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Défense

Les forces françaises ont neutralisé une vingtaine de jihadistes au Mali

Zone militaire - Mon, 01/05/2017 - 07:35

Du 27 mars au 10 avril, la Force française Barkhane mena une importante opération – appelée Panga – dans le secteur de la forêt de Foulsaré, qui, situé à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, est connu pour être une zone de repli pour le groupe jihadiste burkinabè Ansarul Islam, […]

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Sécurité : quels défis pour la France en 2017 ?


Dossier du CERI - Politique étrangère de la France : quels défis pour le prochain président de la République ?

Les années 2015-2017 ont été pour la France des « années terribles » sur le plan de la sécurité. Sécurité intérieure d’abord, puisque le pays a été touché par de nombreux attentats en 2015 et 2016, de l’attaque contre Charlie Hebdo et de l’hypermarché cacher (7 et 9 janvier 2015) à l’assassinat du Père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (26 juillet 2016), en passant par l’attentat contre le Bataclan et le Stade de France (13 novembre 2015) et celui de Nice (14 juillet 2016).Sécurité européenne ensuite puisque plusieurs pays de l'Union ont été touchés par le terrorisme. L’environnement de cette dernière n’est plus aussi sûr qu’il l’était. Au Sud, les soulèvements arabes ont provoqué l’effondrement de plusieurs Etats (Libye, Syrie), une guerre civile internationalisée (Syrie), une forte instabilité (Tunisie, Egypte), de nouvelles vulnérabilités (Jordanie, Liban) et une dissémination des armes et de la violence du Moyen-Orient vers le Sahel. A l’Est, la résurgence des initiatives russes depuis la guerre en Géorgie (2008) à l’annexion de la Crimée et la déstabilisation de l’Est de l’Ukraine depuis 2014 et la nouvelle aventure de Vladimir Poutine en Syrie sont lourds de menaces.Sécurité globale ou internationale enfin. En Asie, on assiste à la montée en puissance de la Chine et les interrogations qu’elle suscite, notamment pour la liberté de circulation maritime dans la très stratégique mer de Chine du Sud. De l’autre côté de l’Atlantique, le nouveau locataire de la Maison Blanche est insaisissable, il tance ses alliés, doute de la pertinence de l’OTAN, multiplie provocations et approximations et divise l’Amérique qu’il voudrait entourer de murs. Enfin, la pauvreté reste importante à travers le monde et source de nombreux conflits, de nombreux Etats se sont effondrés, la cyber-menace s’accroît sans cesse, la criminalité internationale et la fragilité des biens communs, à commencer par l'environnement en période de réchauffement climatique, sont plus importantes que jamais.Nous pourrions en rester à cette typologie classique des défis à la sécurité de la France. Parce que consacrée, elle est finalement familière en dépit de ses nuances sombres. Mais les défis s’interprètent également à la lumière de ceux qui en ont la charge. Nous assistons à une triple crise qui devrait interpeller la prochaine équipe dirigeante de notre pays. La première relève de la décomposition des cercles d’appartenance traditionnels de la France : le cercle européen, le cercle atlantique et celui dit de la francophonie. La deuxième crise découle de la menace qui pèse sur notre instrument diplomatique et militaire qui a urgemment besoin d’être modernisé. La troisième crise et dernière est celle qui pourrait résulter d’un aveuglement intellectuel qui pourrait entraîner d’« étranges défaites » si les approches stratégiques ne sont pas diversifiées.LA CRISE DES CERCLES D'APPARTENANCELa France est un membre influent de l'Union européenne, de l’Alliance atlantique et une puissance globale disposant de relais d’influence, essentiellement en Méditerranée et en Afrique, territoires avec lesquels elle partage une histoire commune. L'Union européenne est aujourd’hui en crise. Crise institutionnelle marquée par des blocages décisionnels ; politique renforcée depuis le Brexit; économique depuis la crise financière qui a commencé en 2008 ; sécuritaire depuis les attaques terroristes qui ont mis à jour les dysfonctionnements et l’absence de coordination entre les Etats membres et depuis les menées russes en Ukraine devant lesquelles les Vingt-huit se sont retrouvés impuissants et enfin crise morale à l’heure où des milliers de personnes trouvent la mort en tentant de rejoindre l’Union ou sont accueillies par des barbelés.

Le cercle d’appartenance atlantique, que la France a choisi de rejoindre en 1949, est lui aussi en difficulté. Il a souffert de la distance d’un Barack Obama, davantage attiré par les défis du Pacifique et qui a pu laisser certains de ses alliés douter de sa détermination à les protéger en cas de crise grave. L’OTAN souffre aujourd’hui des gestes incohérents et des signaux contradictoires envoyés par Donald Trump. L’Amérique met en danger ce qu’elle a elle-même construit à l’heure où la menace russe ressurgit et où le peer competitor chinois s’affirme. Par ailleurs, le pays de la deuxième armée de l’Alliance atlantique, par ailleurs candidate (de moins en moins au fil du temps) à l'Union européenne – il s’agit bien sûr de la Turquie – retrouve des réflexes autoritaires.

Enfin, le cercle de la francophonie a connu de grands bouleversements : les printemps arabes et le développement de nouveaux conflits au Moyen-Orient. Le Maghreb reste fragile et l’Afrique francophone n’est plus celle de Jacques Foccart (ce qui n’est pas forcément à regretter). Elle est complexe comme l’ont montré, entre autres, les épisodes ivoiriens des années 2000 (au moment de l’opération Licorne, et notamment des affrontements entre troupes françaises et foule ivoirienne en 2004), départs massifs de la communauté française installée dans le pays) et s’ouvre désormais à la concurrence, notamment chinoise.

Comment reconstruire ces cercles d’appartenance censés protéger les citoyens des aléas les plus violents de la mondialisation et qui ont mobilisé tant d’énergie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Nous sommes à la fin d’un cycle. La France doit réinventer ses cadres de sécurité. A-t-elle une idée de ce qu’elle veut faire ? Avec quels partenaires souhaite t-elle en priorité ? Et avec quels moyens ?QUEL INSTRUMENT ET QUELS MOYENS ?
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La défense, pour quoi faire ?






Article paru dans TheConversation

La question est de Jean‑Luc Mélenchon, dans le débat du 4 avril, et il faut reconnaître qu’elle a sa pertinence. Car les divergences entre les principaux candidats de l’élection présidentielle de 2017 tiennent finalement moins dans le renforcement de l’outil de défense lui-même – tous l’appellent de leurs vœux – que dans l’utilisation qu’ils souhaitent en faire.
Après les attentats de 2015-2016, le consensus sur un renforcement de l’armée et de la sécurité est à l’ordre du jour. Mais après l’élection de Donald Trump et les menées de Vladimir Poutine (en Ukraine comme en Syrie), les visions stratégiques divergent.
Des moyens pour la défenseAprès deux Livres blancs sur la défense et la sécurité en 2008 et 2013, marqués par une réduction du format des armées, le retour du tragique sur le territoire national et dans l’environnement stratégique immédiat de l’Europe a imposé de reconsidérer la question. À la veille du scrutin des 23 avril et 7 mai, l’augmentation du budget est une nécessité reconnue : à 2 % du PIB pour les uns (Emmanuel Macron, François Fillon) ; à 3 % sur un quinquennat pour d’autres (Marine Le Pen, de façon moins certaine Benoît Hamon), tandis que Jean‑Luc Mélenchon refuse de raisonner en chiffres, encore moins avec ceux de l’OTAN (qui fixe la norme des 2 %).
L’idée d’une révision du dispositif Sentinelle est également partagée : la présence massive de militaires sur le territoire national après les attentats n’est pas appelée à perdurer (Macron, Hamon), sans doute à être redimensionnée (Fillon). De la même manière, l’utilité d’un nouveau Livre blanc ou d’une revue de défense nationale après l’élection, exercice devenu consubstantiel de l’ouverture d’un nouveau quinquennat, est largement reconnue. La tâche serait confiée directement au chef d’état-major des armées en cas de victoire de François Fillon.
Même l’idée d’une réintroduction, sous une forme ou une autre, d’un service national, fait son chemin. Si la proposition d’Emmanuel Macron d’un service « de durée courte un [mois], obligatoire et universel » a été la plus commentée, Marine Le Pen (trois mois) et Jean‑Luc Mélenchon (9 à 12 mois) y sont également sensibles.
Des postures stratégiques opposéesUne fois cet hymne à la défense nationale entonné, la feuille de route prend des couleurs différentes. D’une manière générale, la tendance occidentaliste la plus dure – qualifiée parfois, et sans doute rapidement, de « néoconservatisme à la française » – est pratiquement absente du paysage. Comment pourrait-il en être autrement, alors que l’atlantisme a perdu de son sens avec un Président américain sceptique sur l’OTAN, et que Vladimir Poutine fait figure désormais de défenseur à la fois de l’Occident, de l’autoritarisme et de l’intervention militaire ?

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Macron–Le Pen, deux France dans le monde






Article paru dans TheConversation

Plusieurs règles de prudence s’imposent lorsque l’on parle de la future politique étrangère d’un pays, à la veille d’un résultat électoral :
  • ce ne sont pas les programmes qui dictent l’avenir d’une relation au monde, mais l’actualité internationale, avec ses drames et ses surprises.
  • Dès lors, une partie de ce qui a été dit dans le cadre d’un débat national avant l’élection ne pourra pas toujours être appliquée ensuite ;
  • on ne sait rien de ce que sera l’action extérieure d’un pays avant de connaître avec précision (ministres, conseillers…) les équipes qui en auront la charge ;
  • dans le cas français, il faudra même attendre les élections législatives pour connaître ces équipes ;
  • ce sont aussi les moyens financiers, en plus des volontés politiques, qui détermineront les marges de manœuvre pour agir.
Néanmoins, une certitude peut s’enregistrer dès à présent : à l’issue d’une campagne inédite, le second tour de l’élection présidentielle française verra s’affronter deux visions du monde incompatibles.
Deux visions du monde incompatiblesEmmanuel Macron fut presque le seul candidat à avoir défendu le projet européen, et à vouloir le relancer tout en en admettant les limites ; ses visites à l’étranger en tant que candidat l’ont emmené aux États-Unis dont il ne renie pas l’alliance structurelle tout en se distançant de l’actuel président, en Allemagne qu’il voit en partenaire irremplaçable, au Royaume-Uni où se sont exilés nombre de jeunes Français en quête d’emploi, ou à plusieurs reprises dans le monde arabe (Tunisie, Algérie, Liban, Jordanie).
Il se méfie d’un trop grand rapprochement avec Moscou (qui inquiéterait à la fois les Alliés de l’OTAN et certains partenaires européens de l’Europe orientale), et plus encore d’un choix manichéen entre l’État islamique et le régime de Damas en Syrie.
Marine Le Pen, elle, capitalise depuis longtemps (à la suite de son père) sur le sentiment anti-européen, au point de présenter implicitement les accusations dont elle fait l’objet à propos de son utilisation des fonds européens, en actes de défi vis-à-vis de Bruxelles. Elle dénonce l’OTAN, mais loue régulièrement le nouveau Président américain, et patiente au bas de sa Trump Tower dans l’espoir (non exaucé) d’une rencontre avec lui.
Marine Le Pen reçue par Vladimir Poutine, au Kremlin, le 24 mars 2017. Mikhaïl Klimentiev/SPUTNIK/AFP A Moscou, elle est reçue par Vladimir Poutine pour qui elle ne cache pas son admiration, persistant et signant dans sa volonté de se rapprocher de la Russie, en dépit des accusations de dépendance dont son parti fait l’objet (notamment après l’octroi d’un prêt de 9 millions d’euros par une banque russe). Ses déclarations sur l’Allemagne sont souvent inamicales. Elle a préféré, dans ses visites de campagne, le Tchad d’Idriss Deby au monde arabe, sauf au Liban, où elle a rencontré le nouveau Président Aoun, allié de Damas et du Hezbollah.
Difficile, donc, d’avoir deux candidats plus éloignés en la matière. Il n’y a pas là que des mots, ou des programmes élaborés à la hâte pour les besoins d’une campagne : chacun est bien en cohérence avec sa vision du monde, et, sans doute, avec son électorat.
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N°51. Le processus de Minsk. La négociation des accords Russie-Ukraine en format Normandie

Bruxelles2 - Sun, 30/04/2017 - 17:07
(B2) L'annexion, par la Russie, de la Crimée, le 18 mars 2014, non reconnue par la communauté internationale, est suivie de troubles dans les régions à l'Est de l'Ukraine, de Louhansk et de Donetsk, et de référendums d'autodétermination très organisés. Des pourparlers s'engagent cependant entre les deux parties — russe et ukrainienne – par l'intermédiaire des dirigeants français et […]
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Terrorisme : L’officier allemand arrêté aurait éveillé des soupçons lors de son passage à Coëtquidan

Zone militaire - Sun, 30/04/2017 - 12:48

L’interpellation, cette semaine en Bavière, d’un officier du Jägerbatallion 291, basé à Illkirch-Graffenstaden, près de Strasbourg, met le gouvernement allemand dans l’embarras. Pour rappel, ce lieutenant de 28 ans est soupçonné d’avoir eu l’intention de commettre un attentat avec l’aide d’un complice, également arrêté, contre des étrangers. Pour cela, il avait réussi à mener une […]

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SpaceX va mettre en orbite un engin espion classé « secret défense »

Zone militaire - Sun, 30/04/2017 - 12:12

Une fusée Falcon 9, partiellement réutilisable et développée par la société SpaceX, doit mettre en orbite depuis Cap Canaveral, ce 30 avril, une charge utile appelée NROL-76 pour le compte du National Reconnaissance Office (NRO), une agence du Pentagone qui coordonne la récupération et l’analyse des renseignements obtenus par satellite. Ce lancement est le premier […]

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Tom Enders, patron d’Airbus, apporte son soutien à Emmanuel Macron

Blog Secret Défense - Sun, 30/04/2017 - 11:01
Une info de l’Opinion.
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Le BPC Mistral est arrivé au Japon pour participer à un exercice amphibie

Zone militaire - Sun, 30/04/2017 - 10:41

Comme annoncé en mars dernier, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate légère furtive (FLF) Courbet sont arrivés au Japon, le 29 avril, dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc« , qui permet aux élèves officiers de marine d’effectuer leur stage d’application. Les deux navires ont accosté à la base […]

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Des légionnaires vont participer à un « Iron Man » pour soutenir les victimes de l’attentat de Nice

Zone militaire - Sun, 30/04/2017 - 10:00

En ce 30 avril, jour de commémoration de la bataille de Camerone, fait d’armes emblématique de l’esprit de la Légion étrangère, que l’on pourrait résumer par ces mots : discipline, fidélité, courage, fraternité, honneur et dévouement. Le dévouement du légionnaire ne concerne pas seulement ses frères d’armes et la France : il s’adresse aussi aux […]

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Front commun des 27 pour définir les lignes de négociations pour le Brexit

Bruxelles2 - Sat, 29/04/2017 - 21:35
(B2) Réunis en sommet, ce samedi (29 avril), les chefs d'Etats et de gouvernement des 27 ont adopté, à l'unanimité, des lignes directrices pour la négociation qui conduire d'ici deux ans au Brexit. La réunion a été rapide. Il n'aura fallu que quelques minutes pour que le président du Conseil européen, Donald Tusk, annonce via […]
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Au bilan de l’opération Sophia

Bruxelles2 - Sat, 29/04/2017 - 17:43

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Le contre-amiral Credendino, commandant l’opération Sophia, et les ministres de la Défense sur le pont du San Giusto (© NGV / B2)

(B2) Lors de la réunion informelle des ministres de la Défense, à Malte, le contre-amiral Enrico Credendino, a dressé le bilan des 21 premiers mois de fonctionnement de l’opération européenne en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia), qu’il commande.

35000 personnes sauvées

L’opération Sophia a contribué à sauver 35.037 personnes qui franchissaient la mer pour trouver asile en Europe, lors de 241 interventions de secours en mer (SOLAS). Soit 11,8% du total des migrants.

Par ailleurs, 422 bateaux servant au passage des migrants ont été neutralisés (= détruits). Et 109 suspects ont été appréhendés et remis à la justice italienne. C’est relativement peu… d’autant que la plupart des arrestations semble plutôt être du menu fretin. Pour autant à EUNAVFOR Med, on explique que l’opération a eu un effet notable : « Les trafiquants ont perdu leur liberté d’action dans les eaux internationales » (NB : ce qui est exact). Du côté des États membres, on est cependant moins enthousiaste. « L’opération n’a pas vraiment démontré son efficacité » confie une source européenne à B2.

Pas d’effet d’attraction

Du côté de l’opération, on nie catégoriquement tout effet d’attraction sur le trafic. Si les navires de l’opération Sophia « n’étaient pas là, cela n’empêcherait en rien le trafic d’être humains » lance son porte-parole, le cap. de vaisseau Antonello de Renzis Sonnino. Car l’obligation de secours à toute personne en détresse en mer existera toujours. Et le trafic maritime est intense dans la zone. « Chaque jour, près de 50 cargos et navires marchands naviguent en même temps sans compter les navires ONG (une quinzaine selon nos sources). Etant donné la densité du trafic maritime, en Méditerranée centrale, les secours prendraient place même s’il n’y avait pas de présence de EUNAVFOR Med. C’est une obligation légale, une obligation morale. »

Bilan plus contrasté pour l’embargo sur les armes

Du côté de la surveillance de l’embargo sur les armes – une tâche commencée il y a un peu plus de six mois (en octobre 2016) –, le bilan est plus contrasté. 442 vérifications hailing, 44 approches amicales (friendly approach) avec montée à bord avec l’accord du capitaine (« puis-je vous visiter »), une inspection (pour un bateau franchement suspect) et sept enquêtes de pavillon (vérification des papiers à bord de l’équipage, du cargo). Du côté de l’opération, on le reconnait, « on n’a pas encore une image complète, il y a un effet de dissuasion. Mais le trafic d’armes utilise différentes routes. »

Cinq navires en mer

L’opération dispose aujourd’hui de cinq navires en mer : le navire italien de débarquement San Giusto (L-9894), la frégate espagnole multiusages Canarias (F-86), le navire allemand auxiliaire Rhein (A-513), le navire océanographique multirôle britannique Echo (H-87), le patrouilleur de haute mer français Commandant Birot (F-796). Le premier navire sert de navire amiral, les deux suivants (espagnol et allemand) sont plutôt dédiés au sauvetage en mer, les deux derniers (français et britannique) sont plus particulièrement dédiés au contrôle de l’embargo en mer.

Quatre avions

En l’air, l’opération dispose de quatre avions : deux avions affrétés par le Luxembourg (auprès de la compagnie CAE aviation), un avion espagnol et un avion français de surveillance (Falcon ou autre selon la disponibilité).

(Nicolas Gros-Verheyde, à La Valette)

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Les AMX10RCR reviennent en Afrique

Le mamouth (Blog) - Sat, 29/04/2017 - 17:15
La courbe des effectifs s'est emballée à Barkhane depuis le lancement de l'opération (mi-2014) mais
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45 enquêtes ont été ouvertes sur des attaques chimiques présumées en Syrie

Zone militaire - Sat, 29/04/2017 - 12:36

Le directeur de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a indiqué que 45 attaques chimiques présumées menées en Syrie depuis la mi-2016 font actuellement l’objet d’une enquête. Il existe une « longue liste d’allégations » au sujet de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, a dit M. Uzumcu. Au cours du second semestre 2016, 30 […]

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Une mission peu commune confiée au avions de surveillance Falcon 200 « Guardian » de la 25F

Zone militaire - Sat, 29/04/2017 - 11:27

Basée depuis plus de 30 ans dans le Pacifique, la Flottille 25F, dotée d’avions Falcon 200 « Guardian », assure la surveillance maritime des possessions françaises dans la région, des liaisons au profit des autorités, l’alerte permanente SAR (Search and Rescue), le transport sanitaire et des missions de lutte contre le narcotrafic et la pêche illicite. Ce […]

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Trois bâtiments militaires chinois vont visiter 20 pays en six mois

Lignes de défense - Sat, 29/04/2017 - 11:07

Le 23 avril, une flottille de trois bâtiments a quitté Shanghai pour une visite amicale dans une vingtaine de pays d'Asie, d'Afrique et d'Europe.

Cette flottille est composée du destroyer lance-missiles Changchun (en service depuis 2013), de la frégate lance-missiles Jingzhou (26 frégates de ce type sont en service sur les 32 annoncées) et du navire de ravitaillement Chao hu (avec deux portiques de ravitaillement). Leur croisière va durer 180 jours.

Il s'agit, selon l'état-major de la marine, de resserrer les liens et d'intensifier la coopération mais aussi de projeter une image positive de la marine chinoise.

Pour la frégate Jingzhou, qui est entrée en service en janvier 2016, il s'agit d'une première mission hauturière. Les deux autres navires ont déjà participé à des patrouilles, des exercices et des missions d'escorte.

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Les forces américaines manquent de moyens dans la région Asie-Pacifique

Zone militaire - Sat, 29/04/2017 - 10:45

Au début des années 2010, il n’était question que du pivot des États-Unis vers la région Asie-Pacifique. Dans une tribune publié par Foreign Policy, Hillary Clinton, alors à la tête du département d’État, expliquait que cette zone était le « moteur clé de la politique internationale ». Et d’ajouter qu’il s’agissait de contrer l’influence grandissante de la […]

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Troisième édition du prix d’économie de la défense: on peut candidater jusqu'au 15 juillet

Lignes de défense - Sat, 29/04/2017 - 10:44

Ce prix d’économie de la défense récompense une thèse, un travail scientifique original ou un mémoire universitaire de Master dédié à ce domaine.

Doté d’un montant de 5 000 €, il est décerné par un jury présidé par le Directeur des affaires financières du ministère de la défense et composé de deux professeurs d’université ainsi que de trois représentants du ministère de la défense.

Les critères d’appréciation des manuscrits sont leur qualité, leur originalité et leur intérêt au regard du domaine de l’économie de défense. L’arrêté du 9 juin 2015 portant création et règlement du prix d’économie de la défense (ci-joint) détaille les conditions d’éligibilité et de sélection (voir ici).

Les candidats doivent avoir présenté, publié ou soutenu leur thèse, travail scientifique ou mémoire universitaire de Master entre le 1er janvier 2016 et le 30 juin 2017.

La phase de candidatures est ouverte jusqu'au 15 juillet 2017.

Les dossiers de candidatures devront être adressés à l’adresse suivante (le cachet de la poste faisant foi) :
Ministère de la défense – SGA/DAF
Observatoire économique de la défense
60 boulevard du Général Martial Valin
CS 21 623 75 509 Paris cedex 15

La version électronique des manuscrits sera envoyée, selon le même calendrier, à christian.calzada.ext@intradef.gouv.fr

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Tour de Bretagne: l'armée de terre contre-attaque

Lignes de défense - Sat, 29/04/2017 - 09:53

Belle étape du Tour de Bretagne , vendredi: le coureur de l'équipe cycliste de l'armée de terre, Damien Gaudin, (dossard 161) est passé à l'offensive lors de cette 4e étape (six étapes au total)!

Sa belle victoire a de quoi réjouir le ministre de la Défense et président de Région. L'équipe Terre est 5e au classement par équipe.

Pour en savoir plus, lire Ouest-France (article sur le site web ici).

Pour en savoir plus sur cette équipe cycliste, cliquer sur l'image ci-dessous:

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La "Provokatsiya" du KGB en Afghanistan est responsable des guerres intestines des années 90 et de l'essor des Talibans.

C'est pas secret... Blog - Sat, 29/04/2017 - 09:40
En plus d'avoir pris en charge la sécurité et le renseignement afghan (KHAD), le KGB joua un rôle direct dans la guerre grâce à ses forces spéciales, en particulier les unités KASKAD. Composées chacune de 145 hommes, elles étaient chargées d'infiltrer et de déstabiliser les Moudjahidines. Leur plus grand succès tactique fut probablement la création de faux groupes de moudjahidins, parfois en persuadant les chefs ennemis de changer de camp, puis en les utilisant pour tendre des embuscades aux véritables forces moudjahidines. Au début de l'année 81 par exemple, une unité KASKAD dans la province de Herat pris contact par le biais d'agents avec Khoda Shir-Aga Chungara, un chef de guerre tadjik à la tête d'un groupe de 250 hommes qui contrôlait 48 villages et d'importantes voies de communication. Les officiers du KGB allèrent sans armes rencontrer Chungara (nom de code ABAY) et le persuadèrent de prendre les armes contre ses anciens associés. Par la suite, Chungara "exécuta avec zèle toutes les instructions du KGB", en prenant part à 21 opérations avec les unités KASKAD et réalisant indépendamment 40 embuscades et éliminant 31 commandants moudjahidines. Les forces de Chungara augmentèrent de presque 900 hommes, et pendant les 2 premières années de collaboration avec le KGB, elles éliminèrent 20.500 combattants "ennemis". En 1982, les unités KASKAD réussirent à retourner 4 autres groupes de Moudjahidines, qui opéraient d'une manière semblable à celle de Chungara. Au début de l'année 83, on comptait 86 de ces groupes, que le KGB appelait "faux groupes", qui opéraient en Afghanistan en prétendant être des Moudjahidines et qui perturbaient les opérations des véritables mouvements de résistances. Certaines des luttes entre groupes des moudjhahidines qui ont menées au guerres intestines beaucoup plus sérieuses des années 90 ont été provoquées par le KGB.

La Guerre d'Afghanistan a sauvé le Département 8 (des Opération Spéciales) de la Direction S du PGU du marasme dans lequel elle était tombée dans les années 70. En 1982, l'Ecole de Formation des Opérations Spéciales de Balashika a créé un "Centre d'Entraînement pour l'Afghanistan" dirigé par V.I. Kikot', ancien officier de la Ligne F [ndt : chargé des "mokrie dela" : meurtres, enlèvements, sabotages... ] à la Havane et qui était au fait des méthodes de guerre irrégulière des Cubains. Le Département 8 réalisa aussi une étude détaillée des méthodes utilisées par la guérilla palestinienne et les terroristes contre les cibles israéliennes ainsi que par les Israéliens contre les bases palestiniennes au Liban. La contribution de Balashikha fut significative, quoique difficile à quantifier, et permit de mettre au point les méthodes visant à terroriser la population afghane : bombes incendiaires, napalm, gaz de combat, mines miniatures dispersées depuis les airs, et des jouets piégés visant à mutiler les enfants qui les trouvaient afin de démoraliser leurs parents.
Ce pays, déchiré par les rivalités ethniques et régionales, et qui endurait des conditions de guerre si terribles que des millions d'Afghans furent contraints de fuir et de chercher un refuge à l'étranger, était un terrain de jeu idéal pour le Service A [désinformation] qui pouvait y mettre en oeuvre ses techniques bien rodées d'exacerbation de la méfiance mutuelle. En plus des unités Kaskad, le Centre exacerbait les divisions entre Moudjahidines  avec l'aide d'agents capables, au moins par interrmittence, d'infiltrer leurs camps au Pakistan. En 1980, une lettre rédigée par le KGB et sensée provenir d'un membre du Hizb-i-Islami de Gulbuddin Hekmatyar fut déposée au QG d'un chef moudjahidine rival, Muhammad Nabi Muhammadi, par un agent du KGB ou du KHAD (services secrets afghans contrôlés par le KGB). Cette lettre avertissait Muhammadi que Hekmatyar envisageait de l'éliminer. Dans le même temps, de faux tracts de Muhammadi dénonçant Hekmatyar étaient distribués dans les camps de réfugiés dans la région de Pechawar. Bien que les divisions entre groupes moufjahidines ne fussent pas sa création, le KGB contribua sans aucun doute à les rendre plus aigues. [...]


in "The World Was Going Our Way : the KGB and the Battle for the Third World" pp 409-410.

Lecture complémentaire: The KGB in Afghanistan. By Vasiliy Mitrokhin, July 2002.
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