You are here

Défense

La succession de JYLD... mais pas que (suite)

Le mamouth (Blog) - Thu, 04/05/2017 - 16:26
Pour l'instant, ni Emmanel Macron (qui ne communique pas sur les membres de son futur
Plus d'infos »
Categories: Défense

Et la défense sous Marcon, ca donnerait quoi ? (suite)

Le mamouth (Blog) - Thu, 04/05/2017 - 15:58
Presque hasard du calendrier, le général Jean-Paul Palomeros, désormais dans le sillage
Plus d'infos »
Categories: Défense

Pas de confusion, la CBSD n’est pas soumise aux critères « DAC »

Bruxelles2 - Thu, 04/05/2017 - 14:45
(B2) La CBSD, l'instrument pour la construction de capacités à l'appui de la sécurité et du développement, ne sera pas soumise aux critères dits de "dacabilité" fixés par le Comité d’aide au développement (CAD / DAC) de l’OCDE. Face aux critiques récurrentes de quelques eurodéputés — reflétant le milieu du développement et la DG développement de la […]
Categories: Défense

The Bridge : François Gabart dévoile son équipage

MeretMarine.com - Thu, 04/05/2017 - 06:01

Avant de se lancer à l’assaut du record autour du monde en solitaire en fin d’année, François Gabart bascule en "mode équipage" pour The Bridge, transat entre Saint-Nazaire et New York (25 juin), où il embarquera Pascal Bidégorry, Guillaume Combescure, Antoine Gautier, Benoît Marie et Yann Riou sur son trimaran.

Un article de la rédaction du Télégramme

 

Categories: Défense

The Bridge : François Gabart dévoile son équipage

MeretMarine.com - Thu, 04/05/2017 - 06:01

Avant de se lancer à l’assaut du record autour du monde en solitaire en fin d’année, François Gabart bascule en "mode équipage" pour The Bridge, transat entre Saint-Nazaire et New York (25 juin), où il embarquera Pascal Bidégorry, Guillaume Combescure, Antoine Gautier, Benoît Marie et Yann Riou sur son trimaran.

Un article de la rédaction du Télégramme

 

Categories: Défense

Champlain : Un bâtiment multi-missions pour La Réunion

MeretMarine.com - Thu, 04/05/2017 - 01:46

Troisième des quatre bâtiments multi-missions destinés à la Marine nationale, le Champlain a appareillé de Brest mardi 2 mai pour débuter un long transit vers sa future base réunionnaise, où il est attendu fin juin. Mis à l’eau en août 2016 au chantier Piriou de Concarneau, le Champlain, à l’issue de ses premiers essais, avait rejoint le 2 décembre Brest, où le premier de ses deux équipages, emmené par le capitaine de corvette Montastier, l’a pris en main. Les essais et la vérification de ses capacités se sont poursuivis, le bâtiment étant réceptionné par la marine le 27 janvier.

Categories: Défense

L’analyse d’images satellites, un processus bien rôdé

Bruxelles2 - Wed, 03/05/2017 - 20:00
(B2 à Madrid) Pour accomplir sa mission, le SatCen s'appuie principalement sur des images satellitaires, commandées à des fournisseurs commerciaux ou militaires, ou encore provenant des satellites Copernicus de l’Union européenne. Le Centre n'a, en effet, le contrôle direct sur aucun satellite. Depuis l'appel du client jusqu'à la livraison d'un rapport d'analyse, le processus est bien rodé, permettant aux experts européens […]
Categories: Défense

Ursula von der Leyen lance une chasse aux « mauvais éléments » de l’armée allemande

Bruxelles2 - Wed, 03/05/2017 - 19:45

Partager/Marquer

Ursula von der Leyen s’exprimant à la presse, entourée (à sa gauche) du général Volker Wieker, et (à sa droite) du général Jörg Vollmer (© LH / B2)

(B2 à Illkirch) La ministre de la Défense allemande, Ursula von der Leyen, est arrivée en tout début d’après-midi au quartier Leclerc, à Illkirch-Graffenstaden (sud de Strasbourg) pour une mise au point sur les valeurs de l’armée allemande.

C’est ici que le militaire allemand Franco A, soupçonné de vouloir commettre un attentat, était affecté, au 291e bataillon de chasseurs de la brigade franco-allemande (BFA) (lire : Mélange des genres. Un militaire allemand de la BFA soupçonné de préparer un attentat raciste). Une visite décidée la veille dans l’urgence (annulant au passage un voyage prévu aux États-Unis) afin de renforcer le message de la ministre, soumise à forte critiques sur la scène nationale, notamment auprès des forces armées. Récit…

Un message fort : des défaillances internes à résoudre

Accompagnée de l’inspecteur général Volker Wieker (le chef d’état-major de l’armée allemande) et de l’inspecteur général Jörg Vollmer (patron de l’armée de terre), Ursula von der Leyen a voulu faire passer un message clair. Si « la grande majorité des soldats [allemands] ont tout le respect » de la ministre, « il est important de creuser plus profondément si quelque chose a mal tourné ». « Nous sommes au début d’un long processus. »  Il y a « encore beaucoup à venir, mais ça vaut le coup » assure la ministre. En interne, il faudra expliquer « comment le soldat a pu faire carrière si longtemps dans les rangs de la Bundeswehr, sans être inquiété ». Et elle compte s’y mettre rapidement.

Des faiblesses dans la direction de l’armée

Dès demain, jeudi 4 mai, elle rencontrera à Berlin une centaine de hauts gradés de l’armée allemande pour évoquer « la formation, au vu des récents scandales et leurs conséquences ». A Illkirch, Von der Leyen a annoncé également une révision du Code de discipline militaire. La ministre a aussi confirmé les propos tenus dans une interview au quotidien Bild, où elle dénonçait des « faiblesses de direction » dans l’armée et un « esprit de corps mal placé » conduisant à minimiser les dérives.

Opération de com’ politique

Un des dessins du « bunkers », la salle de détente des sous-officiers allemands, au quartier Leclerc, à Illkirch. (© LH / B2)

Von der Leyen est venue, en personne, pour se faire une idée de l’avancement de l’enquête qu’elle a elle-même ordonné la semaine passée. Mais la visite était aussi (et surtout) une opération de com’ pour redorer le blason de la ministre, mise en mal dans ce début de campagne électorale (en Allemagne).

Une revue de paquetage… dans le détail

Arrivée vers 14h, la ministre n’est restée dans la base que quelques heures. Pourtant, le tour a été minutieux. Et la presse tenue à bonne distance de la ministre pour éviter toute question intempestive. Après une première rencontre avec les hauts gradés allemands, elle a tenu à rencontrer plusieurs soldats. Elle a également visité le lieu de travail de Franco A. ainsi que les différentes zones de vie des soldats allemands.

Des décors glorifiant le passé nazi

Dans sa chambre, les enquêteurs ont trouvé une arme décorée d’une croix-gammée, un poster de soldats du IIIe Reich et divers documents à la gloire des nazis, a annoncé la ministre. Dans le « bunker », le salon de loisirs des sous-officiers, auquel B2 a eu accès, les murs sont décorés de dessins de soldats rappelant ceux de la Wehrmacht… Un détail que la ministre a d’ailleurs « déploré » vertement : « La Wehrmacht n’a rien en commun avec la Bundeswehr. [Elle] ne peut inspirer aucune forme de tradition. »

Les Français absents 

Côté français, le service a été réduit au minimum. Seul le général Nicolas Casanova, chef de la 2ème Brigade blindée (2e BB), a reçu la ministre à son arrivée à l’aéroport de Eintzeim et au quartier Leclerc. Mais il l’a fait surtout en « sa qualité de gouverneur militaire de Strasbourg ». D’ailleurs, la visite de la ministre n’a pas été annoncée par les responsables de presse français. Les médias français se comptaient à peine sur les doigts d’une main. En revanche, côté allemand, une bonne dizaine de télévisions et une quinzaine de journalistes dont certains arrivés dans l’avion de la ministre étaient présents.

(Leonor Hubaut)

Categories: Défense

Relais français en Méditerranée

Bruxelles2 - Wed, 03/05/2017 - 19:33

Partager/Marquer

(B2) Le patrouilleur de haute mer commandant Blaison (F-793) a pris le relais du Commandant Birot (F-796) dans l’opération Sophia en Méditerranée (EUNAVFOR Med). Tous deux sont des avisos de type A 69 de la classe d’Estienne d’Orves.

Categories: Défense

Mélange des genres. Un militaire allemand de la BFA soupçonné de préparer un attentat raciste

Bruxelles2 - Wed, 03/05/2017 - 15:55

Partager/Marquer

(B2) L’affaire fait grand bruit en Allemagne (et bizarrement assez peu en France). Un officier allemand, du 291e bataillon de chasseurs (Jägerbataillon 291) – qui fait partie de la brigade franco-allemande –, basé à Illkirch (près de Strasbourg) (1), est soupçonné d’avoir voulu préparer un attentat.

Soldat le jour, réfugié la nuit

Agé de 28 ans, le lieutenant Franco A menait une double vie. Le jour, il était soldat. La nuit et durant ses périodes de permission, il était David Benjamin (!), chrétien de Syrie, réfugié en Allemagne, vivant dans un foyer de migrants en Hesse… Son statut de demandeur d’asile avait été reconnu en janvier 2016. Une prouesse relativement extraordinaire puisque d’après la presse allemande, il ne parle pas un mot d’arabe. Lors des démarches pour bénéficier du droit d’asile, pour éviter de parler allemand, il a parlé en Français. Une langue apprise en France, à l’école de Saint Cyr Coëtquidan, où il a étudié (cf. ci-dessous).

Une enquête menée en Autriche, en Allemagne et en France

Durant de longs mois, Franco A. a mené sa double vie sans attirer les soupçons. Ce n’est que début février (le 3), qu’il a été repéré par la police… autrichienne. Il tentait de récupérer une arme à feu chargée, de calibre 7,65 mm, cachée quelques jours plus tôt dans les canalisations des toilettes de l’aéroport de Wien-Schwechat (Autriche). Arme pour laquelle il ne disposait d’aucun port d’arme. Arrêté pour contrôle, il a ensuite été relâché mais placé sous surveillance. Le parquet allemand a alors pris le relais, menant une enquête sur le soupçon d’action violente subversive. L’enquête — impliquant les polices de trois pays (Allemagne, Autriche, France) – a abouti à des perquisitions dans 16 habitations au total dans les trois pays puis à deux arrestations. Franco A a été arrêté, mercredi dernier (26 avril) à Hammelburg (Bavière) où il suivait une instruction militaire, en même temps, qu’un étudiant de 24 ans à Offenbach am Main accusé d’être impliqué.

Un mémoire soutenant des thèses racistes soutenus à Saint Cyr

Les enquêteurs ont d’ailleurs (re)découvert le projet de son mémoire de maitrise, soutenu à Saint Cyr en 2014. Un texte qui sera refusé à l’époque et — selon le centre des sciences de l’histoire militaire et sociale de la Bundeswehr (ZMSBw) qui l’a relu attentivement – n’est manifestement pas un travail de qualification académique mais procède d’un nationaliste radical, un appel au racisme, que l’auteur tente de soutenir dans un effort pseudo-scientifique ».

Un réseau d’extrême droite au sein de l’armée ?

Selon notre collègue Thomas Wiegold, de Augengeradeaus, l’enquête en cours semble révéler qu’il ne s’agit pas d’une dérive individuelle. Jusqu’à cinq soldats seraient impliqués et identifiées. Des armes (des Glock G36) auraient été découverts lors de l’enquête, avec des croix gammées.

Une ministre sous le feu des critiques

La ministre Von Der Leyen, qui avait réussi jusqu’ici un parcours sans faute, est sous le feu des critiques. Elle a voulu, à son tour, porté l’estocade mettant en cause l’état-major de l’armée allemande. Sur la ZDF, elle a tenu des propos très durs. « La Bundeswehr un problème d’attitude. Et elle a évidemment une faiblesse de direction à différents niveaux » – mêlant les affaires de harcèlement, de dégradation sexuelle. Ce  jeudi (4 mai), les différents responsables militaires sont d’ailleurs convoqués à Berlin – selon mon collègue Thomas Wiegold – pour discuter des conséquences des incidents accumulés par la Bundeswehr depuis plusieurs mois. En attendant, la ministre a décidé d’annuler une visite prévue aux États-Unis et de faire une visite officielle en France, à Illkirch, sur les lieux même où le jeune officier travaillait…

(Nicolas Gros-Verheyde)

A suivre : le reportage de ma collègue Leonor Hubaut qui suit la ministre Von Der Leyen à Illkirch

(1) C’est la seule unité allemande stationnée sur le territoire français. De façon étrange, ce fait n’a été que très peu commenté. Alors que l’individu a suivi une partie de sa scolarité en France, avec des écrits pour le moins peu républicains, résidait en France, les autorités françaises se murent dans une discrétion quasi-totale, laissant la ministre allemande se dépatouiller avec ses ressortissants.

Categories: Défense

De la prise d'otages

Défense en ligne - Wed, 03/05/2017 - 15:44

La consolidation du face-à-face entre le néolibéralisme et son repoussoir fonctionnel d'une part, la détestation ouverte de la différence de gauche seule capable de briser cette splendide harmonie d'autre part, sont les deux propriétés caractéristiques de cet ensemble symphonique qui orchestre à intervalles réguliers la reconduction du même par exhibition de la différence monstrueuse – après avoir mis, entre temps, son énergie entière à empêcher tout surgissement de l'autre différence.

- La pompe à phynance / , , , , ,
Categories: Défense

RMT premier, 92e RI et 16 BC 2e ex-aequo

Le mamouth (Blog) - Tue, 02/05/2017 - 18:41
C'est le tiercé d'arrivée du premier challenge VBCI de la 2e brigade blindée. Le régiment de
Plus d'infos »
Categories: Défense

L’Otan envisage d’envoyer des renforts en Afghanistan

Zone militaire - Mon, 01/05/2017 - 10:32

Actuellement, et à la demande de Kaboul, l’Otan dispose d’environ 13.000 militaires (dont plus de la moitié américains) en Afghanistan dans le cadre de la mission Resolute Support, laquelle a pris, en décembre 2014, le relais de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF). Cette mission consiste à former et à conseiller les forces […]

Cet article L’Otan envisage d’envoyer des renforts en Afghanistan est apparu en premier sur Zone Militaire.

Categories: Défense

« L’essentiel est que nous restions compétents pour savoir construire un porte-avions »

Blog Secret Défense - Mon, 01/05/2017 - 10:27
Un entretien avec Hervé Guillou, PDG de DCNS
Categories: Défense

Les forces françaises ont neutralisé une vingtaine de jihadistes au Mali

Zone militaire - Mon, 01/05/2017 - 07:35

Du 27 mars au 10 avril, la Force française Barkhane mena une importante opération – appelée Panga – dans le secteur de la forêt de Foulsaré, qui, situé à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, est connu pour être une zone de repli pour le groupe jihadiste burkinabè Ansarul Islam, […]

Cet article Les forces françaises ont neutralisé une vingtaine de jihadistes au Mali est apparu en premier sur Zone Militaire.

Categories: Défense

Sécurité : quels défis pour la France en 2017 ?


Dossier du CERI - Politique étrangère de la France : quels défis pour le prochain président de la République ?

Les années 2015-2017 ont été pour la France des « années terribles » sur le plan de la sécurité. Sécurité intérieure d’abord, puisque le pays a été touché par de nombreux attentats en 2015 et 2016, de l’attaque contre Charlie Hebdo et de l’hypermarché cacher (7 et 9 janvier 2015) à l’assassinat du Père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (26 juillet 2016), en passant par l’attentat contre le Bataclan et le Stade de France (13 novembre 2015) et celui de Nice (14 juillet 2016).Sécurité européenne ensuite puisque plusieurs pays de l'Union ont été touchés par le terrorisme. L’environnement de cette dernière n’est plus aussi sûr qu’il l’était. Au Sud, les soulèvements arabes ont provoqué l’effondrement de plusieurs Etats (Libye, Syrie), une guerre civile internationalisée (Syrie), une forte instabilité (Tunisie, Egypte), de nouvelles vulnérabilités (Jordanie, Liban) et une dissémination des armes et de la violence du Moyen-Orient vers le Sahel. A l’Est, la résurgence des initiatives russes depuis la guerre en Géorgie (2008) à l’annexion de la Crimée et la déstabilisation de l’Est de l’Ukraine depuis 2014 et la nouvelle aventure de Vladimir Poutine en Syrie sont lourds de menaces.Sécurité globale ou internationale enfin. En Asie, on assiste à la montée en puissance de la Chine et les interrogations qu’elle suscite, notamment pour la liberté de circulation maritime dans la très stratégique mer de Chine du Sud. De l’autre côté de l’Atlantique, le nouveau locataire de la Maison Blanche est insaisissable, il tance ses alliés, doute de la pertinence de l’OTAN, multiplie provocations et approximations et divise l’Amérique qu’il voudrait entourer de murs. Enfin, la pauvreté reste importante à travers le monde et source de nombreux conflits, de nombreux Etats se sont effondrés, la cyber-menace s’accroît sans cesse, la criminalité internationale et la fragilité des biens communs, à commencer par l'environnement en période de réchauffement climatique, sont plus importantes que jamais.Nous pourrions en rester à cette typologie classique des défis à la sécurité de la France. Parce que consacrée, elle est finalement familière en dépit de ses nuances sombres. Mais les défis s’interprètent également à la lumière de ceux qui en ont la charge. Nous assistons à une triple crise qui devrait interpeller la prochaine équipe dirigeante de notre pays. La première relève de la décomposition des cercles d’appartenance traditionnels de la France : le cercle européen, le cercle atlantique et celui dit de la francophonie. La deuxième crise découle de la menace qui pèse sur notre instrument diplomatique et militaire qui a urgemment besoin d’être modernisé. La troisième crise et dernière est celle qui pourrait résulter d’un aveuglement intellectuel qui pourrait entraîner d’« étranges défaites » si les approches stratégiques ne sont pas diversifiées.LA CRISE DES CERCLES D'APPARTENANCELa France est un membre influent de l'Union européenne, de l’Alliance atlantique et une puissance globale disposant de relais d’influence, essentiellement en Méditerranée et en Afrique, territoires avec lesquels elle partage une histoire commune. L'Union européenne est aujourd’hui en crise. Crise institutionnelle marquée par des blocages décisionnels ; politique renforcée depuis le Brexit; économique depuis la crise financière qui a commencé en 2008 ; sécuritaire depuis les attaques terroristes qui ont mis à jour les dysfonctionnements et l’absence de coordination entre les Etats membres et depuis les menées russes en Ukraine devant lesquelles les Vingt-huit se sont retrouvés impuissants et enfin crise morale à l’heure où des milliers de personnes trouvent la mort en tentant de rejoindre l’Union ou sont accueillies par des barbelés.

Le cercle d’appartenance atlantique, que la France a choisi de rejoindre en 1949, est lui aussi en difficulté. Il a souffert de la distance d’un Barack Obama, davantage attiré par les défis du Pacifique et qui a pu laisser certains de ses alliés douter de sa détermination à les protéger en cas de crise grave. L’OTAN souffre aujourd’hui des gestes incohérents et des signaux contradictoires envoyés par Donald Trump. L’Amérique met en danger ce qu’elle a elle-même construit à l’heure où la menace russe ressurgit et où le peer competitor chinois s’affirme. Par ailleurs, le pays de la deuxième armée de l’Alliance atlantique, par ailleurs candidate (de moins en moins au fil du temps) à l'Union européenne – il s’agit bien sûr de la Turquie – retrouve des réflexes autoritaires.

Enfin, le cercle de la francophonie a connu de grands bouleversements : les printemps arabes et le développement de nouveaux conflits au Moyen-Orient. Le Maghreb reste fragile et l’Afrique francophone n’est plus celle de Jacques Foccart (ce qui n’est pas forcément à regretter). Elle est complexe comme l’ont montré, entre autres, les épisodes ivoiriens des années 2000 (au moment de l’opération Licorne, et notamment des affrontements entre troupes françaises et foule ivoirienne en 2004), départs massifs de la communauté française installée dans le pays) et s’ouvre désormais à la concurrence, notamment chinoise.

Comment reconstruire ces cercles d’appartenance censés protéger les citoyens des aléas les plus violents de la mondialisation et qui ont mobilisé tant d’énergie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Nous sommes à la fin d’un cycle. La France doit réinventer ses cadres de sécurité. A-t-elle une idée de ce qu’elle veut faire ? Avec quels partenaires souhaite t-elle en priorité ? Et avec quels moyens ?QUEL INSTRUMENT ET QUELS MOYENS ?
Lire la suite dans le dossier du CERI

La défense, pour quoi faire ?






Article paru dans TheConversation

La question est de Jean‑Luc Mélenchon, dans le débat du 4 avril, et il faut reconnaître qu’elle a sa pertinence. Car les divergences entre les principaux candidats de l’élection présidentielle de 2017 tiennent finalement moins dans le renforcement de l’outil de défense lui-même – tous l’appellent de leurs vœux – que dans l’utilisation qu’ils souhaitent en faire.
Après les attentats de 2015-2016, le consensus sur un renforcement de l’armée et de la sécurité est à l’ordre du jour. Mais après l’élection de Donald Trump et les menées de Vladimir Poutine (en Ukraine comme en Syrie), les visions stratégiques divergent.
Des moyens pour la défenseAprès deux Livres blancs sur la défense et la sécurité en 2008 et 2013, marqués par une réduction du format des armées, le retour du tragique sur le territoire national et dans l’environnement stratégique immédiat de l’Europe a imposé de reconsidérer la question. À la veille du scrutin des 23 avril et 7 mai, l’augmentation du budget est une nécessité reconnue : à 2 % du PIB pour les uns (Emmanuel Macron, François Fillon) ; à 3 % sur un quinquennat pour d’autres (Marine Le Pen, de façon moins certaine Benoît Hamon), tandis que Jean‑Luc Mélenchon refuse de raisonner en chiffres, encore moins avec ceux de l’OTAN (qui fixe la norme des 2 %).
L’idée d’une révision du dispositif Sentinelle est également partagée : la présence massive de militaires sur le territoire national après les attentats n’est pas appelée à perdurer (Macron, Hamon), sans doute à être redimensionnée (Fillon). De la même manière, l’utilité d’un nouveau Livre blanc ou d’une revue de défense nationale après l’élection, exercice devenu consubstantiel de l’ouverture d’un nouveau quinquennat, est largement reconnue. La tâche serait confiée directement au chef d’état-major des armées en cas de victoire de François Fillon.
Même l’idée d’une réintroduction, sous une forme ou une autre, d’un service national, fait son chemin. Si la proposition d’Emmanuel Macron d’un service « de durée courte un [mois], obligatoire et universel » a été la plus commentée, Marine Le Pen (trois mois) et Jean‑Luc Mélenchon (9 à 12 mois) y sont également sensibles.
Des postures stratégiques opposéesUne fois cet hymne à la défense nationale entonné, la feuille de route prend des couleurs différentes. D’une manière générale, la tendance occidentaliste la plus dure – qualifiée parfois, et sans doute rapidement, de « néoconservatisme à la française » – est pratiquement absente du paysage. Comment pourrait-il en être autrement, alors que l’atlantisme a perdu de son sens avec un Président américain sceptique sur l’OTAN, et que Vladimir Poutine fait figure désormais de défenseur à la fois de l’Occident, de l’autoritarisme et de l’intervention militaire ?

Lire la suite dans TheConversation

Macron–Le Pen, deux France dans le monde






Article paru dans TheConversation

Plusieurs règles de prudence s’imposent lorsque l’on parle de la future politique étrangère d’un pays, à la veille d’un résultat électoral :
  • ce ne sont pas les programmes qui dictent l’avenir d’une relation au monde, mais l’actualité internationale, avec ses drames et ses surprises.
  • Dès lors, une partie de ce qui a été dit dans le cadre d’un débat national avant l’élection ne pourra pas toujours être appliquée ensuite ;
  • on ne sait rien de ce que sera l’action extérieure d’un pays avant de connaître avec précision (ministres, conseillers…) les équipes qui en auront la charge ;
  • dans le cas français, il faudra même attendre les élections législatives pour connaître ces équipes ;
  • ce sont aussi les moyens financiers, en plus des volontés politiques, qui détermineront les marges de manœuvre pour agir.
Néanmoins, une certitude peut s’enregistrer dès à présent : à l’issue d’une campagne inédite, le second tour de l’élection présidentielle française verra s’affronter deux visions du monde incompatibles.
Deux visions du monde incompatiblesEmmanuel Macron fut presque le seul candidat à avoir défendu le projet européen, et à vouloir le relancer tout en en admettant les limites ; ses visites à l’étranger en tant que candidat l’ont emmené aux États-Unis dont il ne renie pas l’alliance structurelle tout en se distançant de l’actuel président, en Allemagne qu’il voit en partenaire irremplaçable, au Royaume-Uni où se sont exilés nombre de jeunes Français en quête d’emploi, ou à plusieurs reprises dans le monde arabe (Tunisie, Algérie, Liban, Jordanie).
Il se méfie d’un trop grand rapprochement avec Moscou (qui inquiéterait à la fois les Alliés de l’OTAN et certains partenaires européens de l’Europe orientale), et plus encore d’un choix manichéen entre l’État islamique et le régime de Damas en Syrie.
Marine Le Pen, elle, capitalise depuis longtemps (à la suite de son père) sur le sentiment anti-européen, au point de présenter implicitement les accusations dont elle fait l’objet à propos de son utilisation des fonds européens, en actes de défi vis-à-vis de Bruxelles. Elle dénonce l’OTAN, mais loue régulièrement le nouveau Président américain, et patiente au bas de sa Trump Tower dans l’espoir (non exaucé) d’une rencontre avec lui.
Marine Le Pen reçue par Vladimir Poutine, au Kremlin, le 24 mars 2017. Mikhaïl Klimentiev/SPUTNIK/AFP A Moscou, elle est reçue par Vladimir Poutine pour qui elle ne cache pas son admiration, persistant et signant dans sa volonté de se rapprocher de la Russie, en dépit des accusations de dépendance dont son parti fait l’objet (notamment après l’octroi d’un prêt de 9 millions d’euros par une banque russe). Ses déclarations sur l’Allemagne sont souvent inamicales. Elle a préféré, dans ses visites de campagne, le Tchad d’Idriss Deby au monde arabe, sauf au Liban, où elle a rencontré le nouveau Président Aoun, allié de Damas et du Hezbollah.
Difficile, donc, d’avoir deux candidats plus éloignés en la matière. Il n’y a pas là que des mots, ou des programmes élaborés à la hâte pour les besoins d’une campagne : chacun est bien en cohérence avec sa vision du monde, et, sans doute, avec son électorat.
Faux clichés Lire la suite dans TheConversation

N°51. Le processus de Minsk. La négociation des accords Russie-Ukraine en format Normandie

Bruxelles2 - Sun, 30/04/2017 - 17:07
(B2) L'annexion, par la Russie, de la Crimée, le 18 mars 2014, non reconnue par la communauté internationale, est suivie de troubles dans les régions à l'Est de l'Ukraine, de Louhansk et de Donetsk, et de référendums d'autodétermination très organisés. Des pourparlers s'engagent cependant entre les deux parties — russe et ukrainienne – par l'intermédiaire des dirigeants français et […]
Categories: Défense

Pages