Recrue phare du PSG à l’intersaison, Hatem Ben Arfa est cantonné au banc de touche depuis le début du championnat. Lors des trois derniers matches de Paris, il a même été écarté du groupe. Une situation critique pour l’attaquant de 29 ans.
Il se rêvait en meneur de cet ambitieux PSG de l’ère post-Zlatan, mais Hatem Ben Arfa n’a pas tardé à déchanter. Mardi 20 septembre au soir, c’est en tribunes, aux côtés de l’humoriste Jamel Debbouze, que le n°21 du Paris Saint-Germain a assisté au nouveau succès des siens face à Dijon (3-0). Une bien mauvaise blague qui s’éternise pour l’ancien Niçois.
Comme face à Arsenal et Caen, le fantasque attaquant arrivé en grandes pompes au mercato estival a donc été écarté du groupe. Une troisième sanction de suite qui interpelle. Pour l’entraîneur parisien Unai Emery, il ne s’agit là que d’un « choix sportif », mais il est de notoriété publique que le technicien basque n’a pas choisi Ben Arfa et qu’il n’était pas emballé à l’idée de l’intégrer à son groupe. « Il est absent parce que j’estime que les autres sont meilleurs pour jouer le match », a-t-il réitéré mardi soir après la rencontre, dans la droite lignée de ses déclarations précédentes sur le sujet.
Mais dans son édition de jeudi, le quotidien L’Équipe révèle qu’en coulisses, Emery tient des propos plus durs encore à l’endroit de l’international français. « Tu n’es pas Messi […] Si c’était le cas, je ne te parlerais même pas » ou encore « Tu n’es pas capable de faire gagner l’équipe à toi tout seul », lui aurait-il lancé au cours d’un de leurs échanges, rapporte le média spécialisé.
Résultat : après quelques – timides – apparitions en début de saison, Ben Arfa végète en tribunes depuis trois rencontres, et son retour au premier plan apparaît de plus en plus improbable. Depuis sa mise à l’écart, et sans pour autant que l’on puisse y établir un lien de causalité directe, force est de constater que le PSG va mieux. Contre Arsenal (1-1) en Ligue des champions, les Parisiens ont largement mené les débats, et avec un Cavani un peu plus inspiré, le PSG aurait glané ses trois premiers points en C1. Derrière, face à Caen puis Dijon, le club de la capitale a tout simplement déroulé (0-6 puis 3-0), validant par les faits les décisions d’Emery.
Loin dans la hiérarchie
Aujourd’hui, la situation est pour le moins compliquée pour « HBA ». Pas moins de six éléments offensifs semblent le devancer dans la tête de l’entraîneur parisien : Cavani, Di Maria, Lucas, Pastore et même Jesé et Augustin, qui ont joué des bouts de match ces dernières semaines. Une situation qui laisse perplexe le joueur mais aussi son entourage, dont la frustration commence à poindre publiquement. « Ça dépasse l’entendement, a notamment regretté un proche, en ‘off’. À un moment donné, ça va péter. »
Reste que pour l’heure, le vernis tient encore la route. Hatem Ben Arfa, lui, ronge son frein en tribunes et affiche un sourire de façade tandis que ses coéquipiers lui manifestent un soutien sans faille. « Je suis content d’avoir un joueur de sa qualité dans l’effectif, assure Thiago Motta. Le conseil que je peux donner à Hatem c’est de continuer à travailler. C’est un grand joueur, il l’a démontré la saison dernière. Il doit continuer à travailler, il va avoir des opportunités. […] On va soutenir Hatem jusqu’à la fin. » Du côté d’Adrien Rabiot, passé par une situation similaire à l’époque de Laurent Blanc, le son de cloche est le même : « Il est en forme. Il est heureux. Il était encore là ce soir, il est passé faire un tour au vestiaire pour nous féliciter. Il avait le sourire. Je peux vous dire qu’il va bien. »
Même s’il n’est pas dans une position très enviable, Ben Arfa pourrait bien retrouver le banc de touche, et pourquoi pas même fouler la pelouse, vendredi soir à Toulouse. Tout dépendra de sa capacité à faire le dos rond, en attendant qu’il parvienne à convaincre Unai Emery qu’il est plus qu’une solution de rechange. D’autres avant lui y sont parvenus, comme Ever Banega, mis à l’écart à Séville avant de devenir l’un des grands artisans des succès européens du club andalou. Un précédent dont il ferait bien de s’inspirer.
La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et des Télécommunications a demandé ce jeudi 22 septembre 2016 à l’APN de réfléchir sur une loi lui permettant de bloquer les sites pornographiques, rapportait l’agence de presse officielle.
Imane-Houda Feraoun répondait à une question orale sur la possibilité de bloquer les accès à ces sites Internet « qui propageant le vice » et qui « appellent à la violence et au racisme ». Elle a regretté que la Tutelle ne dispose pas d’outils législatifs lui permettant de procéder à ce genre d’opérations.
La ministre des TIC a ainsi appelé le législateur algérien à réfléchir sur une loi pouvant permettre à son secteur de bloquer les sites « pornographiques, racistes ou violents, nocifs pour la société ».
Evoquant la protection des enfants de ces contenus dangereux, elle a souligné, dans sa réponse orale, que des « outils et techniques, permettent aux parents de contrôler les terminaux mobiles de leurs enfants et les protéger de ces sites ».
Mme. Feraoun a aussi déploré la « ruée massive des internautes algériens sur les réseaux sociaux, qui représentent 80% de la consommation de la bande passante internationale. Un « véritable danger » qui offrent des milliards de dollars aux créateurs de ces réseaux sociaux, au moment où l’Algérie dépenses des efforts considérables pour fournir une bande passante suffisante ».
Asile politique. L’ancien terroriste du Groupe islamique armé (GIA) Merouane Benahmed, en fuite depuis le jeudi 8 septembre 2016 a été localisé en Suisse, selon Franceinfo et France Bleu Mayenne qui citent des sources policières. Selon les deux médias, il aurait fait une demande d’asile politique.
Assigné a résidence, ce ressortissant algérien de 42 ans s’était enfui de son domicile en Mayenne, ne se présentant pas à son contrôle judiciaire.
Condamné à mort
Condamné à 10 ans de prison dans l’affaire des « filières tchétchènes », libéré en 2011, cet islamiste « connu pour ses compétences d’artificier et de chimiste » a participé à des actions du GIA, groupe terroriste qui a ensanglanté l’Algérie et la France dans les années 1990. Pour cette raison, il est condamné à mort dans son pays et assigné à résidence en France, son extradition vers l’Algérie ayant été refusée par la Cour Européenne des droits de l’homme.
Contactée par Le Courrier de la Mayenne – au début de sa cavale – l’avocate de Merouane Benahmed avait assuré: « ce n’est pas une fuite », déclarant que son client « est séquestré en France depuis la fin de sa peine […] Il a été interdit définitivement de vivre sur le territoire français ». « Il a une femme et quatre enfants. Ils ne peuvent pas vivre ensemble. C’est inhumain ce qu’on lui a fait subir », avait-elle ajouté en accusant la France de le retenir « illégalement ».
« Chef d’orchestre » de plusieurs projets d’attentats
Auparavant, Merouane Benahmed avait été assigné à résidence dans le Maine-et-Loire, le Finistère ou encore l’Aveyron, sa présence suscitant l’hostilité des habitants dont certains ont mis en ligne des pétitions pour demander son départ.
Comme le soulignait Le Monde en 2015, Merouane Benahmed avait été présenté lors de son procès en 2006 comme le « chef d’orchestre » et le « promoteur » de projets d’attentats à l’arme chimique ou biologique, prévus en 2001-2002, et qui auraient visé « la tour Eiffel, un grand magasin du Forum des Halles, des commissariats ou des établissements abritant des intérêts israéliens ».
Les travailleurs de l’Entreprise nationale des détergents de Sour-El Ghozlane ont procédé hier à la fermeture du CW127, reliant la ville de Sour-El-Ghozlane à Bouira, à l’aide de pneus et troncs d’arbres.
Très tôt, les 277 travailleurs que compte le complexe se sont donné rendez-vous afin de faire entendre leurs voix par une action de rue. Selon les protestataires rencontrés sur les lieux, “Nous avons eu recours à la protestation suite au silence affiché par le premier responsable de groupe Enad qui ne s’est pas soucié de notre situation socioprofessionnelle. Depuis trois mois nous n’avons pas touché nos salaires, alors que les cadres dirigeants ont eu leur variable. Nous les salariés qui faisons le travail, nous sommes dans une situation très difficile, et la plupart n’ont même pas pu sacrifier le mouton de l’Aïd et faire face à la rentrée scolaire”, déclarent-t-ils.
Les manifestants n’ont pas caché leur colère face à la dégradation des conditions de travail : “Notre entreprise était leader en détergents, et nos produits sont de qualité meilleure. Mais la mauvaise gestion des différents responsables qui se sont succédé ces dernières années ont mené l’entreprise à la faillite.
Pour preuve, le nouveau PDG gère l’entreprise à partir d’Alger alors qu’officiellement le siège social se trouve à Sour El-Ghozlane. Nous demandons sa présence afin de lui exposer nos problèmes.” Le problème des remboursements des frais médicaux est posé avec acuité : “L’entreprise ne paye même pas les cotisations de la Cnas à cause de difficultés financières”, concluent-ils.
Le procès en première instance des supporters, responsables des violences ayant éclaté à l’issue du match qui a opposé, le 26 août dernier, le MCA à l’USMH au stade du 5-Juillet, s’est achevé mardi. Le verdict est sans appel : une année de prison ferme contre les prévenus, assortie d’une amende de 300 000 DA.
La condamnation peut paraître sévère. Pourtant elle est proportionnelle aux chefs d’inculpation retenus contre les mis en cause, soit comportement violent et détérioration des biens publics.
À noter qu’aucun doute n’a été envisageable sur la culpabilité des supporters arrêtés, dès lors qu’ils ont été parfaitement identifiés sur les enregistrements des 89 caméras de surveillance placées dans l’enceinte et aux abords du stade du 5-Juillet.
Ce verdict induira aussi, inéluctablement, un effet dissuasif et réduira, par là même, les violences dans les stades. Des violences qui prennent, ces dernières années, une ampleur inquiétante.
Nous apprenons de sources proches des deux figures de l’opposition algérienne, Ali Benouari et Rachid Nekkaz, que ces derniers se sont réunit, la semaine dernière (le 15 septembre) à Genève pour faire le point sur la situation politique en Algérie. Toujours selon cette source, la rencontre a permis « d’homogénéiser leurs positions sur les questions d’intérêt national »,
» Leur principale préoccupation est la mise en ordre de bataille de toutes les énergies de notre pays pour que la transition démocratique se fasse dans les meilleurs délais et de manière pacifique ». Pour cela, les deux hommes ont convenu « d’élargir la concertation à d’autres forces politiques tout en privilégiant le contact direct avec les citoyens ».
Par ailleurs, la question de la participation ou non des deux hommes politiques aux prochaines élections législatives d’avril 2017 a également été abordée sans, toutefois, trancher, » Une décision sera annoncée à ce sujet prochainement », ajoute notre source.
Le président de la chaîne beIN Sports France, Yousef Al-Obaidly, dénonce les « millions » de pirates qui font perdre des « centaines de millions d’euros par an » au secteur de la télévision payante, dans une interview parue dimanche sur le site de L’Opinion.
La chaine BeIN s’est imposée très vite sur l’espace médiatique français en s’engrangeant l’essentiel des matchs. Son patron revendique trois millions d’abonnés mais pointe le piratage qui lui fait perdre de l’argent. « Le nombre de pirates réguliers s’établit en millions et le dommage pour le secteur de la télévision payante se chiffre en centaines de millions d’euros par an », affirme-t-il.;A titre d’exemple, M. Al-Obaidly indique avoir relevé en France durant l’Euro-2016 « la présence d’environ 100 sites qui proposaient illégalement les matchs en streaming ».
« L’un d’entre eux a été consulté par 330.000 visiteurs sur le seul match Allemagne-Italie du 2 juillet. Si on multiplie cette audience par le nombre de sites répertoriés, on se rend compte de l’ampleur du phénomène et du préjudice qui en résulte pour le diffuseur », ajoute le président de la chaîne qatarie.
Il appelle à « un effort collectif pour mieux lutter contre ce phénomène, de la part des producteurs de contenus, des ayants droit, des agrégateurs, des fournisseurs d’accès à Internet ».
Pour beIN Sports France, la lutte contre le piratage est « une priorité » depuis quelques années, rappelle-t-il. « Nous avons commencé à demander la fermeture de sites pirates et nous allons continuer de le faire car nous pensons que cela handicape l’ensemble du paysage audiovisuel français », précise-t-il.
Le président de beIN Sports France se dit par ailleurs « déçu » que son projet de distribution exclusive avec Canal+ ait été rejeté en juin par l’Autorité de la concurrence, estimant qu’il « aurait été bénéfique pour (sa) chaîne ». « Je suis toutefois très satisfait du dénouement », ajoute-t-il, « car nous avons re-signé dans de bonnes conditions avec tous les opérateurs ».
Depuis quelques temps, nous assistons à un réveil écologique sur les réseaux sociaux de la part des citoyens algériens!
La page facebook « AlgériePropre« , qui milite pour une Algérie plus respectueuse de l’environnement, a lancé il y a quelques jours une campagne pour que les commerçants puissent remplacer les sacs plastiques par des sacs en papier, bien plus écologique, et le moins que l’on puisse dire est que celle-ci a connu un succès immédiat sur facebook.
و أي نوع من التجارة.
#AlgeriePropre
Publié par AlgeriePropre sur samedi 17 septembre 2016
Le plastique en général, a envahi notre quotidien, mais surtout notre environnement. C’est devenu un gage de bon service pour les commerçants. Vous allez acheter un petit chewing-gum, il vous l’emballera dans un petit sac. Ne pas vous proposer ce sac lui paraît comme une insulte qu’il vous adresse.
Au début de l’époque des sachets, ils étaient vendus à 2 DA pièce. D’où, d’ailleurs, le nom qui leur colle dans le jargon populaire (sachet taâ rabaaïne dourous, 40 centimes, deux dinars). Cependant, les choses ont évolué, et ce sac a commencé à être offert par les commerçants. C’était le début des abus!
Les rues algériennes sont envahies par ces sacs! D’ailleurs, la première chose par laquelle un touriste est accueilli en débarquant à Alger ce sont les sacs plastiques accrochés aux barbelés ou qui se «baladent» sur le tarmac.Une image affligeante, mais qui résume parfaitement la réalité de notre environnement, noyé sous les déchets plastiques.
Il est temps aujourd’hui de trouver une alternative à ces sacs plastiques, néfaste pour notre environnement, pour une Algérie plus propre.
Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.
Les dernières opérations relatives au relogement des souscripteurs remonte exactement au mois de juin dernier, depuis, aucune opération n’a été effectuée. Cet arrêt n’a d’ailleurs aucune explication. Plusieurs demandeurs qui attendent d’être relogés ont manifesté leur colère à travers la wilaya, notamment à la cité Aouinet El Foule et la Boom. Par des moyens classiques, les citoyens ont bloqué la route, durant plusieurs heures, certains plusieurs jours. La daïra est souvent prise d’assaut, les demandeurs veulent des explications.
La situation est surtout inquiétante pour les familles qui peuplent des zones rouges dues au problème de glissement de terrain. Il s’agit dans ce contexte de citoyens du centre-ville qui s’interrogent sur cette pause et les causes qui ont conduit les autorités à poursuivre les opérations de relogements. De leur part les autorités ne donnent aucun justificatif à cette situation.
Néanmoins, le wali de Constantine qui a repris ses activités après un congé déclare lors de sa dernière sortie sur le terrain que pour inspecter justement les différents projets de construction de logement que «la reprise des opérations de relogement aura lieu vers la fin de l’année», mais ne précisera pas une date fixe. Il explique dans ce contexte que «les retards enregistrés sont strictement liés à un manque de financement», ajoutant
«cependant le secteur de l’habitat, n’est nullement concerné par la politique d’austérité, ce problème a été soulevé et définitivement réglé». On note, effectivement une reprise des travaux, à ce propos il souligne à la presse une fois les travaux achevés, les logements seront distribués aux demandeurs d’ici la fin de l’année «Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.
Le wali Hocine Ouadah précise lors de son intervention qu’une tranche de 3000 logements sociaux sera attribuée aux souscripteurs dans le même cadre. Concernant la daïra d’El Khroub qui a bénéficié aussi d’un quota, le premier responsable de la wilaya déclare que 1400 logements vont être attribués et dont la liste sera connue dans deux jours.» Pour Constantine on note un quota de 1500logement», ajoute le chef de l’exécutif, en rassurant que d’autres communes sont aussi concernées par des opérations de relogement, soulignant que d’ici 2017 le nombre de logements comprenant tous les programmes est évalué à 20.000 logements. Les assurances du wali ne semblent pourtant pas tranquilliser les demandeurs, notamment ceux qui logent depuis plusieurs années dans des maisons de fortune. Mais il y a aussi un autre phénomène que les autorités combattent, il est relatif à la réoccupation par des opportunistes des habitats précaires comme cela est le cas à la cité. Ce sont des appartements très anciennes dont les occupants initiaux ont bénéficié de logements décents et neufs à la nouvelle-ville Ali Mendjeli, qui sont aujourd’hui réoccupés par des étrangers même a cette zone. Ceux-là même réclament de nouveaux logements et vont jusqu’à user de menaces en coupant la route vers le centre-ville aux automobilistes.
Des sources qui enquêtent sur ce phénomène confient que ce sont souvent les mêmes membres de la même famille qui sont à l’origine de cette situation. Ce diktat, n’est certes pas nouveau, mais constitue un obstacle sérieux pour en finir avec l’habitat précaire, les bidonvilles et habitations menacées par le glissement de terrain. A ce propos justement, un bâtiment situé au centre-ville, plus exactement à Messaoud Boudjriou, ex-Saint-Jean où logent plusieurs familles a été mis sous la loupe, la bâtisse risque de s’écrouler à n’importe quel moment et a été signalée aux passants afin d’éviter le passage à proximité de cette construction, qui est toujours habitée. Les occupants doivent être relogés dans l’urgence d’ailleurs, avant l’irréparable.
Le phénomène de plagiat est limité dans l’université algérienne grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène, estime le ministre.
Le plagiat scientifique dans le système d’enseignement supérieur algérien est très limité comparativement à d’autres pays, a affirmé hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar à l’université de Biskra où il a donné le coup d’envoi de l’année universitaire 2016-2017.
«Le phénomène de plagiat est limité dans l’université algérienne grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène», a -t-il ajouté «Le plagiat est un phénomène universel et les cas évoqués en Algérie par certains médias sont insignifiants comparativement à ce qui est signalé à travers le monde», a précisé le ministre.
La majorité des plagiats évoqués n’est pas considérée comme des plagiats car ayant été découverte avant la soutenance amenant les conseils scientifiques à rejeter ces thèses suspectes, a noté M.Hadjar estimant que cela témoigne du niveau élevé de vigilance affichée par les conseils scientifiques.
Le ministre a assuré que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est rapidement doté de multiples dispositifs intégrés pour contrer ce phénomène dont nombre d’articles du statut du chercheur, la constitution de conseils de déontologie universitaire et leurs sections ouvertes dans tous les établissements universitaires et la charte de la thèse publiée l’année dernière fixant les droits et devoirs des étudiants doctorants.
Ces dispositifs ont été consolidés en juillet 2016 par la signature d’un arrêté fixant les règles relatives à la prévention du plagiat scientifique et la fraude dans les travaux scientifiques universitaires, a-t-il encore indiqué. Cet arrêté insiste sur la sensibilisation et la prévention plutôt que sur la sanction car sa finalité consiste à favoriser la diffusion des comportements respectueux de la recherche scientifique et de ses valeurs, a soutenu le ministre.
«C’est pour consolider cette orientation qu’a été choisie la question de la déontologie universitaire comme thème du cours inaugural de la rentrée universitaire 2016/2017», a encore affirmé le ministre.
Le point de vue du ministre Tahar Hadjar, sur le phénomène de plagiat dans l’université algérienne n’est pas tout à fait objectif, soulignent beaucoup de chercheurs. Le phénomène de plagiat dans l’état actuel des choses est impossible de le contrecarrer, notamment en ce qui concerne la soutenance des mémoires, affirment-ils. Pour la simple raison que l’université algérienne, jusqu’à la date d’aujourd’hui ne dispose pas d’un répertoire de tous les mémoires qui se soutiennent à travers les universités du territoire national.
Ce qui fait qu’un étudiant de l’université de Tlemcen peut reprendre facilement une thèse de doctorat soutenue dans l’université de Tizi Ouzou sans aucun problème et sans qu’il ne soit repéré.
Cela, soulignent-ils est monnaie courante, d’une part.
D’autre part, le plagiat, selon ces chercheurs et spécialistes, s’est sensiblement développé ces dernières années. «On n’est plus dans le plagiat des livres et des mémoires déposés dans les bibliothèques universitaires. Mais bel et bien dans celui via la Toile.»
Et le pire dans ce moyen, est que les documents et les recherches, ainsi que les études qui se publient portent rarement des signatures.
C’est la raison pour laquelle aujour-d’hui le phénomène de plagiat est mondialement dénoncé et les solutions pouvant l’éliminer ne sont pas encore trouvées.
Il simule une irruption dans le domicile d’un soi-disant passeur et subtilise 30 millions de centimes à deux prétendants à l’émigration clandestine.
Après avoir été reconnu coupable d’adhésion dans un réseau de passeurs de harraga et escroquerie, association de malfaiteurs, un policier de la sûreté extra-muros de la cité Seybouse, a été placé la semaine écoulée sous mandat de dépôt, par le procureur de la République, près le tribunal d’Annaba, apprend-on de source judiciaire. Selon la même source, les griefs retenus à l’encontre du policier sont: association de malfaiteurs, escroquerie et adhésion à un réseau spécialisé dans l’organisation d’opérations d’émigration clandestine, depuis les côtes d’Annaba, vers le sud du continent européen, l’île de la Sardaigne en Italie.
Les deux complices quant à eux sont accusés de complicité d’escroquerie et usurpation de fonction pour l’un d’entre eux.
Le premier mis en cause dans cette affaire, à savoir le policier et ses deux complices habitant la même localité, confrontés aux accusations dont ils font objet, ont tenté tant bien que mal de s’innocenter, devant le magistrat instructeur chargé du dossier. Mais peine perdue du fait que, les victimes, deux jeunes Constantinois, âgés respectivement de 22 et 25 ans, prétendants à l immigration clandestine, ont affirmé, lors de l’audition avoir fait l’objet d’une escroquerie, a expliqué notre source.
Le policier instigateur, a, selon, les déclarations des deux victimes devant le juge d’instruction, fait croire à un scénario digne d’un film policier.
Les deux prétendants à l’immigration clandestine, ont été accueillis au domicile de l’un des prétendus passeurs, pour traiter avec lui, de la traversée au sein de l’un des groupes de harraga, s’apprêtant à l’aventure le jour de la fête de l’Aïd El Adha. Sans se douter qu’il s’agissait là d’un coup d’escroquerie, les deux victimes ont été surprises par une irruption policière du genre hollywoodien.
Donnant plus de véracité et de sérieux à l’acte, le policier, accompagné d’un autre complice en tenue officielle, se sont présentés en tant que policiers, et agissant sur la base d’informations, parvenues à leur niveau, faisant état de la tentative d’émigration clandestine des deux jeunes.
Ces derniers ont avoué, outre avoir été sommés de ne pas quitter le domicile du passeur, avant d’être auditionnés par les services de police de la cité Seybouse, ils ont été contraints de remettre la somme de 30 millions de centimes, aux faux policiers, avec qui, ils ont eu une prise de bec, sur l’illégalité de la confiscation de l’argent. Sans attendre trop longtemps, les deux victimes se sont rendues au poste de la sûreté extra-muros, tentant d’avoir plus d’informations sur la confiscation de l’argent surtout.
A leur grande surprise, le personnel sécuritaire du commissariat a manifesté une grande interrogation, renseignant sur leur méconnaissance des faits. Aussitôt une information judiciaire a été ouverte pour auditionner sur PV les deux victimes. Selon les précisions apportées par nos sources, les investigations engagées par les services de sécurité ont débouché sur l’implication de trois individus.
L’instigateur, un agent de police, relevant de la sûreté extramuros de la cité Seybouse, l’usurpateur, s’était présenté en tant que policier en tenue ainsi que le prétendu passeur. Aussitôt les mesures judiciaires et juridiques accomplies, les éléments de la police, relevant de la sûreté de wilaya d’Annaba, ont procédé à l’arrestation du réseau d’escrocs. Placés en garde à vue, les complices du mis en cause ont, lors de l’interrogatoire et même devant le juge d’instruction, avoué avoir agi sur commande du policier.
Ce dernier étant la tête pensante, dans la mise en place de ce scénario diabolique, a été placé sous mandat de dépôt, pendant que ses complices ont bénéficié l’un du contrôle judiciaire et l’autre de citation directe, pour comparaître à la barre du tribunal d’Annaba qui décidera de la sentence prévue par la loi dans ce genre d’affaire.
«Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié…» Article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
Le microcosme politique s’est emparé d’une erreur dans un manuel scolaire. Il s’agissait d’un mot, celui d’Israël à la place de celui de la Palestine. Cela a été le signal de la curée. Les autorités ont beau dire qu’il n’y avait aucune manipulation, voire une cinquième colonne, il n’empêche, comme un seul homme on tire à boulets rouges sur la vraie cible qu’est le système éducatif. S’emparer d’un erreur et en faire un fonds de commerce est contre-productif.
Il eut été plus élégant de mettre le manuel sur Internet et le mettre à la disposition de tous les élèves sans exclusif. Cela aurait permis d’éditer chaque année d’une façon mécanique 65 millions de manuels dont la durée de vie ne dépasse pas l’année. Ces manuels coûtent les yeux de la tête aux contribuables cela se chiffre en centaines de milliards. Si seulement l’ouvrage est vendu à un prix minimum de 300 DA, c’est au total 20 milliards de DA sans compter tous les invisibles. Si on donne une durée au manuel, par les temps de vaches maigres, voire même d’intelligence, cela permettra au système éducatif de fabriquer des manuels dignes de ce nom qui pourraient durer au moins quatre ans. Les élèves devant restituer à la fin de chaque année les manuels dans de bonnes conditions. S’agissant des éditeurs on ne regarde pas l’effort qui a été fait dans un délai aussi court pour mettre à la disposition des élèves des millions de manuels qui en définitive ne serviront à rien.
Il eut été plus productif de signaler des nombreuses erreurs concernant les mathématiques, la physique, voire la biologie que l’on limite à une version du XIXe siècle excluant toutes les théories sur les espèces vivantes et les technologies du génome verrou ultime de l’identité. J’aurai pour ma part conseillé -et ce n’est pas trop tard- de faire preuve d’imagination pour tracer le portrait robot de ce que devrait être l’Ecole du XXIe siècle. Dans ce cadre je propose à la réflexion des lecteurs quelques défis du futur et quelques possiblités qui nous permettront de faire le saut qualitatif
Le numérique à l’école
Les Tice (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) font l’objet de nombreuses observations et rares sont les pays à ne pas fournir d’études dans ce domaine. On observe que depuis 10 ans les usages des outils numériques ont nettement progressé. Au Danemark, Royaume-Uni, Finlande, Belgique, Irlande, Espagne, Italie et Hongrie, l’utilisation des outils numériques est encouragée, notamment pour répondre aux besoins spécifiques de trois catégories d’élèves: les élèves en difficulté d’apprentissage, ceux socialement défavorisés et les élèves handicapés. Il faut noter que tous les pays d’Europe du Nord ont fortement investi dans la formation aux outils et usages du numérique de leurs enseignants. Ils sont ainsi convaincus à plus de 70% des atouts du numérique dans les apprentissages des élèves. Aux Pays -Bas, près de 90% des enseignants du primaire utilisent les outils numériques (notamment la plateforme d’apprentissage, Internet et les logiciels de traitement de texte) en faisant manipuler les élèves au moins 8 heures par semaine.
Les outils numériques sont utilisés dans les cours d’une façon «avancée» ou «très avancée» par plus de 50% des enseignants et ceux-ci s’estiment «compétents» pour intégrer ces supports de manière pédagogique dans les activités» (1)
Un ordinateur à 100 dollars pour les pays en développement
Comment faire de l’informatique sans moyens? Le directeur du laboratoire de l’université américaine Massachusetts Institute of Technology (MIT) a dévoilé au Sommet mondial de la société de l’information organisé par l’Organisation des Nations unies (ONU), qui s’est tenu à Tunis du mercredi 16 au vendredi 18 novembre 2015 le prototype de son «ordinateur portable à 100 dollars». La nouveauté vient de l’intérêt porté par les multinationales de l’informatique. Tous les grands acteurs de l’informatique s’intéressent donc à ces nouveaux clients, tels Intel, Hewlett-Packard et même Microsoft, qui a remarqué que tous les ordinateurs à bas prix tournent avec le système d’exploitation libre Linux. Pour pallier les problèmes d’électricité, le SolarLite peut se recharger avec une dynamo de bicyclette et le MIT PC avec une manivelle. (..) Philips développe un ensemble de logiciels et composants à 5 dollars, permettant de produire des mobiles à 20 dollars. A l’heure actuelle, c’est cependant Nokia qui domine dans les nouveaux marchés comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie, les Philippines, le Mexique grâce à sa maîtrise des coûts et sa puissance logistique. Ses premiers prix démarrent à 60 dollars.
Un ordinateur portable à 35 dollars pour les élèves indiens
En Inde c’est encore mieux! De l’école primaire à l’université, ils y auront tous droit. Et pour seulement 1500 roupies, voire moins. Un ordinateur portable, dernière catégorie, sorti de l’imaginaire des plus grands génies indiens. L’affaire du siècle! Un ordinateur à 10 dollars? c’est le futur scolaire de l’Inde. Destiné aux élèves indiens, il coûte pour l’instant 35 dollars (!) et son prix devrait baisser dans les semaines à venir. Il pèse 1,5 kg, est doté d’un écran de 5/7/9 pouces, des navigateurs Internet, un lecteur des formats PDF, des installations pour des vidéoconférences, Open Office, Media Player, un port USB… mais pas de disque dur. Ajoutez à ceci un look élégant, entre l’iPad et un PC portable, et un chargeur prévu pour s’adapter aux systèmes électriques faibles de certaines régions pauvres. Ce bijou d’ingéniosité discount a été imaginé par des experts des IIT (Indian Institute of Technology, équivalent des grandes écoles d’ingénieurs) de Kanpur, Kharagpur, Madras et de l’Indian Institute of Science de Bangalore. A l’origine de cet ordinateur low-cost, un pays atteint dans sa fierté: «Ceci est notre réponse à l’ordinateur à 100 dollars du MIT (Massachusetts Institute of Technology)», a déclaré Kapil Sibal, le ministre du Développement et des Ressources humaines.(2)
One Laptop per Child («un portable par enfant») est une association à but non lucratif établie en 2005 qui a pour but de promouvoir «l’ordinateur portable à100 dollars». Chaque entreprise a fait un don de deux millions de dollars et participe aux efforts de l’association en fournissant de l’expertise et des moyens dans certains domaines comme la logistique, la chaîne de fabrication, etc. En octobre 2009, le gouvernement uruguayen de Tabaré Vazquez avait délivré le 380 000e ordinateur, complétant le plan d’équipement des écoliers du pays. En plus des projets dans les pays participants, des projets pilotes à petite échelle ont eu lieu ou ont actuellement lieu dans les pays suivants: Afrique du Sud, Irak, Liban (Sabra et Shatila), Mali. D’autres pays ont manifesté leur intérêt par le passé, mais sans déboucher sur des projets concrets: Égypte, Libye, Nigéria, Tunisie. Le projet a reçu également des critiques concernant l’impact sur la santé et sur l’environnement, notamment à cause des composants utilisés lors de la fabrication de ces ordinateurs.
Mieux encore, on va vers la tablette tactile Au CES,2012 la fondation One Laptop Per Child (Olpc) a dévoilé sa première tablette tactile, la XO 3.0, qu’elle espère être en mesure de commercialiser à moins de 100 dollars la pièce. Au format 8 pouces, elle adopte un processeur Marvell cadencé à 1 GHz, et vient accompagnée d’accessoires tels qu’une manivelle ou une coque à panneau solaire. La fondation Olpc, qui ambitionne de démocratiser l’informatique à des fins éducatives dans les pays émergents, a finalement pris le parti d’abandonner le format PC portable pour se tourner vers la tablette tactile. «Notre objectif était de mettre au point une tablette capable de ne pas consommer plus de 2W, de façon à garantir une autonomie satisfaisante et à permettre l’utilisation de moyens de recharge écologiques», explique Ed McNierney, directeur technique du projet Olpc. «En sus de la tablette, on pourra s’équiper d’une manivelle fonctionnant selon le principe de la dynamo qui, actionnée pendant une minute, alimentera la tablette pour environ dix minutes. Une coque intégrant un panneau photovoltaïque est également proposée.» (3)
Des logiciels éducatifs gratuits pour la maternelle et le primaire
Comment faire fonctionner ces ordinateurs ou tablettes? Là encore l’Internet vient à notre secours si on le sollicite intelligemment: «Les logiciels éducatifs abondent sur Internet. A titre d’exemple Vincent Bonnaure, un enseignant comme vous, propose une série d’applications et de logiciels éducatifs (Windows) destinés aux enseignants intervenant dans les classes de maternelle et du primaire. Des applications gratuites pour toutes les disciplines mathématiques, français, nutrition, culture générale, etc., le choix des disciplines concernées ici est assez large. En plus, ces applications se présentent et fonctionnent comme des logiciels libres, que vous pourrez télécharger facilement (en un clic) et installer sur votre ordinateur. Leur poids varie entre 0,8 et 236 Mo certes, mais la plupart d’entre eux pèsent entre 1 et 1,5 Mo. Ils se téléchargent donc très rapidement et s’installent tous aussi facilement. La possibilité qu’elles offrent de pouvoir travailler hors connexion Internet, est un avantage de taille, surtout pour ceux et celles d’entre vous qui évoluent dans des contextes où l’accès à une connexion Internet de qualité reste encore assez difficile. La plupart de ces activités peuvent être reprises dans une salle de classe en adaptant chaque activité au niveau réel de vos élèves. Des logiciels faciles, libres de droits et gratuits, particulièrement intéressants, fonctionnent sous Windows.» (4)
Qui nous empêche de lancer ce plan informatique pour sauver l’école et nos enfants?
200 000 laptop, c’est 10 millions de dollars soit 10% d’une journée de la rente actuelle!!!!
L’Unesco recommande de parler d’environnement à l’école
L’un des thèmes majeurs que nous devons adopter dans nos programmes est le Développement humain durable. Dans le dernier rapport de septembre de l’Unesco nous lisons: «L’éducation doit se transformer «radicalement» pour relever les défis auxquels l’humanité est confrontée, particulièrement en matière d’environnement, estime un rapport de l’Unesco. En matière d’environnement, il faut changer notre manière de regarder l’éducation», explique Nihan Koseleci Blanchy, porte-parole de l’Unesco à Paris. L’organisation insiste sur la nécessité d’une «alphabétisation écologique», c’est-à-dire une intégration de l’apprentissage des problématiques environnementales dans les systèmes éducatifs. «Les programmes scolaires de la moitié des pays du monde ne mentionnent pas explicitement le changement climatique dans leur contenu», souligne le rapport intitulé «L’éducation au service des peuples et de la planète». Il faut que nos écoles et nos programmes d’apprentissage tout au long de la vie insistent sur les démarches économiques, environnementales et sociales qui contribuent à l’épanouissement de citoyens autonomes, doués de sens critique, conscients des questions de leur temps et compétents». Il est urgent également que les systèmes éducatifs transmettent des compétences de meilleure qualité, qui correspondent aux besoins d’économies en expansion où la panoplie des compétences professionnelles évolue rapidement, nombre d’entre elles étant automatisées. Le Rapport souligne que le nouveau programme mondial de développement recommande que les ministres de l’Education et autres acteurs de l’éducation travaillent en collaboration avec d’autres secteurs. Les interventions sanitaires pourraient être proposées à l’école: selon une estimation, offrir des traitements simples tels que des comprimés de micronutriments à l’école coûte dix fois moins cher que la même opération par le biais d’unités médicales mobiles; – les fermes-écoles pourraient contribuer à accroître les rendements agricoles de 12%, ce qui conduirait à une augmentation durable de la production alimentaire (…)» (5)
Le maître mot dans l’approche graduelle de la réforme est l’humilité, la parole apaisée pour mobiliser tout le monde autour d’une utopie. Je suis sûr que l’enseignement supérieur – les enseignants- peut être d’un grand apport tant il est vrai que l’éducation est un continuum qui va de l’école à l’université. A titre d’exemple, s’agissant de l’enseignement de l’anglais et du chinois, il est urgent de les introduire en force notamment dans les disciplines scientifiques mais de ça on n’en veut pas alors que dans le même temps en France toutes les publications sérieuses sont en anglais! Nous aurons divorcé d’avec nos démons en adoptant la doxa scientifique universelle qu’est la langue anglaise dans le calme et la sérénité. En demandant à nos partenaires notamment chinois de nous aider à mettre en place une université technologique. La France disposerait de 620 collèges et lycées où on enseigne le chinois!
Nous n’avons pas encore exploité toutes les ressources de l’Internet des multimédias. Notre système éducatif se porte mal, c’est de notre effort tous ensemble dans le calme et la sérénité que nous allons faire émerger une école authentique qui n’est assujettie à aucune chapelle, qui n’a de compte à rendre qu’aux Algériens. Une école qui s’inscrit dans la modernité. Nous ne devons avoir aucun complexe ni ‘accabya » mal placée – qu’elle soit de l’Est ou de l’Ouest- pour aller à la conquête du savoir là ou il est,même en Chine… Iqra devrait être notre graal c’est cela le nouveau djihad alors que le monde entame la quatrième révolution celle du Web 4.0. Le terrain de la réalité c’est celui de la science, des mathématiques, de la physique. Nous avons la lourde tâche d’éduquer et de faire en sorte que le cerveau de nos jeunes doit leur permettre par une bonne éducation d’avoir les outils conceptuels qui leur permettent d’être convaincus qu’ils sont partie prenante de la conquête de l’avenir et partant de leurs destins. C’est l’une des conditions qui permettra à nos enfants d’être plus ouverts, plus tolérants et fascinés par l’avenir.
1.http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wp-content/uploads/2012/09/consulter_la_comparaison_internationale_sur_le_numerique1.pdf
2. Esther Oyarzun: Aujourd’hui l’Inde. Publié le 27/07/2010
3. http://www.clubic.com/salon-informatique-tic/ces/actualite-468578-2012-olpc-xo-3-tablette-100-dollars.html
4.http://cursus.edu/institutions-formations-ressources/formation/26019/des-logiciels-educatifs-gratuits-pour-maternelle/#.V9rjDfnhCM8
5. http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/20160907.OBS7602/l-unesco-recommande-de-parler-d-environnement-a-l-ecole.html
La position de «wait and see» observée par plusieurs partis cache mal le malaise secouant la classe politique.
Alors que plusieurs partis, notamment ceux proches du pouvoir ont déjà franchi le pas, en s’empressant d’annoncer l’entame des préparatifs en prévision des législatives, d’autres par contre hésitent à trancher la question de participation ou non aux rendez-vous électoraux prochains. Cela est d’autant incompréhensif que ces partis auront du pain sur la planche, étant donné le durcissement des conditions de participation aux législatives prochaines.
Le hic, certains partis qui maintiennent toujours le suspense, n’ont pas pris part aux législatives, donc, seront contraints de s’orienter vers la rude opération de collecte des signatures.
L’article 73 de la loi portant Code électoral, impose 250 signatures pour chaque siège de député à pourvoir et un minimum de 4% de voix exprimées lors des législatives de 2012 dans la circonscription électorale afin de prendre part à la prochaine échéance. Ces formations agitent-elles l’option du boycott pour négocier des quotas comme à l’accoutumée? De nombreux partis laissent les portes ouvertes à toute éventualité. Certains partis qui se sont déjà lancés officieusement dans les préparatifs, préfèrent attendre avant d’annoncer officiellement leur décision.
La position de «wait and see» observée par plusieurs partis cache mal le malaise secouant la classe politique, du reste sans aucune marge de manoeuvre, face à une décision sur les élections qui détermineront, en quelque sorte, leur sort et leur survie. Dans ce cas de figure, le RCD, qui a boycotté les législatives de 2012, hésite encore à annoncer sa participation aux législatives de 2017. Néanmoins, le parti de Mohcine Belabbas prévoit de formaliser sa décision lors de la réunion de son conseil national qui devrait se tenir avant la fin de l’année. Le MSP n’a toujours pas décidé s’il participera ou non aux prochaines élections législatives du printemps 2017. Ce parti a reporté la session de son madjles echoura pour trancher cette question en décembre prochain. La direction actuelle de ce parti islamiste subit une pression des partisans de Bouguerra Soltani pour l’amener à la participation conformément à la tradition imprimée à cette formation par son fondateur, feu Mahfoud Nahnah.
Le parti de Ali Benflis ne prendra sa décision sur ce sujet qu’en janvier prochain, soit deux mois avant les législatives. Le comité central de Talaiou El Houriyet ne sera convoqué qu’au courant de la première moitié du mois de janvier prochain à l’effet de délibérer de la position du parti quant aux futures échéances électorales. Ce parti prévoit une large consultation des bureaux communaux et territoriaux du parti fraîchement installées, dont la forme et les modalités ne sont pas encore déterminées.
Le FFS, également partant pour les législatives, n’a pas encore annoncé officiellement la position du parti sur cette question. Pour ces partis, la nouvelle loi électorale consacre le verrouillage du champ politique et privilégie le seul duo du pouvoir (FLN-RND).
Outre l’élaboration de lois électorales sur mesure, ces partis dénoncent le contrôle du fichier électoral, la fermeture du champ médiatique, intimidation de l’électorat et des représentants des candidats, la domination de l’argent sale, la partialité de l’administration et l’orientation du vote des corps constitués. Par ailleurs, en plus du FLN et du RND, le TAJ
d’Amar Ghoul a annoncé avant-hier sa participation aux prochaines échéances électorales. Le secrétaire général du Mouvement El-Islah, Djilali Ghouini a réitéré la participation de son parti aux prochaines échéances électorales qu’il a qualifiées d’opportunité de dialogue pour les différentes composantes politiques. Le secrétaire général de l’ANR, Belkacem Sahli, a indiqué que son parti s’attelait organiquement à la préparation de cet événement important avec l’organisation des congrès régionaux et du congrès du parti en novembre ou décembre prochains pour l’élection de la nouvelle direction, ajoutant que son parti était prêt à contracter des alliances lors de ces prochaines joutes électorales.
Le dispositif national d’alerte contre le rapt et les kidnappings d’enfants mis en place par le gouvernement est une bonne initiative, mais il faut le parfaire.
L’ouverture de l’enquête et la recherche de l’enfant kidnappé sont la mission des autorités compétentes et non pas des familles et encore moins des voisins et des proches, a tenu à rappeler hier énergiquement le docteur et sexologue Smail Boulbina lors de son passage au forum d’El Moudjahid.
«Les familles qui perdent un enfant doivent être normalement en deuil. Et à ce titre, elles doivent apprendre à se taire», a-t-il ajouté, arguant que cette hystérie collective entrave le travail des autorités compétentes dans leurs recherches et aident les kidnappeurs à aller au bout de leurs objectifs. Avant d’ajouter: «Ce n’est qu’en Algérie qu’on diffuse mille et une photos de l’enfant kidnappé. Ailleurs une seule photo suffit et ce sont les autorités officielles qui la diffusent.» «Comment voulez-vous que les gens puissent reconnaître un enfant kidnappé dont on diffuse plusieurs photos», s’est interrogé l’invité d’El Moudjahid, indiquant que la forte médiatisation du phénomène d’enlèvement d’enfants est une arme à double tranchant. Diagnostiquant par ailleurs le phénomène du kidnapping d’enfant en Algérie et la personnalité de kidnappeur, le chercheur a cité une série de catégories de raisons, entre autres, l’apparition de l’Internet qui a accentué la frustration des jeunes toxicomanes.
La misère et la faim sexuelle chez les jeunes de manière générale, sont le résultat de l’augmentation des frais du mariage. Les mobiles d’enlèvement: vengeance -viols- vols pour l’adoption. Problèmes de société: fugue, divorce, familles composées, décomposées. Et troubles psychiatriques: psychopathes- pédophiles. Le phénomène des kidnappings, selon le docteur Boulbina, bien qu’il soit aussi vieux que l’humanité, ça se prévoit et on peut lutter contre lui. Les parents d’enfants sont la partie qui peut lutter le plus contre ce phénomène, a -t-il suggéré. Pour ce faire, les familles doivent sensibiliser en permanence leurs enfants, les surveiller, ne pas les confier à n’importe qui, leur apprendre à s’exprimer sans tabous et dire tout ce qu’ils ressentent, ne pas féminiser les garçons, faire à son enfant une carte d’identité annuelle et la leur faire porter(type carte de visite) comportant nom, prénom, photo, adresse, personnes à prévenir en cas d’égarement. Au sujet de la féminisation des garçons, le docteur a tiré la sonnette d’alarme contre ce phénomène qui tend à se généraliser auprès des familles. «Les familles ne doivent pas habiller leurs garçons et leurs filles de la même façon.
Le garçon qui s’habille et est peigné en fille et passe la plupart de son temps à l’extérieur de la maison provoque sexuellement le toxicomane, le pédophile et le psychopathe de son quartier, de son village et de la rue. La preuve, le nombre des enfants kidnappés ces dernières années sont des garçons»,a-t-il expliqué. La lutte contre le phénomène d’enlèvement d’enfant doit aussi se faire au niveau des autorités. Le gouvernement doit centraliser, souligne Smail Boulbina, les informations et les statistiques des ministères de la Justice, de la police, Protection civile, services sociaux et services de santé au niveau du ministère de l’Intérieur. Le ministère de la Justice doit élaborer un fichier national des criminels sexuels (violeurs et pédophiles). La Gendarmerie nationale doit recruter au niveau de ses brigades des psychologues(femme-homme) en civil pour écouter les enfants et pouvoir les comprendre. Le ministère de la Santé doit prendre en charge les personnes psychopathes et pédophiles dans des centres de psychiatrie. Quant à la prise en charge des toxicomanes, elle doit se faire par la destruction des drogues et l’alcool saisis. La vente de la boisson alcoolisée doit être réglementée et limitée aux restaurants et bars uniquement. S’exprimant sur l’application de la peine de mort que la société revendique et réclame, l’invité du forum d’El Moudjahid s’est dit contre son application.
«L’application de la peine de mort ne servira à rien. Elle a été appliquée dans beaucoup de pays du monde, mais la criminalité n’a pas baissé pour autant dans ces pays.» Au sujet du dispositif d’alerte contre le rapt et kidnappings d’enfants mis en place récemment par le gouvernement. Le docteur Boulbina, dira que c’est une bonne initiative et un bon début, néanmoins il faut le parfaire et s’inspirer des autres expériences qui ont été faites dans d’autres pays.
La fédération algérienne des consommateurs vient de tirer la sonnette d’alarme sur l’utilisation abusive de pesticides dans la production agricole et met en garde contre la consommation de viande avariée du mouton de l’Aïd (quelques cas ont été signalés), en attendant les résultats des analyses.
Pour éviter tous risques, elle appelle le ministère de l’Agriculture à suivre cette affaire de près afin de déterminer les causes de ce changement de couleur de la viande quelques heures après l’abattage et prendre des mesures pour la préservation de la santé de la population.
«Malgré l’alerte des citoyens sur cette viande avariée, le ministère n’a pas encore communiqué les résultats des analyses, ni interdit la consommation de cette viande», a déclaré le président de la fédération des consommateurs Zaki Hariz, contacté hier, en dénonçant les pratiques de certains éleveurs et intermédiaires qui utilisent pour l’engraissement du bétail un complément d’aliment de poulet. Ce qui réduit de la qualité de la viande.
Ce phénomène qui a été constaté durant cette fête de l’Aïd a incité la fédération à hausser le ton en donnant l’alerte sur la consommation de produits alimentaires dont la teneur en pesticides est très élevée vue l’utilisation abusive des ces produits qui peuvent être toxiques. Une situation qui devrait interpeller le ministère, estime la fédération, afin de limiter l’emploi de ces produits par les agriculteurs.
Des produits considérés comme source potentielle de cancers et autres maladies, de plus en plus répandues au sein de la population, dont la fédération des consommateurs dénonce la vente libre et non réglementée et l’absence de toute traçabilité prouvant leur origine et même les quantités importées.
Le président de la fédération explique que «des visites sur le terrain et discussions avec les agriculteurs ont montré que ces derniers n’ont aucune notion de dosage de ces pesticides et que ces produits sont utilisés de façon anarchique». «Nous avons appris, a indiqué le président de la fédération, par les agriculteurs que le budget consacré à ces produits dangereux est beaucoup plus élevé que celui réservé à l’achat de graines ou à l’arrosage. Les agriculteurs se soucient plus de leur récolte que de la santé de la population». De l’autre côté, a souligné le président de la fédération, « il y a absence totale de contrôle et de suivi de la part du ministère sur ces produits. Comme il y a absence d’analyses des produits agricoles et des viandes par les laboratoires. Aussi, les résidus des pesticides sur les produits alimentaires n’existent pas. Ce qui complique davantage la situation».
La fédération attire également l’attention du ministère sur l’utilisation anarchique des médicaments vétérinaires. M. Hariz a souligné que «l’utilisation des antibiotiques par les vétérinaires pose aussi problème du fait que la quarantaine avant l’abattage n’est pas respectée et le suivi et le contrôle de ces bêtes ne se fait pas. Au lieu d’investir dans l’hygiène des espaces réservés pour ces animaux, c’est la solution facile qui est adoptée et qui peut avoir des conséquences graves sur la santé de la population à long terme», a expliqué le président de la fédération.
Après avoir bénéficié d’un jour de repos, c’est aujourd’hui que les coéquipiers de Hachoud vont reprendre le chemin des entrainements au stade de Ain Benian pour préparer le match du MCO. Une rencontre qui intervient dans de difficiles circonstances, car personne ne s’attendait à ce que l’équipe perde son derby face au NAHD. Une rencontre qui était à la portée des Vert et Rouge, n’était les erreurs commises par les joueurs au niveau des trois compartiments, sans oublier la bévue de Boussouf et la passivité de la défense sur l’action du but. Ainsi, le coach compte mettre aujourd’hui les joueurs devant leurs responsabilités à travers un discours où il n’hésitera pas à les sermonner, car même si l’état du terrain du 5-Juillet ne leur a pas facilité la tâche, l’arbitrage aussi n’a pas été à la hauteur en sifflant à tort et à travers, cela ne peut en aucun cas justifier la défaite, car sur l’ensemble de la rencontre le Mouloudia pouvait l’emporter, mais le réalisme du NAHD a fait la différence. De cela Menad veut tirer les choses au clair afin de préparer le prochain match face au MCO en toute sérénité.
Un match à six points face au leader du championnat
Tout en cherchant à se racheter et reprendre confiance, cette rencontre face au MCO sera tout simplement un match à six points pour le Doyen, car la bande à Menad sera confronté au leader du championnat. Le MCA est devant donc une occasion en or pour se refaire une santé et rattraper le leader, d’autant plus que l’USMA, qui a actuellement le même nombre de points que les Hamraoua, sera à son tour confronté au CRB dans un derby qui reste ouvert à tous les pronostics.
Menad compte apporter les changements nécessaires
Pour ce match face au MCO, il semble que le coach a son idée sur la manière avec laquelle il va l’aborder, mais aussi les joueurs qu’il va aligner, et ce, à travers les enseignements qu’il a tirés des rencontres jusqu’à présent en faisant tourner son effectif. Toutefois, il semble que les changements ne vont pas toucher la défense qui sera remaniée pour la première fois de la saison, car elle s’est montrée passive à deux reprises, mais aussi la ligne d’attaque qui manque d’efficacité, lorsqu’on sait que sur quatre rencontres le Doyen n’a inscrit que trois buts, ce qui représente une maigre récolte pour des joueurs supposés chevronnés. Cependant, il ne faut pas s’attendre à ce que l’équipe soit complètement chamboulée à l’occasion de ce match.
On le disait hier sur ces mêmes colonnes, l’attaquant de Leicester City, Islam Slimani, est parti pour une grosse saison, cette année. L’Algérien, qui a frappé d’entrée contre Burnley, s’est adjugé la meilleure note de la rencontre donnée par le site officiel de la Premier League. D’ailleurs, Slimani a été élu homme du match par cette même instance qui gère le championnat anglais. Islam, tout heureux d’être le premier Algérien à inscrire un doublé dès sa première apparition comme titulaire, a reçu le trophée des mains du sponsor médias du championnat anglais, la BBC. En fin de match, l’ancien Belouizdadi, s’est exprimé sur ses comptes officiels des réseaux sociaux. Serein et pas du tout enflammé par cette première grosse prouesse réalisée avec Leicester, L’enfant d’Ain Bénian s’est contenté de mettre en avant la performance de toute l’équipe avant de divulguer ses premières impressions sur son premier succès sous ses nouvelles couleurs. « Premier match premiers buts, c’est une grande victoire merci aux fans El Hamdoulillah, les meilleurs est à venir ! » a-t-il souligné
On parle déjà d’un trio MVS !
La presse anglaise s’est enflammée pour ce début brillant d’Islam Slimani en Premier League avec Leicester City. Certains médias proches du club, n’hésitent pas à évoquer déjà le trio Mahrez-Vardy-Slimani. Ainsi, le diminutif est donc connu et « MVS » est la nouvelle appellation de la force de frappe de Leicester : « Le début d’Islam Slimani en Premier League est tonitruant. L’attaquant algérien a marqué un doublé et a montré une grande capacité d’intégrer sa nouvelle équipe ». « Il a montré une grande complicité avec Mahrez et une entente parfaite avec Jamie Vardy. Le MVS est né à Leicester et les Louves gardent un grand espoir de réaliser une autre très bonne saison » peut-on lire notamment sur plusieurs sites anglais, dont la BBC.
22 buts en 23 matchs, l’énorme statistique d’Islam
Les Anglais sont des aussi des férus des statistiques. Hier, la BBC a consacré un large temps pour revenir sur la prestation de l’international algérien, Islam Slimani. En plus de sa consécration de meilleur joueur du match, Islam a ébloui les consultants de cette chaine de télévision par ses performances globales, cette année. Buteur à 22 reprises lors des 23 derniers matchs joués en cette année 2016, Slimani est le joueur le plus prolifique du club.
Il a inscrit la moitié de ses buts des… pieds
Taxé pour être joueur uniquement bon de la tête, les statistiques d’Islam Slimani lors des 23 derniers matchs montrent qu’Islam est aussi efficace avec ses jambes. Soit, un centre avant moderne, capable de participer et de se montrer assez performant dans la construction du jeu de son équipe. Sur ses derniers 22 buts, Slimani a inscrit 11 buts de la tête et 12 des deux pieds. L’Algérien a aussi été impliqué dans 10 buts du Sporting Lisbonne avant son arrivée à Leicester bien entendu.
Son doublé enflamme les fans… du Sporting
Le retentissant doublé de l’international algérien face à Burnley fait parler déjà les fans du Sporting Lisbonne qui ont envahi les comptes officiels des réseaux sociaux de Leicester avant-hier soir. Les supporteurs vert et blanc ont signifié à leurs homologues de Leicester que Slimani va leur procurer beaucoup de joie et par conséquent il leur manquera beaucoup. Ils étaient d’ailleurs unanimes à avouer que l’absence d’Islam face au Real Madrid a beaucoup handicapé leur équipe : « Soyez sûrs que vous avez engagé un grand buteur, vous avez gagné un joueur et des milliers de fans algériens ». « Quant à notre équipe, elle perd un cadre qui aurait pu nous faire gagner à Madrid face au Real » disaient la plupart des internautes, fans du Sporting.
Simpson : «Slimani s’est bien intégré, c’est un vrai buteur»
Après Drinkwater, hier, c’était au tour de Danny Simpson de faire l’éloge du buteur algérien, Islam Slimani. Répondant à une question d’un journaliste en conférence de presse concernant la première sortie de Slimani, le défenseur anglais de Leicester dira : « Slimani est très fort, il fourni beaucoup d’efforts et cela lui permet de rester à l’affût durant tout le match. Mahrez l’aide beaucoup à s’adapter et Slimani s’intègre très bien avec nous. Il est tellement facile qu’il peut marquer beaucoup de buts. C’est vraiment un vrai buteur ».
Comme attendu, la rencontre des demi-finales aller entre le MOB et le FUS de Rabat a démarré en trombe. Ce sont les visiteurs qui se montrent très dangereux à deux ou trois reprises et qui pouvaient même prétendre à mieux durant le premier quart d’heure de jeu. En effet, dès la 6 minute de jeu, les joueurs marocains se sont rués vers les bois de Rahmani. (6’), l’attaquant Benjelloun, très remuant, a failli tromper le keeper du MOB d’une tête, après un bon service de El Bassil. Les gars du Royaume chérifien sentent le bon coup et acculent les Béjaouis dans leurs derniers retranchements, et les obligent à se regrouper. (13’) Fouzair, sur une action individuelle, à droite, sème tout le monde et sur un centre-tir donne des sueurs froides aux Béjaouis. C’est la déferlante du côté marocain devant des Mobistes congelés par l’enjeu. On jouait le quart d’heure de jeu pile lorsque sur un corner au deuxième poteau, Mandaw saute plus et place une tête rageuse que Lakhdari sauve miraculeusement au moment où le banc marocain croyait au but. Après un quart d’heure sans changement au tableau d’affichage, les poulains de Sandjak sortent de leur torpeur, pour tenter de porter le danger dans le camp adverse. Les visiteurs, de leur côté, très assidus et plus aguerris, quadrillent le rectangle vert et tentent de repousser les tentatives du MOB. A l’approche de la surface de réparation marocaine, les Morgan et autres se heurtent à chaque fois à une bonne organisation.
27’, Khoudir trop court
Il a fallu attendre la 27e minute de jeu pour voir la première véritable réaction des Mobistes, sur une action collective et bien orchestrée par Touati et Morgan, ce dernier met au deuxième poteau sur Ferhat qui remet pour Khoudir, celui-ci se jette et rate de peu de pousser le cuir au fond des filets. La rencontre redevient serrée, les gars de Regragui se sont fait peur, et les joueurs de Sandjak tentent de maintenir la pression sur eux. Toutefois, l’expérience et l’intelligence des gars de Rabat ont contraint les minutes à avancer très vite. Le dernier quart d’heure de la première mi-temps n’a rien donné, et les deux équipes rentrent aux vestiaires pour les consignes, après le coup de sifflet de l’arbitre. De retour des vestiaires, le MOB semblait reprendre les choses en main, et c’est Rahal qui allume le stade en détournant du pied une balle arrêtée de Bencherifa. Le MOB joue mieux, le ballon circule entre les joueurs de Sandjak, mais pas pour longtemps car en face, il y avait des joueurs plus matures. Le FUS ne tremble pas beaucoup même si sur les gradins, les Crabes donnaient de la voix. 73’, l’attaquant du FUS Benjelloun laisse la défense mobiste sur place pour se retrouver nez à nez avec le gardien Rahmani qui sauve son équipe d’une but certain. Six minutes plus tard, c’est le rentrant Bettache qui exécute un coup franc des 25 mètres, son tir frôle le poteau droit de Rahmani. Les dix dernières minutes du match ont poussé les Mobistes à tenter le diable, et à parvenir à surprendre les Marocains. 81’, Yesli sur un long ballon en avant trouve Yaya qui remet en force dans la cage, mais un regroupement rapide des défenseurs marocains met le ballon dehors. 89’, l’arbitre du match refuse un but à Yesli, après avoir exécuté un coup franc, pour une position de hors-jeu. Le match devient fou, les gars de Yemma Gouraya poussent dans les temps morts, Yaya obtient alors un coup franc très proche des buts du gardien du FUS, à la 95’, le stade retient son souffle, Yaya tire, le gardien, tel un diable, détourne le cuir, et l’arbitre siffle la fin de la rencontre sur un score vierge qui fait durer le suspense.
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Regragui : «Je suis certain qu’on va se qualifier chez nous»
«La rencontre était équilibrée entre les deux équipes, on savait à l’avance que notre mission n’allait pas être une simple balade de santé devant une équipe très forte qui mérite réellement d’avoir atteint ce stade de la compétition. Le début de la rencontre était compliqué, mais par la suite, mes joueurs ont su maintenir leur rythme. Je pense qu’on a raté une victoire à notre portée, mais le nul est bon à prendre aussi. Nous sommes très forts chez nous, et moi je suis certain qu’on va se qualifier. Je remercie beaucoup les dirigeants, supporters et tous les Algériens pour ce qu’ils nous ont fait, et je les félicite.»
Sandjak : «Il y avait de la place pour un 1 à 0»
«Je suis triste de ce résultat, car il y avait de la place pour au moins un à zéro. Nos joueurs étaient exemplaires, ils ont joué avec le cœur et beaucoup de courage, mais malheureusement, toutes les occasions créées n’ont pas été concrétisées. En plus, l’arbitre nous a privés d’un penalty qui aurait changé la physionomie du match. Nos chances de qualification sont encore intactes, ils nous ont contraints au nul ici, on est capables de leur faire autant, on peut se qualifier au Maroc. Je regrette pour ses valeureux supporters qui ne nous ont pas lâchés, je leur promets de tout faire au retour pour les rendre heureux.»
Yaya : «On l’a déjà fait face à l’ES Tunis, on le refera chez eux»
Malgré le nul assez frustrant, le milieu de terrain du MOB, Fawzi Yaya, reste optimiste et dira : «C’est vrai que le nul ne nous arrange pas, mais on ira là-bas et ce sera une autre paire de manches. On voulait gagner pour assurer une avance avant le match retour, mais on n’a pas eu beaucoup de chance, on a manqué de réalisme. On a fait un nul dans un match qu’il fallait gagner. La qualification n’est pas acquise pour eux, il reste 90’. On l’a déjà fait face à l’ES Tunis en arrachant un nul, on le refera chez eux», a confié Yaya.
Après un deuxième semi-échec à domicile, cette fois-ci face à l’USMH (0-0), la JSK s’est envolée à destination de Sétif dans l’espoir de se racheter en revenant avec un résultat positif. Malgré une mission difficile, les coéquipiers de Rial, très costauds, ont réussi à tenir tête à une formation connue pour sa solidité, notamment à domicile et devant ses supporters. De l’avis de tous, la JSK pouvait même revenir avec une victoire après un rendement jugé satisfaisant, notamment en seconde période. Avec les changements opérés par le coach, le rendement de l’équipe s’est nettement amélioré. Pour preuve, Mebarki, incorporé en seconde période, avait la balle du match mais son tir très puissant a été dévié en corner. Par la suite, aucune dangereuse occasion ne mérite d’être signalée jusqu’au coup de sifflet finale de l’arbitre. Conclusion, malgré le fait que la JSK ait réussi à éviter la défaite, le compartiment offensif a, encore une fois, montré ses limites. Même avec l’incorporation de Boulaouidet et Ziaya, aucun d’eux n’est parvenu à faire la différence. Statistiquement, en ce début de saison, la JSK possède la plus faible attaque du championnat avec l’USMH et le RCR. Les trois équipes n’ont inscrit qu’un seul but en quatre matchs. Un problème qui persiste depuis la saison passée pour les Kabyles. Mais en ce début de saison, ça commence à inquiéter le coach, lequel va devoir trouver une solution le plus rapidement possible.
La défense, le maillon fort
Contrairement au compartiment offensif qui ne fonctionne pas correctement, la défense tient convenablement le coup. Depuis l’entame de la saison, aucun but n’a été inscrit. Avec un rendement remarquable d’Asselah ainsi que celui du quatuor défensif, la charnière centrale donne entière satisfaction. D’ailleurs, le coach, et après le match face à l’ESS, n’a pas manqué d’encenser ses défenseurs pour tout le travail qu’ils réalisent. Il a été très fier d’eux et il l’a fait savoir à tout le monde.
Encore des réglages à parfaire
Il est vrai que le parcours de la JSK jusqu’à présent est loin d’être catastrophique. Avec six points, l’équipe occupe la 7e place avec quatre unités de retard seulement sur le leader. Autrement dit, une victoire la semaine prochaine face au CAB replacerait la JSK en haut du classement. Mais pour y parvenir, l’entraîneur Kamel Mouassa va devoir apporter quelques réglages notamment au niveau de l’attaque. Des solutions existent, il suffit juste de les trouver.
Boulaouidet manque toujours de confiance
Deuxième meilleur buteur de l’équipe la saison passée, l’attaquant Mohamed El-Hadi Boulaouidet peine toujours à marquer son premier but cette saison. En quatre matchs, il n’a aucune fois été dangereux. Au contraire, face au NAHD il a raté trois buts tout faits, ce qui a même provoqué la colère des supporters. Ceci dit, le joueur manque toujours de confiance et vu le grand travail qu’il réalise sur le terrain, il mérite d’être reconduit à chaque fois. Il n’aura besoin que d’une seule réalisation pour reprendre définitivement confiance.
Ziaya, les critiques l’ont déstabilisé
Par ailleurs, la vedette de l’équipe, Abdelmalek Ziaya, est vraiment loin de son niveau. Sévèrement critiqué par les supporters depuis la première journée, l’ancien Sétifien traverse une période très difficile. Et comme il a gagné beaucoup en expérience, il garde toujours le moral et essaye de donner le meilleur de lui-même à chaque entraînement. Mais pour le moment, il est loin de rassurer. Même si les critiques l’ont énormément déstabilisé, il doit faire face et prouver qu’il est capable d’apporter un plus. Le match face au CAB sera son ultime chance. À lui de la saisir.
Décidément, ça ne s’arrange pas pour Montpellier en Ligue 1. Hier, les hommes de Frédéric Hantz ont concédé un quatrième match de suite sans le moindre succès en perdant deux précieux points à domicile face à l’OGC Nice. Les coéquipiers de Ryad Boudebouz, aligné comme à son habitude au poste de meneur de jeu, ont enregistré un nouveau match nul à domicile après ceux déjà concédés face au Stade Rennais et Guingamp. Pourtant, tout avait bien commencé pour Montpellier qui a réussi à ouvrir la marque à la 67’ par Ryad Boudebouz sur penalty. Le joueur de l’EN a réussi son exercice favori en prenant à contre-pied le gardien niçois, inscrivant au passage son 17e penalty sur 18 tentés en club. Mais la joie des joueurs de Montpellier n’a pas trop duré puisque Belhanda est parvenu à égaliser pour l’OGC à la 85’ d’une jolie et puissante frappe.
Il a inscrit son deuxième but avec Montpellier cette saison
Ryad Boudebouz a inscrit hier son second but cette saison avec son équipe de Montpellier en championnat de France. Son premier but remonte au 13 août dernier lors du match de la première journée de Ligue 1 face à Angers. Hier, Boudebouz a retrouvé le chemin des filets en transformant un penalty face à l’OGC Nice. Avec deux buts et une passe décisive depuis le début de cet exercice sportif 2016/2017, Boudebouz est considéré comme un joueur important du onze de Frédéric Hantz.