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Bourse : Idrissa Nassa secoue le marché ouest-africain

Jeune Afrique / Economie - Thu, 03/11/2016 - 10:46

Les 1 250 000 actions du groupe Coris Bank International, de l'entrepreneur burkinabè Idrissa Nassa, offertes à la vente ont suscité une très forte adhésion des acheteurs. L'adjudication des titres s'annonce délicate.

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Categories: Afrique

Sajtóklub: a közösségi média színe és fonákja – beszélgetés Szakáts Istvánnal

Kolozsvári Rádió (Románia/Erdély) - Thu, 03/11/2016 - 10:38
Mire (nem) jó a Facebook, a Twitter, a Youtube és társaik?  A Vendégóra Sajtóklubjában Szakáts István civil aktivistával, az AltArt Alapítvány vezetőjével beszélgettem, az erdélyi, romániai közösségi média és a civil mozgalmak kapcsolatáról, kiaknázott és elpuskázott lehetőségekről. Nagyon jó hatásf...

Direction des Ressources Heureuses

Le Monde Diplomatique - Thu, 03/11/2016 - 10:33
Gaston Chaissac. – « Balai », circa 1953 © ADAGP, Paris, 2016 - Photo : Galerie Louis Carré / Adam Rzepka

Les patrons n'exagèrent-ils pas un peu dans leur souci de faire le bonheur de leurs salariés ? Aux forçats du travail qui rament pour des queues de cerise et n'auraient peut-être pas songé à se poser pareille question, l'émission « Envoyé spécial », sur la chaîne publique France 2, vient d'administrer une édifiante leçon de rattrapage. Dans un reportage diffusé le 1er septembre, elle nous emmène sur les pas de Sophie, chief happiness officer dans une start-up parisienne spécialisée dans la vente en ligne d'articles de mode faits main. Inventé aux États-Unis, ce nouveau métier, que l'on pourrait traduire par « chef du service bonheur », consiste à « créer une bonne ambiance au bureau » en égayant le personnel par des repas, des soirées ou des sorties propres à souder le groupe et à galvaniser son ardeur à la tâche. Après le petit déjeuner offert aux salariés, la journée de Sophie « se poursuit à la supérette du coin, où elle fait les courses pour préparer un barbecue que l'équipe va déguster », indiquent les auteurs du reportage, apparemment subjugués, eux aussi, par le bain d'allégresse managériale où trempent les cinquante employés de l'entreprise.

Plus les conditions de travail se délabrent pour la grande masse des travailleurs, plus les médias se passionnent pour la débauche de faveurs réservées aux plus chanceux d'entre eux. Le 4 avril dernier, par exemple, en pleine mobilisation contre la « loi travail », alors que l'exaspération face aux ravages de la précarité et à l'épidémie des « boulots de merde » enflait dans la rue, l'émission « Happy boulot » sur la chaîne BFM Business — « tous nos conseils pour bien démarrer votre journée de travail » — choisissait un traitement décalé de l'actualité sociale en s'inquiétant des excès de générosité auxquels en sont réduits les employeurs.

« Aujourd'hui, on parle de cette mode du bien-être au travail, lance la journaliste de plateau, sourire en faïence blanche suspendu aux pommettes. Est-ce que vous connaissez le “chief happiness officer” ? Sa mission, c'est d'éclater (sic) les salariés, de s'occuper de leur bonheur au travail. Le nombre d'offres pour ce poste en France a explosé de près de 1 000 % en deux ans sur le site d'annonces Qapa ! (…) Aujourd'hui, un cadre qui a un haut potentiel dans le digital, la finance, la compta, quand il se met sur le marché, il a le choix entre minimum trois offres. Ce qui va lui faire choisir une offre plutôt qu'une autre, eh bien, c'est justement ce qui vient en plus de l'intérêt du job, de son salaire et de ses primes, c'est la cerise sur le gâteau. Et si c'est une pastèque, c'est encore mieux ! (…) Le risque, en fait, c'est la surenchère. Souvenez-vous, il y a quelques mois, c'était Facebook, Google et Yahoo qui rivalisaient sur le congé maternité. Il y en a un qui proposait six mois, l'autre qui proposait un an, le dernier qui disait : tout le temps que vous voulez [rire du présentateur sur le plateau, incrédule devant tant de magnificence], et après ils sont passés au congé paternité, alors c'est quoi, l'étape suivante ? (…) Les gens s'habituent au confort, même s'il est exceptionnel, ils en demandent toujours plus. Donc le risque, à terme, c'est d'être à court d'idées de gentillesses. » Voilà un angle d'attaque que les syndicalistes utilisent trop rarement : cette tendance lourde du patronat à gâter ses employés.

La mode du bien-être au travail ne profite pas exclusivement aux poulains de course élevés dans les écoles de commerce. Elle ruisselle parfois au compte-gouttes sur les échelons inférieurs de la hiérarchie, comme l'explique M. Christian Barqui, président de l'Association progrès du management (APM) et par ailleurs patron des salades en sachet Florette (1 500 salariés, six usines, 200 millions d'euros de chiffre d'affaires). Dans un récent entretien au Figaro (12 septembre 2016), cet adepte du lean management — une doctrine d'optimisation du rendement élaborée au Japon par le groupe Toyota et peaufinée ensuite dans les éprouvettes néolibérales du Massachusetts Institute of Technology (MIT) — clame son attachement aux « théories qui encouragent les salariés à travailler avec beaucoup de liberté ». « Il faut tout faire pour que les collaborateurs puissent utiliser leur intelligence et trouver leur équilibre », plaide l'industriel de la laitue prélavée, qui tient néanmoins à rappeler que « l'entreprise ne peut pas être une démocratie ». Quand on lui demande s'il a pris des « mesures pour encourager le bien-être au travail dans les usines de Florette », il répond : « Oui. J'ai, par exemple, ouvert une salle de sieste équipée de poufs Fatboy. J'en ai aussi un dans mon bureau. » Aux vingt minutes de sieste quotidienne consenties aux ouvriers en échange d'une productivité accrue s'ajoutent des « cours de yoga chaque lundi soir » et, un vendredi sur deux, des séances individuelles de « réflexologie plantaire ». Prestations assurément utiles à l'entretien de la force de travail, mais pas gratuites pour autant — « le salarié paie 75 % de la séance », précise M. Barqui. Ici, pas de « happy » barbecue ni de concierge pour les sorties théâtre. On a beau être généreux, les petites mains qui ensachent les feuilles de salade ne sauraient prétendre aux mêmes largesses que les petits génies des start-up.

Cette surexposition médiatique des gâteries patronales ne relève pas seulement d'un aimable dérivatif inspiré de la maxime de M. Pierre Gattaz, « Les chefs d'entreprise sont des héros » : elle consacre aussi la ligne de démarcation qui structure le monde du travail. D'un côté, une aristocratie laborieuse dotée de bons revenus et de menus avantages qui cimentent son esprit de corps. S'y blottit le dernier carré des salariés vraiment protégés : ceux qui jouissent d'un rapport de forces favorable à leurs intérêts et ne connaissent pas la peur du lendemain. De l'autre côté, les millions de sujets d'un marché du travail qu'en toute rigueur l'on ne saurait même plus qualifier de salariat, tant y prolifèrent les statuts au rabais qui amputent le travailleur de sa qualité et de ses droits de salarié : stages, intérim, vacations, autoentrepreneuriat, contrats de formation en alternance, contrats d'usage, contrats à horaires modulés, contrats à durée déterminée à temps partiel, emplois « d'avenir », service civique, etc. La condition des trimardeurs de l'industrie des services se dégrade au même rythme que celle des salariés « statutaires », en principe mieux lotis mais pour lesquels le « bien-être au travail » se résume souvent à l'espoir de ne pas sortir trop abîmés des techniques managériales mises en place pour les essorer. Dans les entreprises et les services publics qui l'ont adopté, le lean management vanté par le patron de Florette s'illustre moins par des massages de pieds que par des burn-out en série. C'est le cas notamment à La Poste et dans les hôpitaux. Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse, où le souci de rentabiliser les soins a conduit la direction à se convertir au « toyotisme », quatre membres du personnel infirmier se sont donné la mort au cours de cet été.

La ritournelle du bien-être signale une autre fracture. Dans La Griffe du chien, son roman sur l'économie de la cocaïne, l'auteur américain Don Winslow décrit la mise en place, au tournant des années 1980 et 1990, d'une nouvelle organisation du travail au sein d'un puissant cartel de la drogue mexicain. Son chef, double fictionnel de Joaquín Guzmán Loera, dit « El Chapo », leader du cartel de Sinaloa, est présenté dans le livre comme un pionnier du néolibéralisme. Il aurait apporté sa propre touche à la doctrine reaganienne en décidant de transformer son armée de truands rémunérés au mois en un réseau de petits entrepreneurs autonomes, liés à lui par un simple — mais inviolable — serment d'allégeance. « Nous voulons des entrepreneurs, pas des employés. Les employés coûtent de l'argent, les entrepreneurs en font », explique-t-il à l'un de ses lieutenants. On ignore le degré de véracité historique de ce passage (Winslow dit s'être appuyé sur des recherches solides), mais on retient volontiers l'hypothèse que l'un des narcotrafiquants les plus sanguinaires de l'histoire soit aussi l'un des précurseurs de l'autoentrepreneuriat. Le gouvernement français s'abreuve à bonne source, lui qui a favorisé l'extension de ce régime à près d'un million de travailleurs. Tenus de payer eux-mêmes leurs cotisations sociales et livrés au bon vouloir d'employeurs « clients » qui n'ont pas à répondre de leur sort, les autoentrepreneurs se trouvent aux avant-postes d'un salariat de plus en plus fragmenté, atomisé, où chacun cavale pour sa survie. Dans ce modèle, entraide et solidarité ne subsistent plus qu'en contrebande. A contrario, la poignée de « cols blancs » gavés de pilules du bonheur monopolisent, semble-t-il, les valeurs de camaraderie, d'appartenance de classe et d'esprit d'équipe. Peut-être préfigurent-ils un monde où la notion même de collectif de travail n'existera plus que sous la baguette scintillante des chief happiness officers.

Múlt hónapban volt a legalacsonyabb a munkanélküliek aránya 2009 óta

Erdély FM (Románia/Erdély) - Thu, 03/11/2016 - 10:15

5,9 százalékos volt a munkanélküliségi ráta, ez 520 ezer főt jelent, szemben az augusztusban jegyzett 529 ezerrel. A tavaly szeptemberben még 630 ezer munkanélküli volt a statisztikai hivatal adatai szerint. A 25-74 év közötti munkanélküliek a nyilvántartottak 78 százalékát teszik ki.

Le commandant de l’Air Warfare Center australien en visite au CEAM

Le 22 avril dernier, l’Air Marshal Leo Davies, Chief of the Royal Australian Air Force (RAAF), se rendait au centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) pour y découvrir ses nouvelles missions issues de la transformation opérée le 1er septembre 2015. Cette journée riche en échanges avait suscité de nombreuses réflexions. C’est donc tout naturellement que le général Jean-Pascal Breton, commandant le CEAM, a accueilli son homologue australien, l’Air Commodore Stephen Meredith, jeudi 27 octobre 2016.
Categories: Défense

Nagy sikerrel zárult a Bakui Jazz Fesztivál

Posztinfo.hu / Kaukázus - Thu, 03/11/2016 - 10:04

Azerbajdzsán fővárosa volt a dzsesszvilág középpontja: a 2016-os Bakui Jazz Fesztiválon 10 helyszínen 65 koncert várta a műfaj híveit.

Azerbajdzsán más formában is jelen van Magyarországon egyedi, különleges gasztronómiája révén:  Budapest egyetlen azeri éttermében, a  Marquis De Salade – ban (Hajós utca 43) a kaukázusi konyhán túl megismerkedhetünk az ország kultúrájával, hagyományaival, szokásaival.

Categories: Oroszország és FÁK

Budget de la Défense: entre hagiographie et réalité du sol (et silences)

Lignes de défense - Thu, 03/11/2016 - 10:01

A l'Assemblée nationale, hier soir, l'audition du ministre de la Défense en commission élargie sur le budget 2017 s'est transformée en passe d'armes avec le député François Cornut-Gentille (Les Républicains).

Le député a reproché au ministre de "placer toute son énergie à construire un bilan flatteur" de son action en cette fin de quinquennat. On lira ici le texte de son intervention.

Cette "belle histoire", avec un budget 2017 de la Défense en hausse et "quelques beaux succès à l'export" frise l'hagiographie, a lancé François Cornut-Gentille, jugeant que la Défense avait au contraire "un mur de difficultés" devant elle, avec une "dégradation" des équipements (qui repose le double problème du renouvellement et du MCO) et des capacités militaires.

"Moi je ne suis pas dans le ciel, je suis sur la terre, et je constate que l'année 2016 est une année (...) de recrutement historique en particulier pour l'armée de terre", a rétorqué Jean-Yves Le Drian.

"Dans la loi de programmation militaire, les crédits prévus pour 2017 étaient de 31,6 milliards d'euros et nous serons à 32,7. Ce n'est pas de l'hagiographie, c'est la dure réalité du sol".

Autre problème soulevé par le député LR: le manque d'informations. Selon FCG, "on ferme toutes les écoutilles et aucune info ne doit sortir du Balardgone sous peine d’exil sur l’île de Groix". On lira ici un autre post sur le blog du député, post titré "grand concours de devinettes.

Que FCG soit rassuré (!!! ironie), il n'est pas le seul à déplorer la politique du "Circulez, il n'y a rien à voir (ou à dire)" et à se demander "qui est l'ennemi?".

Categories: Défense

Ce que vous avez raté en ne veillant pas cette nuit

Le mamouth (Blog) - Thu, 03/11/2016 - 10:00
Rarement une discussion budgétaire en commission élargie aura connu autant d'infos (1). Pour ceux
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Categories: Défense

On Foreign Policy, and Fixing Political Dysfunction

Foreign Policy Blogs - Thu, 03/11/2016 - 09:56

He drafted something in 1776.

In 2016, “I can’t wait for this election to be over” has become an American mantra. But the “cultural civil war […] will not go away”  Our polarized political camps have long demeaned each other; the ever-rising rancor alienates everyday citizens and exacerbates social dysfunction. We risk portraying a free society as unsustainable, at a time when our political system is losing ground to “state-directed corporatism that seems to be delivering much higher growth and much better leaders.”

America must break the vicious cycle of politics. The first step is for Americans to find instinctive grounds for common trust. In foreign policy, a nation acts as a singular entity; citizens feel their identity reflected, or tainted, in this national conduct. Today our discourse projects our dysfunction, to the world and to ourselves. Reversing the extension of internal politics into foreign policy will soften the divisions and project our values.

During the Cold War, the nonpartisan doctrine of containing the USSR filtered the effect of political differences. Regardless of partisan issues, the basic mission of foreign policy stood. Even debate over the mission revolved around Containment’s theme. It was a reasonable theme: Soviet ideology called for our demise, they could destroy us physically, and they opposed our interests in every way. It offered the contrasting image of America’s virtues. Now U.S. policy has no filter and offers no such image.

When you are lost, your best response is to trace back to first reference points.

In post-modernity’s global swirl, new channels of communication voice so many views, and cite so many rationales, to so many whose horizons were highly limited until very recently, that sense itself is difficult to establish. Orientation cannot come from organization charts, or any multi-point written rubric. Any static roadmap risks sudden obsolescence. Rather, orientation needs a first reference point and an adaptive process to check bearings by it.

America has that reference point, in the written creed of the Declaration of Independence. “Life, liberty and the pursuit of happiness” verges on cliche. But having created a nation on abstract principle, eschewing ethnicity, tradition, or church, the creed is substantive and revolutionary. Stipulating that government exists to secure those rights both supports the ideal by confining rulers to this role, and shows that the creed is realistic as well as idealistic.

These terms define the nation, committing us to foster and protect freedom’s conditions in our life, and to observe the creed in our choices. Keeping that commitment is essential to America’s legitimacy—the core of national interest.

A “zero-based” focus on that principle can generate a process to carry it into policy. As people animate any decision process and policy institution, it is through people, embedded in institutional practice, that America’s creed can become policy doctrine.

The best way to effect this animation will be to charge the corps of U.S. diplomats to know the terms, nuances, and applications of the Declaration’s founding creed. The State Department has a seat at all the interagency processes on international relations, and is not defined by particular sectors, as are, for example, Agriculture or Labor.

Our diplomats are in position to inject America’s principles into policy formation. Given deep fluency in America’s founding tenets and their implications, diplomats also can deploy the worldly knowledge gained from their foreign postings, not as the voice of foreigners’ interests, but as professionals, expert in projection of America’s nature.

A professional body, expert in the principles of the Declaration, under the authority of the nation’s elected leaders, should be formed as a parallel to the professional body of military experts. Rigorous steeping in the art of applying our abstract principles will require a thoughtfully constructed training regimen. The regimen must also impart an education in diplomatic practice, economics, history, international relations, cultures, and military affairs. Formation must also ground the diplomat in the realities of American life.

Successfully implemented, it will create an institution that all Americans can trust to represent our values. This should ease the political outsider’s alienation, and offer basic guidance to the policy insider. It will portray America’s values to the world, and showcase the value of rights.

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Wolfgang Schäuble im Kampf gegen Briefkastenfirmen

Euractiv.de - Thu, 03/11/2016 - 09:55
Bundesfinanzminister Wolfgang Schäuble will einem Zeitungsbericht zufolge stärker gegen Briefkastenfirmen vorgehen.
Categories: Europäische Union

Les journalistes ne savent-ils poser que des questions de droite ? 

Le Monde Diplomatique - Thu, 03/11/2016 - 09:43
Tenez à droite cc Jimmy Kortrijk

Lors de leur premier débat télévisé sur une chaîne privée, TF1, le 13 octobre 2016, les sept candidats de la primaire organisée par la droite et le centre ont tenté d'incarner une droite « enfin » décomplexée. Trop timidement au goût des journalistes qui les interrogeaient, tous salariés de médias privés appartenant à des grands groupes, et même pour l'un d'entre eux au moins — Alexis Brézet (Le Figaro) —, militant de la droite dure. Ses deux confrères ce soir là étaient Gilles Bouleau (TF1) et Elizabeth Martichoux (RTL).

Alexis Brézet (Le Figaro) :

— Est-ce que vous ne sous-estimez pas le ras-le-bol fiscal des Français ?

— Tous vos concurrents sur ce plateau veulent repousser l'âge de la retraite jusqu'à 65 ans, et vous vous dites 63 ans en 2020, 64 ans en 2025, c'est à dire moins, pourquoi cette prudence ? »

Elizabeth Martichoux (RTL) :

— Avec vous, rien ne change pour le système d'assurance chômage. (…) Ce n'est pas là que vous ferez des économies !

— On va parler des impôts. La France est championne d'Europe des prélèvements obligatoires...

— On va maintenant évoquer le déficit, parce que jamais dans notre histoire le pays n'a été aussi endetté.

Gilles Bouleau (TF1) :

— Vous ne proposez pas clairement d'abroger [les 35 heures] ?

— Alléger le fardeau fiscal des ménages français, ce ne serait pas une bonne idée ?

— Qui parmi vous, peut s'engager à respecter enfin la règle des 3 % de déficit public ? (…) Alain Juppé, oui ou non le respect, enfin, de la parole donnée par la France. (…) Mme Kosciusko-Morizet, vous présidente, réduirez vous le déficit, tant promis, à 3 %, oui ou non ? (…) Nicolas Sarkozy, le retour à l'équilibre, oui et quand ?

— Que ferez-vous si la CGT bloque les rues pendant plusieurs jours ?

Faute de temps, sans doute, aucun des trois journalistes n'a demandé aux candidats s'il était raisonnable de durcir encore des orientations dont même le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) admettent l'échec. S'il ne serait pas préférable d'augmenter les salaires ? Et s'il ne risquait pas de sembler paradoxal que certains d'entre eux se réclament de Margaret Thatcher au moment précis où même les conservateurs britanniques tournent le dos à ses principales recommandations économiques et sociales ?

Pluralisme oblige, les journalistes vont, à n'en pas douter, rétablir l'équilibre ce jeudi soir.

En tout cas, les candidats de droite vont à nouveau être interrogés par des journalistes travaillant dans des médias privés, cette fois BFM TV et i-Télé, l'un et l'autre détenus par des milliardaires. La situation sera d'autant plus intéressante que, depuis plus de deux semaines, i-Télé est le théâtre d'une grève des journalistes, reconduite chaque jour à une très large majorité. Ces derniers protestent contre le fait que le propriétaire de la chaîne, M. Vincent Bolloré — également propriétaire de Canal Plus, du quotidien « gratuit » Direct Matin et de Havas (le principal groupe publicitaire de France) — a imposé la présence à l'antenne d'un animateur graveleux.

Lire aussi Serge Halimi, « Indépendance, au-delà d'un mot creux », Le Monde diplomatique, novembre 2016. MM. Juppé, Lemaire, Sarkozy, Fillon, etc. seront-ils interrogés jeudi soir sur ce que ce conflit social révèle de l'état des médias en France depuis que, avec leur concours politique, des grandes fortunes ont mis la main sur l'audiovisuel (BFM TV appartient à M. Patrick Drahi, par ailleurs propriétaire de Libération et de L'Express) ? Or non seulement aucun d'entre eux ne propose de remédier à cet état des choses, mais l'ancien président de la République, ami de M. Bolloré, vient même de réclamer une… plus grande concentration des médias.

Jeudi soir, les journalistes de BFM TV et d'i-Télé devraient avoir à l'esprit que les téléspectateurs ne sont pas tous des militants de droite. Et que les candidats qu'ils vont interroger ne concourent pas pour la direction du Medef, ni pour celle de la gendarmerie nationale, mais pour la présidence de la République.

Dans « Le Monde diplomatique » Toujours disponible

Ismét földrengés volt ma hajnalban Olaszország középső részén

Erdély FM (Románia/Erdély) - Thu, 03/11/2016 - 09:41

A Richter-skála szerinti 5-ös erősségű rengést az amerikai földtani intézet jelentette. A rengés epicentruma mintegy ötven kilométerre délkeletre volt Perugiától, 10 kilométerrel a felszín alatt. Egy héttel ezelőtt 5,5 és 6,1 erősségű földmozgás rázta meg Olaszország középső részét, majd vasárnap 6,5 erősségű földrengés volt Közép-Olaszországban, ez volt az utóbbi 36 év legerősebb rengése. A szakemberek az elmúlt időszakban mintegy 1100 utórengést jegyeztek. Az elmúlt napok földrengései következtében mintegy 100 település épületei dőltek össze, halálos áldozatokról nincs értesülés, de 100 ezer kütüli a károsultak száma.

Mettre un peu de MCO dans le Tigre

Le mamouth (Blog) - Thu, 03/11/2016 - 09:31
Le Tigre est un excellent exemple des difficultés actuelles du MCO... et du faisceau de
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Categories: Défense

Sudanese doctors say 60 hospitals participate in renewed strike

Sudan Tribune - Thu, 03/11/2016 - 09:20

November 2, 2016 (KHARTOUM) - In their second day of renewed strike action, the independent doctors union, Central Committee of Sudanese Doctors (CCSD) Wednesday announced that the refusal to non-emergency treatments in hospitals was a complete success..

The CCSD said that doctors in teaching hospitals have also joined the growing movement.

In a report released on Wednesday; the striking doctors said that 60 public hospitals have participated in the strike on Tuesday. They also warned against attempts by the National Intelligence and Security Service (NISS) to intimidate the doctors and bread the movement.

On Tuesday, the doctors accused the government of failing to meet its pledges to improve hospital physicians working condition. On 13 October, they suspended their protest after meeting the Vice-President Hassabo Mohamed Abdel Rahman and Health Minister Bahr Idriss Abu Garda who vowed to respond positively to their claims.

The doctors have refused non-emergency treatments to patients to protest the poor working conditions and lack of medicines medical material. They also demand protection after the increase of attacks by frustrated patients and their families.

In a report on the strike progress extended to Sudan Tribune, the CCSD said it had informed the Federal Ministry of Health since Monday on the strike, citing the claims and the time frame of the protest.
“60 hospitals and thousands of doctors have participated in the strike across Sudan,” said the report, pointing that other several hospitals have not been included in the report yet.

The CCSD said that management in some hospitals have responded positively to the announced strike and cooperated with the striking doctors.

But, in some hospitals doctors were prevented from wearing a strike-badge and have been called to treat emergency cases to in a bid to break the protest, however "the doctors behaved professionally and did not respond to provocation," he group added.

CCSD statement further said that the security apparatus tries to intimidate the striking doctors from various hospitals and summons them, including the chairman of the doctors' union Dr. Ahmed al-Sheikh.

(ST)

Categories: Africa

Ferenc Gyurcsány : «Je crois en ce que nous représentons»

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 03/11/2016 - 09:20
Son cas n’en finit pas de déchirer la gauche. Nous avons rencontré l’ancien premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsány, considéré, c’est selon, comme le meilleur opposant à Viktor Orbán ou comme le dernier obstacle à l’union de l’opposition. L’actuel président de la Coalition démocratique (DK) estime pourtant qu’il a encore un rôle à jouer pour faire tomber le système Fidesz. Il nous explique ici lequel. Cette interview est la première d’une série qui conduira Hulala à rencontrer les représentants des différents partis politiques d’ici les élections législatives de 2018. Propos recueillis le jeudi 13 octobre par Corentin Léotard. Hulala : Hier vous avez rencontré des ambassadeurs, donné une conférence de presse, puis vous étiez sur le plateau de Hír TV dans la soirée pour une longue interview. Vous sentez que l’on est à un moment spécial ?

Cela se pourrait. Ça fait longtemps que nous attendons ce moment où les gens déçus par leur gouvernement – et nous savons que la majorité des Hongrois est insatisfaite – prendront conscience que se plaindre n’est pas suffisant et que nous devons unifier nos forces et engager un âpre combat contre M. Orbán. Le référendum contre les migrants, l’amendement de la constitution, les informations selon lesquelles les investigations officielles à l’encontre des ONG ont été ordonnées par Viktor Orbán et enfin la fermeture du journal Népszabadság… Cet ensemble pourrait créer un momentum.

Quelle évaluation faites-vous de la situation politique en Hongrie ?

Comprendre Orbán demande de comprendre deux choses : d’une part il voudrait prendre le leadership au niveau international des groupes eurosceptiques, anti-élites et parfois radicaux, pour des raisons idéologiques. Et d’autre part, sur le plan intérieur, il a un besoin constant de chercher à faire diversion pour masquer les manquements de sa gouvernance. Il est capable de mettre en lumière la crise des réfugiés et d’imposer aux gens l’idée qu’il s’agit de « la question de votre vie » et tous les autres sujets sont mis entre parenthèses, dans le cœur et dans la tête : l’éducation, la santé, les retraites… C’est une tactique politique très astucieuse, mais malveillante.

Mais ça marche…

Bien sûr que ça marche, aucun doute là-dessus ! C’est un politicien très intelligent et très talentueux. Mais la question c’est : utilise-t-il ces capacités pour améliorer le pays ou pour le détruire ? Politiquement c’est le vainqueur, mais d’un point de vue historique, c’est un désastre. La valeur de la liberté n’a pas d’alternative. Quiconque dans un pays européen veut s’écarter de cette valeur finira par échouer et être défait. C’est le destin de M. Orbán.

«Politiquement c’est le vainqueur, mais d’un point de vue historique, c’est un désastre. La valeur de la liberté n’a pas d’alternative. Quiconque dans un pays européen veut s’écarter de cette valeur finira par échouer et être défait. C’est le destin de M. Orbán.»

Comment analysez-vous la suspension récente du journal d’opposition Népszabadság ?

Nous n’avons pas encore de preuve formelle, mais il y a un faisceau de présomptions et aucun doute n’est possible : en arrière-plan, il y a la volonté directe du gouvernement. Selon mon évaluation, le deal était très clair : il a délivré une autorisation spéciale à l’investisseur d’acheter les treize journaux locaux et le prix à payer pour cette autorisation était la mise à mort du journal. Nous saurons bientôt qui est le repreneur, mais il ne se trouve pas un seul démocrate dans ce pays, ni une seule personne au Népszabadság, pour douter que le nouveau propriétaire sera un proche du gouvernement. [Ndlr : leurs craintes se sont révélées justes depuis, lire Népszabadság tombe dans l’escarcelle du pouvoir] Vous venez de décider de boycotter les travaux du parlement. Vous-même ainsi que les trois autres députés de la Coalition démocratique. Pourquoi cette décision ?

Après 2010, il est devenu clair que la Hongrie n’était plus une démocratie. Pas non plus une dictature, mais quelque chose entre les deux. On appelle ça un régime autoritaire. Pour les représentants de la Hongrie démocratique, le dilemme est de coopérer avec ce régime et de maintenir ainsi l’illusion de la démocratie, ou de se retourner contre lui. C’est une question de mentalité, de tempérament. Nous devons montrer que nous ne voulons rien avoir à faire avec ce régime.

L’opposition de gauche a-t-elle une chance de former une coalition d’ici les élections législatives de 2018 ?

Je suis plus optimiste qu’auparavant. Ces derniers mois, les pourparlers non-officiels entre les leaders des partis ont été plus constructifs. Ces derniers ont vraiment cherché l’opportunité de rapprocher les positions, au moins un peu. J’espère que des négociations officielles vont pouvoir commencer dans les semaines à venir. Le système électoral rend cette coalition nécessaire et celui qui ne comprend pas cette obligation ne comprend pas la nature de la situation. Le parti socialiste actuel, avec son nouveau président Gyula Molnár, est beaucoup plus ouvert qu’auparavant. Le parti Une autre politique est possible (LMP) avec Ákos Hadházy est lui aussi un tout petit peu plus ouvert et moins dans le rejet systématique. Avec Ensemble (Együtt) c’est plus compliqué car l’idée originale était qu’il soit le moteur de cette coalition, mais je pense qu’un jour ou l’autre ils vont se rallier, car s’ils se tiennent à l’écart ils n’auront aucune chance de rester au parlement.

Y-a-t-il un clash générationnel entre vous et le parti socialiste d’une part et les autres partis tentés de jeter tout ce qui s’est fait avant 2010 ?

Pour ce qui est du LMP, c’est compliqué car le parti est né contre mon gouvernement. Ils essaient de s’identifier eux-mêmes : « nous sommes nés pour nous opposer à Gyurcsány, mais oh mon dieu Orbán est pire que Gyurcsány ! » Je pense qu’il est impossible de rester au milieu entre l’autocratie et la démocratie. Mon gouvernement mérite des critiques et c’est vrai qu’il y a eu des affaires de corruption vraiment pas belles à cette époque, mais il était sans discussion démocratique et la corruption n’avait pas infiltré le système, elle était un échec du système. Alors que nous avons aujourd’hui un gouvernement autocratique et infiltré par la corruption !

«C’est vrai qu’il y a eu des affaires de corruption vraiment pas belles à cette époque, mais il [mon gouvernement] était sans discussion démocratique et la corruption n’avait pas infiltré le système, elle était un échec du système. Alors que nous avons aujourd’hui un gouvernement autocratique et infiltré par la corruption !»

Existe-t-il une différence idéologique entre le parti socialiste (MSzP) et la Coalition démocratique (DK) ou s’agit-il seulement d’une affaire de personnes ?

Avant de faire scission en 2011, nous avons tenté d’unifier toutes les forces démocratiques, des libéraux jusqu’à la droite modérée, et de faire du parti socialiste un grand parti démocrate. C’était mon idée mais son président d’alors, Attila Mesterházy, a préféré continuer à représenter les valeurs de la gauche traditionnelle. A mon avis, se préoccuper uniquement des gens qui vivent dans de très mauvaises conditions et conserver les vieilles recettes sociales-démocrates était voué à l’échec, que ce soit dans l’opposition ou au gouvernement. Nous sommes beaucoup plus au centre que le parti socialiste.

Vous vous définiriez comme un social-libéral ?

Est-ce que l’État a le droit d’interférer avec mon identité : sexuelle, culturelle, religieuse… ? Non, ce ne sont pas les affaires de l’État. Sur ce point je suis un libéral. Concernant les questions sociales : je suis responsable de donner aux gens qui n’en ont pas les capacités suffisantes les opportunités de mener une vie normale. En termes économiques : je suis pro-marché. Mais il est clair que l’un des plus grands problèmes de l’Europe et de la Hongrie est que politiquement il y a un gouffre entre les compagnies multinationales qui sont très puissantes et les gens ordinaires. Nous devons offrir plus de protection aux gens. Je représente l’économie de marché mais avec un très fort engagement social. Est-ce que c’est libéral ? Social-démocrate ? Je suis un centriste. Un centriste avec une inclinaison à gauche.

Est-il possible de ré-attirer ces électeurs qui ont déserté la gauche au profit de l’extrême-droite dans les années 2000 ?

Le grand challenge de l’extrême-droite est que le Fidesz siphonne ses électeurs en remplissant complètement l’agenda radical et nationaliste du Jobbik. Si nous sommes capables d’offrir un programme social plus efficace qu’elle, j’espère que l’on sera capable de les attirer à nous. Nous devons comprendre en profondeur les déceptions de ces personnes qui ont quitté notre camp et les raisons de leur radicalisation. Peut-être parce que j’ai déjà gouverné ce pays et que j’en ai fait l’expérience, la question la plus importante pour moi est la suivante : quelle est la ligne rouge entre promettre tout ce qui est possible au vu des finances du pays, mais sans mettre en péril la stabilité économique et l’équilibre budgétaire du pays à long terme. Nous devons promettre un pays plus vivable, plus sûr, avec plus de social, mais rien qui ne puisse mettre en danger sa stabilité.

Le national-populisme qui a cours en Hongrie et dans la région n’est-il pas, selon vous, un retour de bâton logique à « l’ultralibéralisme » ou au « néolibéralisme » qui a prévalu ?

Trois éléments différents expliquent la situation de la gauche. Le premier, c’est la déception générale après le changement de régime. La cause principale est que la majorité des Hongrois n’a pas attendu ce changement de régime pour être libre. Ils ont cru qu’ils atteindraient automatiquement le niveau de vie des Autrichiens, des Allemands ou des Français. Il était donc évident qu’à moment ou à un autre ils seraient déçus. Le second : dans les dix dernières années, l’Europe a perdu sa capacité à créer de la prospérité pour les citoyens. Les jeunes générations vivent plus difficilement que leurs parents. Cette insatisfaction atteint le système politique et la crédibilité des partis traditionnels de droite et de gauche. On voit apparaître de nouveaux partis, de nouveaux mouvements, des partis centrés sur une thématique, des partis pirates, et des partis radicaux. Le troisième élément, c’est que la gauche hongroise n’a pas été capable de reconnaître ces enjeux à temps et donc n’a pas pu y répondre. C’est notre responsabilité commune.

«Les Hongrois ont cru qu’ils atteindraient automatiquement le niveau de vie des Autrichiens, des Allemands ou des Français. Il était donc évident qu’à moment ou à un autre ils seraient déçus.»

Il y a dix ans, votre discours dit d’« Öszöd », avait suscité la fureur. [Ndlr : En 2006, le parti socialiste a réussi à se faire réélire à la tête du pays en masquant lors de sa campagne un grand plan d’austérité qui sera mis en place sitôt la réélection assurée. Un discours de M. Gyurcsány tenu à huis-clos fuite à la radio publique quelques mois plus tard et dévoile le fait que les mensonges concernant l’état des finances du pays et l’austérité à venir avaient été intentionnels].

Je comprends ces gens. Ils ont été outrés par ce discours. C’était très émotionnel, parfois brutal et choquant. Mais j’ai atteint mon but, j’ai secoué les parlementaires. Quand il a atteint le public, mon discours a perdu son sens originel et s’est transformé en une bombe nucléaire politique aux mains de mes rivaux. C’est ma responsabilité, je n’ai pas été assez méfiant sur le fait qu’en cas de fuite son sens serait reçu à l’opposé du message original. Mais nous savons aujourd’hui que les violences (ndlr : contre le siège de la télévision publique) n’ont pas été aussi spontanées qu’on le croit. Elles ont été organisées et alimentées, au moins en partie, par des activistes d’extrême-droite mais – et c’est beaucoup plus problématique – par le leader du Fidesz. Aujourd’hui nous avons les preuves, même si le gouvernement a classifié ces documents des services secrets. Mais tôt ou tard, elles seront publiées. Les services secrets hongrois sont en possession d’au moins deux dossiers qui indiquent que les leaders les plus importants du Fidesz – je ne veux pas donner de nom, mais les plus importants – sont impliqués dans l’organisation et le déclenchement de ces violences.

«Quand il a atteint le public, mon discours a perdu son sens originel et s’est transformé en une bombe nucléaire politique aux mains de mes rivaux.»

Vous avez été très critiqué pour être resté encore deux années de plus à la tête du gouvernement. Vous le referiez aujourd’hui ?

Trois années en fait, car j’ai démissionné en 2009. J’ai senti un réel soutien de notre bord politique et pas seulement des politiciens, mais aussi des journaux, des intellectuels les plus influents comme les écrivains György Konrád et Péter Esterházy. Ils ont dit : « le discours de Gyurcsány était très honnête, historiquement il a raison ! Ne le punissons pas, supportons-le, et finissons le travail ! ». Si c’était à refaire, je pense que je prendrais la même décision et je ne démissionnerais pas. Mais ce que nous avons sous-estimé alors, c’est que l’atteinte à ma crédibilité personnelle serait si forte et que je ne serai plus assez fort pour mener le changement à bien. Puis j’ai perdu le soutien de mon parti pour initier toutes les mesures nécessaires face à la crise de 2008 qui demandait toujours plus d’austérité.

Vous sentez-vous en position de prendre la tête d’une coalition contre Viktor Orbán ?

Honnêtement, non. Non pas que je n’en ai pas la capacité, non pas en raison de mes performances actuelles. Mais parce que ma popularité n’est pas suffisante. Je ne sais pas si ça va changer dans le futur… Mon but politique n’est pas de revenir comme Premier ministre, mais je serais très heureux de soutenir et d’aider n’importe quel autre candidat à ramener la Hongrie à la démocratie. Ce n’est pas une question personnelle, je ne suis pas animé par la revanche. Était-ce juste ou injuste…peu importe, c’est de l’histoire ancienne. J’aime beaucoup ce que je fais maintenant et je crois en ce que nous représentons. Avec nous au pouvoir, ce pays serait meilleur. A court terme, je ne pense pas que je serai un leader de ce camp, mais à plus long terme…on verra.

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