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Russia and Egypt conduct first Friendship Bridge 2015 naval exercise

Naval Technology - Mon, 08/06/2015 - 01:00
Russia and Egypt have commenced their first joint naval exercise off the Mediterranean Egyptian port of Alexandria, as part of efforts to strengthen military co-operation between the countries.

Huntington Ingalls Industries receives $3.35bn contract to build Gerald R Ford class carrier

Naval Technology - Mon, 08/06/2015 - 01:00
Huntington Ingalls Industries has secured a $3.35bn contract to design and construct the second Gerald R Ford class nuclear-powered aircraft carrier John F Kennedy (CVN 79).

US and Japan conduct first flight of SM-3 Block IIA missile

Naval Technology - Mon, 08/06/2015 - 01:00
The Technical Research and Development Institute (TRDI), Japan Ministry of Defense (MOD) and US Missile Defense Agency (MDA) have successfully completed the first flight of a Standard Missile-3 (SM-3) Block IIA.

UK Navy’s HMS Bulwark rescues more than 1,000 migrants

Naval Technology - Mon, 08/06/2015 - 01:00
The UK Royal Navy flagship HMS Bulwark has conducted five migrant rescue missions, rescuing more than 1,000 from the Mediterranean Sea.

OceanServer Receives Contracts for Six New Iver AUVs

Naval Technology - Mon, 08/06/2015 - 01:00
OceanServer Technology has received orders for six new Iver autonomous underwater vehicle (AUVs) from three different customers.

Le sauvetage de milliers de migrants par les marines européennes continue

Bruxelles2 Blog - Sun, 07/06/2015 - 17:47

(crédit : Royal Navy)

(B2) Les navires européens ont assuré, ces deniers jours, le sauvetage au large des côtes libyennes de plusieurs milliers de migrants supplémentaires.

Environ 500 migrants sauvés par le HMS Bulwark

L’opération la plus médiatisée a été celle menée par le HMS Bulwark de la marine britannique dimanche (7 juin). Le ministre de la Défense, Michael Fallon, accompagné de plusieurs journalistes a ainsi donné du volume à l’opération menée par le navire amiral. Dès les premières lueurs du matin, un hélicoptère Merlin de bord (qui appartient au 814e escadron) a identifié quatre navires de migrants en détresse, contenant un total d’au moins 500 personnes. Une femme enceinte repêchée dans l’eau. Fidèle à sa réputation, la Royal Navy a donné une grande luminosité éclipsant un peu les autres opérations. Mais les autres marines — notamment irlandaise, italienne ou allemande — n’étaient pas en reste.

1411 migrants pris en charge par les navires allemands

Dans la matinée de samedi (6 juin), le navire d’appui Berlin (A-1411) et la frégate Hessen (F-221) – de concert avec les marines irlandaise, italienne et le Phoenix – ont ainsi porté secours à au moins 7 navires en détresse « à environ 20 milles nautiques des côtes libyennes » précise un communiqué de la Bundeswehr (*). Les 2 navires allemands ont pris en charge 1411 migrants  (939 hommes, 327 femmes et 145 enfants) venant de quatre bateaux. Sur un seul bateau on a recensé 563 migrants. Tandis que plus de 2.000 migrants venant de cinq navires ont été repris par d’autres navires (italiens, irlandais et maltais). Le Berlin a ensuite mis le cap sur Trapani (Sicile) et la frégate Hessen sur Palerme (Sicile) pour transférer les migrants aux autorités italiennes. Les navires abandonnés ont été détruits et classés comme un obstacle à la marine ».

Plusieurs navires de la marine italienne engagés

Deux navires au moins de la marine italienne étaient engagés dans cette opération. La frégate de classe Minerva, le Driade (F-555) a d’abord récupéré 560 migrants puis pris en charge 475 migrants de plus, dont 7 femmes enceintes, débarqués à Corigliano en Calabre ce dimanche (7 juin). Le patrouilleur de classe Cassiopée, le Vega (P-404), de son côté, portait secours à 316 migrants.

399 migrants secourus par la marine irlandaise (+ 105 la veille)

Le patrouilleur irlandais LE EITHNE (P-31) est ainsi intervenu, ce même vendredi (6 juin), au matin, sur une barge qui a lancé un appel de détresse où se trouvaient 310 personnes (212 hommes, 59 femmes et 39  mineurs) à <p>">30 milles au nord de Zuwarah, en Libye. « <p>">Les conditions météorologiques étaient difficiles, avec un épais brouillard qui a gêné l’opération » raconte la marine irlandaise. A 17 heures, nouvelle opération de secours, cette fois pour deux embarcations pneumatiques ayant 89 personnes à bord, à 75 kilomètres au nord des côtes libyennes. <p>">Opération terminée à 18h50 précise le QG de la marine irlandaise. Le navire qui compte ainsi 399 personnes à bord se dirige actuellement vers le port de Tarente, en Italie, et devrait y arriver lundi (8 juin) au matin.

<p>">Jeudi (5 juin), après-midi, le LÉ EITHNE était déjà intervenu – toujours sur demande du Centre de coordination de sauvetage maritime italien – sur un bateau pneumatique en détresse, 40 km au nord de Tripoli, en Libye, dans la zone où patrouillait le navire. Les opérations de sauvetage et le transfert des migrants ont commencé à 17 heures et se sont terminés à 20 heures. Au total « 113 hommes, femmes et enfants (y compris des nourrissons) ont été sauvés par le L. E. <p>">EITHNE ». Un chiffre qui a été revu ensuite à la baisse. Les marines irlandaise et italienne ne parlant plus que de 105 personnes transférées, dans la nuit, au navire italien <p>">Fenice (F-557) – une corvette de classe Minerva, et débarqués à Pozzallo au petit matin vendredi.

Plusieurs opérations de SAR assurées par le Phoenix

De son côté, le navire MY Phoenix affrété par l’ONG Moas (Migrant Offshore Aid Station) devrait finalement débarquer à Augusta, près de Syracuse en Sicile, et non à Malte comme envisagé à l’origine, ce dimanche (7 juin) vers 19h45, 372 personnes (184 hommes, 126 femmes et 62 mineurs), principalement d’Érythrée, récupérés en mer. « Cela a été la plus grande opération dans lequel le MY Phoenix a été impliqué » raconte le colonel (à le retraite) de l’armée maltaise, Ian Ruggier (**) qui coordonne les efforts à bord du Phoenix. « Dans les minutes où nous avons localisé un navire surchargé, nous en avons repéré un autre, puis un autre. Nous nous sommes ainsi retrouvés impliqués dans le sauvetage de cinq bateaux transportant plus de 2.000 migrants entre eux ».  L’opération était complexe selon Marco Cauchi qui dirige les opérations de secours à bord. « J’ai mené plusieurs opérations de sauvetage (SAR) en Méditerranée centrale depuis de nombreuses années et je peux dire que cela a été l’une des opérations les plus intenses en raison du nombre considérable de gens et les bateaux en détresse ».

(NGV)

(*) La Bundeswehr est un peu plus « fair play » que la Royal Navy, précisant la participation d’autres marines

(**) Ce n’est pas n’importe qui. Les lecteurs de B2 le connaissent peut-être. Commandant du centre de détention pour migrants (Lyster Barracks) puis du Centre de Saffi, en 2014 et 2015, Ian Ruggier a également commandé l’équipe de visite et d’abordage des forces spéciales maltaises servant d’équipe de protection (VPD) embarquée sur le navire néerlandais Johan de Witt dans l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta) entre juillet et octobre 2013. Lire : Militaires maltais en entrainement anti-piraterie

Ouistreham, 6 juin 44 - un bilan

Blog Secret Défense - Sat, 06/06/2015 - 17:14
Une analyse critique du bilan du commando Kieffer

Une diplomate européenne expulsée de Gambie

Bruxelles2 Blog - Sat, 06/06/2015 - 16:22

(B2) La diplomate européenne Agnès Guillaud qui est responsable de la délégation de l’Union européenne en Gambie (*) a été déclarée persona non grata par le gouvernement de Banjul, annonce l’AFP. Aucun motif n’a été donné à cette expulsion.

Ce départ était de toute façon prévue dans le cadre de la rotation habituelle au sein du Service diplomatique européen (SEAE). Puisque le mandat de Agnès Guillaud, après 4 ans de présence en Gambie, devait se terminer dans les quelques semaines. La chargée d’affaire avait d’ailleurs, à l’occasion de la dernière fête de l’Europe, fait ses adieux aux autorités gambiennes, rappelant  l’importance de défendre les valeurs fondamentales de l’Europe.

Une spécialiste des questions africaines et de développement

De nationalité française, la chargée d’affaires, Agnès Guillaud, est une bonne connaisseuse des questions africaines. Elle travaille, depuis 20 ans, dans les institutions européennes sur les questions de développement. Avant la Gambie, elle était conseillère politique à la délégation de l’UE en Algérie et à la DG AidCo en charge de l’aide opérationnelle.

Les relations entre l’Union européenne avec la Gambie, dirigée par l’ancien officier Yahya Jammeh, devenu président de la République, ont été parfois heurtées notamment sur le plan de la liberté d’expression et de la défense des droits des homosexuels. Mais elles semblaient s’être apaisées récemment.

L’ambassadeur gambien à Bruxelles convoqué

Du côté du service diplomatique européen (SEAE), on ne s’explique pas une pareille décision qui survient « sans justification ». « Nous sommes surpris par cette annonce qui est survenue sans explications » a expliqué la porte-parole de la Haute représentante à B2. L’ambassadeur gambien auprès de l’UE a été convoqué aujourd’hui (samedi) pour une explication. En attendant, la porte-parole a assuré « avoir pleinement confiance dans le travail et l’engagement de notre chargée d’Affaires en Gambie ».

(NGV)

(*) La délégation de l’UE en Gambie est une délégation régionalisée qui dépend hiérarchiquement du chef de la délégation du Sénégal, actuellement Dominique Dellicour

Même pas peur !

Bruxelles2 Blog - Sat, 06/06/2015 - 13:00

(BRUXELLES2) Intervenant dans un débat « sur la suite des attentats » de janvier lors des rencontres IHEDN à Paris, ce samedi (6 juin), la sénatrice verte Leila Aichi n’a pas eu froid aux yeux. Elle n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat sur un certain nombre de sujets : la société française (« inégalitaire »), sur le risque à parler en France d’une guerre de religion (« dangereux pour la cohésion nationale »), sur la loi « anti-terroriste » (« liberticide »), sur Daech (qui doit autant à Buch qu’à la religion). Même pas peur ! était le sous-titre de ce débat. Leila l’a illustré à propos ce sous-titre…

Réconcilier Ecolos et Militaires

Dans un amphi de l’école militaire, peu habitué aux envolées écologistes, elle a tenu à assumer son rôle, sans renier sa parole. Intéressée aux questions de sécurité, de défense, mais aussi attachée aux valeurs écologistes, elle veut réconcilier ces deux pôles parfois contraires : « J’ai réuni pour la Saint Valentin Dany Cohn-Bendit et le général Ract-Madoux », ancien chef-d’état major de l’armée de terre et aujourd’hui gouverneur des Invalides.

Une société inégalitaire

D’emblée, Leila Aichi place son discours sur l’après attentat sur la crise sociale en cours. « Jamais la France n’a été aussi inégalitaire, regardez notre schéma d’éducation ; ce sont les classes populaires qui financent l’école de l’élite en France. Notre système carcéral a des défaillances, les attentats l’ont montré. » La cohésion nationale n’est qu’apparente. « Il y a une juxtaposition de groupes qui vivent côte à côte, sans forcément se comprendre les uns et les autres. Ce qui pose un vrai risque pour la cohésion nationale. Oui, on peut se poser la question de savoir si le 11 janvier (lors de la manifestation « Charlie »), la France était représentée dans toute sa diversité ».

Le danger de parler de la guerre de religion

Les propos « sur la cinquième colonne (comme) sur la guerre des religions sont extrêmement dangereux. » Il faut lutter « contre les extrémistes » et non pas créer de nouvelles divisions. « Dans un pays où nous avons la première communauté musulmane et la première communauté juive d’Europe, il faut faire attention à ces termes, si on veut assurer la cohésion nationale ». Il ne faut pas oublier que « l’extrémisme et la radicalisation de la religion sont un instrument au service d’une politique. (…) Attention aux rhétoriques trop simplistes. »

Une loi « anti-terroriste » liberticide et peu efficace

La récente loi « anti-terroriste » est un texte « liberticide ». On ne peut « pas condamner des gens juste sur une intention. C’est dangereux. On ne peut pas retirer une carte d’identité française. La dernière fois qu’on a pratiqué cela, c’était sous la terreur, en 1793. » Et ce n’est pas efficace. En témoigne « une jeune à qui les parents avaient retiré sa carte d’identité, qui s’est cependant retrouvée en Syrie…» Cette loi est juste de « l’affichage politique » estime la sénatrice de Paris. Un « coup médiatique ». Une « réponse simple, et même simpliste à une question complexe. Et je ne suis pas sûr qu’elle ait un impact sur la sécurité ». Et d’ajouter : « On a moins besoin de textes que de moyens ».

Syrie, Iran, Russie… Il faut parler avec tous

« Je pense qu’il faut parler avec la Syrie. Quand j’entends qu’on ne parle pas avec Bachar El-Assad et les extrémistes. Mais avec qui on parle. On peut pas résoudre ce type de problèmes en disant qu’on ne parle avec la Syrie, avec l’Iran, la Russie. C’est ne pas tenir compte de la réalité. » Sur Daech (Etat islamique), Leila Aichi estime aussi qu’il ne faut pas se leurrer. « Dans Daech, on trouve un grand nombre de militaires irakiens. (…) Il ne faut pas oublier que Daech est aussi le résultat de l’intervention américaine, de Bush, en Irak. »

(Nicolas Gros-Verheyde)

Une pétition contre le directive « droit des affaires »

Bruxelles2 Blog - Fri, 05/06/2015 - 21:36

(B2) Elise Lucet, journaliste à France Télévisions, vient de lancer une pétition contre la directive sur le droit des affaires. En 24 heures, la pétition avait déjà atteint 40.000 signataires. Pour la présentatrice de CashInvestigation, il ne faut pas « les entreprises dicter l’info ».

« Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen.

Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur européen prépare une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme, le « secret des affaires », dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en Europe.

Avec la directive qui sera bientôt discutée au Parlement, toute entreprise pourra arbitrairement décider si une information ayant pour elle une valeur économique pourra ou non être divulguée. Autrement dit, avec la directive « Secret des Affaires », vous n’auriez jamais entendu parler du scandale financier de Luxleaks, des pesticides de Monsanto, du scandale du vaccin Gardasil… Et j’en passe.

Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays. Les reportages de « Cash Investigation », mais aussi d’autres émissions d’enquête, ne pourraient certainement plus être diffusés. »

A signer…

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