« Grave dérapage de Hollande : il parle de « massacre » des harkis », titre lundi « El Watan » . La reconnaissance par le président de la République de la responsabilité de la France « dans l’abandon des harkis » et « dans les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumain de ceux transférés en France » fait bondir le journal qui y voit avant tout une manoeuvre électorale avant la présidentielle de 2017.
Le journal algérien cite d’ailleurs l’AFP, selon laquelle le discours de François Hollande était très attendu par la communauté harkie, aujourd’hui forte de 500.000 personnes. D’autant qu’en 2012, François Hollande et Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était chef de l’état, avaient déjà reconnu cette responsabilité.
Pour « El Watan », le sujet s’annonce « porteur » pour les candidats à l’Elysée. Mais autant en Algérie la façon dont les harkis ont été accueillis en France n’est qu’une question franco-française, autant sous-entendre que les harkis ont été massacrés sur l’ordre des nouvelles autorités algériennes ne passe pas. « Je dis que jamais l’autorité du FLN, en juin, juillet et août 1962, n’a autorisé ou invité les Algériens ou l’ALN [Armée de libération nationale] à se venger des harkis. Au contraire », a affirmé au journal, maître Ali Haroun, qui était à l’époque membre du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne).
En évoquant l’exemple « des villageois français qui s’en sont pris spontanément aux anciens collaborateurs nazis » à la Libération, il reconnaît qu’il est « regrettable » qu’il y ait eu des « initiatives à l’échelle locale contre des gens qui ont aidé le colonisateur ».
Les plaies entre la France et l’Algérie ne sont pas cicatrisées. Du moins tant que les deux pays ne se livreront pas, sincèrement et en commun, à l’examen de leur passé.
Courbevoie, France, le 26 Septembre 2016 – Le groupe GEFCO, acteur global de la logistique industrielle et leader européen en logistique automobile, enregistre un chiffre d’affaires de 2,2milliardsd’euros au premier semestre 2016, en progression de près de 3,5%par rapport à la même période de 2015.
Luc Nadal, Président du Directoire de GEFCO, déclare : « Ces résultats positifs sur le premier semestre 2016 reflètent la forte capacité de GEFCO à fournir des solutions logistiques globales pour ses client stout en améliorant sa propre compétitivité, y compris dans un contexte économique instable.» Performances opérationnelle et financière au rendez-vous 1er semester 2016 1er semester 2015 Var. 2016/2015 Chiffre d’affaires (M€) 2,221 2,146 +3,5% EBITDA 1 *(M€) 91,3 71,6 + 27,5% Au premier semestre 2016, le groupe GEFCO a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros, en progression de 3, 5% par rapport à la même période en 2015.
Cette croissance est portée par l’activité de freight forwarding -en croissance suite à l’acquisition de la société IJS Global intervenue fin 2015 -, ainsi que par la bonne tenue du marché automobile européen et la hausse du chiffre d’affaires réalisé auprès de grands clients industriels. Cette croissance s’observe notamment en Europe de l’Ouest, dans les pays du Maghreb et en Europe centrale et orientale.
L’EBITDA du premier semestre 2016 s’élève à 91,3 Millions €, en hausse de 27,5% par rapport au 1er semestre 2015. Cette amélioration significative de la profitabilité résulte d’une politique volontariste menée par le Groupe pour optimiser ses achats et continuer de réduire ses coûts fixes, dans un contexte favorable de stabilisation des cours du pétrole.
Faiblement endetté, GEFCO fait preuve d’une santé financière solide. Le plan de performance initié mi-2014 par le Groupe en faveur d’une plus grande flexibilité de ses coûts, combiné à l’efficacité de son business model « assetlight », a contribué à leur maîtrise.
Dans le même temps, l’effort soutenu des équipes commerciales du Groupe GEFCO a permisle développement de son portefeuille clients, notamment sur les grands comptes. Des nouveaux clients toujours plus diversifiés Partenaire logistique privilégié des principaux constructeurs et équipementiers automobiles, GEFCO intervient dans le monde entier pour gérer et optimiser des chaînes d’approvisionnement complexes.
Les réussites commerciales du premier semestre de 2016 sont autant de preuves de la reconnaissance de son expertise unique dans un des secteurs les plus exigeants qui soit, comme en témoignent les contrats signés avec Fiat au Brésil pour le transport de pièces détachées, avec l’équipementier SNOP pour des services de 4PL2 en France, ou bien encore avec le constructeur Dongfeng Liuzhou pour des prestations d’entreposage en Chine.
Le groupe GEFCO met cette expertise au service de la compétitivité des industriels, toujours plus nombreux à lui accorder leur confiance, et ce, dans des secteurs de l’industrie de plus en plus variés. Mentionnons par exemple les coopérations établies au premier semestre 2016 avec les entreprises suivantes : Nintendo en Espagne ; le groupe SISECAM – industriel turc de la chimie et du verre, pour du transport ferroviaire en Serbie et en Bosnie ; Same Deutz Fahr pour la distribution de véhicules finis en Turquie ; Ratier Figeac dans l’aéronautique pour des flux commerciaux entre la France et le Maroc ; le groupe sidérurgique russe Severstal en Russie.
L’expansion internationale, pilier du développement du Groupe Avec un réseau intercontinental de 300 implantations dans le monde, GEFCO propose des solutions logistiques globales pour soutenir le développement de ses clients internationaux. L’acquisition, fin 2015, de l’entreprise néerlandaise de freight forwarding IJS Global, présente dans 16 pays, a permis de renforcer la présence mondiale et l’offre de GEFCO dans les principales zones d’activité de freight forwarding dans le monde : la Chine, l’Asie du Sud-est, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que les USA. Cette expansion géographique a permis au Groupe de porter le nombre de ses filiales à 44 et de proposer à ses clients industriels une offre de solutions logistiques globales sur les cinq continents.
L’acquisition d’IJS Global a également accéléré la diversification du portefeuille clients de GEFCO, l’entreprise néerlandaise étant spécialisée dans le transport de produits pharmaceutiques, high-tech, ou encore aérospatiaux.
Luc Nadal ajoute : « Les résultats du premier semestre 2016 représentent un rebond significatif dans la profitabilité de GEFCO. Ils illustrent la capacité du Groupe à créer de la valeur pour nos clients et partenaires, même dans un environnement complexe.»
LE GROUPE GEFCO
GEFCO conçoit et met en œuvre avec les industriels des schémas logistiques source de valeur ajoutée, renforçant leur compétitivité. La performance délivrée à ses clients par GEFCO repose sur son expertise acquise depuis 65 ans, en particulier dans l’industrie automobile, un secteur des plus complexe et exigeant. Présent dans 150 pays, GEFCO fait partie des 10 premiers groupes logistiques européens. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en 2015 et emploie 12 000 personnes. Le Groupe, qui compte plus de 300 implantations dans le monde, se développe en Asie du Sud-Est, en Europe centrale et orientale,
Le corps du détenu décédé dimanche au siège de la 7ème sûreté urbaine de la ville d’Annaba où il était interpellé pour vol sur une dame âgée ne comporte aucune trace de violence physique et la mort est « naturelle » comme le confirme le rapport d’autopsie légale, a affirmé lundi après-midi, le chef de la sûreté de wilaya.
Ce repris de justice âgé de 40 ans a agressé une vieille dame de 82 ans pour la voler à la cité Menadia au vu de plusieurs habitants du quartier, a souligné le contrôleur de police Brahim Aggoune. Le mis en cause avait été emmené vers le siège de la 7ème sûreté urbaine après sa poursuite et interpellation par plusieurs citoyens, a ajouté le même responsable qui a indiqué que le corps de cette personne a été évacué vers l’hôpital pour subir l’autopsie légale.
ALGER – Un mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de la protection des végétaux et de la quarantaine végétale a été signé, lundi à Alger, entre le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche et le ministère des Affaires économiques des Pays-Bas.
Le document a été paraphé par le ministre de l’Agriculture Abdeslam Chelghoum et le ministre néerlandais des Affaires économiques Henk Kamp, en visite de deux jours à Alger.
Peu auparavant, les deux ministres s’étaient entretenus sur le développement des relations économiques bilatérales et des partenariats dans différents domaines notamment la production des semences de pomme de terre, de l’industrie laitière et du maraîchage.
Les deux ministres ont examiné la possibilité d’organiser, d’ici début 2017, un forum d’affaires bilatéral pour identifier les domaines de coopération et de partenariats notamment dans l’agriculture et l’élevage des bovins.
A l’issue de la cérémonie de signature du mémorandum d’entente et de coopération, M. Chelghoum a indiqué que le document qui porte notamment sur l’échange d’informations dans le domaine phytosanitaire, un volet « important » pour les deux parties, car il permettrait « de hisser le niveau de la coopération bilatérale d’autant qu’il aura un impact positif sur les importations et les exportations des produits agricoles entre les deux pays ».
S’agissant de son entretien avec M. Kamp, le ministre a fait savoir qu’il était une occasion pour évoquer le partenariat dans le domaine de l’élevage des bovins et l’aquaculture, ainsi que les possibilités de le développer, notamment à travers des partenariats gagnant-gagnant.
Pour sa part, M. Kamp a estimé que les discussions étaient « très fructueuses » et que son pays sera « heureux » de coopérer davantage avec l’Algérie qui souhaite disposer de ses propres moyens de production de la semence de pomme de terre, des produits laitiers et d’autres produits agricoles.
Il a souligné à ce titre la disposition des Pays-Bas et de ses opérateurs à collaborer avec leurs homologues algériens pour promouvoir des partenariats durables.
Accompagné du secrétaire général du ministère de l’Agriculture Kamel Chadi, M. Kamp s’est rendu au Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (CNCC) qui est chargé du contrôle, en laboratoire, des qualités physiologiques, physiques et sanitaires de toutes les semences et plants, de production nationale ou d’importation, ainsi que de l’assistance technique aux producteurs nationaux des semences et plants, selon son directeur général Kheddam Mohamed.
Le ministre néerlandais a visité différentes structures et laboratoires du CNCC et reçu des explications sur les moyens et les méthodes modernes utilisés par les ingénieurs de l’établissement.
Lors de la visite, M. Chadi a souhaité que « l’Algérie et les Pays-Bas puissent aller à un véritable partenariat pour la production de semences de pomme de terre en Algérie, ce qui pourrait ensuite s’étendre à d’autres domaines d’activités agricoles comme la transformation et l’exportation de ces produits », précisant que les deux pays mènent déjà une expérience dans ce sens dans la wilaya d’El Oued.
M. Kamp a fait part également de son souhait de concrétiser un projet commun pour la production des semences de pomme de terre en Algérie.
Pour sa part, M. Kheddam, a expliqué que le développement du contrôle des semences permet non seulement à l’Algérie d’avoir des produits aux normes internationales et prêts à l’exportation, mais peut également faciliter ses négociations dans le domaine agricole pour l’accès à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
La troisième conférence ministérielle sur l’emploi et le travail de l’Union pour la Méditerranée (UpM) s’est ouverte lundi sur les rives de la mer Morte en Jordanie.
Cette réunion passera en revue, lors de ses deux jours de travaux, les principaux défis auxquels la région est confrontée en matière d’emploi.
La conférence qui accorde une attention particulière à la création d’emplois, à l’intégration des jeunes et au dialogue, « donnera un nouvel élan à la coopération de l’Union pour la Méditerranée sur l’emploi et le travail, lancée en 2008 afin de développer une véritable dimension sociale et de l’emploi au sein de l’UpM », a indiqué, à l’ouverture de la rencontre, le commissaire pour l’emploi au sein de l’UE, Mme Mariane Thyssen.
Cette dernière a rappelé que « les membres de l’Union s’étaient alors engagés à travailler de concert et à apprendre de leurs expériences mutuelles en matière d’emploi, d’employabilité et de travail décent, en associant à cet effort collectif toutes les parties prenantes, notamment les pouvoirs publics et les partenaires sociaux ».
La conférence, coprésidée par la Jordanie et la Commission européenne examine l’évolution de l’emploi et du travail dans les pays membres de l’UpM ainsi que les retombées de la crise économique et financière et l’impact de la crise actuelle des réfugiés.
Dans ce cadre, ils ont pris note de l’initiative sur l’emploi des jeunes par la formation professionnelle dans les pays du Maghreb, lancée par la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne en 2015, et se sont dits « favorables à sa contribution éventuelle aux objectifs de l’UpM en matière de travail et d’emploi ».
L’Algérie est représentée a cette réunion par son ambassadeur à Amman, Mohamed Bourouba.
Le président de la JS Kabylie Mohand Cherif Hanachi, signalé par les officiels du match JSK-CA Batna (1-1) disputé samedi pour le compte de la cinquième journée de la Ligue 1 Mobilis, est suspendu jusqu’à audition prévue le lundi 3 octobre, a indiqué lundi la Ligue de football professionnel (LFP).
D’autre part, le directeur général du MC Alger et le président de l’ES Sétif sont convoqués pour audition, prévue également le 3 octobre pour leurs déclarations à la presse, précise la même source.
De son côté, le président de l’O Médéa a écopé d’une mise en garde plus une amende de 50.000 DA suite à son audition par la commission de discipline de la LNF consécutivement à ses déclarations.
D’autre part, l’entraîneur de DRB Tajenanet Lyamine Bougherara, exclu par l’arbitre au cours du match de son équipe devant le CS Constantine pour « contestation de décision » est suspendu un match ferme plus une amende de 30.000 DA.
La commission de discipline réunie ce lundi, a infligé des mises en garde contre l’USM Alger, le RC Relizane et la JS Kabylie pour respectivement « utilisation et jet d’un signal sur le terrain » et « jet de pierres sur le terrain ».
La JSK, l’USMA et le RCR devront également s’acquitter d’une amende de 100.000 DA chacun.
De son coté, l’USM Bel Abbes a écopé d’une amende de 30.000 DA pour utilisation de fumigènes. Le dossier reste ouvert pour complément d’information et les secrétaires du RCR et de la JSS sont convoqués pour la séance prochaine prévue le 3 octobre.
Enfin, Hamza Heriat (MCOran) exclu face au MC Alger est sanctionné d’un match de suspension, tout comme Fahem Bouazza, pour contestation de décision.
Les cours du pétrole ont terminé en nette hausse lundi à New York, soutenus par la perspective d’un accord de limitation de la production en marge du Forum de l’Energie à Alger.
Le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, a pris 1,45 dollar à 45,93 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché sur-réagit à tout. Nous allons monter et baisser au gré des spéculations sur ce qui va se passer au cours des trois prochains jours, jusqu’à la réunion d’Alger, a indiqué James Williams de WTRG Economics.
Les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) doivent se retrouver mercredi au cours d’une réunion informelle en marge du Forum de l’Energie à Alger, dans le but de trouver un accord sur la limitation de la production que la Russie, important producteur non-membre du cartel, pourrait mettre en oeuvre ultérieurement.
Désormais, les cours montent un peu sur la foi d’informations émanant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole indiquant que l’Arabie saoudite serait prête à un gel de la production, du moins si les autres membres de l’Opep trouvent un accord, a expliqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Autre déclaration alimentant cette perspective, dans un contexte de prix bas dus à une surabondance de l’offre: le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a déclaré dimanche que l’Opep était condamnée à prendre une décision pour stabiliser le marché.
« C’est l’un de ces moments imprévisibles. Je pense que même les membres de l’Opep ne savent pas ce qu’ils vont faire », a nuancé James Williams, estimant qu’un accord était plus probable au cours d’une réunion ultérieure.
« Si les prix du pétrole tombaient sous les 40 dollars pour trois ou quatre semaines, les têtes d’affiche que sont l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Russie trouveraient probablement un terrain d’entente », ont indiqué les experts de JBC Energy dans une note.
Quand l’Opep avait abordé le sujet d’un gel de la production pour la dernière fois en avril dernier à Doha, l’Iran, tout juste de retour sur le marché international après la levée des sanctions, avait tenu tête à l’Arabie Saoudite en refusant de maintenir sa production au même niveau.
Dans un communiqué publié sur son site, l’artiste finlandais Ilpo Koskela a annoncé la date de parution de son nouveau roman graphique en tamazight »Astewtew n cciṭan » (le murmure du diable), traduit du finnois en tamazight par Hamza Amarouche. Ce livre sera publié en Algérie le 3 octobre 2016, chez Oxygen Publishing House, à l’occasion du Festival international de la bande dessinée FIBDA. Pendant le FIBDA, ce livre sera présent au stand d’Oxygen Publishing House, par la suite, il sera disponibles sur les étals des libraires algériennes à partir du 9 octobre, juste après la clôture du festival.
Cette nouvelle parution va assurément enrichir le 9e art en tamazight, d’une autre part, elle vivifie de plus en plus les échanges littéraires amazigho-nordiques. À rappeler que ces échanges ont remarquablement émergé pendant les deux dernières années, et ceci est, notablement, une suite d’une démarche d’envergure qui a été lancée en 2013 entre le traducteur Hamza Amarouche et l’institution des échanges littéraires finlandaise – FILI- à Helsinki.
A cet égard, Hamza Amarouche pense que promouvoir tamazight par la traduction littéraire est un moyen puissant pour faire connaître tamazight dans les pays nordiques. Pour cela, Oxygen Publishing House a déjà lancé un objectif pour que tamazight sera présente d’ici à 2019 dans tous les pays scandinaves.
»Aujourd’hui, tamazight a commencé à arracher sa place entre les autres langues en Finlande, et cela grâce aussi à l’élite finlandaise qui nous a soutenu dès début. En Finlande, nous avons signé quatre contrats pour traduire en tamazight des BD et des livres pour enfants. Deux contrats ont d’ailleurs été signés avec Otava et Tammi, les deux plus grands éditeurs en Finlande. », a dit Hamza Amarouche.
De son côté, l’artiste finlandais Ilpo Koskela pense que c’est intéressant que les Amazighs puissent aujourd’hui écrire et notamment lire de la fiction en tamazight, car ceci relance l’esprit de la civilisation amazighe et surtout donne de l’espoir pour les générations futures.
»J’ai été très touché l’année passée quand j’ai visité le festival international de la bande dessinée d’Alger. On nous a chaleureusement accueillis, et j’ai rencontré beaucoup d’Algériens qui ont aimé mon livre et salué cette démarche visant à traduire en tamazight mes livres. Pendant le FIBDA, j’ai eu plusieurs conversations avec beaucoup de monde et les médias ont bien parlé de notre présence », a-t-il affirmé.
Selon l’artiste finlandais, « Agherrabu n ugafa » a donné un bon souffle au roman graphique en tamazight, car il s’agit d’une histoire qui raconte une aventure mais qui porte aussi une valeur universelle.
»Astewtew n cciṭan retrace des événements politiques, mais l’histoire pourrait quasiment être compliquée par rapport à Yahti », a-t-il ajouté. C’est avant tout un roman graphique sur les traces de la guerre froide:
Avril 1961, les deux aventuriers Aleks et Charlie partent dans une mission secrète à Cuba pour trouver Mr Menendez, un spécialiste »trocedor » du cigare cubain. Cependant, leur plan se trouve face à des grands obstacles dès leur arrivée à La Havane.
»Astewtew n cciṭan » retrace trois grands événements dans le monde marquant la guerre froide.
D’abord Youri Gagarine (1934-1968), est le premier homme à avoir effectué, le 12 avril 1961, un vol dans l’espace. En outre, Le roman revient sur les crimes de guerres pendant la Seconde guerre mondiale en évoquant le procès de l’ex-SS Hauptsturmführer nazi Adolf Eichmann qui comparaît, le 11 avril 1961, à Jérusalem pour quinze chefs d’accusation. Le roman rappelle que ce procès attira des journalistes de partout, et fut presque intégralement filmé pour les télévisions du monde entier.
Ces deux événements sont suivis, le 17 avril 1961, par le débarquement de la Baie des Cochons, lorsque 1400 hommes soutenus par une force aérienne ont tenté de renverser Fidel Castro.
»Astewtew n cciṭan », est un rétroviseur qui retrace cette période qui a marqué, pas seulement l’histoire de la guerre froide, mais plutôt toute l’humanité.
C.P.
Ilpo Koskela et Hamza Amarouche
Deux questions à Hamza Amarouche, l’auteur de la traduction
Le Matindz : Comment est née l’histoire de la traduction de ce livre en tamazight ?
Hamza Amarouche : Quand j’ai lu le roman »Le murmure du diable » de Ilpo Koskela, j’ai aimé l’histoire, car non seulement elle décrit la révolution cubaine de l’intérieure, mais plutôt elle raconte de grands événements qui qui ont marqué la guerre froide.
En somme, j’aime ce roman car il travaille sur des sujets retraçant des vraies histoires dans le passé. Le réalisme est souvent présent dans les romans graphique de Ilpo Koskela.
En Finlande, on aime beaucoup ce style car il réagit contre le sentimentalisme romantique qui existe souvent dans la BD nordique.
Je pense que Koskela a imposé son style et il a un public important en Finlande.
»Astewtew n ccitan » vise à représenter le plus fidèlement possible la réalité sur la révolution cubaine telle qu’elle est. Le roman transmet par exemple même les dialogues des paysans qui sont contre le nouveau régime de Fidel Castro et Che Guevara.
En somme, le roman relance l’histoire du premier homme dans l’espace, l’affaire des crimes de guerre pendant la Seconde guerre mondiale, le procès de l’ex-officier nazi Adolf Eichmann qui comparaît, le 11 avril 1961, à Jérusalem pour quinze chefs d’accusation, et enfin le débarquement de la Baie des Cochons : 1 400 hommes soutenus par une force aérienne tentent de renverser Castro.
Comment avez-vous décidé de traduire ce livre ?
Quand j’ai lu l’histoire, j’ai pensé que c’est une bonne occasion pour que le lecteur amazigh puisse découvrir une phase importante de la guerre froide (Avril 1961). Lire l’histoire de l’humanité en tamazight a son charme. Un sentiment vraiment profond.
Je pense souvent que la littérature amazighe doit traverser les frontières pour rencontrer d’autres littératures, découvrir d’autres civilisations et l’histoire de toute l’humanité. Je sens que l’opportunité est bien arrivée pour que notre langue puisse voyager à travers la traduction.
Quand j’ai parlé avec Ilpo Koskela sur ce deuxième projet, il était motivé. Il est artiste mais aussi créateur qui ne croit pas aux frontières, et surtout il apporte une admiration remarquable au peuple et la civilisation amazighs. Toutes ces motivations m’ont donc poussé à lancer ce projet de traduction.
À l’occasion, je rappelle qu’Oxygen Publishing House, est une petite maison d’édition typiquement algérienne, spécialisée dans la traduction en tamazight de la littérature nordique, notamment la BD.
Selon nos informations, au cours de cette réunion, il ne sera pas question de baisser la production mais d’arriver à un consensus afin de concilier, exercice difficile, des points de vue contradictoires pour stabiliser le marché à un prix d’équilibre variant entre 50/60 dollars.
Cependant il ne faut pas être utopique. La croissance de l’économie mondiale, est un facteur déterminant qui conditionne le cours du pétrole. Comme l’on devra tenir compte du bouleversement de la carte géostratégique mondiale et de la quatrième révolution industrielle mondiale qui s’annonce devant éviter de raisonner sur un modèle de consommation linéaire. Comme vient de l’annoncer le président chinois lors du G20, aucun expert ne peut prédire avec exactitude les scénarios de l’évolution tant du prix du pétrole que de la nouvelle structure économique mondiale entre 2020/2030 ?
1.- Comme rappelé dans plusieurs contributions contrairement à certaines supputations d’experts algériens, la demande mondiale d’hydrocarbures risque d’être mitigée selon l’Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE) pour 2016/2017 dans son rapport 2016. Selon ce rapport, la faible progression des échanges et les distorsions du système financier assombrissent les perspectives de la croissance économique mondiale qui a un impact direct sur la demande d’hydrocarbures. En cas ou le prix se maintient à un niveau fiable, tout gel de la production des pays de l’OPEP profitera aux pays non OPEP qui prendront des parts de marché plus importants.
En cas où le gel permettrait une hausse des prix allant vers 60 dollars, on ne peut pas écarter le même scénario, qui à terme peut avoir un impact négatif sur les prix avec l’excédent de l’offre. Ceux qui raisonnent sur la rigidité de l’offre oublie facilement deux facteurs : la réduction des couts avec les nouvelles technologies accordant une prime à ceux qui ont misé sur l’économie de la connaissance, pénalisant les importateurs net des brevets et le nouveau modèle de consommation énergétique qui se met en place (efficacité énergétique et mix énergétique) . D’où la difficile équation à résoudre lors de la réunion d’Alger d’autant plus que les USA un des plus grand producteur n’est pas présent qui a joué sur la réduction substantielle de couts de production étant devenu exportateur net. Les observateurs s’accordent à ce que le prix futur dépendra d’une entente entre pays consommateurs et producteurs d’une part et d’autre part, par une entente pays OPEP non OPEP. La négociation devrait porter sur le niveau du gel ou rien n’est encore décidé. La transformation de la réunion informelle à une réunion formelle selon les statuts de l’OPEP, relève d’une décision souveraine des ministres de l’OPEP, pouvant reporter la décision finale à la réunion prévue en novembre à Vienne. Et le grand problème, si gel il y a est le niveau du gel. Si l’on retient le niveau de production à un niveau élevé de la Russie et de l’Arabie Saoudite, de juillet à septembre 2016, aucun impact notable sur le prix.
2.- Aussi, la détermination du prix du pétrole, (le prix du gaz lui étant indexé) dépendra d’une entente entre d’une part et l’Arabie Saoudite et la Russie qui a atteint un niveau record de production début aout/septembre 2016 et l’Arabie Saoudite et l’ Iran qui veut revenir à son quota avant les sanctions de plus de quatre millions de barils jour ayant besoin de financement. La proposition saoudienne de réduire sa production de 500.000 barils/jour revenant à janvier 2016 à condition que l’Iran ne dépasse pas 3,5 millions barils jour est le grand problème. Qu’en sera-t-il pour la Russie ? Pour ce pays rentre des enjeux géostratégiques, les russes reprochant aux américains de vouloir culer l’économie russe dont les réserves de change au cours de 40/50 dollars risquent de s’épuiser horizon 2020. A cela il faudra ajouter l’accroissement futur de la production fin 2016/2017 du Nigeria, de la Libye, l’Irak (pour ces deux pays devant atteindre leurs quotas) et du Kazakhstan avec l’entrée en production d’un important gisement en décembre 2016, sans compter les USA qui avec le pétrole et gaz de schiste ( réduction de 30/40% des couts) ont bouleversé toute la carté énergétique mondiale(1). Le futur prix d’équilibre sera fondamentalement déterminé par une entente entre les USA et l’Arabie Saoudite, alliés stratégique. Mais le déterminant sera la croissance de l’économie mondiale avec des incidences négatives ou positives sur les pays producteurs, du fait de l’interdépendance des économies. En cas d’une faiblesse de la croissance, la stabilisation des cours du pétrole sera difficile à se réaliser, tout au plus le cours devrait fluctuer entre 45/50 dollars.
En cas d’une légère reprise, il pourrait fluctuer entre 50/60 dollars entre 2017/2020.En cas d’une reprise forte entre 2017/2020, il pourrait progressivement fluctuer entre 60/70 dollars. En cas d’une crise équivalente à celle de 2008, il descendrait en dessous de 40 dollars. Au-delà -2020/2030, du fait du bouleversement de la carte géostratégique mondiale et de la quatrième révolution industrielle mondiale, aucun expert ne peut prédire avec exactitude les scénarios de l’évolution tant du prix du pétrole que de la nouvelle structure économique mondiale, entre 2020/2030/2040. Des stratégies d’adaptation par couches successives sont nécessaires renvoyant à la géostratégie. En résumé, loin de la vision de sinistrose qui annonce un échec de réunion d’Alger, quel que soit le scénario, après des années d’isolement, en étant conscient que dans la pratique des affaires n’existent pas de sentiments, la rencontre informelle OPEP à Alger apportera une valeur ajouté et est donc un succès pour la diplomatie économique de l’Algérie.
Nous reproduisons ci-après le témoignage d’un homme Karim Berchiche, anéanti par le décès de sa femme et son bébé à la clinique du Parc à Bouzareah, Alger. Farah-Louisa Chergui (épouse Berchiche) serait décédée dans le bloc opératoire de cette clinique. Son époux veut savoir ce qui s’est passé pourquoi et dans quelles conditions sa femme et son enfant son morts dans cet établissement.
Nous sommes le vendredi 02 septembre 2016, mon épouse et moi-même avons décidé de sortir marcher un peu pour se détendre les jambes et faire quelques petites courses.
Vers minuit, nous sommes ensuite rentrés à la maison. Détendus, nous avons regardé un film à la télévision. Vers 2h du matin, ma femme a commencé à avoir mal, très mal. Des maux espacés. Vers 3h30, les douleurs s’accentuent et là nous avons décidé de nous rendre à la clinique privée du Parc à Bouzaréah. Cette clinique nous a été conseillée par sa gynécologue qui outre son cabinet privée à Ain Bénian, procède à des accouchements dans celle-ci. Contactée, elle ne nous a répondu qu’à 5h du matin, nous rassurant que mon épouse ne risquait pas d’accoucher de suite puisque le travail venait à peine de commencer!
Nous sommes arrivés à la clinique entre 4h30 – 5h du matin. Nous avons été reçus et ils m’ont demandé de les laisser faire leur travail. Je suis donc descendu à la salle d’attente. Vers 7h du matin je suis monté voir ma femme, ils m’ont laissé avec elle jusqu’à ce qu’elle perde la poche des eaux et ce jusqu’à environ 8h45. Ils l’ont emmenée ensuite au bloc opératoire en me disant ça va aller, nous allons nous occuper d’elle.
Ils se sont bien occupés puisque je ne l’ai plus jamais revue en vie.
Entre 9h30 et 10h, j’ai été appelé par un médecin. Celui-ci me demanda si mon épouse avait des problèmes de santé, si elle était cardiaque ?
J’ai répondu par la négative et qu’elle était suivie depuis 9 mois par sa gynécologue et que celle-ci aurait pu le détecter et que de surcroît ils détenaient son carnet et qu’il n’était pas de mon ressort de leur répondre.
Depuis, je suis monté chaque 10 mn pour m’enquérir de l’état de mon épouse. Les réponses étaient vagues: «elle se repose, elle se repose, ensuite elle est en réanimation ?!? C’était des interrogations et des exclamations en même temps, car à ce moment-là je n’arrivais pas à réaliser. Je me suis dit qu’elle avait accouché par césarienne et qu’ils l’avaient réanimée!
Depuis des va-et-vient continus incessants et toujours le même discours: « en réanimation ». Vers 10h30 je vois la gynécologue arriver.
J’ai ensuite paniqué et ai questionné tout le monde, en vain. Mis à part une sage-femme qui m’a annoncé à la fin que le bébé n’avait pas survécu. Et ma femme ? Telle fut ma question.
La sage-femme me répondit: ne vous inquiétez pas, le docteur va venir tout vous expliquer. J’avais un indescriptible étranglement à la gorge et ce jusqu’à l’arrivée de la gynécologue qui est venue me voir à 11h environ. Elle avait une expression du visage inquiétante, avec un tablier couvert de sang et m’a annoncé que ma femme était dans un sale état et que tout le monde œuvrait pour la réanimer et qu’elle pourrait ne pas survivre.
Ce n’est que vers environ midi que j’ai appris par le biais d’une sage-femme que ma femme était morte.
Effondré, abattu, apeuré, terrorisé, je suis tombé par terre en sanglotant à chaudes larmes.
Loin de moi l’idée de vouloir généraliser puisque j’ai moi-même des amis et bon nombre de ma famille sont médecins, mais voilà la médecine de certains monstres déguisés en blanc qui ont fait le serment d’hypocrite et ont oublié Hippocrate. Voici le genre de cliniques agréées par l’Etat, détruisant des vies, des couples, des parents, des amis, des familles. Tout cela ayant comme unique et seul but: « les sous et encore les sous et toujours les sous. » Peu leur importe l’histoire que j’ai eue avec ma femme, les moments, les souvenirs, les vies humaines…
J’emmène ma femme mettre notre enfant au monde dans un endroit prétendument propre, rassuré par sa gynécologue ayant espoir et confiance en elle et ils me la retournent dans un cercueil. Telle est mon histoire, tel est mon drame!
À la fin, je demande à tout le monde d’œuvrer pour que tout cela cesse, pour arrêter ces criminels qui font honte à la médecine, à cette nation, qui détruisent des jeunes couples pleins de vie, d’espoir, de rêves et d’objectifs.
« Le dispositif de gestion du réseau ferroviaire national a atteint ses limites et demande à être rapidement modernisé », a affirmé hier, le directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Yacine Bendjaballah.
S’exprimant lors de l’émission « L’invité de la rédaction » de la chaine 3 de la Radio Algérienne, après la collision survenue, le samedi 24 septembre au niveau de la gare de Thenia, le DG de la SNTF, a admis que celle-ci aurait pu être évitée, pour autant que les retards dans la réalisation des infrastructures aient été comblés et que les moyens technologiques « aient été réunis » pour l’éviter.
Il explique que ces moyens sont notamment constitués d’un système électronique de localisation à distance des trains (GSMR), les uns par rapport aux autres, lesquels, dit-il, auraient, en outre, permis de multiplier la cadence des dessertes par deux.
Signalant qu’il reste, encore, difficile de situer l’erreur à l’origine de l’accident, qui a coûté la vie à une personne et a fait 196 blessés, il admet que le dispositif actuel de gestion du rythme de passage d’un convoi ferroviaire, toutes les 15 minutes, « a atteint ses limites », en raison de l’absence de ce système de détection des trains. M. Bendjaballah rappelle encore que la SNTF transporte actuellement quelque 30 millions de passagers/an avec l’objectif de passer à 60 millions vers 2020.
Des circonstances à l’origine du sinistre, il déclare qu’il est encore difficile de les situer, relevant, une nouvelle fois l’absence d’un système de localisation à distance des trains, « ce qui n’exclut pas, ajoute-t-il, une erreur humaine ».
Il faut rappeler que quelques heures après la collision des deux trains à Boudouaou, trois enquêtes ont été ouvertes par des commissions régionale, nationale et ministérielle.
Le premier élément fourni est les circonstances du drame. Le premier train qui se trouvait à la gare ferroviaire de Boudouaou était sur le point d’entamer sa navette vers Thénia, lorsque la seconde locomotive, en direction de Sétif, est arrivée droit derrière. Selon Yacine Bendjaballah, directeur général de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), les trois commissions n’ont pas encore pu établir les causes de cette collision. Autrement dit, on ne peut, pour l’heure, parler d’excès de vitesse. «Les trois commissions ont été appelées à élucider les faits du drame sur différents volets. C’est pourquoi ces trois enquêtes ont été ouvertes» a-t-il dit.
S’agissant du bilan, au lendemain de l’accident, notre interlocuteur dira que «les éléments de la Protection civile ont recensé 78 blessés, dont la majorité n’a pas été hospitalisée puisque ces voyageurs ont subi des blessures légères». Cependant, Bendjaballah informe qu’un décès a été enregistré. «Le chef de train a trouvé la mort lors du drame», regrette-t-il.
La ligne Zéralda – Birtouta mise en service le 1er novembre
Interrogé à propos de la mise en service de la ligne ferroviaire Zéralda – Birtouta, le DG de la SNTF confirme qu’elle entrera en service le 1er novembre prochain ajoutant que celle reliant Thenia à Tizi Ouzou sera opérationnelle « très prochainement ».
Longue de 21 Km, la ligne ferroviaire Zéralda-Birtouta dont les travaux de réalisation vont bon train, sera mise en service le 1er novembre prochain, a précisé M. Talai lors d’une visite d’inspection du projet, en compagnie du ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune.
Le projet comprend également la réalisation de cinq (5) stations à Bir Touta, à Tessala El-Merdja, à Sidi Abdallah, au pôle universitaire (Sidi Abdallah) et à Zéralda, 11 ponts, quatre (4) tunnels et des ouvrages d’art. La mise en service de cette ligne à raison d’un train toutes les 30 minutes sera l’occasion de lancer le billet unique pour le train, le tramway, le métro et les bus relevant de l’ETUSA.
Poursuivant leur lutte implacable contre le crime sous toutes ses formes, les services du groupement territorial de la gendarmerie de la wilaya de Sétif viennent de mettre hors d’état de nuire 6 personnes, dont un mineur et une femme, impliquées dans deux affaires d’homicide volontaire ayant entrainé la mort de deux personnes dans les communes de Sétif et Beni Chebana.
La première affaire remonte au 11 septembre 2016 où un appel téléphonique au 1055, faisait état d’une personne blessée au niveau de la cité de Chouf Lekdad sur les hauteurs de Sétif. Sitôt informés les éléments de la gendarmerie nationale déplacés sur les lieux découvrent un cadavre gisant dans une marre de sang atteint par un objet tranchant, d’après le communiqué de la cellule d’information du groupement territorial de la gendarmerie nationale de la wilaya de Sétif.
L’intensification des investigations autour des tenants et aboutissants de cette affaire permettent aux éléments de la gendarmerie nationale d’identifier la personne soupçonnée, un mineur (M-0) âgé de 17ans. Une enquête sera menée et l’exploitation minutieuse des informations recueillies se traduiront par les aveux de la personne mise en cause qui reconnaitra avoir été l’auteur de ce crime en assenant plusieurs coups dans le dos de la victime à l’aide d’un grand couteau au moment où la victime tentait de s’enfuir.
Le 18 septembre de ce même mois, l’inculpé a été présenté devant le procureur de la république du tribunal de Sétif et a été placé au niveau du centre de rééducation et de réinsertion de Sétif.
La seconde affaire, ajoute le document de la gendarmerie nationale, remonte au 25 Aout 2016 lorsque un proche de la victime se présente à la brigade de la gendarmerie nationale de Beni Chebana (Commune de Beni-Ourtilène) après la découverte de son oncle sans vie. Les services de la gendarmerie se déplacent alors sur les lieux pour les constatations et relèvent immédiatement des traces de violence sur le corps. Les informations recueillies permettront aux éléments de la gendarmerie nationale d’identifier une première personne soupçonnée, le nommé B. S qui s’est avéré impliquée dans le crime.
Ce dernier sera arrêté à bord d’un véhicule qui transportait dans la malle une boite de médicaments contenant 20 comprimés (demi-psychotropes). Les investigations poussées des services de la gendarmerie se traduiront par l’identification de 3 autres personnes originaires, elles, de la wilaya d’Alger et qui agissaient d’un commun accord depuis déjà 2 mois pour faire irruption dans le domicile de la victime élisant domicile au niveau du village Agradou dans la commune de Béni Chebana ou elles seront arrêtées.
Prés de 11 nouveaux établissements spécialisés au profit des enfants attardés mentaux et non voyants ont été réceptionnés, cette rentrée scolaire . Une très bonne nouvelle pour cette catégorie d’enfants handicapés qdans l’impossibilité de suivre le cursus scolaire classique. Toutefois, un autre handicap n’est pas pris en charge.
Il s’agit des enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale, IMOC , pour qui aucune prise en charge scolaire n’est assurée, ni aucun centre pédagogique de prise en charge au niveau de la capitale. Ces jeunes enfants sont près de 40.000 souffrant d’infirmité motrice d’origine cérébrale (IMOC), en Algérie, dont 8.000 enfants dans la wilaya d’Alger. Quatre centres spécialisés sur l’ensemble du territoire national leurs sont consacrés. Ils ont été créés par des associations composées essentiellement de parents d’IMOC. L’infirmité motrice d’origine cérébrale est un handicap dès la naissance, causés par la faute des adultes.
Un tiers des handicaps chez ces enfants est la conséquence d’une asphyxie à la naissance, donc une mauvaise prise en charge des nouveau-nés durant les cinq premières minutes suivant leur naissance. À l’hôpital de Béni Messous, sur 10.000 naissances/an, 10% de cas d’asphyxie dans les premières minutes de la naissance y sont enregistrés, soit 100 cas par an, un handicap à vie s’en suivra chez l’enfant : infirmité motrice d’origine cérébrale. Le retard dans la réanimation du nouveau-né en difficulté respiratoire, un ictère non pris au sérieux, l’absence d’une prise en charge adéquate pour un quelconque autre problème …. et c’est la vie du nouveau-né qui est à jamais touchée, détruite. Les victimes des «erreurs médicales»
souffriront de multiples handicaps se traduisant, généralement, par une infirmité physique pouvant aller jusqu’à 100% et des crises convulsives nécessitant un traitement et des séances de rééducation fonctionnelle à vie. En plus de leur handicap physique, ces enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale sont invisibles dans la société. On parle d’handicapés moteurs, des non-voyants, des sourds-muets, mais jamais d’IMOC. Les structures spécialisées qui prennent en charge ces enfants intelligents mais différents, devant en même temps leur assurer la rééducation, la psychomotricité, l’orthophonie et une chance à la vie et à l’intégration, sont très rares. Concernant la scolarité de ces enfants, on enregistre également un énorme déficit, puisque aucun enfant atteint d’IMOC n’a pu être intégré dans des écoles classiques, et ce malgré l’existence d’une loi qui stipule l’intégration de ces derniers. Un autre problème auquel les pouvoirs publics n’ont pas trouvé de solution. Les différentes conventions signées à ce jour entre le département de la Solidarité nationale et celui de l’Éducation n’ont pas débloqué la situation. L’enquête, réalisée par la Fédération algérienne des personnes handicapées dans la wilaya d’Alger, révèle qu’en matière d’accès à l’éducation des enfants aux besoins spécifiques et en grandes difficultés, le service est presque inexistant liées à l’absence d’aménagements raisonnable, un faible niveau éducationnel et l’accès aux classes intégrées impossible. La scolarisation des enfants et adolescents, quelque soient les déficiences ou maladies qui perturbent leur développement et entravent leur autonomie, est pourtant, un droit constitutionnel. Malheureusement, aujourd’hui, de nombreux enfants atteints de maladies très sévères ne sont pas scolarisés ou rencontrent de grandes difficultés pour l’être un jour. Des efforts sont consentis dans ce sens par le ministère de l’Éducation nationale , mais en deçà des attentes et de la demande.
L’introduction des classes intégrées pour handicapés dans les établissements scolaires peine à se frayer un chemin malgré l’urgence. Des responsables du ministère de l’Éducation admettent que la généralisation de cette formation est loin d’être une sinécure. Ils reconnaissent que beaucoup d’obstacles entravent la réussite de cette intégration. Le manque de moyens pédagogiques, la non spécialisation de l’encadrement et l’absence de statut et des postes budgétaires pour les accompagnatrices sont autant de problèmes rencontrés sur le terrain. Face à toutes ces difficultés, les enfants IMOC sont prisonniers chez eux, sans aucune prise en charge pédagogique .
L’ambassadrice d’Autriche en Algérie, Mme Franziska Honsowitz, a indiqué, hier à Oran, que le marché autrichien est intéressé par polyester fabriqué en Algérie appelant les opérateurs nationaux à investir dans ce créneau. Fabriqué à base de pétrole, le coût de cette matière isolante utilisée dans le secteur du BTH serait concurrentiel s’il est fabriqué en Algérie, a estimé la diplomate autrichienne, dans une déclaration à l’APS, en marge de la visite de travail qu’effectue à Oran le Président de l’ONG « R20 », Arnold Schwarzenegger.
Mme Franziska Honspwitz a, par ailleurs, annoncé qu’une journée d’information sur les opportunités d’exportation des produits algériens vers l’Autriche est programmée prochainement à la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie (CCIO). La diplomate autrichienne a indiqué qu’un partenariat dans la gestion des ressources en eau est en cours de discussion avec le ministère chargé de ce secteur, rappelant que l’Autriche est un partenaire traditionnel de l’Algérie dans le domaine du transport ferroviaires et plus récemment dans le secteur agricole. Elle a, enfin, souligné le souhait de diversifier ces échanges et cette coopération à d’autres domaines.
La semaine s’est terminée sur des chiffres mitigés pour les cours des matières premières, oscillant entre hausse pour le pétrole, les alimentaires, et les métaux de base et baisse pour les matières agricoles.
Les cours du pétrole ont fini la semaine stables les investisseurs attendant les négociations pour une limitation de l’offre mercredi à Alger. A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a fini à 45,89 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), contre 45,95 dollars une semaine plus tôt.
Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a fini à 44,48 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), contre 43,16 dollars le vendredi précédent. Le cacao et le café ont tous les deux été recherchés alors que des informations ont fait reculer les prévisions de récolte des deux denrées, avant de se stabiliser en fin de semaine, tandis que le sucre restait sur ses niveaux de début de semaine après s’être envolé vendredi dernier. Les cours du sucre avaient décollé vendredi dernier, alors que la saison 2016-2017 inquiétait les investisseurs.
Les cours se sont stabilisés en l’attente de plus d’information. A Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en décembre valait 588,30 dollars, contre 572 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de Sucre brut pour livraison en mars 2017 valait 22,65 cents, contre 21,98 cents sept jours auparavant. Le café a persisté sur sa tendance haussière et a atteint des plus haut niveau depuis 19 mois.
Les craintes sur la récolte au Brésil, où la température élevée pourrait empêcher la floraison chez le premier producteur de café au monde, ont alimenté la hausse des cours cette année.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.987 dollars vendredi, contre 1.933 dollars le vendredi précédent. Sur l’ICE Futures US de New York, la livre d’Arabica pour livraison en décembre valait 153,45 cents, contre 148,30 cents sept jours auparavant. Des prévisions de récolte ont également fait grimper les cours du cacao sur la semaine, même si des prises de bénéfices des investisseurs vendredi ont minimisé la hausse.
A Londres, la tonne de Cacao pour livraison en décembre valait 2.263 livres sterling, contre 2.247 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.816 dollars, contre 2.808 dollars sept jours plus tôt.
Les cours des produits agricoles ont hésité à Chicago entre perspectives d’une offre très importante et une demande forte : maïs et soja ont baissé très légèrement, le blé a un peu monté. Le cours du blé est resté à un niveau bas, mais a quelque peu bénéficié de perspectives d’exportations renforcées. L’Egypte est revenue sur sa politique de tolérance zéro de taux d’ergot (une maladie du blé) mise en place en août et qui avait plombé les cours en faisant peser des incertitudes sur les achats du premier importateur mondial de blé.
Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, s’échangeait 4,0475 dollars, contre 4,0325 dollars auparavant (+0,37%). Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé vendredi à 3,3650 dollars contre 3,3700 dollars en fin de semaine précédente (-0,15%). Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, coûtait 9,5500 dollars contre 9,6600 dollars (bien 9,6600) précédemment (-1,14%).
Des dizaines de citoyens ont organisé des actions de protestation pacifique à El-Oued contre ce qu’ils ont considéré comme étant une « hausse » des factures d’électricité, a-t-on constaté. Au quartier El-Rimel, des protestataires en colère ont bloqué, dimanche soir, pendant plus de deux heures, la circulation sur la route traversant leur quartier, à l’aide de pierres et de pneus brulés, pour exprimer leur mécontentement des « hausses » des factures d’électricité et demander à l’entreprise de distribution d’électricité et du gaz de « revenir sur cette mesure ».
Des habitants issus de divers autres quartiers au chef-lieu de wilaya d’El-Oued, à l’instar d’El-Touba, Ouled Ahmed et El-Chouhada, ont observé, eux aussi, des actions de protestation similaires pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « mesure injuste ». Ils ont hissé des banderoles sur lesquelles étaient mentionnées leurs revendications liées notamment à la « révision à la baisse de leurs factures d’électricité ».
Plusieurs quartiers à El-Oued ont vécu, ces derniers jours, des mouvements de protestation pour contester, selon certains protestataires, l’accroissement de la facture de la consommation de l’énergie électrique jugée « excessive » et ne répondant pas, selon eux, aux attentes des populations dans cette wilaya du Sud caractérisée par ses fortes chaleurs. De son côté, le directeur local de la société de distribution de l’électricité et du gaz, Abdelwahed Hammaz, a indiqué que ces factures « représentent le volume de consommation des citoyens de l’énergie électrique » et que la société doit appliquer les nouvelles mesures relatives à l’augmentation des tarifs de l’électricité annoncées en janvier 2016 et prenant effet à compter d’avril dernier ».
Les services concernés de la direction locale de distribution de l’électricité et du gaz ont transmis un rapport à la direction générale sur les préoccupations des citoyens, a-t-il fait savoir à ce propos.
MOSTAGANEM – Des démarches sont en cours pour rattraper le retard accusé par le projet de réalisation du tramway de Mostaganem, a-t-on appris du directeur de wilaya des transports.
« Les travaux se déroulent à une cadence lente à tel point où des chantiers étaient à l’arrêt durant la période estivale », a indiqué Rezzoug Mokhtar expliquant que ce retard est justifié par une restructuration interne du groupe espagnol chargé du projet.
L’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), initiatrice du projet a adressé une mise en demeure au groupe espagnol pour reprendre les travaux dans un délai de 15 jours, faute de quoi le contrat sera résilié selon la la loi des marchés publics.
Il est attendu cette semaine la tenue d’une réunion entre le wali de Mostaganem, Temmar Abdelwahid et le directeur général de l’EMA et le nouveau directeur général du groupe espagnol, pour élaborer un nouveau calendrier et rattraper le retard en accélérant la cadence des travaux par l’augmentation du nombre d’ouvriers des chantiers pour travailler en H/24, a ajouté M. Rezzoug.
Un transfert de tous les réseaux électriques, téléphoniques et des canalisations a été effectué de même que la surpression de trois lignes électriques de haute tension et la libération du tracé de ce moyen moderne de transport.
Des travaux sont en cours pour la construction de deux ouvrages d’art après l’achèvement de deux autres.
Le taux d’avancement des travaux du tramway de Mostaganem a atteint 50% et le projet sera livré en fin septembre 2017 avec une mise en service expérimentale en juillet 2017, sans compter le retard accusé, a-t-on souligné.
Pour rappel, le projet comporte un tracé de 14,2 kilomètres, 24 stations sur deux lignes la première reliant la localité de Salamandre au pôle universitaire de Kharouba en passant par plusieurs quartiers dont le centre-ville, hai Tijditt sur 12,2 km. La seconde relie l’ancienne gare ferroviaire à la nouvelle gare routière de la cité « 5 juillet » passant par hai Benyahia Belkacem (2 km).
Il prévoit également quatre pôles d’échange, un centre de maintenance, un bloc technico-administratif et un poste de maitrise.
Le tramway de Mostaganem disposera de 25 wagons pour le transport de 5.000 voyageurs à l’heure.
ALGER – Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh a fait savoir lundi à Alger que la justice tranchera dans les prochains jours l’affaire des deux conteneurs chargés de pièces de rechange non conformes et qui avaient été autorisés à accéder au marché national de manière illégale au niveau du port d’Alger appelant à ne pas interférer dans le travail et les décisions de la justice.
« L’affaire en question est enrôlée dans la cadre du processus normal de la justice et le jugement sera rendu dans les prochains jours », a soutenu M. Louh en marge du vote du projet de loi sur le conseil national des droits de l’homme.
Le ministère du Commerce a indiqué dimanche dans un communiqué avoir récupéré, en coordination avec les services de sécurité et des douanes, les conteneurs chargés de pièces de rechange non conformes et engagé des poursuites judiciaires contre les auteurs de l’infraction.
Une plainte a été déposée près le tribunal territorialement compétent en octobre 2015. Les personnes impliquées ont été incarcérées à l’exception d’un accusé en fuite à l’étranger, a ajouté la même source soulignant que dans le cadre des missions de ses différentes brigades de contrôle de la qualité et de la répression de la fraude, notamment au niveau des frontières (aéroports et points de transit terrestres et maritimes), le ministère œuvre en coordination avec les différents services chargés de la protection de l’économie nationale dans la stricte application de la loi et saisit automatiquement les instances judiciaires compétentes en cas de dépassement ou de fraude ».
A cet égard, M. Louh a rappelé que la justice algérienne statuait quotidiennement sur des centaines d’affaires liées à l’économie, à la fraude et aux déclarations de douanes ». Il a appelé à laisser la justice faire son travail, à ne pas commenter ni interférer dans les décisions des juridictions.
Toute affaire prend son cours normal dés la mise en mouvement de l’instance publique par le parquet ou sur la base d’une plainte. Les parties doivent à ce moment attendre le verdict de la Justice, a insisté M. Louh.
ADRAR – Un taux de 73% des créances a été recouvré par l’Agence Nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) d’Adrar auprès des jeunes bénéficiaires de ce dispositif pour le montage de micro-entreprises, a-t-on appris lundi des responsables de l’antenne ANSEJ dans cette wilaya.
L’agence a ainsi recouvré, depuis son ouverture en 1998 dans la wilaya, un montant de plus de 267 millions DA de créances sur un cumul de 366 millions DA de prêts sans intérêts accordés aux promoteurs, a précisé le directeur de l’antenne, Smail Boussaid.
Selon le responsable, pas moins de 78 projets ont été financés durant les huit premiers mois de l’année en cours, dont les créneaux afférents aux activités agricoles se sont taillés une part de 40% des crédits alloués, suivi des travaux de maintenance, des métiers et de la petite industrie (19%) et le bâtiment (15%).
Le financement des dossiers a connu ces cinq dernières années une hausse ‘‘sensible’’, à la faveur des nouvelles procédures liées à la promotion de l’emploi préconisées par le gouvernement en 2011, a souligné M. Boussaid.
Quelque 1.027 projets de micro-entreprises ont été financés entre 1998 et 2010, générant 2.849 emplois, en plus de 2.538 autres financés ces cinq dernières années, soit de 2011 à juin dernier et ayant permis la création de 6.578 emplois, a-t-il ajouté.
Ce mode de financement a profité cette année à 55 jeunes promoteurs promus d’établissements de la formation professionnelle, représentant 71% des bénéficiaires, à neuf autres diplômés universitaires (12%), selon la même source qui révèle que l’agence s’emploie à attirer un maximum de diplômés, à travers l’impulsion du rôle de la maison de l’entrepreneuriat à l’université d’Adrar.
Selon le directeur de l’antenne locale de l’Ansej, 10 projets, soit 13% des dossiers financés, sont montés par des femmes, en majorité des universitaires, de même que 14 jeunes promoteurs de micro-entreprises ont bénéficié des procédures préconisées par les pouvoirs publics portant octroi de 20% des marchés publics aux jeunes promoteurs.
S’agissant de l’accompagnement des promoteurs, plus de 200 jeunes bénéficiaires du dispositif de l’ANSEJ ont bénéficié de 15 sessions de formation sur les modes de montage et de gestion de micro-entreprises, organisées à travers les différentes communes de la wilaya d’Adrar, sous l’égide d’encadreurs spécialisés du Bureau International du Travail (BIT).
Il est relevé également l’organisation de manifestations de vulgarisation et de ‘‘Portes ouvertes’’ de sensibilisation et d’explication des missions de l’ANSEJ, l’exposition de modèles réussis de micro-entreprises, et les perspectives d’investissement dans la région, à l’instar du salon national de l’emploi qui a regroupé plus d’une trentaine d’exposants.
L’ANSEJ s’emploie, dans le cadre de sa stratégie, à booster les activités performantes à même de répondre aux exigences du développement local, l’ancrage de l’esprit entrepreneurial et l’orientation et l’accompagnement des jeunes promoteurs vers les secteurs rentables.
Pas moins de 3.635 projets, dont 113 dossiers dans la daïra frontalière de Bordj Badji Mokhtar, ayant généré plus de 9.630 emplois permanents, ont été financés par le biais de l’ANSEJ d’Adrar depuis sa création en 1998.
ALGER – Le ministère de l’Education nationale a fixé le calendrier des vacances pour l’année scolaire 2016-2017 et de la rentrée scolaire 2017-2018, a indiqué un communiqué rendu public sur son site.
Selon le calendrier, les vacances d’automne sont fixés du 27 octobre au 02 novembre 2016, les vacances d’hiver du 22 décembre 2016 au 2 janvier 2017, les vacances de printemps du 16 mars au 02 avril 2017 alors que les vacances d’été débuteront jeudi 6 juillet 2017.
Pour les agents administratifs, les vacances d’été débuteront après l’achèvement des opérations liées à la fin de l’année scolaire y compris les réunions des conseils d’admission et d’orientation, la publication des résultats des examens officiels, la remise des différents documents aux élèves et de toutes les opérations liées à la rentrée scolaire.
Pour les zones 1 et 2, les vacances d’été débuteront jeudi 20 juillet 2017 (après-midi) et jeudi 13 juillet 2017 (après-midi) pour la zone 3.
La rentrée scolaire 2017-2018 a été fixée pour mercredi 23 août 2017 pour les agents administratifs, lundi 28 août 2017 pour les enseignants et dimanche 03 septembre 2017 pour les élèves.