Parce que c'est une capacité de combat au même titre qu'un chasseur ou qu'un HK416, parce que les
Plus d'infos »Encore réinterrogé sur le sujet, l'EMA a botté en touche ce midi mais je livre cette information sur le
Plus d'infos »(B2) Entre Paris et Bamako les mots fusent. Chacun se renvoie des arguments, juridiques. Sept réponses pour y voir clair.
Y-a-t-il un accord ?
Oui. Il existe un accord entre les Maliens et les ‘Takuba’. Nous l’avons lu et commenté en novembre 2020 (lire : Le statut des forces dans Takuba. Le texte du SOFA conclu entre Paris, Bamako et les partenaires européens). Mais cet accord n’est pas au niveau formel un traité international, c’est-à-dire un texte commun signé, puis ratifié par toutes les parties, avec l’appui au besoin de leurs parlements.
D’où vient cet accord ?
C’est, en fait, l’accord préexistant entre Français et Maliens sur Serval de 2013 qui a servi de base et qui a été conforté par un accord franco-malien de 2020 (sous forme d’échanges de lettres). Il a donc une valeur juridique en soi. Il a été étendu pour la task force Takuba et aux partenaires européens.
Que dit cet accord ?
Cet accord dit SOFA (sur le statut des forces) a des conséquences concrètes. Il permet notamment aux soldats de venir, en armes, d’arborer leur drapeau, de circuler dans le pays sans taxe ni entrave, d’être exempté de certaines formalités (douanières, fiscales, visas, etc.). Il donne aussi une immunité pénale et fiscale aux soldats.
Comment se passe l’approbation européenne ?
Chacun des pays européens arrivant dans Takuba envoie une lettre à Bamako pour approuver cet accord et se conformer à ses obligations et à ses droits. Pour le Mali, la procédure a bien été engagée par les Danois. « Il y a eu une requête. Elle a été réceptionnée avec un accusé du ministère. Mais il n’y a pas eu de réponse formelle ensuite. » Et les soldats danois sont arrivés sans attendre celle-ci. C’est une pratique plutôt courante dans les opérations militaires. Et à vrai dire sous le régime malien précédent, on en restait là. Seulement la prise de pouvoir par les militaires a changé la donne. Les Maliens n’ont donc pas tort quand ils disent qu’il n’y a pas d’accord (au sens du droit international). Les Français n’ont pas tort non plus en disant qu’il y avait un accord (au sens politique du terme).
Cet accord est-il solide ?
Non. C’est même le contraire. Ce type d’accord (par échange de lettres) est fragile. Il ne contient aucune disposition sur sa dénonciation (à la différence d’un traité international). Il tient à un seul fil : le consentement du pays hôte. Toute présence militaire sur un sol souverain peut être dénoncée à tout moment par l’État concerné. Par tout moyen. Sans aucun délai. L’accord franco-malien ne mentionne pas de procédure ou de délai de dénonciation.
Un accord politique avant que d’être juridique ?
Oui. C’est logique. Nous touchons au coeur de la souveraineté d’un État : la présence militaire étrangère. L’acte politique public de Bamako constitue, en soi, une dénonciation. Peu importe ce qui a été signé (ou non) auparavant. Il faut en tenir compte et le respecter.
Qu’est ce que reprochent surtout les Maliens aux Français ?
Ce n’est pas une question purement juridique, mais d’ordre plus profond. La France se comporte un peu au Mali en terrain conquis, « avec arrogance », croyant que sa présence vaut un « sauf conduit pour les forces européennes » comme le confiait récemment un diplomate malien à B2. À méditer…
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Aussitôt arrivés, aussitôt repartis. Les militaires danois de la task force Takuba vont être rapatriés prochainement. Sur fond de tensions diplomatiques avec le Mali
Le gouvernement danois a annoncé jeudi après-midi (27 janvier) le rapatriement des troupes engagées au Mali dans le cadre de la task force Takuba. Les quelques 90 militaires (forces spéciales, équipes chirurgicales et de soutien) étaient arrivés entre le 12 et le 17 janvier (Lire : Les Danois arrivent dans Takuba. Mais pourraient repartir bientôt). Le calendrier du retrait n’a pas encore été précisé, mais le retour devrait prendre « plusieurs semaines », selon les précisions du ministère dans un communiqué.
Un bras de fer diplomatique
Cette décision intervient après plusieurs jours d’un bras de fer diplomatique entre les autorités maliennes et danoises. Quelques jours à peine après le déploiement danois, le gouvernement malien a demandé lundi 24 janvier, par voie de communiqué, le retrait immédiat des forces danoises engagées dans la task force. Il reproche un déploiement effectué « sans son consentement » ni accord bilatéral. Le Danemark a démenti cette accusation. Il a été soutenu mercredi 26 janvier par une déclaration conjointe des pays membres ou soutien de la task force. Peine perdue : le gouvernement de transition malien a réitéré et publié un nouveau communiqué demandant « avec insistance » le départ des Danois. Dont acte.
Une perte opérationnelle non-négligeable
Ce départ va entraîner une fragilisation des capacités en termes de soins : l’équipe danoise devait être chargée des interventions chirurgicales d’urgence. Takuba ne reste pas sans soutien médical pour autant : le dispositif pré-hospitalier franco-italien a été déclaré pleinement opérationnel le 15.01, avec une capacité d’évacuation médicale par hélicoptères.
Quant aux forces spéciales, leur tâche était initialement de délivrer conseil, soutien et coopération au profit des forces armées maliennes.
(Helen Chachaty)
(Mise à jour) capacités danoises
Lire : N°84. Takuba. Une nouvelle force européenne se met en place au Sahel, à visée anti-terroriste (v4)
Cet article Takuba. Entre Bamako et Copenhague, le torchon brûle. Le Danemark rentre au pays (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
Il s'agit du sixième navire de croisière de la série Infinity comme commandée par Sunstone à CMHI. La quille de l'Ocean Albatros a été posée il y a quelques jours dans le chantier chinois. Il est destiné à l'affrètement par Albatros Expedition qui opère déjà son sistership l'Ocean Victory.
La Norvège poursuit sa politique volontariste en matière d'hydrogène. Après Hydra, le premier ferry qui devrait fonctionner à l'hydrogène sur la ligne Hjemeland-Nesvik, ce sont désormais deux grandes unités destinées à la desserte des Lofoten qui vont en être équipés.
L’American Bureau of Shipping a annoncé, mercredi 26 janvier, qu’il avait donné une approbation de principe (AiP) au design d'un concept de navire jack-up d’installation couplé avec un système de levage pour une barge ravitailleuse. Ce système, appelé BargeRack, a été développé par un spécialiste de l’offshore pétrolier américain, Friede & Goldman (F&G).
Un porte-hélicoptères amphibie (PHA) et une frégate multi-missions (FREMM) de la Marine nationale vont évoluer en mars et avril dans les eaux norvégiennes, a appris Mer et Marine. Un déploiement effectué dans le cadre de Cold Response, l’un des exercices réguliers de l’OTAN dans la région. Le PHA sera le Dixmude et la FREMM le Languedoc, tous les deux étant basés à Toulon.
La FREMM Languedoc (© FRANCIS JACQUOT)
La société de classification japonaise ClassNK, le développeur de logiciels finlandais NAPA et l’armement japonais Mitsui OSK Lines (MOL) ont annoncé avoir développé un « système de surveillance des risques de navigation ». Cette solution, qui permet principalement de prédire les risques d’échouement et d’alerter les équipes à terre, a été adoptée par la flotte de MOL, soit plus de 700 navires.
Dix jours après le dépôt de bilan des chantiers allemands MV Werften et Lloyd Werft, l’administrateur judiciaire en charge de ces entreprises s’est exprimé hier.
Un pétrolier, le B. Ocean a été attaqué par des pirates à 70 milles au sud-est d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Dans un premier temps, les propriétaires sud-coréens de ce navire de 105.5 mètres de long, pour 16.6 de large, battant pavillon des Iles Marshall, ont rapporté le 25 janvier qu’ils avaient perdu le contact avec le B. Ocean depuis la veille, dans la soirée. Les pirates ont depuis quitté le navire et l’équipage est en sécurité à Abidjan.
Avec 8,8 millions de tonnes, le Grand Port Maritime de La Rochelle voit son trafic reculer de 0,9% en 2021. Une baisse liée principalement aux céréales. Les marchandises diverses, en hausse de 90% n’ont pu compenser ces pertes. Un article de la rédaction de Ports et Corridors.
Ils iront plus profond ou mesureront davantage de paramètres. Le programme international Argo auquel participe l’Ifremer va utiliser de nouveaux flotteurs afin de mieux observer, comprendre et prévoir le rôle de l’océan sur le climat de la planète. La France investit 21 millions d’euros dans une nouvelle phase du programme baptisée OneArgo.
Le Maroni, première des trois nouvelles vedettes côtières de surveillance maritime (VCSM) construites par le chantier Socarenam de Boulogne-sur-Mer, a débuté ses essais en mer la semaine dernière, a appris Mer et Marine. La première sortie a permis de vérifier les performances nautiques du bateau, qui a légèrement dépassé sa vitesse contractuelle. Remis au sec en fin de semaine dernière pour des interventions techniques, il lui reste désormais à passer les essais officiels. Sa livraison est prévue en mars, tout comme celles de ses deux sisterships, les Oyapock et Aber Ildut.
Ocean Winds et la Banque des Territoires, actionnaires du projet des Éoliennes flottantes du golfe du Lion (EFGL), viennent de prendre la Décision Finale d’Investissement, engageant la construction du projet, étape majeure pour le développement de l’éolien flottant en France.
On 1 January 2022, the extension of the current concession agreement between COSCO SHIPPING PORTS and the Port Authority of Zeebrugge took effect. The concession period for the CSP Zeebrugge container terminal at the Albert II dock in the outer port will from now on run until 31 December 2055. This means an extension of 15 years, with the possibility of a longer duration if mutually agreed. This extension should allow CSP to further invest in superstructure and handling equipment.
Les corps de quatre pirates présumés ont été remis aux autorités nigérianes le 21 janvier par la frégate Esbern Snare, ont annoncé les forces de défense du Danemark. Ils avaient été tués le 24 novembre par la marine danoise.
Alors qu’il naviguait en mer de Chine méridionale, le porte-avions américain USS Carl Vinson a été victime d’un accident avec l’un de ses nouveaux avions de combat F-35C. L’appareil, qui revenait d’une mission de routine, indique l’US Navy, a raté son appontage. Le pilote a pu s’éjecter et a été récupéré par un hélicoptère du bâtiment. En revanche, sept marins du porte-avions ont été blessés, dont trois nécessitant leur évacuation vers un hôpital de Manille, aux Philippines. Ils seraient dans un état stable.
Le projet s’appelle Stillstrom, ce qui signifie « courant calme », en danois. Maersk Supply Service, une filiale de l’armement danois AP Moller-Maersk spécialisée dans les services à l’offshore, a annoncé qu’elle allait tester cette année une station de recharge électrique en mer. Les navires en attente pourront venir se connecter à une bouée pour se recharger en électricité.