LA MECQUE (Arabie Saoudite)- Les hadjis algériens victimes de l’incident de la chute d’une grue à la grande Mosquée de La Mecque, survenu durant la saison Hadj 2015, ont été invités par l’Etat à effectuer le pèlerinage de 2016, a indiqué mardi le chef du centre de la mission Hadj et Omra à la Mecque, Messaoud Bouledjouidja.
Les visas ont été attribués à titre gracieux par les autorités saoudiennes aux hadjis victimes de cet incident et qui ont émis le voeu de se rendre aux Lieux Saints de l’islam pour accomplir le pèlerinage, a précisé le même responsable, ajoutant que l’Etat algérien, à travers l’Office national du Hadj et de la Omra (OHNO), se chargera de la prise en charge de leur hébergement et leur restauration.
Pour rappel, 17 hadjis algériens avaient été blessés lors de cet incident.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse mardi sur le marché new-yorkais Nymex, pénalisés par la vigueur du dollar et l’anticipation d’une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis.
Le contrat octobre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 63 cents, soit 1,34%, à 46,35 dollars le baril.
Au moment de la clôture du Nymex, le Brent cédait 89 cents (1,81%) à 48,37 dollars.
Le dollar se raffermit depuis que Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale, a déclaré vendredi que les arguments en faveur d’une hausse des taux se renforçaient aux Etats-Unis. L’annonce mardi d’une nette amélioration de la confiance du consommateur américain a contribué à soutenir l’hypothèse d’un prochain tour de vis monétaire aux Etats-Unis.
Les analystes s’attendent par ailleurs à une augmentation de 1,3 million de barils des stocks de brut la semaine dernière aux Etats-Unis, ce qui serait la deuxième hausse hebdomadaire de rang. Les chiffres seront annoncés mercredi.
C’est par Twitter que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, mandaté par l’ONU pour veiller sur le respect des libertés fondamentales, s’est attaqué aux décisions toujours en vigueur dans plusieurs communes françaises, d’interdire aux femmes le port du burkini. Le propos est simple, sans excès, un simple rappel des grands principes gouvernant les droits de l’homme. Puis dans un deuxième temps pour bien marquer le coup , c’était le bureau du Haut-Commissaire qui réagissait.
Mardi, c’est sur Twitter que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU (HCDH) a décidé de réagir à l’interdiction du port du burkini décrété en France dans 26 communes, et pour le moment annulé par le Conseil d’État dans la seule commune de Villeneuve-Loubet.
Alors que les annulations des arrêtés de quatre autres communes sont attendus cette semaine (à moins d’une rébellion des juges administratifs), le HCDH a fait savoir sur Twitter qu’il se félicitait de la décision du Conseil d’État, tout en appelant les maires à abroger d’eux-mêmes les arrêtés toujours en vigueur sur leur territoire.
« Nous appelons toutes les autorités locales ayant adopté des interdictions similaires et qui ne l’auraient pas encore fait à les annuler immédiatement, plutôt que de mettre à profit la portée géographique limitée de cette décision [du Conseil d’État] afin de maintenir leurs interdictions hautement discriminatoires jusqu’à la fin de la période des vacances », écrit Rubert Colville, le porte-parole du HDCH.
Dans d’autres tweets, le HCDR rappelle que « les limites à la liberté de toute personne de manifester sa religion ne sont autorisées que dans des circonstances très limitées », et que « l’égalité des genres ne peut être obtenue en réglementant les vêtements que les femmes décident de porter» Selon les standards internationaux concernant les droits de l’homme, les limites à la liberté de toute personne de manifester sa religion ou ses convictions, y compris par le choix de tenue vestimentaire, « ne sont autorisées que dans des circonstances très limitées, y compris pour la protection de l’ordre public, la santé ou la morale ». De plus en vertu du droit international des droits de l’homme, « les mesures adoptées au nom de l’ordre public, doivent être appropriée, nécessaires et proportionnées »rappelle le communiqué.
Plus claire encore le bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme a publié, dans un deuxième temps, un communiqué qui est plus qu’une annonce d’une prise de position sur twitter.
Dans son communiqué, le Haut-Commissariat appelle « toutes les autorités locales ayant adopté des interdictions » à les retirer. Les codes vestimentaires, tels que les décrets anti-burkini, affectent de manière disproportionnée les femmes et les filles et sapent leur autonomie en niant leur aptitude à prendre des décisions indépendantes sur leur manière de se vêtir.
Pour le bureau du Haut-Commissaire, « l’égalité des genres ne peut être obtenue en réglementant les vêtements que les femmes décident de porter ». Ces arrêtés « n’améliorent pas la situation sécuritaire ; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes », a dénoncé le Haut-Commissariat.
« En favorisant la polarisation entre les communautés, ils n’ont réussi qu’à aggraver les tensions et pourraient, en réalité, miner les efforts destinés à combattre et prévenir l’extrémisme violent, des efforts qui dépendent de la coopération et du respect mutuel entre les communautés », relève le communiqué, qualifiant ces interdictions de « hautement discriminatoires ».
Les derniers mots sont loin d’avoir été prononcé, compte tenu du contexte politique français, le candidat à la présidentielle française, Nicolas Sarkozy, entendant bien en faire un élément majeur d’instrumentalisation de sa campagne électorale. Sont aussi susceptible d’intervenir outre de Conseil constitutionnel français, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), voire la Cour de Justice de l’Union européenne.
Pour en savoir plus : principales sources d’information
-. Journal Libération, état des lieux à la date du 29 août concernant les arrêtés municipaux http://www.liberation.fr/france/2016/08/29/les-arretes-anti-burkini-de-quatre-communes-devant-les-tribunaux-cette-semaine_1475318
Anti-China protester at Taipei airport, Aug. 22 (Storm Media Group, Taipei)
A visit to Taiwan by a top Chinese Communist Party official from Shanghai was met with angry protest on August 22-23. Sha Hailin (沙海林), head of the party’s United Front Work Department in Shanghai, was greeted at the Taipei airport August 22 by pro-independence demonstrators shouting, “Sha Hailin, go back to China” and “Expel propaganda communist, defend Taiwan’s sovereignty.” Protesters followed Sha and Taipei mayor Ko Wen-je (柯文哲) to a Shanghai-Taipei cross-strait cities forum on August 23.
Sha’s visit has come at a time of strained relations between Taiwan and the mainland since Tsai Ing-wen (蔡英文) of the pro-independence Democratic Progressive Party won the presidency of Taiwan in January. Beijing broke off official contact with Taipei in June following Tsai’s refusal to acknowledge the “one-China principle” on which Beijing insists as the basis of cross-strait relations. Sha is the first high-level mainland official to visit Taiwan since official contact was broken off.
The United Front Work Department is a propaganda agency under the direct authority of the Communist Party Central Committee charged with asserting party “leadership” over non-party groups in China and abroad. The “shadowy agency” has been noted for its role in Beijing’s efforts at gaining control of Taiwan, which Beijing regards as a renegade province of China. Mainland attitudes stand in stark contrast to those of Taiwan’s 23 million residents, the vast majority of whom are opposed to “reunification” with mainland China and consider themselves to be of “Taiwanese” rather than “Chinese” nationality.
Beijing has shown little interest in the opinions or wishes of Taiwan’s people, insisting that “reunification” with the mainland is the only option for Taiwan’s future. The role of the United Front Work Department in Beijing’s efforts consists of attempting to manipulate public opinion and forging alliances with influential groups with the aim of neutralizing pro-independence sentiment in Taiwan. Given Beijing’s economic clout and close economic ties with Taiwan, much of this effort is directed at the island’s business and political elite, who have shown far greater willingness to bow to Beijing’s demands than ordinary Taiwanese.
Sha Hailin (Shanghai Municipal Communist Party Committee)
In typical form as a mainland official, Sha Hailin insisted on the “one-China principle” as the basis for cross-strait relations in a speech at the August 23 forum as protesters demonstrated outside. “I believe most Taiwanese support peaceful unification and closer exchanges and cooperation between the two cities,” said Sha in willful ignorance of Taiwanese public opinion, “Some Taiwanese who opposed the forum either lacked understanding of the actual situation or did it on purpose.”
For his part, Taipei mayor Ko Wen-je said prior to the forum that the United Front Work Department has been unfortunately “vilified” in Taiwan, citing this as an example of “cultural estrangement” between the democratic island and the authoritarian mainland. Said Ko at the forum with Sha: “When we understand and respect Beijing’s insistence on some aspects, we hope Beijing can understand and respect Taiwan’s insistence on democracy and freedom.”
Protesters don’t seem to have been convinced by Ko’s and Sha’s wishful thinking on cross-strait relations, calling the Taipei mayor a “sell out” and his mainland guest a “communist bandit.” Most of Taipei’s city councilors boycotted the forum, citing Sha’s “obvious ‘united front’ intention” among other complaints. Mainland Chinese media ignored the protests, trumpeting Sha’s visit and the Shanghai-Taipei forum as a “boost” for cross-strait ties.
Faced with the seemingly impossible task of “winning hearts and minds” in Taiwan, mainland leaders continue to live in a world of make-believe.
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