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Tusk siffle la fin de la récréation à Tsipras

Bruxelles2 Blog - Thu, 11/06/2015 - 19:54

Donald Tusk arrive en salle de presse, plutôt tendu… (crédit : CUE)

(BRUXELLES2) Le président du Conseil européen, Donald Tusk, était resté, jusqu’à présent, très discret sur la négociation avec les Grecs. Quasiment exclu du jeu, même. C’est le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ancien ministre des Finances et ancien ténor de l’Eurogroupe, qui tenait plutôt le manche de la négociation avec Athènes (et Berlin). Ce qui tranchait singulièrement avec qui s’était passé sous le règne de son prédécesseur, le Belge Herman Van Rompuy, s’impliquant largement, sans grand tapage, dans la négociation et assurant le va et vient entre les capitales. Donald Tusk vient de rappeler à tous qu’il existait, en sifflant la fin de la partie.

La partie est terminée

« Je suis resté plutôt discret et neutre sur cette question » a reconnu aujourd’hui le principal intéressé, répondant à une collègue grecque lors de la conférence de presse de la fin du sommet UE-Amérique latine. « Mais il est tout de même venu une réflexion après la réunion d’hier, une réflexion évidente. Il est temps de prendre une décision. Les temps sont mûrs. Nous avons besoin maintenant de décisions, et plus de négociations. Le gouvernement grec doit devenir un peu plus réaliste. Les temps ne sont plus au pari, au jeu. La partie est terminée. La prochaine réunion de l’Eurogroupe (jeudi 18 juin) sera d’une importance décisive. Nous n’avons plus de temps devant nous. »

Commentaire : un jeu du bon et du méchant ou une bourrasque venue de Pologne ?

Cette sortie du président du Conseil européen, assez tardive, interpelle. On pourra y voir un jeu subtil avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui se doit après ses récentes déclarations de se réconcilier, un peu, avec le leader grec. En soufflant le chaud et le froid, on a ainsi un chassé-croisé entre le « good boy » et le « bad boy » assez classique des négociations au « finish ». Ou est-ce une donnée plus externe au débat grec et plus personnelle à Donald Tusk qui a joué ?

Le vent qui souffle de Pologne est, en effet, puissant. On pourrait même dire que c’est une bonne bourrasque qui souffle, tant le gouvernement de la Plate-Forme civique est secoué. Il y a eu le résultat des urnes, aux présidentielles le 24 mai dernier, qui a amené la victoire, plutôt inattendue du candidat PiS (Droit et Justice), Andrezj Duda, qui était pourtant peu connu. Un résultat qui pourrait se répéter aux législatives d’octobre et coûter sinon le gouvernement à PO au moins sa majorité absolue. Il y a ensuite une vieille affaire d’écoutes privées, qui remonte à la surface, révélatrice à la fois d’attitudes et de comportements surprenants qui embarrassent le pouvoir. Au point que le président de la Diète, l’ancien ministre des Affaires étrangères Radek Sikorski, plusieurs ministres et vice-ministres, et le chef de la chancellerie du Premier ministre viennent de démissionner.

Il est donc temps pour Donald Tusk d’exister. Ce qu’il n’a pas vraiment fait jusqu’ici. Sur le plan extérieur, le dynamisme de Federica Mogherini l’a scotché sur place. Sur les relations avec la Russie et l’Ukraine, où il était attendu, c’est le couple franco-allemand qui occupe le terrain. Sur le plan intérieur (migrations, investissements, fiscalité…), des sujets qui l’intéressent peu, c’est la Commission ou les Etats membres directement (notamment le franco-allemand) qui sont à la manoeuvre. Résultat : l’espace politique du président du Conseil européen est réduit aujourd’hui. Il est davantage un président « chrysantème » qu’un intermédiaire de la négociation. Et il se doit d’exister plus que jamais… Son mandat n’est, en effet, que de deux ans et demi (jusqu’à mai 2017), certes renouvelable (une fois). Mais la question de son renouvellement pourrait vite se poser si son parti sort du gouvernement à Varsovie.

Le point de Rafah rouvert quelques jours

Bruxelles2 Blog - Thu, 11/06/2015 - 19:49

(B2) Le point de passage de Rafah entre Egypte et Gaza va être rouvert durant trois jours, du 13 au 15 juin dans les deux directions. Une décision qui intervient « à la suite de consultations entre le président Abbas et les autorités égyptiennes » comme l’a précisé le Bulgare Nickolay Mladenov, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.

En attendant la réouverture régulière…

« J’espère que les conditions de sécurité permettront que cette décision soit étendue et que Rafah puisse être ouvert sur une base régulière ». Et d’ajouter : « La nécessité d’une levée complète de toutes les fermetures demeure. Pour régler la situation, une solution durable exige également le retour du contrôle des points de passage à Gaza à l’Autorité palestinienne. »

Des Européens prêts…

Les Européens ont préparé un plan pour remonter en puissance sur le point de Rafah où des observateurs européens étaient présents en 2005-2006. Mais celui-ci reste conditionné à l’accord politique de toutes les parties. (Lire notre entretien, sur le Club, avec Guy Rolin, le chef de la mission EUBAM Rafah. Etre prêt, au cas où…

(NGV)

Lire aussi notre dossier : N°23 EUBAM Rafah. Une mission en attente d’un processus de paix

Case Study: Data Compression for Dredging International

Naval Technology - Thu, 11/06/2015 - 17:21
Dredging International (DI) is a global leader in dredging and land reclamation.

Drones au Sahel : «Si on veut les bouger, il faut l'accord des Américains»

Blog Secret Défense - Thu, 11/06/2015 - 15:57
Le chef d'état-major de l'armée de l'air a fait le point sur les drones Reaper.

Les Verts dénoncent l’organisation des JO européens en Azerbaidjan

Bruxelles2 Blog - Thu, 11/06/2015 - 12:32

(B2) Les premiers JO européens s’ouvrent ce vendredi 12 juin à Bakou en Azerbaïdjan. Une vraie opération de com’ que dénonce notamment l’eurodéputée verte Michèle Rivasi. « C’est inadmissible ».

Une opération de com’…

« Les États européens se rendent ainsi complices de la diplomatie sportive honteusement utilisée, à côté de sa diplomatie énergétique, par le régime Aliev qui cherche à redorer son image sur la scène internationale.  »« Alors que le régime Aliev a fortement renforcé la répression ces dernières semaines afin de museler la moindre dissidence, une grande partie des États membres se sont contentés de détourner le regard. »

… dans un Etat qui opprime les droits de l’Homme

La liste des prisonniers d’opinion et des militants des droits humains emprisonnés, parmi lesquels Leyla Yunus à qui François Hollande avait remis il y a deux ans la Légion d’honneur, est effrayante. » Et l’eurodéputée française « d’appeler au boycott de ces Jeux afin de protester contre les violations des droits humains par le régime Aliev ».

(NGV)

Wärtsilä Acquires L-3 Marine Systems International

Naval Technology - Thu, 11/06/2015 - 11:36
It has been announced that Wärtsilä Corporation's acquisition of Germany based L-3 Marine Systems International (MSI) has been finalised.

Willard Marine to deliver five additional rigid inflatable boats to US Navy

Naval Technology - Thu, 11/06/2015 - 01:00
Willard Marine has secured an order from the US Navy to deliver five additional new-generation 11m-long rigid inflatable boats (RIBs).

Mercury receives additional order to deliver DRFM jammers to US Navy

Naval Technology - Thu, 11/06/2015 - 01:00
Mercury Systems’ defence subsidiary has secured a $7.6m order to supply advanced Digital RF Memory (DRFM) jammers to the US Navy.

Australian Navy commissions new Romeo 725 Squadron

Naval Technology - Thu, 11/06/2015 - 01:00
The Royal Australian Navy (RAN) has commissioned the 725 Squadron, which will operate as the training unit for the new 'Romeo' MH-60R Seahawk.

ONR introduces 3D simulation programme to lighten US Marines' loads

Naval Technology - Thu, 11/06/2015 - 01:00
The Office of Naval Research (ONR) in the US has introduced a 3D computer simulation programme capable of measuring equipment weight, distribution, and effects on body mechanics, as well as individual soldier performance.

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