Deux frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale viennent en quelque sorte d’échanger leurs théâtres d’opérations habituels. Basée à Brest, la Normandie est arrivée le 26 janvier à Toulon. C’est d’ailleurs la première fois que ce bâtiment, mis en service en 2020, se rend dans la base navale varoise. Celle-ci avait certes accueilli en 2014 une FREMM Normandie, mais cette unité avait été finalement cédée l’année suivante à l’Egypte, son nom étant réattribué à la sixième frégate française de la série, celle dont on parle aujourd'hui.
Dans le cadre de la stratégie commune de consolidation et de valorisation des formations aux métiers de la mer, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, et Annick Girardin, ministre de la Mer, ont signé ce jour une convention qui vise à :
1. Constituer un réseau de formations aux métiers de la mer et bâtir une carte cohérente de ces formations ;
2. Consolider la dynamique partenariale de tous les lycées portant un intérêt au maritime ;
Dans le cadre de ses activités de recherche et de développement, Atlantique Offshore Energy, la Business Unit de Chantiers de l’Atlantique dédiée aux énergies marines, a développé une solution intégrée pour alimenter de manière décarbonée les équipements d’urgence de ses sous-stations électriques, basée sur une technologie de piles à combustible adaptée aux contraintes de conception et de fabrication pour ses projets offshore.
Logistics provider Maersk and the Port of Rotterdam Authority have reached agreement on the issue of a 185,000m2 site at the extreme southern tip of the Prinses Amaliahaven. Maersk will build a 23,000m2 cross dock and a 35,000m2 cold store on the site. The complex is scheduled to be completed in 2023.
Chers lecteurs. Le déploiement de la nouvelle version du site s’est révélé plus compliqué que prévu, nous conduisant à décider, ce mardi, de repousser sa mise en ligne. Malgré une longue préparation, et la mobilisation ces derniers jours de l’équipe informatique, certains aléas techniques ne nous permettent pas, dans des délais raisonnables, de garantir la fiabilité de ce site flambant neuf.
La détention de l'Ocean Viking, navire de sauvetage affrété par SOS Méditerranée, a été levée par les autorités italiennes en fin de semaine dernière après une quinzaine de jours d'arrêt dans le port sicilien de Trapani. Le bateau s'apprête à reprendre la mer pour rejoindre la Méditerranée centrale.
Après le Yara Birkeland norvégien, c'est un porte-conteneurs japonais d'une capacité de 194 boites, le Mikage, qui s'est essayé à la navigation autonome. Les 24 et 25 janvier, le navire de la compagnie MOL a effectué une route autonome entre deux ports nippons, Tsuruga et Sakai, sur une distance de quelques centaines de milles. Cet essai s'est déroulé dans le cadre du programme japonais d'autonomisation des navires MEGURI 2040.
Voulu comme un accélérateur de l’agenda international sur le climat, les océans et la biodiversité, le One Ocean Summit se déroulera du 9 au 11 février à Brest. Avec d’abord deux jours d’ateliers et de forums qui permettront de réunir des centaines de scientifiques et d’experts internationaux. Ils viendront notamment parler de la gouvernance et de la protection des océans, essentiels pour l’avenir de la planète, de la nécessité d’accélérer la connaissance du milieu marin et de ses écosystèmes, ou encore de la décarbonation des activités humaines en mer.
Le dossier du chantier Sibiril Technologies de Carantec (Finistère) a fait l’objet le 25 janvier d’un point d’étape au tribunal de commerce de Brest, qui l’a placé en redressement le 14 décembre. A l’issue de cette audience, conformément à la demande de l’administratrice judiciaire, la période d’observation de l’entreprise a été maintenue et le délai permettant aux repreneurs potentiels de remettre une offre a été de nouveau prolongé. « La date limite de dépôt des offres a été reportée au 14 février prochain », indique à Mer et Marine maître Sophie Gauthier.
Samedi après-midi. Le bateau Sainte-Thérèse n’a pas encore touché l’eau. Il se trouve encore dans les airs. La manœuvre se déroule sous les yeux de Lilian Guadebois, son propriétaire. L‘engin de levage du terre-plein de Kerpalud déplace la bête qui mesure 11,98 m de long et 6,55 m de large. Le chalutier coquillier pèse 65 tonnes à vide et a coûté 1,1 M€. « J’ai acheté du matériel à Saint-Quay-Portrieux et j’ai visité le chantier de Fabien », se rappelle Lilian, qui est originaire de Honfleur. La construction du bateau Sainte-Thérèse est née de cette rencontre.
Avec un trafic de 6,6 Mt, le Grand Port Maritime de Bordeaux affiche une croissance de 10,3% en 2021. Après des années de baisse de trafics, le port girondin retrouve des couleurs. Et le vert pourrait bien devenir la nuance dominante avec les projets de décarbonation. Un article de la rédaction de Ports et Corridors.
Shanghai Electric, le plus important fabricant de turbines éoliennes du marché chinois, vient de passer commande de deux navires de maintenance aux chantiers ZPMC. Pour ces deux premiers SOV éoliens chinois, l'industriel a choisi deux design du groupe norvégien Ulstein. Ces derniers vont notamment être équipés de l'étrave inversée X-Bow mais également de la poupe inversée X-Stern. Ils auront une capacité de 60 et 100 passagers. Ils devraient également être équipés d'un parc de batteries.
Le destroyer lance-missiles USS Ross est arrivé à Toulon le 29 janvier. Le bâtiment américain y a rejoint le groupe aéronaval (GAN) français, emmené par le porte-avions Charles de Gaulle et dans lequel il va être intégré. La flotte appareillera en ce début de semaine dans le cadre de la mission Clemenceau 2022, qui verra le GAN évoluer en Méditerranée jusqu’en avril.
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Le F-35C qui a raté son appontage sur l’USS Carl Vinson en mer de Chine la semaine dernière, faisant sept blessés, est bien tombé du porte-avions. Des images prises depuis le bâtiment et montrant l’avion de combat dans l’eau ont fuité sur les réseaux sociaux. « Nous continuons de tenter de récupérer l’avion en pensant avant tout à la sécurité, mais clairement à nos propres intérêts de sécurité nationale », a déclaré samedi un porte-parole du Pentagone.
Ancien roulier de la compagnie Suardiaz racheté par le ministère espagnol de la Défense pour être converti en navire de transport militaire, l’ex-Galicia, rebaptisé Ysabel, a été déclaré apte au service opérationnel.
Construit en 2003 par le chantier Barreras de Vigo, ce navire de 149.4 mètres de long pour 21.4 mètres de large affiche un port en lourd de 4400 tonnes. Il est équipé d’une grande rampe arrière donnant accès à ses ponts garages, conçus pour accueillir jusqu’à 1117 voitures ou 45 camions.
L’épave du Reine d’Azur, un yacht de 29 mètres ravagé par un incendie et qui avait coulé en août dernier par près de 60 mètres de fond devant l’île du Levant, a été remontée à la surface. L’opération a été conduite par la société varoise Applisub, spécialisée dans les travaux sous-marins et les renflouements, ainsi que l’armement grec Spanopoulos pour les moyens de levage et d’enlèvement.
L’AIDAmira, ex-Mistral sorti en 1999 des Chantiers de l’Atlantique, va de nouveau changer de propriétaire. La jeune compagnie britannique Abassador Cruise Line, créée l’année dernière, a en effet annoncé l’achat de ce paquebot, qu’elle exploitera à partir de 2023 sous le nom d’Ambition. Ce sera son second navire après l’Ambience, ex-Pacific Dawn de P&O Cruises qui avait d’abord été cédé en 2020 à la société panaméenne Ocean Builders. Celle-ci l’avait rebaptisé Satoshi dans le cadre de son projet de « crypto-paquebot » qui est finalement tombé à l’eau.
Après une livraison technique avant son départ de Saint-Nazaire début novembre, le nouveau plus gros paquebot du monde a été définitivement réceptionné le 27 janvier par le groupe américain Royal Caribbean. Compte tenu de la situation sanitaire, la cérémonie de livraison officielle du Wonder of the Seas s’est déroulée par visio-conférence entre les Chantiers de l’Atlantique, l’armateur aux Etats-Unis et le navire, qui se trouve toujours à Marseille.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal était sur France Info ce matin. Il a déclaré que "ce qui est certain, c'est que la situation ne peut pas rester en l'état. D'ici la mi-février on va travailler avec nos partenaires pour voir quelle est l'évolution de notre présence sur place » et « pour prévoir une adaptation".
Samedi, sur France Inter, c'était Florence Parly qui déclarait que "nous devons constater que les conditions de notre intervention, qu'elle soit militaire, économique et politique sont rendues de plus en plus difficiles, bref, on ne peut pas rester au Mali à n'importe quel prix".
La veille, c'était Jean-Yves Le Drian sur RTL qui assurait que les forces françaises et européennes ne peuvent "pas rester comme cela" au Mali et sont en train d'examiner comment "adapter leur dispositif" de lutte antidjihadiste dans la région, Le 27 janvier, le ministre français des Affaires étrangères avait déjà dénoncé un comportement "irresponsable" de la junte, avertissant qu'il faudrait en "tirer des conséquences".
"Assez" donc répètent à l'envi les responsables français qui vont bien finir par brandir d'autres "lignes rouges", histoire de tergiverser encore un peu jusqu'à ce que l'entrée en campagne électorale anesthésie le débat et renvoie aux calendes grecques une décision qu'il faut ferme, courageuse et définitive sur l'engagement des Français et de leurs partenaires au Mali. Et puis, on pourra toujours biaiser en rappelant que la France a entamé une réarticulation de son dispositif militaire au Mali, en quittant ses trois bases les plus au nord et qu'elle fera passer ses effectifs à 3000 hommes à l'été 2023
Mais comme le tweetait ce matin le chercheur Yvan Guichaoua, "il semblerait que le "ça ne peut plus durer" ne puisse plus durer". Il y a le feu au marigot effectivement.
Mais, bon, promis, juré, craché, on y verra plus clair à la mi-février!