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Défense

La Russie et la Turquie jouent de la canonnière en mer Noire

Alors que des tensions sont apparues ces derniers jours entre Russes et Turcs dans le Nord de la Syrie, notamment au sujet des Kurdes, les flottes des deux pays jouent de la canonnière dans la mer Noire. La marine turque a commencé lundi 27 mars l'exercice...
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Une lettre de six pages pour divorcer de 44 ans d’Union

Bruxelles2 - Thu, 30/03/2017 - 14:55

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(B2) Il était un peu moins de 11h quand l’ambassadeur britannique auprès de l’Union européenne, Tim Barrow arrive au siège du Conseil européen à Bruxelles. Il doit remettre une missive d’importance au propriétaire des lieux. Mais auparavant, il a une ultime tâche à accomplir, plus ordinaire.

Une sacoche noire et un sourire malicieux

Porteur d’une sacoche noire, qui n’est plus toute neuve, contenant la fameuse lettre de divorce, Tim Barrow esquisse un sourire malicieux face aux caméras qui l’attendent et, après un tout petit quart de seconde d’hésitation, se décide à parcourir d’un pas décidé, sans s’arrêter, le regard droit devant lui, les quelques mètres qui le séparent du bâtiment, pressé. Et, pour cause, il se rend non pas dans le bureau de Donald Tusk, mais tout simplement à la réunion ordinaire du Coreper…

Un timing très minuté

Ce n’est qu’ensuite qu’il montera dans les bureaux de Donald Tusk, le président du Conseil européen, pour accomplir son œuvre de missi dominici. Tout a été minuté à la seconde près. Car il faut que les actes dans les deux capitales, à Bruxelles et à Londres, se passent sinon de manière simultanée. Au moment où Theresa May est à la porte de la Chambre des Communes, l’ambassadeur remet la lettre fatidique de retrait du Royaume-Uni au président du Conseil européen, accompagnée de quelques mots. Les flashs crépitent. Le sourire est présent chez l’ambassadeur britannique, un peu moins sur le visage du représentant européen.

Un jour qui n’est pas heureux

« Il n’y a aucune raison de prétendre que c’est un jour heureux ni à Bruxelles ni à Londres » reconnaît, moins souriant, Donald Tusk, après avoir pris possession de la lettre. « Après tout la plupart des Européens, y compris près de la moitié des électeurs britanniques souhaitent que nous restions ensemble et non que nous faisions chambre à part. »

Un ambassadeur silencieux pour laisser la parole au Premier ministre

Seules des photos officielles ont été tolérées durant cet évènement. Aucune prise de son n’est effectuée. Le Royaume-Uni ne l’a pas souhaité. Et ce n’est effectivement pas à un simple ambassadeur d’exprimer les mots. A ce moment-là, Theresa May pénètre dans la Chambre des communes pour confirmer que la lettre signée la veille (et arrivée par Eurostar) a bien été remise en main propre, et prononcer son discours. A la fin du discours, le président du Conseil européen Donald Tusk descend en salle de presse pour informer la presse en poste à Bruxelles de la formalité.

Dans un esprit d’unité

L’heure est grave. Mais, du côté européen, on s’efforce de trouver le ton adéquat, serein, pour masquer l’inquiétude. Dans ces négociations, l’Union agira « dans un esprit d’unité et préservera ses intérêts. Notre première priorité sera de réduire au maximum les incertitudes que la décision du Royaume-Uni fait peser sur nos citoyens, nos entreprises et nos États membres » indique une déclaration publiée au nom des 27 États membres restants. Une négociation que les 27 veulent aborder « dans un esprit constructif » en espérant que « à l’avenir, le Royaume-Uni sera un partenaire proche ». (lire aussi les propos de Donald Tusk)

S’il faut être méchant, nous serons méchants

Quelques mètres plus loin, au siège du Parlement européen démarre une réunion en formation réduite. La conférence des présidents – qui rassemble les présidents des groupes politiques – adopte une résolution, en anglais, qui donne la ligne du Parlement dans les mois à venir. « Nous avons un objectif : protéger les citoyens européens qui vivent au sein de l’Union, et aussi les citoyens européens qui vivent au Royaume-Uni et préserver les quatre libertés qui sont le ciment de l’Union et sont indivisibles » explique Antonio Tajani, le président du Parlement européen, qui a été aussi commissaire européen (et coauteur du paquet défense, avec Michel Barnier – aujourd’hui négociateur en chef du Brexit pour la Commission).

L’accord du Parlement européen nécessaire

Et Tajani de rappeler que « tout accord avec le Royaume-Uni devra obtenir l’aval de la majorité au Parlement européen ». « Nous souhaitons rester amis avec le Royaume-Uni. Et j’espère que […] l’élégance et la courtoisie » seront au rendez-vous, ajoute celui qui a été aussi un temps ancien ministre de Berlusconi. Mais, « s’il faut être méchant pour défendre les citoyens européens, on sera méchant » avertit-il.

Pas de marchandage

Un propos que le négociateur en chef du Parlement, l’ancien Premier ministre belge, Guy Verhofstadt, ne peut qu’approuver : « Il n’y aura pas de marchandage. On ne peut pas avoir d’un côté un accord de sécurité contre, de l’autre côté, un accord économique. […] La sécurité ne se marchande pas ». Les dés sont jetés… la bataille peut commencer.

La réversibilité : pas possible sans accord

Quant à la possible réversibilité de l’accord (le fait pour le Royaume-Uni de rester finalement dans l’UE), à partir du moment où le Brexit est déclenché, ce n’est plus la simple décision du Royaume-Uni. C’est « une question qui concerne toute l’Union européenne. Tous les pays de l’Union devront alors décider si c’est possible » explique Tajani.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Version étendue du papier publié dans Sud-Ouest ce matin

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Thales empoche le marché Lorca (Logistique optimisée pour le réapprovisionnement de consommables aéronautiques)

Lignes de défense - Thu, 30/03/2017 - 14:10

Un avis d'attribution daté du 15 mars portant sur le marché "Logistique optimisée pour le réapprovisionnement de consommables aéronautiques" (LORCA) a été attribuée à Thales Communications & Security SAS. Lire l'avis ici.

La valeur totale finale de ce marché de 10 ans est de 977 064 000 €.

L'avis de marché date du mois d'août 2013. Lire ici.

Il avait été émis par la SIMMAD (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense). Le marché visait à confier à un prestataire une mission de service ayant pour objet la mise en oeuvre d'une logistique optimisée permettant l'approvisionnement, le stockage, et la livraison d'environ 70 types de matériels consommables aéronautiques. Ces consommables (environ 180 000 références) sont à destination des matériels aéronautiques (aéronefs et leurs armements) ou d'environnement aéronautique des armées (air, terre, mer), de la gendarmerie nationale, de la sécurité civile, de la direction générale pour l'armement...

LORCA. Il s'agit d'une nouvelle mouture du marché ORRMA (Optimisation du Réapprovisionnement des Rechanges consommables des Matériels Aéronautiques pour le Ministère de la Défense) attribué il y a plus de dix ans à la société Ineo.

Recours. Selon mon confrère de La Tribune Michel Cabirol (lire ici), les adversaires malheureux de Thales auraient déposé des recours; il s'agit de "Engie Ineo, Sabena Technicster, selon des sources concordantes", Nexter ayant retiré son recours.

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François Fillon tacle (poliment mais fermement) le chef d’état-major des armées

Blog Secret Défense - Thu, 30/03/2017 - 12:30
Dans la Revue Défense Nationale, il revient sur un article du général de Villiers dans les Echos.
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Tribune : 3 questions sur l’alliance militaire franco-britannique, par Aymeric Chauprade

Blog Secret Défense - Thu, 30/03/2017 - 11:17
Le député européen (ex-FN) estime que le partenariat franco-britannique en matière de défense « n’exclut pas la franchise »
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5 400 soldats irakiens mis hors de combat à Mossoul

Lignes de défense - Thu, 30/03/2017 - 11:02

Selon des sources militaires américaines, les combats pour la reprise de Mossoul-Ouest ont coûté la vie à 284 membres des forces de sécurité irakiennes. Près de 1 600 autres auraient été blessés dans la bataille lancée à la mi-février contre le groupe État islamique.

La reconquête de Mossoul-Est, qui a duré de la mi-octobre à la mi-janvier, a fait 490 morts et plus de 3 000 blessés dans les rangs des forces irakiennes.

Illustration de ces pertes avec un reportage publié dans Ouest-France il y a quelques jours:

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En feuilletant les dernières livraisons d'ouvrages et de magazines

Lignes de défense - Thu, 30/03/2017 - 10:12

Voici, en vrac, quelques annonces concernant des publications récentes portant sur la défense, les armées et la stratégie. Des publications qui méritent, à différents titres, d'êtres signalées.

Raids 369 est disponible.

Au sommaire:
- EN DIRECT DES ARMEES
- POINTS CHAUDS ACTION
- La DGSE en 2017 F
- ORCES SPECIALES A SOFINS, les FS à la pointe du combat et de l'innovation
- RENSEIGNEMENT L'US Army dissout ses unités de recherche dans la profondeur
- OTAN "Black Blade 2016"
- FACE A L'EST Des chars US en Basse-Silésie
- DEPLOIEMENTS La Task Force ISR suédoise de Tombouctou
- ARMEMENT IDEX 2017 Le salon d'Abou Dhabi
- NOUVEAUX CONTRATS D'ARMEMENT

Conflits 13 (9,90€) est également sorti. On y trouve un dossier consacré à la puissance française avec la question "jusqu'où tombera-t-elle?", avec l'incontournable Vincent Desportes qui revient (tellement prévisible!) sur le "désastre militaire", avec des sujets sur la France et l'Afrique, la France et l'Europe, les USA, le monde arabe... On adhère (ou pas) aux thèses développées mais la lecture de ce numéro n'est pas une perte de temps.

Du côté des livres.

Quand la grande muette prendra la parole, du général Antoine Martinez, éditions Apopsix, 413 pages, 22€. Le titre a de quoi tromper; il vaudrait mieux lire "quand la grande muette prend la parole". En effet, il s'agit d'un recueil des éditoriaux, chroniques, tribunes, interviews, discours, communiqués, lettres ouvertes etc produites par le général Martinez depuis 2009. C'est la démonstration, évidente d'une part, militante de l'autre, que l'Institution militaire sait s'exprimer (se faire entendre, c'est une autre histoire). Des "œuvres complètes", courageuses à défaut d'être subtiles, pour ceux qui goûtent au grand pourfendage de la classe politique et de ses "lâcheté", "compromission", "absence du sens du devoir", "laxisme"...

Pour quoi serions-nous encore prêts à mourir, d'Alexabdra Laignel-Lavastine, éditions du Cerf, 160 pages, 14€. Ce petit livre est sous-titré: "Pour un réarmement intellectuel et moral face au djihadisme". Il répond en quelque sorte à la question: "qui est l'ennemi?". L'ennemi, pour l'auteur, c'est "le fléau djihadiste". A méditer en lisant ces pages toniques mais qui ne doivent pas faire oublier que peu importe l'adversaire que nous devons affronter (djihadistes, Russes, Chinois etc), notre pire ennemi, c'est notre "résignation". 

Le retournement Trump. La fin de notre monde, par Thomas Flichy de la Neuville, éditions du cerf, 132 pages, 14€.  L'auteur décrit un scénario qui n'est pas sans rappeler un "épisode de la République romaine". Certes et l'auteur le reconnait, l'Amérique de Trump n'est pas la Rome du IIe siècle avant J.-C. mais l'arrivée du nouveau président US pourrait initier un processus d'effondrement. Fiction? Vision? La couverture du livresuggère en tout cas des déflagrations à venir.

La ruse et la force. Une autre histoire de la stratégie, par Jean-Vincent Holeindre (Perrin, 482 pages, 24 €). L'auteur est le président de l'AEGES (association pour les études sur la guerre et la stratégie); son ouvrage est tiré de sa thèse de 2010 qui portrait sur "le renard et le lion. La ruse et la force dans le discours de la guerre". Cette longue histoire de la stratégie, fouillée et iconoclaste, mérite de trouver sa place dans toutes les bibliothèques.

 

 

 

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La radicalisation des jeunes, un fléau à affronter rapidement

Bruxelles2 - Wed, 29/03/2017 - 18:25
(B2) Dans une note confidentielle transmise aux ministres de l'Intérieur de l'UE, lundi 27 mars, et qu'a pu lire B2, le coordinateur anti-terroriste, Gilles de Kerchove, avertit d'un risque jusqu'ici laissé en arrière plan dans la gestion des combattants étrangers : celui du retour des enfants et adolescents du territoire contrôlé par Daesh vers l'Europe. Il […]
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Quand Denis Favier (ex-GIGN) nous parle du risque...

Blog Secret Défense - Wed, 29/03/2017 - 16:14
Pour l’ancien directeur de la gendarmerie nationale, qui a commandé le GIGN lors de l’assaut de Marignane, la prise de risque relève d’un choix rationnel et d’une éthique
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Russie : mise à l'eau d'un nouveau sous-marin pour l'Algérie

Le SSK algérien avant sa mise à l'eau. Source : VK. Le chantier naval de l'Amirauté (Saint-Pétersbourg) a mis à l'eau le 14 mars dernier le premier des deux sous-marins classiques d'attaque (Projet 0636.1) qu'il construit pour la marine algérienne en...
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Sofins jour 2

Le mamouth (Blog) - Wed, 29/03/2017 - 15:26
Le séminaire des forces spéciales se poursuit aujourd'hui avec des démonstrations d'industriels et
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Les Leclerc font la chenille en Estonie

Lignes de défense - Wed, 29/03/2017 - 15:08

Lynx est désormais au complet avec l'arrivée du dernier convoi ferroviaire français en Estonie. Toute une galerie de photos (Mindef estonien) est à voir ici.

Les blindés et leurs véhicules d'accompagnement sont désormais à pied d'œuvre et le sous-GTIA Lynx est complet.

En ce jour anniversaire de l'entrée de l'Estonie dans l'Otan, on a aussi appris le feu vert du parlement danois à l'envoi de 200 soldats en fin d'année pour remplacer les Français et renforcer le bataillon sous commandement britannique. Lire ici.

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Armement nucléaire, Livre blanc, guerres humanitaires: trois tables rondes le 1er avril

Lignes de défense - Wed, 29/03/2017 - 14:14

Pugwash-France, la branche française du Mouvement international sur la Science et les Affaires du Monde (Pugwash, prix Nobel de la Paix 1995) et l'ADIF, Association d’étude sur le droit international et la guerre organisent le 1er avril, de 14h15 à 17h30, à la Maison des Mines de Paris, 270 rue Saint-Jacques (5e), trois tables rondes.

Y interviendront des représentants de François Fillon Benoit Hamon Marine Le Pen Emmanuel Macron Jean-Luc Mélenchon. Ils seront confrontés "aux questions qui fâchent", selon les organisateurs. Veulent-ils moderniser l'arsenal nucléaire français en augmentant prochainement le budget d'investissement de 50 % ? Veulent-ils que la France quitte l'Otan ? Veulent-ils des opérations extérieures et des guerres humanitaires ? Alors qu'un processus de négociation d'un traité d'interdiction des armes nucléaires a débuté à l'ONU, pourquoi la France n'y participe pas ?

Les trois tables rondes :
- 14h30 : Armement nucléaire
- 15h30 : Quelle défense nationale? Livre blanc de la défense, Otan…
- 16h30 : Conflits armés actuels, guerres "humanitaires".

Contact : Dominique Lalanne do.lalanne@wanadoo.fr - tél. 06 32 71 69 90

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L’ITS Espero rejoint l’opération Atalanta

Bruxelles2 - Wed, 29/03/2017 - 12:30

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L’ITS Espero à sa sortie du port de Tarente (Italie). (Crédit : ministère italien de la Défense)

(B2) La frégate italienne, l’ITS Espero, a rejoint l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large des côte somaliennes samedi 25 mars.

Commandé par le commander (capitaine de frégate) Luigi Pirozzi, les Italiens seront présents dans les quatre prochains mois pour patrouiller les eaux du golfe d’Aden et du bassin somalien – où un petit regain de piraterie s’est fait sentir récemment – , protéger les navires du Programme alimentaire mondial, transportant de l’aide humanitaire en Somalie, et soutenir les missions jumelles de l’UE (EUTM et EUCAP) qui travaillent au renforcement des capacités en Somalie. 

Les Italiens prêts face à la reprise de la piraterie

Les quatre mois de mission seront intenses. Il y a seulement deux semaines, des pirates somaliens réussissaient une attaque – la première depuis 2012 – montrant que la menace existe encore (lire : Les pirates repartent à l’attaque dans le Golfe d’Aden. L’Aris 13 capturé). Avant de quitter son port d’attache de Tarente, Luigi Pirozzi a indiqué que « l’équipage et moi-même sommes entièrement préparés et prêts pour ce que je sais que ce sera des quatre mois occupés. Il est impératif que les attaques de pirates continuent à être supprimées au large des côtes de la Somalie, de sorte que les navires peuvent rester en sécurité. » Le navire « est parfaitement adapté à l’opération de contre-piraterie » et l’équipage a reçu une « formation opérationnelle intensive contre la piraterie ». 

A son bord, outre l’équipage de 200 personnes, plusieurs équipes spécialisées d’abordage : les troupes spéciales de la marine San Marco, les plongeurs du « gruppo Operativo Subacquei » et les effectifs de la composante « air » pour l’hélicoptère AB212.

Deuxième participation à l’opération

Pour l’Espero, il s’agit du deuxième déploiement dans l’opération européenne. Sa première participation remonte à 2011. La frégate avait notamment porté secours au MV Glamour, un navire marchand italien avait été attaqué, début mai, par quatre pirates armés à bord d’un skiff, à environ 700 milles marins de Salalah (Oman). Les pirates n’hésitant pas à tirer au RPG sur le bateau (lire : Dernières nouvelles de la piraterie (15 mai 2011)). Le dernier navire italien participant à l’opération été la frégate « Euro » qui avait mis fin à son engagement le 30 septembre dernier (2016).

(Leonor Hubaut)

Lire aussi :

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Carnet (29.03.2017). EUNAVFOR Med (chef). EUFOR Althea (chef). EUBAM Libya (Tripoli). EUSSR Irak (note). GovSatCom (mandat). Moldavie (accord de sécurité). COPS (agenda). Russie (Le Pen/Sanctions). Otan (ministérielle). Otan-Russie (rencontre)....

Bruxelles2 - Wed, 29/03/2017 - 12:20
(B2) Parus récemment : La Pologne claque la porte de l’Eurocorps, par rancoeur politicienne. Une erreur stratégique (V2) Aicha Kadhafi, la fille du leader libyen, obtient une condamnation symbolique de l’UE Nouvelle attaque pirate au large du Puntland (blog) L’UE et Mahmoud Abbas fixent une position commune… face aux États-Unis Nouvelle naissance dans l’opération Sophia […]
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Les rois de la nuit

Le mamouth (Blog) - Wed, 29/03/2017 - 00:12
C'est un des must du SOFINS : à la nuit tombée, les commandos du COS ont procédé à leur première
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50th anniversary of the launch France`s first SSBN submarine

CSDP blog - Wed, 29/03/2017 - 00:00

29 March 1967: 50 years ago, Le Redoutable, first French SSBN to ensure the permanence of nuclear deterrence, was launched in the presence of General de Gaulle in France, single autonomous nuclear military power in Europe. Nuclear deterrence is designed to protect people against any aggression of state origin against our vital interests, wherever it may come from and whatever form it may take. Strictly defensive, its use is conceivable only in extreme circumstances of self-defense.

Following the Second World War, France, wants to make nuclear the keystone of the energy and strategic independence of the country. In 1958, the French military nuclear program was formalized by General de Gaulle. By mastering this technology France ensures a place alongside the American and Soviet superpowers. In the 1960s, it was decided to equip the navy with a nuclear launching submarine. On March 29, 1967, Le Redoutable was launched ..

A step is taken. But that activity still to be deployed before the presentation to the tests planned for 1969! The outer shells and thick shells are finished, but the access chambers, flaps of the torpedo tubes, the hydroreactors intended to stabilize the SNLE during the firing of the missiles must be mounted and the breach of the machined reactor compartment.

The gateway, the platforms and the incorporated boxes are installed at 90%. But the partitions are installed only 70% and the carlingages, the crossings of hull, the definitive ballasting to 35%. As for the sailing shelter with its ailerons, too high, it can not be mounted before the launch. For the propulsion, tank, exchangers and pressurizers were embarked, the primary circuit was tried, but clutch, turbo-reducer group, condensers and cradles of the turbo-generator group are being lineed. The main cable layers have been fitted, but the circuit-breaker cabinets are just embedded.

This launch seems modest at a time when the US nuclear submarine fleet is hosting its 41st SSBN and the Soviet fleet already has twenty such units. But with the completion in May of the construction of the Pierrelatte isotope separation plant, which is essential for the enriched uranium of the reactors, and the continuation of the experiments to reach the H-bomb, a major step is taken. "An additional and costly illustration of a ruinous, dangerous and inefficient military policy", according to L'Humanité, or "a capital day for our navy, our defense and, hence, our independence", according to General Le Redoutable does not leave indifferent.

Source

Tag: SSBNLe RedoutableFrance

La Pologne claque la porte de l’Eurocorps, par rancoeur politicienne. Une erreur stratégique (V2)

Bruxelles2 - Tue, 28/03/2017 - 21:15

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La Pologne renie sa signature. Elle revient sur sa décision de faire partie de l’Eurocorps – en septembre 2016 le général C. Podlasiński avec le général Ramirez commmandant l’Eurocorps (crédit : Eurocorps)

(B2) Les lecteurs de B2 pro (lire : Carnet 24.03.2017) en avaient eu la primeur. L’information est désormais officielle et a fait le tour des gazettes. Le gouvernement polonais a choisi, délibérément, de se retirer de l’Eurocorps. Officiellement, il s’agit d’avoir plus d’effectifs pour faire front à l’Est (voir encadré). Officieusement, on le sait très bien, la réalité est tout autre… il s’agit d’une décision proprement politique, voire politicienne, qui n’a rien à voir avec les intérêts historiques de la Pologne, mais est un des nombreux avatars de la rancœur entre les deux partis frères de la droite polonaise – la Plate-forme civique (PO) et Droit et Justice (PiS) (1) – et de la volonté du nouveau gouvernement de refuser tout pas supplémentaire d’intégration européenne comme de développer l’Europe de la défense.

Une décision longuement préparée

Le précédent gouvernement (de la plate-forme civique PO, dirigée successivement par Donald Tusk et Ewa Kopacz) avait préparé le passage de la Pologne en tant que nation-cadre du Corps européen. Une décision mûrement réfléchie qui n’était pas que symbolique mais avait un sens politique profond : la Pologne réintégrait le cœur européen. Elle obtenait en effet de participer à toutes les décisions et avait « droit », par rotation, à commander le corps européen.Le 1er septembre 2014, un accord est signé permettant l’accession de la Pologne à ce statut. De nombreux officiers polonais prennent peu à peu le chemin de Strasbourg dans cet objectif. Il y en a 120 encore aujourd’hui. Et ce chiffre devait monter à près de 200. Le passage officiel était normalement prévu pour 2016 au plus tard (avec une prise de commandement prévue en 2019).

En septembre 2016, d’ailleurs l’Eurocorps avait annoncé officiellement la nouvelle, photo du commandant des forces terrestres polonaises, le général Cezary Podlasiński, à l’appui. Et une photo du commandement tel qu’il devait être avait même été prise.

Une décision « Exit » très personnelle

Mais le nouveau gouvernement PiS a choisi de tourner casaque. D’abord, il a joué la montre, repoussant l’adhésion à l’Eurocorps, de 2016 à 2017. En interne, comme du côté diplomatique (français, allemand, belge…), il devenait très perceptible que Varsovie n’avait plus « vraiment envie de monter à bord » comme le raconte à B2 un diplomate. Dans un papier que nous préparions sur l’Eurocorps, un officier avait obligeamment indiqué à B2 que notre propos sur l’accession de la Pologne (tiré cependant des documents officiels) était « inexact », ou plutôt « un peu optimiste », nous conseillant si on voulait être exact d’être le plus « évasif possible sur une date d’accession ». Mais tout le monde faisait comme si tout restait possible. Aucune notification officielle n’avait eu lieu.

La Pologne rétrograde en seconde voire en troisième vitesse

C’est le ministre polonais de la Défense, Antoni Macierewicz, qui a fait connaître sa décision – qui ne semble pas avoir été très collégiale apparemment. Cette décision a été prise sans vraiment de consultation de ses homologues des Affaires étrangères. Et le gouvernement s’est bien gardé d’en informer son opinion publique. Quand la nouvelle de B2 a été reprise côté polonais, par la radio RMF (ou ici), le gouvernement a d’abord nié l’information, estimant qu’il s’agissait d’une « fake news » avant de reconnaître les faits, à mi-mots. La Pologne pourrait néanmoins rester nation associée (voir encadré), c’est-à-dire sans aucun pouvoir sur les décisions de l’Eurocorps.

Pour l’Eurocorps une perte politique plus que militaire

Pour le corps européen, cette défection est une perte au plan politique. La Pologne aurait été un des premiers pays de l’Est à rejoindre le cœur européen formé par le couple franco-allemand, l’Espagne, la Belgique et le Luxembourg. Mais, au plan militaire, ce n’est pas dramatique. Ce n’est pas quelques officiers de plus ou de moins qui feront la valeur, ou non, de ce corps européen. Et, de fait, compter dans ses rangs qui n’a pas envie que l’Eurocorps soit engagé sur les opérations européennes aurait été plutôt négatif pour tous ceux qui veulent que celui-ci soit impliqué de façon plus importante dans les opérations européennes (ou de l’OTAN).

Un pays qui ne compte plus vraiment militairement

Cela fait plusieurs années que la Pologne a cessé de compter en Europe comme un pays qui s’engage en matière militaire. C’est en soi paradoxal : alors que le budget pour l’armée augmente (la Pologne a atteint un budget de 2% du PiB), ses troupes se cantonnent aujourd’hui à faire « joujou » dans les casernes ou dans les bois pour s’entraîner au cas où les Russes passeraient la frontière… dans le plus pur remake du désert des Tartares. Le temps de l’engagement important en Irak en 2003 ou en Afghanistan voire du Tchad en 2008 est révolu. Aujourd’hui, l’armée polonaise n’est quasiment engagée dans aucune des missions ou opérations militaires européennes : ni en Méditerranée ni dans l’Océan indien, encore moins sur le continent africain, à l’inverse de ses voisins de l’Est, qui ont toujours tenu, à participer au moins à une ou deux opérations/missions, certains de façon notable (2). Un non-engagement qui a une raison davantage politique que militaire.

Une décision qui va à l’inverse de l’histoire… européenne et de la Pologne

Au plan politique, pour la Pologne, cette nouvelle est plutôt contradictoire. Après s’être battue officiellement à Rome contre une Europe à plusieurs vitesses (3), Varsovie décide de quitter le premier cercle, pour rétrograder en seconde voire en troisième vitesse. C’est un signe de plus que la Pologne ne veut ni d’une intégration européenne ni d’une Europe de la Défense. Mais ce n’est pas vraiment en ligne avec la tradition issue du syndicat Solidarność, portée par toute l’intelligentsia… et la paysannerie polonaises, d’une intégration la plus proche possible du cœur européen, pour être présent politiquement, pour peser sur les décisions, pour montrer que la Pologne est un pays qui compte. C’est une erreur stratégique…

(Nicolas Gros-Verheyde)

La réaction pour le moins contradictoire du gouvernement polonais

Le ministère polonais de la Défense a tenu à réagir mardi dans un communiqué publié – uniquement en polonais, l’anglais n’étant réservé que pour les nouvelles « positives ». Un communiqué (traduit par nos soins) on ne peut plus contradictoire. D’un côté, le ministère conteste s’être retiré de l’Eurocorps. De l’autre côté, il confirme avoir délibérément « abandonné le rôle de nation cadre dans le commandement de l’Eurocorps » et « diminuer son engagement dans un délai de 3-4 ans ». Cette décision étant « due » selon lui à trois causes. La première est opérationnelle. Elle découle de « la nécessité de réduire la participation » en vue d’une « augmentation de la charge sur les forces armées découlant de la mise en œuvre des résolutions du sommet de l’OTAN à Newport et à Varsovie, y compris le renforcement du flanc Est de l’OTAN dans le cadre de la défense collective ». La seconde raison est plus politique, Varsovie critique « le changement de la nature de l’activité de l’Eurocorps, qui risque d’affaiblir le rôle de l’Eurocorps dans la mise en œuvre des tâches au sein de l’OTAN, en particulier la défense collective » (NB : On a ici la traduction officielle de l’intention politique et non militaire de ce retrait). Enfin, Varsovie se plaint d’être maltraité de devoir « engager des ressources trop importantes [proportionnellement] par rapport aux autres nations cadre, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises » (NB : une rengaine assez courante sur le ton de la victimation). De fait ce qui semble surtout gêner le ministère polonais dans le mot « Eurocorps », c’est le mot « Euro ». Il considère, en effet, que selon « ses projets et ses attentes, l’Eurocorps devrait conserver la capacité à accomplir des tâches découlant de la participation à la structure des forces de l’OTAN en tant qu’organe de haut niveau de préparation », comme la VJTF.

(1) On peut aussi y voir une décision dans la suite logique de l’affaire du Caracal avec Airbus : il s’agit de « casser les pieds » aux alliés, notamment la France, l’Allemagne et l’Espagne le plus engagés dans l’Europe de la défense. Une décision qui ressemble à s’y méprendre aux décisions prises par le Portugal de Barroso ou l’Italie de Berlusconi qui n’avaient de cesse dans les années 2000 de mettre des bâtons dans les roues des pays les plus aptes à défendre une certaine autonomie de la défense européenne. Le tout sous influence de certains responsables américains (pas de tous) estimant que l’OTAN devait avoir la primeur sur tout engagement de défense. On retrouve ce tropisme et cette influence dans le gouvernement polonais actuel qui n’avait de cesse (avant l’arrivée d’Obama) de défendre la mise en place d’un bouclier anti-missiles, américain, même si ce dispositif n’était pas partagé par tous les Européens.

(2) Les pays baltes (Lettonie, Estonie) ont ainsi tenu à participer de façon parfois notable aux missions en Centrafrique. Ils ont aussi fourni régulièrement (avec la Lituanie) des équipes de protection embarquée (VPD) pour les navires contre la piraterie (EUNAVFOR Atalanta). Les Tchèques sont présents au Mali depuis le début assurant la force protection de EUTM Mali, avec courage (lire Le QG d’EUTM Mali attaqué à Bamako. Une cible nouvelle au Sahel : l’Europe), les Slovaques envoient un petit contingent à bord du navire allemand participant à l’opération Sophia (lire : Des Slovaques en Méditerranée), les Hongrois assurent (avec les Autrichiens) le noyau dur de l’opération EUFOR en Bosnie-Herzégovine. Hors de l’UE, les Géorgiens, les Ukrainiens, les Serbes sont présents régulièrement dans les opérations militaires de l’UE : Centrafrique pour les premiers, anti-piraterie pour les seconds, missions de formation pour les troisièmes.

(3) En fait, quand Beata Szydło a menacé de mettre son veto à la déclaration, les jeux étaient déjà faits, la Pologne avait obtenu tout ce qu’elle pouvait avoir dans cette déclaration, et le sherpa de la Première ministre polonaise avait approuvé le texte de la déclaration sans y trouver à redire, dès le lundi. Le reste n’a été qu’une gesticulation politique destinée à montrer aux yeux de l’opinion publique polonaise combien la diplomatie polonaise est influente, et combien sa Première ministre pèse sur la scène européenne. Lire : L’Europe veut assurer la défense et la protection de la population (déclaration de Rome)

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