La révélation du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Mamadou Toureh, sur le versement de 606 millions Fcfa comme aide à la presse a fait couler beaucoup d’encre et de salive, obligeant le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, à animer une conférence de presse, le jeudi 2 juin 2022, pour donner des éclaircissements sur la situation de l’aide à la presse au titre de la période allant de 2018 à 2022. Bandiougou Danté pense que la déclaration du ministre de la Communication constitue des représailles contre la Maison de la presse suite au différend qui l’oppose aux autorités de la Transition sur la question de l’élection des membres des organisations professionnelles à la Haute autorité de la Communication (HAC).
Dans son exposé, le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, est revenu sur le système de la répartition classique de l’aide à la presse. Il a fait savoir que l’aide à la presse concerne l’ensemble des organes médiatiques du pays, notamment les journaux et les radios. Chaque année, a-t-il précisé, le nombre des organes augmente de manière exponentielle. Et ces organes sont regroupés au sein de deux faîtières principales que sont l’Urtel (Union des radios et télévisions libres du Mali) pour les radios et l’Assep (l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali) pour les journaux. “En 2018, le Mali comptait plus de 350 radios et près de 200 parutions. Les 200 millions de Fcfa d’aide à la presse sont répartis équitablement entre l’Urtel et l’Assep et chacune d’elle contribue à hauteur de 15 millions Fcfa au fonctionnement de la Maison de la Presse. En d’autres termes, les 200 millions Fcfa sont répartis comme suit : 30 millions Fcfa pour la Maison de la Presse, 85 millions Fcfa pour l’ensemble des radios et 85 millions Fcfa pour l’ensemble des journaux. Cette répartition a toujours été faite par une commission instituée par un Arrêté du ministère de la Communication, conformément au décret N 03-264/P-RM du 7 juillet 2003. Cette commission présidée par le ministère de la Communication regroupe les représentants du ministère de l’Administration territoriale, de l’Économie et des Finances, du Conseil supérieur de la communication (actuel Comité national de l’égal accès aux médias d’État), de la Maison de la presse qui assure le secrétariat, de l’Urtel et de l’Assep. La Commission a siégé pour la dernière fois en janvier 2020 sous la houlette de Hassan Diombélé (représentant le ministère de la Communication et actuel directeur général de l’Ortm)”, a-t-il informé, avant d’expliquer avec force détails l’utilisation de l’aide à la presse, au titre de la période allant de 2018 à 2022.
L’aide à la Presse au titre de l’année 2018
Sur l’aide à la presse au titre de 2018, Bandiougou Danté a révélé que le département de la Communication a versé à la Maison de la presse un fonds de 71 250 000 Fcfa sur une prévision de 90 millions Fcfa. Pour cette même année 2018, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. “Donc sur les 200 millions Fcfa attendus, seulement 71 250 000 Fcfa ont été mobilisés, un montant insuffisant pour un partage entre plus de 300 radios, plus de 200 journaux et la Maison de la presse”, a-t-il dit.
L’aide à la Presse au titre de l’année 2019
Selon le président de la Maison de la presse, en 2019, le département de la Communication a versé à la Maison de la presse, au titre du fonds d’aide à la Presse, un premier versement de 45 000 000 Fcfa, puis un second versement de 45 000.000 Fcfa sur une prévision de 90 millions de Fcfa. Pour cette même année 2019, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. “Donc, sur les 200 millions Fcfa attendus, seulement 90 millions ont été mobilisés, montant insuffisant pour un partage entre les organes radios et les journaux. Avec des montants très insuffisants à partager deux années consécutives (2018 avec 71 250 000 Fcfa et 2019 avec 90 millions Fcfa) ; le Comité de Pilotage de la Maison de la presse a sollicité et obtenu du Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, un appui de la Primature. En effet, la Primature a fait une rallonge de 200 millions Fcfa, à travers le ministère de la Communication. Alors, en 2019, le fonds d’aide à la presse était de 290 millions Fcfa. En effet, le ministère de la Communication a décidé de convoquer la Commission en janvier 2020, sur la base des 290 millions Fcfa et du montant viré en 2018 (71 250 000 Fcfa). Donc, la Commission a siégé sur la base des 361 250 000 Fcfa. Le montant a été réparti comme suit : 150 millions Fcfa aux radios (Urtel), 150 millions Fcfa aux journaux (Assep) et 61 250 000 Fcfa à la Maison de la presse. Cette commission a siégé en janvier 2020, au titre des aides de 2018 et 2019, sous la houlette d’Hassan Diombélé (représentant le ministère de la Communication et actuel directeur général de l’Ortm). Elle a regroupé les représentants du ministère de l’Administration territoriale, de l’Économie et des Finances, du Comité national de l’égal accès aux médias d’État, de la Maison de la presse qui assure le secrétariat, de l’Urtel et de l’Assep. Pour cette aide, 167 journaux ont postulé et tous ont bénéficié en fonction de leur périodicité et de leur régularité. Naturellement, la solidarité et la clémence ont prévalu, comme toujours. Pour les radios, 304 ont postulé et chacune d’elle a bénéficié en fonction de la grille des programmes, de la régularité de la tenue des émissions, de la qualité des contrats de travail avec le personnel.Solidarité et clémence légendaires ont prévalu, surtout que les critères ne sont plus adaptés”, a clarifié Bandiougou Danté.
L’aide à la Presse au titre de l’année 2020
Concernant l’aide à la presse de 2020, Bandiougou Danté a expliqué qu’en 2020, le département de la Communication a fait un premier versement à la Maison de la presse, d’un montant de 21 389 800 Fcfa, puis un 2e versement de 33 843 750 Fcfa, soit un total de 55 223 550 Fcfa sur une prévision de 90 millions Fcfa. Pour l’année 2020, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la presse. “Donc, sur les 200 millions Fcfa de prévision annuelle, 55 223 550 F CFA ont été mobilisés, un montant insuffisant pour un partage entre les organes radios et journaux. Le ministère n’a pas convoqué la Commission”, a indiqué Bandiougou Danté. Concernant le versement des 50 000 000 Fcfa effectué en cette même année 2020, Bandiougou Danté a précisé que ces 50 millions Fcfa n’étaient pas destinés à l’aide à la Presse au titre de l’année 2020. “Ce montant était plutôt un appui de la Primature (sous la houlette de Docteur Boubou Cissé) à la Maison de la presse, à travers le ministère de la Communication dirigé par notre confrère Yaya Sangaré, pour l’achat de matériels pour la Maison de la presse, d’équipements pour les salles de conférences, de mobiliers de bureau (Copie et libellé du mandat AD N° 2, objet prise en charge de l’appui financier pour l’acquisition de mobiliers de bureau de matériels informatiques et audiovisuels au profit de la MP). Pour rappel, tous les autres mandats sont publiés, prise en charge de foi à la presse”, a-t-il confié.
Toutes ces opérations se sont déroulées sous la Présidence de Dramane Alioune Koné (ancien président de la Maison de la presse).
L’élection d’un nouveau Comité de pilotage à la Maison de la Presse
Dans son compte rendu, Bandiougou Danté a tenu à noter qu’il est venu à la tête de la Maison de la presse à partir de janvier 2021, avec la dotation de la Maison de la presse d’un nouveau Comité de pilotage. Ainsi, sur les fonds d’aide à la Presse, le nouveau Comité de pilotage de la Maison de la presse a hérité du précédent Comité de pilotage, les montants alloués à la Maison de la Presse en 2020.
L’aide à la Presse au titre de l’année 2021
A propos de l’aide à la presse de 2021, Bandiougou Danté a informé que le département de la Communication a versé à la Maison de la presse un premier versement de 38 440 000 Fcfa puis un autre versement de 97 678 400 Fcfa. Selon le président de la Maison de la presse, ce dernier versement a été constaté en février 2022. Ce qui fait un total de 136 118 400 Fcfa pour l’année 2021. Pour cette même année 2021, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. “En 2021, le ministère de la Communication n’a pas convoqué la Commission”, a-t-il dit.
L’aide à la Presse au titre de l’année 2022
Pour l’aide à la presse en 2022, Bandiougou Danté a indiqué que le Département de la Communication n’a encore alloué aucun montant à la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. Pour l’année 2022, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la presse, comme en 2018 2019 2020 et 2021. Bandiougou Danté a tenu à signaler que la Maison de la presse a produit un rapport confidentiel à la demande du ministère de la Communication par lettre N° 2022-0156/MCENMA SG du 14 avril 2022 avec ampliation à la Primature. Et le 20 avril 2022, le rapport était remis à la Primature et au ministère de la Communication.
“Les montants évoqués n’ont jamais été contestés par la Maison de la presse. D’ailleurs, la Maison de la presse a toujours rappelé ces montants lors de nos différentes rencontres à la Primature et au ministère de la Communication et à travers différentes correspondances. C’est l’occasion de réaffirmer qu’il y a une traçabilité de ces montants, des mandats et des copies des chèques remis aux organisations professionnelles concernées. Tout le monde peut vérifier ces informations, y compris des organes de contrôle de l’État. Nous ne sommes pas venus à la Maison de la presse pour nous servir, mais pour servir. D’ailleurs, nous y travaillons bénévolement comme élus. La Primature s’est toujours contentée de dire qu’elle ne peut pas réclamer à la Présidence les arriérés de 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, soit près de 500 millions Fcfa. Ce montant est valable lorsque nous restons dans le schéma qu’une partie de l’aide est à la Présidence et l’autre au ministère de la Communication, depuis 2017. Au regard de tout ce qui précède, les déclarations du ministre de la Communication ne sont pas gratuites quand on sait que les émissions “Malikoura Tassira” sont savamment élaborées”, a-t-il affirmé.
Pour le Président de la Maison de la presse, des interrogations s’imposent sur la sortie du ministre de la Communication dans l’émission “Malikoura Tassira”. “Nous sommes en droit de penser que la déclaration du ministre de la Communication constitue des représailles suite, entre autres, au différend entre les autorités de la Transition et la Maison de la presse sur la question de l’élection des membres des organisations professionnelles à la Haute autorité de la Communication (HAC) ; les contrevérités du Premier ministre devant le CNT et démenties par le président de la Maison de la presse ; l’affirmation claire et nette par la Maison de la presse de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse largement médiatisée par la presse nationale dans un contexte de précarité sans précédent ; le mépris affiché du Premier ministre contre les forces démocratiques, notamment la presse et des partis politiques”, a-t-il déclaré.
Bandiougou Danté a laissé entendre que leur défi n’est pas de se salir, de se laisser manipuler, diviser, dresser les uns contre les autres. “Notre défi est de nous battre pour l’adoption des textes de la refondation de la presse malienne qui sont déjà sur la table du gouvernement. Ce combat est indispensable car l’histoire récente de notre pays nous a prouvé que même pour être Premier ministre, il faut se battre. Nous demandons la sagesse au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga”, a-t-il conclu.
Siaka DOUMBIA
Source : Aujourd’hui-Mali
L’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, Driss Isbayene poursuit ses prises de contacts avec les membres du gouvernement en vue de renforcer davantage la coopération entre les deux pays amis et frères dans différents domaines. C’est dans ce cadre que le diplomate marocain a successivement rendu visite à plusieurs ministres de la République. Il s’est rendu d’abord chez le ministre en charge de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, le jeudi 26 mai 2022.
Cette semaine, l’ambassadeur Driss Isbayene a été reçu respectivement par le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paul Diallo, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Toureh, le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré.
Toutes ces rencontres se sont déroulées dans un cadre fraternel et convivial. Il a été surtout question de l’évolution de la Transition au Mali et les relations bilatérales entre Bamako et Rabat.
Notons que les relations entre nos peuples remontent plus loin, et avant même l’existence de nos Etats. Et Bamako n’est qu’à trois heures de Casablanca et à moins de deux heures de Dakhla. C’est dire que nos desseins sont liés et le potentiel de coopération est assez vaste. C’est dans cette perspective prometteuse que la coopération africaine et avec le Mali en particulier sera érigée en modèle sud-sud, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui fait de cet axe une priorité de la politique étrangère du Royaume du Maroc.
El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Par cette entente, Moov Africa Malitel s’engage à apporter une assistance à la Maison du hadj pour la formation des pèlerins à la bonne pratique du Hadj, pour leur habillement en pagnes imprimés, pour la confection du Guide du pèlerin et pour la mise à disposition de puces Moov afin de permettre aux fidèles de rester en contact avec leurs familles. Les autorités des deux entités (Maison du hadj et Moov Africa Malitel) se sont félicitées de l’établissement d’un tel partenariat qui devrait, in fine, participer au confort des pèlerins maliens dans l’accomplissement du 5e pilier de l’islam.
Les coûts de la communication étant jusque-là prohibitifs en Arabie saoudite pour qui connaît le coût de la vie dans le Royaume, nul doute que Moov Africa Malitel voulait ainsi ôter une épine du pied des candidats maliens, qui voudraient rester en contact avec les leurs, du début jusqu’à la fin du pèlerinage à La Mecque. La confection de pagnes aux couleurs locales pour les pèlerins devrait également participer à une plus grande sécurité des Maliens dont beaucoup s’égaraient, erraient longtemps en ville avant de retrouver leurs hôtels. Ce signe distinctif devrait être un rempart contre les égarements, notamment des personnes âgées. Mais, c’est certainement l’appui à la formation en amont des candidats qui constitue l’intérêt principal de la convention, car tout n’est pas d’aller à La Mecque, tout doit être dans le bon accomplissement des rites du pèlerinage. En formant mieux le candidat, l’entreprise participe à l’agrément de son pèlerinage dont la récompense, selon Allah SWT, est le Paradis.
Tout au moins Moov Africa Malitel pousse à la roue la professionnalisation plus accrue de la Maison du hadj.
Notons que Moov Africa Malitel n’est pas à son premier coup d’essai en direction de la communauté musulmane. Comme à l’accoutumée, elle a, pendant le mois de ramadan passé, fait beaucoup de gestes en faveur des fidèles, qui ont reçu des paniers de rupture, des vivres et des non vivres, etc.
Moov Africa Malitel finance en outre la santé, le sport, l’éducation, l’adduction d’eau potable et des activités génératrices de revenus. Toutes choses qui prouvent son intérêt à partager les fruits de la croissance avec les populations maliennes.
El hadj A. B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Le Gala des 100 Entreprises les Plus Dynamiques du Togo est une soirée au cours de laquelle les meilleures entreprises sont distinguées. L’événement a été lancé pour soutenir le développement d’une communauté d’entreprise plus forte et plus prospère dans toute l’Afrique. L’édition 2022 s’est tenue le vendredi 27 mai 2022 à l’hôtel 2-Février à Lomé (Togo).
Au cours de cet événement exclusif, plusieurs entreprises du Togo et d’ailleurs ont été distinguées dans les actions d’innovation, de performance et de dynamisme dans les secteurs à fort potentiel économique qui ont été mis en lumière, comme les secteurs de l’agriculture, de la finance (secteur bancaire), le secteur des assurances, l’éducation et la formation, le secteur des transports, le secteur de la lunetterie optique, le secteur du BTP, le secteur hôtelier, le management, le secteur des technologies ou encore le secteur de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement.
Organisé par le cabinet international Eco finance entreprises, l’événement faisait son retour après une année de report en raison de la crise sanitaire.
Voici les visages des 17 lauréats.
14.Gta Assurances Vie : Palme internationale de l’entreprise la plus dynamique et la plus innovante de la branche vie du secteur des assurances
15.CTR : Palme internationale du dynamisme dans le secteur maritime
Les entreprises togolaises, ambitieuses à forte croissance sont essentielles à la croissance économique du pays. Elles sont reconnues et mises en lumière au cours de cette soirée du diner de Gala Top 100, qui a vu la participation des plus hautes autorités du pays, à savoir les ministres, les ambassadeurs, les représentations des Systèmes des Nations unies, les représentants d’organisme sous-régionales, les présidents des associations professionnelles, décideurs et chefs d’entreprise.
Il est nécessaire de rappeler que le cabinet international Eco Finance entreprise (Ecofie) est un cabinet spécialisé dans l’expertise financière, l’audit, et le conseil en gestion couvrant plusieurs pays africains.
Organisateur du Gala des 100 entreprises les plus dynamiques, il a pour vocation de promouvoir l’excellence au sein des entreprises africaines en mettant en lumière les innovations et la performance des champions et à récompenser l’excellence entrepreneuriale.
Depuis 10 ans déjà, le Cabinet démontre qu’il s’engage à soutenir les entreprises prospères à travers l’Afrique. Une occasion d’attirer les regards des investisseurs et promouvoir la destination des pays africains.
La 3e édition, comme à l’accoutumée, a été retransmise en direct sur la TVT du Togo, la RTDS, et la TLS toujours du Togo, en plus d’autres chaînes panafricaines comme Savane TV du Burkina, 2STV du Sénégal et Mandé TV du Mali. Des artistes de renoms n’ont pas manqué de faire des prestations les plus remarquables comme celle de King Mensah, le Roi de la musique togolaise, ou de Santrinos Raphael, la star, nouvelle icône de la musique togolaise, le jeune artiste le plus en vogue du moment, avec une prestation très attendue et très appréciée de Bibi Reine et de JB Mohab qui ont ravis les invités. Des moments de rire et de grande détente avec le talentueux humoriste Adjaho Junior.
El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
RTM : Dans quel état avez-vous trouvé votre département ?
Mossa Ag Attaher : Nous avons pris la tête de ce département à un moment crucial de la vie de notre pays et à cet égard, je tiens à saluer les efforts consentis par mes prédécesseurs et leur rendre un hommage pour le travail qu’ils ont fait. Nous sommes arrivés pour consolider ce qui a été fait avant nous, mais surtout pour apporter de l’innovation qui réponde aux préoccupations.
Nous avons trouvé des défis assez importants, parmi lesquels nous pouvons citer la division qui était exacerbée au niveau du Conseil national de la jeunesse (CNJ) qui est la faîtière des organisations de la jeunesse. Nous avons trouvé un mouvement de scouts et guides du Mali divisé entre les tendances laïque, musulmane et chrétienne. Nous avons également trouvé un mouvement pionnier qui ne menait plus suffisamment d’activités conformément à ses missions.Au niveau du sport, nous avons également trouvé des difficultés liées au problème de gouvernance à l’intérieur des fédérations. Nous avons trouvé une division au sein de la Fédération malienne de football, particulièrement une crise qui a occasionné l’arrêt du championnat et des divergences qui étaient en train de menacer le fondement de notre football. Autre difficulté trouvée, c’est l’état de dégradation avancée des infrastructures sportives. Comme vous le savez, lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait pas un seul stade au Mali qui répondait aux normes de la Caf et de la Fifa. A cela s’ajoutent de sérieuses difficultés liées à des arriérés de primes des athlètes, des équipes. Et enfin au niveau de la construction citoyenne, nous avons trouvé que le citoyen malien en général accordait de moins en moins de l’importance à son rôle dans la cité, à sa responsabilité à l’égard du bien public, à l’égard de l’Etat. La compréhension du symbole de l’Etat et aussi son rôle en tant qu’acteur tout simplement du devenir de son pays.
Qu’est-ce que vous avez mené comme action concrète en faveur de cette jeunesse ?
A l’entame de mes propos pour le secteur jeunesse, je voudrais introduire par cette citation qui dit que “sans la jeunesse, le futur est futile”. C’est pour montrer combien la jeunesse est importante dans le développement, l’épanouissement de notre pays et de tout pays. Deux semaines après mon arrivée à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports, j’ai tout de suite procédé à la lecture de ce qui existait comme cadre de gestion, de gouvernance de la jeunesse, c’est-à-dire la Politique cadre du développement de la jeunesse (PCDJ), qui datait 2012.
En faisant cette lecture avec l’ensemble de mes collaborateurs et de nos partenaires, nous nous sommes rendu compte que cette Politique-cadre du développement de la jeunesse devenait caduque parce qu’elle ne prenait pas en compte un certain nombre de fléaux qui se sont invités dans société depuis quelques années.
Parmi ces fléaux non pris en compte par la PCDJ, nous pouvons citer : le radicalisme, l’extrémisme violent, la problématique de l’immigration clandestine, les questions de l’environnement, entres autres. Et très vite, nous avons procédé au lancement de la Politique nationale de la jeunesse (PNJ) pour répondre à toutes ces préoccupations citées en termes des fléaux nouveaux, mais aussi en termes d’attente de la jeunesse.
Cette politique nationale de la jeunesse est en phase d’adoption. Elle passera très bientôt en conseil des ministres et dès qu’elle sera adoptée par le conseil des ministres, elle sera le seul cadre d’intervention aussi bien du gouvernement que des partenaires. Pour répondre aux défis que j’ai évoqués au sein de la jeunesse la division, nous avons très vite convoqué une conférence extraordinaire du Conseil national de la jeunesse (CNJ) qui est l’organisation faîtière de toutes les organisations de la jeunesse, c’est-à-dire la conférence extraordinaire de Bougouni qui a permis à l’ensemble des tendances qui s’affrontaient de se retrouver et de se constituer en un seul bureau consensuel unifié.
Depuis lors, le CNJ est en train de mener des activités. Nous avons hérité également d’un mouvement de scouts et guides du Mali, très divisé en plusieurs tendances, musulmane, chrétienne, catholique. Plusieurs actions efforts avaient été faits depuis des décennies et même le Vatican s’est impliqué pour unifier les scouts et guides du Mali. Grâce à l’implication des personnes ressources, les leaders religieux (musulmans et chrétiens) et aussi des aînés scouts dont le président Dioncounda Traoré et le Cardinal Jean Zerbo qui se sont mis avec nous, ensemble nous avons pu unifier de manière historique les scouts et guides du Mali.
Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule et unique entité, c’est l’Association des scouts et guides du Mali qui mène également des activités en son sein, mais qui accompagne le département dans toutes les actions qu’il mène en faveur de la jeunesse. C’est un acquis important.
Au-delà de cela, nous nous sommes attaqués aux problèmes des infrastructures socio-éducatives au niveau de la jeunesse. Le plein épanouissement de la jeunesse doit aussi se faire avec une occupation saine de jeunesse et cette occupation ne peut se faire qu’à travers les infrastructures adéquates. C’est pour cela que nous avons accentué et densifié des actions de réhabilitations et de constructions des maisons de jeunes à travers le pays. Exemple le plus frappant, nous avons pour la première fois posé la première pierre de la Maison des jeunes de Kidal qui depuis l’indépendance du Mali n’avait pas de Maison des jeunes et au moment où je vous parle cette Maison des jeunes est en phase de finition.En plus de cela, nous avons réhabilité la Maison des jeunes à Nioro du Sahel, Toukoto et aussi le camp de Soufroulaye et autres, pour ne citer que ceux-ci. Au-delà de réhabilitation et de la construction, nous avons procédé à l’inauguration de la Maison des jeunes de Bandiagara et ce cadre va servir au plein épanouissement de la jeunesse à travers des activités.
Est-ce que vous pouvez nous expliquer le socle du livre que vous venez de publier ?
Aujourd’hui, ma vision sur la jeunesse est indissociable de ma vision de ministre de la Jeunesse en faveur de la jeunesse. Avec ce livre, je voulais laisser une trace et une expérience pour les futures générations afin qu’elles en profitent. J’ai profité de ce livre pour noter les réalisations phares que nous avons faites ensemble avec tous mes collaborateurs, avec l’appui des plus hautes autorités, mais j’en ai profité pour donner un certain nombre de conseils aux jeunes et donner ma vision sur le rôle et l’importance de la jeunesse dans l’édification du Mali de demain.
Quelles sont vos perspectives au niveau du département pour les jeunes du Mali ?
En termes de perspectives, nous avons tantôt parlé de la Politique nationale de la jeunesse qui doit être adoptée très prochainement. La perspective, c’est la mise en œuvre de cette politique parce que cette politique prend en charge toutes les préoccupations de la jeunesse sur les prochaines années. Avec cette politique, nous avons essayé de corriger ou de répondre à ce qui n’a pas été pris en charge. Je prends un exemple : un des problèmes auxquels est confrontée régulièrement la jeunesse de notre pays, c’est le problème de l’emploi, mais le problème de l’emploi tire ses origines d’un autre phénomène que nous avons décelé à travers nos différentes discussions et à travers des concertations que nous avons faites de Kayes à Kidal et avec tous les jeunes. Il en est sorti qu’il y a une inadéquation entre la formation qui reçoit nos jeunes et les opportunités d’emploi qui existent. Il s’en sort également qu’une des difficultés que les jeunes rencontrent, c’est qu’à l’issue de l’obtention de leur baccalauréat, ils sont laissés à eux-mêmes pour choisir les filières et des facultés qui ne connaissent pas et qui ne répondent pas très souvent à leurs attentes. Dans cette Politique nationale de la jeunesse, nous avons prévu la création des centres d’information et d’orientation des jeunes. Ces centres vont permettre aux nouveaux bacheliers d’avoir un cadre où ils vont aller s’informer auprès des psychologues et des pédagogues.
Quels sont réellement les défis qui se posent au sport malien aujourd’hui ?
Avant d’entamer ce chapitre réservé au sport, j’aimerais l’introduire par une citation qui dit que : “Le sport est une école de vie”. C’est à cette école de vie que j’invite la jeunesse sportive de notre pays et je suis convaincu que c’est une école qui ne peut que les amener vers l’excellence, vers le bien-être et vers l’épanouissement.
Effectivement, il y a des défis. Nous avons trouvé des défis énormes au sport et nous avons pensé à un certain nombre de solutions. Au niveau du sport, l’une des premières difficultés est l’instabilité et les crises. Grâce à un travail concerté avec l’ensemble des acteurs du football malien, nous avons pu créer une accalmie et une cohésion au sein de la Fédération malienne de football, c’est ce qui nous a permis de reprendre le championnat national de football et c’est qui nous a permis de participer à tous les rendez-vous africains.
Les autres défis étaient aussi les infrastructures sportives auxquelles nous avons apporté des réponses. Aujourd’hui, le stade du 26-Mars constitue une fierté nationale, c’est-à-dire une fierté pour le football malien. Nous sommes capables d’accueillir toutes les compétitions et tous les rendez-vous footballistiques régionaux, africains et mondiaux. Parlant de l’actualité, nous sommes en pleine préparation des matchs des éliminatoires de la Can, Côte d’Ivoire-2023, prévus pour le 4 juin à Bamako.
Pour revenir aux efforts de l’Etat, je pense qu’aussi bien les acteurs du football, les athlètes, les équipes nationales de football sont au courant des efforts que l’Etat a faits pour eux. Par rapport aux arriérés de primes, je suis venu trouver qu’il y a deux à trois ans d’arriérés de primes des joueurs des équipes nationales dans toutes les disciplines. Malgré les difficultés du pays, nous avons en six mois, sur plus d’un milliard de Fcfa d’arriérés de salaires, pu éponger 800 millions de Fcfa en termes d’arriérés de salaires et le reste est déjà acquis parce qu’il est épongé sur 2022-2023.
Quant aux arriérés, l’équipe nationale senior a bénéficié de toutes ces primes à l’exception de la prime de 8e de finale. Là encore, à l’endroit des amoureux du football, les huitièmes de finale ne sont inscrites dans l’arrêté interministériel qui prévoit les primes aux joueurs et aux équipes. Mais étant donné que le football est une discipline dynamique qui évolue en fonction des objectifs, la plupart des pays ont inclus la 8e de finale comme prime. L’Etat a pris des dispositions pour que ces primes soient payées à l’occasion de ce regroupement. Pour terminer ce volet, je tiens à dire que l’Etat a joué pleinement sa partition aussi bien pour une participation digne de ce nom à la Coupe d’Afrique des nations, Cameroun-2022, que dans la préparation de la Can, Côte d’Ivoire-2023.
Pouvez-vous nous dire ce que vous avez fait au niveau des autres disciplines sportives ?
Je voudrais rassurer le public sportif et l’ensemble des disciplines sportives qu’au niveau du département des Sports toutes les disciplines se valent. Nous apportons un soutien à toutes les fédérations sportives, toutes les équipes nationales. Il faudrait aussi comprendre que l’Etat s’engage auprès des équipes nationales lorsqu’elles vont à des compétitions internationales. Que cela est le basket-ball, le football où même les sports individuels à savoir : les arts martiaux, le tennis…
Toutes les fédérations sont accompagnées. Mais pour qu’elles soient accompagnées, elles doivent obtenir de résultats. L’accompagnement de l’Etat est lié à l’obtention de résultats, le travail intérieur, la préparation des athlètes, le choix des bonnes équipes et l’épanouissement de la discipline relèvent des fédérations. Dans le cadre de la gouvernance au sein des sports, nous avons aussi remarqué de difficultés liées à la question des statuts des fédérations.J’ai le plaisir d’informer l’ensemble des fédérations sportives, l’ensemble du mouvement sportif et du Comité national olympique et sportif du Mali que nous venons de finir le travail d’élaboration des statuts-types de fédération. Dans les prochaines semaines, nous allons procéder à la remise solennelle de ces statuts-types aux présidents du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) et des fédérations pour que ces statuts soient un référentiel dans la gouvernance, la gestion et l’organisation des fédérations sportives dans notre pays.
Transcrit par Mahamadou Traoré
Source : Aujourd’hui-Mali
Connu pour ses appels à la mobilisation des supporters à l’approche de chaque rencontre des Aigles du Mali, le vice-président de l’Unasam, ne déroge pas à la règle à quelques jours de la rencontre Mali-Congo, prévue pour le samedi 4 juin prochain. À travers, un entretien qu’il nous a accordé, Cheickna Demba invite les supporters des Aigles à une grande mobilisation le jour de la rencontre au stade du 26-Mars afin d’accompagner le capitaine Hamari Traoré et ses coéquipiers. “D’abord, je profite de votre journal pour remercier le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, son ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher et le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, pour avoir donné une suite favorable à notre cri de cœur sur les prix des tickets d’entrée qui étaient très élevés. Ils ont entendu ce cri de cœur des supporters en acceptant de diminuer le prix des tickets. Les tickets de 30 000 F CFA sont revenus à 15 000 F CFA, ceux de à 2000 F CFA à 1000 F CFA”, dit-il.
Il indique que le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a compris que le football est un facteur de développement et de cohésion sociale, c’est pour cela qu’il n’hésite pas à financer cette discipline. “C’est vrai que l’argent que les plus hautes autorités du pays injectent dans le football peut faire autre chose comme construire les hôpitaux, faire des routes et à aider les militaires. Malgré cela, elles continuent d’accompagner ce football que le public aime tant.
Aujourd’hui, elles ont fait ce qu’elles peuvent, maintenant c’est au tour des supporters de jouer leur partition en sortant massivement pour aller soutenir les Aigles du Mali, ce samedi 4 juin prochain au stade du 26-Mars surtout dans le plus grand fair-play. Je profite de l’occasion pour dire aux supporters que le nouveau sélectionneur des Aigles, Eric Sékou Chelle est un Malien comme nous et l’un de ses parents vient de Dioro dans la région de Ségou”, dit-il.
Selon Cheickna Demba, supporter son pays est un acte de patriotisme. “Je profite de cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des supporters de ne pas faire la violence quel que soit le résultat de la rencontre de samedi. Il ne faut pas que les supporters viennent au terrain pour faire des injures, mais d’accompagner l’équipe jusqu’à la fin de la rencontre.
Pour mobiliser plus de supporters, l’Unasam a prévu de faire une caravane qui va sillonner les grandes artères de Bamako. Le nouveau sélectionneur n’a pas une baguette magique, lui et les joueurs ont besoin de notre soutien”, laisse-t-il entendre.
Il conclut en disant qu’il est très confiant de cette équipe. “J’ai assisté à tous les entraînements de l’équipe et je suis très confiant parce que j’ai vu l’engagement et la détermination dans lesquels ils sont en train de préparer cette double confrontation. Je profite une fois encore de l’occasion pour remercier le ministre de la Jeunesse et des Sports pour tout ce qu’il fait pour cette équipe”.
Mahamadou Traoré
Source : Aujourd’hui-Mali
La question de la moralisation des recrutements dans nos forces de sécurité revient avec acuité car, les porteurs d’uniforme sont de plus en plus impliqués dans des cas de braquage, de vol, de cambriolage… Un phénomène devenu récurrent et inquiète plus d’un. Cela doit pousser nos autorités à repenser les mécanismes de recrutement au sein de nos forces de défense et sécurité. En effet, le fait que nous allons vous livrer illustre parfaitement cette réalité. Il s’agit d’un jeune policier braqueur qui, après avoir braqué un conducteur de moto taxi à Lafiabougou, a perdu le contrôle de l’engin volé dans sa tentative de fuite. Il fait alors une chute qui lui sera fatale.
De sources policières, la scène tragique s’est déroulée, le mercredi 1er juin 2022 aux environs de 03 heures du matin. En effet, les éléments du Commissariat de police du 5ème arrondissement de Bamako ont été alertés par un passant d’un cas d’accident de circulation qui déroge de l’ordinaire. Selon les récits du témoin, la victime venait de braquer un moto-taximan et tentait de filer avec son butin. Et de poursuivre que c’est dans cette tentative de fuite qu’il a perdu le contrôle de l’engin et il est tombé de lui-même dans un caniveau ouvert. Toujours selon des indiscrétions qui nous sont parvenues, grièvement blessé et transporté à l’hôpital Gabriel Touré par les soins des sapeurs-pompiers alertés par les policiers, il a malheureusement rendu l’âme à la suite à ses blessures. Ainsi, à l’issue des fouilles du sac-à-dos que le braqueur portait, les limiers ont été surpris de retrouver une carte professionnelle établie au nom d’un sergent de police dont nous tairons le nom et l’identité pour les besoins d’enquête, en plus de son arme, un chargeur et autres objets qui prouvent que le braqueur est un policier. Interrogé sur les circonstances de cette tentative de vol, la victime a déclaré avoir pris le client (le braqueur en question) à Hamdallaye pour l’amener à Lafiabougou. Et d’ajouter qu’une fois arrivés au niveau du cimetière de Lafiabougou, le passager lui a demandé de passer devant les tas d’ordures. “C’est justement à ce niveau qu’il a pointé son arme, un Pistolet automatique (PA), sur du ma tête en m’intimant l’ordre de m’arrêter”, a précisé la victime.
A ses dires, dans un premier temps il a refusé d’obtempérer et a subitement accéléré, avant de jeter la moto et ils sont tous tombés. Selon lui, le braqueur a néanmoins réussi à se lever pour s’emparer de l’engin et tenter de fuir avec la moto. La victime affirme avoir crié au voleur et alerté les rares passants. C’est ainsi qu’un autre conducteur de mototaxi, qui a coïncidé avec l’acte, l’a transporté et ils ont pris en chasse le braqueur. C’est au cours de cette course-poursuite que le client-braqueur a perdu le contrôle de l’engin et a fait une chute dans un caniveau. Cet énième cas de braquage à main armée impliquant des éléments de nos forces de défense et de sécurité doit interpeler nos plus hautes autorités à repenser les mécanismes de recrutement, surtout en ce moment où les Maliens aspirent au changement car aucun pays ne peut se construire dans le désordre et le laisser-aller.
Boubacar PAÏTAO
Source : Aujourd’hui-Mali
Les courses de ce Grand Prix du Pmu-Mali étaient présidées par Bourama Touré, chef de Cabinet au ministère de l’Economie et des Finances ; en présence de Fassery Doumbia, directeur général du Pmu-Mali ; Mohamed Haïdara, président de la Fédération malienne des sports équestres. Ils étaient nombreux les propriétaires des chevaux, et les travailleurs du Pmu-Mali qui sont venus assister à l’événement.
Après deux ans d’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19, la Fédération malienne des sports équestres vient de reprendre cette grande compétition. Cette édition 2022 du Grand Prix Pmu-Mali a regroupé 96 chevaux venant de différentes écuries du Champ hippique de Bamako et de la Ligue de Nioro du Sahel.
Les chevaux étaient repartis en six courses dont deux consacrées aux petits chevaux, une aux demi-cracks, une pour les super-cracks, une réservée aux pur-sang et une course des cracks réservée aux meilleurs chevaux locaux.
Avant d’entamer les courses, le président de la Fédération malienne des sports équestres a indiqué que ce Grand Prix du Pmu-Mali est sans nul doute le grand et le plus important événement de leur agenda car il primera les meilleurs chevaux et jockeys de l’année.
“Trois catégories de chevaux participeront à cette compétition : les chevaux locaux, les chevaux de sang amélioré et les chevaux pur–sang. Je voudrais, à cette occasion, féliciter nos propriétaires de chevaux qui ont investi des sommes colossales pour l’acquisition de ces chevaux venant d’autres horizons. Ceci pour vous dire que, plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien pour amorcer, en urgence, l’amélioration de la race chevaline dans notre pays”, dira-t-il, s’adressant au directeur général du Pmu-Mali.
Il a ajouté que le Mali est une terre historique d’élevage et d’agriculture, que de ce fait rien ne devrait empêcher le pays de produire de beaux et majestueux chevaux. “Il y a peu de temps, nous avons accueilli avec beaucoup de satisfaction la volonté émise par vos soins de la possibilité de transférer le siège du Pmu-Mali au Champ hippique de Bamako et par conséquent nous aider à l’édification d’un hippodrome digne de ce nom. De surcroît, la création d’un champ hippique et équestre de Bamako, régulièrement adopté en conseil des ministres, devrait nous y aider”, a-t-il laissé entendre, avant de remercier le Pmu-Mali pour l’apport budgétaire, puisqu’il est à la base de toutes les activités de la Fédération.
Ce sont les petits chevaux qui ont entamé les courses de cette édition 2022 du Grand Prix Pmu-Mali. La première course des petits chevaux a été remportée par le cheval Lagaré de Boubacar Tandia, suivi du cheval Pretoria de Boubacar Maïga dit Poker et la troisième place est revenue au cheval Christ-Waddle. Quant à la deuxième course, elle a été remportée par le cheval Kouma et frères de Moctar Kouma, suivi du cheval Navigator d’Alou Ndiaye et la troisième place pour le cheval Cumbe Jumbo de Sadia Ndiaye.
La course des demi-cracks a été gagnée par le cheval Boidié d’Ali Konaté, suivi du cheval Black Label de Fatoumata Gassama et la troisième place est revenue au cheval Baba Hama de Tamba Sylla. Le cheval Alberto de la Ligue de Nioro a remporté l’épreuve de super-cracks, suivi du cheval Sylla Biba de Mahamadou Massaba Sylla et du cheval Sani de la Ligue de Nioro.
Le parcours réservé aux pur-sang (chevaux de race améliorée) a été remporté par le cheval Nucléaire de la Ligue de Nioro, suivi du cheval Figuira de Mamadou Kéita et la troisième est revenue au cheval Paye d’Astan Ndiaye.
La course des cracks réservée aux meilleurs chevaux locaux a été remportée par le cheval Maradona d’Awa Kouma, suivi du cheval Bachar de Hawa Haïdara et la troisième place pour le cheval Saramani de Mamadou Traoré.
Les vainqueurs de chaque épreuve ont reçu, en plus du trophée, une enveloppe symbolique en guise de récompense des jockeys.
Mahamadou Traoré
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Le PMU-Mali participe énormément aux recettes d’Etat
Au cours de cette édition 2022 du Grand Prix du PMU-Mali, Bourama Touré, chef de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, a précisé que le PMU-Mali participe énormément aux recettes d’Etat. “Le PMU-Mali est une société d’économie mixte qui est détenue à 75 % par l’Etat du Mali. Egalement, il est évident que les recettes générées par PMU-Mali participent énormément aux recettes d’État. Voilà pourquoi, il y a un grand intérêt pour le ministre de l’Economie et des Finances afin que les règles de bonne gouvernance soient observées au niveau du PMU-Mali. Je suis très heureux de venir suivre les courses de ce grand prix du PMU-Mali et avec tout ce monde, nous comprenons qu’il y a aussi un grand engouement autour de cette discipline au Mali”, a-t-il laissé entendre.
Investir pour l’amélioration de la race chevaline au Mali
A la fin de la course, le directeur général du PMU-Mali a accordé une interview aux journalistes afin de livrer ses impressions sur l’organisation du Grand Prix. “J’ai une impression très forte et positive parce que nous venons de participer, il y a juste une semaine au Grand Prix d’Afrique au Maroc, une première en Afrique. Mais, je peux vous garantir que l’engouement que nous venons de voir ici au Champ hippique de Bamako est plus élevé que ceux que nous avons vu au Maroc. Cela prouve l’intérêt du public malien aux sports équestres que nous devons soutenir. Les innovations que nous comptons apporter à la Fédération malienne des sports équestres et qui s’inscrivent dans les missions du PMU-Mali par les textes de la société sont de voir comment nous pouvons rapidement mettre en place une stratégie d’amélioration de la race chevaline.
De façon concrète, il s’agit de faire en sorte que les chevaux soient davantage des purs sangs, des chevaux de grande qualité et qui peuvent aller compétir valablement à l’extérieur du Mali. Il y a également un axe pour la formation, c’est-à-dire à la formation des formateurs et des jockeys de manière à ce qu’au-delà des courses ordinaires que ces jockeys puissent d’autres rôles comme dresser les chevaux.
Ensuite, il y a la question de matériel, c’est-à-dire dans les jours à venir nous allons doter la Fédération des appareils de photofinish et des matériels de starting-block”, a-t-il indiqué.
Mahamadou Traoré
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Mohamed Haïdara, Président de la fédération malienne des sports équestres :
“Le Grand Prix du PMU-Mali est l’un des événements les plus importants de notre agenda”
Aujourd’hui, la Fédération malienne des sports équestres sous le leadership de Mohamed Haïdara se porte bien au regard de l’audience de cette discipline auprès des amoureux des courses de chevaux. Dans cet entretien, il signe et persiste que les sports équestres sont une fierté pour le Mali.
Aujourd’hui-Mali : Comment se porte aujourd’hui les sports équestres au Mali ?
Mohamed Haïdara : Les sports équestres sont une fierté pour le Mali aujourd’hui. Plus que jamais nous sommes inscrits sur les annales du hippisme dans la sous-région. Pour preuve, nos dernières sorties sur le Burkina et le Sénégal. Nous sommes actuellement au Sénégal, pour le Grand Prix de la renaissance édition 2022 prévu ce week-end à Thiès. Le Mali est fortement représenté.
Vous venez d’organiser l’édition 2022 du Grand Prix du PMU-Mali. Alors quels sont vos sentiments à l’issue de cette compétition ?
Le Grand Prix du PMU est l’un des événements les plus importants de notre agenda. Il a réuni les meilleurs chevaux du Mali et cette édition a vu la participation de plus de 100 chevaux. C’est aussi l’occasion de passer en revue nos doléances vis à vis du PMU-Mali qui est notre sponsor officiel. La compétition fut grandiose et on espère que nos espérances seront à hauteur de souhait.
Etes-vous satisfait de l’organisation de ce grand rendez-vous des courses de chevaux ?
Parfaite organisation et une nette amélioration du côté sécuritaire. Nous sommes aujourd’hui la deuxième audience sportive de ce pays. C’est pour vous dire que les courses de chevaux occupent une place importante.
Aujourd’hui, on peut dire que le PMU-Mali est un partenaire stratégique pour la fédération ?
Tout à fait. Les dernières déclarations du directeur général du PMU-Mali, Fassery Doumbia laissent rêveur d’un avenir meilleur et nous y veillerons.
Qu’attendez-vous du PMU-Mali ?
Qu’il joue son rôle. Sa vocation première c’est l’amélioration de la race chevaline et nous attendons les promesses faites.
Quels sont les grands projets de la Fédération afin de mieux développer les sports équestres au Mali ?
Bientôt, nous allons avoir nos haras nationaux et travaillons sur le fait que le siège du PMU-Mali soit transféré au niveau du Champ hippique de Bamako. En retour, ils pourront nous aider à la mise en place d’un hippodrome digne de nom. Qu’Allah facilite !
Quand en est-il aujourd’hui avec la production des chevaux de la race améliorée ?
Une fois les haras en place, nous pourrons avoir nos premiers poulains naturellement. C’est mon souhait le plus ardent. Nos efforts ne seront plus vains.
Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Dans cet entretien exclusif, le président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté, revient sur l’affaire dite “Aide à la Presse” qui continue de défrayer la chronique. Autres sujets évoqués, les difficultés rencontrées par la Maison de la Presse, la situation de la presse malienne, la crise au sein de l’Assep… Suivez l’interview !
Aujourd’hui-Mali : Monsieur le Président, dans quels états financiers, matériel, logistique et moral avez-vous pris les commandes de la Maison de la presse du Mali ; autrement dit, de quel bilan avez-vous hérité en venant à la tête de la faîtière de la presse malienne ?
Bandiougou Danté : Nous avons hérité d’une maison de la Presse qui avait une santé financière acceptable. Il n’y avait pas de dettes, pas d’arriérés de factures d’électricité, d’eau, de connexion, internet, de salaires.
Sur le plan matériel, logistique la situation était bonne, même si le bâtiment ressemblait à un vieux magasin. Moralement, la situation est à déplorer. Le personnel n’a pas de contrat de travail, pas de protection sociale. Et la seule personne, qui a pu fournir un contrat de travail, était à plus de sept (7) ans d’impayés à l’Institut national de prévoyance sociale (Inps).
De votre arrivée à nos jours (sans parler de bilan proprement dit), quels sont les actes et les actions que vous avez posés en faveur des organisations membres en particulier et de la profession en général ?
Nous sommes venus avec un programme axé sur 11 points. Fondamentalement, nous avons exprimé notre volonté de refonder la Presse malienne par la relecture des textes régissant les medias maliens. Aujourd’hui de nombreux projets de lois et de décrets sont sur la table du gouvernement. Il s’agit du projet de décret sur la Presse en ligne, du projet de lois sur la dépénalisation des délits de Presse, du projet de loi sur l’aide à la Presse. La rénovation de la Maison de la Presse du Mali est réalisée au grand bonheur de tous. Des contacts sont établis avec l’ensemble des organisations professionnelles qui sont informées de toutes les activités de la Maison de la Presse. Les acteurs des médias sociaux sont mieux organisés à travers leurs associations.
Des partenariats sont renforcés avec des écoles de journalisme pour la formation des jeunes. Des journées Justice-Presse sont instaurées entre la Maison de la Presse et le Département de la Justice. Un cadre de discussion avec les acteurs politiques et de la société civile est créé. De grandes actions à l’endroit de la classe politique sont envisagées.
Quelles sont les principales difficultés auxquelles la Maison de la presse est confrontée aujourd’hui ?
La Maison de la Presse est confrontée à beaucoup de difficultés, notamment l’insuffisance de ressources humaines qualifiées et suffisantes, la faiblesse des ressources financières, le non fonctionnement de beaucoup d’associations membres.
Quid des obstacles qui gangrènent aujourd’hui la presse malienne ?
Ils sont nombreux. On peut noter le manque de qualification, la création anarchique des organes, l’étroitesse du marché national, la concurrence déloyale.
Que faut-il et que faites-vous pour sortir la presse malienne de cette situation déplorable, la rendre plus professionnelle, plus respectable, plus rentable afin que le journaliste malien puisse vivre dignement de sa profession ?
La Presse malienne a besoin d’une unité de tous les acteurs. Il faut dynamiser les structures d’auto régulation. Il faut encourager la création des grands groupes de presse par la mise en commun des ressources matérielles et humaines.
Le Mali vit depuis deux ans dans un double contexte de Transition et de crise multiforme. Quel doit être le rôle du journaliste dans une telle situation ?
Dans le contexte actuel, les journalistes doivent faire montre d’une grande responsabilité.
Quelles sont vos relations avec le Gouvernement ? Comment vous vous accompagnez mutuellement ?
Nous n’avons pas de relations particulières avec ce gouvernement. Nous avons maintes fois exprimé notre volonté d’accompagner le pays. C’est pourquoi nous avons déjà déposé sur sa table nos propositions de textes qui doivent permettre une refondation du secteur des médias.
Monsieur le Président, l’actualité au sein de la profession est marquée aujourd’hui par l’affaire dite de l’Aide à la presse. Le Gouvernement affirme être à jour par rapport à ses engagements, alors que les patrons de presse n’ont pas reçu cet argent depuis l’Aide de 2018 partagée en 2019. On sait que l’argent est versé dans les comptes de la Maison de la presse dont vous êtes le président. Qu’en est-il exactement ?
En réalité, le gouvernement a fait une mauvaise communication dans sa politique de propagande. Tous les moyens sont bons pour manipuler, tromper, dresser les Maliens les uns contre les autres. Personne ne conteste les montants avancés, mais quand des explications sont données, immédiatement on comprend le vrai visage de la gestion choguelienne de l’Etat. En réalité, sur les 600 millions Fcfa annoncés, plus de 475 millions de Fcfa ont été débloqués, dépensés et justifiés avant le coup d’Etat contre IBK.
Tout cela lui a été expliqué lors d’une série de rencontres et à travers plusieurs correspondances. Malgré tout, en l’absence de réalisation concrète à montrer dans le domaine de la Presse, Choguel a fait le choix de ses jeux favoris : manipulation et mensonge. Après un an, il n’a pas débloqué cinq francs pour la Presse. Dans un proche avenir, Il s’expliquera sur sa gestion de la Primature et sur ses dossiers en instance.
Depuis des années l’Assep est divisée. Cette division est en voie de s’intensifier avec la convocation d’une Assemblée générale extraordinaire élective le 11 juin 2022, alors que le mandat du bureau actuel court jusqu’en mars 2023. Que faites-vous pour empêcher cela si l’on sait que l’Assep est une organisation membre qui compte dans la réussite de votre mission ?
Pour l’Assep, je ferai tout ce qui sera à mon possible pour que tout se passe bien. L’Assep est un gros morceau du paysage médiatique malien. Une crise à l’Assep pourrait impacter les autres associations y compris la Maison de la Presse. Donc nous sommes tous concernés et nous allons y remédier.
Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Bloqué depuis plusieurs années au niveau de plusieurs services de répression contre les infractions économiques, le dossier impliquant le maire de Dialakorodji a connu depuis la semaine dernière une nette évolution. Et pour cause ! L’inamovible élu de Djalakorodji, selon plusieurs sources concordantes, a été entendu à trois reprises avec son régisseur de dépenses par rapport à des soupçons de malversations financières qui ont été révélées par des élus.
Il nous revient qu’il est reproché au maire l’utilisation de reçus de marchés en lieu et place des quittances du Trésor public, en violation de l’article 275 du Code des collectivités territoriales portant fonds des CT qui dispose : “Les fonds des collectivités territoriales sont des fonds publics obligatoirement déposés au Trésor public”. Ce qui ne serait pas le cas au niveau de la mairie de Dialakorodji où ces fonds tombaient directement dans les poches du maire et de ses proches, à en croire les dénonciateurs.
Aussi, en violation du code des collectivités, le maire Guindo aurait recruté un élu communal comme agent des collectivités, toutes choses qui ne sont pas compatibles.
“Cette pratique d’élaboration des quittances parallèles, l’utilisation de reçus de marché en lieu et place de la quittance du Trésor public a fait perdre à la localité le montant de plus de 2 milliards de Fcfa”, nous a confié une de nos sources. C’est forts de ces arguments que les dénonciateurs ont déposé des plaintes au niveau de plusieurs services de répression des infractions économiques, comme le Bureau du vérificateur général, le Pôle économique, l’Oclei. Cependant, il se trouve que ces plaintes dormaient au niveau de ces services. Il a fallu que le Collectif interpelle les autorités politiques administratives et judiciaires pour que le dossier connaisse enfin une évolution avec la convocation du maire Oumar Guindo qui est de nos jours plus fréquent au Pôle économique que dans son propre bureau.
Reste maintenant à savoir quel sort sera réservé au maire de Dialakorodji. Les prochains jours nous édifieront davantage.
Kassoum THERA
Source : Aujourd’hui-Mali
Aujourd’hui-Mali : Moustaph Maïga, on vous a vu annoncer votre candidature à la présidence de la Ligue régionale de football de Ségou, c’est une première, depuis que l’on vous suit dans le football…
Moustaph Maïga : Tout à fait, c’est la première fois que je décide de franchir ce palier, après avoir dirigé des clubs de football à Ségou, mais surtout après avoir dirigé le District de football de Ségou pour le mandat 2011-2015.
C’est une occasion alors de nous parler de votre parcours sportif….
Mon parcours sportif, qui peut intéresser vos lecteurs et qui est rectiligne pour moi, parce qu’ayant une méthode de refuser de brûler les étapes, commence, il y a justement, avec la venue du bureau sortant de la Ligue régionale de football de Ségou en 2009. En ce sens que je suis un témoin attitré de son bilan de 13 ans, faits de réussites et d’échecs. Globalement déclinant. J’espère que j’aurais l’occasion avec vos questions d’y revenir. Mais de passage, je dois noter que je suis dans le football tout petit, depuis Bourem où nous avions entamé notre jeunesse. Certaines contraintes comme la distance avec la capitale nationale, les études qu’on mettait en avant face au football n’ont pas permis les ambitions personnelles dans ce domaine.
Nous sommes néanmoins fiers, aujourd’hui, que c’est notre encadreur et aîné, Abdoul Aziz Maïga qui est le premier responsable national du sport et de l’éducation physique au Mali. Je ne peux pas, non plus m’empêcher de ne pas citer un grand nom du football malien, par qui notre connaissance et notre management du football sont passés : Me Boubèye Maïga qui n’est plus aujourd’hui. C’est l’homonyme à mon père, c’est mon père spirituel. Il a fait de moi un fan exceptionnel de l’AS Réal de Bamako.
Chaque semaine, par Air Mali, il m’envoyait une grosse enveloppe contenant des journaux et des magazines de la semaine (Podium, Jeux d’Afrique, Ivoire Sport, Onze Mondial, France Football..) que je garde encore, des fanions et des maillots. J’étais encore au second cycle, et même des fonctionnaires se liaient d’amitié avec moi pour venir s’abreuver en informations sportives, sans compter que pour toute discussion qui achoppait entre les gens en ville, notre maison était le TAS pour les protagonistes… Ils repartaient satisfaits. Je lui dois donc énormément dans la gouvernance administrative du football, les procédures mais dans le journalisme tout court, puisque par finir j’ai embrassé les deux. Cependant, à Ségou dès mon entame professionnelle en 1992, je me suis consacré au dernier, avec la radio et le journal ; de temps en temps, j’aidais les desks sportifs par des analyses et des critiques du sport ségovien. Ceux qui ne supportaient pas nos écrits et notre communication radio sur eux dans le sport nous ont lancé un défi, le genre où ils vous disent, au lieu de prendre la plume et le micro, venez dedans et vous comprendrez que les résultats sportifs ne se donnent pas par la bouche.
En 2009, un petit club qui n’avait jamais joué un rôle dans les carrés d’as, le Balanzan AC, est venu me voir à la maison pour prendre les rênes de l’équipe. J’ai conditionné leur proposition, à être totalement libre de ma gestion pour réaliser mes principes et souhaits : organisation, méthodes, moyens et résultats.
Et les résultats sont au-dessus de toutes les espérances. En deux saisons, le club a été Champion régional de Ségou, participé à deux montées en D1 et joué pour la première fois de son existence, les phases fédérales de la Coupe du Mali, en battant des clubs historiques du Mali que sont le Debo de Mopti, le Mamahira de Kati, l’Etoile filante de Koutiala. Ces résultats ont permis, pour la première fois à Ségou, de voir des joueurs mis en valeur, vendus lucrativement à d’autres clubs (cela ne s’était jamais passé à Ségou, les joueurs partaient sauvagement de Ségou, qui pour un jeu de maillot au bénéfice du club quitté, qui pour un petit dessous arrangé pour un des dirigeants du club quitté).
J’en cite, Amadou Niangadou parti au COB suite à une enchère, Boubacar Fané au Nianan de Koulikoro et Flé Diarra à l’AS Bakaridian qui a évolué en équipe nationale locale. En laissant le club Balanzan AC, je lui ai permis d’avoir une santé financière inégalée, car nous-mêmes avions instauré à Ségou, pour la première fois aussi, l’achat de joueurs intra-ligue (les clubs ne connaissaient pas cela ou mettaient la pression sociale pour quitter d’une équipe de Ségou à une autre équipe de Ségou sans frais payés).Estimant après que le sport donnait une visibilité, j’ai voulu changer de méthode, pour imiter le Coton Sport de Garoua, qui est un club associatif d’une entreprise camerounaise comme la CMDT chez nous. Au lieu de créer un club à l’Office du Niger, j’ai proposé au promoteur du Balanzan AC, juste de changer le nom pour la troisième saison sportive et tenter une nouvelle montée en D1, nous permettant de garder l’ossature, avec la promesse obtenue que jeune chômeur, il serait recruté à l’Office du Niger. La tentative a échoué.
Nous avons donc, malgré tout, créé l’association sportive Office du Niger Sports, en septembre 2011 et mis le paquet pour son affiliation, obtenue à la Fémafoot à travers la voie hiérarchique. Cependant, le SG de la Ligue de Ségou a refusé en octobre 2011 de nous donner notre document d’affiliation retour, ainsi que le CD pour la confection de nos licences. Il a fallu un certain Bocoum de la présidence de la République, sollicité par un voisin de bureau, pour que le président de la Fémafoot, feu Hamadoun Kola Cissé nous dise nommément qui a décidé de bloquer le soi-transmis de notre affiliation, en nous promettant, avec ce trafic d’influence, d’obtenir notre droit élémentaire, en novembre 2011.
Effectivement, le 11 novembre 2011, notre affiliation nous a été remise, et 9 mois après, nous montions en D1 devant l’US Bougouni qui venait de gagner la Coupe du Mali ; et tenez-vous bien, le président de la Ligue de football de Ségou n’a pas assisté à un seul des 4 matchs de cette montée en D1 (2 à Ségou et un à Mopti et un à Bougouni), pendant que plus de 8 membres de la Ligue de Sikasso venaient saluer notre délégation à son hôtel à Bougouni).
Et pourtant, en 13 ans de gestion, c’est le seul club qui a pu se hisser dans l’élite, 2 saisons sportives durant et qui fait ironiquement son bilan ! Office du Niger Sports en D1 en 2012, le Balanzan AC s’est finalement offert gratuitement à nous. Nous l’avons absorbé afin que ses cadres joueurs, qui avaient le niveau de l’élite, soient dans l’effectif, sans trop de tracasseries et en contrepartie, pour que le nom Balanzan ne disparaisse, nous avons supporté deux saisons durant l’affiliation du Centre de formation à la Fémafoot et entretenu le nouveau club : Centre de formation Balanzan.
Malgré la dynamisation de ces clubs et l’engouement suscité, j’ai fait le constat que c’est la Ligue seule qui organise des compétitions et cela ne se fait que pour 4 mois seulement, donc les 5 premiers mois de la saison, rien ne se faisait, en dehors de matchs amicaux. Cela m’a permis de comprendre que pour le cercle de Ségou, une entité sportive ne joue pas son rôle.
Et quand nous étions dans cette réflexion, nous sommes informés que, non seulement, il n’y a de District que de nom, mais le mandat est largement dépassé. Nous organisions les clubs et obligeâmes le bureau sortant à renouveler cette instance sportive, lequel se décida à convoquer finalement une assemblée générale élective en février 2011.
Mais, à 48 h de la session, c’est bizarrement le bureau sortant de cette Ligue de Ségou qui décida de reporter cette assemblée générale d’autrui, en arguant qu’il va proroger le mandat du District fantôme de Ségou au motif ridicule que les mandats des Ligues de Koulikoro, Sikasso et Bamako sont prorogés, sachant tout simplement qu’il ne pouvait pas nous battre aux élections, avec leur candidat qui devait dans leur plan leur faire récupérer ce District.Notre appel auprès de la Commission recours de la Fémafoot obligea le District sortant à organiser cette élection au plus tard le 31 mars 2011. Nous la remportions haut la main en organisant, pendant 4 ans de mandat, de 2011-2015, sans un franc de subvention de la Ligue, un Championnat intégral de district par saison, une Coupe du district par saison et une demi-douzaine de trophées par saison, au point que les observateurs du sport nous confondaient avec la Ligue.
En 2015, après un bilan très élogieux, nous décidâmes de ne pas nous représenter à un second mandat, considérant avoir atteint nos deux objectifs : donner de la compétition aux jeunes sportifs en les organisant du mieux et faire monter un club de Ségou en première division après la relégation depuis 2005 de l’AS Biton. Je résume donc ainsi mon parcours sportif à Ségou !
Vous montez patiemment les escaliers, hier,c’était des clubs au District… Aujourd’hui, c’est la Ligue…
C’est presque ça, si je dois rejoindre mon principe de marcher proprement sur les escaliers du football. Mais j’aurais voulu entendre pourquoi je vise cet objectif de la Ligue, alors que j’ai eu l’opportunité de participer à des bureaux de Ligue mais refusé de jouer les accompagnateurs pour se légitimer.
Je me présente, parce qu’après un mandat (2009-2013), le bureau sortant de la Ligue de football de Ségou arrivé à cette époque, il faut le dire, par un coup de force, je dis bien un coup d’Etat, est depuis dans la mauvaise gouvernance jusque maintenant. 13 ans, que vos colonnes ne me permettent pas de citer toutes les violations de textes opérées dans le football ségovien et qui leurs reviennent en pleine figure aujourd’hui, car l’histoire est toujours implacable lorsque vous êtes dans le faux.
Vous entendez clubs fictifs qu’ils claironnent ? Ce sont eux qui sont à la base. AS Merouba, ça ne vous dit rien en dehors de l’illustre musicien. Ils ont créé des clubs de ce genre en 2013 pour gagner des districts et rempiler. Vous les entendez dire que le District de Barouéli qui organise les matches de Bakaridian est illégal. Ce sont eux qui l’ont créé en 2013 pour faire le surnombre et se faire réélire, puis venir leur denier toute légitimité devant le Conor en 2018, parce qu’ils ne sont plus en phase. Vous les entendez se plaindre de suspension de la Fémafoot ? Ils m’ont suspendu en 2013, pour atteinte à l’honneur de la Ligue (pour des gens et une instance régionale qui n’ont aucun égard pourtant pour la Fémafoot) étant président du District de Ségou, afin en réalité, que je ne participe à l’AG élective de 2013.
D’autre part, nous avons un bureau de Ligue délocalisé, éclopé, un secrétariat général virtuel qui n’a aucun contact physique avec les clubs et les acteurs, même pour le dépôt de leurs courriers, car si vous tombez sur un permanent, il vous dira toujours, il faut que j’appelle un tel pour voir si je peux prendre un courrier…
Vous avez des compétitions de façades où les clubs ne sont pas dans les mêmes villes. Vous les faites jouer en aller simple ; forcément, il n’y aura pas de justice sportive. Vous en faites de même pour le carré d’as. Les équipes ne sont pas de la même ville, un aller simple manquera toujours de justice sportive, mais plus grave vous organisez la dernière journée de ce carré d’as en première et deuxième heure pour deux matches à enjeu, où plus de la moitié des clubs du Carré d’as peut être championne. Allez y comprendre quelque chose !
Vous décidez d’établir une 3e division à travers une compétition et un règlement spécial. Vous jetez des clubs en D3, par l’argument que c’est une compétition, avec ses règles écrites ; et parce qu’un club de San (son président est celui du District de San) vous menace de ne plus obtenir le District de San, vous le repêchez en D2 à travers une session pour des besoins électoralistes. Et pour ne pas mécontenter un autre club qui est craint par eux (La Ségovienne, c’est à dire Office du Niger Sports), vous les repêchez aussi en D2, alors que ce mécanisme de rétrogradation et de maintien doit s’effectuer dans l’éthique sportive, sur le terrain et non lors d’une réunion. Vous pensez que ces gens ont de la morale à offrir aux publics sportifs ? Non.
Je me présente enfin, parce que je vois un phénomène dangereux arriver au football ségovien. Les grands dirigeants du football ségovien (il y en a trois seulement que je révèle à l’aise, Baba Minta, Sory Konandji et Amary Daou) ont fait de Ségou une plaque tournante du football malien en amenant des joueurs de Sikasso, Bamako, Kayes, etc., jouer dans les clubs de Ségou, s’entraîner devant eux, porter le nom de Ségou…
Mais aujourd’hui, on constate quoi, avec cette Ligue sortante. Des clubs de Bamako qui fuient la D3 de la capitale nationale, comme la peste, profitent de l’entité sportive de Ségou, par procuration, pour des desseins inavoués. Jugez-en ! Espérance de Médina Coura Bamako, Falima FC, FC Jourdain dont le président, membre de la Ligue, domicilié lui aussi à Bamako comme la plupart de ce bureau délocalisé, est déjà propriétaire et président d’un club à Ségou (FC Flambeau), une incompatibilité statutaire d’ailleurs.
Pour ces raisons, sans compter les refus d’appliquer les décisions juridictionnelles (on ne peut pas être juge et partie), les bravades vis-à-vis de l’instance fédérale qui se déteignent sur le football local, nous avons trouvé que ce bureau est usé, sans initiatives et n’est pas capable, 4 autres années devant, d’apporter une plus-value à notre football. Beaucoup de gens m’ont sollicité pour être leur porte-étendard et insuffler une nouvelle pulsion à ce sport roi.
Qu’est-ce qui plaide en votre faveur ?
De façon directe, mon bilan de 10 ans dans le football ségovien ! Je ne pense pas, qu’après les 3 icônes du football de Ségou que j’ai citées plus haut, il y ait un dirigeant à Ségou de notre génération qui puisse réaliser cela, sans fausse modestie, pour Ségou ! Parce que dans le domaine du sport, c’est comme ce que les Bamanans vous disent : “yeko dé ye foko yé”.
En 10 ans de management, j’ai engrangé des résultats indéniables pour le football ségovien avec des records jamais égalés :
Toutes les fois que j’ai participé avec mes clubs (Balanzan AC & Office du Niger Sports devenu aujourd’hui La Ségovienne), j’ai été champion régional de Ségou et participé à la montée en D1 au point de permettre à une équipe ségovienne de jouer 2 saisons sportives en Ligue 1 et de jouer, chaque saison sportive, les phases fédérales de la Coupe du Mali successives, jusqu’aux quarts de finale, pour certaines : champion régional en 2010, 2011, 2012, 2015, 2016 ; première division en Ligue 1 en 2012-2013 & 2013-2014.
Aussi, il y a des records de Ségou engrangés avec nous.
1 – Unique club malien qui est créé la même année et qui est monté en D1, après 9 mois d’existence.
2 – Unique club malien qui a battu, durant la même saison sportive (2012-2013), et le champion national en titre (Djoliba AC) et le détenteur de la Coupe du Mali (US Bougouni)
3- Unique club de Ségou qui a battu, depuis l’indépendance du Mali à nos jours, le Djoliba AC, 2-1, au stade Omnisports de Bamako.
4- Unique club malien qui a pu battre US Kita D1 sur son terrain fétiche.
5 – Unique club qui a démystifié l’invincibilité du Nianan de Koulikoro sur les clubs de Ségou, depuis l’indépendance.
6 – Invincibilité de mon club et de mon parcours en matchs officiels devant des formations de Ségou
Sur le plan de la gouvernance
1 – Nous avons ressuscité un District fantomatique de Ségou en 2011 et nous avons réalisé un mandat où durant chaque saison, un Championnat local, une Coupe du district et une demi-douzaine de trophées sont mis en jeu régulièrement.
2 – Nous avons revalorisé les honoraires des arbitres, de 2500 F qu’ils gagnaient à la Ligue à un montant de 5 000 F par match dans nos compétitions de district.
3 – Avec nous, Ségou a connu les premiers transferts lucratifs de joueurs intra-ligue.
4 – Avec nous, la Ligue de Ségou a bénéficié des plus fortes rentrées d’argent en matière de taxes, avec un pic de plus de 3 millions en une seule saison sportive soit le montant d’une subvention annuelle de la Fémafoot.
5 – Nous avons respecté la formule, Un Homme Un Mandat, en ayant les meilleurs résultats et en refusant de se succéder à nous-mêmes, pour laisser d’autres initiatives de s’éclore (malheureusement).
6 – Nous n’avons jamais trempé dans des casseroles financières, tant en clubs que dans les instances sportives, adeptes du respect scrupuleux des textes qui nous a permis de gagner, en 10 ans de management, tous nos litiges contre la Ligue de Ségou devant la Commission de recours, tant est que les verdicts sont rendus officiellement.
7- Nous avons toujours, depuis des ans jusqu’à nos jours, accompagné toutes les disciplines sportives de Ségou (football, basket, volley….) avec des donations d’équipements sportifs à travers nos journaux, nos radios et notre association Les As de Ségou.
Avec de tels résultats, nous pensons que c’est un gage aux yeux, non pas des Ségoviens qui me connaissent déjà très bien dans ce domaine, mais un gage aux yeux des Maliens qui aiment le football et ses résultats, qu’ils soient obtenus par n’importe qui.
Quel est l’état des lieux du processus électoral à ce jour ? Qu’en est-il de la disposition des textes qui disent que les ligues doivent être dirigées par des gens qui résident dans leurs juridictions sportives ?
La Ligue régionale de football de Ségou finit son mandat au plus tard le 4 août 2022. Les nouveaux textes en vigueur l’obligent à faire l’appel à candidatures, au plus tard le 20 juin, pour être dans les délais. Pour éviter ce qui est en train d’arriver aux différents Districts de football dont le cercle de Bla, par exemple. A Bla, par exemple, le mandat finit la semaine prochaine, mais le bureau sortant est incapable de convoquer une AG élective, sachant n’avoir pas de majorité sur les 3 clubs qui composent le District, au point que la Commission électorale de première instance l’a mis en demeure. C’est le modus operandi donc de cette Ligue de Ségou, qui veut surfer sur une prétendue victimisation, pour tromper encore les observateurs, alors que la maison est très sale, alors que pour la première fois, ils n’ont pas la chance ou la malchance de bénéficier de l’onction de la Fémafoot, comme en 2009 avec leur coup de force pour diriger le football ségovien, 2013 avec feu Kola Cissé et 2018 avec la partialité de la dame du Conor !
Donc, la Commission électorale de première instance va renouveler les 4 Districts mis en place par le Conor en 2018 et régler le contentieux des 3 autres Districts dont la Ligue a pensé, dans une supercherie extraordinaire, tromper la vigilance des acteurs sportifs. Deux exemples. Le District de Ségou qui a fini son mandat le 11 janvier 2019 et dont le bureau sortant fut incapable de le renouveler. Quand le bureau a voulu le faire en mars 2019, donc hors délai, Office du Niger Sports a porté une requête devant la Commission recours de la Ligue, et pour des gens qui vilipendent la Fémafoot pour un déni de justice ou rétention de décision, elle n’a tranché que 20 mois après, donc 2 saisons après, pour donner raison à Office du Niger Sports dont le nom n’existait plus, changé en La Ségovienne, bouleversant ainsi le collège électoral.
Pour Tominian, par exemple, en 2017 un District fut mis en place sous l’impulsion du directeur national des sports avec toutes les parties. Lorsque le bureau sortant de la Ligue de Ségou a su en 2018 que ce District n’était pas dans son sac pour l’élection, il a concocté une suggestion avec le Conor pour l’empêcher de voter, au motif que le seul club, Banzani AC qui l’a mis en place était radié. Deux ans après, on imagine un scénario de création d’une équipe à Tominian et la Ligue met un District en place. Or, les statuts de la Fémafoot sont clairs : sauf autorisation expresse de l’AG de la Fémafoot, un District ne peut se mettre en place sans la présence de 3 clubs. C’est dire que les turpitudes de cette Ligue la rattrapent toujours.
Maintenant, pour ce qui est de l’article 46.3 des statuts des ligues qui imposent de résider dans sa juridiction sportive pour se porter candidat, je n’ai pas grand commentaire à dire là-dessus, car ce sont des experts de textes, qui ne sont pas tous de la Fémafoot, qui l’ont élaboré, sachant le pourquoi ; mais je veux juste raconter une anecdote qui concerne Ségou et son président de la Ligue, anecdote qui n’est pas anodine par rapport à cette nouvelle disposition.
En 2014, le président de la Ligue de football de Ségou a fait une citation directe de notre journal Le Ségovien au Tribunal de Ségou et réclamer 10 millions de dommages et intérêts.
Le juge d’audience l’a débouté en 5 minutes d’audience, au motif que résident à Baco-Djicoroni Bamako, il ne peut pas utiliser la juridiction de Ségou, car la loi sur la presse l’en empêche (il devrait se pourvoir au Tribunal de la Commune V de Bamako). Donc, pour moi, un citoyen normal malien que la justice ordinaire du pays l’empêche de bénéficier des faveurs d’une juridiction où il est pourtant président de Ligue, ne devrait pas ameuter la terre entière quand une association nationale sportive prend une telle disposition.
Votre mot de fin
Mon mot de fin est contenu dans ma profession de foi qui est un point d’engagement. Nous nous engageons à redresser la pente du football ségovien, à travers une renaissance de tous ses démembrements, dans un seul slogan qui fera fi de tout calcul et qui permettra d’asseoir son renom d’antan : Un Homme, Un Mandat.
Réalisée par El Hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Selon le communiqué, l’acquisition d’Oklo devrait offrir à B2Gold des terrains supplémentaires de 1405 km2 couvrant des ceintures en pierre verte à haut potentiel au Mali, en Afrique de l’Ouest, y compris Dandoko, le projet phare d’Oklo (550 km2). Les propriétés d’Oklo sont situées sur une structure parallèle et orientée vers le Nord à l’est de la zone prolifique de cisaillement Sénégal-Mali, à environ 25 kilomètres de la mine de Fekola et à environ 25 kilomètres de la région d’Anaconda, où B2Gold mène actuellement un programme de forage Mali d’environ 225 000 mètres de forage en 2022, avec un budget de 35,5 millions de dollars US.
D’après le communiqué, en mars 2021, Oklo a livré une estimation initiale conforme à la norme JORC 2012, mesurée et indiquée, de 8,70 millions de tonnes de ressources minérales à 1,88 gramme par tonne (g/t).Pour 528 000 onces d’or et une estimation des ressources minérales présumées de 2,63 millions de tonnes à 1,67 g/t pour 141 000 onces d’or. Les ressources minérales sont réparties dans les gisements de Seko, Koko, Disse et Diabarou, qui restent tous ouverts et devraient croître avec des forages d’exploration en cours latéralement et en profondeur. De manière significative, B2Gold estime que 65 % de la ressource est contenue dans des matières oxydées tendres, qui seraient susceptibles d’être traitées dans l’usine de Fekola de B2Gold.
Approbation et recommandations du conseil d’administration
Le communiqué ajoute que le conseil d’administration de B2Gold a approuvé à l’unanimité la Transaction, y compris, la Contrepartie du plan. “Le conseil d’administration d’Oklo considère que le Plan respecte les intérêts des actionnaires d’Oklo et a recommandé à l’unanimité le Plan à l’actionnaire d’Oklo et recommande que tous les actionnaires d’Oklo votent en faveur du Plan proposé lors de l’assemblée de discussion du Plan (comme défini ci-dessous), dans les deux cas, en l’absence d’une proposition supérieure ou si l’expert indépendant nommé par Oklo (l’”expert indépendant”), conclut que le Plan ne respecte pas les intérêts des actionnaires d’Oklo. Sous réserve de ces mêmes qualifications, chaque administrateur d’Oklo a l’intention de voter (ou de faire voter) toutes les actions Oklo dans lesquelles il ou elle a un intérêt pertinent (tel que défini dans l’accord) en faveur du plan, représentant environ 3 % des actions Oklo émises et en circulation, et toute autre question relative au Plan à l’assemblée des actionnaires d’Oklo (l”assemblée générale’)”, dit le communiqué.
Structure des transactions et certaines conditions de l’accord
Selon le communiqué, en vertu de l’Accord, B2Gold a accepté d’acquérir toutes les actions Oklo entièrement libérées par le biais du Plan en vertu duquel les actionnaires d’Oklo recevront 0,0206 actions B2Gold et 0,0525 $ A au comptant pour chaque action Oklo détenue. En outre, aux termes de l’Accord, Oklo est tenue de s’assurer que toutes les options Oklo non acquises sont automatiquement acquises, conformément à leurs conditions, par la Cour suprême de l’Australie occidentale (la “Cour”) approuvant le Plan.
Les détenteurs des options Oklo qui exercent leurs options Oklo avant la date d’enregistrement du Plan auront le droit de participer au Plan. En outre, Oklo a conclu des actions d’annulation d’options avec certains détenteurs d’options Oklo en vertu desquelles leurs options non exercées seront annulées avec effet à la mise en œuvre du Plan. “La Transaction, y compris, mais sans s’y limiter, le Plan, est soumise à l’approbation de la Cour, des actionnaires d’Oklo lors de l’assemblée générale de discussion du Plan, ainsi qu’à d’autres conditions de clôture habituelles.
Le Plan est également soumis, entre autres, à l’approbation par le ministre malien des mines du transfert indirect de propriété de certains droits miniers, et l’approbation de la TSX et de la NYSE américaine, y compris en ce qui concerne l’émission et l’inscription de nouvelles actions B2Gold qui peuvent être émises en vertu du Plan. Une brochure du Plan contenant les termes clés de la Transaction, y compris le Plan, le rapport de l’expert indépendant et les raisons de la recommandation des administrateurs d’Oklo, sera envoyée en temps voulu à tous les actionnaires d’Oklo. L’assemblée générale de discussion du Plan pour examiner le Plan devrait se tenir en août 2022 et le Plan devrait être mis en œuvre en septembre 2022, sous réserve de la satisfaction de toutes les conditions et de la réception de toutes les approbations nécessaires. Le Plan est conditionnel, entre autres, à son approbation par au moins 75 % du nombre de votes exprimés, et plus de 50 % du nombre d’actionnaires d’Oklo présents et votants, à l’assemblée générale de discussion du plan. L’Accord contient également des mécanismes de protection des accords coutumiers, y compris des dispositions relatives à l’absence de boutique et de conversation, des droits de rapprochement et de notification pour B2Gold en cas de proposition concurrente et des frais de remboursement payables par Oklo dans des circonstances spécifiques”, précise le communiqué.
Personne qualifiée
Tom Garagan, senior vice-président de l’exploration à B2Gold, personne qualifiée en vertu de l’instrument national 43-101, a examiné et approuvé l’information contenue dans le présent communiqué.
Notons que B2Gold est un producteur d’or international principal à faible coût dont le siège social est situé à Vancouver au Canada. Fondée en 2007, aujourd’hui, B2Gold exploite des mines d’or au Mali, en Namibie et aux Philippines et de nombreux projets d’exploration et de développement dans divers pays dont le Mali, la Colombie, la Finlande et l’Ouzbékistan. B2Gold prévoit une production totale consolidée d’or comprise entre 990 000 et 1 050 000 onces en 2022.
Siaka Doumbia
Source : Aujourd’hui-Mali
A l’entame, il a remercié l’Organisation des Nations unies de s’être portée au Mali pour pouvoir aider par rapport à la stabilisation de notre pays. Et d’ajouter que, de façon générale, le travail des Casques bleus, très difficile et souvent ingrat, se fait dans des conditions extrêmement difficiles, dans des zones d’opérations très complexes. Ainsi, il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux milliers d’hommes et de femmes qui servent sous les couleurs des Nations Unies, qui se battent au quotidien pour pouvoir aider à stabiliser les pays dans lesquels ils sont déployés et aider les personnes à regagner leurs foyers et à mener une vie décente. “Je voudrais m’incliner aussi devant la mémoire des milliers de Casques bleus qui ont perdu la vie en voulant se porter au secours d’autres personnes. C’est une mission qui est très noble que nous tenons à saluer”, a-t-il déclaré.
Aussi, il a rappelé qu’avant de recevoir la Mission des Nations unies, le Mali était pourvoyeur de troupes dans le cadre des opérations de maintien de la paix. “Pour pouvoir contribuer à cela, aujourd’hui, nous avons des Casques bleus qui sont présents chez nous. Nous voulons vraiment saluer la bravoure des hommes et des femmes qui sont, en fait, des personnes qui sont originaires de chacun de nos pays et qui, souvent, loin de leur confort, de leur famille, de leur pays, s’aventurent dans d’autres environnements souvent hostiles pour pouvoir aider à promouvoir les valeurs qui sont portées par la Charte des Nations unies, qui concernent la promotion des droits de l’homme, la paix et la sécurité”, a ajouté le chef de la diplomatie malienne.
A le croire, l’appréciation du travail des Casques bleus peut paraitre ingrate parce que souvent ils sont projetés dans des situations où ils n’ont pas ce qu’il faut pour faire le travail ou les mandats qui leur sont confiés et ne sont pas toujours en phase avec les situations dans lesquelles ils sont projetés en tant que Casques bleus.
Souvent, dit-il, ils ont des missions sécuritaires alors que le problème est politique. Et d’inviter à plutôt retenir le sacrifice et l’engagement des Casques bleus lors cette journée de réflexion sur l’ensemble des questions car les Etats-membres des Nations Unies ont la responsabilité de créer toutes les conditions pour que ces les Casques bleus puissent exécuter leurs missions dans les meilleures conditions ; disposer de l’ensemble des outils politiques et matériels pour pouvoir remplir adéquatement leurs missions et pendant le temps qu’ils sont dans le pays, aussi, que les pays puissent créer les conditions de fraternité et d’accueil pour ces personnes. “C’est le message que je retiens, c’est une mission qui est noble. C’est une mission qui est souvent ingrate, mais c’est certainement une mission qui est indispensable dans beaucoup de nos pays pour nous permettre de consolider la paix, de retrouver la paix et de pouvoir envisager une vie normale”, a-t-il conclu.
Boubacar PAÏTAO
Source : Agence Anadolu
Deux Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont été tués, ce vendredi 3 juin, par un engin explosif improvisé dans le centre du pays.
Selon le porte-parole de la mission, Olivier Salgado, qui a communiqué l’information sur les réseaux sociaux, il s’agit de deux soldats du contingent égyptien de la mission onusienne dans ce pays.Deux autres soldats, a ajouté le même responsable, ont été blessés dans cette explosion survenue près de Douentza (centre), sur l’axe conduisant à Tombouctou (nord). Mercredi, un autre Casque bleu a été tué au Mali. Il s’agit d’un soldat jordanien qui a succombé à une attaque à l’arme légère et au lance-roquettes contre le convoi dans lequel il se trouvait mercredi à Kidal (nord).
Ces nouvelles victimes alourdissent le bilan des pertes dans les rangs de la mission de l’ONU au Mali qui déplore 174 soldats tués depuis 2013, ce qui en fait la mission onusienne la plus meurtrière au monde.
La Minusma compte, rappelons-le, 12 000 soldats de différentes nationalités, déployés au Mali depuis le début des attaques des groupes armés en 2012.Le 7 mars dernier, en annonçant la mort de deux soldats, dont le véhicule a sauté sur un engin explosif artisanal, le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minusma, El-Ghassim Wane, a rappelé que « les attaques visant des soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international ».
Alger
AA/Alger/Aksil Ouali
Source : Agence Anadolu
Le président Recep Tayyip Erdogan a discuté au téléphone avec le président de la transition au Mali, Assimi Goïta.
C’est ce qui ressort d’un communiqué partagé vendredi par la présidence de Türkiye.
“Les relations turco-maliennes et les questions régionales ont été discutées lors de cet échange”, a précisé le document.
Le président Erdogan a déclaré, au cours de l’entretien, que Türkiye continuera à soutenir le processus de transition politique et la lutte contre le terrorisme au Mali, demandant à son interlocuteur le soutien du Mali dans la lutte de son pays contre le terrorisme de la même manière, en mettant notamment un terme aux activités de l’organisation terroriste FETO sur son territoire.
Exprimant sa grande satisfaction de contribuer au développement du Mali, Erdogan a assuré que les deux pays prendront des mesures pour améliorer leurs relations économiques et commerciales.
Ankara
AA/Ankara
Source : Agence Anadolu