Mais c'est un contrat de MCO, et sur 10 ans ! Mais même avec cette réserve, les bulles ont dû gicler une
Plus d'infos »L'assemblée générale de l'association des journalistes de défense (AJD) s'est tenue ce matin à 11h. Elle
Plus d'infos »(B2) Le navire grec HS Navarinon qui participe à l’opération européenne de surveillance de l’embargo (EUNAVFOR Med Irini) a procédé le 16 décembre à une inspection d’un navire considéré comme suspect au large des côtes libyennes
Fouille des containers par les marins grecs en présence d’un membre de l’équipage (photo : EUNAVFOR Med Irini)Le porte-containers était suivi depuis plusieurs jours déjà, « soupçonné d’avoir violé l’embargo sur les armes de l’ONU contre la Libye ». Mais la mer agitée et les vents forts ont empêché toute arrivée en sécurité sur le navire. Ce n’est qu’au bout de deux jours, quand les conditions de mer sont devenues plus acceptables, que l’équipe de visite du HS Navirinon (1) a pu être hélitreuillée depuis un hélicoptère sur le navire.
Les forces spéciales ont d’abord « sécurisé la zone » — indique-t-on au QG de l’opération à Rome. Ils ont ensuite « vérifié » les documents du navire. Puis ils ont procédé à l’inspection de plusieurs conteneurs « soupçonnés d’être chargés de matériel illégal ». Inspection effectuée « conformément à la résolution de l’ONU» (la 2292 pour les intimes de la chose onusienne). « Rien de suspect n’a [finalement] été découvert ». Le navire — dont le nom n’a pas été communiqué et soigneusement masqué sur les photos officiea donc été libéré et a pu poursuivre sa route vers un port d’escale.
(NGV)
(1) Cette frégate de la classe Meko 200 HN (F-461) a été incorporée dans la marine grecque en 1995 après son rachat aux Pays-Bas. Construite dans les ateliers navals de De Schelde à Vilssingen au milieu des années 1970, elle a été engagée durant 15 ans dans la marine néerlandaise sous le nom de HNLMS Van Kinsbergen et le numéro de coque F-809.
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Ce petit malin a grillé la plupart des grosses écuries politiques du moment, et pas des moindres (LR,
Plus d'infos »(B2) La France prend, samedi prochain, 1er janvier 2022, le commandement de la VJTF, la force militaire de l’OTAN de réaction rapide. Ce pour une durée d’un an.
Formation aux appuis feux tactiques interarmées (Photo : Brigade Franco-Allemande)Une force un peu plus rapide que la NRF
La création de cette force est récente. La VJTF, pour Very High Readiness Joint Task Force (ou force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation), a été décidée lors du sommet de l’Alliance de Pays de Galles en septembre 2014. Il s’agit de doter les forces euro-atlantiques d’un outil plus efficace et adapté après l’intervention russe contre l’Ukraine. Elle est forte de quelques milliers d’hommes, pouvant être déployés en quelques jours (1).
Autour de la brigade franco-allemande
La VJTF française sera constituée autour de la brigade franco-allemande, qui formera le noyau de la force, en particulier, le 1er régiment d’infanterie et le 3e régiment de hussards (Rh). D’autres pays (Espagne, Portugal et Pologne) doivent également fournir des forces. Elle sera dirigée par le quartier général du corps de réaction rapide français (CRR-Fr), basé à Lille.
Des Alliés déterminés à se défendre
La feuille de route de cette VJTF est claire : pouvoir « défendre n’importe quel Allié » comme l’a défini le secrétaire général de l’OTAN : « À une époque de défis sécuritaires sans précédent, il ne doit y avoir aucun malentendu sur la détermination de l’OTAN : nous sommes solidaires pour défendre et protéger tous les Alliés ».
Entre Turquie et Allemagne
La France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021. L’Allemagne prendra le relais en 2023. Le JFC (commandement des forces interarmées de l’OTAN) de Brunssum (Pays-Bas) assurant le commandement de l’ensemble de la force de réaction de l’OTAN.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Les futures probables projections de forces navales ou terrestres dans le Pacifique obligent l'US Navy à revoir ses capacités de ravitaillement. Il s'agit de remplir trois missions: "refuel, rearm, resupply" dans des environnements hostiles (les fameux "Contested Environments"). D'où le concept de "Distributed Maritime Operations" qui devrait permettre d'effectuer cette triple mission en évitant de faire concentrer le feu ennemi sur les gros ravitailleurs actuels (les T-AO, T-AKE, T-AOE).
Le 21 décembre, dans un communiqué de presse, Austal USA a annoncé qu'il avait été retenu par l'US Navy pour travailler sur le projet de NGLS (les ravitailleurs de nouvelle génération); le chantier naval d'Alabama aurait reçu une enveloppe de 2,8 millions de dollars pour les études préliminaires.
Dans son projet de budget pour l'année fiscale 2022, la Navy a demandé 27,8 millions de $ pour des études de R&D, comme le précise un brief du CRS actualisé le 22 décembre. D'autres chantiers seront certainement retenus pour livrer, eux aussi, des études sur le design des futurs ravitailleurs dont six sont supposés être livrés au cours des années fiscales 2023-2026.
La Navy n'a pas encore arrêté le nombre final de NGLS; on parle de 18 à 20 unités.
Question prix, dans un document du 9 décembre 2020, la Navy avançait le chiffre de 150 millions de dollars. Ce qui semble très raisonnable; mais ce n'est pas surprenant parce que les NGLS, aussi appelés "Next-Generation Medium Logistics Ship" sont appelés à être plus petits que les actuels CLF (les Combat Logistics Force Ships qui assurent le ravitaillement à la mer des porte-avions, des navires de combat de surface, des bâtiments de projection et des navires amphibies).
De nouveaux CLF sont d'ailleurs en construction; il s'agit de navires de la classe de John-Lewis (TAO205), dont le premier de la tranche de six a été mis à l'eau en janvier 2021. 20 pétroliers-ravitailleurs de ce type pourraient être livrés à la Navy au total. Sur ce sujet, voir mon post de 2016.
Un marché pour la "fourniture de micro et nano drones au profit du ministère des armées, accessoires et prestations associées " a été attribué à la société SAS FLYING EYE. Cette société a été achetée en 2017 par Azur Drones
L'accord-cadre a pour objet la fourniture de micro et nano drones au profit du ministère des armées, mais il comprend aussi des prestations associées puisque les quatre objectifs de l'accord cadre sont :
- l'entrainement à la détection pour la lutte anti-drone ;
- l'entrainement à la neutralisation pour la lutte anti-drone ;
- la formation ;
- l'expérimentation.
La valeur totale finale du marché est de 6 millions d'euros, hors TVA.
La durée de validité du marché est de 48 mois.
C'est effectivement une première: autour du 15 décembre, deux Skyhawk de l'ESSD Top Aces ont été intégrés à un escadron de l'US Air Forces in Europe-Air Forces Africa. Les deux appareils ont été déployés sur la base aérienne allemande de Spangdahlem. La photo ci-dessus montre le ravitaillement d'un A-4.
Les deux avions ont travaillé de concert avec la 52e escadre de chasse (les "Sabers") dans le cadre d'une évaluation conjointe entre avions de l'USAF et appareils affrétés à des sociétés spécialisées comme Top Aces (photos Tech. Sgt. Maeson L. Elleman). Il s'agissait de vérifier l'interopérabilité des deux flottes.
La Russie va continuer de fournir une aide militarisée au Mali via des filières étatiques, selon un haut responsable de la diplomatie russe cité ce lundi par l'agence RIA: "Nous continuerons de défendre les intérêts légitimes de Bamako aux Nations unies ainsi que de fournir une assistance active à nos partenaires maliens dans les sphères militaires et militaro-techniques dans le cadre des filières étatiques", a déclaré Piotr Ilichev, directeur du service du ministère russe des Affaires étrangères pour les organisations internationales. Dans cet entretien, le diplomate a expliqué que les dirigeants au pouvoir au Mali pouvaient coopérer avec les partenaires de leur choix pour combattre les insurgés islamistes, la réduction des effectifs de l'opération Barkhane risquant, selon Moscou, de déstabiliser davantage la région.
Le 24 décembre, Bamako, par la voix du porte-parole du gouvernement, avait affirmé que des personnels russes, relevant de l'Etat russe, étaient bien présents sur le territoire malien (lire le communiqué ci-dessous).
Le porte-parole a aussi répondu aux "accusations occidentales" (lire mon post ici) concernant la "prétendue" présence de mercenaires russes, du groupe Wagner, sur le territoire malien:
Les liens avec l'Etat russe sont notoires. Ainsi, en octobre dernier, un avion cargo parti de Russie a livré quatre hélicoptères, des armes et des munitions au Mali, une opération réalisée selon les autorités maliennes intérimaires dans le cadre d'un accord commercial conclu entre les deux pays.
Ces hélicoptères ont été officiellement remis à l'armée de l'Air malienne le 26 novembre. "En présence de l'ambassadeur de la Russie au Mali", précise le communiqué des FAMAs. Ces quatre hélicoptères sont basés sur la BA de Sénou, à Bamako.
Quel statut?
On peut toutefois se poser une question sur le statut des personnels russes qualifiés de "formateurs" déjà déployés au Mali. Sont-ils membres des forces armées russes? Ou bien sont-ils des employés privés travaillant pour des entreprises sous contrat avec l'Etat russe, comme de nombreux contractors qui sont sous contrat avec un Etat et qui remplissent des missions de formation, de soutien logistique, de renseignement, de sécurité etc. dans un cadre légal? Des clarifications sont donc attendues sur le statut de ces personnels russes que l'on trouve déjà à Bamako et à Sévaré. Une telle clarification contribuerait à la transparence.
Si devait avoir lieu au Mali un éventuel autre déploiement de personnels russes, chargés eux de missions de sécurité des biens et des personnes, les Etats malien et russe auraient tout intérêt à clarifier la nature de leur statut et de leurs prestations.
Au Mali, va-t-on vers un départ des soldats allemands ? Berlin ne l’exclut pas. En cause, la situation sécuritaire dégradée dans le pays, selon la ministre de la Défense, Christine Lambrecht. Celle-ci n’a toutefois pas donné de détails sur le pays qui pourrait accueillir le millier de soldats de la Bundeswehr présents au Mali d'une part dans le cadre de la Minusma et d'autre part au sein de l’EUTM, la mission européenne de formation.
Au Sahel, les forces allemandes sont aussi présentes au Niger, à Tillia, dans le cadre de l'opération Gazelle.
Sur le site de Tillia, l'armée allemande a fait installer des shelters pour protéger les hélicoptères de ses forces spéciales récemment délocalisés au Niger. Ces engins sont de type H145M. Fin mars, trois de ces hélicoptères ont été transférés en Afrique par un Airbus A400M. Le contrat pour la fourniture des tentes de hangar déplaçables "LUH SOF" a été signé avec Papp MLS GmbH, une entreprise d'Ottobrunn près de Munich. Les hélicoptères déployés proviennent du Helicopter Squadron 64 (HSG 64) de Laupheim et font partie des forces spéciales de la Bundeswehr.
A propos d'hélicoptères...
Des NH90 allemands sont sur place déjà au Mali. Depuis le 30 novembre, ces quatre NH90 remplacent les deux hélicoptères de la société allemande Global Helicopter Service GmbH qui étaient déployés dans le cadre d'un marché avec l'Agence de défense européenne. Il s'agissait d'un H225 et d'un Bell 412 qui étaient utilisés pour des missions d'évacuation médicale depuis un an. Ils étaient basés à Gao (photo ci-dessous GHS).
GHS déploie, par ailleurs, au Niger (à Niamey), un Beechcraft 1900D pour des EVASAN.
Enfin, on parle aussi de l'envoi d'hélicoptères lourds allemands au Sahel. Il s'agira de CH-53 qui rejoindront Gao à l'été 2021. Ces appareils viendront de la base aérienne de Diepholz.
On le sait, "les armées françaises sont particulièrement concernées par le changement climatique, qui affecte d’ores et déjà les grandes fonctions stratégiques. Les impacts sur la sécurité internationale sont déjà visibles et s’amplifieront rapidement. Ces nouveaux enjeux se traduiront par une évolution de la répartition des missions et des capacités d’intervention des forces armées et justifient à ce titre une prise en compte croissante, tant aux niveaux national et international qu’au sein des grandes enceintes multilatérales".
Depuis 2016, le ministère, estimant que "l’expertise et les capacités requises en matière de sécurité climatique lui font partiellement défaut", a négocié un contrat-cadre qui est coordonné par l’Institut des relations internationales et stratégique (IRIS) et qui rassemble une équipe pluridisciplinaire d’une trentaine de chercheurs internes et externes (FRS, GRIP) au sein de l'Observatoire géopolitique des impacts du changement climatique en termes de sécurité et de défense.
On peut consulter les nombreux rapports, notes d'analyse et bulletins de cet Observatoire ici.
Le ministère veut de nouveau solliciter l'aide d’un prestataire "pour fournir un outil polyvalent et adapté à une triple nécessité :
- sensibiliser les différents organismes du Ministère aux impacts opérationnels du changement climatique, afin de faciliter une appropriation et une intégration progressives de ces enjeux dans les travaux opérationnels ;
- entamer des travaux de cartographie des risques liés au changement climatique dans les zones d’intérêt pour la France ;
- disposer d’un instrument de coopération internationale".
Pus précisément, il s'agit de poursuivre les travaux de "l'observatoire géopolitique des impacts du changement climatique en termes de sécurité et de défense" qui a ne double mission :
1) Poursuivre la réflexion stratégique engagée sur les impacts du changement climatique en termes de sécurité et de défense, en fournissant au ministère des Armées des documents d’analyse destinés à aider les services à évaluer les impacts des changements climatiques en termes de doctrine d’emploi des forces armées françaises et d’adaptation de ces dernières (missions, équipements, infrastructures) ainsi qu’en termes d’organisation, de ressources humaines, d’entraînement, de soutien et d’équipements [visée opérationnelle].
Ces documents sont aussi destinés à apporter aux services concernés du ministère, un éclairage sur les tendances de moyen/long-terme, les scénarii potentiels de rupture et leurs conséquences sur les équilibres géopolitiques et les conflits potentiels [visée stratégique et prospective].
2) Elargir le réseau de contacts du ministère des Armées au sein de cercles de chercheurs, et acteurs privés travaillant sur ces enjeux et disposant d’une solide connaissance et expérience de terrain ; contribuer au rayonnement de la France, via l’organisation d’événements à dimension internationale, et sur la base d’actions de communication destinées à promouvoir l’engagement du ministère des Armées sur cette thématique.
(Photo : UK Royal Navy – Archives B2)
B2 est au ralenti durant les fêtes de fin d’année. Retour à la normale mardi 4 janvier.
Bonnes fêtes de Noël et de fin d’année à tous !
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Le Norad traque, guide et escorte le père Noël. Pour en savoir plus sur cette tradition qui remonte à 1958, voici une vidéo en français (avec un mignon accent du Québec) qui retrace toute l'histoire. Cliquer sur l'image ci-dessous pour voir cette vidéo:
Et pour suivre le père Noël, le site www.noradsanta.org est bientôt ouvert (il est disponible en huit langues dont le français).
Dans la nuit du 23 au 24 décembre à 03h41, le sémaphore du Raz est alerté d’une tentative de suicide aux abords de son enceinte, à la pointe du Raz (29).
En complément des patrouilles terrestres de la gendarmerie nationale, d’un bateau léger de sauvetage et d’un véhicule de secours et d'assistance aux victimes des pompiers, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Corsen engage rapidement un important dispositif de recherches en mer.
Comme ce blog l'expliquait hier, les embeds de candidats à la présidentielle répondent à des critères
Plus d'infos »C'est le scénario catastrophe redouté par Paris, qui, interrogé sur le sujet, niait encore l'évidence ces
Plus d'infos »Le candidat à la présidentielle a diffusé un message depuis Abidjan où il a visité ce matin le 43e BIMa. Le
Plus d'infos »(B2) Frapper les Russes au portefeuille. Étudier toutes les possibilités notamment européennes pour le remplacement des Tornado porteurs de l’arme nucléaire. Revoir les modalités de formation des forces armées maliennes. Christine Lambrecht, la nouvelle ministre de la Défense allemande imprime clairement une marque ferme et européenne à son mandat.
La ministre de la Défense Christine Lambrecht en visite au bataillon logistique n°172 (crédit : Bundeswehr)L’interview parue dans le quotidien allemand Bild il y a quelques jours est intéressante pas seulement sur le point de la mission au Mali, mais aussi sur les opérations en général, la situation en Ukraine et les relations avec la Russie, le remplacement des Tornado, porteurs de l’arme nucléaire, par des avions européens…
Le contrôle parlementaire n’est pas là pour la gloire
La Bundeswehr est une « armée parlementaire, ce qui signifie que chaque déploiement y est discuté et décidé », insiste Christine Lambrecht. Celle qui a été membre du Bundestag durant 23 ans veut renforcer le rôle du Parlement. « Je veux qu’au Parlement, on reparle davantage des mandats et que l’on revoie constamment le but des opérations, car les députés envoient des soldats travailler et sont donc responsables d’eux. »
Revoir le lieu de formation des FAMa au Mali
Sur la mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM Mali), la question de la formation ne se pose pas, mais celle du lieu de la formation, oui. « Nous devons vérifier si l’entraînement des soldats maliens est aussi bien, voire mieux, possible dans un autre endroit, plus sûr pour nos soldats. La sécurité de nos soldats est ma première priorité », indique la ministre allemande de la Défense.
Les Russes sont les agresseurs en Ukraine et toutes les options doivent être étudiées
Sur la situation aux frontières de l’Ukraine, la ministre ne fait pas dans la dentelle : « Clairement : l’agresseur est la Russie ». Et « nous devons faire tout notre possible pour arrêter une escalade sévérité notable ». C’est-à-dire notamment « des sanctions sévères ». Elle ne se prononce pas expressément sur le maintien du gazoduc Nord Stream 2 (NB : un sujet de dissension au sein de la coalition : les Verts étant en faveur de son abandon). Mais intrinsèquement cela fait partie des options : « Nous devons utiliser l’ensemble des instruments dont nous disposons. »
S’ils agressent l’Ukraine, ils seront privés de shopping sur les Champs Élysées !
Plus directement, elle parle de « cibler Poutine et ceux qui l’entourent ».
« Les responsables de l’agression doivent ressentir des conséquences personnelles, par exemple qu’ils ne peuvent plus se rendre sur les Champs Élysées de Paris pour faire leurs courses. »
Pour remplacer les Tornado, étudions d’abord les options européennes
La ministre n’élude pas la question sur le remplacement des Tornado vieillissants. Les seuls avions capables de porter l’arme nucléaire de l’Alliance. Un point que l’Allemagne a soutenu jusqu’ici avec constance. Mais plutôt que le F-18 (choix possible de la précédente coalition) ou le F-35 (poussé par les Américains et certains milieux militaires Outre-Rhin) — les deux appareils cités par le journaliste — sa préférence va clairement vers l’avion actuel des forces allemandes : l’Eurofighter. « Nous devons clarifier si et à quelle vitesse les États-Unis le certifieraient pour les armes nucléaires. » Et sinon, il faut aussi voir les autres solutions européennes. « Nous ferions bien d’examiner également avec rigueur une solution européenne. »
(Nicolas Gros-Verheyde, avec Aurélie Pugnet)
Cet article L’engagement allemand dans EUTM réexaminé. Les Russes privés de shopping sur les Champs–Élysées s’ils agressent l’Ukraine est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
Au moins déjà trois candidats à la présidentielle ont pu s'immerger dans un site militaire.
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