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Défense

Carnet (29.03.2017). EUNAVFOR Med (chef). EUFOR Althea (chef). EUBAM Libya (Tripoli). EUSSR Irak (note). GovSatCom (mandat). Moldavie (accord de sécurité). COPS (agenda). Russie (Le Pen/Sanctions). Otan (ministérielle). Otan-Russie (rencontre)....

Bruxelles2 - Wed, 29/03/2017 - 12:20
(B2) Parus récemment : La Pologne claque la porte de l’Eurocorps, par rancoeur politicienne. Une erreur stratégique (V2) Aicha Kadhafi, la fille du leader libyen, obtient une condamnation symbolique de l’UE Nouvelle attaque pirate au large du Puntland (blog) L’UE et Mahmoud Abbas fixent une position commune… face aux États-Unis Nouvelle naissance dans l’opération Sophia […]
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Les rois de la nuit

Le mamouth (Blog) - Wed, 29/03/2017 - 00:12
C'est un des must du SOFINS : à la nuit tombée, les commandos du COS ont procédé à leur première
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50th anniversary of the launch France`s first SSBN submarine

CSDP blog - Wed, 29/03/2017 - 00:00

29 March 1967: 50 years ago, Le Redoutable, first French SSBN to ensure the permanence of nuclear deterrence, was launched in the presence of General de Gaulle in France, single autonomous nuclear military power in Europe. Nuclear deterrence is designed to protect people against any aggression of state origin against our vital interests, wherever it may come from and whatever form it may take. Strictly defensive, its use is conceivable only in extreme circumstances of self-defense.

Following the Second World War, France, wants to make nuclear the keystone of the energy and strategic independence of the country. In 1958, the French military nuclear program was formalized by General de Gaulle. By mastering this technology France ensures a place alongside the American and Soviet superpowers. In the 1960s, it was decided to equip the navy with a nuclear launching submarine. On March 29, 1967, Le Redoutable was launched ..

A step is taken. But that activity still to be deployed before the presentation to the tests planned for 1969! The outer shells and thick shells are finished, but the access chambers, flaps of the torpedo tubes, the hydroreactors intended to stabilize the SNLE during the firing of the missiles must be mounted and the breach of the machined reactor compartment.

The gateway, the platforms and the incorporated boxes are installed at 90%. But the partitions are installed only 70% and the carlingages, the crossings of hull, the definitive ballasting to 35%. As for the sailing shelter with its ailerons, too high, it can not be mounted before the launch. For the propulsion, tank, exchangers and pressurizers were embarked, the primary circuit was tried, but clutch, turbo-reducer group, condensers and cradles of the turbo-generator group are being lineed. The main cable layers have been fitted, but the circuit-breaker cabinets are just embedded.

This launch seems modest at a time when the US nuclear submarine fleet is hosting its 41st SSBN and the Soviet fleet already has twenty such units. But with the completion in May of the construction of the Pierrelatte isotope separation plant, which is essential for the enriched uranium of the reactors, and the continuation of the experiments to reach the H-bomb, a major step is taken. "An additional and costly illustration of a ruinous, dangerous and inefficient military policy", according to L'Humanité, or "a capital day for our navy, our defense and, hence, our independence", according to General Le Redoutable does not leave indifferent.

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Tag: SSBNLe RedoutableFrance

La Pologne claque la porte de l’Eurocorps, par rancoeur politicienne. Une erreur stratégique (V2)

Bruxelles2 - Tue, 28/03/2017 - 21:15

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La Pologne renie sa signature. Elle revient sur sa décision de faire partie de l’Eurocorps – en septembre 2016 le général C. Podlasiński avec le général Ramirez commmandant l’Eurocorps (crédit : Eurocorps)

(B2) Les lecteurs de B2 pro (lire : Carnet 24.03.2017) en avaient eu la primeur. L’information est désormais officielle et a fait le tour des gazettes. Le gouvernement polonais a choisi, délibérément, de se retirer de l’Eurocorps. Officiellement, il s’agit d’avoir plus d’effectifs pour faire front à l’Est (voir encadré). Officieusement, on le sait très bien, la réalité est tout autre… il s’agit d’une décision proprement politique, voire politicienne, qui n’a rien à voir avec les intérêts historiques de la Pologne, mais est un des nombreux avatars de la rancœur entre les deux partis frères de la droite polonaise – la Plate-forme civique (PO) et Droit et Justice (PiS) (1) – et de la volonté du nouveau gouvernement de refuser tout pas supplémentaire d’intégration européenne comme de développer l’Europe de la défense.

Une décision longuement préparée

Le précédent gouvernement (de la plate-forme civique PO, dirigée successivement par Donald Tusk et Ewa Kopacz) avait préparé le passage de la Pologne en tant que nation-cadre du Corps européen. Une décision mûrement réfléchie qui n’était pas que symbolique mais avait un sens politique profond : la Pologne réintégrait le cœur européen. Elle obtenait en effet de participer à toutes les décisions et avait « droit », par rotation, à commander le corps européen.Le 1er septembre 2014, un accord est signé permettant l’accession de la Pologne à ce statut. De nombreux officiers polonais prennent peu à peu le chemin de Strasbourg dans cet objectif. Il y en a 120 encore aujourd’hui. Et ce chiffre devait monter à près de 200. Le passage officiel était normalement prévu pour 2016 au plus tard (avec une prise de commandement prévue en 2019).

En septembre 2016, d’ailleurs l’Eurocorps avait annoncé officiellement la nouvelle, photo du commandant des forces terrestres polonaises, le général Cezary Podlasiński, à l’appui. Et une photo du commandement tel qu’il devait être avait même été prise.

Une décision « Exit » très personnelle

Mais le nouveau gouvernement PiS a choisi de tourner casaque. D’abord, il a joué la montre, repoussant l’adhésion à l’Eurocorps, de 2016 à 2017. En interne, comme du côté diplomatique (français, allemand, belge…), il devenait très perceptible que Varsovie n’avait plus « vraiment envie de monter à bord » comme le raconte à B2 un diplomate. Dans un papier que nous préparions sur l’Eurocorps, un officier avait obligeamment indiqué à B2 que notre propos sur l’accession de la Pologne (tiré cependant des documents officiels) était « inexact », ou plutôt « un peu optimiste », nous conseillant si on voulait être exact d’être le plus « évasif possible sur une date d’accession ». Mais tout le monde faisait comme si tout restait possible. Aucune notification officielle n’avait eu lieu.

La Pologne rétrograde en seconde voire en troisième vitesse

C’est le ministre polonais de la Défense, Antoni Macierewicz, qui a fait connaître sa décision – qui ne semble pas avoir été très collégiale apparemment. Cette décision a été prise sans vraiment de consultation de ses homologues des Affaires étrangères. Et le gouvernement s’est bien gardé d’en informer son opinion publique. Quand la nouvelle de B2 a été reprise côté polonais, par la radio RMF (ou ici), le gouvernement a d’abord nié l’information, estimant qu’il s’agissait d’une « fake news » avant de reconnaître les faits, à mi-mots. La Pologne pourrait néanmoins rester nation associée (voir encadré), c’est-à-dire sans aucun pouvoir sur les décisions de l’Eurocorps.

Pour l’Eurocorps une perte politique plus que militaire

Pour le corps européen, cette défection est une perte au plan politique. La Pologne aurait été un des premiers pays de l’Est à rejoindre le cœur européen formé par le couple franco-allemand, l’Espagne, la Belgique et le Luxembourg. Mais, au plan militaire, ce n’est pas dramatique. Ce n’est pas quelques officiers de plus ou de moins qui feront la valeur, ou non, de ce corps européen. Et, de fait, compter dans ses rangs qui n’a pas envie que l’Eurocorps soit engagé sur les opérations européennes aurait été plutôt négatif pour tous ceux qui veulent que celui-ci soit impliqué de façon plus importante dans les opérations européennes (ou de l’OTAN).

Un pays qui ne compte plus vraiment militairement

Cela fait plusieurs années que la Pologne a cessé de compter en Europe comme un pays qui s’engage en matière militaire. C’est en soi paradoxal : alors que le budget pour l’armée augmente (la Pologne a atteint un budget de 2% du PiB), ses troupes se cantonnent aujourd’hui à faire « joujou » dans les casernes ou dans les bois pour s’entraîner au cas où les Russes passeraient la frontière… dans le plus pur remake du désert des Tartares. Le temps de l’engagement important en Irak en 2003 ou en Afghanistan voire du Tchad en 2008 est révolu. Aujourd’hui, l’armée polonaise n’est quasiment engagée dans aucune des missions ou opérations militaires européennes : ni en Méditerranée ni dans l’Océan indien, encore moins sur le continent africain, à l’inverse de ses voisins de l’Est, qui ont toujours tenu, à participer au moins à une ou deux opérations/missions, certains de façon notable (2). Un non-engagement qui a une raison davantage politique que militaire.

Une décision qui va à l’inverse de l’histoire… européenne et de la Pologne

Au plan politique, pour la Pologne, cette nouvelle est plutôt contradictoire. Après s’être battue officiellement à Rome contre une Europe à plusieurs vitesses (3), Varsovie décide de quitter le premier cercle, pour rétrograder en seconde voire en troisième vitesse. C’est un signe de plus que la Pologne ne veut ni d’une intégration européenne ni d’une Europe de la Défense. Mais ce n’est pas vraiment en ligne avec la tradition issue du syndicat Solidarność, portée par toute l’intelligentsia… et la paysannerie polonaises, d’une intégration la plus proche possible du cœur européen, pour être présent politiquement, pour peser sur les décisions, pour montrer que la Pologne est un pays qui compte. C’est une erreur stratégique…

(Nicolas Gros-Verheyde)

La réaction pour le moins contradictoire du gouvernement polonais

Le ministère polonais de la Défense a tenu à réagir mardi dans un communiqué publié – uniquement en polonais, l’anglais n’étant réservé que pour les nouvelles « positives ». Un communiqué (traduit par nos soins) on ne peut plus contradictoire. D’un côté, le ministère conteste s’être retiré de l’Eurocorps. De l’autre côté, il confirme avoir délibérément « abandonné le rôle de nation cadre dans le commandement de l’Eurocorps » et « diminuer son engagement dans un délai de 3-4 ans ». Cette décision étant « due » selon lui à trois causes. La première est opérationnelle. Elle découle de « la nécessité de réduire la participation » en vue d’une « augmentation de la charge sur les forces armées découlant de la mise en œuvre des résolutions du sommet de l’OTAN à Newport et à Varsovie, y compris le renforcement du flanc Est de l’OTAN dans le cadre de la défense collective ». La seconde raison est plus politique, Varsovie critique « le changement de la nature de l’activité de l’Eurocorps, qui risque d’affaiblir le rôle de l’Eurocorps dans la mise en œuvre des tâches au sein de l’OTAN, en particulier la défense collective » (NB : On a ici la traduction officielle de l’intention politique et non militaire de ce retrait). Enfin, Varsovie se plaint d’être maltraité de devoir « engager des ressources trop importantes [proportionnellement] par rapport aux autres nations cadre, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises » (NB : une rengaine assez courante sur le ton de la victimation). De fait ce qui semble surtout gêner le ministère polonais dans le mot « Eurocorps », c’est le mot « Euro ». Il considère, en effet, que selon « ses projets et ses attentes, l’Eurocorps devrait conserver la capacité à accomplir des tâches découlant de la participation à la structure des forces de l’OTAN en tant qu’organe de haut niveau de préparation », comme la VJTF.

(1) On peut aussi y voir une décision dans la suite logique de l’affaire du Caracal avec Airbus : il s’agit de « casser les pieds » aux alliés, notamment la France, l’Allemagne et l’Espagne le plus engagés dans l’Europe de la défense. Une décision qui ressemble à s’y méprendre aux décisions prises par le Portugal de Barroso ou l’Italie de Berlusconi qui n’avaient de cesse dans les années 2000 de mettre des bâtons dans les roues des pays les plus aptes à défendre une certaine autonomie de la défense européenne. Le tout sous influence de certains responsables américains (pas de tous) estimant que l’OTAN devait avoir la primeur sur tout engagement de défense. On retrouve ce tropisme et cette influence dans le gouvernement polonais actuel qui n’avait de cesse (avant l’arrivée d’Obama) de défendre la mise en place d’un bouclier anti-missiles, américain, même si ce dispositif n’était pas partagé par tous les Européens.

(2) Les pays baltes (Lettonie, Estonie) ont ainsi tenu à participer de façon parfois notable aux missions en Centrafrique. Ils ont aussi fourni régulièrement (avec la Lituanie) des équipes de protection embarquée (VPD) pour les navires contre la piraterie (EUNAVFOR Atalanta). Les Tchèques sont présents au Mali depuis le début assurant la force protection de EUTM Mali, avec courage (lire Le QG d’EUTM Mali attaqué à Bamako. Une cible nouvelle au Sahel : l’Europe), les Slovaques envoient un petit contingent à bord du navire allemand participant à l’opération Sophia (lire : Des Slovaques en Méditerranée), les Hongrois assurent (avec les Autrichiens) le noyau dur de l’opération EUFOR en Bosnie-Herzégovine. Hors de l’UE, les Géorgiens, les Ukrainiens, les Serbes sont présents régulièrement dans les opérations militaires de l’UE : Centrafrique pour les premiers, anti-piraterie pour les seconds, missions de formation pour les troisièmes.

(3) En fait, quand Beata Szydło a menacé de mettre son veto à la déclaration, les jeux étaient déjà faits, la Pologne avait obtenu tout ce qu’elle pouvait avoir dans cette déclaration, et le sherpa de la Première ministre polonaise avait approuvé le texte de la déclaration sans y trouver à redire, dès le lundi. Le reste n’a été qu’une gesticulation politique destinée à montrer aux yeux de l’opinion publique polonaise combien la diplomatie polonaise est influente, et combien sa Première ministre pèse sur la scène européenne. Lire : L’Europe veut assurer la défense et la protection de la population (déclaration de Rome)

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En direct de SOFINS

Le mamouth (Blog) - Tue, 28/03/2017 - 19:48
La troisième édition du SOFINS a ouvert ses portes ce matin à Bordeaux. C'est le contre-amiral
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Aicha Kadhafi, la fille du leader libyen, obtient une condamnation symbolique de l’UE

Bruxelles2 - Tue, 28/03/2017 - 16:05
(B2) Le Tribunal de l'UE a annulé, ce mardi (28 mars), les mesures de gel des avoirs et d'interdiction de visas prononcées contre la fille de l'ancien leader libyen, Aïcha Mouammar Kadhafi pour ce qui concerne les mesures prises en 2014. Une mesure essentiellement symbolique car le tribunal ne s'est pas prononcé sur la reconduction […]
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Nouvelle attaque pirate au large du Puntland

Bruxelles2 - Tue, 28/03/2017 - 15:55

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(B2) Un dhow Asayr 2 a été capturé par les pirates au large de la côte nord-est de la Somalie, jeudi (23 mars), selon les informations du QG anti-piraterie de l’UE à Northwood (EUNAVFOR Atalanta). Le navire comptait une vingtaine de personnes d’équipage, et un garde somalien. Ils ont été pris en otage. Treize d’entre eux ont été libérés par les pirates, selon les sources maritimes, dans le Puntland. Les pirates n’ont gardé que sept personnes à bord avant de reprendre la mer.

Relâche quelques jours après

Finalement, le dhow a été relâché dimanche (26 mars) après que les pirates aient volé un skiff, de la nourriture et du diesel. C’est la seconde attaque en quelques semaines, après la capture du pétrolier Aris 13 libéré au bout de quatre jours (lire : Le navire Aris 13 libéré). Et cela s’apparente davantage à de la rapine qu’à un acte réel de piraterie. Mais la vigilance reste de mise. Car d’ordinaire, les dhows étaient très prisés des pirates somaliens non comme une monnaie d’échange pour obtenir une rançon mais comme moyen d’action pouvant être utilisé comme bateau-mère.

Le QG de l’opération à Northwood appelle ainsi tous les navires, conformément à bonnes pratiques « BMP4 », de rester « vigilants » dans l’océan Indien et de « rester dans le couloir de transit internationalement recommandé pendant qu’ils traversent le golfe d’Aden ».

(NGV)

Lire aussi : Ne pas baisser la garde maintenant !

 

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DRM et COS se rapprochent des industriels

Blog Secret Défense - Tue, 28/03/2017 - 14:51
Le salon Sofins pour les forces spéciales débute aujourd’hui, alors que le projet d’un Intelligence Campus autour du renseignement militaire a été lancé la semaine dernière.
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L’UE et Mahmoud Abbas fixent une position commune… face aux États-Unis

Bruxelles2 - Tue, 28/03/2017 - 14:40
(B2) Alors que le président américain, Donald Trump, semble pencher en faveur d'Israël, les Palestiniens multiplient les rencontres. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a ainsi été reçu par la chef de la diplomatie européenne, ce lundi 27 mars. Une réunion « importante pour analyser les évolutions récentes de la politique internationale et pour trouver la meilleure manière de […]
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Historique, l’ONU discute de l’interdiction des armes nucléaires

Lundi 27 mars s’ouvrent à l’ONU les négociations pour « un traité d’interdiction des armes nucléaires conduisant à leur élimination totale ».

(lire la suite…)

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Shortsea : Rhenus prend 40 % du groupe ARKON Shipping

MeretMarine.com - Mon, 27/03/2017 - 21:08

Le 21 mars, le groupe Rhenus a acquis 40 % des parts de l'entreprise ARKON Shipping GmbH & Co. KG dans le cadre d'une augmentation de capital et a créé une société d'investissement commune avec la compagnie maritime qui gère une flotte de plus de 120 navires.

ARKON Shipping, fondée en 1995, est spécialisée dans les porte-conteneurs et les caboteurs pour le transport maritime à courte distance en Europe, ainsi que dans le transport maritime de projets industriels et de colis lourds. Aussi cette prise de participation s'inscrit dans une stratégie de croissance.

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Shortsea : Rhenus prend 40 % du groupe ARKON Shipping

MeretMarine.com - Mon, 27/03/2017 - 21:08

Le 21 mars, le groupe Rhenus a acquis 40 % des parts de l'entreprise ARKON Shipping GmbH & Co. KG dans le cadre d'une augmentation de capital et a créé une société d'investissement commune avec la compagnie maritime qui gère une flotte de plus de 120 navires.

ARKON Shipping, fondée en 1995, est spécialisée dans les porte-conteneurs et les caboteurs pour le transport maritime à courte distance en Europe, ainsi que dans le transport maritime de projets industriels et de colis lourds. Aussi cette prise de participation s'inscrit dans une stratégie de croissance.

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Marine russe : 2017, l'année de tous les retards ?

La frégate Amiral Gorchkov lors de ses essais en mer (date inconnue). Source : Sdelounas. Le vice-ministre russe de la Défense Youri Borissov a (encore) tiré la sonnette d'alarme aujourd'hui concernant les délais de livraisons des nouvelles frégates....
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A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (03.04.2017)

Bruxelles2 - Mon, 27/03/2017 - 10:22
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont, pour l'instant, trois sujets de discussion inscrits à l'agenda de leur réunion du 3 avril : 1) la Syrie (avec l'examen de la proposition de stratégie et la conférence internationale qui se tiendra deux jours après), 2) le Yémen et la situation humanitaire, 3) la Libye. Des […]
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La Russie conforte sa place de deuxième exportateur mondiale en vente d’armes

Surplus Militaire - Mon, 27/03/2017 - 10:09

La Russie a exporté 15 milliards de dollars d’armes à travers le monde en 2016 La Russie est toujours une très grande nation dès lors qu’il s’agit de parler d’armements et d’exportation. En effet nous apprenons que le pays, dirigé d’une main de fer par Vladimir Poutine a conforté sa place d’exportateur numéro deux mondiale

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Adieu, Bruno

Bruno Barrillot, vient de nous quitter ce samedi 25 mars à Tahiti, entouré par ses amis polynésiens, des suites d’un cancer. Je perds un ami.

Patrice Bouveret directeur de L’Observatoire des Armements qu’il a fondé avec Bruno en 1984, lui rend hommage.

(lire la suite…)

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Rivalité et géopolitique

EGEABLOG - Sat, 25/03/2017 - 21:49

Je tombe ce soir sur "Bibliothèque Médicis," une émission intello sur Public Sénat. Benoit Chantre nous parle de René Girard, avec qui il a écrit "Achever Clausewitz" qui, à l'époque, ne m'avait pas convaincu (voir billet même si je n'ai justement jamais fait de fiche de lecture sur l'ouvrage). D'une façon surprenante, d'ailleurs, étant à la fois clausewitzien et girardien. Et puis une illuminationm'est venue  car on y revient sur la notion de rivalité.

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Chantre rappelle tout d'abord que tout le travail de Girard vient de la littérature et de son analyse du sentiment amoureux (je n'ai plus le titre de la première oeuvre de Girard en tête). Or, celle-ci est à la source du futur désir mimétique car il est d'abord question de désir, et de désir de quelque chose qui n'est pas forcément l'autre, mais un objet (ou plus exactement, on désire tous les deux le même objet ce qui provoque la rivalité). Il y a ainsi une déviation du désir, ce qui provoque tous les quiproquos, les envies, les triangulations passionnelles classiques de la llittérature. Le plus important pour Girard n'est alors pas ces échaffaudages mais la question du désir. Le désir est à la source de la rivalité, là est le point le plus significatif. Car du coup, c'est la rivalité qui devient centrale, bien plus que son expresion. La rivlaité est source de la violence (d'où le deuxième livre, La violence et le sacré).

Mais cette rivalité est interpersonnelle, interindividuelle. Cela étant, Girard explique que cette rivalité peut s'élever au niveau de la foule, d'où sa théorie du bouc émissaire. On passe alors de l'un au multiple. A l'intérieur, toutefois, d'un cadre donné, celui d'une société constituée.

Or, la géopolitique est classiquement l'étude de la rivalité des puissances sur des territoires. J'ai toujours été frappé par la négligence des géopolitologues envers cette question de la rivalité. Elle est pour moi centrale et explique pourquoi la géopolitique n'est pas simplement affaire de géographes, mais aussi de strtaégistes : si j'avais à contribuer à al théorie géopolitique, ce serait el thème de mes recherches. Le stratégiste, en efet, analyse forcément la conflictualité. Il a conscience de la rivalité intrinsèque entre armées. Le conflit est justement un moyen de résoudre cette rivalité. Alors que le bouc émissaire permet à la commuanuté de se défouler (aux deux sens du terme, comme le remarque habilement Chantre dans l'émission de ce soir : non seulement expulser le surcroît de pression passionnelle mais aussi quitter le mécanisme de foule qui porte à l'ascension aux extrêmes), la guerre permet aux deux rivaux collectifs d'expulser leur rivalité.

La guerre devient ainsi une pulsion qui extériorise, entre deux commuanutés et non plus à l'intérieur de l'une, une rivalité qui s'exprime.

Une limite toutefois : la cause de la rivalité est chez Girard le désir. Or, on distingue classiquement trois causes de guerre : les ressources, l'honneur et la peur. La rivalité est évidente pour la première cause, mitigée pour la seconde, peu évidente pour la troisième. Il reste que la rivalité peut expliquer à la fois les guerres civiles et les guerres extérieures. Elle n'explique pas tout de ces guerres mais si elle permet d'en expliquer par un facteur commun une partie des deux, voici déjà un progrès. C'étiat la découverte de la soirée...

O. Kempf

 

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