Huit (8) kg de cannabis ont été saisis et 5 personnes arrêtées pour « exportation, trafic et stockage de drogue » par les services de la sûreté d’Alger dans la circonscription administrative de Baraki, a indiqué dimanche à Alger le chef de la police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Baraki, Khaled Menaï.
Sur la base d’informations parvenues à la police judiciaire de la sûreté de la circonscription de Baraki, les services de la sûreté d’Alger ont arreté un groupe criminel organisé spécialisé dans le trafic de drogue (cannabis), saisi une quantité de drogue et différents types d’armes blanches et récupéré des téléphones portables, a déclaré M. Menaï à la presse.
Agés entre 25 et 35 ans, ces repris de justice ont été arrêtés en flagrant délit à bord de deux véhicules dans la circonscription administrative de Baraki, a précisé M. Menaï.
Les deux véhicules, qui étaient utilisés pour le trafic de drogue, ont été saisis, selon le responsable.
Des mesures judiciaires ont été prises à l’encontre des membres de ce réseau, en coordination avec le procureur de la République près le tribunal d’El Harrach, a indiqué la même source. APS
ALGER – La JS Kabylie s’est neutralisée (1-1) avec le MO Béjaïa dans le derby kabyle, disputé samedi soir au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, en clôture de la 7e journée de Ligue 1 Mobilis, au moment où l’USM El Harrach a remporté sa première victoire de la saison aux dépens du DRB Tadjenanet (1-0).
Les Canaris ont pourtant entamé ce derby du bon pied, en ouvrant le score dès la 19e minute par Iboud, mais à force d’insister, les Crabes ont réussi à arracher l’égalisation par Ferhat (60′).
Une bien mauvaise affaire pour le club du Djurdjura, qui reste dans le milieu du tableau, avec huit points, alors qu’une victoire l’aurait considérablement rapproché du podium.
Le MOB, en revanche, se relance en championnat, tout en se redonnant confiance à la veille de sa finale de la Coupe de la Confédération face au TP Mazembe.
L’USM El Harrach, après un début de saison mitigé, marqué par trois défaites et autant de matchs nuls pendant les six premières journées, a remporté sa première victoire de la saison, grâce à Sofiane Younès, auteur d’un ciseau acrobatique à la 80′.
De son côté, l’USM Bel-Abbès n’a pas réussi à préserver son avantage au score face à la JS Saoura puisque, après avoir mené depuis la 21e, grâce à Kouriba, il a fini par concéder l’égalisation devant Zaïdi (90′).
Un but assassin ayant littéralement assommé les joueurs belabbassiens, qui pensaient tenir un précieux succès à domicile.
Cette 7e journée a démarré jeudi par le grand derby algérois, entre le MC Alger et l’USM Alger, ayant tourné finalement à l’avantage du Doyen, qui l’a emporté (2-1) grâce à Zerdab, auteur d’un doublé, alors que Ghislain avait réduit le score pour les Rouge et Noir à une minute du coup de sifflet final.
Malgré sa défaite, l’USMA, championne d’Algérie en titre, reste leader avec 16 points, alors que le MCA s’installe seul à la 3e place, avec 13 points.
L’Olympique de Médéa a également joué jeudi, et a profité de l’avantage du terrain pour le NA Hussein Dey (2-1).
Vendredi, c’est le CS Constantine qui a réussi la meilleure affaire, en allant gagner (2-1) chez le CR Belouizdad, grâce à Meghni (54′) et Zerara (90’+5) alors que Draoui avait ouvert le score pour les algérois à la (29′).
Pour leur part, le CA Batna et le RC Relizane ont été tenus en échec sur leurs terrains, respectivement par le MC Oran (2-2) et l’ES Sétif (0-0).
Le CAB a subi le même retournement de situation que le CRB, car il a commencé par mener au score grâce à Aribi (20′), avant de concéder une première égalisation devant Hicham-Chérif (29′), qui est revenu à la charge à la 88e minute pour niveler une nouvelle fois la marque, après que Griche eut redonné l’avantage au club des Aurès, à la 32′.
Un nul qui arrange beaucoup plus l’affaire du MCO, qui reprend seul la 2e place du classement, avec 14 points, au moment où le CAB reste dans le milieu du tableau, avec 8 points.
De son côté, l’Entente de Sétif s’est contentée d’un nul vierge chez le RC Relizane, alors qu’une victoire semblait largement à sa portée, vu le grand nombre d’occasions qu’elle a ratées, dont un penalty par le défenseur Khoutir-Ziti à la 66e minute.
ALGER – L’USM Blida a battu le RC Arbaâ (2-1, mi-temps 2-0) dans le derby de la Mitidja disputé samedi soir au stade Mustapha Tchaker de Blida, en clôture de la 6e journée de Ligue 2 Mobilis.
Les buts des Verts et Blanc ont été inscrits par Zerguine (2′ et 21’sp), alors que Abbès a réduit le score pour le RCA à la 86′.
Un précieux succès en déplacement qui permet à l’USMB de se hisser à la 2e place du classement, ex-aequo avec l’ASO Chlef et la JSM Béjaïa avec onze points chacun.
Le RC Arbaâ, qui a enregistré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Fawzi Lafri, en remplacement de Hocine Yahi, reste scotché à l’avant-dernière place du classement, ex-aequo avec la lanterne rouge, le GC Mascara, avec deux points chacun.
Voici, par ailleurs, les résultats complets et le classement du championnat de Ligue 2 Mobilis de football, à l’issue de la 6e journée, disputée vendredi et samedi :
Vendredi :
AS Khroub – CA Bordj Bou Arréridj 0-0
GC Mascara – Paradou AC 1-2
US Biskra – MC El Eulma 1-2
WA Boufarik – CRB Aïn Fekroun 3-2
ASM Oran – JSM Skikda 2-0
Amel Boussaâda – JSM Béjaïa 2-1
ASO Chlef – MC Saïda 2-1
Samedi :
RC Arbaâ – USM Blida 1-2
Classement Pts J
1). Paradou AC 14 6
2). JSM Béjaïa 11 6
–). ASO Chlef 11 6
–). USM Blida 11 6
5). JSM Skikda 10 6
6). CAB Bou Arréridj 9 6
–). AS Khroub 9 6
–). WA Boufarik 9 6
9). Amel Boussaâda 8 6
10). ASM Oran 7 6
11). US Biskra 5 6
12). CRB Aïn Fekroun 4 6
–) MC Saïda 4 6
–). MC El Eulma 4 6
15). RC Arbaâ 2 5
–). GC Mascara 2 6
Notre : le classement tient compte de la défalcation de trois points au MC El Eulma, sur décision de Fédération internationale de football (FIFA), pour la non régularisation de la situation financière de son ancien entraîneur, Rachid Malek.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’ONU ont demandé dimanche au gouvernement yéménite du président Abd Rabbo Mansour Hadi et aux rebelles chiites d’établir un cessez-le-feu imminent au Yémen, dans une guerre ayant fait près de 6.900 morts.
Le temps est venu d’établir un cessez-le-feu sans conditions et ensuite de venir à la table des négociations, a souligné le secrétaire d’Etat américain John Kerry à Londres à l’issue d’une réunion consacrée au conflit.
L’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a participé à la rencontre aux côtés de M. Kerry ainsi que des ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, d’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis.
John Kerry a souligné que Ismaïl Ould Cheikh Ahmed et Boris Johnson, le chef de la diplomatie britannique, ont appelé à ce que le cessez-le-feu entre en vigueur aussi rapidement que possible, c’est-à-dire lundi ou mardi.
Nous ne pouvons insister trop aujourd’hui sur l’urgence d’en finir avec la violence au Yémen, a ajouté le secrétaire d’Etat américain.
La guerre au Yémen oppose depuis mars 2015 le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par une coalition militaire arabo-sunnite sous commandement saoudien, à des rebelles chiites Houthis pro-iraniens, alliés à des forces fidèles à l’ex-chef d’Etat Ali Abdallah Saleh.
Le conflit a fait près 6.900 morts, selon l’ONU.
Les rebelles contrôlent la capitale Sanaa et des régions du Nord – leur berceau historique -, de l’Ouest et du Centre. Les forces pro-Hadi ont reconquis des zones du Sud, mais peinent à progresser en dépit d’une campagne aérienne intensive de la coalition arabe, qui a fait de nombreuses victimes collatérales.
Le 8 octobre, un raid aérien de cette coalition menée par Ryad a fait, selon l’ONU, 140 morts et 525 blessés lors d’une cérémonie funéraire à Sanaa, un carnage qui a marqué une nouvelle escalade impliquant les Américains, alliés des Saoudiens.
AMMAN- L’Algérie a été élue samedi soir à Amman membre du bureau exécutif du réseau des parlementaires arabes pour l’égalité.
L’Algérie est représentée au bureau exécutif du réseau par la députée à l’Assemblée populaire nationale (APN) Ismahane Benksima qui a été élue aux côtés de six autres membres des pays arabes.
La présidente élue a déclaré à l’APS que le réseau procèdera le mois prochain à l’élection des représentantes des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, Sultanat d’Oman, Soudan, de l’Egypte et de Tunisie, soulignant que le réseau qui compte jusque là 135 membres de 13 pays arabes tend à élargir sa présence dans les parlements arabes et à rallier de grandes personnalités qui soutiennent les droits de la femme arabe.
Elle a indiqué que l’Algérie est représentée au sein du réseau avec 40 membres des deux chambres du parlement et en est l’un des membres fondateurs, saluant les réalisations de la parlementaire algérienne sur les plans politique et législatif.
Les femmes algériennes occupent plus de 31 % des sièges du parlement grâce aux dernières réformes engagées par le gouvernement et visant à renforcer la représentation féminine au sein des assemblées élues.
Plus de 100 parlementaires arabes actuelles et anciennes ont lancé en février dernier le réseau des parlementaires arabes pour l’égalité en vue de diligenter la participation de la femme dans la prise de décision politique dans le monde arabe.
Selon la présidente du réseau, le bureau exécutif a décidé d’enregistrer l’organisation au Liban « vu la souplesse du Droit libanais ».
Le taux des femmes parlementaires dans le monde arabe est passé de 3,7 en 2004 à 19,1 l’année dernière, avec l’Algérie en tête du classement.
Une première, le gouvernement égyptien a permis à une délégation du Front Polisario de participer aux travaux de la réunion conjointe des Parlements arabe et panafricain à Sharm El-Cheikh en Égypte.
Cette participation n’a vraisemblablement pas été du goût des autorités marocaines, d’autant plus que les participants ont réaffirmé au terme des travaux de la réunion « leur soutien au droit des peuples à l’autodétermination, à vivre en paix conformément aux principes du droit international et aux résolutions onusiennes ».
Selon des sites d’information égyptiens, l’Égypte a reçu la délégation sahraouie conduite par des leaders du Front Polisario ayant pris par au congrès aux côtés des parlementaires d’un nombre de pays arabe et africains.
Des médias marocains indiquent ,en revanche, que Rabat attend une réponse officielle des responsables égyptiens sur la participation d’une délégation sahraouie aux travaux de la réunion conjointe des Parlements arabe et panafricain qu’a abritée Sharm El-Cheikh.
D’après les mêmes sources, il est attendu une explication officielle de l’ambassade d’Égypte et l’attitude du Caire quant à cette participation avant que Rabat n’entreprenne des démarches en réaction à ce qu’il considère de nouvelle provocation.
Maintenant que l’incertitude est levée quant à la concrétisation de la décision d’Alger de retrancher 750.000 barils par jour du marché, les prix du pétrole doivent poursuivre leur ascension.
Les rumeurs, le doute, les spéculations: c’est terminé. L’Opep va geler sa production en novembre. «L’accord de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) sur le gel du niveau de sa production pétrolière sera officiellement conclu en novembre prochain», a affirmé le ministre vénézuélien du Pétrole Eulojio del Pino rapporte une dépêche du site d’information Sputnik datée du 14 octobre, qui cite l’agence Bloomberg. Sacrée bonne nouvelle. Elle ne sera pas seule à serrer ses vannes. «Plusieurs pays qui ne font pas partie de l’Opep seront également d’accord pour geler le niveau de leur production pétrolière», a confié Eulojio del Pino qui a annoncé que les pays producteurs de pétrole tiendront prochainement de nouvelles rencontres. «Il s’agit de la quête d’un consensus qui s’explique par l’idée que plus il y aura de producteurs ne faisant pas partie de l’Opep à rejoindre l’accord sur le gel, plus efficace sera cette mesure pour la stabilité du marché», souligne la même source.
Une démarche qui a de fortes chances d’aboutir étant donné les ravages provoqués par la dégringolade des cours de l’or noir sur les économies des pays producteurs. Des pays comme la Norvège, le Mexique, le Brésil ou l’Azerbaïdjan ne peuvent s’accommoder encore longtemps d’un niveau du baril bas. Un prix de l’ordre de 60 dollars d’ici la fin de l’année 2016 semble tout à fait dans leurs cordes s’ils parvenaient à un consensus autour d’un gel ou carrément d’une réduction de leur production. Le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole y croit de toute façon. Le ministre saoudien de l’Energie a estimé, le 10 octobre, qu’un prix du baril de brut à 60 dollars d’ici la fin de l’année, n’était pas exclu. «Nous voyons une convergence de l’offre et de la demande.
Il n’est pas impensable qu’on arrivera (à un baril) à 60 dollars d’ici la fin de l’année», avait dit Khaled al-Faleh, lors de son intervention au Congrès mondial de l’énergie qui a eu lieu en Turquie. Mais il ne suffit certainement pas que de belles déclarations pour booster de manière durable les prix du pétrole. Le marché veut du concret. Et pour lui saper le moral il y a foule. Les analystes ont été nombreux à se prêter à ce jeu-là. Un casting qui est actionné dès que les cours de l’or noir commencent à reprendre des couleurs. A titre d’exemple, il aura suffi d’une déclaration attribuée au patron de Rostnef, la plus grande compagnie pétrolière russe pour qu’ils marquent un temps d’arrêt, le 11 octobre dernier, alors qu’ils étaient sur une courbe ascendante. «Le dirigeant de la plus importante compagnie pétrolière russe, Rosneft, a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de participer à une réduction de la production», avait affirmé John Kilduff de Again Capital.
Ce qui avait ouvert la porte à une hypothétique position ambiguë de la Russie concernant sa participation à un gel de la production des pays producteurs. «Nous pensons que les chances d’une réduction volontaire de la production russe sont proches de zéro puisque de nombreuses compagnies pétrolières sont privées», avaient conclu de leur côté les analystes du second groupe bancaire allemand Commerzbank, dans une note. Le Président russe a dû monter au créneau pour balayer ce doute. «Je ne vois aucun problème par rapport à cet accord portant gel de la production au niveau actuel», avait déclaré, le 12 octobre, Vladimir Poutine. «Dans le grand schéma des choses, nous pourrions même envisager une certaine réduction, mais globalement cela n’est pas nécessaire. Si les pays de l’Opep tombent d’accord sur un niveau de gel de leur production de pétrole, alors nous allons nous joindre à cette décision», a affirmé le maître du Kremlin. Les prix ont certes légèrement reculé vendredi dernier (dernière séance de la semaine, Ndlr), mais le ton a visiblement changé. «Nous subissons une petite correction après la progression des cours due à l’annonce russe qu’ils pourraient se joindre à la réduction de la production annoncée par l’Opep», a expliqué James Williams de Wtrg Economics. La mayonnaise semble avoir pris cette fois-ci…