You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 days 15 hours ago

Affaire Achille Tapsoba contre Eddie Komboïgo : Le jugement de nouveau renvoyé au 27 juin 2023

Wed, 31/05/2023 - 00:05

Le procès opposant Achille Tapsoba à Eddie Komboïgo, tous deux leaders du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), et dans une bataille de contrôle du parti, qui devait se tenir ce mardi 30 mai 2023, a finalement été, à nouveau, renvoyé au 27 juin 2023.

Ainsi en a décidé le tribunal de grande instance de Ouagadougou, qui avait retenu le dossier pour l'audience du jour, avant de le renvoyer finalement au 27 juin 2023 « pour une bonne administration de la justice ».

A l'ouverture de l'audience de ce mardi, toutes les parties étaient bien présentes, avec à leur tête, Achille Tapsoba et Eddie Komboïgo accompagnés de leurs partisans.
Pour rappel, les deux parties s'accusent de faux et usage de faux, dans le congrès querellé de décembre 2021 à l'issue duquel, Eddie Komboïgo a été porté président du parti par les participants à cette instance.
S'engage donc une bataille judiciaire. Ainsi, ouvert le 20 décembre 2022, le procès va être renvoyé au 31 janvier 2023, puis au 28 février 2023, 25 avril 2023, 30 mai 2023 et, à nouveau, le 27 juin 2023.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Urbanisme : Vers un plan d'action adéquat pour un mieux-être des populations

Wed, 31/05/2023 - 00:00

Au Burkina Faso, une bonne politique foncière et de logement qui réponde aux aspirations des populations reste à définir. En témoignent les nombreuses difficultés que le secteur a connu ces dernières années. Face aux défis à relever pour offrir de meilleures conditions de vie aux populations, le gouvernement burkinabè s'est fait accompagner par une mission d'appui-conseil pour les opérations d'aménagement du pôle urbain de Bassinko (périphérie au nord de la capitale). C'est donc après 18 mois d'expertise que se tient l'atelier de validation des livrables des opérations d'aménagement urbain au Burkina Faso. La cérémonie officielle d'ouverture des travaux s'est tenue ce mardi 30 mai 2023, à Ouagadougou. Elle a été présidée par Karim Ilboudo, représentant le ministre en charge de l'urbanisme.

Aménagée d'urgence en 2009 par l'État burkinabè sur une superficie de 906,75 hectares pour reloger les sinistrés des inondations du 1er septembre de la même année, la cité de Bassinko est l'exemple parmi tant d'autres de sites présentant des difficultés d'aménagement urbain. La faiblesse des moyens financiers alloués à son aménagement, la faible réalisation des équipements prévus, l'étroitesse de la route nationale n°2 et la faible occupation des logements construits (créant des foyers d'insécurité) sont notamment les insuffisances identifiées pour le cas de Bassinko.
Dans l'optique de trouver une réponse appropriée à ces problématiques, le gouvernement burkinabè a bénéficié de l'assistance technique d'une mission d'appui-conseil financée par la Banque mondiale et l'UEMOA.

Les participants à l'atelier de validation des livrables des opérations d'aménagement urbain au Burkina Faso

Objectifs de la mission d'appui-conseil

Elle poursuit les objectifs suivants. Détacher les opérations d'aménagement du pôle urbain de Bassinko de la gestion budgétaire de l'État. Mais aussi, accélérer la livraison des infrastructures nécessaires à la production des logements tout en s'assurant de la rentabilité de ces opérations. À cela s'ajoute la garantie d'une meilleure coordination des différentes tâches et interventions avec des outils avancés de planification et de communication aux fins d'accélérer le rythme de développement de Bassinko.
Selon le conseiller technique du ministre de l'urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat, Karim Ilboudo, toutes les parties prenantes ont été associées aux travaux de l'atelier de validation des livrables de cette zone pour prendre en compte leurs préoccupations.

« L'ambition est de faire de Bassinko, un pôle urbain avec toutes les infrastructures socio-collectives qui s'y rattachent accompagné de l'ensemble du dispositif administratif et autres… », Karim Ilboudo, conseiller technique du ministre en charge de l'urbanisme

« Vu que les opérations d'aménagements doivent se faire dans une zone qui relève de l'arrondissement n°8 de Ouagadougou, mais aussi des communes de Pabré, Tanghin-Dassouri et Sourgoubila, il était judicieux d'impliquer dès le départ les résidents qui sont concernés à plus d'un titre. Cela, dans la perspective d'avoir des points de vue convergents pour l'atteinte des résultats escomptés », a-t-il évoqué.
En plus des représentants des résidents, prennent part à la rencontre, les responsables des communes concernées et les différents départements ministériels.
Dans le cadre de ce projet d'assistance technique, il va s'agir essentiellement d'apporter les outils techniques, juridiques, financiers et institutionnels, permettant aux huit États membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de réussir leur politique d'habitat et du foncier.

« La réussite du pari de Bassinko va permettre de dupliquer les réponses au profit des autres sites pour promouvoir le développement urbain », Papa Madiaw Seck, coordonnateur du projet d'assistance technique du don IDA, sur le financement du logement abordable dans l'espace UEMOA

À cet effet, plusieurs études ont été menées qui font l'objet de validation au cours de la présente session des travaux des acteurs. Ce sont entre autres une étude de marché pour établir les coûts pour l'aménagement dans les règles de l'art du site de Bassinko. Aussi, une étude sur les conventions des partenariats avec les promoteurs a été faite. Ce, afin de créer un cadre qui réglemente leurs interventions et les contraint à respecter leurs cahiers de charges. Une autre a porté sur la régulation foncière qui doit aboutir à l'immatriculation des sites dont celui de Bassinko en particulier, pour leur assurer une meilleure sécurisation.

Pour rappel, l'offre de logements qui demeure nettement inférieure à la demande est particulièrement croissante dans la capitale, principale ville qui concentre l'essentiel des activités socio-économiques du pays. La forte croissance démographique ces dernières années que connaît la ville de Ouagadougou induit nécessairement des demandes et des besoins croissants de logements décents.

Lire aussi : Burkina/Urbanisation : Le pôle urbain de Bassinko bénéficie de l'accompagnement d'une mission d'appui-conseil

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina / Santé : "La publicité du tabac sape les efforts du gouvernement dans la santé publique, environ 57 milliards FCFA de perte par an" (organisations de lutte anti-tabac)

Tue, 30/05/2023 - 22:00

« Cultivons des aliments, pas du tabac ». C'est le thème retenu pour la Journée mondiale sans Tabac 2023, commémorée chaque 31 mai, et ce, depuis 1987. Pour l'occasion, et à travers cette déclaration conjointe, Afrique contre le Tabac (ACONTA) et le réseau des journalistes pour la lutte anti-tabac au Burkina Faso (REJAT-BF) saluent les efforts du gouvernement en matière de lutte contre le tabac qui, selon des études, entraîne près de 4 700 décès et cause près de 57 milliards de francs CFA de pertes économiques, chaque année au Burkina. C'est pourquoi plaident-ils pour plus de vigilance de la puissance publique vis-à-vis de la publicité sur les produits du tabac et pour l'adoption d'un texte sur l'emballage neutre du tabac et des produits du tabac.
Déclaration !

Le 31 mai de chaque année, est célébrée la Journée Mondiale Sans Tabac. Elle a été instituée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) depuis 1987. En 2023, elle est célébrée sous le thème : « cultivons des aliments, pas du tabac ». C'est un thème qui interpelle les différents gouvernements, y compris le gouvernement du Burkina Faso, à ne pas subventionner les agriculteurs de tabac et à ne pas aussi permettre à l'industrie du tabac d'encourager les agriculteurs à la culture du tabac.

En effet, la culture industrielle de tabac est source d'insécurité alimentaire, surtout dans les pays où la culture du tabac est très développée. En mobilisant les gouvernements autour de cette thématique, l'OMS veut encourager les décideurs politiques à investir dans une agriculture durable, à même d'assurer la sécurité alimentaire.

Le Burkina Faso n'est certes pas un pays producteur de tabac à l'échelle industrielle, mais le gouvernement a été prévoyant en ratifiant le 31 juillet 2006, la Convention Cadre de l'OMS pour la lutte-antitabac (CCLAT) et en adoptant la loi N°040-2010/AN du 25 novembre 2010 portant lutte contre le tabac au Burkina Faso. L'article 4 de cette loi dispose que : « La culture industrielle et la culture encadrée du tabac sont interdites au Burkina Faso ». Ainsi, toute action de l'industrie du tabac ou de ses alliés visant à remplacer l'agriculture durable par la culture du tabac est inégale et ne saurait prospérer.

Au-delà de l'interdiction de la culture industrielle et encadrée du tabac au Burkina Faso, beaucoup d'efforts sont faits par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de lutte antitabac. En effet, l'augmentation des taxes sur le tabac, de 50% à 55%, dans le budget de l'Etat gestion 2023, le renouvellement des avertissements sanitaires graphiques sur les emballages de tabac sont entre autres des actions à saluer. Cependant, les résultats engrangés dans la lutte antitabac restent en-deçà des objectifs fixés par l'article 3 de la CCLAT.

La législation antitabac en vigueur au Burkina Faso n'encadre pas suffisamment les produits du tabac nouveaux et émergents, l'ingérence de l'industrie du tabac dans les politiques de santé publique et les activités dites socialement responsables de l'industrie du tabac.

En ratifiant la CCLAT, le Burkina Faso s'engage à protéger les générations présentes et à venir des effets sanitaires, sociaux, environnementaux et économiques dévastateurs de la consommation de tabac et de l'exposition à la fumée de tabac.
C'est pourquoi, en tant qu'acteur engagé dans la lutte antitabac, nous saluons l'effort du gouvernement concernant l'augmentation progressivement des taxes sur le tabac. Toutefois, l'OMS préconise que le taux de la taxe d'accise atteigne 70% et ce conformément à l'article 6 de la CCLAT.

Ce qui permet d'augmenter les prix des cigarettes et, partant, de réduire le pouvoir d'achat des consommateurs de tabac surtout au niveau des couches vulnérables que sont les enfants, les adolescents et les adultes qui ont un revenu faible. Selon l'enquête STEPS réalisée au Burkina Faso en 2021, 9,1% des adultes sont des fumeurs dont 18,2% d'hommes et 0,5% de femmes.

Il est également important que des actions vigoureuses soient prises pour empêcher la publicité illégale du tabac et des produits du tabac. L'industrie du tabac fait de la publicité de ses produits pour inciter à la consommation. Pourtant, l'article 13 alinéa 1 de la CCLAT stipule que les Parties reconnaissent que l'interdiction globale de la publicité, de la promotion et du parrainage réduira la consommation des produits du tabac.

L'alinéa 4 du même article précise que chaque partie interdit toutes les formes de publicité en faveur du tabac, de promotion et de parrainage qui contribuent à promouvoir un produit du tabac par des moyens fallacieux, tendancieux ou trompeurs, ou susceptibles de donner une impression erronée quant aux caractéristiques, aux effets sur la santé, aux risques ou émissions du produit.

L'article 16 de la loi N°040-2010/AN portant lutte contre le tabac au Burkina Faso dispose que la publicité y compris la publicité transfrontalière et la promotion directes et indirectes, sous quelque forme que ce soit en faveur du tabac et des produits du tabac, sont interdites à l'exception des espaces autorisés par les textes règlementaires.

L'article 23 de la loi N°080-2015/CNT portant règlementation de la publicité au Burkina Faso dispose que toute publicité sur le tabac et les produits du tabac par quelque procédé ou sous quelque forme que ce soit est interdite à la radio, à la télévision, dans la presse écrite, sur internet, par les téléphonies-mobiles et par voie d'affichage sur la voie publique.

Cependant, force est de constater que la publicité du tabac et des produits du tabac est faite en violation de la règlementation existante. Nous plaidons auprès du gouvernement pour que des actions soient prises pour arrêter cette forme de publicité qui se fait par voie d'affichage au niveaux des vendeurs de cigarettes à savoir les détaillants, aux abords de la voie publique à travers des parasols et un dispositif permettant une publicité visible du tabac et des produits du tabac. Ce qui est contraire à l'article 24 alinéa 1 de la loi N°080-2015/CNT portant règlementation de la publicité au Burkina Faso. Cette disposition n'autorise que l'apposition d'affiches non visibles de l'extérieur.

En rappel, selon le modèle d'investissement pour la lutte antitabac au Burkina Faso, près de 4,700 Burkinabè meurent chaque année des suites de maladies liées au tabac, soit 2% de tous les décès du pays. Aussi, il ressort de cette étude que le tabagisme cause près de 57 milliards de francs CFA de pertes économiques chaque année au Burkina Faso. Face à cette situation alarmante, la publicité du tabac et des produits du tabac faite par l'industrie du tabac ne fait que saper les efforts du gouvernement dans la protection de la santé publique.

En outre, nous plaidons pour l'adoption d'un texte sur l'emballage neutre du tabac et des produits du tabac. Ce qui aidera à empêcher l'initiation, des enfants et des adolescents, à la consommation de tabac et à diminuer considérablement la publicité du tabac et des produits du tabac.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/ Mines : L'Alliance des fournisseurs burkinabè de biens et services miniers en visite à Roxgold Sanu

Tue, 30/05/2023 - 20:43

Des membres de l'Alliance des fournisseurs burkinabè de biens et services miniers (ABSM) ont visité ce lundi 29 mai 2023, la mine de Roxgold Sanu située à Bagassi dans la province des Balé. Cette organisation regroupe une centaine d'opérateurs économiques qui travaillent à satisfaire les besoins des compagnies minières.

C'est une vingtaine de membres de l'ABSM (Alliance des fournisseurs burkinabè de biens et services miniers) qui ont fait le déplacement à la mine Roxgold Sanu à Bagassi. Ces fournisseurs de biens et services miniers sont allés s'imprégner du fonctionnement de la compagnie minière et voir dans quelle mesure, ils pourraient fournir de façon efficace des biens et services à la mine. Ainsi, ils ont visité les infrastructures souterraines de la mine, ainsi que les infrastructures de surface, notamment l'usine et ont eu l'occasion de voir tout le processus de production d'or. Mais l'une des étapes les plus importantes de cette visite de l'ABSM à Roxgold Sanu a sans doute été la rencontre avec les responsables de la mine.

Les membres l'ABSM ont visité l'usine et ont pu voir le processus de production de l'or

Et c'est sans langue de bois que se sont déroulés les échanges. Bassory Traoré, directeur du développement durable de la compagnie minière Roxgold Sanu a fait savoir que la mine a fait le choix de travailler autant que faire se peut avec les fournisseurs locaux, que ce soit pour l'usine, les activités d'exploration ou encore la restauration. Et si la mine n'a rien à redire de certains fournisseurs locaux, ce n'est pas le cas pour tous. Les responsables déplorent en effet, le fait que certains fournisseurs ne soient pas compétitifs, ne respectent pas les délais de livraison ou ne fournissent pas du matériel de qualité, de même que la non-conformité des produits demandés.

Des échanges à bâtons rompus entre l'ABSM et les responsables de la mine Roxgold Sanu

Cette visite de l'ABSM a donc été l'occasion pour les responsables de la mine, d'une fois de plus interpeller les fournisseurs locaux à plus de rigueur. « Roxgold est dans un élan de mettre en œuvre le contenu local dans son opérationnalisation et nous sommes décidés à donner de la place aux entreprises locales, mais il faut bien que ces entreprises locales soient compétitives, qu'elles puissent respecter tous les standards de l'industrie minière (…) Aujourd'hui Roxgold en laissant des entreprises étrangères qui ont fait les beaux jours de Roxgold pour des entreprises locales, c'est permettre à ce que les retombés puissent rester au pays. Mais nous ne pouvons pas accepter que des entreprises locales choisies soient à la base de l'arrêt de notre usine. C'est pour cela que ces échanges nous permettent de nous remettre en cause, ainsi que l'ABSM afin d'éviter que nous puissions avoir des situations fâcheuses dans les jours à venir », a laissé entendre M. Traoré.

Photo de famille à l'issue de la visite

Du côté de l'ABSM, le président, Yves Zongo, a fait savoir que les fournisseurs locaux qui ont déçu la mine, ne sont soit pas membres de l'ABSM, soit ce sont de nouveaux membres qui n'ont pas encore bénéficié des formations de l'ABSM. « Les griefs de la mine, c'est généralement à l'encontre des nouveaux fournisseurs qu'ils ont recruté qui viennent d'être membres ou qui ne sont pas membres de l'ABSM. Une fois que ces fournisseurs s'installent dans la base de l'ABSM, ils recevront non seulement la formation et l'information, ils arriveront à maîtriser les éléments nécessaires pour être aux normes des mines et ils répondront à la qualité, la quantité et à la rapidité. Nous avons des fournisseurs qui donnent satisfaction, la mine a témoigné. Les quelques-uns, nous les ramènerons dans la bergerie avec plaisir », a fait savoir Yves Zongo qui assure par ailleurs que les membres de l'ABSM s'engagent à combler les besoins de la mine.

Yves Zongo, président de l'ABSM assure que les fournisseurs des biens et services miniers s'engagent à combler les besoins de la mine

La visite de l'ABSM à Roxgold Sanu s'est faite en collaboration avec la Chambre des mines du Burkina Faso. Sa directrice exécutive, P. Priscille Zongo a indiqué que la Chambre des mines met un point d'honneur à encourager ses membres à se fournir localement, afin de contribuer à l'économie du pays. « La fourniture des biens et services est un maillon important que la Chambre des mines à identifier comme pouvant apporter un plus au développement de l'économie du pays » a-t-elle fait savoir invitant les deux parties à développer une intelligence collective pour un partenariat gagnant-gagnant.

Outre les échanges avec les responsables de Roxgold Sanu, les membres de l'ABSM ont aussi pu s'entretenir avec des fournisseurs locaux de la mine résidant à Bagassi. Une occasion de se connaître mutuellement et de nouer des partenariats gagnant-gagnant.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : 2e colloque international de l'école doctorale science et santé de l'université Joseph Ki Zerbo

Tue, 30/05/2023 - 20:34

Placé sous le thème « Innovations et recherche en santé dans le contexte de la covid-19 », le deuxième colloque international de l'école doctorale science et santé s'est tenu ce mardi 30 mai 2023 à Ouagadougou.

Pour la directrice de l'école, Pr Assita Sanou/Lamien, le colloque vise à mettre en lumière les résultats de la recherche dans le domaine des sciences de la santé et à relever le défi de la pandémie au covid-19 dans leur contexte de travail.
« Nous espérons qu'à travers ces échanges, des solutions idoines pourront être trouvées pour la santé de nos populations. Nous espérons aussi une visibilité et un rayonnement de notre école doctorale », a-t-elle dit.

Pr Assita Sanou/Lamien,, directrice de l'école doctorale science et santé de l'université Joseph Ki-Zerbo

Selon Dr Bernard Zouma, vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, ce colloque porte sur les innovations et la recherche en santé dans le contexte de la covid-19. Selon lui, il est organisé surtout au bénéfice des doctorants et des enseignants-chercheurs de l'université Joseph Ki-Zerbo.
Le thème de ce colloque est à la fois pertinent et d'actualité, explique-t-il, et offre l'occasion d'explorer les nombreuses initiatives novatrices qui ont émergé dans le domaine de la santé en réponse à la pandémie.

« Citons les modèles de challenges humains vaccinaux pour établir en cours de pandémie l'efficacité d'un vaccin, le développement de nouvelles plateformes vaccinales, la mise en place des papiers en pré-reviews, la validation des outils diagnostiques, des dispositifs médicaux, d'anticorps monoclonaux thérapeutiques, le criblage génotypique de surveillance de la variabilité du SARS-COV-2, la montée en puissance de la modélisation mathématique », a précisé Dr Bernard Zouma.

Dr Bernard Zouma, vice président charge des enseignements et des innovations pédagogiques.

Pour le vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, cela montre comment la recherche permet de réfléchir et d'être utilisée comme une force motrice pour le changement et l'amélioration de notre réponse aux pandémies dans une dynamique de renforcement des systèmes de santé.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

Categories: Afrique

Insécurité au Burkina / Bobo-Dioulasso : Ilassa Ouédraogo de l'ODJ porté disparu

Tue, 30/05/2023 - 19:10

Dans ce communiqué datant de ce mardi 30 Mai 2023, l'Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso ( ODJ) affirme : « C'est avec consternation que le bureau de la section ODJ/Houet a appris la disparition de son président, le camarade Ilassa Ouédraogo ».

Il serait porté disparu depuis le dimanche 28 mai 2023 dans la soirée, plus précisément aux environs de18h alors qu'il se rendait à son lieu de sport au centre- ville de Bobo-Dioulasso.

Le bureau de la section ODJ/Houet lance donc un appel à une mobilisation pour le retrouver.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Cybercriminalité : La Police pêche un faux recruteur

Tue, 30/05/2023 - 16:38

La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a annoncé sur sa page Facebook , ce mardi 30 mai 2023, avoir mis hors d'état de nuire un faux recruteur.

Le cyberescroc se faisait passer pour un recruteur en usurpant les logos de plusieurs entreprises de la place et demandait à ses victimes de payer des frais de dossier. Il prétendait également être un e-commerçant , créait des pages pour vendre des produits à des prix défiant toute concurrence. Une fois le payement en ligne effectué par les victimes, il rompait immédiatement le contact. Il est désormais entre les mains de la justice.

Les nouvelles technologies ont eu un impact important sur notre société et donc sur le marché de l'emploi. Internet est aujourd'hui un endroit privilégié pour une prise de contact entre recruteurs et candidats, que ce soit par e-mail, par des sites spécialisés ou généralistes, ou encore par les réseaux sociaux professionnels. Malheureusement, certaines offres d'emplois diffusées sur Internet ne résultent pas de vrais recrutements. Elles sont en apparence identiques à de véritables offres, le plus souvent très attractives pour les candidats.

Ces fausses offres d'emplois sont créées par des fraudeurs qui se font passer pour de vrais recruteurs en usurpant le nom d'une entreprise, son adresse, l'identité d'un salarié ou d'un responsable de l'entreprise en vue de soutirer de l'argent aux probables candidats. C'est le cas de L.E qui, à travers plusieurs faux comptes et pages sur les réseaux sociaux, usurpait des logos types de plusieurs entreprises de la place telles que LIZA MARKET, Alimentation Bon Samaritain, Marina Market, SCIMAS, OSH etc.

En effet, L.E publie à travers des faux comptes et pages, des avis de recrutements d'agents ou employés (commerciaux, caissières, comptables, réceptionnistes, agents d'entretiens, agents de sécurité) sur les réseaux sociaux au profit de ces entreprises. Lorsqu'une personne intéressée le contacte, il lui fait savoir que les dossiers sont recevables via un compte WhatsApp. Plus tard, L.E contacte la victime après réception de son dossier pour lui notifier que sa candidature a été validée ou retenue. Par conséquent, elle doit s'acquitter des frais de badge, de tenue de travail et de dossier. Dès réception desdits frais, L.E rompt le contact avec la victime.

En plus de ces fausses offres d'emplois, L.E. exerce dans la promotion de vente d'articles en ligne à des prix très attractifs. Dès qu'un client lance la commande, il exige un paiement électronique et une fois le paiement effectué, le contact est rompu avec ce dernier. Aux termes de l'enquête, L.E a été conduit devant Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité invite les internautes à toujours se référer aux pages ou sites officiels des entreprises pour les avis de recrutement ou tout autre besoin.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Secteur agricole : Rural-invest vient rapprocher les acteurs du monde rural et les institutions financières

Tue, 30/05/2023 - 16:30

Le ministère en charge de l'agriculture a officiellement lancé ce mardi 30 mai 2023 à Ouagadougou le « Projet d'appui à l'institutionnalisation de l'outil Rural-Invest pour faciliter l'accès aux services financiers et amplifier l'entreprenariat rural au Burkina Faso ». Le projet vise comme impact la pérennisation du développement des petites et moyennes entreprises du secteur agricole et agro-industriel. Il a été officiellement lancé par le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Au Burkina Faso, l'insuffisance du financement agricole apparaît comme l'un des obstacles majeurs à la modernisation du secteur. Dans le souci de moderniser le secteur agricole, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avec l'accord du gouvernement a initié ce projet dans le cadre de son programme de coopération technique. Il sera mis en place par le ministère en charge de l'agriculture.

Ce projet vise, de façon spécifique, l'accès aux crédits des institutions financières publiques et privées par les entrepreneurs ruraux pour le financement de leurs plans d'affaires, selon Ibrahim Abdoul Nasser, le représentant du représentant de la FAO au Burkina Faso.

Ibrahim Abdoul Nasser, le représentant du représentant de la FAO au Burkina Faso.

« Rural-invest est une boîte à outils gratuite, développée et coordonnée par le Centre d'investissement de la FAO, destinée à accompagner les techniciens de terrain dans leur travail auprès des entrepreneurs en permettant la systématisation et l'élaboration de plans d'affaires durables et de qualité professionnelle. Cette boîte à outils comprend un logiciel, un cours en ligne, des formations sur mesure en face-à-face, des manuels d'utilisation et une communauté mondiale d'utilisateurs », a indiqué l'émissaire du représentant de la FAO au Burkina Faso.

Et d'ajouter « On va avoir un grand volet de renforcement de capacités en associant tous les acteurs pour qu'à la fin de ce projet on ait une masse critique d'ingénieurs agronomes, des techniciens de terrain et d'agents de service financier qui maîtrisent l'outil Rural-invest pour qu'ensemble on puisse parler le même langage lors de l'élaboration du plan d'affaires. C'est un projet basé essentiellement sur la formation »

Le directeur général de la promotion de l'économie rurale, Mohamed Porgo

Il a notifié qu'après la formation, la FAO va essayer de voir avec le ministère comment institutionnaliser cela au niveau du pays. Pour que désormais au Burkina Faso si un producteur veut monter une affaire que ce soit par Rural-invest. Ce qui va faciliter la confiance avec les institutions financières.

Rural-invest permet de monter des projets qui vont de 5 à 125 millions de FCFA. C'est un projet d'environ deux années, a signalé monsieur Ibrahim.

Pour le directeur général de la promotion de l'économie rurale, Mohamed Porgo, le Rural-invest est une valeur ajoutée à tous les processus qui avaient déjà été lancés dans le cadre de l'amélioration de l'inclusion financière du monde rural. Ce à travers la facilitation de l'argumentaire des plans d'affaires et le renforcement des capacités des acteurs qui interviennent directement auprès du monde rural.

D'après monsieur Porgo, ce projet permettra aux acteurs du monde rural d'avoir des plans d'affaires de qualité. Et cela permettra au système bancaire de mieux apprécier les plans d'affaires du monde rural en tenant compte de la réalité du secteur dont les risques restent différents des risques des autres secteurs.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Employabilité dans l'espace UEMOA : Lancement de la phase pilote du projet TAI pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes de l'union

Tue, 30/05/2023 - 16:10

En collaboration avec l'Agence de promotion des exportations (APEX Burkina), l'Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) a procédé le 29 mai 2023 à Ouagadougou, au lancement du projet « Talents africains à l'international » (TAI). Il ambitionne contribuer à la résolution du problème d'employabilité des jeunes à travers le développement des compétences des jeunes diplômés de l'espace UEMOA par la facilitation de l'accès aux expériences internationales et le renforcement des exportations des entreprises.

La problématique de l'insertion professionnelle des jeunes et des femmes ainsi que la contribution des entreprises à sa résolution, est au cœur des échanges dans l'espace communautaire UEMOA en général et au Burkina Faso en particulier. C'est dans ce cadre que le projet TAI a été mis en place et devrait s'étendre sur l'ensemble des pays de l'espace.

C'est une initiative portée par le Réseau des organisations de promotion du commerce (ROPC) de l'UEMOA. Le projet TAI est ouvert à toutes les entreprises basées dans l'espace communautaire et cible les jeunes diplômés de 21 à 35 ans, de compétences variées et ressortissants de l'espace. Il offre des opportunités à ces derniers de travailler dans une entreprise de l'union avec le statut de volontaires internationaux en entreprises.

Il est présentement en phase pilote dans quatre pays dont le Bénin, le Sénégal, la Côte d'Ivoire et maintenant le Burkina Faso.

Selon le conseiller technique du commissaire du DMRC/UEMOA, Pr Georges Anicet Ouédraogo, pour cette phase pilote, l'ambition est de recruter 200 jeunes TAI à déployer dans 150 entreprises désireuses de s'internationaliser.

Les candidats sont invités à postuler sur la plateforme www.MonVolontariatTAI.com. Les entreprises doivent remplir cinq critères d'éligibilité pour demander à accueillir les jeunes TAI en leur sein. Il s'agit notamment d'être une entreprise établie dans l'espace UEMOA, inscrite au registre des entreprises, être en activité depuis au moins deux années et dans la mesure du possible, être affilié à une faîtière nationale reconnue (patronat, réseau d'entreprises…).

La cérémonie a eu lieu sous la présidence du ministre du commerce, Serge Gnaniodem Poda. Il était représenté par le directeur de cabinet du ministère, Constant Franck Tapsoba. Pour lui, ce projet répond aux besoins des jeunes diplômés et des entreprises du pays. Il a rassuré de la disponibilité du ministère à accompagner cette initiative à travers ses services techniques que son l'AFP-PME et l'APEX Burkina, en collaboration avec les partenaires.

En rappel, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Management opérationnel des programmes de soutien aux exportations (MOPSE), piloté conjointement par le Centre de commerce international (ITC) et Business France, sur financement de l'Agence française de développement (AFD), il est prévu un appui méthodologique pour le renforcement des capacités des Organisations de promotion du commerce (OPC) de 21 pays d'Afrique subsaharienne. C'est ainsi que le Réseau des organisations de promotion du commerce de l'UEMOA (ROPC UEMOA) a formulé une requête pour la réalisation d'une étude de faisabilité d'un dispositif « Talents africains à l'international ».

Correspondance particulière

Categories: Afrique

Discours sur l'état de la Nation : "Des partenaires qui pourtant font des affaires au Burkina ont refusé de nous vendre des armes", assure le Premier ministre

Tue, 30/05/2023 - 12:02

"La victoire contre les bandits armés qui infestent le pays ne pouvait se faire sans une réorganisation des forces de défense et de sécurité et une acquisition de matériels et d'équipements militaires", affirme Maître Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambéla lors du discours sur la situation de la Nation.

C'est dans ce sens qu'on a assisté à la création de trois nouvelles régions militaires, 6 bataillons d'intervention rapide, 6 légions de gendarmerie, 2 bases aériennes, le recrutement de militaires, des volontaires pour la défense de la Patrie, etc.

Il a également remis en question la stratégie de certains partenaires. "Des partenaires qui pourtant font des affaires au Burkina Faso ont refusé de nous vendre des armes, pire ils ont dissuadé d'autres de nous vendre des armes. Les mêmes partenaires qui nous ont tourné le dos ont convoyé des matériels pour aller au secours d'autres pays. Voudraient-ils sacrificier le Burkina Faso et partager son territoire et ses richesses avec les bandits armés ?", s'interroge le Premier ministre burkinabè.

Il a donc souligné la nécessité de diversifier les partenaires, non seulement pour la survie du pays et l'émancipation du peuple burkinabè.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Prise en charge des psycho-traumatismes : Des professionnels formés par l'Institut privé de médecine et sciences alliées (IMSA)

Tue, 30/05/2023 - 12:00

L'Institut privé de médecine et sciences alliées (IMSA) a organisé, du 20 au 27 mai 2023 à Ouagadougou, une formation sur la prise en charge des cas de psycho-traumatisme au profit de neuf professionnels de santé et autres venus du Burkina et d'autres pays.

Ils sont neuf professionnels de santé et autres issus de trois pays à savoir le Burkina Faso, le Burundi et le Mali. Ils ont renforcé leurs capacités en psycho-traumatisme. « L'objectif visé par la formation consiste à rendre les participants capables de prendre en charge les personnes souffrantes de troubles psychologiques suite à la survenue d'évènements de traumatisme », a indiqué Mariam Traoré, la directrice administrative de l'Institut privé de médecine et sciences alliées (IMSA).

Le profil des participants était composé de psychologues médecins, de gestionnaires de ressources humaines, d'étudiants en psychologique clinique, santé communautaire et santé mentale. Selon Mariam Traoré, la formation a été dispensée par des enseignants de plusieurs profils et de disciplines variées.
Les modules dispensés ont été regroupés en trois unités d'enseignement : approche clinique et psycho-pathologique du psycho-traumatisme ; prise en charge spécifique des personnes traumatisées ; aide et assistance aux personnes victimes de situations traumatiques.

Michaëlla Mutoni a un master en psychologie clinique

Une évaluation sur la satisfaction de la formation a été effectuée à la fin. « Le niveau général de la formation a été estimé à 99% de satisfaction », a indiqué la directrice administrative.

« Cela va beaucoup m'aider dans la pratique »

Venue du Burundi, Michaëlla Mutoni s'est inscrite pour la formation en prise en charge de psycho-traumatismes pour enrichir ses connaissances. « Ce qu'on a appris a largement dépassé nos attentes. Cette formation nous a permis de connaître les attentes du terrain, ce qu'on a besoin d'apprendre pour le terrain. On a fait une présentation sur le thème de la culture et du psycho-traumatisme et l'importance de considérer la culture du patient parce que cela impacte beaucoup la manière dont on peut faire la prise en charge. On a aussi vu les violences basées sur le genre particulièrement pour les personnes déplacées et avec cela, on a appris comment gérer avec ce genre de femmes qui sont traumatisées avec ces événements », a-t-elle confié.

« Cette formation est l'occasion qui m'a amené ici pour mes études de master », dixit Fayçal Touré, étudiant en santé mentale

« Cette formation a contribué sur ma performance de la prise en charge de personnes traumatisées. En réalité, j'ai trop apprécié cette formation. Elle m'a beaucoup apporté, car je réalise ce qu'on appelle la prise en charge des malades mentaux. Cette formation m'a permis de restructurer mes connaissances pour une bonne prise en charge des personnes traumatisées. Ce qui m'a trop marqué, c'est la relation qu'il y a entre la prise en charge, la société et la culture », a laissé entendre Fayçal Touré, qui est venu du Mali.

Pour Désiré Birba, doctorant en psychologie clinique et pathologique, ce qui l'a le plus marqué, c'est la pertinence des unités d'enseignement et l'investissement même des formateurs. « Cela va beaucoup m'aider dans la pratique », s'est-il réjoui.
Au nom du Pr Kapouné Karfo, le fondateur de l'IMSA, le directeur académique, le Pr Jean Gabriel Ouanga, a réitéré ses remerciements envers les participants pour avoir choisi cette école. Dans son mot de fin, il leur a prodigué certains conseils : « Si vous arrivez à aider les personnes qui sont en souffrances psychologiques, ce sera une bonne chose ».

« Cette semaine, nous avons suivi plus de 20 unités d'enseignement portant sur le psycho-traumatisme, les différents types de trauma et la prise en charge pharmacologiques des patients souffrant de psycho-trauma », selon Désiré Birba

L'Institut de médecine et sciences alliées, situé à Tanghin, a ouvert ses portes en 2020, à l'initiative du Pr Kapouné Karfo, professeur titulaire de psychiatrie, fondateur de la clinique Assinan et du premier Institut privé de santé mentale au Burkina Faso.
L'IMSA forme des attachés de santé mentale (master en soins infirmiers option santé mentale), un master professionnel en psychologie clinique, une licence professionnelle en psychomotricité et une licence professionnelle en orthophonie.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Le Premier ministre va présenter l'état de la nation ce mardi 30 mai 2023

Tue, 30/05/2023 - 11:43

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, va prononcer le Discours sur la situation nationale (DSN), ce mardi 30 mai 2023 devant l'Assemblée législative de transition (ALT).

C'est un exercice prévu par la Constitution burkinabè, qui dispose en son article 109 que : « Le Premier ministre expose directement aux députés, la situation de la Nation (...). Cet exposé est suivi de débats et ne donne lieu à aucun vote ».

Au cours de cet exercice constitutionnel, le Chef du gouvernement va dresser le bilan de l'action gouvernementale et dégager les perspectives. Il se prêtera ensuite aux questions et observations de la Représentation nationale.

Il faut noter qu'à la veille de ce DSN, le Premier ministre a obtenu une note de 12,87/20 suite à une enquête de perception que le journal Lefaso.net a réalisée en ligne pendant dix jours. Cette enquête a recueilli 418 réponses complètes.

Le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a, quant à lui, eu 15,80/20.

Lire aussi : Bilan des six premiers mois du MPSR2 : 15,80/20 pour le président Ibrahim Traoré et 12,87 pour le Premier ministre Apollinaire Kyelem.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres pour les travaux de réalisation d'un système d'AEPS

Tue, 30/05/2023 - 10:35

Avis d'Appel d'Offres n°002/2023 Pour les travaux de réalisation d'un système d'AEPS à Sigri-Yaoghin, commune de Tenkodogo, Province du Boulgou, Région du Centre Est

L'ONG l'IRC WASH s'est engagé depuis 2020 à accompagner, entre autres, la Commune de Tenkodogo, à se doter d'un Plan Stratégique AEPHA. Il s'agit d'un outil d'avant-garde, indispensable pour le pilotage et l'impulsion du développement local durable à l'horizon 2030. La mise en place de ce nouveau cadre de planification locale dans le secteur de l'Eau et de l'Assainissement, coïncide, avec le terme du Plan Communal de Développement (PCD) en cours depuis 2017.

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique, IRC a mobilisé des ressources financières auprès de la Fondation Américaine LDSC mener plusieurs activités dont la réalisation d'une AEPS par an au profit de la commune. Pour le compte de 2023, c'est le village de Sigri Yaoghin qui verra son forage équipé de Pompe à motricité humaine exploité pour la réalisation d'une AEPS.

1. Le Directeur Pays de l'ONG IRC WASH Burkina, lance un appel d'offres pour la réalisation d'une Adduction d'Eau Potable Simplifiée (AEPS) dans le village de Sigri Yaoghin au profit de la Commune de Tenkodogo (Province du Boulgou), Région du Centre Est.

2. Les travaux sont constitués en lot unique

3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini aux articles 53 et suivants du décret n°2017-0049/ PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d'exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public, et ouvert à tous les candidats éligibles.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après :

Secrétariat de IRC WASH à Ouagadougou, rue Zangoeg-Pelgo, Zogona, BP 5754 Ouagadougou 01, tél : +226 25 50 51 44, Email : burkina@ircwash.org ou adminburkina@ircwash.org .

5. Les exigences en matière de qualifications sont : la participation à la concurrence est ouverte à toutes les entreprises physiques ou morales agréés dans des travaux de raccordement de forages ( tête de forage, installation d'équipements d'exhaure, d'équipement électriques et de protection des installations électriques), fournitures et pose d'équipements solaires, pose de conduites de refoulement et de distribution, fourniture et pose de château d'eau métallique d'au moins 20 m3 de capacité, réalisation d'ouvrages de génie civil, etc. et disposant des moyens matériels et logistiques nécessaires pour réaliser les travaux à l'échelle demandée dans le présent appel d'offres pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'Administration de leur pays d'établissement ou de base fixe. Voir le DPAO pour les informations détaillées.

6. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d'Appel d'offres complet au secrétariat de IRC WASH Burkina ou le recevoir par mail à titre onéreux contre paiement d'une somme non remboursable de cent mille (100 000) FCFA. La méthode de paiement sera le règlement à la caisse avec la délivrance d'un reçu d'achat qui sera joint au dossier de soumission.

7. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-dessus au plus tard le mardi 13 Juin 2023 à 17 heures en un (1) original et trois (03) copies. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d'un montant de deux millions (2 000 000) de FCFA

8. Les Soumissionnaires resteront engagés par leur offre pendant une période de cent vingt (120) jours à compter de la date limite du dépôt des offres comme spécifiées au point 19.1 des IC et au DPAO.

9. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l'ouverture des plis deux jours après la date limite de dépôt des offres soit le jeudi 15 Juin 2023 à 9 heures à la mairie de Tenkodogo.

10. Chaque soumissionnaire doit joindre une copie paraphée du Cahier des Clauses Techniques Particulières du présent Dossier d'Appel d'offre à son offre technique, faute de quoi il sera déclaré non conforme.

Ouagadougou le 30 Mai 2023

Le Directeur Pays IRC Burkina

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un(e) finance officer

Tue, 30/05/2023 - 10:35

L'ONG Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) recrute pour sa représentation au Burkina Faso un(e) Finance Officer pour son bureau à Ouagadougou

Contexte

L'Aide de l'Eglise Norvégienne (AEN) est une organisation non-gouvernementale Norvégienne présente au Mali depuis 1984 et au Burkina Faso depuis 2020. Nous travaillons pour et avec les populations pauvres et marginalisées à travers des programmes de développement, l'assistanc e humanitaire et le plaidoyer. Dans notre travail nous utilisons les approches basées sur les droits, l'équité genre et <>. Nous intervenons selon les principes de la redevabilité, la transparence et la participation. Pour la période de 2020 à 2024, L'AEN concentre ses efforts sur les domaines suivants :
➢ Eau, hygiène et assainissement

➢ Violences basées sur le genre et santé de la reproduction ;

➢ Construction de la paix et cohésion sociale.

L'AEN travail dans les régions de l'Est ( Gayeri, Partiaga, Fada ) et de la Boucle du Mouhoun ( Nouna, Toughan, Dédougou, Boroma, siby, Fara, Pourra) au Burkina ; dans les régions de Tombouctou, Kidal, Gao, Ménaka et Mopti au Mali. Notre travail est basé sur le partenariat avec des ONG nationales établies et sur une collaboration directe avec les acteurs émergents de la société civile.

Dans le cadre du renforcement de sa structure de suivi-évaluation, l'AEN Sahel envisage de recruter Un(e) Chargé(e) de suivi, digitalisation et renforcement compétent et très motivé. Ce poste sera sous la supervision du Responsable PMER (fonctionnel) et du Chef de mission (hiérarchique), et travaillera en étroite coordination avec les responsables thématiques et des projets. Par cet avis de recrutement, nous cherchons Un(e) Finance Officer pour son bureau à Ouagadougou, Burkina Faso

Durée contrat initial : 12 mois

Le ou la Finance Officer aura les responsabilités suivantes :

Principales responsabilités

➢ Comptabilité : Responsable de la coordination de toutes les taches comptables de l'AEN Sahel au Burkina

➢ Rapportage : Responsable de la production de tous les rapports financiers

Conformité : Suivi financier des projets pour assurer une conformité aux règles de l'AEN et du Bailleur
➢ Responsable de l'élaboration et le suivi des projets opérationnels

➢ Responsable du suivi mensuel des inventaires des projets

Principales tâches

➢ Superviser et supporter les comptables du bureau et des partenaires accompagnés du Burkina Faso

➢ S'assurer que les activités liées aux comptes débiteurs et aux comptes créditeurs sont effectuées avec exactitude et en temps opportun.

➢ Effectuer les paiements et leurs saisis au niveau du bureau de Ouagadougou

➢ Examiner les documents et les procédures financières et apporter les changements appropriés.

➢ Préparer les documents de fermeture annuels pour le HO

➢ Préparer les documents de fermeture mensuels ;

➢ Assurer l'intégrité des données dans tous les rapports financiers.

➢ Produire les rapports ad'hoc et mensuel pour le bureau et les projets opérationnels

➢ Participer dans l'Organisation des formations auprès des organisations partenaires sur les règles et règlements de l'AEN et des donateurs ;

➢ Conseiller et accompagner les partenaires sur les missions d'audit tout en suivant les recommandations de l'auditeur ;

➢ Appuyer dans le suivi des partenaires par des missions de suivi financier selon les besoins

➢ Assurer la saisie des rapports des partenaires accompagnes dans le logiciel

➢ Effectuer des tâches d'analyse financière, de reporting et de gestion budgétaire.

➢ S'assurer que toutes les dépenses respectent le budget du projet ;

➢ Suivre régulièrement l'exécution budgétaire des projets opérationnels

➢ Signaler et Aider dans la modification du budget des projets ou de l'AEN opérationnel si nécessaire

➢ Assister le Finance Manager dans l'élaboration du Budget Annuel comptable.

➢ Assurer le suivi des équipements des projets et tenir à jour les listes d'inventaire et dépréciation des partenaires mensuellement et communication au responsable des Finances et du projet

Formation/ expériences

➢ Bac + 5 en Comptabilité, Ingénierie financière ou en Gestion, ou Bac + 4 avec 5 ans d'expériences années d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire au sein d'une ONG ou d'une organisation internationale

➢ Au moins trois (3) années d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire au sein d'une ONG internationale

➢ Bonnes capacités de communication avec les collègues, les partenaires et les parties prenantes

➢ Bonne capacité d'analyse et d'anticipation.

➢ Excellente maîtrise du Pack Office : Outlook, Word, Excel, PowerPoint et logiciels de comptabilité, Access

Qualifications personnelles

➢ Sens de l'écoute, de l'organisation, du respect, de la rigueur, de la communication, de la responsabilité, de l'autonomie et de la confidentialité

➢ Disponibilité, proactivité

➢ Être honnête.

➢ Être méthodique

Aptitudes/Compétences

➢ Bonne capacité d'analyse et d'anticipation

➢ Travail de manière indépendante des tâches complexes tout en abordant les détails de la gestion quotidienne et en restant organisé et concentré sur des échéances avec une stratégie à long terme hautement souhaitable,

➢ Suivre les instructions et respecter les priorités de son superviseur

➢ Axé sur les Résultats et le sens de la qualité

➢ Excellente capacité d'expression orale et écrite en français ;

➢ Connaissance avancée de l'anglais professionnel

➢ Pouvoir se remettre constamment en cause afin d'atteindre le plus haut niveau de performance et de valeur ajoutée ;

➢ Capacités à travailler en partenariat notamment avec des acteurs locaux

➢ Compétence interculturelle

➢ Disponible pour les déplacements et missions

➢ Forte capacité dans la planification de travail et le respect des délais souvent très courts

Dossier de candidature

Le dossier de candidature doit inclure un CV (maximum 2 pages), une lettre de motivation (maximum 01 page), les certificats de travail et une copie du diplôme.

Les candidats qui remplissent les critères et les conditions décrites ci-dessus doivent envoyer leur dossier par mail à : mali.recruitment@nca.no, au Plus tard le 14 Juin 2023 à 16h00 mn.

Porter en objet du courriel « Candidature pour le poste de Finance Officer à Ouagadougou, Burkina Faso ». Toute candidature qui n'aura pas respecté les consignes ne sera pas acceptée.

Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s pour un test écrit. Les candidats qui réussissent le test seront contactés et invités pour une entrevue. NCA se réserve le droit d'annuler tout ou partie de ce processus de recrutement.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Categories: Afrique

Décès de SANON Victor : Remerciements

Tue, 30/05/2023 - 08:00

Les grandes familles SANON, SANOU, OUATTARA à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et en Côte d'Ivoire ;
Les familles alliées BONKOUNGOU, GNOUMA, NABALOUM, OUATTARA, SANOU, SAVADOGO à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso ;

Les parents, amis et connaissances à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Côte d'Ivoire
La Veuve Maïmouna Caroline et ses enfants Salimata Simone, Serge Ardiouma et Marie Jeanne à Ouagadougou et Ouahigouya ;

Profondément touchés par les innombrables marques de compassion, de sympathie, de solidarité et de soutien moral, matériel et financier que vous leur avez témoignées lors du Rappel à DIEU le 15 mai à Ouagadougou et de l'inhumation le 16 mai à Koumi de leur Fils, Frère, Neveu, Oncle, Grand-père et Père.
SANON Victor,

précédemment Contrôleur à l'ONATEL à la Retraite à Ouagadougou,
vous réitèrent à tous leurs sincères remerciements pour votre présence massive à leurs côtés lors de cette douloureuse épreuve. Elles remercient parents, voisins, anciens collaborateurs amis et connaissances, tout en se gardant de citer des noms de peur d'en oublier.

Que DIEU le Tout-Puissant et Miséricordieux rende à chacun le centuple de ses bienfaits. Elles vous informent par ailleurs que des messes seront dites en sa mémoire et à son intention du dimanche 4 Juin au 16 juillet à 07h et 09h dans les églises de Christ Roi de Pissy, St Pierre de Gounghin, Saint Camille, Notre Dame des Apôtres, St Guillaume de Tanghin, à la Cathédrale de Ouagadougou, à la Paroisse Jean Paul II de Lafiabougou, à la Paroisse St Martin de Tour et à la cathédrale de St Pierre de Banfora.

Union de Prières !

Categories: Afrique

Décès de ZAKANE Bernard : Faire part

Tue, 30/05/2023 - 08:00

Les grandes familles ZAKANE, TARNAGDA, MONE et BALBONE
Les familles alliées KOUDOUGOU et GUIRA.
Madame ZAKANE née KOUDOUDOU Alphonsine, les enfants Esther, Stéphane et Jonathan, les neveux et nièces.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frères et père Monsieur ZAKANE Bernard précédemment Professeur au lycée Saint Viateur de Ouagadougou de suite de maladie.

Décès survenu le lundi 29 mai 2023.
Programme des obsèques le Mardi 30 mai 2023 :
7h30 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo pour le domicile familial à la Zone1 ;
9h00 : Culte à l'église des Assemblées de Dieu de la Zone 1 suivi de l'inhumation au cimetière de Tabtenga.

Categories: Afrique

Décès de OUERDAOGO Djènèba : Remerciements et faire part

Tue, 30/05/2023 - 08:00

Monsieur Franck Alain KABORE et son Epouse à Ouagadougou ; les grandes familles KABORE, OUEDRAOGO, NEBIE, ZONGO, AOUBA, YAGO, COMPAORE, MAIGA, TRAORE, WELGO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Sabou, Nandyala, Léo, Dédougou, Houndé, Etats-Unis ;
La famille El-Hadj DAWEGA et épouse, Imam Yabyouré grand Imam à Ouaga 2000 et ses proches ;

Les familles alliées KIENOU, SAWADOGO, SEBGO, SANOGO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;
Les frères et sœurs Fatoumata, Allassane, Yacouba, Aboubacar ;

Les enfants et petits-enfants, profondément touchés par les marques de compassions, vous réitèrent leur profonde gratitude, leur reconnaissance infinie et leurs sincères remerciements pour les prières et soutiens multiformes que vous leurs avez témoigné lors du rappel à Dieu de leur fille, mère, sœur, femme, tante OUERDAOGO Djènèba le mardi 16 mai 2023 des suites d'une courte maladie.

Elles s'excusent de ne pas pouvoir citer des noms de peur d'en oublier.
Qu'Allah (swt) le tout puissant et miséricordieux rende au centuple à chacune et à chacun ses bienfaits.
Que part la miséricorde de Dieu, l'âme de OUDRRAOGO Djènèba repose en paix.

Union de prière.

Categories: Afrique

Décès de Jeanne Marie COMPAORE épouse de Feu DJIGMA Rabougsida Pierre Romuald : Remerciements et faire part

Tue, 30/05/2023 - 08:00

« Les morts qui sont déjà morts, je les déclare plus heureux que les vivants encore en vie » Ecclésiaste 4, 2

SA MAJESTE LE NAABA TIGRE DE SOUM ;
SA MAJESTE LE NAABA KARFO DE NANORO ;

 LES GRANDES FAMILLES :
DJIGMA, GUIGUEMDE, VALEA, OUEDRAOGO, SANKARA, BADO à Ouagadougou, Soum, Nanoro, Koudougou, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire, Etats Unies, Libye, Karthoum ;

 LES FAMILLES ALLIES :
Sa majesté le Poe Naaba Tanga II et les familles COMPAORE et OUEDRAOGO à Poedgo Ouagadougou, OUEDRAOGO à Rakola la famille de Feu Sa Majesté Koupiendieli YONLI, BAMOUNI, TOUAKENE ;

 MONSEIGNEUR LEOPOLD MEDARD OUEDRAOGO ET ES ABBES Dieudonné BANDE, Barthélémy OUEDRAOGO, Marc KONKOBO ;

 LES ENFANTS :
Lydie Sylviane attaché de santé en ophtalmologie à la retraite, Joëlle Aline artiste musicienne, Vital Marie Romuald à la CNSS, Léocadie Alice à la SONAR, Valérie Marcelle à l'OCADES Kaya, Levy Jean-Marie Dieudonné à COJUFI, Myriam Judith à ESSAKANE, Jeanine Marie Wendsom, Palingwendé Clovis Arnaud à l'ANSSI et Wendyam Venance Isaïe ;

Dr Tadjoa Emile YONLI, médecin spécialiste ;

Mme Edjiou Nafissatou Vanessa DJIGMA/KANMOUNI à l'ambassade du Burkina à Accra ;

 LES PETITS ENFANTS ET ARRIERES PETITS ENFANTS

très touchés par vos marques de compassion, d'affection, de solidarité et d'amitié dans le deuil qui nous frappe depuis le rappel à Dieu de notre sœur, épouse, mère, grande mère,

Jeanne Marie COMPAORE, infirmière à la retraite
épouse de Feu DJIGMA Rabougsida Pierre Romuald
ancien président de la Fédération Burkinabè de Football et de l'ASFA-Yennenga

le mardi 16 mai 2023 dans sa 81ème année et l'inhumation le vendredi 19 mai 2023 ;

renouvelons à tous, famille, amis, collègues et connaissances, nos chaleureux remerciements et vous présentons l'expression de notre reconnaissance émue ;

Qu'il est précieux de se sentir entourés en ces moments. Soyez-en remerciés du fond du cœur ;

Son souvenir restera gravé dans nos cœurs, et nous espérons que son sourire pétillant restera dans les mémoires ;

Le programme des obsèques se présente comme suit :

Le programme des obsèques
Categories: Afrique

Pages