Le ministre des affaires étrangères annonce la mort de 2 de ses agents diplomatiques en Libye (crédit : MAE Serbie)
(B2) Deux agents de l’ambassade serbe en Libye, otages de l’organisation de l’Etat islamique, ont été tués lors du raid de l’aviation américaine mardi sur un immeuble soupçonné d’abriter des militants de l’organisation de l’Etat islamique (Daesh/ISIL) a confirmé le ministère serbe des Affaires étrangères, Ivica Dacic samedi (20 février). « Hier après-midi, nous avons reçu l’information que cette attaque a tué plusieurs ressortissants étrangers, dont deux employés de notre ambassade ». Jovica Stepic et Sladjana Stanković, respectivement le chauffeur et un agent de l’ambassade, avaient été enlevés en novembre dernier. « Les attaques aériennes par l’aviation américaine ont tué plus de 40 personnes, la majorité des victimes sont des Tunisiens qui sont en Libye » a-t-il précisé.
Démenti américain
Du côté américain, on est beaucoup moins affirmatif. « Nous ne disposons d’aucune information indiquant que ces décès soient le résultat de la frappe menées par les forces américaines contre un dirigeant de ISIL et un camp d’entraînement de ISIL » a affirmé Peter Cook, le porte-parole du Pentagone. Les circonstances de cette mort restent « floues » souligne-t-il, dédouanant les forces américaines de toute faute. « Nos forces ont observé ce camp d’entraînement dans les semaines qui ont précédé l’opération. Au moment de la frappe, il n’y avait aucune indication de civils présents. » Il conclut « néanmoins » en « exprimant (ses) plus sincères condoléances au gouvernement serbe et les familles des personnes tuées ».
(NGV)
Lire aussi : Le Pentagone confirme officiellement un raid aérien en Libye près de la frontière tunisienne)
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(crédit : EUnavfor Med)
(B2) L’avion espagnol VIGMA D-4 a répété ce dimanche (matin), deux navires en caoutchouc, chargés de migrants, en détresse en Méditerranée, indique le QG de l’opération EUNAVFOR Med sur son fil twitter.
#OpSophia this morning the Spanish aircraft VIGMA D-4 has spotted two rubber boats in distress. Watch the video.. pic.twitter.com/TNPvJUCSsS
— EUNAVFOR MED OHQ (@EUNAVFORMED_OHQ) 21 Février 2016
Le patrouilleur de haute mer slovène SNS Triglav (11), ainsi que la corvette allemande Ludwigshafen (F-264) et le navire de soutien Frankfurt (A-1412) se sont dirigés sur les lieux. En fin d’après-midi, 357 personnes avaient été récupérées et mises à l’abri sur le navire allemand Frankfurt, provenant de trois bateaux au total. Un troisième bateau ayant été localisé à proximité.
Déjà samedi (20 février), un hélicoptère italien EH101 avait localisé un bateau en caoutchouc en détresse « dans les eaux internationales au nord de la Libye ». 122 migrants avaient finalement été sauvés par le Triglav et le Frankfurt, qui les a accueillis à son bord.
Ces deux séries de sauvetage portent à 9600 le nombre de personnes sauvées par l’opération maritime européenne Sophia (EUNAVFOR Med).
(NGV)
(Mis à jour) dim 21.2 – 18h et 21h
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Angela Merkel à la Maison Antoine durant le sommet européen (crédit : Maison Antoine)
(B2) Les 28 leaders européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord dans l’agenda prévu. Les sujets difficiles n’ont pas manqué. Finalement, un peu plus tard que prévu, le Premier ministre britannique, David Cameron a pu apparaître devant les caméras britanniques, clamant fièrement : « I have a deal ».
Un joyeux mélodrame
Le « mélodrame commence » avait averti, non sans malices, la président lituanienne, Dalia Grybauskaite, dès l’entrée de la réunion jeudi. Tout le monde savait avant même d’entrer dans le vif des discussions que David Cameron ne devait pas l’emporter facilement, qu’il ne pouvait pas crier tout de suite : « I have a deal » (j’ai un accord), qu’il fallait du show pour prouver combien « la bataille » avait été rude avant de pouvoir appeler au vote « Oui » au maintien dans l’Union européenne. Mais la réunion a été plus longue que prévue.
Un british breakfast bien tardif
Le Premier ministre britannique a, en fait, été pris à son propre piège. Car tous les pays se sont pris au jeu de la négociation. La mécanique bien huilée avec une première discussion en fin d’après-midi jeudi, un déminage des différents obstacles dans la nuit, pour finir dans une séance plénière pour approuver un accord final au petit déjeuner ou au déjeuner vendredi a volé en éclat. Le « british breakfast » a d’abord été transformé en « English lunch » de 13h puis en « brunch » de 14h30, avant un tea time de 16h pour finir par se transformer dans un diner nocturne prévu pas avant 20h du soir.
Les nombreux journalistes venus spécialement de toutes les capitales pour assister au show comme les correspondants permanents s’en sont donné à cœur joie rivalisant d’humour pour trouver. Il est temps « d’ouvrir la marmite, d’apporter son grille-pain et de mettre du cheddar doux », ironise Quentin Ariès, le « Français » de l’équipe de Politico Europe.
Histoire de se dégourdir les jambes, on a ainsi pu voir Angela Merkel, accompagnés de ses gardes du corps, passer commande « à la Maison Antoine », une des célèbres baraques à frites de Bruxelles.
Les points difficiles ne manquaient pas en effet
Les Britanniques voulaient avoir leur mot à dire sur la Zone Euro, dont ils ne font pas partie. Les pays fondateurs ne voulaient pas que Londres ait de droit de veto sur leurs décisions. « Il faut que le Royaume-Uni reste dans l’Europe. Mais il faut aussi que l’Europe puisse continuer d’avancer » a expliqué le président français François Hollande sur France-Inter. Plusieurs pays, dont la France, voulaient que toutes les banques soient soumises aux mêmes règles. Londres demandait une exemption pour la City. Le Royaume-Uni voulait être exempté « de l’Union sans cesse plus étroite » qui est le fondement même des traités européens. Une vision que refusait les plus intégrationnistes comme les Belges. Son Premier ministre, Charles Michel, exigeant même le renforcement d’une clause à la James Bond : tout l’accord négocié s’autodétruira si les Britanniques votent finalement non au Traité et choisissent le Brexit.
La question délicate des allocations familiales
Le point le plus délicat restait cependant la question du bénéfice des allocations familiales pour les travailleurs européens sur le territoire britannique. Les pays de l’Est, en particulier la Pologne et la République tchèque, sont montés au créneau, refusant l’exception de 13 ans demandée par Londres. Mais surtout ils souhaitaient que cette disposition soit très précisément encadrée pour éviter qu’elle ne soit utilisée par d’autres pays. Une bonne partie de la nuit de jeudi et toute la journée de vendredi, des bilatérales se sont ainsi succédées entre les dirigeants européens dans tous les formats : Français et Allemands, pays de Visegrad (Europe de l’Est), Polonais et Britannique, Irlandais et Britanniques, etc. Chacun étant ensuite reçu individuellement généralement par le duo Tusk-Juncker, les présidents respectifs du Conseil européen et de la Commission européenne. Ce qu’on appelle à Bruxelles des « confessionnaux ». Objectif : déminer chacun des points de blocage et trouver une solution acceptable par tous.
Un accord légalement obligatoire
La complexité de l’exercice était que la négociation n’avait pas des aspects uniquement politiques. Le leader britannique avait exigé un accord « légalement obligatoire ». A chaque bout de texte négocié, il fallait donc trouver une traduction juridique. Ce qui n’est pas chose aisée. Car chacune de ces parties obéissent à des règles très précises. La simple question des allocations familiales est ainsi incluse dans un règlement, dont la dernière modification a demandé près de 10 années de travail, en tout, pour aboutir à un accord, l’unanimité étant requise. Et personne ne voulait toucher, immédiatement, au texte même des Traités, pour ne pas avoir à le ratifier à nouveau.
Au final, chacun est venu avec sa revendication propre. Les Grecs rompus aux longues négociations ont ainsi menacé de mettre sur la table leur veto… s’ils n’obtenaient pas raison sur un autre dossier : la non fermeture des frontières nationales au sein de l’espace Schengen. Les Danois voulaient bénéficier de certains avantages sociaux obtenus par les Britanniques. Idem pour les Irlandais. etc. « La discussion a été intense » a expliqué un diplomate européen.
Car ce qui se jouait à Bruxelles ces dernières heures n’était ni plus ni moins que le premier acte de la campagne électorale que le leader des Torys compte bien emporter, même contre une partie de son propre parti toujours eurosceptique. Il fallait donc qu’il prouve que cet accord était obtenu aux conditions nationales et non aux conditions européennes.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(*) version + longue d’un article paru dans Sud-Ouest samedi matin
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(B2) François Hollande a mis directement en cause la Turquie pour son attitude pas très claire dans le conflit syrien, face à la presse, à l’issue d’un sommet européen essentiellement consacré à la crise des réfugiés et au Royaume-Uni. Demandant « une nouvelle fois que les bombardements cessent », le président français a aussi mis en garde contre « une tentation du côté de la Turquie de bombarder ». « C’est une situation grave car il y a une escalade ». Il peut y avoir « un conflit ouvert alors que l’un de ses pays est membre de l’OTAN. » Autrement dit un risque d’entraîner dans un conflit les alliés qui devraient alors venir au soutien d’un de leurs alliés en difficulté ou rester coi, ce qui dans tous les cas affaibliraient l’Alliance. « Il faut tout faire pour que les discussions de Münich reprennent » conclut Fr. Hollande.
(NGV au sommet européen)
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(B2) Des hommes armés ont ouvert le feu sur des civils réfugiés dans la base des Nations unies de Malakal au nord du pays, jeudi 18 février, tuant au moins 18 personnes, dont deux employés de Médecins sans frontières (MSF), annonce l’organisation humanitaire dans un communiqué.
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(B2) Le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a officiellement confirmé qu’il y avait bien eu des frappes, ce matin (19 février), menées lors d’un raid aérien américain en Libye, près de Sabratha (à l’ouest de la Libye, près de la frontière tunisienne). Les frappes ciblaient un des camps d’entraînement de l’organisation de l’Etat islamique (ISIL/Daesh), et particulièrement, le Tunisien Noureddine Chouchane (alias) « Sabir », soupçonné d’être impliqué dans l’attaque du musée de Bardo à Tunis, en ayant fourni la logistique des auteurs de l’attentat. « Cette frappe démontre que nous irons chercher ISIL là où c’est nécessaire, utilisant toute la gamme de moyens à notre disposition » ajoute Peter Cook.
Early this morning the U.S. military conducted an airstrike in Libya targeting an ISIL training camp near Sabratha and Noureddine Chouchane, a.k.a. « Sabir, » a Tunisian national who was an ISIL senior facilitator in Libya associated with the training camp. (…) Destruction of the camp and Chouchane’s removal will eliminate an experienced facilitator and is expected to have an immediate impact on ISIL’s ability to facilitate its activities in Libya, including recruiting new ISIL members, establishing bases in Libya, and potentially planning external attacks on U.S. interests in the region. We are assessing the results of the operation and will provide additional information as and when appropriate. This strike demonstrates we will go after ISIL whenever it is necessary, using the full range of tools at our disposal.
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