La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso ( CDI-BF) a reçu dans ses locaux, le mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou, les caisses des dépôts de l'espace UEMOA. . Cette rencontre a permis aux différentes caisses de renforcer leur collaboration, d'échanger des expertises techniques et stratégiques, et de promouvoir une approche efficace pour le financement du développement notamment sur les enjeux du financement des PME /PMI vulnerables.
D'entrée de jeu, il est important de souligner que les caisses de dépôts et d'investissements jouent un rôle essentiel dans le soutien aux politiques publiques et aux grands projets à travers des investissements stratégiques. Elles participent également à stabiliser les fluctuations économiques et à faciliter la restructuration des secteurs stratégiques en crise.
C'est dans une ambiance conviviale et fraternelle que la rencontre de concertation entre la CDI-BF et les caisses de dépôts de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a eu lieu.
Pour contextualiser, cette réunion stratégique fait suite à un atelier organisé par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. La rencontre était axée sur un dispositif efficace de financement des petites et moyennes entreprises (PME).
A cette rencontre de concertation de ce 16 avril, les parties prenantes ont pu entre autres : identifier des leviers de mise en œuvre : notamment les types de partenariats public-privé innovants. En outre, préparer des initiatives conjointes à l'échelle régionale. Aussi, jeter les bases de projets communs portés par le Forum des caisses (financement mutualisé et la mise en place de plateformes numériques de financement). Enfin, parvenir à une réponse structurée et adaptée aux besoins spécifiques des PME/PMI, pilier de la transformation économique durable des États de l'espace commun.
« Lors de cette rencontre, nous avons eu l'honneur d'accueillir le Togo qui est en train de réfléchir à la mise en place d'un tel instrument stratégique (Caisse des dépôts et d'investissements). Cela vient confirmer la pertinence de ces cadres de concertation et également, l'importance des activités que nous menons à travers ces caisses des dépôts et d'investissements » a justifié le directeur général de la CDI-BF, Pr Balibié Serge Auguste Bayala.
Pr Balibié Serge Auguste Bayala a qualifié cette rencontre « d'intérêt » pour les États de l'espace UEMOAEt de renchérir : « au cours des échanges, nous sommes revenus sur certaines sujets d'intérêt de la précédente rencontre organisée par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. Nous avons mené la réflexion sur comment rendre efficace les mécanismes de financement et d'accompagnement des PME/PMI. Cela a permis d'identifier des sources possibles de mobilisation de ressources qui sont encore inexplorées ou qui méritent d'être explorées de façon plus approfondie, afin que nous puissions être un levier important au service de ces PME/PMI.
Nous avons également évoqué d'autres éléments qui sont des projets d'intérêt commun sur lesquels nous allons ensemble mener un plaidoyer, afin que cette mobilisation ou centralisation des ressources se déroule rapidement. Sans une mobilisation des ressources, il est difficile d'accompagner les PME/PMI et les politiques publiques », a-t-il expliqué.
L'union fait la force
Les convives du jour ont apprécié positivement la tenue d'une telle rencontre qu'ils ont qualifiée d'enrichissante.
Le représentant de de de la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal, Ibrahima Thiaw a souligné l'importance d'avoir un dispositif harmonisé au niveau de l'espace commun afin que les interventions soient plus efficaces et coordonnées. Il a donc espéré qu'à la suite des échanges, ce dispositif soit mis en place pour le plus grand bonheur des États qui aspirent tous au développement socio-économique. Ibrahima Thiaw a confié avoir surtout apprécié les partages d'expériences des différents pays durant les échanges.
« Les échanges étaient fructueux », a déclaré Ibrahima ThiawEn rappel, la CDI-BF est une institution financière publique à caractère spécial. Elle a été créée par la loi 039/2023 ALT du 05 octobre 2023. Elle a pour mission de mobiliser et de gérer efficacement les ressources financières pour soutenir le développement économique, social et environnemental du Burkina Faso en sécurisant l'épargne nationale en sa qualité de tiers de confiance et en soutenant les politiques publiques conduites par l'État et les collectivités territoriales, à travers des investissements stratégiques.
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SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
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L'Office national de la sécurité routière (ONASER) organise les 16 et 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers et sur la sécurité routière. Cet atelier se tient au profit de 100 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) chargés de la prévention routière. Il est placé sous le thème : « La réglementation nationale et communautaire sur les contrôles routiers et la sécurité routière ». L'ouverture des travaux est intervenue ce mercredi 16 avril 2025 sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo.
Dans le cadre de sa mission de prévention routière, l'Office national de la sécurité routière veut organiser une série de formations au profit de 200 agents des Forces de défense et de sécurité. Il s'agit des acteurs de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie nationale, chargés de la prévention routière. L'organisation de cette série de formations entre dans le cadre du programme d'activités 2025 de l'ONASER. Ce sont 100 agents qui seront formés les 16 et 17 avril à Bobo-Dioulasso et 100 autres, les 23 et 24 avril 2025 à Ouagadougou.
L'ONASER forme des FDS sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiersDe manière spécifique, ces formations permettront aux participants de connaître le cadre institutionnel national et communautaire de la sécurité routière ; de connaître et de s'approprier les textes réglementaires nationaux et communautaires sur les contrôles routiers et la sécurité routière ; et de se doter des différents textes réglementaires. Par ailleurs, les travaux permettront aux participants de connaître l'utilisation et l'importance de la boite de premier secours, et de renforcer les connaissances des FDS en technique de secours avant l'arrivée des professionnels.
Des participants à la formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiersLa première phase de cette série de formations a débuté ce mercredi 16 avril à Bobo-Dioulasso. L'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo. Dans son allocution, il n'a pas manqué de souligner l'importance de la formation au regard des nombreux cas d'accidents enregistrés au Burkina Faso et particulièrement à Bobo-Dioulasso.
En effet, au Burkina Faso, le nombre d'accidents de la route reste élevé. L'Office national de la sécurité routière a enregistré en 2021 et 2022 respectivement 22 674 cas d'accidents de la route constatés avec 944 personnes tuées et 24 686 cas avec 1150 personnes tuées. Pour l'année 2023, ce sont 22 156 cas d'accidents de la route qui sont enregistrés avec 906 personnes tuées. Sur la période de 2019 à 2023, au total 113 409 cas d'accidents de la route constatés sont enregistrés, occasionnant 5 366 personnes tuées sur place.
Le conseiller technique du gouverneur de la région, Souleymane Drabo, a salué cette formation à sa juste valeurDes chiffres interpellateurs quant à la nécessité de trouver ainsi des solutions pour inverser la tendance. Pour l'ONASER, cela passe notamment par le renforcement des capacités des acteurs de la sécurité routière. « Une des missions régaliennes de l'ONASER est la promotion de la sécurité routière. Et nous avons coutume de dire que la sécurité routière est l'affaire de tout le monde. Donc, pour une véritable implication des acteurs de la sécurité routière, l'ONASER a prévu de renforcer les capacités des FDS pour l'accompagner dans la réalisation de ses missions, parce que, lorsqu'on parle de sécurité routière, il y a les FDS qui ont un rôle capital à jouer. C'est pourquoi nous avons trouvé judicieux de renforcer leurs capacités », a dit Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, la directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, par ailleurs représentante du directeur général de l'ONASER.
Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, expliquant l'importance de la formationCette formation est assurée par des cadres de l'administration publique issus de l'ONASER, de la Croix-Rouge, de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Au terme des travaux, leurs capacités seront renforcées sur la réglementation nationale et communautaire en matière de contrôles routiers et de sécurité routière.
Au nom du gouverneur de la région, Souleymane Drabo a salué cette formation à sa juste valeur. « La ville de Bobo-Dioulasso est confrontée à de nombreux accidents, surtout sur la nationale n° 1 où l'on enregistre dans le mois plusieurs cas d'accidents avec des décès. Ayant toutes ces statistiques, l'ONASER a donc décidé de former les premiers acteurs qui sont sur nos routes, ceux qui suivent la règlementation en matière de sécurité routière et ceux qui appliquent les lois dans ce domaine. C'est pourquoi il était de bon ton que nous venions encourager les acteurs et leur témoigner toute notre reconnaissance déjà pour les efforts consentis sur nos routes et leur demander encore plus d'abnégation et de travail pour que nos routes soient plus sûres », a-t-il laissé entendre.
La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travauxSelon lui, l'organisation de cet atelier de formation permet de renforcer les capacités des acteurs afin d'avoir plus de résultats appréciables sur le terrain. Il estime que cela permettra de préserver beaucoup de vies. Il ne manque pas d‘exprimer ses attentes vis-à-vis de cet atelier. « D'abord, nous voudrions que les participants soient bien formés, car s'ils sont bien formés, ils arriveront certainement à mettre en œuvre la règlementation en matière de sécurité routière. Également, nous attendons qu'ils maîtrisent la règlementation en matière de sécurité routière, qu'elle soit communautaire et même intercommunautaire, afin qu'au terme de cet atelier, nous ayons des FDS exemplaires. Ce, pour faire respecter la règlementation sur nos différentes routes », a-t-il souhaité.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Les grandes familles TAGNAN, NAMA, NIGNAN, NIANGAO, NACRO, NEBIE, DIASSO, BENAO, au Burkina Faso (Ouagadougou, Sapouy, Léo, Tiabien Kasso), Aux États Unis d'Amérique (Atlanta), en Cote d'ivoire, au Ghana et au Sénégal,
Les familles alliées ADOMBAZIE, TINTO, KALMOGO, NAZANGA, ZOUNDI, YONI, COMPAORE, NIKIEMA, SANKARA, ULUEME, OUEDRAOGO et KABRE,
Mme TAGNAN / ADOMBAZIE ÉVELYNE,
Les enfants : Tagnan Innocent, Clément, Dieudonné, Benjamin, Félicia, Maria
Les petits enfants : Ulrich, Wilfried, Cheik, Jessica, Tatiana, Célestin, Célestine, Alan, Yvan, Elke, Stella, Jecoliah, Sarah Joy, Elijah, Jeremy, Yannic
Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont témoigné leur affection et leur soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père et grand-père, Monsieur TAGNAN KARIM le 02 avril 2025 et de l'inhumation le 07 avril 2025 au cimetière de Nagrin /route de saponé.
Ils remercient particulièrement le prophète des nations Emmanuel SAWADOGO et son épouse ainsi que et les fidèles du Centre International de Mission de Délivrance et d'Intercession (CIMIDI), le Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK), les parents, amis, collègues, voisins, riverains de la cité an II et connaissances.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu vous le rende au centuple !
Une délégation de Orange Burkina Faso, conduite par M. Christophe Baziémo, directeur général d'Orange Money, a rencontré le ministre de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, en présence des huit finalistes du concours Orange Music Talents. Cette rencontre, qui s'est tenue le lundi 14 avril 2025 à Ouagadougou, avait pour objectif de présenter les candidats et de discuter des objectifs du concours pour recueillir les conseils et recommandations du ministre.
Orange Music Talents est un concours de musique qui a parcouru les différentes régions du Burkina Faso pour déceler de nouveaux talents. Son objectif est de mettre en lumière ces artistes, de promouvoir les jeunes talents, d'accroître la visibilité des artistes locaux sur les scènes nationales et internationales, et de donner à ces jeunes l'opportunité de réaliser leurs rêves et de devenir des stars de la chanson burkinabè, comme l'a expliqué Zenabou Insa, responsable de la Marque et de la communication commerciale.
Le ministre a salué l'initiative de Orange Burkina Faso, qui vise à mettre en avant les talents à travers ce concours.
« Je tiens à saluer cette initiative qui cherche à promouvoir la musique, un élément fondamental de notre culture. Notre objectif aujourd'hui est de travailler à donner une identité claire à la musique burkinabè. À moyen terme, nous souhaitons une musique burkinabè facilement identifiable, intégrant des valeurs et des instruments de notre terroir. Nous sommes résolument engagés à nous appuyer sur nos valeurs traditionnelles », a déclaré le ministre Ouédraogo.
Il a également encouragé les finalistes à proposer des chansons qui évoquent la combativité, le patriotisme et l'intégrité, des valeurs burkinabè à promouvoir pour donner une identité à la musique du pays.
Le ministre a exprimé son souhait d'être associé à la finale. « Nous pourrions envisager, avec Orange, de créer une compilation des huit candidats, un produit de la jeunesse à mettre sur le marché », a-t-il suggéré. Il a également assuré que si une seconde édition du concours devait avoir lieu, le ministère serait prêt à accompagner l'initiative.
« Il y a de nombreuses opportunités à explorer ensemble. Notre combat se déroule sur tous les fronts. Nous voulons nous assurer que dans les maquis et les discothèques, la musique burkinabè ait une place prépondérante. Il est évident que nous ne pouvons pas imposer aux consommateurs des produits de mauvaise qualité. Il est donc essentiel de travailler à offrir des productions musicales de qualité sur le marché, afin que les gens choisissent naturellement de consommer burkinabè », a conclu le ministre.
Le concours a été lancé le 26 septembre 2024, et la finale se déroulera le 23 mai 2025 à Ouagadougou.
Rama Diallo
Lefaso.net
Les pays de l'UE devraient traiter les demandeurs de ces pays par une procédure accélérée afin de « renvoyer rapidement ces personnes », indique la proposition.
The post La Commission adopte une liste européenne de pays « sûrs » pour accélérer les demandes d’asile appeared first on Euractiv FR.