les régions des Cascades, du Centre-Ouest, des Hauts-Bassins, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Sud-Ouest et du Centre.

Yvette Zongo
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Féminisme au Burkina : « Nous ne voulons pas d'un courant qui cautionne le fait que des femmes transforment leur physionomie pour devenir des hommes », clame Dr Nestorine Sangaré

Sat, 10/04/2021 - 01:35

Une conférence-débat sur le mouvement féministe s'est tenue ce jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou, à l'initiative du Centre de recherche et d'intervention en genre et développement (CRIGED), avec l'appui technique et financier d'Oxfam au Burkina Faso.

Cette conférence-débat placée sous le thème « les différents moments de l'histoire du féminisme » s'inscrit dans le cadre des activités de la commémoration du 8-Mars 2021. Elle a vu la participation des organisations féminines. Les panelistes étaient au nombre de trois dont Dr Nestorine Sangaré, agent à l'Agence nationale pour la valorisation des résultats de la recherche ; Assétou Sawadogo, la secrétaire permanente du Conseil national pour la promotion du genre, et la magistrate Julie Rose Ouédraogo, conseillère à la Cour d'appel de Ouagadougou.

L'assistance

Dr Sangaré a planté le décor en brossant dans une première partie, l'histoire du mouvement féministe, son évolution au niveau mondial depuis le 19e siècle jusqu'à nos jours. Puis, elle a saisi cette opportunité pour mettre le doigt dans la plaie. « Nous assistons depuis environ cinq ans à un renouveau du féminisme. La plupart des partenaires bilatéraux disent qu'ils appliquent une politique féministe de coopération. Mais nous n'avons pas l'occasion pour les entendre dire qu'est-ce qu'ils entendent par féminisme. Or, il y a plusieurs courants féministes. Aujourd'hui, le féminisme radical est le plus dominant. C'est celui qui porte le mouvement homosexuel en l'occurrence », constate la paneliste Sangaré.

Le féminisme est bien tant que ça se limite à la promotion des droits humains fondamentaux, a déclaré Dr Nestorine Sangaré

Elle plaide pour un débat ouvert sur la question afin d'éviter toute amalgame. « Nous aurions souhaité qu'il y ait un débat ouvert sur la question pour pouvoir savoir qu'est-ce que chaque partenaire met dans son approche féminisme. Si c'est une façon de nous amener des valeurs auxquelles nous n'adhérons pas, que ce soit clair et que nous puissions prendre position. Maintenant si c'est vraiment pour lutter contre les violences faites aux femmes, promouvoir la participation politique des femmes, l'autonomisation économique des femmes, ce sont des choses que nous, nous reconnaissons et dans lesquelles nous sommes engagées depuis des années », a-t-elle indiqué. Féminisme dans l'âme, Dr Sangaré va plus loin en posant un tas de questions : « Nous voulons que ce soit clair. Qu'est-ce qu'on attend par féminisme ? Qu'est-ce qu'on défend ? Et si cela est conforme à nos valeurs et comment nous pouvons adapter cela ? ».

Complémentarité entre le genre et le féminisme

La SP du CONAP/Genre, Assétou Sawadogo, a relevé que la complémentarité entre le genre et le féminisme a permis d'engranger des résultats fort encourageants sur le terrain. Pour preuve, dans le domaine de l'éducation, il y a la parité en ce qui concerne l'accès, même si au niveau du maintien et de l'achèvement il y a toujours des difficultés. Au niveau de la santé, il y a de l'évolution que ce soit le taux de mortalité maternelle ou infantile.

La situation de la femme burkinabè, en matière de satisfaction de ses droits, s'est améliorée, selon la SP CONAP/Genre, Assétou Sawadogo

Sur le plan économique, la pauvreté a toujours le visage féminin mais de plus en plus les femmes arrivent à tirer leur épingle du jeu. Concernant la politique, l'on note l'engouement des femmes pour la chose politique. Malgré tout, d'énormes défis restent à relever dont les plus importants concernent le seuil minimal critique de 30% de femmes à l'Assemblée nationale, les grossesses non-désirées, les violences basées sur le genre, le faible statut de la femme et la persistance des pesanteurs sociale et culturelle.

Donner du contenu et une démarche au concept

Pour sa part, la magistrate Julie Rose Ouédraogo pense au contenu et à la démarche à donner au féminisme au Burkina Faso : « Est-ce que nous pouvons nous particulariser au sein du mouvement féminisme ? Si oui, de quelle manière ? Parce que c'est un mouvement qui véhicule plusieurs mouvements de pensées.

Les Africains se retrouvent au niveau du féminisme modéré qui s'attaque aux discriminations faites aux femmes, a signifié la magistrate Julie Rose Ouédraogo

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il y a une certaine méfiance. Il y a une forme de rejet de ce mouvement féminisme au Burkina. Et lorsqu'on se présente féministe, finalement on ne sait pas de quel bord on est ? Quel courant de pensée on veut véhiculer ? ». Néanmoins, elle est persuadée que si l'on arrive à se comprendre sur ce concept à polémique, les féministes pourront mieux asseoir la lutte pour la promotion des droits des femmes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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6e mandat d'Idriss Deby : Un Collectif de jeunes tchadiens au Burkina crie haro

Sat, 10/04/2021 - 01:30

Le « Collectif de Tchadiens indignés au Burkina » est visiblement contre le 6e mandat du Maréchal du Tchad Idriss Deby. Les jeunes tchadiens sont montés au créneau ce vendredi 9 avril 2021 au siège du Balai citoyen à Ouagadougou, pour dire non à la candidature de « l'homme fort » du Tchad. Ils prévoient une marche le samedi 10 avril devant leur ambassade au Burkina.

« Oui à l'alternance », « Deby dégage », « Non au 6e mandat », ce sont des slogans qu'on pouvait lire le vendredi 9 avril 2021, au cours de la conférence de presse du « Collectif de Tchadiens indignés ». Nzengar Masbé, Nadjitoïde Arnaud et Douswe Bagao ne sont pas allés du dos de la cuillère pour décrier la gouvernance du président du Tchad.

En effet, selon les conférenciers du jour, sur le plan politique, après 31 ans de règne, le régime de Deby a « cultivé la violence, la terreur, la peur, les assassinats, le mépris et l'arrogance » vis-à-vis de la population tchadienne. En course pour l'élection présidentielle du 11 avril prochain, s'il est réélu, il sera président jusqu'en 2033 soit 43 ans de pouvoir. Car la nouvelle Constitution promulguée en 2018 lui permet de se représenter au terme de son mandat actuel en 2021 pour deux autres mandats consécutifs de six ans. Alors qu'à l'entendement des conférenciers du jour, « sous le long règne sans vision, le Tchad à presque tout perdu en politique, sur le plan social et économique »,

Selon Nzegar Masbé, une marche est prévue le samedi 10 avril 2021 devant l'ambassade du Tchad au Burkina

« La situation sociale est invivable. La vie est trop chère avec de maigres salaires abattus sous des grèves perlées », a déploré Nzegar Masbé, membre du Collectif. D'après lui, le président Idriss Deby a travaillé à diviser les Tchadiens du nord au sud juste pour assoir son pouvoir, c'est-à-dire diviser pour mieux régner.
Au plan économique, conformément à la Banque mondiale, le nombre de personnes pauvres a augmenté de 4,7 millions en 2011 à environs 6,5 millions en 2019. En plus, en 2018, ce sont 42% de la population qui vivaient en dessous du seuil de la pauvreté.

C'est ainsi que Nzengar Masbé et ses camarades résument la situation économique du Tchad alors que le pays exploite le pétrole depuis près de 20 ans.
Fort de tout cela, « Deby doit partir et il partira » ; il est indéniablement le foyer de toutes les pathologies du sous-développement du Tchad, foi du Collectif. « Notre liberté naitra de notre courage », ont lancé les jeunes tchadiens. Ils prévoient d'ailleurs une marche le samedi 10 avril 2021 devant l'ambassade du Tchad au Burkina.

Obissa Juste MIEN
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Categories: Afrique

Promotion de la filière apicole : Des spécialistes renforcent leurs capacités techniques sur la santé des abeilles

Sat, 10/04/2021 - 00:50

Le ministère des Ressources animales et halieutiques, à travers son Secrétariat technique de l'apiculture (STA), organise du 6 au 10 avril 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation au profit des spécialistes sur la santé des abeilles. Cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest volet Burkina Faso (PACAO-BF).

Cette session vise à renforcer les capacités techniques des participants, en vue de contribuer à l'amélioration de la santé des abeilles et de la qualité des produits de la ruche. Elle concerne non seulement des agents du Laboratoire national d'élevage disposant des compétences de base en santé et en production animale, mais aussi des techniciens de laboratoire, des vétérinaires, des techniciens d'élevage issus des laboratoires régionaux d'élevage et des directions régionales en charge des ressources animales.

A en croire le formateur, Dr Bénéwendé Aristide Kaboré, spécialiste en production animale et développement durable, durant les cinq jours de formation, il s'agira plus spécifiquement de renforcer les capacités des participants sur le diagnostic des maladies des abeilles, sur la réalisation des prélèvements pour le diagnostic de laboratoire et sur le contrôle qualité des produits de la ruche. Dans le cadre de cette formation, il est prévu également une sortie terrain dans un rucher pour plus de pratique.

Les participants de l'atelier de formation sur la santé des abeilles

L'apiculture, une filière prometteuse

Selon les acteurs de la filière apicole, dans le contexte actuel de lutte contre la pauvreté et de préservation de l'environnement, l'apiculture mériterait d'être promue comme une alternative économique et écologique probante et de choix pour une gestion durable des ressources naturelles. En effet, selon le recensement 2018 du STA, cette activité occupe environ 16 000 apiculteurs avec une production moyenne annuelle de 1000 tonnes qui équivaut à une valeur de près de trois milliards de FCFA pour l'économie nationale.

En février 2018, le gouvernement burkinabè a obtenu son inscription sur la liste des pays autorisés à exporter son miel vers l'Union européenne. Ce qui permettrait d'améliorer les conditions de vie des apiculteurs et de réduire le taux de chômage. De ce fait, il s'avère primordial de veiller sur la santé des abeilles et la qualité des produits de la ruche, afin de garantir une production optimale de qualité au niveau des ruches. D'où la nécessité de disposer de compétences nationales en matière de surveillance, contrôle et lutte contre les maladies des abeilles et le contrôle de la qualité des produits de la ruche.

Le secrétaire technique de l'apiculture, Issoufou Nana

« C'est pourquoi nous avons voulu organiser cette formation dans le cadre du projet PACAO. Pour avoir du miel de qualité, il faut pouvoir tracer ce miel depuis la ruche jusqu'à la cuillère du consommateur. Si on retrouve des produits nuisibles tels que les pesticides dans le miel, cela peut affecter la santé des consommateurs. Et nous avons un maillon qui est très important, il s'agit des laboratoires d'analyses qui sont gérés par des laborantins spécialistes. Nous avons voulu leur donner ainsi une formation en santé des abeilles pour qu'ils puissent participer au diagnostic, faire le prélèvement sur le terrain et transmettre les échantillons pour qu'on décide de les analyser », a expliqué le secrétaire technique de l'apiculture, Issoufou Nana.

A l'en croire, l'Union européenne, à travers le PACAO, apporte son soutien au laboratoire national en matière d'équipements, dans le but de faciliter le travail pour les agents. « Nous avons des équipements, mais le plateau technique n'est pas suffisant. Et nous travaillons pour que le laboratoire soit accrédité et qu'on acquiert des appareils pour le processus. Pour l'analyse des pesticides, nous n'avons aucun laboratoire accrédité au Burkina Faso pour le faire. Nos laboratoires peuvent le faire, mais ils ne sont pas accrédités et cela ne sera pas reconnu », renseigne Issoufou Nana.

La photo de famille des participants de l'atelier

Au cours de cette formation, les participants ont évoqué un certain nombre de préoccupations notamment l'acquisition d'équipements leur permettant de mieux travailler sur le terrain. Et le secrétaire technique de l'apiculture de les rassurer que quelque chose sera fait très rapidement car, dit-il : « Nous sommes en négociation avec notre bailleur et nous pensons pouvoir avoir un équipement minimum pour que les agents puissent travailler sereinement ».

Renforcer les capacités techniques des participants

Cette session de formation a connu la présence du directeur régional des ressources animales et halieutiques des Hauts-Bassins, Seydou Koanda, qui n'a pas manqué de souligner l'importance de la filière apicole dans la région. Il a affirmé d'ailleurs que les Hauts-Bassins sont une région mellifère avec beaucoup de production apicole et un grand nombre d'unités de transformation.

Seydou Koanda, directeur régional des ressources animales des Hauts-Bassins

Cependant, cette filière est confrontée à d'énormes difficultés liées notamment à l'utilisation des pesticides. Toute chose qui nuit, selon lui, à la santé et à la mentalité des abeilles. C'est pourquoi il a apprécié positivement cette formation qui, de son point de vue, va permettre de renforcer techniquement les capacités des participants de sorte à ce qu'ils appréhendent mieux et contrôlent aussi la santé des abeilles. Ce qui va participer à la qualité des produits apicoles.

Augmenter les capacités de production du miel

Cette formation qui fait partie d'une série d'activités de renforcement de capacités, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest volet Burkina Faso (PACAO-BF). Ce projet PACAO, dont le financement est assuré par l'Union européenne et mis en œuvre par la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) appuie trois filières au pays à savoir la grappe huilerie coton, l'énergie solaire et le miel. Le volet Burkina Faso est financé à hauteur de cinq milliards de FCFA, dont 4,5 milliards de l'Union européenne et une contribution de la CCI-BF à hauteur de 500 millions.

Le chef du projet PACAO, Saydou Namanégué

Pour le chef du projet PACAO, Saydou Namanégué, ledit projet vise à augmenter les capacités de production en qualité des sociétés coopératives de la chaine de valeur apiculture, de transformer et de commercialiser le miel et dérivés conformes aux exigences des acheteurs sur les marchés extérieurs. Il a invité les participants à suivre la formation avec intérêt afin de pouvoir agir utilement dans leurs activités de prélèvement pour permettre aux consommateurs d'avoir un « produit fini viable et sain ».

Pour rappel, le STA a été créé en 2016 pour booster la production apicole au sein du ministère des Ressources animales. Cette structure appuie les apiculteurs en matière de matériels, de renforcement de capacités et de mobilisation des acteurs et des bailleurs. Le STA a pour mission de concevoir et mettre en œuvre la stratégie nationale de développement durable de la filière apicole, d'assurer la qualité et la sécurité sanitaire des produits de la ruche, de promouvoir l'enseignement et la recherche en apiculture. Il est chargé d'exécuter toutes les activités et de rendre compte à l'unité de coordination du projet PACAO-BF.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Décès de SAWADOGO/ZAGRE Françoise : Remerciements et faire part

Fri, 09/04/2021 - 23:30

La grande famille Sawadogo à Tikaré, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Côte d'Ivoire ;
Mr. Sawadogo lalo tasséré à kolgnaba ;Mr Sawadogo omer à linonghin ;
Mme Sawadogo Suzane à tanghin ; Mme Ouédraogo Pauline à tampuy ;
Dr Sawadogo Nongoba Christophe ; Dr Ouédraogo Henri Gauthier ; Mr. Sawadogo Toumanegba Alfred ; Mr Ouédraogo Béga Urbain à Ouaga ;

Les familles alliées ; Sankara, zoungrana, Compaoré à Ouagadougou ;
Les familles Zagré, Kagambega à Koudougou, Ouagadougou, Abidjan ; Monsieur Zagré André à Ouaga, Mme Ouédraogo Claire née Zagré à Ouaga, Mr Kagambega Toussaint à Ouaga ;
Hadja Ouédraogo Alizeta Gando et famille ;

Monsieur Le colonel Sawadogo Laurent à la retraite à Ouagadougou, ses enfants Lydia Romain, Florence, Christine, Catherine, ses frères et sœurs, neveux et nièces, ses petits-fils ;

Vous réitèrent leurs remerciements et leur profonde gratitude pour toutes les marques de compassion et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés, lors du rappel à Dieu le Lundi 23 mars 2020 suivi de l'inhumation le mardi 24 Mars 2020 de leur épouse, belle-sœur, fille, sœur, belle-mère, grand-mère, tante.

Madame SAWADOGO/ZAGRE Françoise.

Ils ont l'honneur d'informer que les offices religieux pour le repos de son âme sont programmés pour les 16 et 17 Avril 2021 à Ouagadougou selon le chronogramme suivant :
Vendredi 16 Avril 2021, veillée de prière à 20heures à la chapelle saint Gabriel à 200m à l'est du domicile ;

Samedi 17 Avril 2021 à 08 heures, grande messe de requiem à la paroisse Saint Pierre de Gounghin ;
. 11 heures bénédiction de la tombe au cimetière municipal de gounghin ;
. La famille recevra à partir de 12heures.

UNION DE PRIERES

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In Memoriam : Mme Traoré née Lengane Awa

Fri, 09/04/2021 - 19:30

« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11, 25-26)

8 avril 2011 – 8 avril 2021
Il y a 10 ans que s'endormait dans la paix du seigneur
Traoré née Lengane Awa

A l'occasion de ce triste anniversaire, ses enfants Aida Justine et Rachid Dieudonné ; sa mère Adja Lingani/Dabone Fatoumata ; ses frères et sœurs Assetou, Kassoum, Orokia, Mamadou Éric, Maminata, Kadiatou ainsi que ses neveux et nièces vous demandent d'avoir une pensée pieuse pour elle.

Pour la même occasion, des messes pour le repos de son âme seront dites :

« …Très chère maman, tu nous manques… »
Union de prière

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In memoriam : SABA Yahya

Fri, 09/04/2021 - 19:00

Le 11 Avril 2020 – 11 avril 2021, voilà un an que Dieu-Père rappelait à lui son fils SABA Yahya dit Jimmy, précédemment Ingénieur mécanicien à la retraite, Officier de l'ordre National, dans sa 67ème année à Ouagadougou.

A l'occasion de ce triste anniversaire, Sa majesté El Hadj NAABA KIIBA, Roi du Yatenga, et famille à Ouahigouya, la grande famille royale du Yatenga, la grande famille KONSAMYIRI, SABA, OUEDRAOGO, DIALLO, SAVADOGO, OUATTARA à Ouahigouya (Secteur 6 Bangrin), Ouagadougou, Peni, Reka, Bobo-Dioulasso, Paris et Abidjan,

Les familles alliées, MAÏGA et DAKAMBARY, NAMA, DIALLO, OUEDRAOGO, GUIRO, BARRY, SIDIBE, TIROUDA, BANCE, SAWADOGO, TRAORE, ZERBO, ZOUNGRANA, SOULLI, SANOU, SOMDA, TAPSOBA, THIEBA, GUIRA, ZAMPALEGRE, KINDA, SAGARA, GANAME à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Gourcy, Lilligomdé, Niamey, Abidjan et Bamako,

La veuve SABA Mariam née MAÏGA, les enfants Boubacar Sidik, Bachir Aly, Maibatou Nongodo, Madi Salim Adams, les frères, sœurs, cousins, cousines, neveux, nièces, et les petits-enfants, réitèrent leurs remerciements et leur sincère gratitude à tous ceux qui leur ont témoignés leurs soutiens multiformes et leur compassion depuis ce douloureux évènement.

En sa mémoire, ils vous informent qu'une Doua pour le repos de l'âme du défunt aura lieu le dimanche 11 Avril 2021 à partir de 08 h 00 mn à son domicile à Ouagadougou, au quartier Pissy, secteur 26.

Union de prières.

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Médias : La RTB/Télé ouvre ses portes au public

Fri, 09/04/2021 - 18:55

Les premiers responsables de la Télévision nationale du Burkina (RTB/Télé) étaient face aux hommes de média ce vendredi 9 avril 2021 pour annoncer les couleurs des journées portes ouvertes de la chaîne. Ces journées qui se dérouleront du 16 au 18 avril 2021 dans l'enceinte de la RTB/Télé donneront l'occasion aux téléspectateurs de découvrir les coulisses de la chaîne au cœur des grands événements.

Les téléspectateurs de la RTB/Télé auront l'occasion de découvrir et comprendre comment elle fonctionne à l'occasion des journées portes ouvertes qui auront lieu du 16 au 18 avril 2021 au siège de la chaîne à Ouagadougou.

Les journalistes présents à la conférence

Doyenne des télévisions en Afrique de l'Ouest avec ses 58 ans d'existence, ces journées portes ouvertes post-insurrectionnelles se veulent être un cadre de communion et d'échanges avec le grand public. Il s'agit également de renforcer non seulement la cohésion et la solidarité entre les agents de la télévision publique du Burkina mais aussi de renforcer les relations entre la chaîne et ses partenaires.

Jean Emmanuel Ouédraogo, rédacteur en chef, espère une forte participation des téléspectateurs

Durant 72 heures, les téléspectateurs auront donc l'occasion de découvrir les locaux de la télévision, les nouveaux studios et surtout échanger avec les journalistes et animateurs de la RTB/Télé. De nombreuses activités seront au programme pour agrémenter ces journées selon Evariste Combary, directeur de la télévision nationale.

Le directeur de la RTB/Télé, Evariste Combary, a animé la conférence

Selon ses dires, il y aura de nouvelles émissions, comme « Retour à l'écran » qui permettra de rendre hommage aux aînés du 12 au 15 avril 2021 sur les antennes de la RTB/Télé. Des expositions de vieux matériels techniques de la chaîne publique, des conférences publiques, des compétitions sportives notamment du Maracaña, un cross populaire, des jeux de société, une journée de salubrité, une soirée dédiée aux partenaires et enfin un concert avec en tête d'affiche, les jeunes stars de la musique burkinabè comme Amzy, Kayawoto, Miss Tanya, Razben, Hugo Boss, Djozi, etc., sont autant d'activités inscrites au programme des ces journées portes ouvertes de la chaîne au cœur des grands évènement.

J.E.Z
Lefaso.net

Programme des journées portes ouvertes

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Palais de Kosyam : Le président de la commission de l'UEMOA au bilan chez Roch Kaboré

Fri, 09/04/2021 - 16:50

Abdallah Boureima, président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a été reçu ce vendredi 9 avril 2021 par le chef de l'État burkinabè. A sa sortie d'audience, il a affirmé être venu non seulement féliciter le président Kaboré pour son élection à la tête de la conférence des chefs d'État de l'Union, mais aussi pour lui remettre le bilan de la feuille de route du collège des commissaires.

Le président du Faso, Roch Kaboré, a été porté à la tête de l'UEMOA par ses pairs le 25 mars 2021, lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement. C'est pourquoi, Abdallah Boureima est venu, au nom des membres des organes de l'Union, le féliciter et lui assurer l'accompagnement des organes de l'Union pour cette mission qui lui a été confiée. Il n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements et sa gratitude au président Kaboré pour la confiance placée aux commissaires et surtout pour le soutien dont ils ont bénéficié tout au long de leur mandat débuté en avril 2017 et qui s'achève en mai 2021.

Et parce qu'ils seront en fin de mandat, le collège des commissaires de l'UEMOA a élaboré un document faisant le bilan de la feuille de route dressée par la conférence des chefs d'État. Avec sa délégation, Abdallah Boureima a saisi l'occasion de l'audience pour remettre deux exemplaires du bilan de leurs activités au chef de l'État, Roch Kaboré.

Abdallah Boureima, président de la commission de l'UEMOA, à sa sortie d'audience

Pour les années à venir, plusieurs défis se présentent à l'Union selon le président de la commission de l'UEMOA. Il s'agit de la question sécuritaire, la lutte contre le coronavirus ainsi que la reprise de l'activité économique, car la croissance économique est passée de 6 à moins de 1% en 2020. « Sur tous ces sujets, la conférence des chefs d'État réunie le 25 mars a pris des décisions importantes notamment sur l'harmonisation des conditions de circulation des citoyens de l'Union dans l'espace. Ces conditions sont actuellement difficiles en ce qui concerne la reconnaissance des tests (Covid-19) par les autres pays, les coûts de ces tests et la durée de validité en ce qui concerne le transport aérien. Mais le plus important c'est la réouverture prochaine des frontières terrestres qui concerne le monde entier », a-t-il confié.

Le président du Faso trouve donc sur sa table, à l'entame de son mandat, des dossiers importants qu'il va s'atteler à prendre en charge, en trouvant des solutions idoines avec ses pairs.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Prévention et gestion des conflits : L'association IQRA outille les responsables de ses cadres de dialogue

Fri, 09/04/2021 - 16:40

Dans le cadre de sa mission dans la mise en œuvre du projet « Dialogue et changement social », l'association IQRA (qui signifie lire en langue arabe) tient du 9 au 10 avril 2021 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités des responsables de ses cadres de dialogue et cohésion sociale. Le but est de mieux outiller ces responsables de sorte qu'ils puissent programmer des activités allant dans le cadre de la prévention et de la gestion des conflits. L'ouverture a eu lieu, le vendredi 9 avril 2021, en présence du représentant de la directrice pays de Diakonia, Alexandre Ouédraogo.

L'association IQRA œuvre dans la promotion de l'éducation en faveur des couches défavorisées de la population, en particulier les apprenants des foyers coraniques, les enfants en situation de rue et les femmes. Elle participe de ce fait, depuis 2018 avec un consortium d'ONG, à la mise en œuvre du « projet d'amélioration de l'inclusion sociale des apprenants des foyers coraniques par l'éducation et le dialogue, en abrégé ‘'Dialogue et changement social'' ».

Financé par l'Union européenne, et avec pour partenaire technique l'ONG Diakonia, ce projet a pour objectif de contribuer, à travers l'éducation, à l'amélioration des conditions de vie sociale et économique des jeunes filles et garçons en vue de réduire les risques de radicalisation au Burkina Faso.

Les participants

Selon la coordinatrice d'IQRA, Hawa Guira/Bissiri, la mission de l'association dans la mise en œuvre du projet consistait à créer des instances de dialogue fonctionnelles qui participent à la sensibilisation des communautés et au suivi de l'éducation. Ce qui a été fait. Un cadre de dialogue et de cohésion sociale a été mis en place par l'association dans les quatre régions couvertes par le projet, à savoir la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, le Nord et le Sahel. Ces cadres répondent à la question de la mobilisation des communautés dans la mise en œuvre dudit projet. D'où l'initiative de cet atelier en faveur des responsables de ces cadres de dialogue.

Hawa Guira/Bissiri, coordinatrice de l'association IQRA

A en croire la coordinatrice, il leur permettra non seulement un renforcement de capacités en matière de prévention des conflits, mais aussi sera une opportunité pour eux de faire le bilan de leur plan d'action et un partage d'expériences. « Ces cadres sont constitués de différentes composantes de la communauté pour mener la réflexion sur l'inclusion de ces personnes marginalisées que sont les talibés. Ils mènent aussi des activités de sensibilisation de la communauté », a déclaré Hawa Guira/Bissiri. Elle précise que l'association mène aussi des activités génératrices de revenus (AGR) en vue d'accroitre la résilience de ces communautés.

Il s'agira donc pour les participants, au cours de ces 48 heures, de présenter le bilan des activités des différents cadres ; de clarifier les différents concepts clés de conflits, de paix ; d'identifier et analyser des facteurs entravant la cohésion sociale ainsi que les valeurs communes nécessaires au vivre-ensemble.

Des cadres de dialogue à encourager

Selon le représentant de la directrice pays de Diakonia, Alexandre Ouédraogo, ces cadres de dialogue sont à encourager en ce sens qu'ils constituent des actions concrètes sur le terrain favorisant l'inclusion des personnes défavorisés. « Cet atelier est très important, car qu'il permettra à ces personnes qui sont déjà sur le terrain de mieux orienter leurs actions pour un meilleur impact sur le terrain », a-t-il souligné. Pour lui, ce projet demande l'implication de tout le monde vu qu'il défend une cause nationale.

Alexandre Ouédraogo, représentant de la directrice pays de Diakonia

Quant au choix des quatre régions, cela se justifie par le fait que ces dernières ont beaucoup abrité les foyers coraniques ces dernières années. Ainsi, il fallait partir de là pour avoir un impact important à travers la mise en place des AGR qui permettront aux foyers coraniques d'avoir de la compétence, la qualification professionnelle afin d'être autonomes dans les jours à venir. Pour l'occasion, il a invité les participants à de fructueux échanges pour l'atteinte des objectifs du présent projet qui, au-delà de ses attentes, doit servir à toutes les communautés à la base qui connaissent aujourd'hui des mouvements qui se voient à travers les médias.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Evénement : Un panel pour un soutien aux initiatives et pour un ajustement des stratégies et des pratiques éducatives parentales

Fri, 09/04/2021 - 16:00

Dans le cadre de la mise en œuvre des programmes portés par son Institut de Soutien et d'Accompagnement des Initiatives Educatives (ISAIE), l'Agence de Conseil de Services et de Formation (ACSF-AFRIQUE) et le Cercle de Réflexion d'Echange et de Partage/Parents A l'Ecole (CREP/PAE) organisent le vendredi 09 avril 2021 de 10h00 à 12h15 au Complexe d'accueil LES LAURETTES, un panel autour du thème « Connaître et comprendre ensemble la situation et le contexte actuel de l'éducation, cerner la subculture des enfants-élèves pour agir efficacement et faire face aux nouvelles menaces contre l'avenir : un défi pour les parents, les acteurs et les partenaires du système éducatif ».

Ce panel sera co-animé par le Ministère de l'Education Nationale de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues Nationales (MENAPLN), le Ministère de la Femme de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l'Action Humanitaire (MFSNFAH), le Procureur du Faso près le TGI OUAGA I, le Secrétariat National de l'Enseignement Catholique, l'Association des Elèves du Secondaire de Ouagadougou (AESO) et le Cercle de Réflexion d'Echange et de Partage/Parents A l'Ecole (CREP/PAE) avec Messieurs Bernard BOUGOUMA de 3TV et WAT FM et Paul Miki ROUAMBA de la LCA et OUAGA FM.

Au-delà de l'idée d'aider les parents à connaitre le contexte conjoncturel qui prévaut actuellement dans le secteur de l'éducation, ce qui leur permettra de comprendre d'une part les motivations et les enjeux des mesures relatives aux examens de fin d'année, prises par les autorités, et d'autre part de cerner les raisons et les craintes qui ont suscité les réactions et les contestations toujours vives d'une association d'élèves, ce panel est organisé pour susciter un réel engagement des familles Burkinabé et une véritable implication notamment des parents dans la création d'un environnement social qui garantit à tous les niveaux et dans tous les contextes une bonne éducation qui assurera aux enfants et à toute la nation un meilleur avenir.

Si l'on peut affirmer que le tableau de l'éducation tel qu'il se présente est la conséquence de l'évolution et des mutations qu'a connu notre pays (qui subit à l'instar des pays du nord, rentrés après l'étape de la modernité les deux pieds dans l'ère post moderne), il n'en demeure pas moins que ce contexte est aussi le fait de toutes les pesanteurs de certaines traditions et donc d'une certaine culture et d'une mentalité endogène propre à notre pays.

En poussant un peu plus loin l'analyse du contexte, il s'impose à tous de savoir et de reconnaitre que les maux que subissent les familles et l'école sont d'abord présents dans la société et sont aussi le fait de l'action ou de l'inaction d'autres acteurs et donc de l'interférence des autres institutions sociales. C'est pourquoi en lançant cette invitation à tout parent et après eux aux dirigeants et aux syndicats du secteur de l'éducation, aux chefs d'établissements, aux enseignants et autres praticiens du système éducatif, aux différentes associations d'élèves et d'étudiants… il convient d'appeler tous (les partenaires également) à se questionner sur la situation de l'éducation au Faso.

Pour Le CREP/PAE et ACSF-AFRIQUE
Roger VALIA
Sociologue

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Angleterre : Le Prince Philip n'est plus

Fri, 09/04/2021 - 13:00

Le prince Philip, époux de la Reine Elizabeth II du Royaume Uni, est décédé ce vendredi 9 avril 2021, à 99 ans, rapporte le journal « Le Parisien ».

« C'est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le prince Philip, duc d'Edimbourg », a annoncé le palais de Buckingham, précisant que le prince « s'est éteint paisiblement » au Château de Windsor.

Après l'annonce du décès, le Premier ministre Boris Johnson a salué la mémoire du défunt.

« Avec son diplôme du duc d'Edimbourg, il a inspiré des milliers de jeunes britanniques. On se souviendra du duc pour tout ce qu'il a fait, notamment pour son soutien à la reine, en tant qu'époux et c'est à sa majesté et sa famille que toute la GB pense aujourd'hui », a-t-il indiqué.

Né le 10 juin 1921 à Corfou (Grèce), le Prince Philip est arrivé en Angleterre, en compagnie de son père.

Il a épousé la princesse Elizabeth le 20 novembre 1947 et ils ont eu quatre enfants.

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Éliminatoires Mondial 2022 : Ce que les Étalons doivent faire…

Fri, 09/04/2021 - 13:00

Dans une réflexion publiée sur sa page facebook, Bila Moussavou, journaliste sportif, donne des astuces pour une qualification des Etalons à la Coupe du monde 2022.

Selon l'ancien employé de Canal 3 et de 3TV, les Burkinabè devront commencer par éviter de faire de la surenchère dans la recherche de la qualification du Pays des hommes intègres à une phase finale de la Coupe du monde.

Le commentateur de Canal+ appelle aussi l'encadrement technique à étudier sérieusement les adversaires et les joueurs à travailler dur dans leurs clubs afin d'être en forme pour aborder les qualifications.

L'Algérie est l'équipe qui pose problème au Burkina dans son groupe. En 2014, elle avait mis fin au rêve des Burkinabè de participer à un Mondial. Face à l'ogre algérien, Bila Moussavou propose aux Etalons de jouer à fond cette rencontre.

Le Burkina Faso a un effectif vieillissant. Pour pallier cela, le journaliste sportif propose de « tester et responsabiliser les jeunes » que sont Bertrand Traoré, Edmond Tapsoba, Zakaria Sanogo, Hassane Bandé qui signe son retour avec les Etalons, Hervé Koffi et bien d'autres.

En rappel, les Etalons sont dans le même groupe que l'Algérie, le Niger et Djibouti.

Lefaso.net

Calendrier des Étalons

Niger - Burkina : 5-8 juin 2021

Burkina - Algérie : 11-14 juin 2021

Djibouti - Burkina : 1-4 septembre 2021

Burkina - Djibouti : 4-7 septembre 2021

Burkina - Niger : 6-9 octobre 2021

Algérie - Burkina : 10 - 12 octobre 2021

Barrage d'accès à la coupe du monde 2022 : novembre 2021.

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Décès de TOUGOUMA Touwendé Jean Bernard : Remerciements et faire part

Fri, 09/04/2021 - 08:30

Les Grandes familles TOUGOUMA, KABORE, SONGRE, BAMOGO
Sa Majesté le KIIBYAOGA, Chef de Gounghin/Koupéla ;
Le Malgr-Naaba à Gounghin Natenga

Les familles alliées, KABORE, YOUGBARE, KIMA, SANDWIDI, MONDRE, ZONGO, SANFO, KEÏTA, SANA à Ouagadougou, Koupéla, Gounghin-koupéla, Bobo Dioulasso, Abidjan, USA, Canada, France, Hollande.

Monsieur TOUGMA Siméon et son épouse à Ouagadougou
Monsieur TOUGMA Raymond et son épouse à Gounghin Koupéla
Monsieur YOUGBARE Dieudonné et son épouse à Ouagadougou
Monsieur TOUGMA Cyprien et son épouse à Ouagadougou
Monsieur TOUGOUMA Eugène et son épouse à Ouagadougou
Monsieur KABORE Jean et son épouse à Ouagadougou
La veuve TOUGOUMA/KABORE Delphine à Ouagadougou
Les enfants Yannis, Yohann et Divine

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion ainsi que la grande mobilisation que vous leur avez témoignée lors du rappel à Dieu le 16 mars 2021 à Douala au Cameroun et de l'inhumation le 27 mars 2021 à Ouagadougou de leur fils, frère, beau-fils, époux, et papa : TOUGOUMA Touwendé Jean Bernard, Magistrat, spécialiste des affaires judiciaires et pénitentiaires au sein de la MINUSCA en République Centrafricaine.
Vous expriment leur profonde gratitude

Ils remercient :

Madame la Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique
Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la Justice
Les représentant(es) du système des Nations Unies au Burkina Faso, au Cameroun, en RCA, la MINUSCA
L'ensemble du personnel du Tribunal Administratif de Ouagadougou
L'Honorable Roger DIMA

Monsieur le Directeur Général de la Garde de sécurité pénitentiaire
Monsieur le Directeur Général du FAFPA
Monsieur le Directeur Général de l'ONASER
Monsieur le Curé de la Paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours de Kossodo
La Communauté des Rédemptoristes au Burkina et en Côte d'Ivoire
La communauté des Pères Jésuites en Côte d'Ivoire
Monsieur le Directeur du Centre de Formation et de Production du SND de Loumbila

La CCB Saint Maximilien Marie KOLBE de la Cité Expertis de Loumbila
Association pour le Kourittenga je m'Engage (AKE)
Les 12ème et 16ème promotions de la Magistrature
Les résidents de la cité Expertis de Loumbila

Tous les parents, amis, connaissances et collègues de Touwendé Jean Bernard venus de près ou de loin.

Que Dieu Tout Puissant rende à chacun, le centuple de ses bienfaits !

Ils vous informent par ailleurs que des messes sont programmées dans les paroisses suivantes pour le repos de son âme.

Programmes des messes pour le repos de l'âme du juge
TOUGOUMA Touwendé Jean Bernard

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de TOUGOUMA Touwendé Jean Bernard repose dans la paix du Christ Ressuscité !

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Décès de Blaise Marie Magloire : Remerciements

Fri, 09/04/2021 - 08:30

Les grandes familles NIKIEMA, KAFANDO, DIBGOLONGO, COMPAORE à St Léon et Bilbalogho, NIKIEMA Adèle professeur de français à la retraite, Mme TAPSOBA née NIKIEMA Dorothée à la BCB bobo, Mme KABORE née NIKIEMA Thérèse à Ouagadougou, NIKIEMA Eric technicien de laboratoire à GEOTECH Ouagadougou.

La grande famille KONFE à St Léon et Dapoya, les familles alliées, TOGUYENI, OUEDRAOGO, REMEN, TAPSOBA, KABORE, SANKARA, DAHANI, KOIDIMA, LOMPO, DOUSSA à Ouagadougou ;

La Veuve NIKIEMA, née TOGUYENI Mina Yvette agent de santé à la retraite, ses enfants, Bruno et Innocente.

Vous remercient du soutien tant moral, financier et spirituel lors du décès de leur fils, frères, petit fils, époux, père et grand-père

COLONEL à la retraite NIKIEMA Blaise Marie Magloire domiciliée à Wayalghin décès survenu le lundi 29 Mars 2021 au CHU de BOGODOGO .

Elles évitent de citer des noms de peur d'en oublier !

Que le seigneur tout puissant vous rende au centuple vos bienfaits ; Merci pour vos prières et votre fraternité !

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix.

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