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Updated: 6 days 14 hours ago

Ouagadougou : Une moto entre en collision avec une voiture stationnée sur l'échangeur du Nord

Wed, 20/07/2022 - 18:29

Un accident de circulation s'est produit ce mercredi 20 juillet 2022 sur l'échangeur du Nord aux environs de 14h30.

A notre arrivée sur les lieux, la scène était horrible. De loin, on pouvait apercevoir une voiture stationnée sans lunette (vitre) arrière. De plus près, une moto scooter 150, complètement dépiécée, preuve du choc brutal qu'il y a eu entre le conducteur et la voiture et du sang qui colore le goudron noir.

Selon les témoignages, la voiture était en stationnement du fait de panne. Le conducteur de la moto qui était en pleine vitesse n'a pu l'éviter, l'a heurtée par derrière et s'est retrouvé par terre, avachi, dos contre sol.

Visiblement, les feux de détresse de la voiture étaient toujours en marche. Mais aucun plot routier n'était posé le long de la route, histoire de guider les usagers de la circulation.

Le conducteur de la moto lui est violemment amoché, mais n'a pas perdu connaissance.

Conduit à l'hôpital par les sapeurs pompiers, il y recevra sûrement des soins.

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Categories: Afrique

L'Afrique face au choc de l'inflation : Une vague de protestations contre la cherté du coût de la vie traverse le monde

Wed, 20/07/2022 - 18:07

Les pays africains, fortement fragilisés par la crise de la Covid-19, vivent une hausse de l'inflation sans précédent. Le risque d'instabilité et de chaos n'y a jamais été aussi élevé, estime dans cette tribune l'économiste, banquier et financier, Ould Amar Yahya.

Derrière les inquiétudes relatives à cette hausse rapide et violente des prix, se situent deux préoccupations majeures, l'une sur leurs niveaux de stabilisation et l'autre sur la sécurité alimentaire et la gestion du risque social dans chaque pays africain.

La crise de la Covid-19 a montré aux africains les insuffisances de la coopération internationale et les dangers de la dépendance vis-à-vis de l'extérieur, en particulier pour les approvisionnements, les aides ou les financements.

Ils savent que la viabilité et l'efficacité de la prévention et de la gestion de crises en Afrique reposent essentiellement sur les moyens financiers disponibles et sur les équilibres économiques et budgétaires, notamment sur les recettes d'exportation des matières premières.

Ces matières premières constituent également une bonne couverture pour la protection contre l'inflation.

Certes, l'une des missions de la gouvernance publique est d'anticiper les solutions optimales aux risques extrêmes sur l'économie réelle. Mais dans le contexte actuel de tensions géopolitiques et de perspectives économiques dégradées, il est compliqué de prévoir avec un degré de certitude suffisant le niveau que pourra atteindre l'inflation et durant combien de temps elle se poursuivra, ce qui rend les décisions de politiques budgétaire et monétaire particulièrement épineuses.

Les causes de l'inflation actuelle sont les dépenses budgétaires excessives liées à la crise de la Covid-19, à la chute de la production et aux tensions sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Pour l'alimentation, l'accroissement de la population mondiale et les dérèglements climatiques ont accentué les pressions sur les prix. C'est la lame de fond.

Quant à l'écume, c'est le conflit Russo-Ukrainien avec les surréactions des marchés qui sont en train de se résorber progressivement.

Il est souvent dérangeant d'entendre des responsables politiques occidentaux parler des impacts de l'inflation en Afrique alors que ces impacts résultent en partie de leurs décisions de sanctions ou d'exclusion du deuxième exportateur mondiale de pétrole avec une production journalière de plus de 10 millions de barils.

Les USA, premier producteur mondial de pétrole (18 millions de barils par jour) ont privilégié la logique des sanctions au détriment de la négociation prônée par les européens. Pour rappel, ces derniers sont les principaux soutiens financiers de l'Afrique, avec un stock d'investissements directs étrangers sur le continent de plus de cinq fois ceux des États-Unis et de la Chine. Ils payent aujourd'hui le prix le plus lourd de cette crise.

L'économie européenne se trouve piégée dans une inflation importée sur les prix de l'énergie (leur part de variation est d'environ 4% dans l'indice des prix), avec certains pays très endettés et fragilisés comme l'Italie, l'Espagne et le Portugal. Toute mesure de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne visant une hausse des taux d'intérêts doit donc tenir compte du risque d'écroulement de ces économies, conséquence du renchérissement de leurs financements futurs. Le maintien d'un filet de sécurité de leurs financements est décisif pour protéger l'Euro.

Quant à la Federal Reserve (Banque Centrale américaine), elle n'a pas hésité à relever ses taux d'intérêts : la hausse des prix observée résulte principalement de celle de l'Energie dont les USA sont le premier producteur mondial (avec une part de variation de +2,5% dans l'indice des prix) et des services (avec une part de variation de +2,3%), l'inflation sur les biens alimentaires est restée faible.

Ces explications succinctes, ne reflète pas totalement la réalité car les décisions de politique monétaire tiennent également compte des prévisions de nombreux autres indicateurs techniques pertinents pour une évaluation des perspectives d'évolution des prix. Les résultats de ces décisions ne sont entièrement perceptibles sur le niveau général des prix qu'avec un décalage dans le temps, habituellement entre 18 et 24 mois.

Contexte africain

Le contexte africain diffère de ce qui précède. En effet, 4 des 5 produits, base de l'alimentation en Afrique, qui sont le riz, l'Huile de Palme, le Maïs et le Manioc ne sont pas importés de Russie ou d'Ukraine, pays exportateurs du blé (le cinquième aliment de base en Afrique). Les parts des importations africaines de blé en provenance de la Russie et de l'Ukraine sont respectivement de 35% et 6% du total des importations de blé.

Même si la hausse du prix du pétrole renchérit de façon indirecte - mais ne peut être que modérée - la production et le transport des 4 produits susmentionnés, non vendus à l'Afrique par la Russie-Ukraine, la part de l'inflation sur les denrées alimentaires ne devrait qu'être que modérée par rapport à celle sur l'Energie conséquence de la hausse du pétrole.

Environ 60 % des économies africaines sont considérées comme surendettées. La dette du Continent avoisine les 800 milliards de dollars américains, ce qui représente à peine 2,6% de celle des USA (30 000 milliards de dollars).

Pour les pays africains ayant émis des dettes sur le marché financier international, on retrouve dans le dernier classement Bloomberg des 25 pays les plus vulnérables (risque élevé de défaut entrainant actuellement une certaine panique sur les marchés), 13 pays africains : Ghana (rang 2), Tunisie (rang 3), Egypte (rang 5), Kenya (rang 6), Namibie (rang 10), Sénégal (rang 13), Rwanda (rang 14), Afrique du Sud (rang 15), Gabon (rang 17), Maroc (rang 18), Ethiopie (rang 22) et Nigéria (rang 24).

Ce classement se base sur un ensemble de critères techniques dont certains issus du marché. Il montre que les investisseurs pensent que le défaut de ces pays est une possibilité réelle, eu égard à l'alourdissement du fardeau du service de la dette conséquence de la hausse du dollar et des taux d'intérêts, jetant une ombre sur les prochains paiements d'obligations des pays africains qui, pourraient choisir en priorité d'utiliser leurs ressources pour alléger le coût de la vie de leurs citoyens.

En ce moment la liquidité en dollars est toujours abondante, c'est plus une question de profile de risque que de disponibilité des fonds pour de nombreux pays africains.
Il est important de garder à l'esprit que sur environ 500 millions de jeunes africains âgés de 15 à 35 ans, un tiers sont au chômage, un autre tiers a des emplois précaires. Cela est intolérable.

Que faire ?

Pour contenir les risques de troubles sociaux, le défi pour l'Afrique n'est pas seulement la hausse du coût de la vie, mais également la sécurité alimentaire.
L'Union africaine se doit d'élaborer et de mettre en place avec les pays africains une vision stratégique de long terme basée sur la mobilisation des synergies en termes de capacités productives pour garantir la sécurité alimentaire du Continent, plutôt que d'avoir des approches fragmentées où chaque pays ne peut compter que sur ses propres ressources agricoles souvent insuffisantes.

Il n'est pas acceptable qu'un conflit extérieur au continent puisse plonger pays africains dans les affres de la famine, l'instabilité et le chaos.

L'Afrique doit produire son blé et raffiner son pétrole sur le continent. Il s'agit d'activités génératrices de nombreux emplois et sources de croissance économique. Il n'est pas raisonnable qu'un grand pays pétrolier, comme le Nigéria n'ait pas le droit de vendre des carburants raffinés chez lui pour rester adhérent d'une ONG suisse de certification : l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO).

Pour éviter les pertes de pouvoir d'achat et l'érosion des bases de la croissance économique en Afrique, il est important de stabiliser les prix et de mettre en place une discipline budgétaire afin de renforcer la stabilité du taux de change et la soutenabilité de la dette, tout en priorisant la création d'emplois.

Les niveaux des taux d'intérêt dans les pays africains sont restés élevés au cours de la dernière décennie, alors qu'ils étaient bas dans la plupart des autres économies émergentes. Cela réduit aujourd'hui les marges de manœuvre de nombreuses banques centrales africaines.

Les banques centrales africaines devraient éviter les hausses violentes de taux pour lutter contre une inflation importée, puisque ces hausses de taux d'intérêts auraient peu d'effet sur les prix du pétrole et du blé, fixés sur des marchés mondiaux. A cela s'ajoute la faiblesse de certains liens techniques entre les taux d'intérêt, le taux de chômage et l'inflation. Les économies africaines, déjà très affectées par la crise de la Covid 19, seraient alors poussées en récession en cas de forte hausse des taux d'intérêts.

Si nécessaire et surtout pour ne pas montrer qu'elles ne s'inquiètent pas de l'inflation, elles peuvent opter pour une approche plus progressive des hausses de taux afin de protéger la reprise économique, sachant que les trois facteurs suivants militent pour une inflation modérée voir stable en 2023 ainsi qu'une fin du spectre de la récession dans le monde :

(i) Les contraintes de production liées à la pandémie du Covid dans l'économie mondiale seront progressivement levées, eu égard à l'amélioration de la situation sanitaire. Les entreprises dans le monde se sont adaptées à leur nouvel environnement opérationnel et ont résolu leurs contraintes logistiques, les délais de livraison redeviennent normaux. Ces ajustements devraient contribuer à atténuer les pressions inflationnistes ;

(ii) Sachant que la mesure de l'inflation est faite par un taux de variation des prix, pour que l'inflation reste élevée, les prix doivent continuer à augmenter à un rythme élevé ; si les prix restent simplement stables à un niveau élevé, le taux d'inflation tombe à zéro. Cela pourrait être difficile pour les personnes vulnérables aux prises avec le niveau élevé actuel des prix, mais cela signifierait techniquement que le taux d'inflation mesuré diminuerait ;

(iii) Les taux d'intérêts plus élevés à l'échelle mondiale contribueront à créer un équilibre plus durable entre la demande et l'offre du pétrole et du blé.

Compte tenu de ce qui précède, il n'est pas souhaitable que les banques centrales africaines optent pour des hausses violentes de taux d'intérêts, comme certaines l'ont déjà fait : Angola, Ghana, … par mimétisme ou zèle.

Le fait que l'inflation a explosé partout dans le monde indique qu'il y a de puissants facteurs internationaux sous-jacents tels que la pandémie, les ruptures des chaines d'approvisionnement, … Quand de tels événements majeurs se produisent, il n'est tout simplement pas possible d'imaginer que l'onde de choc ne traversera pas les marchés intérieurs africains.

Les pays africains doivent donc adopter des politiques budgétaire (baisse des taxes sur le pétrole et les denrées alimentaires, … mise en place de filets de sécurité pour les ménages à faibles revenus) et monétaire coordonnées, ainsi que soutenir les populations vulnérables. Les simples décisions de hausses violentes des taux d'intérêts dans certains pays africains ne serviront en définitive qu'à diminuer la demande en augmentant le coût de la monnaie et du crédit, les conduisant plus rapidement vers la récession économique.

Ould Amar Yahya
Economiste, Banquier, Financier

Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Un cross populaire pour réconcilier les populations entre elles

Wed, 20/07/2022 - 18:07

Après le lancement officiel du concept « Je donne ma main » pour la réconciliation, le 13 juillet dernier à Ouagadougou, le comité de l'appel de Manéga a organisé ce mercredi 20 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, un cross populaire. Cette activité a connu la participation des autorités de la région des Hauts-Bassins, des leaders d'opinions et la population de la ville de Sya. De la place Tiéfo Amoro, les sportifs du jour ont fait le tour du rond-point des Nations en passant par l'avenue des Nations, puis revenir au point de départ pour la séance d'aérobic.

Depuis sa création, le comité de l'Appel de Manéga a fait de la question de la réconciliation nationale son cheval de bataille. C'est ainsi qu'il multiplie les actions pour apaiser les cœurs, et promouvoir la réconciliation et la paix au Burkina Faso. C'est dans cette dynamique que ce cross populaire est initié sur le concept « Je donne ma main » pour la réconciliation et la paix. Le top de départ de cette activité sportive qui se tiendra dans plusieurs localités du pays a été donné à Bobo-Dioulasso. La cérémonie a été présidée par l'archevêque émérite de Bobo, Mgr Anselme Titiama Sanon.

Les sportifs du jour réunis à la place Tiéfo Amoro pour la séance d'aérobic

En organisant ce cross populaire, le comité de l'appel de Manéga veut jouer sa partition dans le processus de réconciliation nationale au Burkina. Son objectif est d'amener les Burkinabè à accepter se tendre la main pour poser un acte de pardon et de réconciliation. Ce, afin de lutter efficacement contre le terrorisme. A en croire Lookman Sawadogo, le secrétaire général de l'appel de Manéga, c'est en « bon défenseur » de la paix que le comité s'est senti interpellé par la situation du pays. C'est pourquoi il invite les Burkinabè à se réunir autour de la nation à travers cette campagne « Je donne ma main ».

« Le message que nous avons fait passer est court, précis et profond. Je donne ma main pour la réconciliation et la paix. Ce message engage chacun de nous. Chacun doit prendre ainsi l'engagement de donner la main (…). Nous devons nous donner la main, aider non seulement les victimes des torts, mais aussi aider les auteurs de ces torts à pouvoir aller demander pardon à leurs victimes », a préconisé Lookman Sawadogo qui a pris l'exemple du pape Jean Paul II qui, après avoir reçu des balles en public, a donné le pardon à son agresseur.

Lookman Sawadogo, secrétaire général de l'Appel de Manéga

« Le pape Jean Paul II a été le premier, d'abord sur son lit d'hôpital, à donner le pardon à celui qui a tiré sur lui. Après il est allé lui rendre visite en prison et lui donner son pardon. C'est pour dire que celui qui a été victime peut aller vers l'auteur du tort et lui donner son pardon. Tout comme l'auteur peut aller vers la victime et lui demander pardon. Il appartient à chacun de nous d'aider les victimes et les auteurs à demander pardon. Chacun doit jouer un rôle pour la réconciliation. S'il y a la réconciliation, la cohésion sociale, on aura une unité nationale qui va aider les FDS à mieux combattre l'adversaire », s'est-il convaincu.

Car, il affirme que « tant que les Burkinabè resteront divisés, il sera difficile de gagner cette guerre contre les terroristes. D'où son appel à l'endroit de tous à se donner la main. Ce n'est pas le parrain de l'évènement, Amadou Baba Dayo, qui dira le contraire. Il a d'abord salué cette initiative du comité de l'Appel de Manéga qui, selon lui, vise la recherche de la paix au Burkina. « Au début les gens n'ont pas cru à l'Appel de Manéga. Ils pensaient que c'était une affaire de politique alors que la question de la réconciliation nationale, la paix, préoccupe tout le monde. Aujourd'hui, nous voyons la portée de la chose. C'est pourquoi, j'invite chacun à donner sa main pour la réconciliation. Chacun doit demander pardon à son prochain. Si nous nous donnons la main, nous pourrons vaincre le terrorisme », a-t-il laissé entendre.

Le parrain de l'évènement, Amadou Baba Dayo

Il a par ailleurs invité les Burkinabè à soutenir le processus de réconciliation enclenché par les autorités de la transition. « Lorsque la transition parle de réconciliation les gens pensent que c'est de la politique. Tant que la population n'est pas réconciliée, la transition ne pourra pas travailler pour venir à bout du terrorisme. Il faut qu'on se donne la main et laisser la politique de côté pour aller de l'avant », a souhaité le parrain Amadou Baba Dayo.

Le secrétaire général de la province du Houet, représentant le gouverneur, Karim Ouédraogo, a également salué l'initiative du cross. « C'est une initiative qui est venue des jeunes qui sont convaincus et qui avaient foi à ce qu'ils lançaient comme mouvement. Nous avons vu la mobilisation ce matin et le message est fort : Je donne ma main pour la réconciliation et la paix. Nous avons compris la nécessité d'aller à la réconciliation et de rechercher la paix pour le bien-être des populations », a-t-il indiqué.

Le secrétaire général de la province du Houet, Karim Ouédraogo

Ont pris part à ce cross populaire, des leaders d'opinion, des autorités coutumières, politiques, religieuses, des forces de défense et de sécurité, des étudiants ainsi que des femmes de Sya. Ils se sont tous engagés à se donner la main pour une réconciliation et la paix au Burkina Faso. Ils appellent aussi tous les Burkinabè à se donner la main pour marcher sur le sentier de la paix et de la réconciliation. Après Bobo-Dioulasso, le comité de l'Appel de Manéga compte organiser la même activité dans d'autres localités du Burkina pour sensibiliser le plus grand nombre de personne sur le processus de la réconciliation.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Koulpelogo : Détérioration de l'ouvrage de franchissement de Sablogo

Wed, 20/07/2022 - 18:06

L'ouvrage de franchissement situé entre Tenkodogo et Ouargaye, dans la région du Centre-est, est en détérioration.

Selon un habitant de la localité contacté sur place, les autorités doivent agir au plus vite pour éviter le pire. Il ajoute que le Koulpelogo sera coupé de la capitale de la région du Centre-est, Tenkodogo, si rien n'est fait.

Soulignons que la détérioration de ce pont est liée au manque d'entretien. Dans les jours à venir, la piste sera impraticable, selon un autre riverain.

Gérard Beogo

Categories: Afrique

Cybersécurité : Avec l'entreprise CVP, prenez une longueur d'avance avec les solutions Kaspersky

Wed, 20/07/2022 - 18:06

La société en ingénierie informatique, CVP, a présenté aux entreprises burkinabè les solutions Kaspersky considérées comme les meilleures du marché en matière de cybersécurité. C'était ce mardi 19 juillet 2022 à Ouagadougou, en présence d'une équipe de Kaspersky.

La cyber sécurité n'est plus un luxe pour les entreprises et les structures étatiques à l'heure où les cyberattaques ont le vent en poupe et que le besoin de digitalisation des entreprises est devenu un impératif pour une efficacité et un rendement certains. Parmi les solutions technologiques qui s'offrent aux entreprises burkinabè pour la protection de leurs données, il y a celles proposées par Kaspersky et son partenaire burkinabè CVP, spécialisée dans le conseil, l'intégration des systèmes, l'infogérance et la formation.

Le gérant de l'entreprise CVP, Régis Sawadogo, a indiqué que sa structure est un partenaire privilégié de Kaspersky

« La cybersécurité est un domaine très dynamique. Les menaces évoluent. Ce qui nous permettait de nous protéger hier, n'est plus suffisamment efficace aujourd'hui. Il faut s'adapter et il faut que les acteurs sachent ce qui est disponible et comment ils peuvent être accompagnés pour être protégés », a déclaré Régis Sawadogo, responsable de l'entreprise CVP. L'opération de charme organisée, mardi soir, avec la cinquantaine de participants a permis à l'entreprise CVP et à Kaspersky de présenter une panoplie des solutions capables d'améliorer la protection des entreprises et structures de l'administration publique.

Samy Tadjine de Kaspersky lors de la présentation des solutions

Paliers de protection

« Pour la protection, nous partons sur une structure pyramidale, cette approche associe différents niveaux de protection contre tous types de cybermenaces. On a les fondations qui doivent être une base solide et forte avec des solutions de protections sur tout type de endpoints, la partie network avec les passerelles web et les e-mails, ainsi que les systèmes de stockage et les environnements clouds et virtualisés. C'est la première strate et à cela on n'oublie pas tout ce qui est sensibilisation des collaborateurs. Au second palier, on a des technologies de type EDR qui vont vous permettre d'avoir une visibilité accrue votre parc et ainsi répondre aux menaces qui contournent la prévention automatique. Enfin le dernier palier vous procurera un niveau de protection étendu reposant sur de la Threat Intelligence, des conseils d'expert permettant de faire face aux menaces complexes et ciblées », a laissé entendre Samy Tadjine de Kaspersky, Enterprise Account Manager sur la région Afrique du Nord, de l'Ouest et du Centre.

Les représentants d'entreprises ou de structures étatiques invités n'ont pas été avares en questions

Offrir plus

Pourquoi les entreprises devraient se tourner vers les solutions Kaspersky ? A cette question, le responsable de CVP, Régis Sawadogo, dira que sa structure propose un accompagnement complet et riche. « Pour que la sécurité soit complète, il ne suffit pas juste d'acquérir la solution de sécurité. Il faut s'assurer que la solution qu'on acquiert soit correctement configurée. Il faut s'assurer qu'on puisse faire le suivi et que si on a des équipes, que celles-ci soient correctement formées. C'est ce que nous proposons aux entreprises. Nous avons des techniciens certifiés sur les solutions Kaspersky. On peut suivre les entreprises dans la durée en leur offrant un accompagnement qui va leur permettre d'exploiter au quotidien et efficacement les solutions de sécurité ».

Selon Iro Hervé Mondouho, l'homme est le maillon faible dans la chaine de sécurité

L'homme, le maillon faible

Pour sa part, Iro Hervé Mondouho de Kaspersky soutiendra que l'homme est le maillon faible dans la chaîne de sécurité. « Nous donnons de ordinateurs à des personnes, mais nous ne donnons pas le mode d'emploi de cet ordinateur. Il faut savoir que c'est la principale porte d'entrée des attaques. Quelles que soient les technologies que vous allez mettre, si vos collaborateurs ne sont pas sensibilisés aux aspects liés à la sécurité, il y aura toujours une faille dans votre système », a indiqué Iro Hervé Mondouho.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Promotion du genre au Burkina Faso : 25 femmes à l'école du leadership féminin

Wed, 20/07/2022 - 18:05

Le National democratic institute (NDI) a initié au profit de femmes leaders du Burkina Faso, une session de formation les 20, 21 et 22 juillet 2022, à Ouagadougou. Cette session vise à renforcer les capacités et les compétences de ces dernières pour qu'elles puissent influencer les débats politiques en faveur d'une meilleure inclusion de « l'autre moitié du ciel » dans la transition et faciliter l'engagement des jeunes filles.

Malgré toutes les dispositions prises par le gouvernement du Burkina Faso, le recul de la représentativité des femmes et des filles aux postes de décision et dans les assemblées élues reste une réalité et interpelle. Par exemple, les députés de la 7e législature ne comptaient que 16 femmes sur 127, soit 12,6% et le dernier gouvernement avant la transition, ne comptait que cinq femmes sur 25 ministres, soit 20%.

Du constat qu'on peut faire avec l'avènement du Mouvement pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), les données n'ont pas évolué. Sur 71 députés à l'Assemblée législative de la transition (ALT), y figurent que quinze femmes, soit 21%. C'est dans la perspective de faire progresser le leadership féminin et la par-ticipation politique des femmes au Burkina Faso, que le NDI tient cette session de formation au profit de ces dernières.

Ces femmes ont été identifiées sur la base de leurs expériences « multiformes » et « multisectorielle », selon le directeur pays de NDI

Selon le directeur pays de NDI, Kevin Adomayakpor, cette rencontre entre dans le cadre de son nouveau programme intitulé : « Renforcement de la participation politique des femmes durant la tran-sition ». Elle ambitionne de renforcer les capacités et compétences de 25 femmes leaders engagées afin qu'elles puissent influencer les débats politiques en faveur d'une meilleure inclusion des femmes dans la transition et faciliter l'engagement de jeunes filles et de femmes. M. Adomayakpor a précisé que ces femmes ont été identifiées sur la base de leurs expériences « multiformes » et « multisectorielles ».

La secrétaire générale du ministère en charge du genre a encouragé une contribution accrue de toutes les participantes

« Cette démarche s'inscrit dans une démarche de valorisation de toutes les compétences féminines engagées ces dernières années et les mettre au service des nouvelles générations afin de transformer l'environnement en faveur de l'égalité de genre et de sexe », a-t-il expliqué. Vous l'aurez compris, cet atelier se veut donc un espace de réflexion, d'échanges d'expériences et de consolidation des compétences qui pourront être utiles à l'ensemble de la communauté nationale et aux partenaires techniques et financiers du Burkina Faso.

Avant de terminer ses propos, le directeur pays de NDI a fait un clin d'œil à Faida Mwangilwa, ancienne ministre nationale de la condition féminine et familiale en 2007 de la République démocratique du Congo et récemment conseillère spéciale de la directrice exécutive de l'ONU-Femmes pour le Mali, qui a bien voulu accepter la facilitation de cet atelier.

Faida Mwangilwa, ancienne ministre nationale de la condition féminine et familiale de RDC, facilite les échanges

« L'importance de cette formation me commande de vous exhorter à participer activement et avec un grand intérêt », a lancé la secrétaire générale du ministère en charge du genre et de la famille, Assétou Sawadogo. A l'écouter, elle demeure convaincue que les connaissances acquises, les partages d'expériences et des bonnes pratiques dont elles vont bénéficier mutuellement durant ces trois jours amélioreront sans nul doute la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles aux prochaines échéances électorales.

Avant de prendre congés des participantes, la représentante du ministre a participé à la traditionnelle photo de famille

Avant de clore son propos, elle a réitéré sa gratitude au NDI pour son dynamisme et ses nombreuses initiatives en faveur de la promotion du genre dans notre pays. « A vous, braves femmes leaders, je voudrais vous exprimer toute ma gratitude pour votre combativité et votre engagement permanent pour l'équité et l'égalité entre les hommes et les femmes au Burkina Faso », a-t-elle conclu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

1re édition des « 12 heures de l'ingénieur-entrepreneur » : L'Institut 2iE dédie 12 heures à ses étudiants pour les inciter à l'entreprenariat

Wed, 20/07/2022 - 18:05

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) a tenu ce vendredi 15 juillet 2022, la première édition des « 12 heures de l'ingénieur-entrepreneur ». Une occasion offerte aux étudiants de présenter leurs projets aux partenaires dans l'espoir d'obtenir leur l'accompagnement technique et financier et au besoin, intégrer l'incubateur 2iE. L'édition a été marquée par la récompense des cinq meilleurs projets d'étudiants.

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) poursuit sa quête de l'excellence dans l'encadrement d'ingénieurs qualifiés mais aussi d'entrepreneurs capables de relever les défis de demain et de contribuer au développement de l'Afrique. Dans cette dynamique, il a initié les « 12 heures de l'ingénieur-entrepreneur » dont la première édition s'est tenue ce vendredi 15 juillet 2022.

Les 12 heures de challenge de l'ingénieur-entrepreneur ont pour objectif de donner l'occasion aux étudiants de célébrer une journée en leur nom Dr Djim Doumbé Damba

La cérémonie d'ouverture a été marquée par trois allocutions à savoir celle du directeur de la Coopération de l'entrepreneuriat et de la formation continue (DCEFC), Dr. DJIM DOUMBE DAMBA, suivie du mot de bienvenue du directeur général, Prof. El Hadji Bamba DIAW et pour terminer le discours de Dr. Pascal Guélaih BIEUPOUDE, président de BLP Project Experts et parrain de l'évènement.
A écouter Dr. DOUMBE DAMBA, cette édition des « 12 heures de l'ingénieur entrepreneur » est spéciale car non seulement elle sera sanctionnée par la finale du concours de meilleurs projets des étudiants, mais elle a aussi été détachée de l'activité « JOURNEE DES ENTREPRISES » et enfin, elle est parrainée par un ancien de l'institut.

Ce sont 83 étudiants de tous les niveaux, issus des trois principales filières de l'Institut qui ont pris part à la compétition. Sur les « dix nationalités représentées à savoir le Benin, la Centrafrique, le Congo, le Cameroun, la Côte-d'Ivoire, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et le Burkina Faso, les filles constituent 27% des candidats.

Une cinquantaine des candidats a suivi effectivement la formation et le coaching sur différentes thématiques à travers une douzaine de sessions de formation et une vingtaine de coaching. C'est seulement à l'issue de ce périple que dix projets, portés par les impétrants, ont été sélectionnés et cinq retenus pour la finale. Il faut noter qu'au-delà de l'équipe d'organisation, 18 experts internes et externes ont été mobilisés pour la circonstance. Le souhait est que les étudiants qui seront promus, utilisent le fonds reçu pour l'amorçage de la mise en œuvre de leur projet.

Pour le directeur général de l'Institut 2iE, Prof. El Hadji Bamba DIAW, l'évènement est important pour son institut dans la mesure où il contribue à la mission stratégique de former non seulement des ingénieurs mais surtout des ingénieurs entrepreneurs qui auront la responsabilité d'être des citoyens actifs et acteurs de changement dans ce monde en perpétuelle évolution.

Pour le DG de 2IE, le Pr El Hadji Bamba Diaw l'évènement est important pour son institut dans la mesure où il contribue à la mission stratégique

Et pour soutenir cette mission, 2iE a mis en place un dispositif entrepreneurial sur trois axes : i) intégrer dans le cursus des ingénieurs des formations en sciences managériales, en anglais et en entreprenariat ; ii) inciter les étudiants à suivre le parcours entrepreneur qui est un programme volontaire de développement d'idées de projet, d'élaboration de business plan et de tests de grandeur nature ; iii) soutenir la création d'entreprises et de Start up afin de démontrer que la jeunesse peut transformer la société et que l'innovation est possible dans les pays en voie de développement.

Dr. Pascal BIEUPOUDE, quant à lui s'est dit honoré du choix porté sur sa personne pour parrainer cette édition. Docteur en Science de l'ingénieur promotion 2008-2011, (2iE/Université Perpignan) et Ingénieur 2iE en Génie Civil (2005-2008), et lui-même lauréat du concours de Business plan de 2iE (2008), Dr. BIEUPOUDE a dans un premier temps exprimé ses vifs remerciements à l'Institut 2iE pour l'excellente formation dont il a bénéficié. Cette formation est pour beaucoup dans son parcours professionnel et son choix de carrière d'entrepreneur. Désormais Président de BLP Project Experts, le parrain a légitimement encouragé les étudiants à redoubler d'efforts dans leurs études et à adhérer au programme du parcours entrepreneur. Il a souhaité bonne chance aux différents candidats.

Dr. Pascal BIEUPOUDE s'est dit honoré du choix porté sur sa personne pour parrainer cette édition, lui-même ayant été lauréat du concours de Business plan de 2iE en 2008

Ces 12 heures de « marathon » ont été marquées par des « quick pitch » des demi-finalistes et des « pitch » des cinq finalistes qui ont présenté leur Business plan devant un jury présidé par Dr. Emma Marie Blanche KANTIONO, directrice générale de Essakane Solar et composé de spécialistes en l'occurrence :

Dr Pascal BIEUPOUDE, président de BPL Project Expert ;

Mme Ragnimwendé Elda KOAMA, directrice générale de Improv'You ;

M. Mahamadi KOUSSOUBE, conseiller technique à l'Agence burkinabè des investissements ;

Mme Séfiontien Maïmouna SAWADOGO/COULIBALY, directrice générale de L'ORAGE SAS et L'ORAGE DECO ;

M. Ismaël SAWADOGO, directeur du marketing et de l'appui conseil à la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso, rapporteur du jury.

En conclusion, les résultats du concours Business plan 2022 de l'Institut 2iE ont donné le classement suivant :

Il convient de préciser que le parrain, Dr. BIEUPOUDE a entièrement financé les prix des 5 finalistes ainsi que le prix de l'entrepreneuriat féminin d'une valeur totale de 1 850 000F CFA.

Tous les 5 finalistes ont aussi reçu de nos partenaires :

• 3 journées d'immersion et des gadgets de Total Energies
• Des tee-shirts, des gadgets et un espace de travail du PNUD
• 20 000F CFA chacun et des gadgets de Studely
• Un accompagnement technique et suivi pédagogique de Human Project
• Des tee-shirts et des agendas de INOFASO
• Une journée d'immersion de LAAFI CONCEPTS.
• Les 3 premiers finalistes remportent aussi un coaching personnalisé par l'entreprise NOLASHA.

1er prix, LC RENOVATION reçoit un chèque de 500.000F CFA, des gadgets et un mentorat de l'entreprise ORAGE. LAABA BIANPAMBE Christelle en 2e année S3B, tchadienne est promotrice de LC RENOVATION.
2e prix, ECO-ELCO reçoit un chèque de 400.000F FCA. TCHAPTCHET NJIYA Gédéon Géraldin, GC-BTP Master 2, camerounais et NGATCHIE KUEGOUA Leticia Ornella, GEAAH Master 2, camerounaise sont les promoteurs de ELCO-ELCO.
3e prix, SAHEL RESILIENCE reçoit un chèque de 300.000F CFA. NANGADOUM Tomhaslo, GEAAH S5D, tchadien en est le promoteur. Ayant participé en ligne, il s'est fait représenter
4e prix, DRINKING WATER SAFE reçoit un chèque de 250.000FCFA. LEMBOUMBA BOUTCHEKE Farrel, GEAAH S9, gabonais et BELEM Yasser, GEAAH S9, burkinabè sont les promoteurs de DRINKING WATER SAFE
5e prix, FREE ENERGY FOR AFRICA reçoit un chèque de 200.000FCFA. DJERABE Nobel, GEE Master 2, tchadien, MBOUNGOU-MBAMA Marcel, GEE Master, congolais, OUEDRAOGO YIWAOGA Didier, Licence Professionnelle en Automatisme et Electronique Industrielle (LP-EAI), burkinabé, et MBAÏRAMADJI MBAÏBE Félix / GEE Master 2, Tchadien sont les promoteurs de FREE ENERGY FOR AFRICA.

Prix Spéciaux

Prix du Public, Mobile Online SuperMarket (MOS) reçoit un chèque de 150.000F. FAGLA Rubens, Béninois et GOGOUA Emmanuel, Ivoirien sont les promoteurs de Mobile Online SuperMarket (MOS).
Prix de l'entrepreneuriat féminin, LC RENOVATION reçoit un chèque de 200.000F. LAABA BIANPAMBE Christelle en 2e année S3B, tchadienne est promotrice de LC RENOVATION

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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CNSS : Le Service promotion des assurés sociaux lance le recrutement des élèves de la 1re année en coupe-couture

Wed, 20/07/2022 - 18:00

1- Le recrutement se fait sur test

2- Date du test : Jeudi 15 septembre 2022 et l'appel prévu pour 6h30

Dossier d'inscription :
Une demande manuscrite non timbre,
Un extrait d'acte de naissance,
Une photocopie du diplôme légalisée,
Un certificat de scolarité,
Une copie de la carte scolaire ou de la CNIB.

Épreuves : Dictée et Calcul

Il n'y aura pas de recrutement pour complément d'effectif dans les autres classes.

Le Chef de Service

Dorothée Eveline Compaoré/Sarré

CONDITION D'ACCES AU CENTRE DE FORMATION DU SPAS

I) Age et niveau scolaire :
 Etre âgée de 12 ans au moins,
 Avoir le CEP ou un autre diplôme équivalent ou plus.

II) Déposer un dossier de candidature comprenant :

 Une demande manuscrite non timbrée adressée à Madame la Secrétaire générale, assurant l'intérim ;
 Un extrait d'acte de naissance ;
 Un certificat de scolarité de la dernière classe fréquentée ;
 Une copie du diplôme légalisée ;
 Une copie de la carte scolaire ou de la CNIB.

III) Le teste d'entrée dans le centre de formation est prévu pour le mois de septembre 2022 :
Epreuves :
 Dictée
 Calcul

NB :

Chacune des deux matières est notée sur 20 et toute note inférieure ou égale à 7/20 est éliminatoire,

Se munir de sa carte scolaire ou CNIB le jour du test.

CALENDRIER DU RECRUTEMENT

Réception des dossiers : 1er juillet 2022
Date limite de réception des dossiers : 10 septembre 2022
Teste de recrutement des élèves de la 1ère année : 15 septembre 2022
Délibération des résultats : 25 septembre 2022
Rentrée administrative : 1er octobre 2022
Rentrée scolaire 2022-2023 : 1er octobre 2022

Le Chef de Service

Dorothée Eveline Compaoré/Sarré

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Affaire 49 militaires ivoiriens au Mali : La justice se met en branle, la diplomatie pour arrondir les angles !

Wed, 20/07/2022 - 14:33

Le Procureur général près la Cour d'appel de Bamako a annoncé (18 juillet 2022) l'ouverture d'une enquête sur l'arrestation de 49 militaires ivoiriens (10 juillet 2022). Ainsi, la justice se met en branle, au même moment que la diplomatie qui vise, elle, à affaisser la tension entre Abidjan et Bamako.

L'arrestation de ces militaires ivoiriens, qualifiés par le gouvernement malien de « mercenaires », fait l'objet d'un flou à travers surtout les communications des deux capitales et de l'ONU. En effet, dans un premier temps, les équipes de l'ONU, à New-York et à Bamako, avaient soutenu les propos d'Abidjan selon lesquels, le contingent ivoirien « est bel et bien en mission officielle au Mali dans le cadre des opérations de la mission de maintien de la paix des Nations-unies, la MINUSMA ».

Par la suite, l'ONU est revenue sur sa parole en indiquant que les soldats ivoiriens n'étaient pas considérés comme des éléments nationaux de soutien par les Nations-unies (estimant qu'il s'agissait d'une affaire bilatérale).

Cette affaire d'arrestation de militaires a suscité une tension entre les autorités maliennes et ivoiriennes, dans un climat déjà pas au beau fixe entre Bamako et Abidjan, du fait de l'actualité qui a entouré les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.

Une dizaine de jours après l'arrestation, le Procureur général près la Cour d'appel de Bamako a, par un communiqué signé du 18 juillet 2022, informé l'opinion nationale et internationale de « l'ouverture d'une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire ».

Le Parquet précise que « l'évolution de ladite enquête fera l'objet de toute communication ultérieure utile ».

Cet épisode s'ouvre en même temps avec l'offensive diplomatique engagée par le Togo (qui appuie déjà la transition malienne).

Dans une annonce, le lundi, 18 juillet 2022, les autorités togolaises ont annoncé une mission de bons offices entre le Mali et la Côte d'Ivoire, afin d'aider à refroidir cette patate chaude.

Le fait majeur, c'est la disposition du président ivoirien et du président de la Transition malienne à privilégier le dialogue.

Mais, comment la justice et la diplomatie pourraient-elles s'exercer pleinement sans se heurter ? Cette affaire des 49 militaires donnera certainement des leçons à tirer.

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Burkina/Région du Centre-est : Interdiction de circulation des motos « Aloba », « Sanili », « Fortune »

Wed, 20/07/2022 - 14:31

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le gouverneur de la région du Centre-est a pris un arrêté portant interdiction de circulation des motos de type « Sanili », « Aloba », « Fortune » ou de même nature et des tricycles transportant des personnes. Cette disposition est en vigueur pour trois mois, allant du 22 juillet au 21 octobre 2022. La mesure concerne toutes les trois provinces de la région (le Boulgou, le Koulpelogo et le Kourittenga). Voir détails dans le document ci-dessous joint.




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Transition en Guinée-Conakry : Le médiateur et le président en exercice de la CEDEAO tâtent le terrain

Wed, 20/07/2022 - 14:30

Désigné le 3 juillet 2022 à la faveur du 61è Sommet de la Conférence des chefs d'État de la CEDEAO en qualité de médiateur pour la transition politique en Guinée-Conakry, l'ancien président béninois, Boni Yayi, est arrivé le mardi, 19 juillet 2022 dans la capitale guinéenne. Il devra être suivi ce mercredi 20 juillet par le président en exercice de la CEDEAO, Umaru Sissoco Embalo.

Les deux émissaires, Boni Yayi et Umaru Sissoco Embalo foulent le sol guinéen pour ainsi nouer les premiers contacts avec la junte guinéenne.

Selon des informations relayées par la presse guinéenne, les deux émissaires de la CEDEAO pourraient aussi rencontrer des acteurs politiques dans cette quête de transition réussie. Une transition dont la durée fait toujours débat (fixée à trois ans par la junte, la durée est rejetée par la CEDEAO).

Aussi, depuis quelques jours, un rapport particulièrement tendu anime les rapports entre la junte et une partie de la classe politique et certaines organisations de la société civile.

Le pays de Sékou Touré amorce donc un autre virage de sa transition, consécutive au coup d'Etat contre le pouvoir de Pr Alpha Condé, le 5 septembre 2021. L'institution sous-régionale, CEDEAO, parviendra-t-elle à ramener la transition guinéenne à la durée qu'elle souhaite, à l'image de celle en cours au Burkina (24 mois à compter du 1er juillet 2022) et dans une moindre mesure, le cas au Mali (où les lignes bougent, la junte a décrété 24 mois à compter du 26 mars 2022, contre seize mois pour la CEDEAO) où le Médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, est également attendu ce mercredi 20 juillet 2022.

Lefaso.net

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Commission économique des Nations unies pour l'Afrique : Succès du plaidoyer du ministre Rouamba en faveur du Burkina Faso

Wed, 20/07/2022 - 14:23

S.E. madame Olivia Rouamba a échangé dans la matinée du 18 juillet 2022 avec madame Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique.

Au menu des échanges, il s'est agi, pour le ministre Rouamba, d'informer la Secrétaire exécutive de la dynamique du processus en cours entamée avec la CEDEAO pour le retour du Burkina Faso à la légalité constitutionnelle.

Ainsi, après un bref exposé sur la situation nationale, le Ministre Rouamba a informé la Secrétaire exécutive de la CEA de la démarche nationale entreprise par le gouvernement burkinabè afin de relever le défi de la cohésion sociale et venir à bout de l'hydre terroriste.

C'est dans cette dynamique, que des initiatives ont été développées invitant l'ensemble des Burkinabè à faire bloc autour des valeurs d'union et de patriotisme, facteurs indispensables à la victoire sur le terrorisme.

En réponse au Ministre Rouamba, Vera Songwe s'engage à soutenir le Burkina dans ces difficiles moments de son histoire.

A cet effet, et en vue de mieux évaluer le soutien à apporter au Burkina Faso, madame Songwe va s'entretenir les jours à venir par visioconférence avec les ministres burkinabè en charge des Finances et du Commerce.

Mais d'ores et déjà, selon la Secrétaire exécutive, ce soutien pourrait se matérialiser entre autres par :

L'implication de toutes les agences humanitaires des Nations unies présentes au Burkina auprès des populations,

La prise en compte du Burkina dans le budget d'aide humanitaire d'urgence de 5 milliards de dollars destinés à l'Afrique et au Yémen,

La révision à la hausse, en vue d'une annulation, du montant de la dette du Burkina Faso (dont plus de 32 millions de dollars américains déjà annulés),
L'appui à la création d'emplois,

Le suivi de la mise en œuvre du projet d'exonération des taxes sur les produits artisanaux initié par la CEA et la facilitation pour leur commerce en direction de la Chine.

Vera Songwe a félicité le ministre Rouamba pour son engagement et son plaidoyer pour la cause du Burkina, portée au niveau des instances régionales telles que la CEDEAO, l'U.A, la Commission de la consolidation de la paix des Nations Unis, pour relever le défi sécuritaire, humanitaire, de la cohésion sociale et pour faciliter le retour du pays à la légalité constitutionnelle.

Le ministre des Affaires étrangères a invité la Secrétaire exécutive à se rendre au Burkina. Laquelle invitation a été reçue avec honneur et plaisir.

Les deux personnalités se sont quittées sur un satisfecit partagé, et s'engagent à mettre en synergie leurs actions afin que le Burkina Faso recouvre la paix, la sécurité et la cohésion sociale.

Amadou Ardho Dicko
Attaché de Presse à l'ambassade/ Mission permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba

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Ethiopie : La ministre Olivia Rouamba dit au revoir au personnel de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba

Wed, 20/07/2022 - 14:22

Madame Olivia Rouamba fait ses adieux au personnel de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba le lundi 18 juillet 2021. Le pot d'au revoir a été organisé dans les locaux de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba.

Nommée en conseil des ministres le 15 septembre 2021 en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d'Éthiopie, représentant permanent auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), Madame Rouamba a occupé ce poste jusqu'à sa dernière nomination le 5 mars 2022 au poste de ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

Etant donné les charges de ses fonctions, elle n'avait pas pu sacrifier aux usages diplomatiques, notamment faire ses adieux aux autorités éthiopiennes et aux institutions auprès desquelles elle était accréditée mais également dire au-revoir à ses anciens collaborateurs de l'ambassade. En séjour à Addis-Abeba dans le cadre du plaidoyer pour un soutien du Burkina Faso, le personnel de l'ambassade et la communauté burkinabè vivant à Addis-Abeba a saisi l'occasion pour organiser une cérémonie d'au-revoir en l'honneur de Son Excellence Rouamba.

La cérémonie a été marquée par deux interventions et une remise de souvenirs à Son Excellence Rouamba. Le porte- parole du personnel, Son Excellence, Monsieur Sylvain Y. Yaméogo, ambassadeur, représentant permanent adjoint, a salué le leadership, magnifié l'esprit d'équipe, le professionnalisme et les qualités humaines de madame Rouamba. Selon l'ambassadeur Yaméogo, ses qualités managériales ont permis au personnel de travailler de manière efficace et en toute sérénité.

En réaction aux mots de reconnaissance du personnel à son endroit, madame Rouamba a manifesté sa gratitude et salué le professionnalisme et le sens d'écoute du personnel. Elle a en guise de conclusion exhorté le personnel de l'ambassade à demeurer "uni" pour porter haut le drapeau du Burkina Faso dans la juridiction d'Addis-Abeba et dans les institutions internationales. Une attestation de reconnaissance et des souvenirs ont été remis à Son Excellence Madame Olivia Rouamba.

Amadou Ardho Dicko
Attaché de presse à l'ambassade/Mission permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba

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Nayala/Toma : Les nouveaux bacheliers s'informent pour mieux s'orienter

Wed, 20/07/2022 - 14:22

La direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala a organisé le samedi 16 juillet 2022 dans la salle polyvalente de Toma, la première édition de la journée de l'information, de l'orientation scolaire et professionnelle (JIOSP) au profit des nouveaux bacheliers

Quelle filière choisir ? Quelles sont les filières disponibles ? Quelles seront les chances d'insertion professionnelle à l'issue des formations ? Ce sont ces questions, parmi tant d'autres que les nouveaux bacheliers se posent. La direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala a initié cette journée afin de donner des réponses à ces questions que se posent aussi les parents. « Ce n'est pas la première fois. Avant la création de la DPEPPES/Nayala cette activité se tenait grâce aux anciens élèves du lycée », a précisé Amadou Barry représentant le patron de la cérémonie Joseph Karambiri.

Le présidium la JIOSP

Plusieurs communications ont été faites. Le conseiller d'orientation scolaire et professionnelle de la DPEPPES/Nayala, Aboubacar Neya, a exposé sur les offres de formation disponibles dans les universités publiques du Burkina, le financement des études supérieures, les Orphelins étudiants vulnérables / les Etudiants vivants avec un handicap (OEV/ESH) la bourse spécifique et sur les œuvres universitaires. « Il est important de donner toutes les informations nécessaires aux nouveaux bacheliers pour qu'ils puissent réussir leur choix d'orientation », a dit M. Neya.

Cette journée a été marquée par des échanges entre les nouveaux bacheliers et des anciens élèves du Nayala et des échanges entre nouveaux bacheliers avec des grandes écoles et instituts comme l'ISCOM (Institut supérieur de la communication et du multimédia).

M Neya prodiguant des conseils aux nouveaux bacheliers

Selon Gaston Toé, représentant le parrain B. Saidou Diallo, l'organisation d'une telle activité est une nécessité. « L'orientation est capitale pour un nouveau bachelier. S'il est mal orienté, cela peut jouer sur son cursus universitaire », nous confie-t-il.

À l'issue des échanges Elisabeth Foro, nouvelle bachelière, s'est réjouie d'une telle initiative. « Je suis satisfaite de la tenue de cette journée. Les échanges m'ont permis de comprendre qu'on ne fait pas l'orientation par mimétisme ni par échec de choix. J'ai aussi compris qu'il faut tenir compte de l'environnement économique dans l'orientation », a-t-elle laissé entendre.

Yidalala Isaac Ki-Zerbo

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14-juillet 2022 à Ouagadougou : L'intégralité du discours de S.E.M. Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso

Wed, 20/07/2022 - 11:54

Le 14 juillet 2022, à l'occasion de la fête nationale de la République française, l'ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade a fait un discours sur l'état de la coopération entre le Burkina Faso et son pays. Nous vous proposons l'intégralité de son discours qui fait tant jaser sur les réseaux sociaux.

MM. Les présidents d'institutions,
MM. Les ministres d'Etat,
Mmes et MM. les ministres,
M. le CEMGA,
MM les directeurs généraux, officiers généraux, supérieurs et hauts magistrats
Mmes et MM. les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, chers collègues,
MM. les chefs coutumiers et religieux,
Mme la conseillère des Français de l'Etranger,
Chers compatriotes,
Chers invités,

Après deux années de pandémie de Covid, nous avons enfin, de nouveau, la joie de vous accueillir en grand nombre à l'occasion de notre fête nationale.
Mon épouse et moi-même vous remercions de nous faire l'honneur et l'amitié de votre présence ce soir.

Ces derniers mois ont été marqués par de nombreux bouleversements tant sur le plan national, qu'international. Des changements majeurs qui m'incitent à partager avec vous trois messages.

1. Le premier de ces messages, est celui de l'espoir. Il est difficile de garder l'espoir lorsque les événements semblent au quotidien vouloir l'annihiler. Paul Valéry a dit avec une grande justesse : « l'espoir voit un défaut dans la cuirasse des choses. »

Lorsque nous regardons le présent en face, nous ne pouvons nous empêcher de reconnaître qu'il est préoccupant. Crise sécuritaire, crise humanitaire, crise alimentaire ; le Burkina Faso traverse une période sombre de son histoire, comme cela arrive dans l'histoire de toutes les nations. Pourtant notre espoir commun, burkinabè et étrangers vivant dans ce pays, c'est que ce grand peuple, cette grande nation surmontent les difficultés du moment.

Personnellement, je n'ai pas de doute. Ce pays qui a affronté avec succès bien des défis, sera cette fois-ci encore à même, j'en suis persuadé, de résister aux forces obscures qui luttent, parfois dans l'ombre, parfois à visage découvert, pour le faire sombrer. Gardons une confiance ferme dans la résilience de la nation et du peuple burkinabè et dans sa capacité à redéfinir, à éclairer son avenir en dépit de l'adversité. C'est là que se situe l'espoir dans la cuirasse des choses dont parle Paul Valéry.

La guerre qui a été déclarée aux fils et filles de ce pays est, comme la plupart des guerres, une guerre injuste. Ceux qui prétendent se battre au nom d'une idéologie religieuse en massacrant leurs frères, leurs sœurs, leurs parents, soit ont été conditionnés par d'habiles manipulateurs, soit ont choisi de prendre les armes pour résoudre des conflits ou exercer des vengeances qui, quels que soient leur origine, ne justifient pas qu'on tue pour cela.

Cette guerre injuste, ce combat asymétrique et obscurantiste, il faut qu'ils le sachent : ils les perdront.

La France, comme d'autres partenaires, se tient aux côtés des autorités et des FDS Burkinabè dans cette lutte contre le terrorisme, car nous sommes attachés à la souveraineté et à la stabilité du Burkina Faso.

Je regrette que les réseaux sociaux soient devenus à bien des égards les « idiots utiles », la caisse de résonnance de ceux et celles qui, aveuglé.e.s par une haine absurde, nous accusent, sans preuve aucune, de jouer un double jeu, de vouloir exploiter les richesses du Burkina Faso, ou pire encore d'armer les terroristes. Je veux le dire clairement ce soir : ce sont ces personnes abritées derrière un écran d'ordinateur qui contribuent par leurs outrances, leur virulence, leurs vitupérations, à la déstabilisation de ce pays.

Je sais que le peuple Burkinabé et sa jeunesse ne sont plus dupes de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le prurit numérique. Un prurit financé par quelques officines ayant grand intérêt à voir la région du Sahel demeurer dans l'instabilité.

La France est ainsi résolument engagée aux côtés des autorités, des FDS et des FSI burkinabè pour leur apporter toute l'assistance requise, en toute transparence et dans le respect de la souveraineté du Faso.

La France est également résolument engagée aux côtés du peuple burkinabè pour soutenir l'aide humanitaire aux populations, le développement des villes et des campagnes.

***
2. Le deuxième message, c'est celui du respect et de la tolérance. Ce sont des vertus qui font partie du patrimoine culturel de la nation burkinabè et qu'il convient de préserver voire de restaurer.

Je salue à cet égard les efforts menés par le Gouvernement de transition pour la cohésion sociale et la réconciliation nationale, à la base comme au sommet. Ces efforts sont encourageants et nous sommes prêts, sans interférer dans les décisions et orientations prises, à les accompagner dans la mesure de nos moyens et en répondant aux demandes que pourraient formuler en ce sens les autorités nationales.

Il faut, et nous pouvons y aider et nous le faisons déjà à travers différents projets, améliorer l'insertion des jeunes sur le marché du travail, favoriser l'autonomisation des femmes et renforcer la qualité des services rendus à la population, notamment dans le secteur social : santé et éducation, filets sociaux, activités génératrices de revenus entre autres.

Nous n'avons, ni la vocation, ni la capacité à retisser les fils de la cohésion sociale, mais nous pouvons, avec et aux côtés d'autres partenaires, accompagner les efforts menés en ce sens.

***

Nous avons une forte communauté française, pour une bonne part d'ailleurs franco-burkinabè, installée au Burkina Faso, qui y vit, qui y travaille et qui est attachée à cette terre, sur laquelle beaucoup ont décidé de vivre depuis et pour longtemps. Je voudrais la saluer ce soir et lui adresser un message d'espoir voire de réconfort. Les temps sont difficiles pour tous. Burkinabè ou étrangers accueillis sur le sol burkinabè.

Nous tenons à cette richesse humaine que vous représentez, à ces liens qui vous et nous unissent au peuple burkinabè et qui constituent un élément fondamental de la relation particulière qui unit nos deux peuples.

Au côté des autorités burkinabè, que je remercie des efforts qu'elles mènent en ce sens, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver ces liens, assurer votre sécurité et vous permettre de vivre en paix dans un pays à la stabilité retrouvée.

Cultivez cette relation avec nos frères et sœurs burkinabè. C'est le meilleur terreau pour une compréhension et une acceptation mutuelles et pour lutter contre la désinformation et les manipulations qui polluent les réseaux sociaux. C'est sur vous, autant voire plus que sur l'ambassade et ses personnels, que repose l'avenir de nos relations bilatérales. Sentez-vous investis d'une mission : celle de représenter dignement la France et de donner d'elle une image positive et de générosité, quelles que soient vos activités, vos opinions politiques, vos orientations religieuses ou autres.

***
3. Le troisième message que je souhaite partager avec vous ce soir, c'est celui de préserver l'avenir.
Au-delà du Burkina Faso, au-delà du Sahel, en proie à de graves crises existentielles, c'est notre planète qui est en danger.

Danger lié aux guerres, et je pense bien sûr à celle qui ravage l'Ukraine actuellement, encore une guerre injuste et destructrice, mais aussi à celles menées au Sahel ou ailleurs en Afrique, qui pénalisent son développement. Je pense aussi au changement climatique, à la raréfaction des ressources, à l'appauvrissement des sols, au manque d'eau etc.

Nous devons, quelles que soient les circonstances du moment, penser à préparer l'avenir. Préparer l'avenir, c'est assurer la préservation des ressources en eau, c'est lutter contre la déforestation et la dégradation des sols, c'est développer l'agro-écologie, c'est assurer un développement urbain maîtrisé et le maintien des équilibres ville-campagne.

C'est un combat de long terme, mais qui doit commencer dès aujourd'hui. C'est pourquoi la coopération française, à travers son opérateur-pivot l'AFD, a décidé de faire siennes les priorités fixées par le gouvernement, notamment :
Assurer une meilleure gestion de l'eau et de l'assainissement (réf. à Bobo)
Développer les énergies renouvelables (centrales solaires, Zagtouli, Yeleen))
Renforcer la capacité des villes, principales mais aussi secondaires, à délivrer des services aux populations, à gérer leur développement (trames urbaines, aménagement des voiries et de marchés, gares routières…)
Lutter contre la désertification : grande muraille verte, mais aussi agro-écologie, sujets sur lesquels travaillent nos instituts de recherche présents de longue date au Burkina Faso : IRD et CIRAD
Appuyer les organisations paysannes et le développement de filières intégrées, notamment autour du coton.

Vaste chantier me direz-vous, mais heureusement nous ne sommes pas seuls et de nombreux bailleurs partagent les mêmes priorités et coordonnent leurs actions, particulièrement dans le cadre de l'Alliance Sahel.

***

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, vous l'aurez compris et vous le savez d'ailleurs déjà : nous sommes à vos côtés pour répondre aux défis du moment, mais aussi à ceux de l'avenir, car nous sommes convaincus que le Burkina Faso, demain comme aujourd'hui, restera debout et sera un partenaire essentiel pour la France en Afrique de l'Ouest.
Nous croyons en l'avenir de votre nation.

A vous de fixer les priorités. Nous adapterons nos outils et nos interventions en conséquence.

***

Pour terminer, je souhaite tous vous remercier de nouveau d'avoir accepté notre invitation à venir célébrer notre fête nationale dans cette belle résidence de France.

Mes remerciements vont également à Mme Chloé Meistermann, l'intendante et à toute l'équipe de la résidence pour avoir préparé avec ardeur et professionnalisme ce 14 juillet.

Remerciements particuliers aussi au personnel de l'ambassade, toutes catégories confondues, qui s'est mobilisé pour aider à la préparation et au bon déroulement de cette réception, avec une mention particulière pour nos deux secrétaires à la Chancellerie diplomatique, Martine Aricci et Delcy Soares, ainsi qu'à Xavier Corgnet notre intendant technique.

Merci à tous les prestataires et fournisseurs grâce auxquels vous aurez un buffet de grande qualité, agrémenté de boissons pas toutes hygiéniques.

Merci enfin à tous les sponsors, et ils sont nombreux, qui ont accepté de soutenir financièrement ou matériellement ce 14 juillet. Nous ne les avions pas sollicités ces deux dernières années pour cause de Covid ayant restreint le volume d'invités. Ils ont répondu présents cette année et je les en remercie très sincèrement ; car sans eux, il n'y aurait tout simplement pas de réception aujourd'hui. Je voudrais les citer devant vous. Pour certains leur présence se manifeste dans les jardins de la résidence. N'hésitez pas à visiter leurs stands et expositions.

Une mention spéciale à tous les artistes, femmes et hommes de culture ou sportifs présents ce soir (mention de la pétanque et du rugby).

Je vous remercie de votre attention.

Vive le Burkina Faso, vive la France et vive l'amitié et la coopération entre la France et le Burkina Faso.

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Décès de BOLY/DIALLO Fatimata : Remerciements et faire-part

Wed, 20/07/2022 - 08:30

Les grandes famille BOLY, DIALLO, BA, à Ouagadougou, Ouahigouya, Dori, Kagalé, et Bouna.

Les familles alliées DIALLO, BOLY, BARRY, KOUYATE, ZANGA, SOURABIE, à Ouagadougou, Ouahigouya, et Bouna.

Les frères, sœurs, neveux, nièces, cousins, cousines, petits-enfants, et amis ;
M. Abdoul Salam BOLY à Ouahigouya,

Les enfants Ezedine, Aly Baddara, Zéina à Ouagadougou.

Adressent leurs remerciements à tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté des soutiens multiformes et témoigné de leur compassion, amitié et sympathie lors du rappel à Dieu de leur épouse, mère, sœur, tante et grand-mère.

Mme BOLY / DIALLO Fatimata

Décès survenu le 13 juillet 2022 à Ouagadougou, et de l'enterrement le 15 Juillet 2022 à Ouahigouya.

Qu'Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux, vous bénisse abondamment et vous récompense au centuple vos bienfaits.

Par ailleurs Ils vous informent que la cérémonie de prière (Doua) pour le repos de son âme aura lieu à Ouahigouya le dimanche 24 juillet 2022 à partir de 9h00 au domicile familial sise au secteur 4 (Kapalin).

PAIX ET REPOS ÉTERNEL A L'ÂME DE L'ILLUSTRE DISPARUE !

Categories: Afrique

Décès de l'Abbé SOU Sié Pierre : Remerciements et faire part

Wed, 20/07/2022 - 08:00

Les grandes familles SOU, OUATTARA, KAM, PALM, GNIMINOU-SANOGO à Diébougou, Dolo, Wan, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Paris, les familles alliées OUATTARA, DOANNIO, TRAORE, KONATE, GNIMINOU-SANOGO, BAZIE, LANOU, BOURJAIlI, MIDIOUR, ZOUNGRANA,

Monsieur SOU Honoré, Veuve Angèle mère du défunt, les frères et sœurs : Pascal, Marguerite, Célestine, Béatrice, Bienvenu, Jeannette, Sylvestre, Arnaud, Dieudonné, Félix

adressent leurs remerciements à toutes et à tous pour la mobilisation, et les soutiens multiples à l'occasion du décès de l'abbé SOU Sié Pierre, précédemment en mission dans le diocèse de Bobo-Dioulasso. Décès survenu le 08 juillet 2022, des suites de maladie. L'inhumation a eu lieu le mercredi 13 juillet 2022 à Diébougou, province de la Bougouriba.

Elles remercient particulièrement : Son Excellence Monseigneur KUSIELE Dabiré Dèr Raphaël, Evêque de Diébougou, Son Excellence Monseigneur Paul OUEDRAOGO, archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, SonExcellence Monseigneur Modeste KAMBOU, Evêque de Gaoua, le presbyterium diocésain de Diébougou, la famille diocésaine de Diébougou, les paroisses de Tounouma et Sakabi, Monsieur SOU Sié Edgard, Abbé KAM Mathias, Abbé Arsène Palm OCADES Bobo-Dioulasso , Abbé Toussaint SANOU curé de la Paroisse de Sakabi, Monsieur Palm Sémon à Dolo

Que le Christ Vainqueur de la mort accueille auprès de lui son serviteur Abbé Pierre SOU dans la Paix et la Joie éternelles de son royaume !

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Décès de Mafambi Oumar Judicaël SOMBIE : Faire part et Remerciements

Wed, 20/07/2022 - 08:00

Le chef de village de Bérégadougou
Les grandes familles SOMBIE, SOURABIE, DIARRA, SIRIBIE, KONDET, à

Bérégadougou, Fabédougou, Malon, Tarfila, Sidéradougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et en France,

Les familles alliées : BALIMA, TRAORE, SOURA, HEBIE, OUATTARA à Ouagadougou, Tenkodogo, Douna, Fabédougou, Diébougou, Bobo-Dioulasso
Docteur SOMBIE Brahima Michel, médecin à la retraite,
La veuve SOMBIE née BALIMA Élisée

Les enfants Midjifa Enock, Dolbanne, Ariane
Les frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces
Ont la profonde douleur d'annoncer le décès survenu le 05 juillet 2022 à Ouagadougou des suites de maladie de leur fils, frère, neveu, époux, père, oncle, cousin
Mafambi Oumar Judicaël SOMBIE
Précédemment Ingénieur Télécom à Orange Burkina

L'inhumation a eu lieu le 08 juillet 2022 à Bérégadougou, province de la Comoé.
Les familles expriment leur profonde gratitude à tous pour la compassion et les soutiens multiformes dont elles ont bénéficié lors cette douloureuse épreuve.

Elles remercient particulièrement :

• Le Directeur Général de Orange Burkina et son personnel ;
• Le Directeur Général de Lydia Ludic Burkina et son personnel ;
• L'équipe médicale du CHU de Tingandogo ;
• Les voisins et la communauté chrétienne du quartier Bonheur- Ville ;
• Les différentes délégations, les amis et connaissances
• La population et la communauté chrétienne de Bérégadougou ;
• La communauté des ressortissants de Bérégadougou à Ouagadougou ;
.
Les familles s'excusent de ne pouvoir citer de noms, de peur d'en oublier.
Puisse Dieu miséricordieux récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.

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Président Paul-Henri Damiba : « Quand tu l'écoutes, tu sens qu'il veut bien faire, mais … » (Député ALT, Mohamed Koumsongo)

Wed, 20/07/2022 - 00:29

Révélé au public lors des manifestations contre la gestion du président Roch Kaboré, en tant qu'un des leaders du mouvement « Sauvons le Burkina Faso », Auguste Mohamed Koumsongo est aujourd'hui député de l'Assemblée législative de transition (ALT), membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité (CAEDS). Dans ces propos, il revient sur quelques notes de la première session de l'ALT et la transition en cours.

Lefaso.net : Comment vivez-vous cette première expérience de l'Assemblée et quels sont les moments qui vous ont marqué ?

Auguste Mohamed Koumsongo : L'Assemblée nationale reste telle, c'est une belle expérience, on a appris et la première session s'est bien passée et on attend la suivante. Personnellement, le moment qui m'a le plus marqué, c'est l'adoption de la loi sur les héros de la nation. Lorsqu'il s'est agi de définir l'époque (il y a eu des débats houleux sur la date de référence ; certains ayant proposé de retenir 1919 comme date-repère tandis que d'autres pensent plutôt 1960 : ndlr).

Au départ, la période retenue ne prenait pas en compte certains devanciers, la catégorie des Guimbi Ouattara par exemple. Ce qui m'avait personnellement dérangé. Je trouvais cela frustrant. Heureusement, nous avons a su trouver la formule pour prendre en compte tout cela.

Aussi, quand on parle des héros de l'insurrection de 2014, j'ai estimé qu'il fallait bien circonscrire ; il y en a, nombreux, qui ont trouvé la mort en allant détruire et ramasser les biens d'autrui. Ce n'était pas la cause pour laquelle nous étions sortis. Moi, je ne suis pas d'accord qu'on considère tout le monde comme des héros. Il faut donc tamiser. Je ne suis pas d'accord, ni aujourd'hui ni demain, qu'on mette ces gens-là (qui sont sortis pour leurs intérêts personnels, pour piller et ramasser les biens) comme héros de la nation.

Comment avez-vous apprécié l'ambiance entre vous, députés de l'ALT ?

Côté qualité du travail, je ne doute vraiment pas, les gens sont de qualité et ils ont bossé. Chacun sait ce qu'il est venu faire. Chacun est venu apporter sa pierre à la construction de l'édifice commun qu'est le Burkina, surtout dans ces moments difficiles.

Cependant, ce que je déplore un peu, c'est qu'il y en a qui se mettent en retrait. Certains sont à l'Assemblée pour préparer un terrain politique. C'est cette impression que j'ai vraiment. Il y a beaucoup de calculs politiques, certains sont venus à l'Assemblée législative de transition pour préparer 2025 (prochaines échéances électorales : ndlr). Pourtant, nous pensons qu'aujourd'hui, la priorité de chacun, c'est comment aider à résoudre, un tant soit peu, la crise et redonner au plus petit des Burkinabè, sa dignité.

Pourquoi dites-vous que certains préparent 2025 ?

On ne peut pas être d'accord sur tout et sur toute la ligne, mais il y a des questions sur lesquelles on ne devait pas discuter, avoir des points de vue divergents. La nation et l'intérêt du peuple priment sur tout. Vous verrez des gens qui se démarquent sur des questions claires, qui veulent que tout le monde y voir du noir, ils veulent forcer les gens à aller dans leur sens. Ils défendent des ordres qu'ils ont reçus de dehors.

Or, on est tous majeurs, on sait ce qui nous a amené ici. On ne peut pas se laisser guider de la sorte pour défendre des intérêts de politiciens tapis dans l'ombre. Je me dis que si l'on arrive à l'ALT, c'est qu'on doit pouvoir agir et assumer ses actes et non, recevoir des ordres de dehors.

En clair, pensez-vous qu'il y a des membres de l'ALT qui travaillent pour des officines plutôt que l'intérêt général ?

Ça, c'est clair ! Et je trouve cela dommage. C'est parce que tu es responsable qu'on t'a envoyé à l'ALT. S'il y a des choses à discuter, tu peux te retourner vers ton entité qui t'a envoyé à l'ALT, tu poses le problème, toujours dans l'intérêt général. Mais au-delà de cela, tu ne dois pas recevoir des ordres de tierces personnes tapies dans l'ombre, en train de préparer 2025. Surtout aux jeunes, j'invite à ne pas faire le jeu des vieux politiciens qui veulent nous ramener trente ans en arrière.

On vous a connus dans le combat pour le départ de Roch Kaboré. Ceux que vous indexez peuvent dire aussi que vous travaillez pour le MPSR !

Je ne suis vraiment avec le camp de personne, je mène le combat pour le peuple. Et pour le bien du peuple, je trouve judicieux d'accompagner les hommes en place actuellement. Aujourd'hui, j'entends des gens dire à Damiba de partir. Moi, je n'ai pas de souci en cela, de toute façon, lui-même sait qu'il va partir, il ne va pas s'éterniser là-bas. Mais, s'il part aujourd'hui, c'est un perpétuel recommencement. Moi, j'ai crié dans la rue, parce que je me suis toujours dit : Roch (Kaboré) est incapable. Et effectivement, je vais emprunter l'expression de mon ami Lota (Abdoul Karim Baguian, ndlr) : ça a été une punition divine d'avoir Roch Kaboré comme président. Un homme qui ne s'est jamais assumé.

Dernièrement, vous avez vu, même en tant qu'ancien président, il refuse de s'assumer. Donc, je ne vais pas vraiment m'attarder sur son cas. Je n'accompagne personne, je suis avec le peuple. S'il (Damiba) peut nous aider, je suis prêt à l'accompagner. Et je vais l'accompagner jusqu'au bout. Aujourd'hui, ceux qui sont sur le terrain, ce sont eux, forces de défense et de sécurité. Nos forces de défense et de sécurité abattent un gros travail. C'est le mal qui est profond. Voilà pourquoi on doit être soudé derrières eux. Nous (Burkinabè) devons accompagner ces jeunes-là. Moi, je ne suis avec personne, encore moins avec une junte.

Mais j'estime qu'aujourd'hui, on doit tous faire une mobilisation derrière eux pour sauver d'abord la patrie. Après, on reviendra à nos querelles personnelles. Ce n'est pas le moment des calculs personnels. Je vois mon ami Arouna Louré en train de parler de transition civile. Mais lui, ce n'est pas étonnant, tout le monde ici connaît son intention, il veut être candidat en 2025. Donc, lui, on le voit venir. Mais, ce n‘est pas la bonne manière. Si tu n'es pas d'accord avec une entité, tu quittes simplement. L'ALT, ce n'est pas une propriété de quelqu'un.

N'est-ce pas cela aussi la diversité d'opinion au sein de l'Assemblée ?

Je trouve que certains propos sont très mal placés. Vous savez, on se connaît, ce n'est pas bien de poser certains actes. Il faut toujours être un homme raisonnable, ce n'est pas parce qu'on a accès aux médias qu'on doit s'exprimer sans raison gardée.

Ce souhait de transition civile ne s'explique-t-il pas par le fait qu'il estime, avec certains Burkinabè, que la transition a échoué sur la principale mission de ramener la paix ?

Qu'il commence, lui-même, par démissionner de l'ALT. C'est aussi simple que cela. Il ne peut pas être à l'ALT et demander cela, ce n'est pas logique. A l'assemblée, on discute, il est d'accord avec tout le monde sur beaucoup de points, mais quand il sort, il trouve toujours quelque chose pour pouvoir montrer qu'il est l'homme du peuple, le plus propre, etc.

Mais, ce n'est pas la bonne manière, puisqu'on se connaît tous et son intention de se présenter en 2025. Je pense qu'il ne faut pas travailler à nuire à l'intérêt général rien que pour soi. Nous sommes-là pour apporter notre contribution au combat contre les attaques, pour vaincre le mal. C'est cela qui doit être notre préoccupation et non pour tirer la couverture sur nous. Je pense que le pays n'a pas besoin de cela actuellement.

Quel est, selon vous donc, le discours à tenir aujourd'hui ?

C'est le discours de l'unité, la solidarité, le pardon. Ne faisons pas de la politique politicienne. Notre seule politique aujourd'hui, c'est le pays. Aujourd'hui, moi, Koumsongo, je veux aller à Diapaga, Pama, Djibo, Nouna, etc. C'est cela ma priorité. Donc, il faut vraiment qu'on pense à cela. Quand vous regardez aujourd'hui, tous les secteurs de la vie sont touchés. Je trouve qu'on doit avoir un discours d'union sacrée pour retrouver l'entièreté de notre territoire et non pour des intérêts individuels.

C'est ce que je dis toujours aux gens : si tu entends qu'il y a la politique à Ouagadougou, c'est parce que les terroristes ne sont pas encore entrés à Ouagadougou. Je suis pour la justice, oui, mais c'est parce qu'il y a la paix. Aujourd'hui, peut-on parler de justice à Seytenga, Thiou, etc. ? On a qu'à reconquérir d'abord notre territoire avant de parler des détails et des considérations personnelles.

Député de l'ALT, que faites-vous entre les deux sessions ?

On sort beaucoup, parce que le travail du député, ce n'est pas seulement venir à l'hémicycle et voter les lois. Repartir à la base, écouter les gens pour faire remonter les difficultés, c'est important (parce que chacun est venu ici par une base). J'étais récemment à Bobo pour des activités, à Niangoloko et j'accompagne la jeunesse comme je peux. Je ne suis pas posé financièrement, mais le peu que je gagne, si je dois le remettre à la jeunesse, je le ferai. Toute ma prière aujourd'hui, c'est qu'on puisse se déplacer librement dans le pays.

Vous parliez de nécessité de l'unité contre le mal. Pensez-vous que le président Damiba a le bon ton de cette mobilisation ?

Il a tenté à maintes reprises, mais certains Burkinabè sont figés. On ne peut pas conclure que quelqu'un a échoué sans l'avoir vu à l'œuvre. Le monsieur, reconnaissons quand-même, a un discours rassembleur. Chaque fois qu'il parle, il prône toujours l'union, il demande que les Burkinabè s'asseyent et discutent.

C'est cela qu'il a essayé dernièrement en réunissant les anciens chefs d'Etat, et qui a été boycotté par une partie. Je ne dis pas qu'il est bien ; parce qu'on fait avec les hommes du moment. Mais du peu que je connais de lui dans ce laps de temps-là, c'est un rassembleur. Je trouve qu'on doit faire bloc pour l'aider à nous aider à sortir de ce gouffre. Quand tu l'écoutes, tu sens qu'il veut bien faire. Mais, il y a des gens qui sont en bas, ça leur plaît de détruire tout ce qu'on construit.

Propos recueillis par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Le dialogue entre le ministère de la Santé et les partenaires sociaux débouche sur une série de compromis

Wed, 20/07/2022 - 00:25

Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Kargougou, a tenu un point de presse à Ouagadougou, ce mardi 19 juillet 2022. Il a livré les résultats sur le dialogue social au niveau des départements de la santé et des ressources animales.

Suite à l'avènement du gouvernement de transition en janvier 2014, il a été entamé avec les partenaires sociaux, plusieurs rencontres afin de parvenir à un compromis quant à l'amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Ces concertations ont permis d'obtenir des résultats positifs permettant à chacune des parties d'y trouver son compte.

Au titre des acquis engrangés, l'on dénombre « l'ouverture prochaine des examens professionnels au profit des attachés de santé, des infirmiers diplômés d'Etat, des sages-femmes d'Etat, des conseillers d'élevage et de la santé animale ». Selon les explications du ministre de la santé, les concours qui devraient se tenir en 2021 n'ont pu être organisés et pour ce faire, les travailleurs qui seront admis aux concours cités ci-dessus seront reclassés en catégorie A.

Aussi, il a été prévu « le rétablissement des décorations retirées pour fait de grève aux travailleurs en 2019 ainsi que la restitution des sommes retenues aux travailleurs pour fait de grève en 2019 ». Pour ce qui est du dernier point, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, a tenu à préciser que ces suspensions de salaire étaient inexpliquées car les textes prévoient qu'en cas de grève, c'est le 30e indivisible du salaire qui doit être retenu. « Cette suspension était injustifiée, il était donc de notre devoir de rétablir ces travailleurs dans leurs droits, pour réparer le tort social qui leur a été fait », a commenté M. Bazié.

Pour ce qui est des travailleurs exerçant dans les zones à forts défis sécuritaires dont les salaires avaient été suspendus pour abandon de poste, il sera procédé à un remboursement et les précomptes exercés sur leur rémunération seront arrêtés.

Une autre des décisions prises de concert avec les partenaires sociaux concerne aussi « l'apurement du passif des primes de motivation au niveau du Centre national de transfusion sanguine ».

Tout en saluant les efforts consentis par les travailleurs qui, sans relâche, œuvrent souvent dans des conditions peu enviables pour le rayonnement du pays, le gouvernement, par la voix du ministre de la santé et de l'hygiène publique, s'engage à maintenir le dialogue avec les partenaires sociaux pour que des décisions consensuelles puissent être trouvées pour l'amélioration des conditions de vie et de travail.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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