(B2) La volonté du gouvernement britannique d’avoir le débat le plus limité sur la Strategic Defence Review a fait long feu. Le gouvernement qui vient de lancer une consultation sur la révision de sa politique de défense avait voulu limiter la glose reçue et imposé une limite de 1500 caractères pour chaque réponse. Un peu court ! Un procédé qui a ulcéré les députés britanniques de la commission Défense qui ont écrit une bafouille au gouvernement pour ôter cette limite à leur libre expression. Ils viennent d’obtenir raison. Le gouvernement a donc levé toute limite de longueur aux réponses à sa consultation.
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La Libération, ce fut aussi le retour des camps de 53 000 déportés. Un voyage éprouvant, mais aussi un retour compliqué à la vie. Le retour des déportés, une exposition au Mémorial de Montluc à Lyon, du 15 septembre 2015 au 28 mai 2016.
Il est essentiel qu’un mémorial comme Montluc présente à ses visiteurs des expositions liées à l’actualité commémorative. L’exposition sur le retour des déportés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale s’inscrit pleinement dans cette perspective. Prison de Jean Moulin, de Marc Bloch, des Enfants d’Izieu, et de plus de 8 000 juifs, résistants et otages ; Montluc, prison allemande au cœur de la Capitale de la Résistance, n’était souvent qu’une étape avant la déportation ou les exécutions.
Il n’y a pas eu de libération des camps. Les Alliés sont souvent arrivés dans des camps presque vides, les SS avaient déserté les lieux, emmenant parfois avec eux les prisonniers les plus valides. Au fur et à mesure de leur avancée, ils découvrent l’horreur des camps en les visitant, et ce sont les médecins qui soulignent l’urgence sanitaire et la nécessité de leur apporter des soins spécifiques. Le retour des déportés a duré plus d’un an et demi.
Cette exposition prend le parti d’étudier l’organisation matérielle et administrative du retour des déportés dont ni l’état sanitaire, ni le rapatriement, n’avaient été réellement anticipés. C’est aussi l’occasion de croiser le regard des rescapés pour observer les grandes étapes de ce retour. De nombreux documents d’archives, photographies et articles de journaux figurent sur les différents panneaux d’exposition. Le visiteur peut notamment lire des articles du journal Le Progrès, des notes du ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, des photographies prises par les Alliés, ainsi que des éléments de correspondance familiale.
La prison militaire de Montluc, localisée en face du fort du même nom, dans un quartier industriel de Lyon, ouvre ses portes en 1921. Suite à l’invasion de la zone sud, le 11 novembre 1942, les Allemands réquisitionnent la prison et la placent sous leur contrôle exclusif. Montluc devient alors le lieu d’internement pour des résistants, des otages, mais aussi pour les victimes des mesures raciales, en attente de leur départ vers Drancy et leur déportation vers les camps de concentration et d’extermination. Montluc fonctionne en liaison quotidienne avec le siège de la Gestapo, avenue Berthelot dans les locaux de l’École de Santé Militaire, où sont effectués les interrogatoires (locaux actuels du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation). Les prisonniers sont le plus souvent déportés ou fusillés aux alentours de Lyon et à la Doua, d’autres condamnés sont fusillés à l’intérieur même de la prison, sur le chemin de ronde à un emplacement désormais appelé « Mur des fusillés ». Le 24 août 1944, les prisonniers sont libérés à la fois par l’intervention de la Résistance et par le départ des geôliers, une semaine avant la libération de Lyon le 3 septembre.
Le Mémorial de la prison de Montluc a rejoint les sites gérés par le Ministère de la Défense, qualifiés de Haut Lieux de Mémoire.