Suite au constat alarmant dressé par le président du FCE, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareeb n’est pas resté les mains croisées et a vite jugé utile de réagir à ces « critiques ».
Ainsi, Bouchouareb a mis l’accent, dans son allocution, sur la «nécessité» de mener des «réformes audacieuses et diligentes». «Le gouvernement a pris toutes ses responsabilités et engagé d’importantes réformes pour mettre en œuvre une nouvelle politique d’investissement et relancer le développement industriel», a-t-il assuré. Pour le ministre, «il s’agit essentiellement de construire un modèle industriel propre à l’Algérie qui s’insère dans les tendances façonnant la nouvelle carte industrielle mondiale».
Dans cette optique, le ministre a précisé qu’une nouvelle politique de relance de l’investissement est mise en œuvre avec l’objectif, a-t-il souligné de créer une économie diversifiée « affranchie » de la rente pétrolière. Il a, dans ce sens, ajouté que le ministère de l’Industrie et des Mines a lancé un programme d’action en quête d’un modèle économique, où l’entreprise et sa capacité de créer des richesses était au cœur des préoccupations.
Bouchouareb a souligné que les efforts s’orientent actuellement vers « la construction des filières » en les dotant des avantages devant leur permettre d’émerger et de constituer « une force de frappe » pour l’économie algérienne. Soulignant l’impact de cette rencontre entre responsables et opérateurs économiques, le ministre a précisé que pas moins de 27 mesures et articles de lois ont été adoptés dans les lois de finances de 2015 et 2016 et les lois de finances complémentaires dans le but d’identifier et consolider des filières en mesure de créer un nouveau modèle économique.
Bouchouareb a relevé que la compétitivité de l’industrie nationale a, pendant longtemps, «enduré le surpoids de mesures superposées sans effets durables sur la diversification, la croissance et la création d’emplois». Aussi, l’arsenal juridique a-t-il été revu et une réflexion menée pour transcender cette situation bloquante. Il a cité, entre autres, l’étude d’un avant-projet de loi relatif aux partenariats publics-privés (PPP) pour lequel il invite le FCE l’ensemble des acteurs à y contribuer». Abordant la question du foncier industriel, le ministre a affirmé que son département était «en train de mettre au point les dispositions nécessaires pour renforcer les mesures de facilitation au bénéfice des investisseurs».
Heureuse nouvelle pour la famille Belgacem de Sour El -Ghozlane, au sud de Bouira, leur fille Zohra âgée de 15 ans, qui a été portée disparue depuis dimanche dernier a été retrouvée saine et sauve ce jeudi. La jeune adolescente n’a pas donné signe de vie, pour rappel, depuis la matinée du dimanche dernier lorsque son père l’avait déposée devant le portail du CEM Labri-Ben-M’hidi où elle est scolarisée.
Le malheureux papa avait découvert que sa fille a disparu lorsqu’il s’est rendu dans l’établissement à la fin de la journée. Le directeur du CEM l’avait informé que sa fille était absente ce jour-là. Pris de panique, le papa s’est immédiatement rendu au commissariat où il a informé la police de la disparition de sa fille Zohra.
Une enquête a été immédiatement ouverte par les services de la police afin de mettre toute la lumière sur cette affaire. Durant la matinée de jeudi, selon des sources locales, le père avait reçu un appel de sa fille qui l’informait qu’elle a fugué pour rejoindre sa maman divorcée dans la wilaya de Tlemcen et qu’elle s’y trouve toujours. Voilà donc un dénouement heureux pour l’affaire de la disparition de Belgacem Zohra de la région de Sour El -Ghozlane au sud de Bouira. L’adolescente est toujours avec sa maman dans la wilaya de Tlemcen indiquent des sources locales. Il convient de souligner que ce cas de fugue est le second à être signalé dans la wilaya de Bouira en moins de quinze jours.
Le premier cas a été enregistré le 16 septembre dans la commune de Taghzout, relevant de la daïra de Haizer au nord de Bouira. Un enfant, Athmane Arar, âgé de 13 ans collégien de son état, avait fugué de la maison et tentait de rejoindre son oncle habitant dans la wilaya d’Oran. Aussitôt l’information de la disparition de l’enfant a fait le tour de la région, des centaines, voire des milliers, de citoyens de la localité de Taghzout, mais aussi d’autres jeunes qui sont venus des localités voisines comme M’chedallah, Haïzer, Bechloul et El-Adjiba, ont lancé une large opération de recherche.
Des affiches portant les coordonnées de la famille et la photo de Athmane ont été aussi partagées sur les réseaux sociaux. 48 heures après sa disparition, le père du petit Athmane recevra un coup de fil de la brigade de la gendarmerie de Haïzer lui annonçant que son fils a été retrouvé sain et sauf. Selon des proches de la famille de l’enfant fugitif, ce dernier a été aperçu par des agents de sécurité de la gare routière du Caroubier (Alger) qui l’ont immédiatement reconnu car ayant vu les annonces sur les réseaux sociaux.
Les agents de sécurité en question se sont approchés de l’enfant et l’ont conduit dans le poste de police de la même gare routière. Athmane a été conduit par la suite dans un commissariat à Alger. Après un interrogatoire sur place, les responsables ont
Des anti-douleurs, très répandus, augmentent le risque d’insuffisance cardiaque, surtout lorsqu’ils sont prescrits à forte dose et pendant de longues périodes, selon une étude publiée avant-hier dans une revue britannique spécialisée.
Ces médicaments sont couramment utilisés pour traiter la douleur et l’inflammation et sont en vente libre dans certains pays. Ils font partie des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ainsi que d’une nouvelle classe d’anti-inflammatoires, les anti-Cox 2 (coxibs).
Plusieurs études publiées ces dernières années ont évoqué un risque cardiovasculaire accru pour plusieurs de ces anti-inflammatoires, mais sans étudier précisément la relation entre la dose ingérée et le risque.
Des chercheurs dirigés par Giovanni Corrao de l’université de Milan-Bicocca se sont penchés sur 8 millions de patients européens prenant des anti-inflammatoires (23 AINS et 4 anti-COX 2) et dont un peu plus de 90.000 ont été hospitalisés pour une insuffisance cardiaque sur une dizaine d’années. Après avoir tenu compte des autres facteurs potentiels de risque, les chercheurs ont trouvé un risque accru d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque chez les patients ayant pris 7 anti-inflammatoires courants :
diclofenac (en France Voltarène + génériques), ibuprofène, indométhacine, ketorolac, naproxène, nimésulide et piroxicam ainsi que pour deux coxibs, l’étoricoxib (Arcoxia) et le rofécoxib (Vioxx retiré du marché mondial en 2004). Le risque était accru de 16 % à 83 % selon le médicament et l’état préalable de l’utilisateur. A très fortes doses, le risque d’hospitalisation était même multiplié par deux, notamment pour le diclofenac.
« Dans la mesure où toute augmentation d’un risque potentiel peut avoir un impact considérable sur la santé publique, les estimations de risque fournis par cette étude pourront servir dans la pratique clinique et dans le travail réglementaire » soulignent les auteurs de l’étude. Ils reconnaissent qu’il s’agit d’une étude « observationnelle » et qu’aucun lien de cause à effet n’a pu être démontré à ce stade.
« L’étude vient rappeler aux médecins qu’ils doivent faire attention lorsqu’ils prescrivent des AINS et des anti-COX 2 et aux patients qu’ils doivent prendre la plus petite dose efficace pendant la période la plus courte », relève le Pr Peter Weissberg, un expert indépendant de la British Heart Foundation. Un autre expert indépendant le Pr David Webb, président de la société pharmacologique britannique a résumé les résultats de l’étude :
« Elle montre que des anti-inflammatoires comme l’indométacine présente plus de risque que le diclofénac (…) et qu’il y a en revanche moins de risque pour d’autres inflammatoires comme le célécoxib (Célébrex). » Le Dr Tim Chico, de l’université de Sheffield s’est pour sa part efforcé de rassurer les patients: « les risques d’un traitement à base d’ibuprofène sur une courte période chez des personnes sans risque cardiaque évident restent faibles », relève-t-il.
Cinq membres d’une même famille ont été tués et un enfant a été blessé dans une collision entre une voiture et un camion avant-hier sur l’autoroute est-ouest près de Mascara, rapporte la Radio nationale.
Le drame s’est produit dans la commune de Magtaa lorsque le véhicule touristique a dévié de sa trajectoire pour percuter un camion stationné sur la bande d’arrêt d’urgence, selon la Radio nationale, qui cite la Protection civile. Deux hommes, deux femmes et deux enfants, d’une même famille, étaient dans la voiture.
Les adultes et un enfant ont été tués sur le coup. L’autre enfant a été blessé, selon la même source. Les corps des victimes ont été transférés à la morgue de l’hôpital de Mohammadia. Le blessé a été également évacué vers le même établissement hospitalier.
L’ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a fait samedi un appel du pied en direction des musulmans de France en dénonçant les tenants d’une laïcité « revancharde » qui s’attaquent notamment à la religion musulmane.
« Le débat politique ne doit pas faire de la laïcité une arme contre le monothéisme », a-t-il dit dans une interview à l’hebdomadaire Marianne, soulignant qu’il est « contre l’interdiction » du voile à l’université ».
Le fondateur du mouvement politique « En Marche! », qui se place dans les débats pré-électoraux sans être encore candidat à la présidentielle de 2017, a estimé qu’au titre d’une laïcité « revancharde », « on en vient à sortir des citoyens des lieux de la République et à les confiner à l’écart, sans enrayer la montée du fondamentalisme, ni conforter la laïcité ».
L’Algérie doit faire une demande officielle de restitution des crânes de résistants algériens tombés au début de la conquête coloniale française. C’est ce qu’a indiqué vendredi 30 septembre le ministère des Affaires étrangères lors du point de presse hebdomadaire du Quai d’Orsay. Son porte-parole Romain Nadal, tout en soulignant le dialogue étroit avec les autorités algériennes sur toutes les questions de mémoire, a affirmé que la coopération se poursuit « dans un climat de confiance ».
Le ministère français des Affaires étrangères répondait à une question posée par un journaliste de l’agence Anadolu sur les intentions de la France de restituer ces crânes à l’Algérie. Son porte-parole a répondu que les autorités algériennes n’ont toujours pas effectué une demande officielle pour enclencher les démarches législatives de restitutions de ces 36 restes mortuaires conservés au musée de l’Homme à Paris, selon la loi du 18 mai 2010.
Cette loi « visant à autoriser la restitution par la France des têtes maories à la Nouvelle-Zélande et relative à la gestion des collections » établit la procédure de la restitution des biens à l’étranger, suite à leur déclassement du patrimoine français. La commission scientifique française des collections et le Musée de l’Homme à Paris devront intervenir dans ce processus auprès du Parlement.
« Nous menons un dialogue étroit avec les autorités algériennes sur toutes les questions de mémoire et |cette question] s’inscrit dans ce dialogue », a déclaré Romain Nadal.
Le Quai d’Orsay a expliqué lors de ce même point de presse que la loi du 18 mai 2010 sur la restitution prévoit une demande officielle de la part des autorités algériennes. Cette démarche est même préalable à tout travail scientifique d’identification, censé justement être effectué sur la base de la demande officielle.
Le ministère français des Affaires étrangères a rajouté que la coopération algéro-française au sujet de ces crânes est opérée dans ce cadre-là et « dans un climat de confiance ».
« Une digne sépulture «
Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, affirmait en juin que l’affaire de restitution de ces crânes était « prise en charge par l’Etat« . Il a précisé, dans une déclaration à l’agence de presse officielle (APS) que ses services oeuvraient en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères pour « prise en charge optimale de cette question dont l’histoire remonte à plus d’un siècle ».
Quelques semaines auparavant, le Musée de l’Homme de Paris se disait « prêt » à examiner « favorablement » la demande de restitution des 36 crânes de chouhada.
« Nous sommes prêts à examiner favorablement la demande de restitution des crânes des Algériens, conservés dans notre musée », a affirmé le directeur des collections au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) de Paris, Michel Guiraud.
Il a affirmé que la restitution ne buterait sur « aucun obstacle » juridique, faisant toutefois remarquer le long chemin à prendre » sur le plan procédural pour que la demande soit prise en considération (…) il suffit que la partie algérienne en formule la demande », avait-il déjà indiqué.
Une pétition a été lancée en ligne pour la restitution de ces restes, dont l’objectif est de les rapatrier en Algérie pour « y recevoir une digne sépulture ». Lancée en 2011 par l’enseignement universitaire Brahim Senouci, cette pétition était restée sans suite avant de collecter, à la mi-juin 2016, environ 1.600 signatures.
Ces restes mortuaires, des crânes secs pour la plupart, appartiennent, entre autres, rappelle-t-on, à Mohamed Lamjad Ben Abdelmalek, dit Cherif « Boubaghla », Cheikh Bouziane, chef de la révolte des Zaâtchas (région de Biskra en 1849), Moussa El-Derkaoui et Si Mokhtar Ben Kouider Al-Titraoui.
La tête momifiée d’Aïssa El-Hamadi, qui fut le lieutenant de Cherif Boubaghla, figure parmi ces restes mortuaires, de même que le moulage intégral de la tête de Mohamed Ben-Allel Ben Embarek, lieutenant de l’Emir Abdelkader.
Le plus grand hôpital des quartiers rebelles d’Alep, déjà bombardé mercredi, a été samedi la cible d’au moins deux barils d’explosifs, a indiqué la Syrian American Medical Society (SAMS).
Deux barils d’explosifs ont frappé l’hôpital M10 et il y a des informations sur l’utilisation d’une bombe à fragmentation, a déclaré Adham Sahloul, de la SAMS, l’ONG basée aux Etats-Unis qui gère cet hôpital du nord de la Syrie.
Depuis 2013, des ONG et militants accusent l’armée syrienne de larguer des barils d’explosifs sur les secteurs rebelles d’Alep, faisant des milliers de victimes.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a confirmé le bombardement sur le principal établissement hospitalier de la partie rebelle d’Alep et précisé qu’une personne avait été tuée, sans pouvoir dire s’il s’agissait d’un patient ou d’un membre du personnel médical.
L’OSDH avait initialement fait part d’une frappe aérienne contre un hôpital de campagne dans un quartier rebelle.
L’hôpital M10 avait déjà été visé mercredi par des bombardements, ainsi qu’un autre établissement hospitalier d’Alep.
Selon Médecins sans frontières (MSF), au moins deux patients avaient été tués dans ces attaques que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait qualifiées de crimes de guerre.
Les deux hôpitaux avaient été contraint de suspendre leurs activités et seuls six établissements sont encore en activité dans les quartiers est d’Alep, contrôlés par les rebelles, selon la SAMS.
Dans un communiqué, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a jugé particulièrement inqualifiable le ciblage systématique des structures et des personnels de santé à Alep.
Comme l’a rappelé le secrétaire général des Nations unies, ces attaques sont constitutives de crimes de guerre. Leurs auteurs devront rendre des comptes, a-t-il dit.
Ces bombardements interviennent en pleine offensive des troupes loyales à Bachar al-Assad qui cherche à reprendre la totalité d’Alep, deuxième ville du pays divisée depuis 2012 et devenue le principal front de la guerre en Syrie.
Depuis le début le 22 septembre de cette campagne de grande envergure sur les quartiers rebelles d’Alep, les bombardements des appareils russes, les barils d’explosifs largués par des hélicoptères syriens et les tirs d’artillerie ont tué au moins 220 personnes selon l’OSDH.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Syrie est le pays le plus dangereux pour les personnels soignants avec 135 attaques contre des centres médicaux en 2015.
Le conflit syrien a fait plus de 300.000 morts en cinq ans et engendré la plus grande crise humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale.
La ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC), Imane Houda Feraoun, a procédé samedi à partir d’Ouargla au lancement officiel de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) en Algérie.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement de cette nouvelle technologie, organisée au siège de l’agence commerciale locale de l’opérateur public de téléphonie mobile « Mobilis » (chef-lieu de wilaya), la ministre a affirmé que cette opération entre dans le cadre de la modernisation et du déploiement du réseau des télécommunications sur le territoire national, afin d’orienter le pays vers l’économie de la connaissance. « Cette future économie doit être fondée sur les nouvelles technologies de l’information et les ressources humaines », a-t-elle souligné.
La direction du MO Béjaia va saisir dimanche la Fédération algérienne de football (FAF) pour délocaliser au stade de l’Unité maghrébine de Béjaia au lieu de celui de Blida la finale aller de la Coupe de la Confédération africaine contre le TP Mazembe (RD Congo), a appris l’APS samedi auprès du club de Ligue 1.
La FAF avait annoncé, il y a quelques jours, que la première manche de la double confrontation algéro-congolaise aura lieu le 29 octobre au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Mais cette décision n’a pas été du goût de la famille du MOB qui émet le vœu de continuer à recevoir dans son stade fétiche à Béjaia son dernier adversaire dans l’épreuve.
La liste s’allonge. Un nouvel adolescent soupçonné d’avoir voulu commettre une attaque terroriste en France, a été mis en examen et écroué, vendredi 30 septembre dans la soirée, a-t-on appris de source judiciaire.
Ce collégien de 15 ans, en classe de troisième et inconnu des services de renseignement, a été interpellé mercredi matin au domicile de ses parents à Domont (Val d’Oise) et placé 48 heures en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), avant d’être présenté vendredi matin à la justice.
« Il y avait une suspicion de passage à l’acte », a relevé une source proche de l’enquête. En garde à vue, « il a assuré qu’il aurait renoncé à son projet », a-t-elle ajouté.
En contact sur Telegram avec Rachid Kassim
Le mineur était en contact via la messagerie Telegram avec Rachid Kassim, un jihadiste français soupçonné de téléguider ses émules à distance depuis la zone irako-syrienne. Il était également en relation, via ce réseau crypté, avec un adolescent arrêté le 14 septembre dans le XXe arrondissement de Paris, lui aussi en lien avec Kassim et suspecté d’avoir voulu perpétrer une action violente.
Enfin, le collégien était « très présent sur Telegram où il animait deux chaînes qui diffusent de la propagande jihadiste », a relevé la source proche de l’enquête.
Ces dernières semaines, une dizaine d’adolescents ont été écroués pour des menaces d’attaques similaires, sous l’influence de la propagande de Rachid Kassim.
Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi à quatre ans de prison, dont deux ferme, un homme accusé d’avoir incité un correspondant à commettre un attentat via Telegram.
Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi a annoncé, jeudi à Tiaret, que la gestion des salles de cinéma sera transférée à l’Office national de la culture et de l’information.
M. Mihoubi a affirmé que cette mesure permettra de garantir une gestion administrative et financière des salles de cinéma à travers le pays et de valoriser ces structures culturelles, rapportait vendredi l’APS. Le responsable du secteur inaugurait le nouveau siège de la Direction de la culture, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya.
Les salles de cinémas sont passées sous l’égide du ministère de la Culture à la fin 2015, quand Azzedine Mihoubi, tout comme ses prédécesseurs, les réclamaient auprès du ministère de l’Intérieur. Il a attesté, quelques mois auparavant, de l’abandon que subissent ces établissements de la part des communes.
Il a dans le même sillage révélé que 95% des salles de cinéma algériennes, soit 380 des 400 salles, sont fermées et non exploitées. Azzedine Mihoubi avait alors fait part de l’intention de ses services de réhabiliter ces structures, à travers plusieurs plans de modernisation, en les dotant de moyens modernes, dont des équipements de projection.
Le navire « VencedoraûP79 » appartenant à la Marine espagnole a accosté au port d’Alger, pour une escale de quatre jours dans le cadre du programme des activités de coopération militaire bilatérale algéro-espagnole, a indiqué jeudi dernier un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« En exécution des instructions et des orientations du Haut commandement de l’Armée nationale populaire, et dans le cadre du programme des activités de coopération militaire bilatérale algéro-espagnole au titre de l’année 2016, le navire « VencedoraûP79″ appartenant à la marine espagnole, a accosté au port d’Alger, pour une escale de quatre jours, allant du 26 au 29 septembre 2016 », précise la même source.
Lors de cette escale, le commandant du navire espagnol a rendu une visite de courtoisie au commandant de la Façade maritime Centre, le général Samah Zine Eddine. En marge de cette escale, des activités protocolaires, touristiques et sportives ont été programmées, dont une visite au musée central de l’Armée et l’Ecole supérieure navale, ainsi qu’une rencontre de football entre l’équipe du navire espagnol et celle des Forces navales, ajoute le communiqué du MDN.
« Cette escale s’est achevée par l’exécution d’un exercice en mer de type Pessex avec une unité des Forces navales pour un échange d’expériences et de connaissances entre les deux marines », a conclu le communiqué du MDN.
Le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a reçu, jeudi dernier, Alger, l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan Polaschik, avec laquelle il a évoqué les moyens de renforcement de la coopération policière entre les deux pays, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale.
Les deux parties ont évoqué « les moyens à même de renforcer la coopération policière, notamment en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, par l’échange de visites pédagogiques et d’expériences ainsi qu’à travers une meilleure coordination en termes de formation et de participation aux conférences organisées mutuellement par les deux pays », précise la même
Quinze fonctionnaires d’une université basée à Izmir, dans l’ouest de la Turquie, ont été arrêtés, dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat avorté du 15 juillet, a rapporté samedi l’agence de presse progouvernementale Anadolu.
Au total, 23 personnes travaillant à l’université d’Ege – la quatrième plus grande université turque – étaient sous le coup d’un mandat d’arrêt, 15 ont été arrêtées et huit autres étaient encore recherchées samedi matin, a précisé l’agence de presse. Certaines des personnes arrêtées sont des professeurs d’université, a précisé l’agence de presse Dogan.
Considéré comme un secteur indispensable pour l’économie tunisienne et l’un des secteurs sur lesquels l’Algérie mise pour un développement économique hors-hydrocarbures, le tourisme est au menu des projets de coopération entre les deux pays d’où ce premier rendez-vous professionnel qui sera organisé à Tunis par AH Conseils (Agence de communication et évènementielle spécialisée dans l’organisation des évènements professionnels) en partenariat avec l’ONTT (Office national du tourisme tunisien), Conect International (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie), la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV), le Conseil international des femmes entrepreneurs (Cife), le groupe Louati (Algérie-Tunisie) et plusieurs autres acteurs du secteur.
Selon les explications fournies par les initiateurs de l’évènement, il s’agit d’une première rencontre du genre en Afrique dite «BTOB Tourisme» renforçant le partenariat international en la matière et le partenariat public-privé. Pour sa première édition, l’évènement tunisien accueillera donc l’Algérie pour deux jours de travaux sous le thème «Coopération, expertise, opportunités d’investissement et de croisement d’intérêt». En effet, les participants algériens seront des investisseurs entre actuels et futurs hôteliers, porteurs de projets touristiques d’envergure, tour-opérateurs, agences de voyage, écoles et centres de formation spécialisés dans le secteur du tourisme.
Pour ce qui est du choix de l’Algérie comme premier pays invité à l’évènement tunisien, les organisateurs l’expliquent par un ensemble de facteurs dont un terrain potentiel pour des affaires fructueuses dans le secteur du tourisme car, note-t-on, «le pays connaît une amélioration constante du climat des affaires et l’émergence du secteur privé». «L’Algérie peut constituer une porte d’accès au marché d’un tourisme de qualité, une localisation attractive à la fois culturelle et naturelle dont un désert à perte de vue, des monuments historiques incomparables et la culture des falaises», souligne-t-on.
Il est de même précisé qu’«en plus de ces facteurs, s’ajoute la volonté des autorités algériennes de développer le secteur du tourisme qui se matérialise par l’élaboration du schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT)». Pour ce qui est de la partie tunisienne, il est notamment rappelé les 50 ans d’expérience dans le tourisme, un savoir-faire reconnu et une main-d’œuvre qualifiée permettant au pays d’être l’une des destinations principales du marché européen. «En outre, forte de son potentiel, la Tunisie a pu réagir de manière positive à la crise du tourisme survenue après 2011.
Cette réactivité, le pays la doit à ses voisins maghrébins notamment l’Algérie», tient-on à souligner. En somme, l’objectif principal des premières rencontres BTOB tourisme, est de renforcer le partenariat tuniso-algérien pour «l’expansion pérenne de l’un et le développement économique de l’autre», concluent les initiateurs des rencontres précisant que plus de 100 entreprises et 500 décideurs sont attendus à Tunis en novembre où plus de 500 rencontres sont au programme.
Ce rendez-vous est très important pour les Sétifiens, qui ont laissé filer cinq précieux points lors des deux derniers matchs du championnat. Du coup, cette confrontation face au MC Alger devient capitale pour les Noir et Blanc d’Abdelkader Amrani. Mais afin de parvenir surprendre les Mouloudéens deuxième du classement avec dix points. L’Entente devra retrouver son efficacité offensive. C’est tout le problème des Aigles d’Aïn El Fouera, lors des deux confrontions du championnat respectivement face à la JS Kabylie (0-0) et l’USM Bel-Abbès (1-2). Le MC Alger a été rassuré par sa dernière victoire acquise devant l’ancien leader, le MC Oran sur le score d’un but à zéro.
Menad et ses joueurs espèrent confirmer ce résultat en allant chercher quelque chose sur la pelouse du 8 Mai-1945. Ils devront pour cela faire le match parfait comme ils ont bien réussi à le faire lors de la première journée face à la JS Kabylie. Le leader du championnat et le champion d’Algérie en titre, l’USM Alger donne l’impression de réaliser le début de saison parfait avec ses quatre succès et un seul nul. Avec déjà trois points d’avance, les Usmistes peuvent conserver leur avance à l’occasion de la venue du promu, l’O Médéa.
En tout cas sur le papier, les coéquipiers de Zemmamouche partent largement favoris, même si les Médéens peuvent surprendre. Ils ont réussi à le faire lors de leur dernier déplacement en tenant en respect la JS Saoura (1-1). Le stade Chahid-Hamlaoui abritera une confrontation entre deux équipes, qui restent sur un retentissant succès acquis lors de la 5e journée. Le CS Constantine avait fait voler en éclats la défense du DRB Tadjenanet après sa belle victoire de 4 buts à 2. Les coéquipiers de Meghni veulent bien reproduire la même performance face à l’autre promu. Quant aux gars de la Mekerra, ils ont mis cinq matchs pour enfin lancer la saison. Les poulains de Chérif El Ouazzani ne comptent pas s’arrêter là.
Mais Hendou et ses coéquipiers savent qu’ils doivent montrer plus que de l’envie afin de revenir avec un bon résultat à Constantine. Par contre, c’est deux formations blessées qui s’affrontent entre elles lors du match JS Saoura – JS Kabylie. Le club sudiste ne parvient plus à enchaîner les bons résultats comme il le faisait si bien la saison dernière. Face aux Kabyles, les coéquipiers de Djallit vont tout faire afin d’effacer la lourde défaite subie face au RC Relizane (0-3).
L’année dernière, la JSS n’a fait qu’une bouchée des Kabyles en les battant sur le score de 3 à 0. cette fois-ci les choses seront plus difficiles, surtout que l’équipe ne jouit plus de la même confiance. Le déplacement de la JSK s’inscrit sous le signe de la réhabilitation après le nul peut flatteur devant le CA Batna (1-1). Mais est-ce que les coéquipiers de Rial sont capables de réaliser un bon résultat, eux, qui n’ont inscrit que deux buts en cinq journées. Le match MO Béjaïa – RC Relizane, comptant pour la sixième journée, aura lieu mardi prochain à 19h au stade de l’Unité-Maghrébine de Béjaïa.
Programme :
Aujourd’hui : 17h à Alger (Bologhine) : USMA – OM
Constantine (Hamlaoui) : CSC – USMBA
Sétif : ESS – MCA
19h à Béchar : JSS – JSK
Des importateurs peu scrupuleux recourent à des moyens insensés pour effectuer des transferts illicites de devises vers l’étranger, selon les affirmations du directeur du renseignement douanier de l’administration des Douanes nationales, Boualem Medjbar.
Parmi ces ruses, ce responsable a parlé de conteneurs remplis de pierres, ou même vides, mais déclarés comme étant une marchandise.
S’exprimant hier à la radio Chaîne III dans l’émission « l’Invité de la rédaction », ce responsable a révélé que les délits n’ont été constatés par les services de contrôle qu’après l’ouverture des conteneurs censés renfermer des marchandises, « et que les transferts financiers pour leur paiement eurent déjà été effectués « au titre du crédit documentaire.
Ces infractions au change, résultant des surfacturations effectuées par ces opérateurs économiques indélicats lors des importations de marchandises, ont permis à ces derniers, entre 2010 et 2015, de transférer illicitement vers l’étranger l’équivalent en devises de 15 et 20 milliards de dinars chaque année.
Durant cette même période, 500 procès-verbaux par an en moyenne ont été dressés à l’encontre des contrevenants, donnant lieu à des pénalités cinq fois supérieures à ces transferts. Ce haut responsable des douanes a affirmé que ce « courant de fraudes » a atteint son paroxysme durant les années 2013 et 2014.
Il a toutefois assuré que l’intensification des opérations de contrôles ont permis de réduire l’ampleur de la fraude de manière significative.
« Notre administration agit en amont des opérations d’importation, en renforçant les contrôles et en instituant des systèmes de veille et d’alerte dans les ports et aéroports », a-t-il indiqué, expliquant que ces contrôles portent, par exemple, sur le type de société ou « d’importateur » gravitant autour de ce « phénomène » avec, notamment, le suivi des fluctuations des valeurs boursières sur les marchés étrangers concernant les marchandises susceptibles d’être ramenées en Algérie.
L’intervenant reconnaît, tout de même, que les fraudes relatives aux transferts illicites de devises sont, aujourd’hui, plus difficiles à déceler.
Il a même admis la complicité, voire l’implication de fonctionnaires des douanes dans ces trafics. Mais il a assuré que son administration est intransigeante sur ce point.
Pour appuyer ses propos, il a cité 40 fonctionnaires des douanes qui ont été radiés du corps pour différentes raisons en 2015.
« A chaque fois que l’erreur est constatée, une enquête est menée et une radiation est prononcée », a-t-il assuré en affirmant que « l’épuration » du corps des douanes fait partie de la stratégie de modernisation de l’institution.
Les résultats de l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons de l’Aïd-el-Adha seront connus vers la fin de la semaine en cours, a indiqué hier le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture, Karim Boughalem. « L’enquête, lancée par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec la Gendarmerie nationale, est toujours en cours. Les résultats seront connus dans trois ou quatre jours », a avancé M. Boughalem.
A ce propos, il a précisé que les analyses moléculaires des échantillons envoyés aux laboratoires de la Gendarmerie nationale sont importantes pour déterminer les causes de la putréfaction de la viande. Quant au Laboratoire central vétérinaire, qui relève du ministère de l’Agriculture, il est chargé de son côté des analyses biologiques.
Interrogé sur le réseau illicite de commercialisation de produits pharmaceutiques non autorisés pour l’engraissement d’animaux, démantelé samedi dernier à M’sila, le même responsable fait savoir que cette affaire n’a aucun lien avec celle de la viande putréfiée, comme cela a été relayé par les médias. « Effectivement, la Gendarmerie nationale a arrêté des éleveurs et des vétérinaires appartenant à un réseau de commercialisation de produits vétérinaires non homologués destinés au traitement de la volaille. Mais cela n’a rien à voir avec la viande ovine putréfiée », affirme-t-il.
Pour rappel, au lendemain de la fête de l’Aïd-el-Adha, les services vétérinaires de plusieurs wilayas ont été alertés par des citoyens sur la putréfaction de la viande de leurs moutons, tandis que des personnes ayant consommé la viande des moutons sacrifiés ont souffert d’intoxication alimentaire. En attendant les résultats des analyses des échantillons de viande prélevés sur les carcasses touchées, les services vétérinaires ont avancé la probabilité liée aux conditions climatiques ayant caractérisé les deux jours de l’Aïd, à savoir de la chaleur et un taux d’humidité assez élevé, en plus des conditions d’hygiène inappropriées dans certains endroits. Le nombre de têtes sacrifiées durant l’Aïd-el-Adha de cette année a atteint 4,5 millions.
Les unités de police d’Alger ont effectué, durant le mois d’août passé, plusieurs offensives « anticipées » contre les foyers de la criminalité. Des opérations coup-de-poing qui ont permis l’arrestation de plusieurs centaines de trafiquants de kif et l’interpellation d’auteurs de crimes.
Selon un communiqué de la Sûreté d’Alger, et dans le cadre des activités de lutte contre la criminalité urbaine, les services de la police judiciaire ont traité, durant le mois d’août passé, 2 798 affaires ayant entraîné l’arrestation de 3 346 présumés auteurs qui ont été déférés aux instances judiciaires compétentes, dont 1189 pour détention et usage de stupéfiants ou de substances psychotropes, 273 pour port d’armes prohibées et 1 884 pour divers délits.
Parmi les affaires traitées, 293 sont relatives aux atteintes aux biens, 751 ont trait aux atteintes aux personnes, dont une affaire d’homicide volontaire, explique la Sûreté d’Alger.
Sur le plan de la lutte contre les parkings sauvages, plusieurs opérations ont été menées par les policiers, ayant visé pas moins de 350 parkings clandestins dans la capitale.
Ces opérations ont permis l’arrestation de plus de 300 « parkingueurs » qui squattaient des espaces publics pour en faire des lieux de stationnement clandestin.
Quant aux délits contre la famille et atteintes aux bonnes mœurs, les services de la police judiciaire ont traité 27 affaires, ainsi que 567 autres relatives à la chose publique et 122 à caractère économique et financier.
Concernant le port d’armes prohibées, ces mêmes services ont traité 256 affaires impliquant 273 personnes, déférées aux instances judicaires, dont 50 ont été placées sous mandat de dépôt.
En matière de lutte contre les stupéfiants, durant la même période, 1 038 affaires impliquant 1189 personnes ont été traitées, ce qui s’est soldé par la saisie de 10 kg et 315 g de résine de cannabis, 35.41g de cocaïne, 1.5g d’héroïne ainsi que 9 910 comprimés psychotropes.
Aussi, concernant les activités de la police générale, les forces de l’ordre ont mené 219 opérations de contrôle de professions réglementées, ayant entraîné l’exécution de 52 arrêtés de fermeture ordonnés par les autorités compétentes.
5 000 retraits de permis en un mois
Pour ce qui est de la prévention routière, les services de la sécurité publique ont enregistré 16 406 infractions au code de la route durant le mois d’août dernier ; à cela s’ajoutent le retrait immédiat de 4 969 permis de conduire et l’enregistrement de 85 accidents de la circulation ayant entraîné 91 blessés et quatre décès, dont la cause principale demeure le non-respect du code de la route.
par ailleurs, les services de la sécurité publique de la Sûreté de wilaya d’Alger ont mené 1 058 opérations de maintien de l’ordre.
Aussi, pour ce qui et du volet de la police de l’urbanisme et protection de l’environnement, ces mêmes services ont procédé à l’exécution de 287 opérations de démolition, dont 33 suite aux décisions administratives.
Selon une dépêche de l’agence Reuters, l’Algérie envisage de permettre aux principales banques publiques du pays de « s’introduire en Bourse » afin de développer leurs activités de marchés et de diversifier leurs sources de financement pour compenser l’impact de la chute des recettes pétrolières. Cette agence cite une source haut placée au sein de l’administration.
Selon elle, le projet donnerait à des investisseurs étrangers « la possibilité de devenir majoritaires dans le capital de certaines banques algériennes », ce qui leur est pour l’instant interdit par la loi sur la monnaie et le crédit. Les six banques publiques algériennes (BNA, BEA, CPA, BADR, CNEP Banque et BDL) représentent la majeure partie du secteur bancaire. Selon cette source, qui a requis l’anonymat, « l’ère du baril à 100 dollars est révolue. Nous n’avons pas d’autre choix que de changer de politique ». « Les réformes se feront lentement mais on ne repartira pas en arrière », a-t-elle ajouté.
Mais selon toute vraisemblance, les autorités ont déjà donné le la puisqu’on évoque à demi-mot, depuis quelques semaines, l’ouverture du capital des banques publiques et l’assouplissement de la règle 51/49. Le projet de loi de finances pour 2017 prévoit un assouplissement de la règle fixant le capital qui doit être détenu à hauteur de 51% par les Algériens et 49% par les étrangers relative à l’investissement étranger dans le secteur bancaire. Dans le projet de loi de finances pour 2017, la part du capital pour le partenaire étranger devrait passer à 66%, contre 49% actuellement.
Une première tentative d’ouvrir le capital d’une banque étatique aux étrangers, en l’occurrence la CPA, a vite tourné court. Les banques françaises installées en Algérie (Société générale, BNP-Paribas, Crédit agricole, Natexis) ont toutes soumissionné dans le cadre de la privatisation du CPA. Les banques étrangères qui veulent entrer dans le capital des banques étatiques ne feront pas autre chose que des crédits à la consommation et des crédits documentaires au titre d’opérations d’importations.
Elles n’accorderont pas de financement à l’investissement. Ces dernières sont souvent soupçonnées d’adopter des positions extrêmement sévères (cherté excessive des conditions de crédit, exigences draconiennes en matière de garanties…) pour dissuader l’entreprise désireuse d’investir de solliciter un crédit. Reste à savoir si le Parlement votera cette nouvelle loi qui figure dans le projet de budget 2017. Le texte prévoit que les banques qui voudraient s’introduire à la Bourse d’Alger devront obtenir le « feu vert préalable » de la Banque centrale avant toute initiative susceptible de faire passer plus de 49% de leur capital dans des mains étrangères.
Le système bancaire algérien comprend, outre les six banques publiques, des banques privées et internationales. Vingt banques et neuf établissements financiers, dont cinq spécialisés dans le leasing, activent actuellement en Algérie. Selon la dernière liste élaborée par la BA et définissant les banques et établissements financiers agréés par la Banque centrale, jusqu’au 2 janvier 2013, la place bancaire algérienne compte, en plus des 6 banques publiques existantes depuis les années 1960, quatorze banques à capitaux étrangers, dont une à capitaux mixtes : Banque Al Baraka d’Algérie, Citibank N.A Algeria, une succursale de banque Arab Banking Corporation-Algeria, Natixis- Algérie, la Société générale-Algérie, Arab Bank PLC-Algeria (succursale), BNP Paribas Al-Djazaïr, Trust Bank-Algeria, The Housing Bank For Trade and Finance-Algeria, Gulf Bank Algérie, Fransabank Al-Djazaïr, le Crédit agricole corporate et investissement Bank-Algérie, HSBC-Algeria (succursale) et Al Salam Bank-Algeria.