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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina Faso : Le PNUD offre du matériel et des équipements au ministère de la Justice

Wed, 14/04/2021 - 00:13

Le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) a offert, ce 13 avril 2021, du matériel et des équipements d'une valeur de plus de 360 millions de F CFA au ministère de la Justice et de la Promotion des droits humains. Ce don s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit (COSED). Les équipements ont été acquis à la demande des différentes structures partenaires de mise en œuvre du programme COSED que sont le ministère de la Justice, l'Association des femmes juristes (AFJ/BF), le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) ainsi que l'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR).

Neuf véhicules, 84 ordinateurs, 39 photocopieurs multifonction, 20 groupes électrogènes, 156 cartouches d'encre ainsi que du matériel de sensibilisation. Ainsi se compose le don reçu par la ministre de la Justice, de la Promotion des droits humains, Garde des sceaux, Victoria Kibora, des mains du représentant résident du PNUD au Burkina Faso.

D'une valeur de plus de 360 millions de F CFA, ce don témoigne de la bonne collaboration entre son département et le PNUD, assure la responsable du département de la justice. « Il contribuera à renforcer les capacités opérationnelles des structures du département de la justice et de l'appareil judiciaire tout entier », a-t-elle ajouté.

La ministre de la Justice remettant du matériel au MBDHP.

Ce matériel servira à renforcer les capacités d'intervention des juridictions des Cours d'appel de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, du Conseil supérieur de la magistrature, de l'Inspection technique des services du ministère en charge de la Justice, de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires, mais aussi du MBDHP, de l'AFJ/BF et de l'ONAFAR. Victoria Kibora n'a pas manqué de traduire sa reconnaissance au PNUD pour le matériel reçu et a promis qu'il sera utilisé à bon escient par les bénéficiaires.

La remise de ce lot de matériel et d'équipements vise, selon le représentant résident du PNUD au Burkina Faso, Mathieu Ciowela, à soutenir de manière adéquate la mise en œuvre des actions du gouvernement en matière de justice, de droits humains et de cohésion sociale. Il intervient dans le cadre du programme Cohésion sociale, sécurité et État de droit (COSED). Financé par l'Allemagne et la Suède, le COSED est un appui du PNUD aux efforts consentis par le Burkina Faso en vue de la consolidation de l'État de droit, de la justice, de la protection des droits humains ; du renforcement de la cohésion sociale ainsi que de la lutte contre l'extrémisme violent.

Mathieu Ciowela, représentant résident du PNUD au Burkina.

Le COSED, un programme au service des droits humains et de la cohésion sociale

A travers la mise en œuvre de différentes activités, le COSED a contribué à améliorer l'offre de justice à travers l'organisation d'audiences foraines et criminelles. En matière de droits humains, le programme a accompagné la Commission nationale des droits humains (CNDH) dans la documentation des allégations de violations des droits humains à Tanwalbougou et appuyé les acteurs nationaux dans la mise en place d'un dispositif de protection des défenseurs des droits humains.

Pour contribuer à réduire les délais de détention provisoire des détenus pour crimes économiques et financiers et crimes liés au terrorisme, et accélérer les délais de traitement, les magistrats des pôles terroriste et économique et financier de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, ont bénéficié d'un renforcement de capacités pour leur permettre de traiter les dossiers avec plus d'efficacité. Le programme a également outillé les forces de défense et de sécurité sur le respect des droits humains, la prise en charge des violences basées sur le genre afin de mieux prendre en charge les victimes.

Le matériel offert par le PNUD.

De plus, il a contribué à l'opérationnalisation de l'Observatoire national de la prévention et la gestion des conflits communautaires, afin d'améliorer les bases de la cohésion sociale et de la réconciliation.
Le COSED ambitionne à terme de faire en sorte que l'efficacité des institutions soit améliorée et que les populations du Burkina Faso, en particulier les plus exposées aux risques de conflits et à l'insécurité, vivent en paix et en sécurité dans un État de droit.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Formation professionnelle : Bordeaux école de management fait ses premiers pas au Burkina Faso

Wed, 14/04/2021 - 00:00

Bordeaux Ecole de Management (BEM) est une grande école de management implantée au Sénégal depuis 2008 et en Côte d'Ivoire depuis 2020. Plusieurs fois classée meilleure Business School d'Afrique noire francophone par le magazine Jeune Afrique, BEM fait aujourd'hui ses premiers pas à Ouagadougou au Burkina Faso. Ainsi, l'école a signé, ce mardi 13 avril 2021, un accord-cadre de partenariat avec l'ENAREF d'une part, et d'autre part avec la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

En paraphant les documents, les parties signataires s'engagent à tenir des échanges réguliers sous des thèmes de réflexion et d'actions communes, en particulier dans des domaines tels que l'élaboration de contenus pédagogiques ou la création de diplômes et certificats ; la préparation aux métiers liés au management et aux sciences de gestion ; des séminaires et voyages d'études.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la signature de la convention avec la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), le Président Directeur Général de BEM, Dr Madické Diop, a fait la genèse de l'école. Selon lui, BEM est née des flancs de l'Ecole de management de France devenue KEDGE Business school, à la faveur de la fusion entre BEM Bordeaux et Euromed Marseille.

BEM/Abidjan a pour vocation de former et d'accompagner des managers africains responsables et opérationnels, selon le PDG, Dr Madické Diop.

BEM Dakar et BEM Abidjan sont des campus délocalisés de KEDGE Business School qui possède la triple accréditation internationale « triple crown » (AACSB, EQUIS, AMBA) et compte désormais 8 campus dans le monde (Paris, Bordeaux, Marseille, Suzhou, Shanghai, Toulon, Dakar et Abidjan). Dotée de professeurs aguerris, l'école accueille les meilleurs étudiants recrutés sur des critères d'excellence, qui peuvent y obtenir un diplôme de niveau Bachelor, Master ou Doctorat, après un cursus qui pourra être suivi intégralement ou en partie à Abidjan, aux USA, en France, en Angleterre, au Canada ou en Chine. BEM propose également aux cadres et dirigeants d'accéder à ses diplômes et certificats par le biais de la formation continue.

Ce partenariat est le bienvenu, à en croire M. Yoda.

En termes de chiffres-clés, BEM c'est plus de 25 universités partenaires, 1 300 étudiants dont 700 en formation initiale. Cette grande école, qui a une ambition africaine, a décidé de faire ses premiers pas au Burkina Faso, en nouant un partenariat avec l'ENAREF et la CCI-BF. Pour ce qui concerne la CCI-BF, l'objectif poursuivi, selon Dr Diop, c'est d'accompagner l'institution dans ce qu'elle fait si bien depuis longtemps, c'est-à-dire le développement des compétences de ses collaborateurs du secteur privé au Burkina Faso.

« Vous avez du talent, nous lui donnons de la valeur »

« Nous sommes très heureux de ce partenariat qui, je l'espère, portera les ambitions de notre communauté BEM/KEDGE qui est de rayonner sur toute l'Afrique en restant fidèle à nos valeurs d'innovation, d'internationalisation des parcours et d'employabilité de nos étudiants », a-t-il déclaré. Puis de relever avec satisfaction que Kedge Business School figure parmi les dix meilleures écoles de management de France. La présente cérémonie de signature de convention intervient au moment où la CCI-BF est en train de dynamiser l'offre de formation avec notamment la création des clubs burkinabè des affaires et de l'Académie internationale pour la gouvernance et le leadership économique.

Photo de famille.

De l'aveu du Directeur Général Adjoint en charge du développement durable de la CCI-BF, Emmanuel Yoda, le secteur privé est confronté à des défis à constante évolution. Pour répondre à ces besoins, il estime qu'il faut adapter le contenu des formations aux besoins du marché de l'emploi. Dans cette dynamique, il est impératif de sceller des partenariats.

« Celui que nous avons noué aujourd'hui avec BEM est spécifique dans la mesure où c'est un partenariat avec une structure qui a une culture africaine, une inspiration française et une identité internationale. Pour dire que tous les défis peuvent être relevés grâce à ce partenariat », a-t-il rassuré. Par ailleurs, M. Yoda a dit sa satisfaction et formulé le vœu ardent que ce partenariat puisse répondre plus efficacement aux besoins du secteur privé burkinabè.

Aïssata Laure Sidibé
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Categories: Afrique

Santé : Le RAME conduit deux études sur la couverture sanitaire universelle au Burkina

Wed, 14/04/2021 - 00:00

Ce mardi 13 avril 2021 s'est tenu, à Ouagadougou, un atelier de présentation des résultats de deux importantes études sur la couverture sanitaire universelle conduites par le RAME (Réseau accès aux médicaments essentiels). La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par Dr Pierre Yaméogo, secrétaire technique de la couverture sanitaire universelle.

Le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) entend apporter sa contribution à la mise en œuvre de la Couverture sanitaire universelle (CSU) au Burkina Faso. Pour ce faire, il met en œuvre, avec l'accompagnement financier de l'USAID via l'ONG américaine R4D, le projet « Création d'un mouvement social en faveur de la CSU au Burkina Faso ». C'est dans le cadre de ce projet que le RAME a commandité deux études : « L'analyse socio-anthropologique sur la représentation de la santé, les moyens pour la sauvegarder ou la restaurer et la responsabilité des acteurs » et « l'Analyse des goulots d'étranglement entravant la mise en œuvre efficace de la couverture santé universelle au Burkina Faso ».

Une vue des participants.

Des consultants ont été recrutés et ont conduit ces études dont les résultats seront examinés au cours de cet atelier par des acteurs avertis de la question de la couverture sanitaire universelle. L'examen des rapports d'études devraient également permettre à l'ensemble des acteurs de s'approprier les résultats et d'améliorer le contenu des analyses conduites.

Simon Kaboré, directeur exécutif régional du RAME.

« Nous avons initié ces deux études dans le cadre d'une dynamique de création d'un mouvement social en faveur de la CSU parce que nous avons senti à un moment qu'il y a d'énormes problèmes rencontrés par les populations pour accéder aux services de santé. Mais les évolutions en termes de solutions trainent beaucoup. Et nous pensons que c'est parce que les populations ne s'engagent pas assez pour pousser les autorités, ne revendiquent pas que les politiques n'avancent pas suffisamment. Nous nous sommes dit qu'il faut qu'on amène les populations à s'impliquer davantage, à interroger, à interpeller, que ce soit leurs élus dans les communes, leurs ministres, leurs députés, pour qu'on puisse aller plus vite en termes de résolution des problèmes de santé », explique Simon Kaboré, directeur exécutif régional du RAME.

Photo de famille.

Et M. Kaboré d'ajouter que pour que l'atteinte de la couverture sanitaire universelle au Burkina Faso passe non seulement par l'engagement politique mais également par l'engagement des communautés. « C'est pourquoi, il était nécessaire de comprendre les représentations sociales de la santé auprès de nos communautés et déterminer les mécanismes de sauvegarde de la santé à travers ces études », a -t-il indiqué.

Des propos partagés par Dr Pierre Yaméogo secrétaire technique chargé de la couverture sanitaire universelle, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier. « Nous avons un besoin crucial de l'engagement de tous les acteurs, surtout des communautés locales. En l'occurrence, nous devons travailler main dans la main de telle sorte à ce que nous puissions avoir une participation et une implication communautaire dans la mise en œuvre des différentes activités. C'est en sens que j'ose espérer que le mouvement social en faveur de la CSU initié par l'ONG RAME offrira une grande opportunité pour tous les acteurs de la communauté au Burkina Faso », a laissé entendre Dr Yaméogo, qui ne manque pas de saluer l'initiative du RAME.

Dr Pierre Yaméogo, secrétaire technique chargé de la couverture sanitaire universelle.

La suite du processus prévoit que les résultats des études conduites par le RAME, permettent de définir des messages clés et des canaux de communication pour mieux réussir la mobilisation communautaire et soutenir la marche du Burkina Faso vers la couverture sanitaire universelle.

Justine Bonkoungou
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Categories: Afrique

Tchad : Le front pour l'alternance procéde à la libération de la région du Tibesti

Tue, 13/04/2021 - 23:30

A travers ce communiqué de presse, le front pour l'alternance et la concorde au Tchad informe l'opinion nationale et internationale sur les forces de la résistance nationale ont procédé à la libération totale de la région du Tibesti.

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Initiative 1000 jeunes filles - When Africa women lead

Tue, 13/04/2021 - 23:13

Le bureau de UNFPA Togo en collaboration avec le gouvernement du Togo, Plan International et 5 pays partenaires (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Guinée, Liberia), a lancé une série d'activités visant à écrire la page africaine de la Génération Egalite dénommée #AfricaGenEquality. Ce plaidoyer africain s'inscrit dans le cadre de la campagne du Forum mondial Generation Egalité. C'est dans cette dynamique que la présidente de l'Assemblée nationale du Togo, Yawa Djigbodi Tsegan, a procédé au lancement officiel de la plateforme 1000girls.org et de l'initiative « When Africa Women Lead », le mercredi 24 mars 2021 par visioconférence, sous le thème : « Femme Africaine que nous voulons être à l'horizon 2063 et contribuer à bâtir l'agenda de Beijing+25 ».

Pour l'#AfricaGenEquality, la plateforme virtuelle 1000girls.org, se veut une fenêtre de plaidoyer, d'échanges, d'expression libre et de partages offerte à la jeune fille africaine pour lui permettre d'interagir avec des femmes influentes d'Afrique, et de porter par la même occasion, la voix de la gent féminine. Elle se veut un canal devant permettre de définir le profil de femmes africaines à l'horizon 2063.
Cette nouvelle plateforme retient le profil de 1000 filles africaines, notamment du Togo, Bénin, Ghana, Libéria, Burkina Faso et de la Guinée.

« La plateforme constitue un mécanisme virtuel inédit pouvant permettre aux jeunes filles d'influencer les délibérations qui seront faites au forum Génération Egalité au niveau mondial à Paris en juin 2021 », a indiqué la Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Togo, Josiane Yaguibou.
La plateforme 1000girls.org, prend en compte l'expérience des pays africains en termes de leadership féminin. Raison pour laquelle la présidente de l'Assemblée nationale du Togo Yawa Djigbodi Tsegan, a souhaité l'engagement de tous et toutes et ce, à tous les niveaux d'influence.

Les prochaines grandes dates de la campagne sont entre autres la rencontre de Lomé pour un plaidoyer de haut niveau des Femmes Leaders des Etats africains, pour la prise en compte de la voix de l'Afrique le 14 juin 2021, et le Forum international Génération Egalité à Paris en le 30 juin 2021.

La plateforme est accessible via le lien https://1000girls.org/.

Nadège Fabiola Ouédraogo

Categories: Afrique

Complexe transfrontalier W : Une plateforme pour mieux coordonner les mécanismes de surveillance

Tue, 13/04/2021 - 19:43

L'Autorité du bassin du Niger (ABN) et ses partenaires de mise en œuvre du projet Bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft (BN-ITTAS) tiennent un atelier régional du 13 au 16 avril 2021, à Ouagadougou. Cette rencontre régionale a pour but de mettre en place une plateforme pour le complexe transfrontalier du W en vue de la promotion et la réalisation d'une approche basée sur l'écosystème et la mise en pratique de la GIRE, via une meilleure coordination. La mise en place de cet outil est un gage d'utilisation durable et équitable des ressources en eau et des écosystèmes associés conformément à la vision partagée de l'ABN.

Le Bassin du Niger fait face depuis quelques décennies à une exploitation intense, non harmonieuse et non équilibrée due à une pression des pôles d'activités et d'usages nouveaux, perturbant les caractéristiques, la structure et le fonctionnement de ses écosystèmes. Cette exploitation à outrance des ressources naturelles, ajoutée à une démographie croissante, auxquelles s'ajoutent les aléas climatiques, a, à ne point douter, des conséquences désastreuses sur l'état du flux du Niger et de ses affluents.

Le renforcement des mécanismes de surveillance s'imposent donc. D'où cet atelier régional prévu pour se tenir du 13 au 16 avril 2021, à Ouagadougou pour lancer une plateforme pour le complexe transfrontalier du W en vue de la promotion et la réalisation d'une approche basée sur l'écosystème et la mise en pratique de la GIRE, via une meilleure coordination. L'ouverture des travaux est intervenue ce mardi 13 avril 2021.

Photo de famille de l'ensemble des participants

Financé à hauteur de près de 14 millions de dollars par le Fonds pour l'environnement mondial (FME) à travers les agences de mise en œuvre du système des Nations-unies que sont le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE), le projet Bassin du Niger et de la région Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft (BN-ITTAS) vise à améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources basées sur les connaissances du bassin et des systèmes aquifères de la région, a précisé le secrétaire exécutif de l'ABN, Abderahim Bireme Hamid. « L'objectif de cet atelier qui nous réunit aujourd'hui, est de mettre en place une plateforme fonctionnelle à l'échelle du complexe transfrontalier du W prenant en compte toute la zone d'influence du bassin de Mékrou », a-t-il décliné.

Le projet est financé à hauteur de près de 14 millions de dollars, d'après le secrétaire exécutif de l'ABN, Abderahim Bireme Hamid.

Complexe W, « Réserve de biosphère transfrontalière W et de sites RAMSER »

Pour Blami Diallo, représentant du directeur général des ressources en eau du Burkina, l'intérêt porté au complexe du W n'est pas fortuit car cette zone transfrontalière est un écosystème très riche et varié, classée « Réserve de biosphère transfrontalière W et de sites RAMSER ». Au regard des objectifs attendus, M. Diallo a exhorté tous les participants à être des forces de propositions afin que cette session de Ouagadougou soit un franc succès.

Pour Blami Diallo, représentant du directeur général des ressources en eau du Burkina, l'intérêt porté au complexe du W n'est pas fortuit.

Serges Modeste Dijoun Traoré, représentant du ministre en charge de l'Eau, ministre de tutelle de l'ABN, a remercié l'ensemble des partenaires techniques et financiers qui ont cru à ce projet en lui apportant leur financement pour sa mise en œuvre. « La création de cette plateforme concourt à la mise en place du projet dans le souci de renforcer le mécanisme de surveillance conjointe », a-t-il fait savoir.

Serges Modeste Dijoun Traoré, représentant du ministre en charge de l'Eau, a souhaité plein succès aux travaux.

D'après M. Traoré, le principal résultat attendu à l'issue de cette rencontre, est la mise en place d'une plateforme inclusive pour la promotion de la GIRE et une structure de gouvernance, tout en définissant le rôle de chaque acteur. « Tout en souhaitant plein succès à nos travaux, je déclare ouvert le présent atelier de mise en place d'une plateforme fonctionnelle pour le complexe transfrontalier du W, en vue de la promotion et la réalisation d'une approche basée sur l'écosystème et la mise en pratique de la GIRE, via une meilleure coordination », a-t-il souhaité.
Obissa Juste MIEN
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Décès de OUEDRAOGO Adama Paul : Remerciements et faire part

Tue, 13/04/2021 - 19:41

Les grandes familles OUEDRAOGO, NIKIEMA, KABORE, ILBOUDO, TIENDREBEOGO, à Bargo et à Gampela, Commune rurale de Saaba ;

Les familles alliées : ILBOUDO, KABORE, OUEDRAOGO à Ouidi et à Ipeelcé,

La veuve Mme OUEDRAOGO / ILBOUDO Béatrice et ses enfants Serges et Guy Geoffroy,

Expriment leur profonde gratitude et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux et toutes celles qui, dans un élan de solidarité leur ont apporté un soutien moral, financier, spirituel, et matériel lors du décès survenu le vendredi 29 janvier 2021 à New York aux Etat-Unis et de l'enterrement le vendredi 12 février 2021 à Bargo/Ouagadougou, de leur fils, frère, époux, père, oncle, neuveux, cousin, beau-frère, ami : OUEDRAOGO Adama Paul.

Par ailleurs, elles vous informent que les cérémonies religieuses tenant lieu de funérailles chrétiennes seront célébrées à l'église St André de Saaba suivant le programme :

Vendredi 16 avril à 20h00 : Veillée de prière ;

Samedi 17 avril à 08h00 : Messe de requiem.

PAIX A SON AME ET UNION DE PRIERE

Categories: Afrique

Burkina Faso : Un projet pour sécuriser les emplois des femmes et jeunes filles vulnérables dans la région du Centre

Tue, 13/04/2021 - 18:00

Le maire de l'arrondissement 3 de la commune de Ouagadougou, Anatole Bonkoungou, a présidé ce mardi 13 avril 2021 le lancement officiel d'un projet au profit des femmes et des jeunes filles vulnérables de la région du Centre. Il s'agit du projet dénommé « défense des droits au travail sécurisé des femmes et des jeunes filles vulnérables (PDDTFV) » qui sera mis en œuvre sur une durée de trois ans à hauteur de 24 millions de FCFA. C'est un nouveau projet porté par l'association alliance féminine (AFem) avec l'appui financier de l'ONG OXFAM, Voix et leadership des femmes, et Affaire mondiale Canada.

Renforcer le pouvoir d'action et de décision des femmes et des jeunes filles du secteur informel dans la région du Centre à travers la sécurisation de leurs emplois. C'est l'objectif global de ce nouveau projet de l'association alliance féminine (AFem) dont le lancement officiel est intervenu ce 13 avril 2021 à Ouagadougou en présence des autorités locales et des partenaires financiers. Ce nouveau projet sur la défense des droits au travail sécurisé des femmes et des jeunes filles vulnérables (PDDTFV) a été en effet lancé pour une durée de trois ans et bénéficiera à tous les 12 arrondissements de la commune de Ouagadougou et des six communes rurales de la région du Centre.

De façon spécifique, il (projet) contribuera à promouvoir les droits des jeunes filles et des femmes du secteur informel pour des emplois sécurisés au travers des activités de plaidoyer et de sensibilisation. Outre ce volet, il renforcera par ailleurs les capacités professionnelles et d'auto-emploi des jeunes filles et des femmes du secteur informel dans divers métiers ainsi que le côté institutionnel et managérial de l'AFem.

Le maire de l'arrondissement 3 de Ouagadougou, Anatole Bonkoungou, a salué la mise en œuvre de ce projet

Le lancement officiel de ce nouveau projet a été salué par les autorités locales présentes dont le maire de l'arrondissement 3 de Ouagadougou, Anatole Bonkoungou. Présidant la cérémonie, il a signifié que vu les avantages de ce projet, il y a mille raisons de l'apprécier et de le soutenir. Car, précise-t-il, sa mise en œuvre contribuera à l'amélioration des conditions de vie de ces femmes et jeunes filles vulnérables et si leurs conditions de vie sont améliorées, c'est toute la société qui gagne. « C'est pourquoi, il faut l'apprécier sans oublier que tous les aspects qui seront touchés par ce projet font également partie du programme du gouvernement ».

La marraine de la cérémonie, la magistrate et ancienne ministre des droits humains, Julie P. Nignan, a pour sa part aussi exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre de ce projet. Selon ses explications, la discrimination à l'encontre des femmes continue de mettre à mal l'effectivité du principe de l'égalité des droits et du respect de la dignité humaine malgré le fait que les textes juridiques internationaux et nationaux sont une certitude sur papier. « Un constat qui oblige les acteurs privés à accompagner les acteurs politiques en tant que débiteurs d'obligations dans la mise en œuvre des différents droits. C'est dans cet élan que l'alliance féminine a vu le jour pour apporter sa pierre à la construction de l'édifice des droits humains et notamment ceux des filles et des femmes », a-t-elle dit.

La marraine de la cérémonie, Julie Prudence Nignan, exprime sa satisfaction quant à l'apport du projet

La mise en place de ce projet viendra donc renforcer à coup sûr l'autonomisation des femmes et contribuera à réduire la pauvreté et la marginalisation des personnes vulnérables, explique-t-elle. C'est pourquoi, elle a invité les femmes de l'alliance féminine à s'engager avec détermination dans la mise en œuvre de ce projet pour gagner d'une part, la confiance des partenaires, et d''autre part, la reconnaissance de toutes ces femmes et filles qu'elles vont sortir du trou et par voie de conséquence leur entourage. Tout en remerciant les partenaires techniques et financiers d'avoir accordé leur confiance à l'AFem.

Pertinence du projet PDDTFV

Quant à la coordinatrice du projet Voix et leadership des femmes et représentante des partenaires techniques et financiers, Habibata Adigoun-Somtoré, prenant la parole, elle a félicité l'AFem pour la pertinence de leur projet axé sur la défense des droits au travail des femmes et jeunes filles. Un aspect des droits humains qui entre en droite ligne des objectifs de son projet. Tout en rappelant que le projet dont les activités sont officiellement lancées fait partie des 15 retenus à l'issue du processus national de sélection des projets.

La coordinatrice et représentante des partenaires techniques et financiers, Habibata Adigoun-Somtoré

Lesquels projets abordant entre autres la thématique genre, la lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes et aux filles. « C'est donc plus de 24 millions de FCFA que nous allons injecter pour la réalisation des activités en faveur de l'amélioration de travail des filles et femmes », a-t-elle fait savoir. Pour terminer, elle a exhorté l'association à une mise en œuvre transparente et efficiente en impliquant toutes les parties prenantes, tout en rassurant de son accompagnement pour que ce projet soit bénéfique pour les populations bénéficiaires.

La présidente de l'AFem, Gisèle Dabré

Des activités diverses prévues

Pour la présidente de l'AFem, Gisèle Dabré, plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Les principales activités concernent la formation de 150 femmes et jeunes filles dans divers métiers, la réalisation d'une étude sur l'état des lieux des droits économiques au Burkina notamment sur les droits au travail sécurisé des femmes et jeunes filles non ou peu scolarisées. A ces activités s'ajouteront aussi des sessions de plaidoyer auprès des communes, des députés et autres décideurs. Et enfin sur l'organisation des sorties de dialogue éducatives sur les droits et devoirs des femmes et jeunes filles du secteur informel dans les communes, etc.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

WhatsApp : Méfiez-vous de cette nouvelle arnaque qui cherche à prendre le contrôle de votre compte

Sun, 11/04/2021 - 12:23

Le journalDuGeek alerte sur une nouvelle menace qui sévit actuellement sur Whatsapp. Il s'agit d'une arnaque qui cherche à prendre le contrôle de votre compte WhatsApp.

Cette escroquerie est « plutôt élaborée » et repose sur plusieurs étapes. Le journalDuGeek nous explique son mode opératoire :

La première, c'est un simple SMS d'alerte provenant de WhatsApp et vous fournissant un code de connexion, comme on peut en recevoir régulièrement avec l'authentification à deux facteurs.

Immédiatement après avoir reçu ce SMS, un de vos contacts WhatsApp vous envoie alors un message vous indiquant « Bonjour, désolé je vous ai envoyé un code à 6 chiffres par SMS par erreur, pouvez-vous me le transférer s'il vous plaît ? C'est urgent. »

Si vous recevez cet SMS de l'un de vos contacts, son compte a probablement été piraté. Vous ne devez en aucun cas céder en lui renvoyant le code à 6 chiffres.

« En lui fournissant le code reçu par SMS, vous pouvez dire adieu à votre compte WhatsApp », indique le journalDuGeek qui explique que « les hackers l'utiliseront probablement par la suite afin d'envoyer ce type de message à vos contacts, qui recevront un SMS d'alerte à leur tour ».

Afin de limiter l'impact de ce type d'escroquerie, le journalDuGeek recommande aux utilisateurs d'activer l'authentification à deux facteurs sur leur compte WhatsApp.

Par ailleurs, cherchez toujours à joindre votre contact via un autre service de messagerie lorsque vous recevez une requête spécifique venant de lui. Cette précaution permet de vous assurer qu'il s'agit bien de lui avant de lui fournir des informations sensibles.

Lefaso.net
Avec le JournalDuGeek

Categories: Afrique

Mouvement pour le Changement et la Renaissance : Tahirou Barry prend les commandes du parti

Sat, 10/04/2021 - 22:09

Tahirou Barry a été élu nouveau président du Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR). C'était au cours d'un congrès extraordinaire organisé les 9 et 10 avril 2021 à Ouagadougou. L'annonce a été faite le samedi 10 avril 2021, au cours de la clôture des travaux. Il succède ainsi à Carlos Toé qui, lui, devient vice-président.

C'est désormais Tahirou Barry qui présidera la destinée du MCR. Ainsi en a décidé les militants du parti au cours du congrès extraordinaire tenu les 9 et 10 avril 2021 à Ouagadougou. Aussitôt élu, Tahirou, ancien ministre de la Culture, s'est fixé deux défis à relever. D'une part, il s'agit du déverrouillage du champ politique.

Il dit vouloir s'aligner sur tous les fronts pour éteindre toutes les formes révoltantes et inacceptables de corruption et de fraudes électorales dans le pays. D'autre part, l'ancien disciple de Laurent Bado du PAREN compte se battre pour la vérité dans la gouvernance et les mœurs politiques. Pour lui, sans vérité il n'y a ni grandeur ni honneur.

Les militants ont pendant 48 heures fait le bilan de la participation de leur parti aux élections du 22 novembre 2020

En prenant les reines du parti, il succède ainsi à Carlos Toé qui, lui, devient vice-président. c'est encore lui qui a présidé l'organisation du présent congrès extraordinaire. Les travaux ont porté sur le bilan et les perspectives de la participation du MCR au double scrutin présidentiel et législatives de novembre 2020. Il a indiqué que durant les 48h, les participants ont discuté en toute franchise. En plus du renouvellement du bureau, ils ont également toiletter les textes du parti. Ce qui permettra selon lui, d'atteindre les objectifs.

Le MCR a aussi adopté une nouvelle feuille de route. Pour le nouveau vice-président, il n'est plus question de naviguer à vue. Tahirou Barry et les siens ont pris acte des résultats obtenus lors des élections. Toutefois, il estime que ces élections ont été une véritable compétition des stratégies de corruption électorale qui a consacré d'ailleurs, selon le rapport du REN-LAC, la victoire par ordre proportionnellement à la force corruptive de chacun des vainqueurs.

Tahirou Barry, le nouveau président du MCR

La clôture du congrès a connu la présence d'autres partis politiques. Abdoul Karim Sango du PAREN était également présent. Ainsi, le nouveau président a donné rendez-vous à ses militants sur le terrain du combat politique. D'ailleurs, il a déjà pris position sur la question de la réconciliation nationale. Tout en s'alignant sur cette volonté politique, Tahirou Barry prévient qu'il faudrait passer par le triptyque vérité, justice et réconciliation.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Burkina : Le parti au pouvoir ( MPP) se penche sur des « cas d'inconduite »

Sat, 10/04/2021 - 22:08

Le Bureau politique national (BPN) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a tenu une session, ce samedi 10 avril 2021. Il s'agit de revoir le fonctionnement du parti et prendre des sanctions contre des militants « indisciplinés ».

Pour les organisateurs, le premier point de cette session porte sur l'activité du parti. Depuis la tenue de la dernière session, il y a environ deux mois, le parti dit avoir mené beaucoup d'activités au niveau de la direction nationale et des commissions de réflexion sur des thématiques importantes ont été mises en place.

« Il s'agit des questions politiques notamment la relecture du code électoral afin que dans le cadre des débats en cours qui ont consacré au report du municipal, que nous puissions aussi donner notre avis », a précisé le vice-président du MPP, Clément Sawadogo.

Le vice-président du MPP, Clément Sawadogo

Au menu de cette même rencontre, les membres du Bureau politique national (BPN) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) reviendront sur la commission de contrôle et de vérification qui a statué sur des nouveaux cas d'inconduite lors des élections présidentielle et législatives de novembre 2020. Au cours de la précédente session du BPN, des sanctions ont été prononcées. Selon le vice-président du MPP, Clément Sawadogo, il y a de nouveaux cas à examiner.

Une vue des participants à la session

L'effectif et les identités n'ont pas filtrés. Toutefois, Clément Sawadogo indique qu'il y aura « des sanctions d'exclusion à l'encontre de certains militants visiblement fautifs, dont les fautes ne souffrent d'aucun débat ». Il y aura également des sanctions de suspension et d'avertissement pour d'autres, ajoute-t-il.

Au cours de cette session, qui s'est déroulée à huis clos, l'idée d'organiser un congrès extraordinaire du parti est posée sur la table. La date n'est pas encore connue mais des commissions ont été installées à cet effet et le thème est en réflexion, ont confié les organisateurs.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina : Validation du plan national de déploiement et de vaccination contre la COVID-19

Sat, 10/04/2021 - 22:07

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a présidé le vendredi 9 avril 2021, à Ouagadougou, la session de la validation du plan national de déploiement et de vaccination contre la maladie à coronavirus.

Cette rencontre a réuni les membres du Comité national d'organisation de l'introduction du vaccin contre la COVID-19 au Burkina Faso.

La session a permis à Pr Ouédraogo Charlemagne et son équipe ainsi que les partenaires techniques et financiers, d'examiner et de porter des amendements au plan national de déploiement et de vaccination contre la COVID-19.

Les échanges ont essentiellement porté sur la logistique dont dispose le pays, les capacités du Burkina Faso à gérer les vaccins, les différentes cibles, la stratégie qui sera mise en place pour vacciner ces cibles et la communication.

Après les échanges et la prise en compte de quelques amendements, le plan national de déploiement et de vaccination contre la COVID-19 a été validé par les participants.

DCPM/Santé

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Agriculture : Un projet d'aménagement de la plaine de la Léraba pour améliorer la sécurité alimentaire dans les Cascades

Sat, 10/04/2021 - 22:01

Le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, a procédé au lancement officiel des activités du Projet d'aménagement et de valorisation de la plaine de la Léraba (PAVAL). C'était le vendredi 9 avril 2021, dans le village de Niofila, commune de Douna, dans la région des Cascades. Ce projet vise ainsi à contribuer à l'atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les Cascades voire le Burkina Faso.

D'un coût total d'environ 32 milliards de francs CFA, le financement du PAVAL est assuré par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 21 milliards, le Fonds international de développement agricole (FIDA) à hauteur de 5,4 milliards, le gouvernement burkinabè pour 4,5 milliards de FCFA et une contribution des bénéficiaires évaluée à environ 1,2 milliards de F CFA.

Les autorités présentes à la cérémonie de lancement du projet PAVAL

Ce projet cible à terme la valorisation des eaux du barrage de Niofila, permettant l'irrigation d'environ 1400 hectares de terre et la mise en place de complexes d'infrastructures. Ce, pour créer des micro-pôles de développement susceptibles de booster l'économie locale. A en croire le ministre Salifou Ouédraogo, le PAVAL vise à contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans la région des Cascades. A cet effet, il permettra d'accroitre, sur une base durable, les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques ainsi que les revenus agricoles pour les exploitants dont les femmes et les jeunes.

Des agriculteurs sont sortis nombreux manifester leur joie d'accueillir le PAVAL

Le Projet d'aménagement et de valorisation de la plaine de la Léraba a une durée de cinq ans et touchera directement plus de 9 000 bénéficiaires dont 5 000 femmes et de façon indirecte 50 000 personnes. Les principales réalisations escomptées du projet sont, entre autres, le prolongement du canal primaire sur une longueur de 8 km ; la réalisation d'une digue de protection de 22 km ; l'aménagement d'un périmètre irrigué de 1000 ha ; la réhabilitation du périmètre existant de 410 ha ; la mise à disposition à prix subventionné de 2100 tonnes d'engrais ; 72 tonnes de semences améliorées ; 9600 litres de pesticides homologués et des équipements agricoles à travers le financement de sous-projets d'accès aux marchés.

Le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo

Il est également prévu dans le cadre du projet, la construction des infrastructures à savoir 20 aires de séchage ; 13 magasins de stockage de riz et maïs de 250 tonnes ; 75 infrastructures de stockage d'oignon de 10 tonnes ; la construction d'un comptoir d'achat ; d'un Centre de promotion rurale ; la conduite d'une étude de faisabilité pour la création d'un agro pôle dans la région des Cascades et le financement de 300 Micro entreprises rurales.

Réduire la dépendance du Burkina Faso de l'agriculture pluviale

Le ministre en charge de l'Agriculture, dans son discours de lancement du projet, a noté que dans le cadre de la transformation structurelle de son économie, le Burkina Faso a réaffirmé sa volonté de poursuivre la recherche de voies alternatives innovantes pour réaliser une croissance forte et inclusive, au moyen de modes de consommation et de production durables. Ainsi, le gouvernement a opté d'orienter davantage sa politique agricole sur la promotion de l'agriculture irriguée, à travers l'intensification et le développement des techniques et technologies innovantes d'irrigation, grâce à une maitrise totale de l'eau de production. « La valorisation des plans d'eau et des potentiels de terres irrigables par la mise en œuvre des projets d'aménagements hydro-agricoles contribuera à réduire de façon significative la dépendance du pays de l'agriculture pluviale qui est tributaire des effets des changements climatiques », a laissé entendre Salifou Ouédraogo.

La co-marraine, la ministre Madiara Sagnon/Tou

C'est ainsi que le PAVAL a été conçu avec l'appui de la BAD et du FIDA. Pour le ministre Salifou Ouédraogo, ce projet revêt un caractère structurant et s'inscrit dans la vision du chef de l'Etat, Roch Kaboré, de « bâtir un secteur productif assurant la sécurité alimentaire et nutritionnelle, davantage orienté vers le marché et créateur d'emplois décents pour les jeunes et les femmes ». Il a aussi rappelé que dans le cadre du PAVAL et conformément aux accords de financement signés avec la BAD et le FIDA, le gouvernement a entamé depuis l'année 2019, l'aménagement d'un premier lot de 170 ha sur les 1000 ha à aménager pour un coût total d'environ trois milliards de FCFA entièrement financés sur les ressources propres de l'Etat.

Une vue du barrage de Niofila

Il a par ailleurs rassuré les producteurs agricoles de la plaine de la Léraba que des dispositions sont prises pour l'achèvement des travaux au cours de l'année 2021. Et à cet effet, un budget d'un montant de 1,3 milliards de FCFA a été déjà dégagé par le gouvernement. A en croire le ministre, un Plan d'action de réinstallation a été préparé dont la mise en œuvre permettra d'accompagner toutes les personnes affectées par le projet sur la zone de l'emprise des travaux, de manière juste et équitable pour éviter la dégradation de leurs conditions de vie du fait de l'exécution des travaux d'aménagement. Tout en exhortant les populations à se mobiliser pour l'atteinte des objectifs du projet, le ministre Salifou Ouédraogo a exprimé sa gratitude à l'endroit des partenaires techniques et financiers dont la BAD et le FIDA, pour leur accompagnement dans la mise en œuvre du PAVAL.

La remise d'intrants à une productrice par la co-marraine Maminata Traoré/Coulibaly, ministre déléguée auprès du ministre en charge de l'Enseignement supérieur

Accélérer la transformation structurelle de l'agriculture burkinabè

Pour la co-marraine de cette cérémonie de lancement, Madiara Sagnon/Tou, ministre déléguée auprès du ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, ce projet va permettre d'accélérer la transformation structurelle de l'agriculture dans les Cascades voire au Burkina Faso. Native de la région, elle a souligné que la région des Cascades est une zone dotée d'un important potentiel agricole. « Les actions du projet vont permettre, d'une part, de renforcer la résilience des populations rurales à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et, d'autre part, d'accroitre la production agricole irriguée. Nous n'attendions que ce genre de projet pour booster la production agro-sylvo-pastorale dans les Cascades », a-t-elle martelé.

{La remise de carte professionnelle à un agriculteur par la co-marraine Madiara Sagnon/Tou, ministre déléguée auprès du ministre en charge de l'Administration territoriale}

Le président de la Chambre nationale d'agriculture, Moussa Koné, au nom des producteurs, a saisi l'occasion pour exprimer sa joie par rapport à la mise en œuvre du projet. Selon lui, le PAVAL vient à point nommé car il permettra au pays de pouvoir mettre en place une agriculture plus performante. Aussi, il a exprimé sa gratitude à l'endroit du gouvernement ainsi que les différents partenaires techniques et financiers pour toutes « ces actions allant dans le sens du développement et de la modernisation de l'agriculture ».

Il reste convaincu qu'avec un tel dévouement, le secteur agricole sera compétitif et permettra au pays de relever les défis liés à l'auto-suffisance alimentaire et à la sécurité alimentaire.

Cette cérémonie a été marquée également par la remise d'intrants et de cartes professionnelles aux producteurs et productrices de la région des Cascades et la visite du barrage de Niofila.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Burkina : Le virus de la COVID-19 circule toujours avec 32 nouveaux cas le 9 avril 2021

Sat, 10/04/2021 - 22:00

Le virus du Covid-19 circule toujours au Burkina Faso. A la date du 9 avril 2021, la situation de la maladie se présente comme suit après l'analyse de 384 échantillons.

32 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires. 27 à Ouagadougou, 04 à Bobo dioulasso, 01 à Pouytenga.

Le nombre de guéris est de 22 portant le total de guéris à 12 593. Le nombre de décès quant à lui, n'a pas évolué. 00 décès à la date du 09 avril et le total de décès est maintenu à 152. 211 cas sont toujours actifs.

Le nombre total de cas confirmés depuis la date du 09 mars 2020 est de 12 956 dont 4 869 femmes et 8 087 hommes.

Pour relever le défi de la maladie à coronavirus au Burkina, le gouvernement rappelle que le respect strict des mesures barrières de port de masque, de lavage des mains au savon et de la distanciation physique est essentiel.

Lefaso.net

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6e mandat d'Idriss Deby : Le Collectif de Tchadiens indignés exige devant leur ambassade à Ouagadougou, l'arrêt du processus électoral « non inclusif »

Sat, 10/04/2021 - 21:54

Le Collectif de Tchadiens indignés était devant la représentation de leur pays au Burkina Faso ce samedi 10 avril 2021. Devant l'ambassade du Tchad à Ouagadougou, les jeunes tchadiens ont exigé l'arrêt du processus électoral non inclusif en cours, le retrait pur et simple de la candidature d'Idriss Deby, l'organisation d'une transition apaisée menant à des élections crédibles, inclusives et acceptées de tous.

Comme dit à leur conférence de presse le vendredi 9 avril au siège du Balai citoyen à Ouagadougou, le « Collectif de Tchadiens indignés au Burkina » a battu le pavé ce samedi 10 avril 2021 devant l'ambassade du Tchad à Ouagadougou. Le refus des premiers responsables de l'ambassade de les recevoir ne les a pas découragés pour autant.

Leur message était clair : « Nous, ressortissants tchadiens au Burkina Faso réunis au sein du Collectif de Tchadiens indignés et ayant à cœur la lutte pour l'avènement d'une véritable démocratie, décidons de donner de la voix à travers des actions pacifiques et demandons l'arrêt du processus électoral non inclusif en cours, le retrait pur et simple de la candidature d'Idriss Deby, l'organisation d'une transition apaisée menant à des élections crédibles, inclusives et acceptées de tous ».

Le Collectif exige l'arrêt du processus électoral « non inclusif » en cours au Tchad

En plus de cette déclaration, Masbé Ndegar et ses camarades ont exigé la révision transparente des listes électorales et la participation de la diaspora tchadienne aux élections. Ceci découle, selon eux, des difficultés multiples auxquelles est confronté le peuple tchadien du fait de la mal-gouvernance dans la gestion des biens publics, de l'exploitation et de l'accaparement privatifs des ressources du pays par des procédés macabres et injustes au service d'un clan "étourdi" du pouvoir, la confiscation du pouvoir et ce, aux mépris et dans l'insouciance de l'avenir des générations futures.

« Il nous parait donc nécessaire que nous, Tchadiens de tout bord, responsables de demain à travers le Collectif de Tchadiens indignés, marquions énergiquement notre refus d'un 6e mandat de Deby et d'un système dictatorial vieux de 31 ans », a dit avec détermination Masbé Ndegar. « Notre collectif n'est pas un parti politique ni par sa forme, ni par ses objectifs poursuivis. Nous sommes résolus à œuvrer à l'avènement d'un peuple tchadien de justice, de liberté, d'égalité, de bonne gouvernance et de démocratie », a précisé le Collectif.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Lire aussi : 6e mandat d'Idriss Deby : Un Collectif de jeunes tchadiens au Burkina crie haro

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Mise en œuvre du programme de Roch Kaboré : La jeunesse du MPP sollicite l'accompagnement des jeunes de l'opposition et de la société civile

Sat, 10/04/2021 - 20:00

Au moment où les rideaux retombent sur son premier forum national, ce samedi 10 avril 2021, la jeunesse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a lancé un appel à la jeunesse de la majorité, de l'opposition politique et de la société civile, à accompagner la mise en œuvre du programme de Roch Kaboré.

Ouverte la veille, vendredi, 9 avril 2021 autour du thème : "Réformes politiques et institutionnelles : quelle contribution de la jeunesse du MPP", cette assise nationale de la jeunesse militante du parti au pouvoir a fait un bilan de la participation de cette frange aux élections de novembre 2020.

Elle a ensuite défini des stratégies pour un accompagnement conséquent de la jeunesse dans la mise en œuvre du programme quinquennal de Roch Kaboré.
Venus des 45 provinces du pays, les jeunes ont exprimé leur satisfaction et leur engagement à accompagner le président du Faso et à œuvrer pour le rayonnement du parti.

Nous vous proposons l'intégralité de l'appel..., lu à la clôture du forum, et sous le regard studieux du secrétaire national chargé de la jeunesse du parti, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo.

APPEL A LA JEUNESSE

Considérant la forte mobilisation de la jeunesse de tout bord autour du programme de société du candidat Roch Marc Christian KABORE lors des campagnes présidentielles de novembre 2020 ;

Considérant que cette forte mobilisation de la jeunesse autour du candidat Roch Marc Christian KABORE s'est traduit dans les urnes par des résultats forts appréciables au soir du 22 novembre 2020.

Considérant la nécessité de rassembler davantage la jeunesse dans son ensemble autour de la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles contenu dans le programme de société du président du Faso ;

Nous participants au forum national des jeunes du MPP, tenu les 09 et 10 avril 2021 dans la salle Omnisport de l'Institut des Sciences du Sport et du Développement Humain (ISSDH) lançons un appel à toute la jeunesse politique de la majorité présidentielle, de l'opposition ainsi que de la société civile à se rassembler pour accompagner Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, dans la mise en œuvre de son programme de développement national.

Fait à Ouagadougou, le 10 avril 2021

Le forum

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Opération Barkhane : Une partie d'un groupe armé terroriste neutralisée au Mali

Sat, 10/04/2021 - 17:08

Les forces armées sahéliennes en collaboration avec les armées partenaires poursuivent leurs efforts de lutte contre le terrorisme dans la région dite des « trois frontières » en menant des actions de harcèlement dans le Gourma et le Liptako. Bilan des opérations du 31 mars au 6 avril.

Le 2 avril 2021, la Force Barkhane a apporté un appui aérien à la MINUSMA, lorsque son camp situé à Aguelhok dans le Nord-Est du Mali a subi une attaque terroriste. Deux Mirages ont appuyé les casques bleus tchadiens, qui ont combattu, rassurant ainsi le camp. Le lendemain, devant la suspicion d'une nouvelle attaque, la MINUSMA a sollicité le soutien de la Force Barkhane. Une patrouille de Mirages a été de nouveau déployée et a réalisé « un show of force ».

Le 30 mars 2021, le 8e bataillon tchadien de la Force conjointe du G5 Sahel a rejoint le Groupement tactique désert (GTD) chimère à la frontière du malo-burkinabè après trois jours de route dans le désert. Ce sont désormais 1500 militaires tchadiens, maliens, burkinabè et français qui opèrent ensemble dans la région des trois frontières pour combattre les groupes armés terroristes. Au cours d'une mission de reconnaissance conjointe, une compagnie des Forces armées maliennes du camp de Tessit et le GTD chimère ont mené une embuscade qui a permis de neutraliser une partie d'un groupe armé terroriste. Cette embuscade a aussi permis de saisir une moto ainsi que des moyens radios.

En ce qui concerne la Task Force Takuba installée en 2020, le communiqué de la Force Barkhane indique qu'elle a sa pleine capacité. Le dispositif comprend actuellement 600 militaires de huit nationalités différentes. Parmi eux, on compte 300 militaires français provenant des forces spéciales et des forces conventionnelles. En collaboration avec les armées partenaires, elle mène diverses opérations.

Du 31 mars au 6 avril, les avions de la Force Barkhane ont réalisé 91 sorties parmi lesquelles 24 sorties chasse, 25 sorties ISR et 42 missions de transport ou de ravitaillement.

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Bénin : Qui va remporter la présidentielle ?

Sat, 10/04/2021 - 17:04
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Enfants en situation de rue : Un vernissage pour dire qu'une autre vie est possible

Sat, 10/04/2021 - 15:34

La journaliste-photographe Anne Mimault de Reuters a présenté, le vendredi 9 avril 2021, à l'Institut français de Ouagadougou, un vernissage sur les photos des enfants en situation de rue. Pour elle, c'est une façon de les encourager à rêver d'un lendemain meilleur.

Enfants en situation de rue, une autre vie est possible. C'est ce qu'exprime le vernissage de la journaliste-photographe Anne Mimault de l'agence de presse Reuters. L'exposition des photos a lieu au centre culturel français de Ouagadougou. Pour la promotrice, il s'agit de montrer le cheminement de la vie des mômes. Elle veut indiquer l'image que les enfants renvoient à la société. Ceci, pour leur faire comprendre qu'ils peuvent réussir.

Le public au vernissage

La journaliste est convaincue qu'être dans la rue n'est pas une finalité. Cela ne les empêche pas de rêver grand. Toutefois note-t-elle, ils ont besoin d'un coup de pouce. Ils doivent avoir les mêmes chances que les autres enfants. Pour cela, ils ne sont pas seuls. Un groupe de trois organisations travaille à leur venir en aide. C'est le collectif d'associations d'aide et de soutien aux enfants défavorisés. Le vernissage a lieu avec leur concours.

La journaliste-photographe Anne Mimault, promotrice de l'événement

Pour le représentant du collectif, Dossa K. Toussaint, la situation que les enfants vivent ne peut les laisser indifférents. Ils se sont donc donné pour mission de leur apporter quelque chose. Pour l'occasion, révèle-t-il, ce sont une soixantaine d'enfants qui sont sortis de la rue. Ils sont réinsérés selon lui dans la société, dans leurs familles. Certains prennent le chemin de l'école classique, d'autres la formation professionnelle. Chacun d'entre eux a des rêves aujourd'hui. Les uns veulent devenir médecin, enseignant et d'autre conducteur de gros engins...

Les photos retracent leur milieu de vie et leurs rêves. Pour l'occasion, le public n'a pas marchandé sa présence. L'exposition a lieu jusqu'au 30 avril 2021.

Dimitri OUEDRAOGO
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