Lorsque l’on s’intéresse à la question du nucléaire, les problématiques environnementales surgissent immédiatement. Avant même de mentionner la technologie, la compétitivité économique ou les aspects régaliens de l’énergie atomique, l’environnement est la première question qui apparait quand est prononcé le mot « nucléaire ». Les détracteurs de l’énergie atomique pointent invariablement la gestion des déchets issus de la production électrique, signe pour eux du danger structurel lié à la fission de l’atome sur un plan énergétique. Par contre, peu de voix s’élèvent pour s’interroger sur les bénéfices éventuels que peut apporter le nucléaire dans l’optique de la lutte contre le changement climatique. Le sujet pourrait presque apparaitre tabou. Heureusement la COP 21 qui se tient cette année à Paris offre l’opportunité de s’y intéresser en profondeur.
Une solution pertinente ?
Il appartient ainsi de poser un regard dépassionné et critique sur la question des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l’énergie pour comprendre si, oui ou non, le nucléaire est une solution pertinente pour équilibrer la délicate balance énergétique des pays qui regroupe accès à l’énergie, sécurité énergétique et lutte contre le changement climatique. Des études ont ainsi été menées sur la question des émissions de gaz à effet de serre – majoritairement de CO2 dans ce cas – du secteur électrique.
La plupart des travaux s’intéressent à l’ensemble du cycle de vie des installations de production d’électricité nucléaire, prenant en compte la totalité de la chaine de valeur allant de l’extraction d’uranium au retraitement des déchets en passant par la construction et l’opération des centrales. Le rapport The Role of Nuclear Energy in a Low Carbon Energy Future de l’OCDE paru en 2012, synthétise les résultats de nombreux travaux scientifiques pour aboutir à la conclusion suivante : le nucléaire est, en moyenne, une énergie particulièrement peu émettrice de CO2. Alors que le charbon, première source d’énergie de l’OCDE et, de fait, de nombreux pays européens, émet en moyenne 888 tonnes de CO2 par GWh produit et le gaz naturel 499 t/GWh, le nucléaire s’établit à 29 t/GWh soit à peu près l’équivalent des énergies les moins émettrices, l’hydraulique et l’éolien (env. 26 t/GWh).
Les émissions en amont du process
Néanmoins la production d’électricité elle-même n’émet quasiment pas de CO2 puisque la quasi-totalité des émissions est due à l’amont du cycle (extraction de l’uranium) et à la construction des installations. Cela signifie donc pour notre pays qu’il est particulièrement vertueux, au niveau de son secteur électrique dans l’optique de la lutte contre le changement climatique. En effet si l’on s’intéresse aux émissions de CO2 de la France, tous secteurs confondus, celles-ci s’établissent à 370 000 kt en 2014 (données EDGAR ; Commission européenne) à comparer avec les 840 000 de l’Allemagne, les 5 300 000 des Etats-Unis et les plus de 10 millions de la Chine. Au niveau des émissions par habitant, la France atteint les 5,7 tonnes, à comparer là aussi avec les 10,2 tonnes pour l’Allemagne, 8,5 tonnes pour la Pologne, 7,5 tonnes pour le Royaume-Uni ou 6,4 tonnes pour l’Italie. En comparant la France aux autres grands pays européens, par l’économie ou la population, il apparait que notre pays est bien plus sobre en carbone que ses voisins.
Augmenter la part du nucléaire?
Cette sobriété, comparativement au niveau de développement et d’industrialisation de notre pays, est avant tout due à la faiblesse des émissions du secteur de l’énergie. En effet l’électricité produite en France est très majoritairement – environ aux trois quarts – issue du nucléaire. Les choix politiques opérés dans les années 70 à la suite du premier choc pétrolier, ont eu non seulement un effet majeur sur les approvisionnements énergétiques français ainsi que sur le développement d’une filière d’excellence mais aussi un impact non-négligeable sur la lutte contre le changement climatique.
Le nucléaire est ainsi une énergie particulièrement importante au regard des objectifs climatiques fixés par le GIEC.
De nombreux rapports – le scénario 450 de l’Agence Internationale de l’Energie par exemple – pointent ainsi la nécessité d’augmenter résolument la part du nucléaire dans le mix énergétique mondial, laquelle n’est pour le moment que de 6% environ. Le nucléaire possède l’avantage de permettre de disposer d’une puissance installée importante pour chaque réacteur, tout en émettant peu de gaz à effet de serre. Toutefois c’est une énergie qui nécessite une maitrise technologique certaine et une attention toute particulière aux aspects de sureté et de sécurité. Là encore notre pays, en tant que leader technologique, dispose d’atouts indéniables pour envisager un futur sobre en carbone, pour la France et le monde.
A "BÁRKA" Közhasznú Egyesület a tanoda intézmény munkájának folytatásához 29,93 millió forintot meghaladó európai uniós támogatást nyert el. A projekt során halmozottan hátrányos helyzetű tanulók iskolai lemorzsolódását csökkentő intézkedések, tanoda típusú programok valósultak meg új helyszínen, új résztvevőkkel, de a régi hangulatban és a régi értékrenddel.
A BÁRKA Tanoda elsődleges célja a gyermekek oktatásának, nevelésének támogatása, az esélyegyenlőség biztosítása a továbbtanulásban, valamint a családot pótló tevékenységek nyújtása. Küldetésük a gyermekeink, önmagunk és a világ fejlődését szolgáló olyan pedagógiai intézmény fenntartása, ahol elsődleges a gyermekek testi, lelki, szellemi fejlődése.
A tanoda célrendszere a tanulássegítés, a tehetséggondozás, a tartalmas szabadidős tevékenységek. Célcsoportja egyrészt az általános iskolás gyerekek, akiket középiskolai tanulmányaikra készítenek fel, másrészt a középiskolába járó gyerekek, akikkel el szeretnék érni, hogy ne morzsolódjanak le, és tanulmányaikat felsőfokú intézményekben folytassák.
A projekt során megvalósult délutáni, tanítás utáni programok a 32 résztvevő gyermek iskolai sikerét segítették elő, megpróbálták számukra azokat a lehetőséget nyújtani, melyek fejlesztik képességeiket, személyiségüket.
A tanulás, a szabadidős programok és családot pótló tevékenységek során egyéni és kiscsoportos foglalkozásokat tartottak a fejlesztés és tehetséggondozás céljából. Szabadidős tevékenységek voltak a kulturális foglalkozások, vetélkedők, honismeret, zene, tánc, könyv, vetítés programok, a számítógépes és sportfoglalkozások, nyelvtanulás és a személyiségfejlesztő játékok.
A BÁRKA Tanodában 2015. október 1-től is tovább folytatódnak a tanodai foglalkozások és a családot pótló tevékenységek, melyekre elsősorban azokat a gyerekeket várják, akiknek családi körülményeik, szociális helyzetük átmenetileg vagy tartósan nem teszi lehetővé a délutáni tanulás lehetőségét.
A "BÁRKA" Közhasznú Egyesület - BÁRKA Tanoda elnevezésű, 29 930 940 forint, 100%-os támogatást elnyert fejlesztési projekt 2014. augusztus 1-én indult és 2015. szeptember 30-án zárult.