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Afrique

Notation : entre la BAD et Afreximbank, un écart capital

Jeune Afrique / Finance - Thu, 21/07/2022 - 13:02
Les récentes réévaluations de la qualité de crédit des deux institutions financières mettent en évidence le rôle crucial joué par leurs soutiens respectifs. Explications.
Categories: Afrique

Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) : Recrutement de soixante (60) élèves en Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 10:00

Le Directeur général de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance des bacheliers de la session de 2022, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf/formations/candidature, au titre de l'année académique 2022-2023, un concours de recrutement de soixante (60) élèves pour les Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE).

I. Filières de formation :

Mathématiques, Physique, Sciences de l'Ingénieur (MPSI), filière à dominante Mathématiques : trente (30) places ;

Physique, Chimie, Sciences de l'Ingénieur (PCSI), filière à dominante physique et chimie : trente (30) places.

II. Conditions de candidature

Peuvent faire acte de candidature, les bacheliers des séries C, D, E et S de la session 2022 du Burkina Faso et d'autres pays, remplissant les conditions suivantes :
être âgé de vingt-deux (22) ans au plus, au 31 décembre 2022 ;
pour les bacheliers des séries C, E et S, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20 ;
pour les bacheliers de la série D, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12/20.

III. Composition du dossier de candidature :

La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :

un acte de naissance ;
un certificat de nationalité ;
une copie légalisée de l'attestation de succès au baccalauréat ;
une copie légalisée du relevé de notes du baccalauréat ;
des copies légalisées de tous les bulletins de notes des classes de Seconde, Première et Terminale.

NB : Les documents ci-dessus indiqués doivent être constitués en un seul fichier PDF et télécharger sur la plateforme Campusfaso au lieu indiqué.
Aucun dossier incomplet ne sera accepté.

IV. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée

Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 F CFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

NB : Les frais de dossier ne sont pas remboursables.

V. Lieu et date de dépôt des dossiers

La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du lundi 08 au jeudi 18 août 2022.

VI. Déroulement du concours et rentrée académique :

Phase de présélection sur dossiers : du vendredi 19 au jeudi 25 août 2022 avec proclamation des résultats de la présélection le jeudi 25 août 2022.

Phase écrite du concours : du jeudi 1er au vendredi 02 septembre 2022 sur le site des CPGE de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.

Les matières concernées :
Mathématiques : durée 4h / coefficient 07
Physique – chimie : durée 4h / coefficient 06
Français : durée 4h / coefficient 03

Proclamation des résultats définitifs : vendredi 09 septembre 2022.

Rentrée académique 2022-2023 : mardi 20 septembre 2022 à 07h00.

Pour tous renseignements complémentaires, contacter les numéros suivants
+226 76 56 23 80 ; +226 52 52 56 77 ; +226 70 24 38 96 ; +226 70 56 51 70

Le Directeur général

Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

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Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) : Recrutement de quarante (40) élèves-ingénieurs pour complément d'effectifs

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 10:00

Le Directeur général de l'École Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance du public, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf/formations/candidature, au titre de l'année académique 2022-2023, un concours de recrutement de quarante (40) élèves-ingénieurs boursiers pour complément d'effectif, au profit de deux (02) instituts de formation et de recherche de l'EPO.

A. Instituts et filières de formation

Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT) :

Génie industriel : Huit (08) places ;

Génie des textiles : Sept (07) places ;

Génie mécanique : Sept (07) places.

Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT) :

Génie informatique : Huit (08) places ;

Génie des télécommunications : Dix (10) places.

B. Conditions de candidature

Peut faire acte de candidature toute personne âgée de vingt-six (26) ans au plus à la date du 31 décembre 2022 et remplissant les conditions suivantes :

B.1. Pour l'Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT)

Avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Écoles (CPGE) ;

Ou être titulaire d'un BTS, d'un DTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :

 Électricité industrielle ;

 Maintenance industrielle ;

 Génie mécanique et/ou productique ;

 Technologies textiles.

Ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :

 Sciences exactes (Chimie, Mathématiques, Physique) ;

 Génie électrique ;

 Génie industriel, option maintenance industrielle ;

 Génie mécanique et/ou productique ;

 Technologies textiles.

B.2. Pour l'Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT)

Avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Écoles (CPGE) ;

Ou être titulaire d'un BTS, d'un DTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :

 Électronique et/ou Informatique industrielle ;

 Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;

 Système d'information et/ou réseaux ;

 Génie électrique.

Ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :

 Sciences exactes et appliquées (Mathématiques, Physique, Informatique) ;

 Génie électrique ;

 Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;

 Électronique et/ou informatique industrielle ;

 Système d'information et/ou réseaux.

C. Composition du dossier de candidature

La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :

1. une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif tenant lieu ;

2. une copie légalisée du diplôme ou de l'attestation requis ;

3. les copies légalisées de l'intégralité des relevés de notes du cursus.

NB :
1. l'ensemble des documents mentionnés ci-dessus doivent être compilés en un seul fichier PDF et téléchargé sur la plateforme Campusfaso au lieu indiqué.

2. Chaque candidat peut choisir plusieurs filières (à classer par ordre de préférence) dans un institut donné.

3. Il n'est pas possible de choisir des filières d'instituts différents.

D. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée

Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

Ces frais ne sont pas remboursables.

E. Lieu et date de dépôt des dossiers

La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du 01 au 19 août 2022.

Aucun dossier incomplet ne sera accepté.

F. Déroulement du concours

 Phase de présélection sur dossiers : du 22 au 25 août 2022 avec proclamation des résultats le jeudi 25 août 2022.

 Phase écrite du concours : du 05 au 07 septembre 2022 sur le site des CPGE de l'École Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.

 Matières communes :

o Anglais : durée 02 heures

o Mathématiques : durée 04 heures

o Physique : durée 04h

 Matières spécifiques à l'IGSIT

o Chimie (uniquement pour le génie des textiles) : durée 03 heures

 Matières spécifiques à l'IGIT

o Informatique : durée 03 heures

 Proclamation des résultats définitifs : vendredi 16 septembre 2022

La rentrée académique 2022-2023 est fixée au lundi 26 septembre 2022 à 07h00.

Pour toutes informations complémentaires, contacter le +226 64 79 09 11 ou le +226 71 83 67 18 ou le +226 70 24 38 96 ou le +226 70 56 51 70.

Le Directeur général


Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

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Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants-es et de stagiaires au compte de l'année académique 2022-2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 09:00

Le Directeur Régional de l'Institut Panafricain pour le Développement de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel (IPD-AOS) en collaboration avec la Graduate Institute de Genève et Yam Pukri association, a l'honneur de porter à la connaissance du public de l'ouverture de l'appel à candidature pour le recrutement de nouvelles promotions de formation en présentielle et en ligne au compte de l'année universitaire 2022-2023.

Les candidatures sont ouvertes pour les pays francophones membres (Bénin ; Burkina Faso ; Cap Vert ; Côte d'Ivoire ; Guinée Bissau ; Guinée Conakry ; Mali ; Niger ; Sénégal, Togo), les Grands Lacs et autres pays intéressés.

Ce recrutement concerne les formations suivantes :

Formations longues (Licence Master)

▪ Agriculture et Innovation Technologique (AIT) (présentielle) ;

▪ Genre, Population et Développement (GPD) (présentielle et à distance) ;

▪ Management de Projets et Micro Réalisations (MPMR) (présentielle et à distance) ;

▪ Planification Régionale et Aménagement du Territoire (PRAT) (présentielle et à distance) ;

▪ Télédétection et Système d'Informations Géographique (TSIG) (présentielle).
En collaboration avec la Graduate Institute de Genève

Certificat et Exécutive master en collaboration avec le Graduate Institute de Genève (à distance) ;

• Certificat of advanced studies et Master CAS DAS (à distance et en présentielle sur 12 mois) ;

• Certificat et Executive Master en Pratiques et Politiques du Développement DPP (une part présentielle et une part à distance en 9 mois).

Les organisations intéressées peuvent subventionner des bourses d'études à des tierces personnes dans le besoin et répondant au profil des formations

Pour en savoir plus/

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Décès de RAMDE YAMBA JEAN : Remerciements et faire part messe de requiem

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 08:30

« Mon DIEU, donne-moi la Sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le Courage de changer les choses que je peux, et la Sagesse d'en connaître la Différence. »

(RAMDE YAMBA JEAN 1950 – 2019)

Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef du Canton de Konkistenga,
Les grandes familles RAMDE, TINGA et TIENDREBEOGO à Imasgo, Kolokom, Koudougou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Niamey, France, Canada et Etats-Unis,
Les grandes familles GUISSOU, ZONGO et YAMEOGO à Palogo, Koudougou et Ouagadougou,

Les familles alliées : LABAT-MIC, ZOUNGRANA, COLMAN

RAMDE Tindègma à Imasgo,
RAMDE Barret Joachim à Ouagadougou,
RAMDE Pirga à Imasgo,
RAMDE Tinga à Ouagadougou,

Vous réitèrent leurs sincères remerciement pour votre compassion et vos soutiens multiformes lors du rappel à DIEU le 22 Février 2019 de RAMDE Yamba Jean

La Veuve RAMDE Marie Mélanie née GUISSOU, ses enfants et petits-enfants, font part de la tenue de la messe de requiem faite en mémoire de RAMDE Yamba Jean décédé le 22 février 2019. La messe aura lieu à la Chapelle Saint- Paul de Komkaga le samedi 30 juillet 2022 à 9 heures suivie d'un repas à la ferme familiale à Komkaga.

Union de prière

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Décès de RAMDE Georgette : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 08:00

Les grandes familles ZOUNGRANA et RAMDE à Koudougou, Imasgo et Ouagadougou ;

Monsieur ZOUNGRANA Marcel et ses frères à Ouagadougou ;

Monsieur ZOUNGRANA Norbert et ses frères à Koudougou ;

Les enfants : Marie-Thérèse, Léa, Ignace, Brigitte Bertille, Charles Josaphat, Raoul, Emmanuel et Éric Cyriac ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants ;

Les familles alliées KONDOMBO, KABORE, CONGO, SERME, DIALLO et DIALLA ;
Profondément touchés par votre soutien, votre présence, vos marques d'affection, d'amitié et de sympathie, suite au rappel à Dieu le 22 mai 2022, à l'âge de 88 ans et lors de l'inhumation le 26 mai 2022 à Koudougou de leur épouse, tante, mère, grand-mère et arrière-grand-mère, bien aimée RAMDE Georgette, épouse de feu ZOUNGRANA Victor.

Expriment leur reconnaissance et profonde gratitude à tous et à toutes. Ils remercient particulièrement :

Son Excellence Monsieur le Président du Faso ;
Son Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Législative de Transition ;
Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Les membres du Gouvernement ;

Les Autorités militaires, administratives et coutumières ;
Les prêtres, religieux et religieuses venus de divers horizons ;
Les amis, collègues, collaborateurs et connaissances des enfants de la défunte.

Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :

 Tous les Dimanches durant les mois de Juillet à Décembre 2022 dans les églises suivantes :

Paroisse Notre Dame des Apôtres, Patte d'Oie ………. .à 5 H 30
Paroisse Saint Camille des 1200 Logements……………à 9 H 00
Paroisse Christ-Roi de Pissy…………………………….. .à 9 H 00
Paroisse Saint Pierre de Gounghin……………………… .à 7 H 00
Chapelle de la Coordination de Kouritenga………………à 7 H 00

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Maman Georgette repose en paix !

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Suspicion de l'existence d'une piste d'atterrissage clandestine : Des investigations en cours

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 00:26

L'hebdomadaire conseil des ministres s'est tenu ce 20 juillet 2022, avec la présence effective du président du Faso Paul Henri Sandaogo Damiba. Interrogé à l'issue des travaux sur l'existence d'une piste d'atterrissage clandestine, le porte parole du gouvernement, Lionel Bilgo a laissé entendre que le commandement des opérations du théâtre national (COTN) mène actuellement des investigations pour en savoir davantage.

Depuis maintenant plusieurs jours, des informations faisant cas de l'existence d'une piste d'atterrissage clandestine située dans le nord du pays et desservant les groupes armés, n'ont cessé de circuler sur la toile. En cherchant à en savoir davantage avec le porte parole du gouvernement, Lionel Bilgo, celui-ci affirme avoir également pris connaissance de l'information.

Mais pour l'heure précise-t-il, le COTN est à pied d'œuvre pour vérifier l'existence ou non de la dite piste d'atterrissage. "Le COTN poursuit les recherches pour essayer de comprendre d'où vient cette piste d'atterrissage, d'abord si sa véracité est avérée ou pas. Certainement dans le bulletin d'information de l'armée ou d'un point de presse organisé par le ministère de la Défense, des informations complémentaires vous seront données ", a-t-il confié.

En ce qui concerne les travaux du conseil des ministres, deux rapports ont été adoptés au titre du ministère de l'Enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation. Le premier est relatif à deux projets de décret portant respectivement création d'emplois et nominations d'enseignants chercheurs dans l'emploi de maître de conférence à l'université Nazi Boni. Le second rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du ministère de l'Enseignement supérieur. L'adoption de ce décret, permet au ministère d'assurer ses missions.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, le conseil des ministres en sa séance du 20 juillet 2022, a adopté un rapport relatif à l'état des préparatifs de l'organisation de la 20e édition de la SNC. Le thème retenu est " diversité culturelle, ferment de l'unité nationale". La Guinée Conakry est le pays invité d'honneur. Des directives ont été données, afin que les réalités actuelles du pays soient prises en compte.

Pour ce qui est des communications orales, le porte parole du gouvernement a laissé entendre qu'au cours du conseil des ministres de ce 20 juillet 2022, le ministre des mines a fait une communication orale sur la journée de l'artisan minier, au cours de laquelle la réflexion a été menée sur comment mieux organiser et encadrer l'orpaillage. Le constat fait est que dans certaines zones à fort défis sécuritaires, l'orpaillage nourrit le terrorisme.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net

Crédit photo : Présidence du Faso

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Boucle du Mouhoun : En deux semaines, Dédougou enregistre près de 4 000 déplacés internes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 00:20

Les incursions répétées des groupes armés dans la région de la Boucle du Mouhoun ces derniers temps, ont provoqué une ruée de personnes déplacées internes (PDI) vers la ville de Dédougou. Selon les données de la direction provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, le nombre de PDI dans la cité du Bankuy est passé de 5 054 à 8 832 à la date du 15 juillet 2022. Le choc et l'incertitude du lendemain résument le quotidien de ces personnes.

C'est un euphémisme que de dire que la situation sécuritaire se durcit au Burkina Faso et spécifiquement dans la région de la Boucle du Mouhoun. En effet, ce sont environ 4 000 personnes déplacées internes (PDI), selon les statistiques de la direction provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, à avoir trouvé refuge à Dédougou entre le 3 et le 15 juillet 2022. Ces populations viennent de plusieurs localités de la région, à savoir Bourasso dans la province de la Kossi et Sa, Souma et Douroula dans la province du Mouhoun.

Fuyant les exactions des groupes armés pour sauver ce qu'ils ont de plus cher, la vie, ces Burkinabé, sous l'effet de la surprise et de la panique, ont, disent-ils, abandonné la quasi-totalité de leurs biens derrière eux. C'est donc dire que ce sont les mains vides que ces hommes, femmes, vieillards et enfants ont rallié la ville de Dédougou.

En l'absence de site d'accueil temporaire (SAT) pour les abriter, les PDI nouvellement enregistrées, à l'instar des anciennes, sont dans leur écrasante majorité logées soit dans des familles d'accueil, soit en location. Toutefois, 478 personnes sont hébergées dans les salles de classe d'un établissement d'enseignement de la place. « Au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun, nous privilégions les familles d'accueil. Mais cette fois-ci, le flux était tellement important qu'une partie de ces personnes déplacées n'ont pas pu trouver des familles pour les accueillir. Ces quelques-unes ont été hébergées sur un site temporaire », a laissé entendre la directrice provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, Odette Meda.

Odette Méda, directrice provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, rassure que sur le plan alimentaire des dispositions sont prises

Traumatisme et l'incertitude du lendemain

Toujours sous le choc des événements qui se sont produits à Douroula le 5 juillet 2022, Blandine Kondé (nom d'emprunt) s'est, dans un premier temps, refusée à livrer son témoignage. « J'ai peur. J'ai vraiment peur de parler de ce que j'ai vu ce jour-là », s'est-elle confiée. Assurance lui a été donnée que des dispositions sont prises au sujet de la discrétion sur son identité. Elle accepte ainsi de délier sa langue.

Avec une voix légèrement nouée et presque tremblotante, elle raconte : « J'étais au service dans le cadre de mon stage ce jour-là. Entre temps, j'ai entendu du bruit, mais je n'ai pas pensé à une attaque d'hommes armés. Personne ne les (ndlr : les hommes armés) a vus venir. Du coup, tout le village était occupé. On ne savait pas où aller. Ils sont allés vider le carburant à la station-service et piller les boutiques. Tout ce dont ils ne voulaient pas ou ne pouvaient pas emporter, ils le brûlent. Ils sont rentrés dans les concessions brûler les hangars et les greniers. Je courais sans savoir où je partais, mais je n'avais pas l'idée de me mettre à l'abri dans la maison de quelqu'un. Entre temps, les balles descendaient de partout et j'ai vu une vieille femme qui fermait la porte de sa cour. Je lui ai demandé de me laisser entrer. C'était comme si j'avais perdu conscience. »

Une opération d'enregistrement de PDI à la direction provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun

Et ce n'est pas tout. Blandine Kondé, à défaut d'être suivie psychologiquement après ce traumatisme, dit traîner toujours des séquelles. « Jusqu'à présent, si un bruit se produit autour de moi, je suis paniquée. La nuit, je fais des cauchemars. Mon sommeil est entrecoupé par des sursauts brusques », s'est-elle exprimée.

A l'instar de cette femme, Denis Dembélé se remémore dans la douleur l'attaque menée par des hommes armés contre la commune rurale de Bourasso. Pour cause, cette menée terroriste perpétrée dans la nuit du 3 au 4 juillet 2022 a, selon lui, provoqué la mort de ses cinq petits frères. « Ils ont été tués devant notre concession. Leurs corps baignaient dans le sang. Les hommes armés nous ont interdit de nous approcher des corps encore moins leur trouver des sépultures », explique-t-il.

Sa famille et lui et bien d'autres personnes ont trouvé refuge à Dédougou après l'attaque qui a fait officiellement 22 morts.

M. Dembélé de renchérir, « je n'arrive pas à surmonter le fait que j'ai abandonné les corps de mes frères derrière moi sans pouvoir leur trouver un lieu de repos. Je suis choqué par ce fait que je ne peux pas digérer ».

Si certaines personnes déplacées sont encore sous le traumatisme des événements, d'autres s'interrogent déjà sur leur sort dans les jours, les mois, voire les années à venir. Blahéma Konaté, natif de Sa, une bourgade située dans la commune rurale de Douroula, est de cette tendance.

Quelques affaires pêle-mêle de PDI entassées dans une salle de classe servant d'abri temporaire.

Pour sa part, tous leurs biens ont été soit emportés soit incendiés par les visiteurs sanguinaires de leur village. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yacouba SAMA
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Le taux de prévalence de la contraception moderne est de 32%

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 00:05

Ce mercredi 20 juillet 2022 se tient à l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), l'atelier national de dissémination des résultats du round 9 de la plateforme de recherche PMA. La cérémonie d'ouverture a été présidée par la secrétaire générale du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, Dr Estelle Dabiré/Dembélé.

Mis en place depuis 2014 par l'Institut des sciences de la population (ISSP) de l'université Joseph Ki-Zerbo en collaboration avec l'université John Hopkins aux Etats-Unis, la plateforme de recherche PMA (Performance Monitoring and Accountability) vise à contribuer à la réussite des programmes de planification familiale au Burkina Faso.

Après cinq ans de mise en œuvre de 2014 à 2018 qui ont vu la réalisation régulière de six vagues d'enquêtes, la plateforme a permis de mettre à la disposition des acteurs du monde de la santé des indicateurs annuels actualisés et d'importantes bases de données sur des thématiques diverses en matière de santé de la reproduction.

Une vue des participants à l'atelier

Au vu des résultats, l'ISSP a obtenu de la Fondation Bill & Melinda Gates un financement pour la mise en place d'une deuxième phase qui couvre la période 2019-2022, afin de consolider les acquis. Cette nouvelle phase dénommée Performance Monitoring for Action (PMA) est coordonnée au niveau global par l'institut Gates de l'université John Hopkins et l'ONG Jhpiego à travers son bureau pays au Burkina.

Pour la neuvième vague de collecte dont les résultats font l'objet de cet atelier, les données ont été collectées entre décembre 2021 et février 2022 auprès de 5 377 ménages, 6 078 femmes âgées de 15 à 59 ans et 239 sites de prestation de santé.

La secrétaire générale du ministère en charge de la santé a reçu les résultats de l'enquête de la plateforme PMA

Le taux de prévalence de la contraception moderne reste quasi-stable

Selon les résultats obtenus après la collecte des données du round 9 du PMA, il ressort que dans l'ensemble, au Burkina Faso, le taux de prévalence contraceptive moderne parmi les femmes en union est de 32%. Ce taux est quasi-stable entre mars 2021 et février 2022. Il ressort également que le taux de prévalence contraceptive moderne connaît une augmentation annuelle moyenne de 1,2% chez toutes les femmes. 14% des utilisatrices de méthodes contraceptives modernes recourent aux méthodes à longue durée d'action, une quasi-stabilité depuis 2018.

Les résultats révèlent également que plus d'une femme sur cinq (22%) déclare que leur naissance récente ou grossesse au moment de l'enquête est non souhaité, dont 21% auraient préféré qu'elle survienne plus tard et 1% ne la désirait pas du tout. Seulement 38% des utilisatrices actuelles des méthodes contraceptives modernes affirment que la décision d'utiliser la contraception a été conjointement prise avec leur partenaire.

Dr Georges Guiella, principal investigateur de recherche de la plateforme PMA souhaite que les prestataires n'hésitent plus à fournir de la contraception aux adolescentes qui en font la demande

Selon l'enquête, il ressort également que seulement 42% de l'ensemble des utilisatrices actuelles de méthodes contraceptives ont reçu un counseling complet de la part des prestataires, 41% n'ont pas été conseillées sur les possibles effets secondaires ou problèmes liés à la méthode choisie. Dans les sites de prestation de santé publique, la pilule, l'implant et le DIU, communément appelé stérilet sont les méthodes contraceptives les plus susceptibles d'être actuellement ou récemment en rupture de stocks.

Les résultats indiquent aussi qu'au cours des douze derniers mois précédant l'enquête, les adolescentes ont reçu deux fois moins souvent des informations sur la planification familiale de la part des prestataires de santé, que les femmes plus âgées (15% contre 32%). Une situation que déplore Dr Georges Guiella, enseignant-chercheur à l'ISSP et principal investigateur de recherche dans le cadre de la plateforme PMA. « Pour les adolescentes, il y a encore des prestataires qui sont réticents à fournir de la planification familiale, alors que nous savons que la population est à majorité composée de jeunes et surtout d'adolescentes. Si nous voulons que l'offre soit équitable pour tout le monde, il va falloir faire des efforts à ce niveau », a laissé entendre Dr Guiella.

Des efforts à faire pour améliorer les indicateurs

Malgré le taux de prévalence contraceptive qui va crescendo, des efforts restent à faire. Il existe en effet, toujours des besoins non satisfaits en planification familiale. Selon l'enquête, les besoins non satisfaits en planification familiale sont de 16%. Un chiffre en constante baisse. En effet entre décembre 2014 et février 2022 les besoins non satisfaits sont passés de 32% à 16%. Ce chiffre pourrait baisser davantage, si les adolescentes avaient plus accès à la contraception.

Dr Estelle Dabiré/Dembélé, secrétaire générale du ministère de la Santé reconnaît que des efforts doivent encore être fournis pour améliorer les indicateurs en matière de planification familiale

Dr Georges Guiella estime qu'il faut être encore plus audacieux pour lever un certain nombre de barrières, notamment en ce qui concerne l'offre de contraception aux adolescentes qui en expriment le besoin. « Il faut que les prestataires soient davantage formés et qu'il n'y ait pas de stigmatisation dans l'offre de services de planification familiale envers les adolescentes. C'est extrêmement important si nous voulons évoluer vers une meilleure prévalence contraceptive au Burkina », déclare Dr Guiella.

La secrétaire générale du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, Dr Estelle Dabiré/Dembélé a salué les résultats obtenus par l'enquête de la plateforme PMA. Des résultats qui se veulent une boussole pour guider les actions du ministère de la Santé en matière de planification familiale. « On a toujours beaucoup d'efforts à faire en matière de santé de la reproduction et le but c'est de pouvoir voir comment on avance et quels efforts supplémentaires on va faire à l'analyse des données pour qu'aux prochaines enquêtes, on ait des résultats meilleurs en termes d'atteinte des indicateurs en santé de la reproduction et de planification familiale », a-t-elle laissé entendre.

Photo de famille

Les défis en matière de planification familiale demeurent en effet énormes. Le Burkina Faso a lancé son nouveau plan national de la planification familiale couvrant la période 2021-2025 avec pour objectif d'accroître la prévalence contraceptive moderne chez les femmes en union de 32% en 2022 à 41,3% en 2025. Pour ce faire, le pays doit redoubler d'efforts et grâce aux résultats du 9e round de la plateforme PMA, les autorités sanitaires seront mieux éclairées pour orienter les politiques afin d'atteindre les indicateurs souhaités.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Burkina : Vers un renouvellement du parc automobile des transports publics routiers

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 00:00

La direction générale des transports terrestres et maritimes et le Secrétariat permanent du programme sectoriel des transports (SP/PST) organisent, ce mercredi 20 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier d'information et de sensibilisation sur le processus du mécanisme de renouvellement et de la prime à la casse en vue du rajeunissement du parc automobile des transports publics routiers au Burkina Faso.

Cet atelier s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la modernisation du secteur des transports et à la facilitation au commerce (PAMOSET-FC), initié par le gouvernement burkinabè.

Dans la mise en œuvre de ce mécanisme de renouvellement du parc, le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a procédé au lancement officiel des souscriptions le 25 octobre 2021.

Le nombre de véhicules à renouveler dans cette première phase est de 150. Des dossiers ont été reçus et traités, mais la totalité des 150 véhicules n'étant pas encore épuisée, il y a lieu de mener des actions de sensibilisation dans certaines régions afin de susciter l'adhésion à ce mécanisme de renouvellement.

Les participants

Ce mécanisme pérenne a entre autres pour objectifs, le rajeunissement permanent du parc de véhicules lourds de transport de marchandises et un meilleur suivi du parc ; la préservation de l'environnement ; l'amélioration de la santé des populations et de la contribution au respect des normes de chargement des véhicules ; la contribution aux objectifs du développement et de réduction de la pauvreté ; la compétitivité sous régionale…

Cette rencontre avec les acteurs des Hauts-Bassins est l'occasion d'expliquer les conditions de soumission à ce projet, et de ressortir les nouvelles orientations relatives à l'assouplissement de certains critères.

Préfet Yacouba Sawadogo, représentant du gouverneur des Hauts-Bassins

A travers ce programme, l'ambition du gouvernement est de doter le Burkina Faso d'un système de transport routier performant, apte à soutenir le secteur productif et à améliorer les conditions de vie et de travail des populations.

Selon Marc Djewo, représentant le président du comité interministériel chargé du mécanisme et du transport, c'est depuis 2014, que le gouvernement burkinabè s'est lancé dans une dynamique de professionnalisation du secteur des transports, toute chose qui rime avec parc automobile rénové pour permettre ainsi les échanges à l'interne et à l'externe du Burkina Faso pour ce qui concerne le secteur des transports. Et pour ce faire, le gouvernement a initié le PAMOSET-FC, un projet administré à la Banque mondiale, financée par cette institution et qui est chargé d'appuyer le secteur des transports pour le renouvellement du parc automobile en deux volets. Le premier volet est la formation pour professionnaliser les acteurs. Le second volet consiste à renouveler le parc automobile.

Mamoudou Touré, président de la faîtière unique des transporteurs (FUTRB) des Hauts-Bassins

Concernant le renouvellement du parc automobile, il estime que c'est une opportunité pour les transporteurs pour plusieurs raisons. Cela permettra à priori de renouveler le parc automobile qui est très vieillissant. Il rappelle de ce fait qu'environ 42% des camions au Burkina Faso en 2019 ont plus de 30 ans, d'où la nécessité de renouveler effectivement ce parc automobile. Quant à l'appui, il concerne plusieurs points dont la prime à la casse. Celui qui souscrit à cette opération a droit à une prime parce qu'il va donner son véhicule qui est un peu vieillissant en remplacement d'un nouveau. Il y a également le fonds de garantie qui donne la possibilité à ceux qui n'ont pas les ressources nécessaires, de pouvoir contracter un prêt auprès des institutions financières afin d'acquérir un camion neuf.

Pour Mamoudou Touré, président de la Faîtière unique des transporteurs (FUTRB) des Hauts-Bassins, ce renouvellement est bienvenu parce que leur parc roulant est vieillissant. C'est une bonne initiative du ministère des Transports de les accompagner dans ce sens. Concernant les conditions d'acquisition de nouveaux véhicules il souligne qu'il y a quelques couacs, mais reste convaincu que cela va se régler car il y a des négociations en cours pour obtenir des véhicules hors taxes afin de baisser le coût des véhicules.

Marc Djewo, représentant le président du comité interministériel chargé du mécanisme et du transport

De l'appréciation du préfet, Yacouba Sawadogo, représentant du gouverneur des Hauts-Bassins, cette occasion est la bienvenue en ce sens que la zone des Hauts-Bassins Bobo-Dioulasso est très stratégique étant donné que le transport routier passe par là pour la Côte-d'Ivoire et le Mali. A travers, cet atelier, beaucoup d'initiatives seront donc annoncées et un processus nouveau sera mis en place pour améliorer le transport terrestre.

D'un coût global de 15 milliards de francs CFA, le projet d'appui à la modernisation du secteur des transports et à la facilitation au commerce bénéficie de l'appui de la Banque mondiale.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 20 juillet 2022

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 22:45

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 juillet 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ENERGIE, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination des Membres permanents du Conseil de régulation du secteur de l'énergie.

L'adoption de ce décret permet la nomination de trois (03) Membres permanents au Conseil de régulation du secteur de l'énergie, conformément aux dispositions du décret n°2020-1051/PRES/PM/MINEFID/ME/MCIA du 31 décembre 2020, modifiant le décret n°2020-0278/PRES/PM/ME/MCIA/MINEFID du 16 avril 2020 portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie.

Le second décret porte organisation du ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement.
L'adoption de ce décret permet au ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement d'accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'enseignants-chercheurs dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université Nazi BONI.

L'adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Maître de conférences agrégé et la nomination de deux (02) enseignants-chercheurs dans l'emploi de Maître de conférences agrégé à l'Université Nazi BONI pour compter du 17 novembre 2021.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.
Le second rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

L'adoption de ce décret permet au ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation d'assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l'état des préparatifs pour l'organisation de la 20ème édition de la Semaine nationale de la Culture « SNC BOBO 2022 ».

Le Conseil a marqué son accord pour l'organisation de cette 20ème édition de la Semaine nationale de la Culture du 26 novembre au 03 décembre 2022. Le Conseil a toutefois donné des orientations pour une organisation réussie de l'événement dans la sobriété en tenant compte du contexte sécuritaire.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques.
L'adoption de ce décret permet au ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques d'assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative au 12ème rapport de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Burkina Faso (ITIE-BF) adopté le 16 février 2022 par les Nations unies.

Les rapports ITIE offrent la possibilité de retracer les flux financiers entre l'Etat et les sociétés minières et de mettre à la disposition des citoyens, des informations crédibles sur le secteur extractif.

La seconde communication est relative à l'organisation de la 23ème Assemblée générale des Etablissements publics de l'Etat (AG/EPE) session 2022.
Placée sous le thème : « Contrôle interne et dématérialisation des services dans les Etablissements publics de l'Etat : état des lieux et perspectives », cette 23ème session se tiendra le 21 juillet 2022 à Ouagadougou.

L'Assemblée générale des EPE est une instance qui permet aux pouvoirs publics d'apprécier la gestion des établissements publics, d'échanger sur les difficultés rencontrées et de donner des orientations pour un meilleur accomplissement de leurs missions.

II.2. Le ministre de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 4ème Journée nationale de l'Arbre (JNA) célébrée chaque premier samedi du mois d'août.

Le lancement de cette 4ème édition de la JNA aura lieu dans la région du Centre-Nord le 06 août 2022 sous le thème « Arbre, facteur de solidarité et de résilience ». Placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, la cérémonie marquera le lancement officiel de la campagne nationale de reforestation 2022.

Instituée en 2018, la JNA a pour vocation d'inverser les tendances à la dégradation de l'environnement et d'assurer durablement la gestion des ressources naturelles et environnementales.

II.3. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l'élection du Burkina Faso au Comité intergouvernemental de la Convention de 2003 de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Cette élection est intervenue lors de la 9ème session de l'Assemblée générale des Etats parties de ladite Convention, tenue du 05 au 07 juillet 2022 à Paris en France.

L'élection du Burkina Faso, pour la deuxième fois au sein de ce Comité, permettra à notre pays de mettre à profit son expérience pour la mise en œuvre et la promotion des objectifs de la Convention sur la période 2022-2026.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Madame Donbeyitwor Jeanne Marie Raïssa YAMEOGO/DABIRE, Mle 96 931 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale de l'Agence nationale pour le développement des collectivités territoriales (ADCT).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Alfred THIOMBIANO, Mle 104 279 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ENERGIE, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres permanents du Conseil de régulation du secteur de l'énergie :
Monsieur Jean-Baptiste KY, Mle 79 68 S, Ingénieur en énergie ;
Monsieur Sidbéwendé Ahmed Yachine OUEDRAOGO, Economiste ;
Monsieur Léonard SANON, Juriste.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Hassan Bismarck NACRO, Mle 47 467 A, Professeur titulaire en agro-pédologie et gestion des ressources naturelles, catégorie P, classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Président de l'Université Nazi BONI ;
Monsieur Toundé Mesmin DANDJINOU, Mle 45 763 D, Enseignant-chercheur, Maître de conférences, catégorie P3, classe terminale, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l'Université Nazi BONI ;

Monsieur Sanwé Médard KIENOU, Mle 257 263 Y, Enseignant-chercheur, Maître de conférences, catégorie P3, grade initial, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises de l'Université Nazi BONI ;

Monsieur Jean Louis ZERBO, Mle 110 972 S, Enseignant-chercheur, Maître de conférences, catégorie P2, 3ème échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche, de la prospective et de la coopération internationale de l'Université Nazi BONI ;
Monsieur Honoré Larba NYAMWEOGO, Mle 272 921 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Université Virtuelle.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Monsieur Tousma DODBZANGA, Mle 241 638 N, Conseiller d'éducation, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du suivi ;
Monsieur Augustin SEBGO, Mle 334 082 V, Ingénieur de conception en géologie et mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la cartographie des titres miniers et autorisations.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Monsieur Emmanuel BEMBAMBA, Mle 101 777 D, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur Djibril TOE, Mle 41 592 D, Inspecteur des impôts, est nommé Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ;
Monsieur Moctar Seïdou GANAMA, Mle 117 000 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Karim PORGO, Mle 94 583 Y, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Pama SENI, Mle 212 530 N, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Jude Yangânegré OUEDRAOGO, Mle 105 245 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
Madame Pélagie KABRE, Mle 217 034 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Yiépa Jean Marie BAZIE, Mle 278 892 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale de l'Est.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Monsieur Ibrahim SABA, Mle 32 99, Inspecteur des postes et des services financiers, catégorie 9, 7ème échelon, est nommé Directeur général de LA POSTE BURKINA FASO.

I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Madame Rakiata GUIGMA/NABI, Mle 212 307 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Guéswendé Boubakar SORE, Expert en marketing et commerce international, est nommé Directeur général de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA) ;
Monsieur Mandiali LOMPO, Expert en management des entreprises et marketing, est nommé Directeur général de l'Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP/PME).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Université Norbert ZONGO et de l'Université de Ouahigouya au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;
du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Université Norbert ZONGO, de l'Université de Ouahigouya et du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO).

A. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Tiga Alain OUEDRAOGO, Mle 17 702 Z, Maître de recherche, Administrateur représentant les Universités publiques du Burkina Faso au Conseil d'administration de l'Université Norbert ZONGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Tiga Alain OUEDRAOGO, Mle 17 702 Z, Maître de recherche, Président du Conseil d'administration de l'Université Norbert ZONGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au Conseil d'administration de l'Université de Ouahigouya pour un premier mandat de trois (03) ans :

Monsieur Wamtinga Richard SAWADOGO, Mle 88 764 P, Directeur de recherche en biochimie, en remplacement de Monsieur Alou KEITA ;

Madame Patricia Lucie OUEDRAOGO/ZOUNGRANA, Mle 59 245 P, Maître de conférences en mathématiques, en remplacement de Madame Olga Mélanie LOMPO.
Le quatrième décret nomme Monsieur Wamtinga Richard SAWADOGO, Mle 88 764 P, Directeur de recherche en biochimie, Président du Conseil d'administration de l'Université de Ouahigouya pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO,Mle 212 616 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle ILBOUDO.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Boureima BARRY, Mle 00 90 116 A, Ingénieur statisticien, Administrateur représentant l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso (APEX-Burkina) au Conseil d'administration du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 212 616 L, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d'administration du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Porte-parole du Gouvernement

Wendkouni Joël Lionel BILGO

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Burkina/Boucle du Mouhoun : Le prix du maïs, mil et sorgho plafonné pour six mois, à compter du 20 juillet 2022

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 22:30

Dans un communiqué administratif daté de ce mercredi 20 juillet 2022, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun porte à la connaissance des populations et de l'ensemble des commerçants de ladite circonscription, du plafonnement du prix du maïs, sorgho et mil.
Selon la note, cette mesure procède de concertations avec les acteurs évoluant dans ces filières.

Ainsi, le sac de 100 kilogrammes de maïs et de sorgho est fixé à 27 500 francs (soit 275 francs le kilogramme) tandis que le mil coûte 32 500 francs (soit 325 le kilogramme). Ce prix est valable uniquement dans les chefs-lieux de province.

Dans les communes rurales, le maïs et le sorgho coûtent 26 400 francs le sac de 100 kilogrammes (soit 260 francs le kilogramme) et le mil 31 400 francs (310 francs le kilogramme).

Lefaso.net

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Faux ! L'OMS n'a pas communiqué sur le phénomène d'aphélie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 21:41

Une alerte dénommée « information sanitaire » annonce un froid inhabituel est attribuée à l'Organisation mondiale pour la santé (OMS) est de plus en plus relayée sur les réseaux sociaux. Même si le phénomène d'aphélie est réel, c'est une fake news.

« Information SANITAIRE
D'ici la semaine prochaine, il se pourrait qu'il fasse plus FROID que d'habitude jusqu'au 22 AOÛT. ÇA s'appelle PHÉNOMÈNE D'APHELION, (le soleil sera plus éloigné de la terre). La distance normale entre la terre et le soleil est de 90 MILLIONS de KM. Mais durant ce phénomène D'APHELION elle sera de 152 MILLIONS des KM. Ce FROID pourra donc avoir un impact sur la SANTÉ de certaines personnes. Nous pourrons expérimenter la FIÈVRE, la GRIPPE, manque de SOUFFLE etc. De ce fait prenez beaucoup de VITAMINES, augmentez le temps de SPORT et de supplements ALIMENTAIRES pour renforcer votre IMMUNITÉ.
SOURCE : Organisation Mondiale de la Santé (OMS) »

Ce texte, accompagné des fois par des photos, devient de plus en plus viral sur les réseaux sociaux. Sur certaines pages facebook telles queVOIX DE BAMAKO et Agboville Media, les auteurs indiquent la période de ce froid inhabituel : du 17 juin jusqu'au 22 août 2022.

Cette annonce est également relayée dans les groupes de discussions de la messagerie WhatsApp.

Un aperçu dudit message dans un groupe WhatsApp

Suite à nos recherches, aucun site ou plateforme légale de l'OMS n'a communiqué sur ce supposé froid, ni le phénomène d'aphélie. Contacté par Lefaso.net, le service communication de l'OMS Burkina Faso a démenti cette rumeur.
Toutefois, il faut noter que ce phénomène est réel. Nos confrères de l'AFP Factuel ont publié un article sur le fait que la Terre atteigne le point de son orbite le plus éloigné du Soleil n'impacte ni la température terrestre, ni la santé humaine.

Cette fake news rappelle l'importance de vérifier toute rumeur avant de la partager.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina : « Seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique » (Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 21:41

La Fédération burkinabè des Fintech, Fintech Burkina a, avec le soutien du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME), organisé, mercredi 19 juillet 2022 à Ouagadougou, une table-ronde autour du thème : « Co-construire un cadre réglementaire innovant pour favoriser l'émergence des technologies financières et l'accélération de l'inclusion économique et financière au Burkina Faso ». Celle-ci donne le ton d'une série de tables-rondes qui vont aboutir à l'organisation, en octobre 2022 à Ouagadougou, d'un Salon international de la finance digitale et de la Fintech (SAFINTECH).

Le Burkina met en œuvre, depuis 2018, sa Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI) avec pour objectif à l'horizon 2023 de porter au moins à 75%, la proportion de la population ayant accès et utilisant effectivement des produits et services financiers abordables et adaptés à ses besoins. A une année de l'échéance, il ressort que le taux de bancarisation élargi prenant en compte l'accès de la population au paquet complet des services financiers est évalué, en 2021, à 35,75%.

Ce qui laisse croire à des acteurs que la perspective du résultat escompté est mise à rude épreuve.
Pourtant, selon les spécialistes du secteur, le Burkina reste, malgré les difficultés, maître dans l'usage de la monnaie électronique dans l'espace UEMOA, avec près de trois millions de transactions par jour, plus de 60 % de compte de la monnaie électronique active et près de 30 % des proportions d'utilisation de la monnaie électronique dans cet espace communautaire.

Vue partielle de participants au cadre de réflexion.

C'est pour aider à lever les écueils et apporter sa pierre à un plein épanouissement du secteur pour le bonheur des populations, que la Fédération burkinabè des Fintech (Fintech Burkina), faîtière regroupant une vingtaine d'entreprises de technologies financières, a décidé de dérouler des initiatives avec divers maillons de la chaîne.
Parmi les actions, une série de six tables-rondes avec autant de catégories d'acteurs, dont la présente marque le top de départ. Ce cadre inaugural s'est tenu avec les régulateurs (les institutions qui régulent autant les institutions de finances que le domaine de la technologie).

Les objectifs de cette première table-ronde des acteurs de la finance digitale sont, entre autres, de présenter la Fédération aux institutions de régulation, introduire les membres de la Fédération aux institutions de régulation, présenter les défis rencontrés par les Fintech dans leur création et leur évolution, faire connaître les obligations réglementaires qui s'imposent aux Fintech en l'absence d'agrément ou de réglementation.

Selon les spécialistes, la « finance inclusive » consiste à mettre à la disposition des populations, des services financiers qui correspondent à leurs besoins, à un coût abordable et qui tiennent également compte de leur contexte.

« Nous sommes partis d'un constat. Quand vous regardez l'adoption de la monnaie électronique au niveau du Burkina, les statistiques sont assez intéressantes. Le Burkina Faso pourrait être qualifié de premier utilisateur de la monnaie électronique. Sauf que de l'autre côté, la situation est moins reluisante. Par exemple, vous avez 80% des paiements qui se font toujours avec le cash et le fait que seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique. Et vous ne pouvez pas actuellement accéder à des services de financement totalement de manière dématérialisée, vous êtes obligés à un moment ou à un autre de vous présenter physiquement et de déposer des dossiers. Donc, les services financiers vont au-delà de l'accès seulement au dépôt, au retrait et au transfert ; il y a autres usages qu'on peut faire de la monnaie digitale et on peut également digitaliser beaucoup de services comme la finance, l'épargne, les collectes de fonds pour financer des projets. Partant du constat qu'il y a du potentiel, mais qui n'est pas utilisé, et au regard du fait qu'il y a des objectifs qui sont fixés dans le cadre de la stratégie nationale des finances inclusives, nous avons constaté que dans certains domaines, comme par exemple le taux de bancarisation élargie qui permet aux populations d'accéder au paquet complet de services financiers, le taux reste toujours faible. Nous avons donc décidé, au niveau des Fintech, en se disant qu'il y a peut-être un acteur qu'on n'a pas assez appelé sur la table : ce sont les Fintech (les acteurs de la finance digitale). C'est peut-être le moment de compter avec ces acteurs-là, qui pourront innover en termes d'offres de services pour que les objectifs en matières de finance inclusive soient atteints », a détaillé Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech.

« Nous avons du potentiel, mais cela demande une synergie d'action »

Parlant d'obstacles au plein essor du secteur au Burkina, M. Rouamba s'attarde, à titre illustratif, sur l'aspect relatif à la réglementation.
« Actuellement, quand il s'agit de la téléphonie, vous pouvez par exemple prendre un prêt de crédit et le rembourser dans quelques jours. Mais, vous n'avez pas ce même service-là pour ce qui concerne l'argent. La plupart des acteurs disposent de la technologie, sauf que la réglementation, quand vous la mettez en appliquant un certain nombre de taux, vous apparaissez en fait comme un usurier ; parce que les taux risquent d'être élevés si le prêt est sur un, deux ou dix jours. Egalement, il y a le fait que les Fintech, quand elles veulent aller sur les marchés, doivent souvent nouer des partenariats avec des institutions financières déjà régulées par la banque centrale. Il se trouve que c'est un chemin de croix ; c'est tellement parsemé d'embûches que certaines Fintech peuvent passer trois à sept ans et pour quasiment ne jamais se lancer. Et quand elles se lancent, leurs offres ne correspondent plus par exemple aux besoins du marché. Il y a le fait aussi qu'il y a un faible financement de ces acteurs-là. A titre illustratif, le Burkina Faso est l'un des derniers pays en termes de classement de financements levés par l'ensemble des Fintech de la sous-région ouest-africaine. (…). Nous avons du potentiel, les acteurs au niveau local ont de la capacité pour permettre à ce qu'on atteigne les objectifs en terme d'inclusion financière, mais cela demande une synergie d'action de l'ensemble des acteurs pour que nous puissions y arriver », a-t-il étayé, précisant que le but de ce genre de rencontres est d'attirer l'attention.

A ce titre, dit le président de la Fédération burkinabè des Fintech, les acteurs interpellés sont, et au plan financier, la banque centrale (régulatrice du secteur), le ministère en charge des finances et les directions dédiées. Il s'agit également, à d'autres niveaux, des acteurs de la régulation technologique (l'ARCEP) et les partenaires dont le mandat est de promouvoir l'inclusion financière.

Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement de capacités des micros, petites et moyennes entreprises du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME), a salué le mérite et mis en exergue l'enjeu de l'activité de Fintech Burkina, en lien avec la dynamique poursuivie par le gouvernement dans le secteur.

Ici, Mahamadi Rouamba et Hyacinthe Kaboré, à l'ouverture de la table-ronde

Cette initiative de la Fédération burkinabè des Fintech est soutenue par le Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME) https://paif.bf et a vu la participation du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI), de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), du Secrétariat permanent pour la promotion de l'inclusion financière (SP-PIF) et du contrôle des systèmes financiers décentralisés (DSC/SFD) du ministère de l'Economie, des Finances et de la prospective.

Elle va aboutir à l'organisation, du 12 au 14 octobre 2022 à Ouagadougou, du Salon international de la finance digitale et de la Fintech(SAFINTECH).

O.H.L

Lefaso.net

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Accès à l'eau potable pour les personnes déplacées internes : L'Agence française de développement offre 9 milliards de francs CFA au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 20:34

Le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Abel Somé et le directeur de l'Agence française de développement (AFD), Gilles Chausse, ont paraphé, dans la soirée du mardi 19 juillet 2022, à Ouagadougou deux conventions de financement. D'un montant global de 9 milliards de francs, ces financements vont appuyer la mise en œuvre de deux projets dans les régions de l'Est et du Centre-nord. La signature s'est déroulée sous le regard vigilant de l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

Les appuis de l'AFD à l'Etat burkinabè reprennent. La matérialisation de la reprise de ces aides a eu lieu dans la salle de conférence du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective où le patron des lieux, Abel Somé et le directeur de l'AFD ont signé deux conventions de financements au profit de deux projets mis en œuvre dans les régions de l'Est et du Centre-nord.

Le Ministre de l'Economie,des finances et de la prospective, Abel Somé (à droite) paraphant les documents de convention

Le premier projet, extension des filets sociaux « Burkin-Naong-sa ya », est mis en œuvre dans la région de l'Est. L'appui financier, d'environ quatre milliards de francs CFA, va permettre d'étendre le projet à quatre communes de la province du Gourma. Il s'agira notamment de Fada N'gourma, de Diabo, de Diapangou et de Tibga. Il vise à lutter contre la pauvreté et la crise sécuritaire en accroissant la résilience des populations.

« Cette subvention permettra d'assurer des transferts monétaires trimestriels à 10 000 ménages pendant trois ans. A ces transferts monétaires s'ajoute un paquet de mesures d'accompagnement en matière de santé, d'hygiène et de nutrition, de lutte contre les discriminations et les violences basées sur le genre ainsi qu'un programme d'éducation financière. Ce financement prévoit également des actions de renforcement institutionnel du système de protection sociale », a relevé Lazare Zoungrana, ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, représentant le gouvernement burkinabè.

Presentation de documents paraphés

Le deuxième projet porte sur la modernisation et le renforcement d'urgence des services publics ruraux d'eau potable en zone de crise. Il est mis en œuvre dans dix communes rurales de la région du Centre-nord qui, selon le ministre de l'action humanitaire, Lazare Zoungrana, compte près de 35% des personnes déplacées internes.

Le projet veut améliorer l'accès aux services élémentaires d'eau et d'hygiène des communes concernées, pérenniser la gestion et l'efficacité des services d'eau et renforcer les capacités des acteurs et des institutions à planifier, contractualiser et réguler les services d'approvisionnement en eau en zone de crise. Cela va consister, entre autres, au diagnostic de 200 forages existants, la réalisation de 40 nouveaux forages à gros débits, la transformation de 100 forages équipés de pompes à motricité humaine en postes d'eau équipés de bornes fontaines autonomes.

La signature des conventions s'est déroulée en présence des agents des deux structures

Le Projet de modernisation et de renforcement d'urgence des services publics ruraux d'eau potable en zone de crise va contribuer à améliorer la vie de 150 000 personnes dans les zones ciblées, à réduire et à prévenir les conflits liés à l'accès et aux usages de l'eau entre les populations déplacées et les hôtes. Pour Lazare Zoungrana, ces deux projets vont fortement contribuer à améliorer les conditions de vie des populations déplacées et des populations hôtes dans deux régions à fort défi sécuritaire. « Ils participeront aussi à améliorer l'inclusion financière et l'accès des populations à l'eau potable et à l'assainissement et cadrent parfaitement avec les priorités du Plan d'action de la transition », a ajouté le ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire.

L'ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade, s'est réjoui de la reprise des aides de l'AFD au pays des hommes intègres et a salué l'engagement de l'AFD dans ces projets de développement au profit des populations déplacées. Il a émis le vœu ardent que l'aide puisse contribuer à soulager les populations qui ont abandonné leurs villages à cause de l'insécurité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Maroc : qui est Khalid Safir, le nouveau patron de la Caisse de dépôt et de gestion ?

Jeune Afrique / Finance - Wed, 20/07/2022 - 20:19
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Cet ingénieur vient d’être nommé directeur général de la CDG. Sous sa houlette, le bras financier de l’État devra s’orienter vers de nouvelles missions sans oublier sa vocation première : accompagner le développement du Maroc.
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Gestion de l'eau agricole en Afrique de l'Ouest : Vers une institutionnalisation de la recherche avec les agriculteurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 20:01

Dans le cadre de la 2e édition de la Foire aux innovations paysannes d'Afrique de l'ouest (FIPAO) qui se tient du 19 au 21 juillet 2022 dans la capitale burkinabè, les représentants des structures organisatrices ont animé une conférence de presse ce mercredi 20 juillet. Objectif, présenter les recommandations faites au sortir de ces trois jours de rencontre aux différentes parties prenantes notamment les décideurs politiques, les institutions de recherche, les organisations et réseaux d'agriculteurs.

Envers les décideurs politiques, les organisateurs ont fait plusieurs recommandations. Il s'agit, entre autres, de soutenir l'institutionnalisation de la recherche par et avec les agriculteurs dans la gestion de l'eau agricole (eau utilisée à des fins d'agriculture), au sein des stratégies politiques et économiques. Autre recommandation faite à ces décideurs, c'est également de reconnaître la valeur ajoutée et l'importance des innovations locales en matière de gestion de l'eau. Ce dans le but de les adapter aux changements climatiques.

Vue des représentants des structures organisatrices et des agriculteurs

Aux institutions de recherche, les organisateurs de la foire aux innovations paysannes d'Afrique de l'Ouest recommandent de prendre davantage en compte les agriculteurs innovateurs et leurs innovations dans la conception de la recherche agricole au Sahel. Aussi, fournir plus de formations et d'informations sur les approches d'innovations locales. Et également soutenir les organisations d'agriculteurs, les scientifiques, les formateurs et les conseillers agricoles dans le financement de la recherche sur la gestion de l'eau en agriculture par et avec les agriculteurs.

En ce qui concerne la dernière cible, à savoir les organisations et réseaux d'agriculteurs, il est recommandé de soutenir les initiatives de recherche-développement par et avec les agriculteurs sur la gestion de l'eau agricole au sein de leurs organisations d'agriculteurs. Mais aussi de travailler à mettre en place une Facilité de soutien à l'innovation locale (FAIL) axée sur la gestion de l'eau agricole par la mobilisation des ressources financières générées par les activités agricoles.

Issiaka Sawadogo, president du réseau Marp-Burkina

Rappelons que la FIPAO est co-organisée par Prolinnova-Afrique de l'Ouest et du Centre, Profeis-Burkina Faso et Prolinnova-Sénégal avec le soutien financier de l'ONG allemande Misereor. La FIPAO a pour objectif de créer un cadre de dialogue et de partage de connaissances sur les innovations réalisées par les agriculteurs en Afrique de l'Ouest et du Centre. Et également de sensibiliser les acteurs de la Recherche et du développement agricole (RAD) à la créativité et à l'inventivité des petits agriculteurs familiaux dans la gestion de l'eau agricole.

La conférence de presse a été animée par l'ensemble des représentants des structures organisatrices avec à leur tête, le président du réseau Marp-Burkina, Issiaka Sawadogo.

Yvette Zongo
Bonaventure Pare (Photos)
Lefaso.net

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Mali : Le porte-parole de la MINUSMA, Olivier Salgado déclaré persona non-grata

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 20/07/2022 - 18:40

Par un communiqué signé de ce mercredi 20 juillet 2022, le ministère malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale somme le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Olivier Salgado, de quitter le territoire national dans un délai de 72 heures.

« Cette mesure fait suite à la série de publications tendancieuses et inacceptables de l'intéressé sur le réseau social tweeter déclarant, sans aucune preuve, que les autorités maliennes auraient été préalablement informées de l'arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil, à l'aéroport international président Modibo Keïta, le dimanche 10 juillet 2022 », apprend-on du communiqué (ci-dessous) sur les motifs de la décision.

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