L'ONG Nodde Notto (A2N) a procédé, le 20 juillet 2022 à Dori, au lancement du projet « Djamnaati ». Ce nouveau projet, financé par l'Agence française de développement, a pour but la préservation de la coexistence pacifique entre les populations locales et les déplacés internes. La cérémonie de lancement a connu la présence des autorités de la région du Sahel et des bénéficiaires.
Ce projet, selon ses acteurs, est une continuité d'un premier projet qui a pris fin en 2021. A les en croire, l'ancien projet a permis la réhabilitation de deux Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et de cinq écoles primaires ainsi que la construction d'une nouvelle école dans le village de Bafelé. Cet ancien projet a également appuyé le service domanial et des affaires foncières de la commune de Dori par la mise en place de plusieurs structures de gestion foncière et la formation de leurs membres.
Le projet Djamnaati, qui vient s'aligner sur les acquis du premier, est un vecteur de dynamisation de la cohésion sociale et de la coexistence pacifique. Selon Hassane Bocoum, le représentant du secrétaire exécutif du projet, Djamnaati est innovateur dans sa mise en œuvre. Pour lui, le projet prend en compte les personnes déplacées internes installées dans les différents secteurs de la commune de Dori, à travers des appuis à la promotion des activités économiques. L'autre originalité, selon toujours Hassane Bocoum, c'est l'aspect participatif des activités.
A l'en croire, le projet Djamnaati prévoit la création d'espaces interactifs et collaboratifs entre les populations et les responsables des services locaux de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, des ressources animales, de l'action sociale et des droits humains, pour la promotion de la qualité dans les prestations des services.
Quant au gouverneur de la région du Sahel, Rodolphe Fabien Sorgho, il a indiqué que la région abrite un grand nombre de déplacés internes. Il soutient que le projet Djamnaati est le bienvenu. Pour lui, l'objectif du projet entre en droite ligne avec ce que la population recherche dans la région du Sahel, notamment la cohésion sociale. Avec la situation sécuritaire qui prévaut dans la région, il y a beaucoup de déplacés qui viennent cohabiter avec la population hôte. Il y a vraiment lieu qu'il y ait une synergie d'actions pour permettre à ceux-ci de s'intégrer dans la communauté. Si leur intégration a été mal gérée, cela va encore amener d'autres problèmes qui viendront s'ajouter à ceux déjà existant comme le problème du terrorisme, a indiqué le gouverneur de la région du Sahel.
Daoula Bagnon
Correspondant/Dori
Le Haut-conseil du dialogue social (HCDS) a entamé, depuis le 19 juillet 2022 à Tenkodogo, des rencontres de formation, d'information, de consultation et de sensibilisation sur le dialogue social au profit des autorités administratives régionales et des responsables des structures régionales du Centre-Est.
Au cours d'une première rencontre, le Haut-conseil du dialogue social (HCDS) a levé un coin de voile sur ses compétences. Selon son président, Jean-Marc Palm, son institution est circonscrite au monde du travail et permet de discuter avec des représentants des structures. De ce point de vue, elle ne connaît que « les conflits collectifs », c'est-à-dire un différend qui oppose un employeur à un groupe de travailleurs. Le HCDS a aussi compétence pour émettre des avis sur toutes les politiques publiques qui impactent le monde du travail, a ajouté le premier responsable du Haut-conseil du dialogue social.
Durant sa mission de cinq jours dans la ville de Tenkodogo, du 19 au 23 juillet, le HCDS va renforcer les capacités des acteurs du monde travail sur le dialogue social, les techniques de négociation et de gestion des crises, les droits et devoirs des acteurs syndicaux et le budget.
Créé en 2017, le Haut-conseil du dialogue social est un organe national tripartite de dialogue social composé de 30 membres titulaires dont dix représentants des organisations syndicales des travailleurs, dix des organisations professionnelles des employeurs et dix du gouvernement. Il est saisi par une des structures qui le composent ou s'autosaisit.
Ben Benito BONKOUNGOU
Lefaso.net
49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés le 10 juillet 2022 par l'armée malienne à l'aéroport international président Modibo Keita. 48 h après l'incident, le 12 juillet, le ministère des affaires étrangères et de la coopération malienne, dans une note verbale, demandait des comptes à la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Dans un communiqué administratif en date du 22 juillet 2022, la MINUSMA apporte des précisions.
En effet, la MINUSMA note dans un premier temps que les éléments ivoiriens ont été déployés à Senou (Bamako) et non à Tombouctou pour " assurer la sécurité à la base de NSE allemands".
Elle précise par la suite qu'elle n'a pas connaissance d'un contrat entre l'Allemagne et des tiers pour la protection de la base des NSE. Elle rappelle enfin que la politique des nations unies autorise les pays contributeurs des troupes à déployer des éléments nationaux de soutien pour fournir des services à leurs contingents à titre national.
"La MINUSMA n'a pas été informée de la présence et du nombre de NSE de la Côte d'Ivoire" indique la note. Cependant, la MINUSMA estime que le détachement ivoirien s'élève à 50 hommes et femmes et informe qu'un recensement des NSE serait en cours afin d'obtenir leur nombre exact.
Lefaso.net
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Les résidents de Silmiyiri, quartier situé au secteur 38 de l'arrondissement de Ouagadougou, ont décidé de réaménager leurs voiries. Le lancement des travaux a eu lieu dans la matinée du samedi 23 juillet 2022.
Rendre leur quartier accessible à tous est l'objectif que se sont fixé les habitants du quartier Silmiyiri, à travers le réaménagement des voiries. L'aménagement des routes permettra de circuler tranquillement en temps pluvieux sans avoir peur de s'embourber. Et les lampadaires, au nombre de 100, permettront aux résidents du quartier de se protéger du grand banditisme. Ils seront implantés dans les endroits obscurs du quartier. L'objectif, à long terme, est d'éclairer tout le quartier.
« Nous sommes là ce matin pour soutenir nos braves époux dans la réfection des routes, du côté ouest du cimetière de Kamboinsin jusqu'au côté nord. Ces réaménagements étaient très nécessaires parce qu'ils résolvent les problèmes de circulation et de banditisme. Nos enfants se font agresser. Nous avons même failli perdre une de nos filles dans une agression », a laissé entendre Pascaline Nikièma, une riveraine.
Même si des travaux restent toujours à faire, les riverains sont satisfaits du chemin parcouru. « Du côté nord du cimetière, depuis le goudron jusqu'au terrain de Zico, cette voie a été totalement réfectionnée. Il y a également des six-mètres à l'intérieur qui ont été réfectionnés. La voie parallèle, toujours du côté nord, a aussi a été réaménagée. Les plus gros travaux sont sur cette voie que nous avons décidé de réfectionner cette fois-ci », a expliqué un résident de Silmiyiri, par ailleurs responsable de l'Association des voisins solidaires, Maris Kiema.
Le coût total des travaux de routes s'élève à cinq millions de francs CFA. Pour ce qui concerne les lampes solaires, le coût global est d'environ 4,5 millions. Un fonds a été également prévu pour permettre l'entretien régulier des lampes.
Ces habitants espèrent également, à travers le geste de ce matin, sensibiliser les habitants des autres quartiers pour qu'ils leur emboîtent le pas, car selon eux, on ne devrait pas tout attendre de la mairie.
Hanifa Koussoubé
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L'ONG World Vision a procédé à la clôture de l'atelier national multi-acteurs sur l'analyse des systèmes de résilience au Burkina. Du 19 au 20 juillet 2022, les participants ont mutualisé leurs efforts pour renforcer la résilience des couches vulnérables de la société.
Au cours de l'atelier, les concepts liés à la résilience (risques, chocs, stress, vulnérabilités et capacités) ont été rappelés. Ensuite, la vision commune des risques actuels et futurs, et leur impact ont été développés. Enfin, une feuille de route pour renforcer la résilience des communautés vulnérables face aux chocs et stress a été élaborée.
Les thématiques abordées durant ces deux jours de rencontre ont été en rapport avec le réchauffement climatique, les crises socio-politiques, l'insécurité, la crise alimentaire et nutritionnelle, la santé humaine et animale, les déplacements des populations, les ennemis des cultures dans l'agriculture, etc. Les participants ont été divisés en groupes et ont mené treize exercices. Les travaux ont eu pour objectif de recueillir leurs perceptions sur les thématiques et leurs suggestions pour mieux anticiper les crises et y faire face. Ils ont également recensé des organisations non-gouvernementales, des projets, des organisations de la société civile, des intervenants publics et des acteurs capables de contribuer à la résilience des populations.
« En dépit des programmes en matière de développement et d'humanitaire, la situation des enfants, de leurs familles et des communautés ne s'améliore pas. Nous avons pensé qu'au regard de l'aggravation de la situation, il était nécessaire d'initier une réflexion participative associant les autres institutions qui interviennent dans le domaine de la résilience, pour briser le cycle des crises humanitaires, nutritionnelles », a justifié le représentant pays de World Vision au Burkina Faso, Antoine Sanon. Il a précisé que les activités de l'ONG humanitaire se déroulent au Mali, au Tchad et au Niger. Le représentant pays a aussi affirmé que la feuille de route va permettre de procéder à des financements plus efficaces sur les thématiques citées en amont.
Nébila Banon a représenté la Commission nationale pour les réfugiés au Burkina Faso (CONAREF). Il a confié que cette rencontre était nécessaire, surtout qu'elle a réuni de nombreux acteurs. Il espère que les réflexions vont contribuer à changer positivement la vie des populations. Au sortir de cet atelier, il a promis de s'inspirer des résultats des travaux, afin de renforcer les interventions au profit des personnes réfugiées et demandeuses d'asile.
World Vision est une ONG chrétienne qui œuvre dans l'accès à l'eau, l'hygiène et l'assainissement, la protection de l'enfance, la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance, la résilience et le plaidoyer. Depuis plus de 40 ans, l'ONG noue des partenariats avec des pays d'Afrique de l'Ouest.
SB
Lefaso.net
En appui aux efforts engagés par le gouvernement dans la transformation digitale et l'innovation, Moov Africa Burkina a lancé, ce 23 juillet 2022, la première édition de la « Start-up challenge ». Il s'agit d'une initiative du Groupe Maroc Télécom. Le lauréat de la finale nationale participera à la grande finale au Maroc, avec les lauréats des autres filiales du Groupe.
Avoir des projets de création de start-up, c'est bien ; mais les voir se concrétiser, c'est encore mieux. C'est pourquoi, Moov Africa Burkina, dans le cadre de son engagement citoyen, a lancé la première édition de sa Start-up challenge au profit des jeunes entrepreneurs et porteurs de projets au Burkina. C'était le samedi 23 juillet 2022, dans la salle PSUD de l'université Joseph-Ki-Zerbo. Le directeur général de Moov Africa Burkina empêché, c'est le directeur de réseau Moov, Abdoulaye Bassolé, qui a présidé la cérémonie.
« Moov Africa, dans son engagement social, a compris que la jeunesse a un fort besoin d'innovations. Beaucoup s'exercent dans l'innovation. Moov Africa, en tant qu'acteur de la technologie de l'économie numérique au Burkina Faso, a pensé à lancer Start-up challenge pour favoriser l'innovation, révéler le talent des jeunes start-ups en activité et aider ces dernières à travers des subventions pour porter leurs projets à maturité », a argumenté M. Bassolé. Cette initiative du Groupe Maroc Télécom concerne les domaines de l'IOT, la heath-tech, l'ed-tech, l'agri-tech, la fin-tech et la smart city. Pour cette première édition, Moov Africa Burkina s'est attaché les services de Digitales, une agence ayant une expertise avérée dans l'organisation de challenges dans les technologies de l'information et de la communication, qui a travaillé à mettre en place un jury.
Le concours a suscité un intérêt puisque le jury a réceptionné plus de 150 candidatures. Après un examen minutieux, 83 projets ont été présélectionnés. Dix start-ups seront sélectionnées à l'issue du Barcamp qui a eu lieu ce samedi. Le directeur de réseau Moov Africa Burkina a fait savoir que ces dix candidats bénéficieront d'un accompagnement et d'un programme de mentoring durant quatre semaines pour améliorer leurs projets. A l'issue de cette phase, poursuit-il, il y aura la phase finale qui permettra de sélectionner les trois premières start-ups. En guise de récompense, les trois finalistes repartiront respectivement avec une subvention de cinq millions, trois millions et deux millions de francs CFA, soit un montant total de dix millions.
La cerise sur le gâteau sera la participation de la start-up lauréate de la finale nationale à la grande finale prévue pour se dérouler au Maroc. Cette finale mettra en compétition les lauréats de Maroc Télécom et de ses dix filiales. A cette occasion, trois gagnants seront désignés et récompensés par des lots financiers. Ils bénéficieront également « de voyages dans des endroits paradisiaques », ajoute M. Bassolé.
Bourahima Ouédraogo, informaticien de profession, compte parmi les 83 présélectionnés. Son projet est intitulé EDUC-PRO. « C'est une application qui intervient dans le domaine éducatif et qui répond à trois objectifs spécifiques : faciliter le suivi scolaire au Burkina Faso et en Afrique en général ; digitaliser l'éducation et la rendre accessible à tous ; aider à rehausser le taux de rendement scolaire », a-t-il expliqué. S'exprimant sur sa participation à ce concours, M. Ouédraogo dit vouloir profiter du coaching des experts pour raffiner davantage son projet dans l'espoir de bénéficier de subventions. « Je sais que je suis capable de relever ce défi », a-t-il répondu lorsqu'on lui demanda s'il pense pouvoir arriver en phase finale.
Moov Africa, au-delà de son cœur de métier qui est de fournir un réseau de communication fiable, n'oublie pas d'accompagner les femmes dans leurs activités, selon les responsables. Et à ce titre, l'entreprise certifiée ISO 9002 version 2015 s'investit dans la promotion et l'autonomisation de la femme à travers l'initiative « trophée Bara Mousso » qui permet de primer les associations de femmes. Elle est également active dans le domaine de l'éducation. En termes de réalisation, à la faveur du 11-Décembre, Moov Africa Burkina érige une école dans la localité qui abrite les festivités et, ce, depuis quelques années. Elle accompagne aussi des initiatives sportives et culturelles, ainsi que les structures en charge de la santé.
Aïssata Laure G Sidibé
Lefaso.net
La Fondation Sompagnimdi pour le développement (FSD) a organisé « la journée de solidarité », ce samedi 23 juillet 2022 à Mesga, un village de la commune de Samba (région du Nord). Elle a offert 20 tonnes de vivres et des objets divers aux populations de la province du Passoré.
C'est désormais une habitude. La Fondation Sompagnimdi pour le développement (FSD) a encore fait parlé son cœur à travers son action dénommée « Journée de solidarité ». C'est une journée qui a consisté à distribuer des vivres. Dix tonnes de maïs et dix tonnes de riz ont été remises à des populations vulnérables de la province du Passoré.
Les personnes nécessiteuses des villages de Mesga, Batono, Toéssin, Itia et Minissia vont se partager les dix tonnes (cinq de maïs et cinq de riz). Et les dix autres tonnes reviendront aux Personnes déplacées internes (PDI) de la ville de Yako, a indiqué le président de la Fondation Sompagnimdi, Joseph Kafando.
Ce geste intervient essentiellement durant les périodes de soudure. « L'année dernière, il n'a pas beaucoup plu. Cette année, nous avons demandé du soutien à des amis, des bonnes volontés. Beaucoup de structures ont contribué et cela nous a permis de venir témoigner notre solidarité envers cette population », a ajouté Joseph Kafando.
Un témoignage de solidarité qui est bien accueillie par le gouvernement par la voix du directeur provincial de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Gaston Nassouri. Pour lui, cette cérémonie est très importante. « Il ne s'agit pas d'être riche avant de partager ; c'est une question de cœur. On peut être riche et ne pas partager », a déclaré le directeur provincial, qui a ensuite invité les autres fils et filles du pays à imiter la Fondation Sompagnimdi.
De la consultation médicale…
Dans une province qui accueille plus de 5 000 PDI, les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude. Au nom du vilage de Batono, le Naaba Boulga a laissé entendre qu'en des moments difficiles comme ceux que traverse le Burkina Faso, ce genre d'acte de solidarité est à saluer. Tout en prononçant des mots de bénédictions à l'endroit du donateur, le chef coutumier a invité les Burkinabè qui ont pris les armes contre les frères à « mettre de l'eau dans leur vin » et à prioriser la paix.
Au cours de cette journée de solidarité, les femmes des différents villages ont bénéficié gratuitement du dépistage du cancer du col de l'utérus et de conseils. Une autre équipe de médecins volontaires a offert des consultations pour le diabète, la tension, l'hépatite virale et d'autres maladies.
Les meilleurs élèves de l'école privée de Mesga ont été récompensés conformément à la promesse faite par Sompagnimdi Joseph Kafando au début de l'année scolaire 2021-2022. Il est par ailleurs le fondateur de ce temple du savoir.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Pour marquer son 10e anniversaire, l'Association des amis du sport (Ouaga 2AS) a organisé, ce samedi 23 juillet 2022, un cross populaire. Les élèves de l'Ecole nationale de police ainsi que des représentants de la Société nationale d'électricité du Burkina se sont joints aux membres de l'association, pour cette activité sportive.
« Le sport pour tous, facteur de bonne santé et de cohésion sociale ». Tel est le thème retenu par Ouaga 2AS pour célébrer son 10e anniversaire, à travers 72 heures d'activités.
Pour cette première journée, l'association a débuté par un cross populaire à 6h15. Le point de départ était l'Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH). Motivés par l'animation des élèves-policiers, les sportifs ont arpenté les rues de Ouagadougou dans la bonne humeur.
Les plus tenaces ont pu couvrir la distance de 5 km, sans trop de difficultés. D'autres traînaient le pas et se sont fait épauler pour réussir ce pari. Quant à ceux qui, malgré la profonde volonté et l'envie de fournir plus d'efforts, avaient du mal à suivre le rythme du peloton, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) se chargeait de les aider à boucler le tour.
Une fois de retour au point de départ à 7h10, « pas de temps à perdre », s'écrie l'un des organisateurs. Très vite, les coureurs se positionnent pour une séance de fitness, histoire d'étirer davantage les muscles. Cette activité va durer quinze minutes, avant la pause-café. Ce moment fut une belle occasion de retrouvailles et de discussions pour prendre chacun des nouvelles de l'autre.
Le parrain de la cérémonie, Boukary Sawadogo, confie à ce sujet : « J'ai retrouvé des jeunes que j'ai coachés et qui sont devenus policiers, ainsi que des amis que je n'avais plus revus depuis dix ans. »
Avant de clore l'activité, l'association a planté des arbres aux alentours de l'ISSDH.
Pour Innocent Zango, président de Ouaga 2AS, « l'objectif est de promouvoir la cohésion sociale en maintenant la forme. Nous faisons le sport ensemble depuis dix ans et ce cross nous a permis de raffermir nos liens sociaux et nous témoigner mutuellement notre fraternité. »
Erwan Compaoré
Lefaso.net
(Ouagadougou, 24 juillet 2022). Le Président de la République de Guinée Bissau, Umaro Sissoco EMBALO, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), est arrivé ce dimanche en fin de matinée à Ouagadougou. Il a été accueilli à l'Aéroport international de Ouagadougou par le Chef de l'État, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA.
A la tête d'une délégation de l'organisation communautaire composée du Médiateur de l'organisation ouest-africaine pour le Burkina Faso, Mahamadou ISSOUFOU et du Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu TOURAY, le nouveau Président en exercice de la CEDEAO va s'entretenir en tête-à-tête avec le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA suivi d'une séance de travail avec les autorités de la Transition.
Au cours de son séjour, la délégation de la CEDEAO aura également des rencontres avec les membres du Gouvernement, les députés, les acteurs politiques et économiques, les responsables coutumiers et religieux, les partenaires techniques et financiers, et les membres du Corps diplomatique accrédités au Burkina Faso.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
La lutte contre le terrorisme et la réconciliation des filles et fils de ce pays nécessitent la conjugaison des dons, expertises, talents et compétences de tous les burkinabè. C'est la conviction de Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo, qui souhaite, à travers cette tribune, apporter sa modeste contribution au retour de la paix et à l'avènement de la réconciliation au Burkina-Faso.
« Bonjour Mon Lieutenant-Colonel,
C'est avec un cœur enchanté et un esprit enthousiasmé que j'ai vécu la journée du 24 Janvier 2022. Aujourd'hui, c'est avec un cœur déchanté et un esprit désillusionné que j'écris cette missive. Votre statut d'ancien membre du tout-puissant RSP, votre grade de lieutenant-colonel, votre réputation de meneur d'hommes et de soldat intrépide font que la plupart des esprits éclairés, des leaders d'opinion et des activistes les plus virulents du Web se retranchent dans un mutisme inhabituel et une omerta frustrante, face à la situation inquiétante de notre maison commune, le Burkina-Faso.
A ce propos, issu d'une ethnie dite acéphale, sans pouvoir centralisé, où la parole est libre et où on formule ses vérités à toute personne, quels que soient son grade, sa taille, sa force et la longueur de son fusil, je me démarque des spéculations sur les réseaux sociaux, des joutes verbales dans les maquis de Ouagadougou, pour m'adresser directement à mon Président. Cette initiative citoyenne a pour finalité d'aviser le Chef de l'Etat sur des aspects cardinaux de notre avenir.
De prime abord, mon lieutenant-colonel, c'est noble et louable votre ardente et magnifique volonté de réconcilier le Burkina-Faso avec lui-même. Mais, je pense mon lieutenant-colonel, que la réconciliation ne se revendique pas, ne s'impose pas, ne se décrète pas, et pire, elle n'est pas sujette à un agenda, à un timing ou à un échéancier.
Elle émane de la volonté intrinsèque des ennemis d'hier, chacun après une profonde introspection, sans calcul ni intentions machiavéliques, et conscients des lourdes responsabilités qui sont les leurs devant l'Histoire, qui décident de se pardonner et faire la PAIX DES BRAVES. Que Blaise COMPAORE regagne son Ziniaré natal ; cette réalité serait à l'honneur du Burkina-Faso. Toutefois, relativement à ce retour au bercail, ce n'est pas à vous ni à personne de le lui imposer ni de l'imposer au peuple burkinabè. C'est à Blaise COMPAORE lui-même, mon lieutenant-colonel, d'initier les démarches dans ce sens.
Il connait son peuple qu'il a dirigé pendant 27 ans ; il est avisé du caractère à la fois teigneux et tolérant, intransigeant et conciliant de ce peuple, qui est capable des pires vengeances comme pardonner les pires abominations. Si Blaise COMPAORE veut vraiment la réconciliation, avant de rencontrer les Présidents KABORE, ZIDA et OUEDRAOGO, qu'il aille discuter avec Mariam SANKARA, les veuves Norbert ZONGO, Oumarou Clément OUEDRAOGO, Issoufou NEBIE, Boukary LINGANI, Henry ZONGO, Daniel KERE, Bertoa KI, Abdramane SAKANDE, Elisée SANAGO et les familles de tous ceux qui ont été trucidés pour des raisons politiques durant son règne.
Comme tous les Hommes sont égaux en droit, il en est de même pour tous les morts ; par conséquent, ayant été numéro 2 de la révolution du 4 Août, qu'il entame, avec les compagnons fidèles de SANKARA toujours vivants, la même démarche auprès des veuves Badembiè NEZIEN (mort lors de l'avènement du CSP), colonel Didier TIENDREBEOGO, colonel Yorian Gabriel SOME, commandant Amadou SAWADOGO, commandant Fidèle GUEBRE, et de toutes les familles de tous les Burkinabè qui ont été passés par les armes, pour des raisons de divergences politiques, idéologiques, d'opinions ou militaires, sous la révolution sankariste.
Cette étape est un préalable incontournable avant la rencontre avec les anciens chefs d'Etat qui, au fond, ne serait qu'une paix entre amis et camarades d'hier. Mon lieutenant-colonel DAMIBA, pour être franc et véridique envers vous, rapatrier Blaise COMPAORE aisément, simplement et facilement à Ouagadougou, comme un ex chef d'Etat burkinabè touriste au bord de la lagune Ebrié, sans un mot d'apaisement ni de compassion de sa part envers les familles des victimes, ne passera pas dans l'esprit des Burkinabè épris de justice, de vérité et des valeurs de la démocratie. De surcroît, ce serait une défiance de votre part, vis-à-vis de tout l'appareil juridique du Burkina-Faso, et envers ces hommes, avocats et magistrats qui ont un sens élevé de l'éthique et de la déontologie de leur métier.
Ensuite, sur le plan sécuritaire, mon lieutenant-colonel, je serais prétentieux de donner des leçons de stratégies de guerre à un chef d'Etat, soldat d'élite et commando audacieux formé à l'Ecole de guerre de Paris. Mais la science étant universelle, et « le bon sens étant la chose la mieux partagée », donc, un spécialiste à la guerre formé à l'Ecole de guerre de Paris, peut bel et bien être conseillé par un spécialiste à la guerre économique formé à l'Ecole de management de Bordeaux. A ce propos, mon lieutenant-colonel, je me permets de vous conseiller de faire monter l'élite de notre armée en leadership et capacité de communication.
Si la puissance du matériel militaire est déterminante pour engranger des victoires sur tout ennemi, la capacité à motiver ses hommes à affronter la mort et celle à stimuler la population à la confiance, à la collaboration, et surtout, à l'optimisme et à l'espérance d'une victoire certaine, est aussi capitale que les armes sophistiquées et les blindés à la létalité efficace. Fixer un cap ; décliner des objectifs à court, moyen et long terme ; formuler une vision et fédérer l'ensemble de la population à adhérer avec enthousiasme et motivation à cette vision, passe impérativement par un bon leadership, doublée d'une bonne capacité de communication.
Malheureusement, l'incompétence en communication est le mal des gouvernants burkinabè post-insurrectionnel, alors qu'actuellement, le peuple a besoin d'une proximité, d'une symbiose et d'une fusion patriotique avec ses dirigeants. Il a besoin qu'on ressuscite en lui le sens de la patrie et de la conscience nationale ; il a surtout besoin de croire en une victoire certaine, un Burkina radieux avec des lendemains meilleurs. Pour cela, entourez-vous de militaires et surtout de civils charismatiques et très bons orateurs, comme au temps de la Haute-Volta, où on avait les généraux Baby SY, commandant Fidèle GUEBRE, et les journalistes Paul Ismaël OUEDRAOGO et Roger NIKIEMA.
Par ailleurs, Platon disait que « la nécessité est la mère de l'invention », et c'est pendant les temps de douleurs surtout que l'homme se surpasse et met en branle toute son ingéniosité et son génie créateur. Pour rappel mon lieutenant-colonel, c'est en pleine deuxième guerre mondiale que les britanniques créèrent le radar, et les russes perfectionnèrent leur redoutable machine « lance-roquettes multiple » dénommée « les orgues de Staline ». Pour le Burkina Faso, ces temps difficiles nous ont révélé de façon plus évidente notre incapacité à nous nourrir seul sans l'aide extérieure, notre dépendance technologique et la précarité de nos infrastructures et dispositifs de sécurité.
Parallèlement à l'action militaire, vous devriez, au regard de l'horizon temporel à court terme de votre pouvoir, jeter les bases de la modernisation de nos infrastructures et dispositifs routiers ; sécuritaires, notamment de surveillance du territoire ; agricoles par la machinisation des moyens de production et l'accélération de la création d'usines de transformation des produits locaux ; pharmaceutiques et médicaux, pour la fabrication sur place des médicaments de première nécessité, et la valorisation de nos remèdes locaux.
Enfin, mon lieutenant-colonel DAMIBA, je vous rappelle qu'autrefois, l'actuel Burkina-Faso était une citadelle imprenable. Les empereurs du Mali, les guerriers sonraïs de Gao, les Famas de l'empire bambara de Ségou, les intrépides Zemberma du Niger, le très grand conquérant Samory TOURE et le général Moussa TRAORE entre autres, ont tenté en vain de s'emparer de cette terre. Ils ont tous échoué face à la pugnacité et la témérité de nos ancêtres. Ne dérogez pas à cette règle historique, et en chef militaire, inscrivez votre nom en lettres d'or dans la lignée de vos valeureux devanciers.
Toutes les idées, compétences, expertises, dons et talents de tous les fils du Burkina-Faso sont nécessaires pour gagner cette guerre et ramener la paix au Pays des hommes intègres. Sur ces entrefaites mon lieutenant-colonel, par ma plume et mon cerveau, j'apporte ma modeste contribution.
Vive le Burkina Faso
QUE DIEU BENISSE le Burkina Faso ».
Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
Ressortissant du Pays des Hommes Intègres
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com
La variole du singe a été détectée en mai 2022. Selon le tableau de bord du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), plus de 16 836 personnes dans 74 pays souffrent de la maladie à la date du 22 juillet 2022.
Au regard de la gravité de l'épidémie, le directeur général de l' Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé une urgence sanitaire mondiale.
"J'ai décidé de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d'un point de presse, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré, à part l'Europe où il est élevé.
La variole du singe n'est pas une maladie sexuellement transmissible mais, en dehors des zones endémiques, elle touche des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à de rares exceptions près.
Lefaso.net
Sources : France 24
Parcelle : pan coupé à Bassinko/Gonsin non loin de la voie de contournement
Superficie : 246 m2
Document : Attestation d'attribution
Prix : 6 000 000 Fcfa
Pour les références de la parcelle voici les informations.
Section : 058
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Avec la saison estivale les Algériens partent en vacances, et la diaspora rentre au pays. L’Algerie accueille donc un bon nombre d’entrants en cette période. Dans le cadre d’un rappel, le consulat général d’Algérie à Montréal revient sur les conditions d’accès au pays. Dans une publication partagée sur le compte officiel du consultât, il est […]
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Une première depuis le début du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, les deux pays en guerre concluent un accord concernant l’exportation des céréales ukrainiennes bloquées en mer Noire. Et ce, pour prévenir une crise alimentaire mondiale. Ce vendredi 22 juillet, la Russie et l’Ukraine ont fini par signer un accord sur l’exportation des […]
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Les séismes se multiplient en Algérie, avec des secousses redondantes. Cette fois-ci c’est une nouvelle secousse tellurique que le centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique ( CRAAG ) a annoncé ce vendredi 22 juillet 2022. C’est par le biais d’une publication postée sur le compte officiel du centre de recherche qu’un communiqué a […]
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L’ailier droit, Zinedine Ferhat, évoluera dans un nouveau club pour les deux prochaines saisons. En effet, après avoir décliné des offres venant du championnat français, l’ancien joueur de l’USM Alger, Zinedine Ferhat s’est engagé officiellement avec la formation turque d’Alanyaspor. Pensionnaire de la première division en terres d’Anatolie, le club d’Alanyaspor a réussi à convaincre […]
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Le bilan Covid-19, communiqué ce vendredi, 22 juillet 2022, par le Ministère de la Santé, compte quarante-six (46) nouveaux cas de contamination au Coronavirus, recensés au cours de ces dernières 24 heures, contre soixante-trois (63) cas hier. En légère baisse, le nombre de cas quotidiens est au-dessus de la barre des 40 cas journaliers. Pour […]
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Le marché parallèle laisse les spécialistes sceptiques, et beaucoup s’y intéressent pour analyser la situation globale des marchés financiers. Le marché algerien, a attiré l’attention des experts du Fonds monétaire international ( FMI ). En effet, selon le média arabophone “Echourouk” les experts du FMI se sont lancés dans une étude approfondie dédiée au marché […]
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L’attaquant algérien, Nadir Benbouali connaîtra sa première expérience professionnelle en terres européennes la prochaine saison. Dauphin du buteur du championnat algérien lors de l’exercice de 2021/2022, le jeune joueur du Paradou AC rejoint le club belge de Charleroi. Avec un ratio de 15 buts et 8 passes décisives, Benbouali a réussi à être la cible […]
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