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Burkina / Situation humanitaire : Jagan Chapagain, secrétaire général de la FICR, plaide pour un renforcement de partenariats plus efficaces en faveur des communautés vulnérables

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 23:50

En fin de visite au Burkina Faso, première étape de sa tournée au Sahel, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain, a accordé, dans la soirée du vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou, une interview exclusive à votre journal en ligne Lefaso.net. Dans cette interview, il fait le point de sa visite. Lisez-plutôt !

Lefaso.net : Vous entamez une tournée au Sahel en commençant par le Burkina Faso, dans quel cadre se situe cette visite ?

Jagan Chapagain : Effectivement, je suis en tournée au Sahel, une région qui fait face à de multiples défis qui nécessitent une attention particulière. J'ai démarré ma mission au Burkina Faso, afin de voir les activités menées par la Croix-Rouge burkinabè et comment la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) collabore avec elle pour répondre aux défis humanitaires qui se posent dans le pays. Au cours de ma visite, j'ai eu l'opportunité de rencontrer certaines autorités gouvernementales, dont le Premier ministre, avec qui nous avons discuté des défis humanitaires dans la région et dans le pays, et des perspectives que nous avons au niveau de notre réseau sur ces questions. Cette rencontre m'a également offert l'occasion de leur réaffirmer notre engagement à renforcer le partenariat que nous avons avec la Croix-Rouge burkinabè afin de répondre plus efficacement aux défis humanitaires dans le pays.

Justement concernant votre rencontre avec les autorités gouvernementales, de quels sujets avez-vous discutés avec elles ?

Comme j'ai eu à le mentionner, avec les autorités, nous avons eu à parler de la situation humanitaire et le travail que mène la Croix-Rouge burkinabè dans le pays. C'était aussi l'occasion pour moi de réaffirmer mon engagement et celle de mon organisation auprès des autorités, à soutenir les efforts inlassables de la Croix-Rouge burkinabè, qui d'ailleurs se focalisent strictement à répondre aux besoins humanitaires des communautés. Mais au-delà de ces aspects, nous avons eu l'occasion d'aborder aussi les questions sanitaires et c'est d'ailleurs dans ce cadre que s'est située ma visite au centre d'appel d'urgence du CORUS, mis en place par le ministère de la Santé et appuyé par la Croix-Rouge burkinabè. Nous avons échangé sur divers autres sujets. Entre autres, nous avons eu à discuter des chocs climatiques et comment ils affectent la vie des communautés, en fragilisant leurs moyens d'existence.

La question des jeunes a été également au cœur de nos discussions, notamment la question de leur engagement dans les questions humanitaires et comment, nous pouvons mieux les renforcer afin qu'ils soient de véritables agents de changement ; ils peuvent constituer une force pour contribuer à mieux répondre aux besoins humanitaires qui se posent dans le pays. Et le dernier point que nous avons eu à évoquer, c'est la question des personnes déplacées internes et comment la Croix rouge burkinabè travaille à apporter son soutien à ces personnes.

A l'instar des autres pays du Sahel, le Burkina est confronté à plusieurs catastrophes, notamment les inondations, l'insécurité alimentaire, les vagues de chaleur, le changement climatique, etc. Qu'est-ce que votre organisation fait et comment elle soutient la Croix-Rouge burkinabè dans la réduction des vulnérabilités ?

Notre mode opératoire partout dans le monde, c'est de travailler avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ici au Burkina, nous travaillons avec la Croix-Rouge burkinabè. Donc, nous n'imposons rien et notre rôle auprès des sociétés nationales, c'est d'apporter notre soutien à leurs programmes, à travers notamment des appuis techniques et financiers. Nous leur apportons également notre expertise qui leur permet de mieux répondre aux défis qui se posent au niveau global et dans leur contexte, et de mettre en place des programmes qui répondraient, au mieux, aux besoins des communautés.

On sait que votre organisation fait déjà beaucoup pour le Burkina Faso, mais les défis restent énormes. Est-ce qu'en termes de soutien, vous prévoyez d'augmenter le portefeuille ?

Bien sûr, nous allons mettre à l'échelle l'appui que nous apportons à la Croix-Rouge burkinabè, afin qu'elle puisse être en mesure de faire face aux besoins qui changent et qui évoluent et de pouvoir répondre rapidement et efficacement à des situations de catastrophes qui se posent dans le pays. Et pour cela, nous avons des mécanismes en la matière.

A titre d'exemple nous avons le DREF (le fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes) mais au-delà de cela, nous avons d'autres mécanismes, comme par exemple ceux liés au climat et à l'action anticipatoire qui visent à donner des moyens aux sociétés nationales afin qu'elles mettent en place des mesures visant à réduire l'impact des catastrophes et de s'attaquer à la racine, aux problèmes issus du changement climatique. L'autre point important, c'est notre engagement indéfectible à renforcer tous ces paquets pour développer les sociétés nationales, y compris la Croix-Rouge burkinabè.

Après avoir discuté avec les acteurs et constaté de visu les activités, quelle appréciation faites-vous du travail qui est fait sur place ?

Je suis impressionné par le travail effectué par la Croix-Rouge burkinabè. Il y a des secteurs qui ont particulièrement retenu mon attention, notamment son ancrage communautaire, mais également cette facilité à pouvoir s'engager avec les communautés pour définir ensemble des programmes et solutionner des situations, en mettant l'accent sur la résilience et l'autonomisation. Un autre fait important, c'est cette volonté à pouvoir travailler avec la jeunesse sur des questions humanitaires. Je salue ici, l'énergie et l'altruisme des volontaires et des jeunes qui sont des éléments clés de succès mais également le niveau d'intégrité de la société nationale qui permet de faciliter le travail de plaidoyer et de la mobilisation des ressources.

Quelles sont les perspectives de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) au Burkina Faso au regard du contexte actuel ?

D'un côté, il y a les besoins humanitaires qui sont là et qui sont de plus en plus croissants et de l'autre côté, nous avons la Croix-Rouge burkinabè. Notre rôle en tant que Fédération, c'est de renforcer notre soutien à la société nationale afin qu'elle puisse faire plus et mieux par rapport à ces besoins humanitaires qui évoluent et de l'aider à bâtir des communautés plus fortes et plus résilientes. C'est à ce niveau que nous allons mettre l'accent.

Quel dernier mot avez-vous à l'endroit des populations burkinabè ?

J'ai un message particulier à adresser à la jeunesse, parce que nous vivons dans un contexte difficile, et face aux difficultés de la vie, elle peut perdre espoir. Et malheureusement, les difficultés ne peuvent pas manquer, c'est pourquoi j'aimerais inviter les jeunes, à transformer les difficultés auxquelles, ils sont confrontés, en opportunités, afin d'en tirer le meilleur parti, en essayant de mettre en avant des valeurs comme l'intégrité, l'engagement, la détermination, et la confiance en soi

Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Diffusion de l'information judiciaire : Quelques principes que doit respecter le journaliste

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 23:45

Dans le jargon du droit, l'information judiciaire renvoie à l'enquête menée par le juge d'instruction pour déterminer l'existence ou non d'une infraction, à travers la collecte des preuves, la recherche des personnes passibles de poursuites ou toute autre personne dont l'intervention peut conduire à la manifestation de la vérité. La diffusion de l'information judiciaire dans le cadre de la presse renvoie, elle, à l'ensemble des informations liées au procès pénal, transmises par les hommes de média à la population.

Cet exercice requiert beaucoup d'exigences car la diffusion de certaines informations peut mettre à mal la manifestation de la vérité. La publicité des débats, la communication à travers des communiqués, les conférences de presse, les avis de recherche, les interviews, etc. sont autant de canaux par lequel le journaliste peut obtenir l'information judiciaire. Et pour une bonne couverture médiatique, celui-ci se doit de respecter certaines règles en la matière.

La présomption d'innocence

Avant qu'un jugement ne soit rendu, toute personne poursuivie pour des faits, peu importe leur gravité, est présumée innocente. Ainsi, la clameur publique, l'horribilité des faits ou même la conviction personnelle du journaliste sur la culpabilité d'une personne dans le cadre d'une affaire, ne doivent aucunement l'emporter sur la présomption d'innocence. Cela pour dire que dans ses écrits, le professionnel de l'information se doit de respecter ce principe et ne jamais présenter les personnes poursuivies comme des criminels. « Lorsque celles-ci font l'objet d'un mandat d'arrêt, d'une arrestation ou de procédures judiciaires formelles, les journalistes peuvent les identifier, mais ils veilleront à ne pas les présenter comme des criminels. En l'absence de mandat d'arrêt ou de procédures judiciaires, les journalistes feront preuve de prudence avant de dévoiler l'identité de personnes soupçonnées, à moins que les soupçons ne soient le résultat d'un travail journalistique rigoureux visant à mettre au grand jour des actes répréhensibles », a laissé entendre Boureima Sawadogo, procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Koudougou.

Les faits sont sacrés

Les faits dans le procès pénal renvoient à ce qui conduit les parties devant le juge. Ils ne doivent ni être tronqués, ni faire l'objet de modification de la part du journaliste. « Ils doivent être repris fidèlement dans leur contexte de sorte à être compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée », précise Boureima Sawadogo. Toujours selon le professionnel, une rumeur ne doit faire l'objet d'une publication que si elle émane d'une source crédible, si elle est significative et utile pour comprendre un évènement. « Une rumeur n'est rien d'autre qu'une rumeur. Et dans le domaine judiciaire, la publication d'une rumeur est à proscrire, sauf dans le cas où elle est confirmée souvent par une personne habilitée à se prononcer sur la question, et surtout, quand elle a un intérêt pour la compréhension d'une affaire que le journaliste suit. Autrement, il faut totalement s'en abstenir. S'il s'agit d'une information publiée ou diffusée par un autre média, le journaliste doit identifier la source du média dans ses écrits. Il ne faut pas faire de plagiat », a conseillé le procureur.

Le journaliste devrait aussi respecter la vie privée des individus

L'anonymat pour les suspects ou les accusés

Le suspect désigne la personne sur laquelle pèsent des suspicions sur la participation ou la commission d'une infraction. L'accusé quant à lui, désigne l'individu contre qui le juge d'instruction a retenu des charges dans le cadre d'un crime (infraction punie d'un emprisonnement de plus de 10 ans), aux fins d'être jugé par la chambre criminelle de la Cour d'appel.

Dans certaines affaires, il n'est pas rare de voir que le journaliste nomme expressément le suspect ou l'accusé. Ce qui est de l'avis du magistrat, maladroit. « Pour ce qui est des victimes, sauf exception, les journalistes peuvent dévoiler leurs noms, lorsqu'elles sont victimes d'accidents et d'actes criminels. C'est une information d'intérêt public. Cette divulgation est particulièrement importante quand la victime est un personnage public, ou quand les faits rapportés peuvent avoir des conséquences sur les responsabilités sociales ou les mandats publics des individus en cause. Quant aux victimes de délits sexuels et leurs proches, les journalistes doivent s'abstenir de les identifier, sauf dans des circonstances exceptionnelles », a ajouté Boureima Sawadogo.

Effectuer un devoir de suite

Après une décision rendue en première instance, le dossier ne s'arrête pas là. Il est possible que l'une des parties fasse appel de la décision. Et après l'arrêt rendu par la Cour d'appel, la Cour de cassation peut encore être saisie par l'une des parties, si elle s'estime insatisfaite, afin que l'affaire soit à nouveau jugée (cela sans compter les renvois à la Cour d'appel). Il arrive que certaines affaires soient couvertes par les journalistes, seulement au premier degré. Et selon le professionnel du droit, cette manière de couvrir les affaires, bien que non négligeable, ne permet pas à la population de savoir la vérité. « Lorsqu'un média a couvert une affaire où des individus ont été incriminés et traduits devant la justice, il doit suivre, dans la mesure du possible, le dossier jusqu'à son terme, et en faire connaître le dénouement à son public », a-t-il recommandé.

L'instruction est secrète

L'article 240-1 du code de procédure pénale dispose que : « Sauf dans les cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines prévues par les dispositions du code pénal relatives aux révélations de secrets ». Cela pour dire que même si le journaliste a des informations au sujet de l'instruction et de l'enquête d'une affaire, il devrait se garder de les divulguer. « Il est interdit de divulguer les éléments contenus dans le dossier d'enquête, d'instruction et les pièces y afférentes ! Cette manière de faire vise à préserver la réputation et l'honneur de la personne mise en cause et donc la présomption d'innocence. Elle garantit aussi le respect de la présomption d'innocence. Les professionnels de la communication ne sont pas toujours personnellement tenus à la violation du secret de l'instruction, mais peuvent cependant être complices de ceux qui y sont tenus », a révélé le professionnel du droit.

Le respect de la personne humaine

Les journalistes, dans leurs écrits, peuvent faire mention de caractéristiques comme la race, la religion, l'orientation sexuelle, le handicap, etc. lorsqu'elles sont pertinentes. « Mais ils doivent en même temps être sensibles à la portée de leurs reportages », a insisté Boureima Sawadogo, avant de poursuivre en ces termes : « ils (parlant des journalistes), doivent éviter les généralisations qui accablent des groupes minoritaires, les propos incendiaires, les allusions non pertinentes à des caractéristiques individuelles, les préjugés et les angles de couverture systématiquement défavorables qui pourraient attiser la discrimination. Ils seront particulièrement attentifs à ce qui pourrait provoquer des réactions racistes, sexistes, homophobes, etc. »

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Promotion des droits de l'enfant et de la femme : Hierbine Aïcha Palé en fait son cheval de bataille

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 23:40

Hierbine Aïcha Palé défend les droits de l'enfant et de la femme au Burkina Faso. Son parcours, de l'université au monde de l'entrepreneuriat, en passant par son travail de formatrice en droits humains, témoigne de son dévouement à créer un environnement protecteur et épanouissant pour les enfants et les femmes. Fondatrice du Cabinet Human Rights Consulting, elle partage avec nous son engagement, les défis rencontrés et les espoirs pour l'avenir des droits de l'enfant et de la femme au Burkina Faso.

Lefaso.net : Comment êtes-vous arrivée dans le domaine des droits de l'enfant et de la femme et depuis combien de temps êtes-vous dans ce domaine ?

Hierbine Aïcha Palé : J'ai commencé à m'intéresser au bien-être de l'enfant très jeune. Je dirais que j'ai toujours été dans ce domaine. J'ai commencé à en faire un métier de manière formelle à partir de l'année 2017. Par conséquent, lorsque j'ai eu la chance de commencer mes études en faculté de droit, le premier cours qui m'a captivé a été le cours de droit des personnes et de la famille, communément appelé (DPF). Je me suis sentie dans mon « élément » comme on le dit souvent. J'ai commencé à faire des recherches pour mieux comprendre un certain nombre de choses. Plus je faisais des recherches plus j'étais convaincue de mon choix.

Je travaille pour les droits de l'enfant et de la femme parce que je sens que c'est ce pour quoi je suis sur terre, donner du sourire à ces enfants qui n'en ont plus et/ou qui n'en ont pas. Tous les projets qui me viennent à l'esprit depuis très jeune sont fortement liés à l'enfant. Chaque être humain étant sur la terre pour accomplir un but bien précis, j'ai la forte conviction que mon but est de donner le sourire aux enfants qui en ont besoin.
Pour ce qui est des droits des femmes, je travaille pour leur épanouissement et leur bien-être, par ricochet au travail de protection des enfants. En effet, selon moi on ne peut pas travailler efficacement pour la cause des enfants en écartant les femmes.

Ce sont elles qui donnent la vie, ce sont elles qui restent le plus en présence des enfants, que ce soit à la maison et/ou à l'école. Par conséquent, ce sont elles qui sont supposées, de par cette proximité, transmettre plus de valeurs aux enfants qui sont à coup sûr le présent et l'avenir d'un pays voire d'un continent. Alors, pour avoir des citoyens du monde, il faut un travail préalable et ce travail passe aussi bien par l'accompagnement des enfants que par celui des femmes.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Comme dans chaque domaine d'activité, il y a toujours des défis à relever. Les deux plus grands défis que je rencontre, c'est d'avoir de bonnes personnes avec qui collaborer. Des personnes qui ont vraiment la passion de ce que je fais. En plus, il y a la question des partenaires techniques et financiers pour la réalisation de certains projets. Ce n'est pas évident de tout faire à fonds propres.

Depuis que vous êtes dans le domaine, avez-vous constaté des changements positifs ?

Il y a des changements certes, même s'il reste beaucoup de choses à accomplir. Sans aucune exagération, les personnes qui sont très proches de moi sont vraiment impactées positivement et lorsque je regarde en arrière, il y a énormément de changements dans leur manière d'accompagner leurs enfants. Pour ce qui est du reste, le changement viendra sans doute après plusieurs activités publiques.

Quels changements ou améliorations aimeriez-vous voir dans les politiques de protection de l'enfance et de la femme ?

Dans les politiques de protection de l'enfant, j'aimerais vraiment voir l'application de la loi 013/2007/AN portant Loi d'orientation de l'éducation au Burkina Faso, notamment son article 4 qui rend l'enseignement de base obligatoire pour tous les enfants de six ans à seize ans. Pour ce qui est de la femme, je serai ravie de voir des textes de lois qui protègent véritablement les femmes sur les lieux de travail contre tout type de harcèlement et de violence. Il y a énormément d'abus que des femmes subissent en silence dans les entreprises. Je parle des choses que j'ai vues. J'ai un projet en la matière et des partenaires techniques et financiers seront les bienvenus pour m'accompagner dans sa réalisation.

Comment voyez-vous l'avenir des droits de l'enfant ? Y a-t-il des tendances ou des évolutions que vous jugez importantes ?

J'aimerais bien que dans des années à venir, la question des droits de l'enfant ne soit pas vue comme une question qui ne concerne que l'Occident par un grand nombre de personnes. Car comme j'aime le dire, l'enfant est un être humain à part entière et ce qui est bien pour la protection des adultes est également bien pour lui. Mais au regard de son innocence, il est d'une grande nécessité de lui accorder des droits spécifiques afin de mieux veiller sur lui dans sa croissance vers l'âge adulte.

Vu votre engagement professionnel, est-ce qu'il y a une influence sur votre vie personnelle ?

Mon engagement professionnel influence véritablement ma vie personnelle, c'est sûr. Je me surprends parfois en train de poursuivre des parents en circulation pour leur prodiguer des conseils instinctivement face à leur attitude vis-à-vis des enfants ou en présence des enfants assis derrière leurs moyens de déplacement.

Vous êtes à la tête du Cabinet Human Rights Consulting, pouvez-vous nous en dire plus ?

Le Cabinet Human Rights Consulting (CHRC) a été créé en 2017. C'est la conviction de la présence d'un besoin qui m'a amené à le créer. Il a pour mission de promouvoir et défendre les droits de l'enfant. Œuvrer au bien-être psychologique des enfants.

La première difficulté à laquelle j'ai été confrontée était la malhonnêteté de certaines personnes que j'ai rencontrées sur le chemin. Elles sont venues en loups déguisés en agneaux afin d'avoir gain de cause. En plus, il y a la difficulté de trouver une personne avec qui travailler en synergie. Une personne qui épousera l'idée maîtresse et qui acceptera de travailler véritablement pour l'accomplissement des projets/initiatives. Pour terminer sur ce point, il n'est pas aisé de trouver des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre de certaines initiatives.

Quels sont les projets ou initiatives entrepris dont vous êtes particulièrement fière ?

Je suis particulièrement fière de deux principales choses. La première chose concerne la création et l'animation de mon blog, notamment le choix des thématiques que j'aborde. J'ai abordé des thématiques sur le blog et quelques temps après, des décisions ont été prises par les autorités du pays. Je ne saurais dire que ces décisions ont un lien avec le contenu de mes écrits, mais ça fait plaisir de savoir que je suis en avance sur le temps comme aime me le dire un de mes amis. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Innovációs pályázat érkezik – Online konferencia

EU Pályázati Portál - Tue, 06/08/2024 - 23:32
Innovációs pályázat érkezik – Online konferencia

Szerző: Goodwill Consulting

  Közzétéve: 2024-08-06

 Kategória: Konferenciák

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2024. augusztus 27. 10:00

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Megosztjuk szaktudásunkat és információinkat a sikeres pályázat elkészítése érdekében.

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Cégünk 20 éve foglalkozik a pályázatírással és széleskörű tapasztalattal rendelkezik a területen.

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A konferencia interaktív formátumban zajlik, így a résztvevőknek lehetősége nyílik kérdéseket feltenni és megvitatni az előadott témákat.

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Mindenről, amit a pályázat kapcsán tudnia szükséges! 

  • Ki pályázhat
  • Pontosan mik a támogatott tevékenységek,
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Categories: Pályázatok

Bourse PEC-G 2025 : Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants internationaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 23:30

L'ambassade du Brésil à Ouagadougou a le plaisir d'informer que les candidatures pour le Programme d'Etudiant-Convention - Premier Cycle d'Enseignement Supérieur (PEC-G) pour l'année académique 2025 seront ouvertes du 22 Juillet au 23 Août 2024.

Le gouvernement de la République Fédérative du Brésil a lancé l'offre de places gratuites dans les Universités et les Institutions d'enseignement supérieur du Brésil à travers son Programme d'Etudiant-Convention - Premier Cycle d'Enseignement Supérieur (PEC-G) pour l'année académique 2025.
Bien que les places soient gratuites, les moyens de subsistance, l'hébergement, ainsi que le billet d'avion sont à la charge du responsable financier de l'étudiant.

1- Qui peut participer ?
Être ressortissant d'un pays participant au PEC-G
Vivre hors du Brésil
Ne pas être brésilien ou avoir un père ou une mère brésilienne
Ne pas avoir de visa ou de permis de séjour pour le Brésil, à l'exception d'un visa touristique
Être âgé d'au moins 18 ans à la date de candidature
Avoir terminé ses études secondaires en dehors du Brésil
Remarque : les candidats qui terminent leurs études secondaires doivent présenter le certificat d'achèvement (BAC) au moment de leur inscription à l'établissement d'enseignement supérieur brésilien, s'ils sont sélectionnés.

Avoir une moyenne générale du secondaire/lycée égale ou supérieure à 60% (12 de moyenne)
Se conformer aux exigences linguistiques en portugais
Avoir un ou plusieurs responsables financiers capables de démontrer leur capacité à envoyer des ressources pour les frais de subsistances du candidat au Brésil. Les montants mensuels promis par le(s) tuteur(s) financier(s) doivent s'élever à au moins 300,00 USD (trois cents dollars américains). Le revenu mensuel net de chaque tuteur financier doit être au moins trois fois supérieur au montant mensuel promis au candidat. Une exception est faite dans le cas où le tuteur financier est classé comme personne morale de droit public. Dans ce cas il est exempté de fournir une preuve de revenu.
S'engager à retourner dans votre pays après l'obtention de votre diplôme

2- Exigences linguistiques en portugais
Si vous n'avez pas suivi de cours de portugais en tant que langue officielle à l'école secondaire et que vous ne possédez pas les documents qui prouvent que vous parlez Portugais, vous devez :
Avoir une moyenne générale en Français d'au moins 60 % (12 de moyenne), et
S'inscrire au PEC-PLE en plus du PEC-G.

Dans le cadre du PEC-PLE, vous passerez votre première année au Brésil à suivre un cours gratuit de langue portugaise et de culture brésilienne afin d'obtenir le certificat Celpe-Bras. Une fois le certificat obtenu, vous pouvez commencer votre cursus au PEC-G.

3- Documents requis pour s'inscrire

1. Original et copie du certificat de fin d'études secondaires (BAC) ou d'un document équivalent.
2. L'original et une copie de votre relevé de notes indiquant les matières que vous avez étudiées et les notes que vous avez obtenues dans toutes les classes de l'enseignement secondaire (Seconde, Première, Terminale).
3. L'original et une copie de votre acte de naissance ou de votre carte d'identité.
4. L'original et une copie de l'acte de naissance ou de la carte d'identité de votre mère.

5. Original et copie de l'acte de naissance ou de la pièce d'identité de votre père.
6. Certificat médical original de santé physique et mentale, délivré en 2024.
Remarque : le certificat doit indiquer si vous souffrez d'une maladie chronique ou si vous suivez un traitement médical.

7. L'original de la/des clause(s) de responsabilité financière (TRF) en portugais, complétée(s), signée(s) et datée(s).
8. Preuve(s) de revenus de la (des) personne(s) responsable(s) des finances, attestant de sa (leur) capacité à envoyer les montants promis.
9. L'original du formulaire d'engagement d'inscription (TCI), en portugais, rempli et signé par le demandeur.

Note importante

1- Pour avoir tous les détails concernant cette offre, notamment les étapes à suivre pour postuler et les liens vers les documents TRF et TCI, veuillez suivre ce lien https://www.dropbox.com/scl/fi/ccihe5eg3ai7tz7ch0zrm/PEC-G-2025-CONDITIONS-DE-PARTICIPATION.pdf?e=2&fbclid=IwY2xjawEZtBZleHRuA2FlbQIxMAABHfPK8tC2mpKomiwpwUb2QbUkbxVDEIsctwQe70_g83BjYR1zPU55-B3BCA_aem_7cRAWmmpqRAx31VFA6PBCQ&rlkey=vf6f3si908co6f9nea8t1nqcj&st=etjl0ju4&dl=0

2- Tous les jours de 10h à 11h30, les portes de l'ambassade seront ouvertes pour accueillir les étudiants intéressés, afin de leur fournir les informations nécessaires et également recevoir leurs dossiers de candidature.

3- Contactez-nous par mail : brasemb.uagadugu@itamaraty.gov.br

Categories: Afrique

Osan and Kunsan Air Bases Join Forces To Create “Super Squadron” With 31 F-16s

The Aviationist Blog - Tue, 06/08/2024 - 23:12

The 36th Fighter Squadron will be part of a year-long test to optimize combat capability and training effectiveness with a larger number of F-16 aircraft assigned to the “Super Squadron”. The U.S. Seventh Air Force, [...]

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Categories: Defence`s Feeds

Are Russia and China Planning to Send Nuclear Weapons Into Space?

The National Interest - Tue, 06/08/2024 - 23:11

Summary and Key Points: The U.S. must prepare for the possibility that Russia successfully deploys nuclear-armed anti-satellite weapons, which could destabilize global security and disrupt conventional military operations reliant on satellites.

-While arms control efforts are crucial, the U.S. should also focus on ensuring its military can operate in a "denied space" environment. This includes wargaming scenarios where satellites are compromised and training to maintain strike capabilities without satellite support.

-Such preparations would reinforce deterrence and ensure varied response options to any potential nuclear aggression in space.

Why the U.S. Must Prepare for a World with Nuclear Anti-Satellite Weapons

In February, it was revealed that Russia has been developing a nuclear-armed anti-satellite weapon. The Biden administration's response has focused mainly on arms control efforts aimed at preventing Russia from acquiring a space-based nuclear weapon in the first place. These efforts are important, but they are also insufficient. Steps must be taken now to prepare for the possibility that diplomacy fails. Nuclear anti-satellite weapons have the potential to fundamentally alter existing nuclear paradigms, creating a much more destabilizing environment than exists today. The U.S. must take action now to ensure it is ready to deal with the challenges posed by nuclear weapons in space. By preparing now, before nukes are put in orbit, the U.S. can better work to prevent such a day from ever happening at all.

U.S. deterrence strategy has long centered on its ability to tailor both conventional and nuclear response options to a wide range of different contingencies, as well as deliberate ambiguity surrounding when it would use nuclear weapons. Both these concepts would be thrown out the window if a nuclear anti-satellite weapon were detonated today. While the exact capabilities of Russia's space weapon are unknown, it is likely to pose as much a threat to its own satellites as it is those of the United States.

In May, then-Assistant Secretary of Defense for Space Policy John Plumb testified that Russia's weapon would be "indiscriminate," and "pose a threat to all satellites operated by countries and companies around the globe." The U.S. would therefore likely be left without the ability to retaliate against Russia in space if it detonated its weapon. The only option would be to strike targets on the ground. At present, conventional U.S. forces rely heavily on access to satellite-provided GPS, intelligence, and communications. A conventional strike in this environment would be extremely difficult, if not impossible, to carry out. A nuclear strike would be more feasible (though also challenging). A serious conversation should address whether a surface nuclear strike would be an appropriate response to a nuclear attack that does not directly kill people on Earth.

However, it is still critical that the president retain a variety of options to respond to the use of such a weapon. Thus, central to deterrence in a world of nuclear anti-satellite weapons will be the ability of conventional military forces to operate without access to satellites.

If satellites went down in the aftermath of the detonation of a nuclear space weapon, the ability of long-range strike fighter aircraft and bombers to carry out non-nuclear surface attacks against enemy targets would be crucial to maintaining the option of a conventional response to such an action. There have been some efforts to improve the ability of U.S. forces to fight in an environment without access to space, but these have been limited compared to activities aimed at maintaining such access. The latter efforts are important, but they will likely not be options once a nuclear anti-satellite weapon goes off.

The Navy and Air Force, with support from the Space Force, should wargame different "denied space" contingencies aimed at learning how to operate in an environment without access to satellites. The lessons from these wargames should then be applied and continued in actual live military exercises. These exercises would be aimed both at training pilots, aircrews, and commanders to conduct operations in a denied space environment but would also demonstrate to Russia and other potential U.S. adversaries that it will always have the option of retaliating with varying degrees of force to any type of nuclear aggression.

The U.S. should continue pursuing arms control efforts aimed at preventing the proliferation of nuclear weapons in space. However, it must also be prepared for the possibility that these efforts fail. By preparing conventional strike fighter assets to conduct operations in a denied space environment, the U.S. will be adequately ready for a world where nuclear weapons are orbiting the Earth.

About the Author 

Luke Widenhouse is a research assistant at the Yorktown Institute and rising senior at St. John’s College in Annapolis, MD.

This article was first published by RealClearDefense.

Russian Pilot Films Aftermath Of Ejection From His Damaged Flanker Fighter Jet

The Aviationist Blog - Tue, 06/08/2024 - 22:48

Video footage emerged online shows a Russian pilot filming himself after ejecting from his stricken combat jet, visible in the distance spiraling out of control and in flames. A video recently emerged online, taken by [...]

The post Russian Pilot Films Aftermath Of Ejection From His Damaged Flanker Fighter Jet appeared first on The Aviationist.

Categories: Defence`s Feeds

Coopération Burkina /Sierra Leone : le Président Julius Maada BIO en visite de travail et d'amitié à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 22:39

(Ouagadougou, 06 août 2024). Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO effectue, demain mercredi 7 août 2024, une visite de travail et d'amitié de 24 heures au Burkina Faso.

Au cours de cette première visite dans notre pays, le Président Julius Maada BIO échangera avec son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE sur la coopération bilatérale entre les deux pays.
Au Palais de Koulouba, les deux Chefs d'Etat auront une séance de travail élargie à leurs délégations, suivie d'un tête-à-tête entre les deux Hommes d'Etats autour des questions d'intérêts communs et des sujets liés à l'unité africaine face aux aspirations des peuples africains à une véritable souveraineté.

La visite sera aussi une occasion pour les deux Chefs d'Etat d'examiner les voies et moyens de renforcer l'axe Ouagadougou-Freetown.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Burkina/ Conseil national du patronat : Joseph Rouamba placé à la tête du Conseil régional du patronat burkinabè du Centre-sud

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 22:30

Joseph Rouamba a été élu par consensus par ses pairs pour présider le Conseil régional du patronat burkinabè de la région du Centre-sud. L'élection a eu lieu ce mardi 6 août 2024 à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud. Il va diriger l'institution régionale durant cinq années. Son bureau compte huit membres.

Cette élection marque une étape importante dans la décentralisation du Conseil national du patronat burkinabè dans les régions administratives. Le conseil veut ainsi être plus près de tous les acteurs du secteur privé du pays.

Le président du Conseil régional du patronat du Centre-sud Joseph Rouamba veut, au cours de son mandat, créer plus d'emplois pour les jeunes de sa région. « Nous allons aller chercher des partenaires pour venir investir dans différents secteurs d'activités dans notre région. Nous allons développer les secteurs de l'élevage, de l'agriculture et de la transformation. Nous allons créer des groupements pour permettre aux gens de se mettre ensemble pour travailler », a indiqué le président du Conseil régional du patronat.

Le président du Conseil régional du patronat burkinabè, Joseph Rouamba invite les acteurs du secteur privé de sa région à travailler main dans la main pour le développement de leur localité

Monsieur Rouamba a invité l'ensemble des acteurs du secteur privé de sa région à travailler main dans la main pour le développement de leur localité.

« Le patronat travaille avec tout le monde. Que ce soit avec les petits entrepreneurs ou les grands entrepreneurs. Nous demandons à tous de s'unir pour travailler afin que les petites entreprises deviennent de grandes entreprises », a-t-il invité.

Selon lui, dans son bureau, sont représentées toutes les trois provinces de la région : le Bazèga, le Nahouri, le Zoundwéogo. Ce, pour bien mener les activités et impliquer l'ensemble des acteurs de la région.

« Le Conseil régional du patronat burkinabè est l'un des organes du dispositif institutionnel du Conseil national du patronat. Il assure la représentation, l'expression et l'influence des opérateurs économiques de sa région administrative. Sa mise en place vient en implémentation du premier axe stratégique du plan de mandature du président Idrissa Nassa, notamment la redynamisation et l'autonomisation du Conseil national du patronat burkinabè par le renforcement des capacités humaines, techniques et financières pour le rendre plus performant, efficace et utile à ses membres et à la communauté des affaires. La décentralisation du Conseil national du patronat vise à rapprocher davantage le patronat de ses membres en vue de répondre à leurs préoccupations spécifiques », a notifié Mohamed Compaoré, vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération du Conseil national.

Mohamed Compaoré, vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération du Conseil national du patronat

Le Conseil national du patronat burkinabè est l'organisation faîtière des associations et groupements professionnels du secteur privé. Il a été créé en 1974. La faîtière a pour mission de représenter et de défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres auprès des pouvoirs publics, des partenaires au développement et des organisations syndicales, a rappelé M. Compaoré.

Il a souligné que le Conseil national du patronat burkinabè accompagne ses membres en matière d'information, de dialogue social, de négociation sociale, de plaidoyer et de renforcement des capacités.

Le patronat compte 85 groupements et associations professionnelles regroupant plus de 70 000 membres de base, actifs dans tous les secteurs d'activités de l'économie du pays.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de MARIE THERESE DESIREE TIENDREBEOGO / COMPAORE : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 21:30

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »

Le Larlé Naaba Tigré,
Le Naaba Kangré de Koubri, chef de Canton de Koubri,
Le Wedbila Naaba,
Le Kouanda Naaba,

Les grandes familles TIENDREBEOGO, SOURWEIMA, SANFO, OUEDRAOGO, à Larlé, Kossodo, Dabaré , Monemtenga

Les enfants :
Annie, Ghislain, Carine, Regis, Denise

Les petits enfants :
Alex, Charbel, Ashley, Bryan, Alexandra, Paul, Lauryne, Liva, Leslie, Yanis, Lucie, Yohan

Les familles alliées :
Le Ouidi Naaba, Sourgou Naaba, Compaoré, Gasbéogo, Barry, Guigma, Zongo, Tiemtoré, Ouédraogo, Zoungrana , Somé , Yéni, Yaguibou, Combary à Koubri, Canada, Bobo Dioullasso , Manga, Dano, Nonbili, Centrafrique

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, grand-mère, sœur
MARIE THERESE DESIREE TIENDREBEOGO / COMPAORE
Secrétaire de Direction à la retraite à l'UNICEF survenu le 05 Août 2024 à 5h du matin à l'hôpital SHIPHRA à l'âge de 71 ans.

Une veillée de prière aura lieu le mercredi 07 août 2024 à 20h30mn au domicile familial sis à Larlé.
L'absoute aura lieu le jeudi 8 août 2024 à 8h00mn à l'église notre DAME DU ROSAIRE DE KOLOGH – NAABA suivi de l'inhumation à 11h au domicile familial.

Union de Prières 

PROGRAMME DES OBSEQUES

Mercredi 07 août 2024
16h00 : Levée du corps à la Morgue de l'Hôpital Yalgado
20h30 : Veillée de prière au Domicile familial

Jeudi 08 août 2024
8h00 : Absoute à l'Eglise notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
11h : Inhumation au Domicile familial

Categories: Afrique

25e conférence des agents comptables des EPE : La gestion des archives des Agences comptables au cœur des débats

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 21:30

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique tient, du 6 au 9 août 2024, à Ouagadougou, sa 25e conférence annuelle des agents comptables des Établissements publics de l'État (CACEPE). Pendant 96 heures, il sera question d'échanger sur les problématiques relatives à la gestion des archives des Agences comptables des Établissements publics de l'État (EPE).

Cela fait 25 ans que se tient la CACEPE au Burkina Faso. Ces conférences annuelles des agents comptables des EPE sont devenues un espace incontournable de débats et d'échanges sur les problématiques relatives à l'amélioration de la gouvernance économique et financière des EPE. Il réunit chaque année des comptables principaux en deniers et valeurs autour de thèmes en relation avec leurs préoccupations quotidiennes.

Pour cette session, les agents comptables des EPE sont appelés à réfléchir sur le thème suivant : « La gestion des archives des Agences comptables des Établissements publics de l'État : état des lieux ». Pour le directeur général de la comptabilité publique, Bruno Bamouni, les archives constituent un outil d'aide à la gouvernance administrative si bien que la gestion financière et comptable des EPE n'échappe pas à cet état de fait. « Ces archives sont aujourd'hui confrontées à un enjeu majeur qui exige que l'on réfléchisse, d'une part, à la gestion de l'existant, conditionné par la croissance exponentielle de la production des documents administratifs et comptables, et d'autre part, sur la question de la constitution des fonds d'archives pour les besoins de conservation de l'information financière et de contrôle », a déclaré le DG du trésor et de la comptabilité publique.

Pour le DGTCP, ce thème répond à des exigences du moment

Il s'est donc réjoui que ce thème soit retenu pour faire l'objet d'un débat général car, la réflexion qui sera menée permettra de mieux cerner tous les risques liés à la production et à la conservation des archives dans les postes comptables des EPE. « Je voudrais donc souligner l'intérêt majeur du thème dont les conclusions des échanges y relatifs contribueront à booster significativement les performances des Agences comptables. La qualité des échanges et de leurs conclusions exige des comptables principaux en deniers et valeurs une participation active et constructive à la présente conférence », a-t-il exhorté.

Pendant 96 heures, les agents comptables devront faire des propositions qui amélioreront leur performance

De la performance des agents comptables des EPE

Selon le conseiller technique du ministre en charge de l'économie, Souleymane Nabolé, le choix du thème démontre leur attachement et leur intérêt manifeste à trouver des solutions en rapport avec les défis qui sont les leurs par une réflexion profonde dans le but de réaliser efficacement la mission à eux confiée. « Vous démontrez, particulièrement, que vous tenez à bien jouer votre partition dans ce défi combien exaltant de la gestion publique en général et de la gestion des deniers publics en particulier, afin de vous rapprocher, sinon de vous conformer aux critères de performance édictés par l'administration du Trésor public », a-t-il évalué.

Le représentant du ministre a invité les participants à des recommandations concrètes

Ce thème, a indiqué M. Nabolé, se justifie par le fait que les comptables des EPE ont besoin d'un meilleur accompagnement de la part de leur structure de tutelle. Son développement permettra de questionner l'état des lieux et les perspectives, en vue de faire des propositions à même de permettre aux agents comptables d'être plus performants dans l'exercice des missions à eux confiées, foi du conseiller technique du ministre. En rappel, le thème de la 24e édition de la CACEPE a porté sur « La présentation des états financiers des EPE selon le nouveau corpus juridique ».

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : 1000 codes d'accès à sa bibliothèque numérique offerts par le groupe AGL à des étudiants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 21:30

Africa Global Logistics (AGL) Burkina Faso a offert le vendredi 02 août 2024, 1000 codes d'accès à sa bibliothèque numérique aux étudiants de trois universités publiques et privées. Ces établissements d'enseignement supérieurs composés de l'université de l'Unité africaine (ex IAM), de l'université Thomas Sankara et de l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM) sont des partenaires de AGL Burkina.

Ces codes d'abonnement offerts par AGL seront utilisés pendant l'année académique 2024-2025. A travers ce geste significatif, le groupe veut participer à la formation de la jeunesse africaine en général et des étudiants burkinabè en particulier. AGL Burkina attend donc une utilisation massive et effective de cette bibliothèque numérique par les étudiants. « Nous avons coutume de dire que les Africains ne lisent pas beaucoup et c'est un défi à relever. Au niveau du Burkina, l'un de nos axes stratégiques d'intervention, c'est la digitalisation. Et cette bibliothèque numérique entre dans le cadre de cet axe », a laissé entendre Joachim Touwendé Ouédraogo, directeur des ressources humaines d'Africa Global Logistics Burkina Faso.

Les étudiants se réjouissent de voir que la bibliothèque numérique peut être utilisée sans connexion internet

Les responsables et représentants des trois universités bénéficiaires n'ont pas manqué de remercier AGL pour ces abonnements qui viennent renforcer les connaissances des étudiants. « Nous remercions AGL d'avoir offert l'opportunité à nos étudiants d'accroître leurs connaissances. Nous sommes dans le système Licence-master-doctorat (LMD) où l'évaluation du cours se fait en termes de crédit. Et si par exemple un crédit équivaut à 20 heures de cours, il y a 8 heures de travail personnel à faire par l'étudiant. Ce dernier doit chercher à se documenter parce que le professeur ne donne que la partie visible de l'iceberg. La bibliothèque permet alors de mieux comprendre le cours » a indiqué le directeur général de l'université de l'Unité africaine, Alioune Benga.

Alioune Benga, Directeur général de l'université de l'Unité africaine s'est réjoui que AGL ait pensé à ses étudiants

A en croire le Dr Gilbert Bayili, directeur général de l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), ces accès permettront à ses étudiants de développer leur savoir et d'être les meilleurs. Il se réjouit par ailleurs de ce partenariat important qui lie son institut au groupe AGL.
Ce don va aussi profiter à l'université publique Thomas Sankara. « L'université Thomas Sankara a une particularité, c'est qu'elle prend en compte les centres universitaires de Dori et de Tenkodogo. Et le fait de recevoir ces codes de la bibliothèque numérique permet aux étudiants de Ouagadougou et surtout à ceux des provinces d'améliorer leurs connaissances », a renchéri Romuald Kinda, représentant du président de l'université Thomas Sankara.

Le DRH de AGL Burkina remettant les codes d'accès à la bibliothèque numérique au Dr Gilbert Bayili, DG de L'IBAM

Du côté des étudiants, c'est un sentiment de gratitude et de reconnaissance pour le choix porté en leurs personnes. Selon Yasmine Ouattara et Mariam Nagabila, respectivement étudiantes de l'UA et de l'IBAM, cet accès va faciliter leurs recherches dans tous les modules. « Surtout que ça ne fonctionne pas avec la connexion, c'est une application très utile », a fait savoir l'étudiante en deuxième année de Banque et Finance, Mariam Nagabila. Yasmine Ouattara quant à elle a expliqué qu'elle a un grand besoin de cette plateforme pour faire la rédaction de son mémoire de fin de cycle.

Romuald Kinda, représentant du président l'université Thomas Sankara, reçoit les codes d'accès à la bibliothèque numérique de AGL

Cette bibliothèque numérique du nom de YouScribe, en plus de fonctionner hors connexion, a l'avantage d'être facile à utiliser. Elle offre un accès à plus d'un million de références et est disponible en 17 langues.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Categories: Afrique

Kinshasa : un ultimatum de 24 heures lancé au comité Kambayi pour libérer les bureaux de l'UNISIC

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 06/08/2024 - 21:19


Le personnel de l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC), ex-IFASIC, a accordé, mardi 6 août, 24 heures au comité Kambayi Bwatshia de dégager les bureaux de cet établissement public.

Categories: Afrique

Burkina/Entente Handibasket africain 2024 : Africa Global Logistics fait don de fauteuils roulants à des personnes vivant avec un handicap

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 06/08/2024 - 21:04

La finale de la quatrième édition de la compétition de basketball ‘'Entente handibasket africain'', réservée aux personnes vivant avec un handicap s'est déroulée dans l'après-midi de ce lundi 5 août 2024 à Ouagadougou. L'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA), structure organisatrice de ce tournoi s'est largement imposée en finale par 30-6 devant Handicap solidaire Burkina (HSB). En marge de cette finale, Africa Global Logistics, partenaire officiel de ce tournoi, a fait don de fauteuils roulants à l'association ABUSA afin d'encourager le sport pour tous et soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap.

La finale de cette quatrième édition de ‘'Entente handibasket africain'', placée sous le signe de la résilience, a mis aux prises l'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA) et Handicap solidaire Burkina (HSB). Une finale qui s'est déroulée en sens unique en faveur d'ABUSA qui s'est nettement imposée par 30 contre 6 pour HSB. C'est le quatrième sacre en quatre éditions pour ABUSA qui règne sans partage dans cette compétition.
Cette édition 2024 s'est déroulée sur le thème : « Le handisport, facteur de cohésion et de participation des personnes handicapées de l'AES ». Vainqueur de ce tournoi, ABUSA repart avec la somme de 30 000 FCFA et HSB, l'équipe finaliste malheureuse se console avec la somme de 20 000 FCFA.

L'équipe d'ABUSA, victorieuse de cette 4e édition d'Entente Handibasket africain

Pour Dofinita Éric Séni, président de l'ABUSA, l'objectif visé à travers cette édition, « c'est vraiment faire la promotion du handisport en général et la promotion du basket en fauteuil roulant en particulier. Nous sommes à notre quatrième édition et le thème de cette année nous rappelle que l'AES est une dynamique qui est là et nous pensons que le développement doit aussi se faire avec nous les personnes vivant avec un handicap. C'est une plaidoirie que nous faisons à l'endroit des autorités, les inviter à tenir compte des personnes handicapées dans tout ce qu'elles vont faire dans le cadre de cette alliance ».

L'équipe HSB, finaliste malheureuse

Tout en se réjouissant de l'organisation de cette quatrième édition malgré les difficultés notamment financières, Dofinita Éric Séni a invité les autorités notamment les autorités sportives à œuvrer davantage pour le développement du handisport.

En marge de cette finale, Africa Global Logistics, partenaire officiel de cette compétition, a fait don de fauteuils roulants à l'association ABUSA afin d'encourager le sport pour tous et soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap. Cette initiative vise à promouvoir la solidarité, encourager la pratique du sport pour tous, comme facteur de cohésion sociale et gage de santé, et à favoriser également la mobilité des personnes blessées pendant la guerre, afin de leur garantir une meilleure prise en charge sociale.

Vue des cinq fauteuils offerts à ABUSA par AGL Burkina Faso

Ainsi, pour la deuxième fois, AGL Burkina Faso soutient la pratique du sport au sein de cette communauté, dans le but d'accompagner l'éclosion de talents et de soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap. Cet événement est aussi l'occasion pour l'entreprise, de réaffirmer son engagement en faveur de la promotion des valeurs du sport, comme facteur de cohésion sociale et de paix.

« Handibasket représente pour nous des valeurs de solidarité, de persévérance, de combativité et d'excellence chez des personnes à mobilité réduite, qui sont ainsi, capables d'aller jusqu'au bout de leurs rêves. Ces valeurs mises en exergue par le sport sont partagées par AGL Burkina Faso qui s'engage au quotidien en faveur du bien-être des populations. », a déclaré Seydou DIAKITE, directeur général pays d'AGL Burkina Faso dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.

Un match largement remporté par ABUSA en rose par 30 contre 6 pour HSB en vert

A travers les activités sportives, AGL Burkina Faso souhaite contribuer également à la bonne santé des populations en évitant des maladies liées à la sédentarité. « Ce don, c'est pour soutenir le sport en général et particulièrement le sport adapté. Cela entre aussi en droite ligne de nos valeurs dont l'une d'elles est la passion. On trouve que ceux qui sont dans ces conditions et qui arrivent à viser haut, ce sont des gens qui ont de la passion. Raison pour laquelle, nous n'avons pas hésité à soutenir l'ABUSA pour que ces membres puissent en bénéficier notamment les blessés de guerre », a ajouté Touwendé Joachim Ouédraogo, directeur des ressources humaines d'AGL, représentant le directeur général pays d'AGL Burkina Faso à cette finale.
La valeur du don n'a pas été dévoilée car selon Touwendé Joachim Ouédraogo, « c'est le geste qui compte », laissant entendre que les prochaines éditions seront mieux en terme de soutien.

Touwendé Joachim Ouédraogo, directeur des ressources humaines, représentant le DG d'AGL Burkina Faso à cette finale

Recevant ce don, l'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA) a décidé de remettre ces fauteuils à son tour, au Centre médical des armées notamment au profit des soldats blessés en opération. « Nous apprécions positivement ce don. Nous profitons pour remercier AGL qui dans le cadre de sa responsabilité sociale nous a offert cinq fauteuils roulants multimodaux. Ce sont des fauteuils que la personne par exemple en ville, peut utiliser en tant que tricycle et arriver à la maison, elle peut démonter et ça devient fauteuil roulant. Ce sont des fauteuils que nous allons remettre à nos frères et sœurs qui sont blessés au front. Nous avons eu à faire une visite au Centre médical des armées et nous avons vu qu'il y avait beaucoup à faire. C'est pour ça, nous avons demandé à notre partenaire AGL de nous accompagner avec ces fauteuils », a indiqué Dofinita Éric Séni, président d'ABUSA.

Dofinita Éric Séni, président de l'association ABUSA

Pour rappel, AGL est présente au Burkina Faso dans le transport et la logistique. L'entreprise emploie aujourd'hui plus de 400 collaborateurs burkinabè et génère plus de 350 emplois indirects à travers notamment ses agences à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Elle développe des partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur, à l'instar de l'Institut africain de management (IAM), l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), le Centre de promotion de l'apprentissage des métiers (CPAM), le Centre de formation professionnelle emplois et métiers (CFPEM). AGL Burkina Faso mène également des actions de solidarité au bénéfice des populations en partenariat avec des ONG, notamment l'aide à la scolarisation et à la réinsertion sociale des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l'environnement.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Forget NGAD or F/A-XX: What a 7th Generation Fighter Could Be Like (In 2070)

The National Interest - Tue, 06/08/2024 - 20:56

Summary and Key Points - What will a 7th Generation Fighter Do in the Sky?: The future of military aviation is focused on evolutionary advancements rather than revolutionary leaps. The B-21 Raider builds on the B-2 Spirit's successes, and sixth-generation fighters are advancing current technologies.

-The concept of aircraft "generations" was popularized as a marketing tool by Lockheed Martin with the F-35.

-While the seventh generation isn't yet defined, it may feature autonomous capabilities, advanced materials, and multinational collaboration. However, such advancements could be decades away, possibly emerging in the 2070s or later.

What Will the 7th Generation Fighter Jet Look Like?

The future is always around the corner, so we can always expect something new. Sometimes it will be small steps forward, while other times, it will be great leaps ahead. With military hardware, we've really reached a point where most of the advances are evolutionary, building on past successes and proven features rather than revolutionary – which could take designers in an entirely new direction.

Such is the case with the B-21 Raider, which is now in development. It is mainly building on the successes of the B-2 Spirit, and both feature a flying wing design. Likewise, most sixth-generation fighter designs have focused on what worked with fifth-generation aircraft and have taken it much further.

The question then is what we can expect with the "next-generation" beyond what is already in the prototype stage? Yet, even aviation experts can only ponder what we could expect to see.

"To be honest, I've not really heard anyone even mention 7th generation," explained Gareth Jennings, aviation editor at Janes, told me months back.

"Most 'Tier 2' nations that are building aircraft – Turkey, South Korea, etc. – are building their own fifth-generation jets, while Tier 1 nations (US, UK [and partners], France [and partners]) are looking at sixth generation. 7th Generation isn't really 'a thing' as yet," added Jennings. "That said; it is possible to look at the progression of previous generations and extrapolate that forward to take an educated stab at what might be features in a 7th generation jet."

However, Jennings further continued that even our concept of the generations of such wasn't set in stone. In fact, until the development of today's most modern fighters, there was no talk of a particular aircraft falling into a particular generation.

"It's important to first note that 'generations' don't really exist – they have only come into being as a way of classifying aircraft since Lockheed Martin used the term 'fifth-generation' to describe its F-35, and all older aircraft were kind of backfilled into what previous generation they were determined to best fit – so the F-4 became a third-generation aircraft, and the Eurofighter a fourth generation aircraft, etc.," said Jennings. "Lockheed Martin will readily admit that it was a marketing gimmick to make their product stand out, but it has stuck and is now in widespread use."

The Road to 7th Generation: Generations Described

Even though the designations were actually only retroactively created, the U.S. Air Force has since broken down the respective capabilities of the generational designations:

*First-Generation: Jet propulsion

*Second-Generation: Swept wings, range-finding radar, and infrared-guided missiles

*Third-Generation: Supersonic flight, pulse radar, and missiles that can engage opponents from beyond visual range

*Fourth-Generation: High levels of agility, some degree of sensor fusion, pulse-doppler radar, reduced radar signature, fly-by-wire, look down/shoot down missiles, and more.

"So the thing about generations is that each new generation focuses on a number of key performance attributes while retaining the key performance attributes that defined the generations before it," Jennings suggested. "As an example, the third-generation F-4 Phantom retained the supersonic speed that largely defined the previous generation, but added to that advanced (for its day) mission computing and guided missiles."

In addition, the fourth-generation aircraft then took all of this and added fly-by-wire and advanced avionics, whilst the fifth-generation took all of this and added stealth, sensor fusion, and supercruise, Jennings noted.

"The sixth-generation will take this and add capabilities that haven't yet been publicly defined, but which are understood to include flexible payloads; an adaptable airframe; long-range sensing; analytics and computing; laser directed-energy weapons; advanced materials; intelligent maintenance; dynamically reconfigurable architecture; cyber protection; manned-unmanned teaming (MUM-T); trusted artificial intelligence (AI) reasoning; airspace integration; hypersonic-propulsion technologies; space technologies; and a future 'wearable' cockpit," he further explained. "Added to these technological attributes, the sixth-generation is designed to be affordable and to utilize futuristic manufacturing processes and methods."

Other Hardware Leaps Forward

It is also important to note that aircraft have been unique in that they have been so steadily upgraded over the past 80 years. By contrast, the United States military is still fielding its M1 Abrams, a "third-generation" main battle tank (MBT). Two factors need to be considered, however. First, it was indeed a revolutionary leap forward, rather than evolutionary – and thus it may have reached a level of armored perfection, at least until some new technology is developed.

Second, and more importantly, the M1 Abrams has been steadily improved in a way that fighter aircraft generally aren't. However, the Cold War-era B-52 Stratofortress remains a capable bomber that will remain in service even as the aforementioned B-21 Raider comes into service. By the time the B-52 is finally retired, it could have served for nearly 100 years – and few military platforms have seen such longevity. This has been made possible due to the improvements it has received.

Jet fighters, which have increasingly become multirole aircraft, have continued to evolve – and will continue to do so. That explains why the 70-year-old B-52 and 50-year-old M1 Abrams tank remain in service, while efforts are already underway to replace the fifth-generation F-22 Raptor, which only entered service in 2005!

About the 7th Generation Aircraft

All that said, it is likely that some in the aerospace sector are thinking well beyond the currently-in-development aircraft to what can come next. The question becomes what could the next generation actually look like. We need only look to other technological developments in our civilian world today to see what the next great leap forward could bring.

"With the advent of the Metaverse, 3D metal printing, and the increasing capabilities of realistic simulation, our ability to create new weapons, including fighters quickly, is advancing significantly," explained technology analyst Rob Enderle of the Enderle Group.

"At the same time, autonomous technology is becoming more viable, and the concept of human digital twins is creating the opportunity for a next-generation fighter not limited by human frailties," Enderle told this reporter. "While it often takes a war to force a legacy process, like aircraft creation, to adjust to the speed of current technology, there is no reason why the next generation of high-performance fighters couldn't be created in months rather than years, and be configured to be flown by a digital twin of a top gun pilot."

The 7th generation fighter thus may not be decades in development and could be a response, even a reaction, to what the sixth-generation may offer.

"It can reasonably be supposed that the 7th generation will again take all of these facets, and add some as yet undefined/unknown technological capabilities that will define it as being different and more advanced than all that have gone before it," said Jennings. "What these will be is hard to say, as anything we can now imagine as being a viable and desirable technology and capability is already being addressed in the sixth-generation, and it's hard to imagine what hasn't yet been conceptualized or invented. My personal feeling, however, is that by the time we start to get to thinking about the 7th generation, the technology will be there to remove the pilot altogether and for the platform to be fully unmanned (not just remotely piloted, but autonomous in its own right). The issues, however, won't be technological, but will be more ethical, moral, and/or even legal as to the extent society is comfortable with the idea of such capabilities being developed and deployed."

However, what is also likely is that multinational efforts may be required to design, develop and, most importantly, produce the next generation.

"In terms of programmatics, as with the fourth, fifth and sixth generation, it is likely that any 7th generation program will be an effort in multinational collaboration (in the West at least), due largely to the costs involved in such an undertaking, as well as the need for common requirements, and to maximize the exports that will help pay for it," Jennings added.

While Enderle suggested the time gaps could come down, Jennings isn't as confident. It is true that technology is rapidly increasing, which can allow for materials to be printed – advancing prototyping and even production – while computer-aided design (CAD) can also speed the development; yet, the cost will remain a factor.

"For timelines, the gap between each generation has progressively lengthened as technologies have become more complex (at the same time as becoming more stable – the big jumps we saw in aviation technology and innovation at the dawn of the jet age are now much more incremental), while development, manufacturing, procurement, operating, and sustainment costs have risen to the extent that most nations would prefer to continue to use older aircraft which they can upgrade at a quicker pace and lower cost to keep pace with (most of) their peers and near-peers," he noted.

"As such, I wouldn't expect 7th generation to enter the discourse until probably the 2070s or even later."

About the Author: Peter Suciu

Peter Suciu is a Michigan-based writer who has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu

All images are Creative Commons. 

This piece has been updated extensively since its first publication. 

Russia Freaked: Why the Air Force 'Elephant Walked' 12 B-2 Bombers

The National Interest - Tue, 06/08/2024 - 20:49

Summary and Key Points: On April 15, 2024, the U.S. Air Force conducted its largest "elephant walk" involving B-2 Spirit bombers at Whiteman Air Force Base, Missouri.

-A dozen B-2s, representing nearly two-thirds of the entire fleet, participated in this show of force as part of the Spirit Vigilance exercise.

-The event demonstrated the readiness and strategic importance of the B-2 in the nuclear triad, especially after the fleet was grounded for part of 2023.

The Big B-2 Bomber Elephant Walk 

Nearly two-thirds of the entire United States Air Force's fleet of Northrop Grumman B-2 Spirit bombers took part in a show of force like no other on Monday, April 15, 2024. A dozen of the stealth bombers assigned to the 509th Bomb Wing lined up on the runway at Whiteman Air Force Base (AFB), Missouri, and executed a mass fly-off to cap off the annual Spirit Vigilance exercise.

It was the largest "elephant walk" – the term for the close formation of aircraft that taxi en masse prior to takeoff – involving the long-range strategic B-2 Spirits to date.

"This is a reminder that the B-2 Spirit bomber is the visible leg of nuclear triad," Col. Geoffrey Steeves, 509th Operations Group commander, had previously said of Spirit Vigilance. "Simply put, the B-2 is the world's most strategic aircraft. It is the only aircraft on the planet that combines stealth, payload, and long-range strike. We are charged with delivering the nation’s most powerful weapons for our most important missions."

Smells Like Team B-2Spirit

While the B-2 regularly makes the rounds at high-profile events, including a flyover of the Rose Bowl college football matchup in California, it is rare to see more than a single of the flying wings. The previous record for mass fly-offs of B-2s occurred during the Spirit Vigilance 2022 exercise and involved eight bombers.

That display of power included about 40% of the total Spirit fleet. With eight bombers on the runway at roughly $2 Billion a piece, it drew approximately $16 billion in stealth bombers to a single location. On April 15 – somewhat fitting in that it was "Tax Day" – the price tag for the show of force had a $24 billion price tag. Yet, as a reminder to America's adversaries, these are truly "priceless moments."

It also was meant to serve as a reminder of the capabilities of the B-2 Spirit, which had been grounded for the first half of 2023, following an accident that closed Whiteman's runway. Though the Air Force maintained that the bombers could be employed if absolutely necessary in response to a major crisis the Spirit's wings were clipped for almost six months.

Putting 60% in the air in a single fly-off made it clear the Spirit is back in the sky.

Elephant Walk – A Display of U.S. Resolve

The first elephant walks occurred during the Second World War when large fleets of allied bombers massed for attacks – and observers on the ground noted that as the aircraft lined up, it resembled the nose-to-tail formations of elephants walking to a watering hole.

Today, the U.S. Air Force employs elephant walks to show the capability of a unit as well as the teamwork that is required to conduct such an operation. It also can help pilots prepare for the launching of fully armed aircraft in a mass event if needed

The elephant walk involving the dozen B-2 Spirits also came just days after the U.S. Air Force demonstrated its formidable air power at Kadena Air Base, Japan, by performing a strategic lineup of diverse military planes including F-15 Eagles, F-16 Fighting Falcons, F-22 Raptors, and F-35 Lighting IIs fighters, as well as RC-135, P-8, E-3, and RC-135 aircraft.

"This gathering of air power comes as we welcome our new rotational units, bringing F-16Cs and F-22As to the Keystone of the Pacific, while also saying arigatou and farewell to our F-35As and Air National Guard F-15Cs," Kadena Air Base announced via a statement.

Author Experience and Expertise: Peter Suciu

Peter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu. You can email the author: Editor@nationalinterest.org.

Image Credit: U.S. Air Force. 

Kinshasa : des blessés à la suite d’une bagarre rangée entre militants de l’UDPS au Palais du peuple

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 06/08/2024 - 20:46


La bagarre rangée entre militants de l’UDPS a fait de nombreux blessés, ce mardi 6 aout, au hall du Palais du peuple, commune de Lingwala, à Kinshasa.


Cette rixe opposait les pro Augustin Kabuya aux pro Gecko Beya, cadre de l'UDPS.


Cet accrochage entre ces deux camps a paralysé les activités et mouvements au Palais du peuple.


Des témoins rapportent que cet affrontement a causé des dégâts matériels énormes : chaises et des vitres, antivols cassés.

Categories: Afrique

Kamala Harris, Not Donald Trump, Is Strong on the Border

The National Interest - Tue, 06/08/2024 - 20:06

The characterization, by Donald Trump and his surrogates, of Vice President Kamala Harris’s alleged failings concerning border security is an amalgam of willful ignorance and bad faith. The many lies and half-truths are often spewed by Brandon Judd, the president of the Border Patrol Union who sometimes “opens” for the former President at some of his many rallies. Judd, it seems, is much more interested in parroting the Trump orthodoxy on Border Security than serving as a leader with the integrity that the men and women of Customs and Border Protection (CBP) deserve.

Unlike Trump and his cronies, The Biden-Harris Administration has known all along that no matter how many physical or legal barriers are erected in the name of border security, migrants will continue to seek asylum in the United States as long as conditions in their home countries are intolerable. President Biden wisely charged Vice President Harris with leading the diplomatic efforts (not “Border Czar”) to help reduce crime, violence, poverty and corruption in those nations responsible for the greatest percentage of migrants… and she made significant progress.

While Republicans were admiring the “Wall”, mugging for the cameras in their boots and jeans, Kamala Harris was doing the hard, time-consuming, frustrating, behind-the-scenes diplomacy. Working with the Northern Triangle countries of Central America, she was able to enlist the aid of over 50 American companies who invested $5 billion in those countries. Following this, migration from the targeted nations dropped by 50-60%. Conditions in the Northern Triangle nations are not going to improve over night. What is required is a long-term, multi-national effort to eliminate those factors that cause desperate people to flee their homeland. Fortunately, a future Harris administration understands that.

Trump relishes blaming Vice President Harris for what he asserts is chaos at the border and I, for one, agree that there is much to be done to improve unacceptable conditions at our borders.  The facts are, however, that the Biden-Harris Administration has made significant strides in improving border security even without the vital resources that would have been deployed under the bipartisan border bill; resources that would have drastically improved both the force strength and the effectiveness of CBP.  

The Biden-Harris Administration instituted tough restrictions on asylum claims that have, arguably, been instrumental in reducing illegal crossings to their lowest level since 2020. The Administration also deserves considerable credit for the recent evisceration of the leadership of the notorious Sinaloa Cartel with the arrest of cartel leaders “El Mayo” Garcia and Joaquin Guzman Loera, son of the infamous “El Chapo” Guzman. Additionally, in June 2021, under the leadership of Vice President Harris, Task Force Alpha, a law enforcement task force was established with the cooperation of Mexico and the Northern Triangle nations to combat smuggling and human trafficking.

Border Security is one of the most difficult, divisive, politically fraught and complicated national security issues facing our nation. It is irresponsible, in the extreme, for members of either party to use the border and its many related issues as a political weapon. But that is where we are today; particularly as it pertains to the GOP, its platform and the rantings of its presidential candidate and his surrogates.

Instead of focusing on meaningful, long-term solutions to a complex problem, like Vice President Harris has been doing, Trump and his minions engage in “Border Security Theater.” Over the course of the past six years, Trump and his surrogates (including the recently selected ice presidential candidate J.D. Vance) have periodically flocked to the Southwest border to stage photo ops in front of Trump’s “Wall.” Continuation of the supremely ineffective wall and the mass deportation of migrants are what pass, these days, for the heart of Trump’s “Border Policy.” The approach is breathtaking in its cynicism and emptiness.

In a feat of ethical gymnastics truly worthy of a gold medal, it is riveting to watch Brandon Judd laud the former President for his inspired leadership on border security, all the while knowing  that Trump bullied the GOP leadership into torpedoing the first tough, bi-partisan and meaningful border bill in generations. It was a bill that he and his union enthusiastically endorsed. That’s some chutzpah.

The nation was finally on the cusp of being able to bring meaningful change to our badly broken border and immigration programs, including more CBP Agents, advanced technology for detecting concealed contraband, more immigration judges, and much else. Trump, of course, initially favorable to it, had the deal killed when he realized he needed to preserve it as a campaign issue. This was unconscionable.

In November, the electorate will have a clear choice as to who is likely to bring positive, meaningful change to our troubled borders. With Trump, it will be more of the same – walls, rhetoric, threats, and bluster. With Kamala Harris, we have a chance to address the root causes driving migration and, perhaps, for the first time, focus on a permanent solution. For me, that’s an easy call.

About the Author: Robert Kelly

Robert Kelly is the former Deputy Assistant Secretary of Defense for Drug Enforcement and former Deputy Chairman of the government’s Border Interdiction Committee. 

Image Credit: Shutterstock. 

Les Républicains accueillent froidement le «pacte d’action» des macronistes

Le Figaro / Politique - Tue, 06/08/2024 - 20:05
DÉCRYPTAGE - Si quelques points de convergence existent entre les projets présentés par Laurent Wauquiez puis par Gabriel Attal, il reste encore du chemin avant une éventuelle alliance entre la droite et le bloc central.
Categories: France

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