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Diplomacy & Defense Think Tank News

Comment entretenir sa table à repasser ?

RMES - Sat, 19/05/2018 - 17:24

Afin de ne pas avoir de mauvaises surprises lors du repassage, il est nécessaire d’entretenir sa table à repasser de temps en temps. Sinon, la table laissera des tâches marron sur votre linge. Bref, il est indispensable d’entretenir sa table à repasser de temps en temps. Aujourd’hui, nous allons voir comment entretenir sa table à repasser. Mais avant cela, nous allons voir comment reconnaître une table à repasser qui a besoin d’un entretien.

Venez voir le test de cette table a repasser pour centrale vapeur : https://la-table-a-repasser.info/test-et-avis-table-a-repasser-brabantia-103506/

Comment savoir si votre table à repasser a besoin d’un entretien ?

Lorsque vous repassez et que vous observez que la centrale vapeur laisse des tâches marron sur le linge, cela signifie qu’il est temps d’effectuer le détartrage de votre centrale vapeur. Il arrive aussi parfois que les trous de la semelle du fer à repasser soient bouchés. L’entretien est aussi nécessaire lorsque vous observez la formation de rouille sur la table à repasser.

Les produits à utiliser pour l’entretien et le détartrage d’une table à repasser à centrale vapeur

En générale, de l’eau minérale peu gazeuse peut suffire pour éliminer les moisissures et les calcaires présents dans la centrale vapeur. Cependant, la plupart des marques vous conseilleront d’utiliser des produits détartrants. Mais prenez garde, voici quelques solutions que vous ne devez surtout pas utiliser pour le détartrage :

-Du vinaigre pur ou mal dilué. Son utilisation est vivement déconseillée par les constructeurs, car elle peut mettre la centrale en panne.

-Le jus de citron pur ou mal dilué. Cette solution peut abîmer votre fer à repasser d’une manière définitive.

Par contre, voici quelques solutions que vous pourrez utiliser pour le nettoyage et le détartrage : de l’alcool ménagé, de l’eau oxygéné ou encore du vinaigre blanc dilué.

-L’alcool ménagé peut notamment servir pour le nettoyage de la semelle du fer à repasser. Il en est de même pour l’eau oxygénée et le vinaigre blanc dilué.

Voyons maintenant les méthodes de détartrage.

à Voir pour continuer : Où acheter son spa gonflable ?

Comment nettoyer une central vapeur ?

Le nettoyage d’une central vapeur se fait généralement en cinq étapes :

Tout d’abord, vous devez débrancher l fer. Ensuite, vous devez remplir le ¾ du réservoir avec de l’eau froide. Puis, vous devez agiter doucement l’eau dans le réservoir avec des mouvements circulaires. Après, vous devez vider l’eau. Recommencez le même processus plusieurs fois jusqu’à ce que vous obteniez de l’eau claire dans le réservoir.

Il existe aussi une autre méthode que voici :

D’abord, vous versez de l’eau dans les 3/4 du réservoir. Ensuite, vous branchez la central vapeur. Puis, vous attendez que le central chauffe. Ensuite, vous dirigez la semelle du fer à repasser au-dessus de l’évier. Après, actionnez le bouton de vapeur au maximum. Comme pour la première méthode, vous devez recommencer le processus plusieurs fois jusqu’à ce que vous obteniez de l’eau claire dans le réservoir.

Voilà les deux méthodes de nettoyage d’une central vapeur.

Par ailleurs, sachez que le nettoyage d’une central vapeur doit se faire régulièrement. Il doit être effectué toutes les dix utilisations afin d’optimiser la durée de vie de votre table à repasser.

Comment fonctionne un detecteur de métaux ?

RMES - Fri, 18/05/2018 - 15:34

Un détecteur de métaux est surement l’équipement le plus adéquat pour chercher des objets de valeur sous le sol. Toutefois, sa manipulation doit être faite dans les meilleures conditions afin de vous éviter de déterrer des trucs inutiles et sans importances. Comment fonctionne un détecteur de métaux ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Venez ici pour consulter nos sources à propos du detecteur de metaux.

Il faut avant tout que vous sachiez les composants de l’appareil

Un détecteur de métaux en généralement forme par 3 composants différents. Primo, il y a le boîtier de contrôle qui doit être équipé d’un écran avec un haut-parleur. Secundo, vous aurez une canne télescopique qui vous aidera à l’utiliser convenablement, mais aussi à bien le ranger quand vous n’utiliserez pas votre détecteur. Tertio, il devra avoir un disque ou tête de détection qui enverra les fréquences qu’il détecte vers le boîtier qui analysera la nature du terrain que vous exploiterez, mais aussi des choses que vous trouverez.

Un détecteur de métaux dispose de quelques fonctions primordiales

Effectivement, l’utilisation d’un détecteur de métaux ne se résume pas à placer l’appareil sur le sol et se dire que les objets vont venir vers vous. Vous devez savoir qu’un tel équipement doit avoir les fonctions suivantes qui vous permettront de trouver facilement ce que vous voulez.

— La sensibilité : Notez qu’un détecteur de métaux non sensible ne trouvera rien tandis qu’un modèle trop sensible vous trouvera tout même n’importe quoi. De ce fait, vous devez vous assurer que sa sensibilité peut être réglée selon la nature du sol que vous voulez fouiller sinon, vous ne serez jamais satisfait de votre appareil.

— La discrimination : avec un bon niveau de discrimination, vous pouvez être sûr que votre détecteur de métaux pourra parfaitement reconnaitre le fer pur et l’argent ou le bronze. Ainsi, il rejettera automatiquement les objets qui ne répondront pas à vos choix de détections. Par contre, éviter de ne pas endommager la plage de l’aluminium quand vous partirez à l’aventure sinon vous risquerez de nuire à la capacité de votre appareil.

Venez aussi lire : Comment refroidir son ordinateur ?

— N’hésitez pas à le mettre en mode tous les métaux : si vous tenez vraiment à avoir tous ceux qui se trouvent sous le sol, alors pensez à mettre votre équipement en mode « tous métaux ». Cela vous permettra de détecter tous les métaux même les plus petits comme les ferrites ainsi que les pointes de flèches. Sachez qu’avec cette option, votre détecteur de métaux gagnera plus de profondeur durant la détection. Par contre, il ne pourra pas vous aider si le sol est pollué.

— Vous pourriez aussi l’utiliser pour régler l’effet du sol : nous savons tous que le sol regorge de plusieurs matières organiques et métalliques ainsi que minérales. Sachez que les métaux peuvent tromper votre détecteur si ceux-ci sont trop nombreux. Dans ce cas, vous devriez faire le choix entre un modèle avec réglage d’usine et manuel. Le second vous facilitera surement la tâche, car il vous donnera l’occasion de stabiliser la sensibilité de votre appareil en calibrant l’effet du sol même à une large profondeur.

Venez aussi lire : lefouilleur.com

Quelles sont les meilleures marques de café disponibles en France

RMES - Fri, 18/05/2018 - 14:49

La France est un des plus grands pays consommateurs de café au monde. Au sortir du lit ou à l’arrivée au bureau, le café est considéré comme un besoin matinal indispensable. D’ailleurs, la plupart sont constamment à la recherche du meilleur café qu’on puisse trouver sur le marché. Faisons donc le tour des meilleures marques de café disponibles en France.

L’Or Espresso

Voici une marque au café fascinant, de saveurs et couleurs particulières. C’est une des marques de la légendaire Maison du café. L’Or offre une gamme variée de capsules. La dernière précieuse trouvaille de la marque est la capsule en aluminium, exceptionnellement faite pour votre machine à café Nespresso.

Spécialiste du café moulu et donc de l’encapsulé, l’Or se lance désormais dans le soluble. La marque est réputée pour utiliser des grains de café de qualité supérieure soigneusement cultivés. C’est raisonnablement une des meilleures marques de café disponibles en France.

Carte Noire

Voici une marque de café bien connue des français. Non seulement parce qu’elle est originaire de la France mais aussi de par sa cote de popularité sur le territoire national et européen. C’est en effet, selon Le Monde, en 2015, la première marque de café la plus consommée dans l’hexagone.

Spécialiste de la distribution de cafés moulu, solubles, en grains ou encore en dosettes, Carte Noire est l’un des pionniers en Europe de la commercialisation du café arabica. La marque distribue en effet un café pur aux saveurs uniques. Par ailleurs, elle propose des dosettes souples compatibles à toutes sortes de machines et des dosettes dures ou ESE pour un expresso rapide et agréable.

Nespresso

Nespresso fait partie des plus grands distributeurs de café au monde. C’est incontestablement la meilleure marque de café disponible en France. Spécialiste renommée dans la commercialisation des machines à café, la marque est devenue un distributeur incontournable du marché du café encapsulé encore appelé café en dosettes très apprécié des français.

Nespresso propose une gamme variée de capsules : ce sont les fameuses capsules Nespresso. Il s’agit d’une combinaison raffinée de cafés arabica et robusta cultivés dans les meilleures régions au monde.  Les capsules, notamment la gamme Cap Mundo, contiennent un café exceptionnel et sont bien évidemment compatibles avec les machines Nespresso.

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J’ai une nouvelle table de jardin facile à nettoyer !

Square Idée – Europe : à l’Est, du nouveau ?

Fondapol / Général - Fri, 18/05/2018 - 10:47

La crise migratoire secoue l’Union européenne, et suscite des réactions différentes selon l’histoire des États membres. Dans les pays de l’Est, elle provoque même un rejet des « valeurs cosmopolites » et de la démocratie. Échange de points de vue entre Ivan Krastev, politologue bulgare, et Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique et professeur des universités […]

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Comment activer une oreillette Bluetooth ?

RMES - Fri, 18/05/2018 - 10:39

Vous souhaitez utiliser votre téléphone portable, de façon très ergonomique ? Ou alors, vous avez l’intention de passer plusieurs appels lorsque vous êtes à bord de votre véhicule ? Il vous faut dans ce cas une bonne oreillette Bluetooth.

Loin d’être un instrument, qui vous servira à faire un effet tape à l’œil, ce dispositif, les oreillettes Bluetooth ont pour principal objectif, de vous faciliter la vie, à travers la communication. Cependant, il faut savoir comment l’utiliser. Pour ce faire, vous aurez besoin de l’activer. Comment ? Découvrez plutôt !

Voici l’oreillette bluetooth que j’ai choisie personnellement ; https://mon-oreillete-bluetooth.com/anglink-oreillette-bluetooth-test-avis/

La forme de l’oreillette

Nous allons tout d’abord débattre de la forme de l’oreillette, car l’activation de celle-ci, dépend de la forme qu’elle emprunte. Ainsi, il y a des oreillettes Bluetooth qui empruntent une forme qui s’apparente à la forme rectangulaire. D’autres, par contre, empruntent la forme circulaire.

Peu importe la forme qu’elle emprunte, une oreillette Bluetooth dispose de quelques boutons. Lorsqu’elle a la forme rectangulaire, il est plus facile de les identifier, et de faire la distinction. Lorsqu’elle est sous forme circulaire, c’est un peu plus compliqué.

En effet, les oreillettes qui empruntent une forme circulaire disposent de boutons qu’il n’est pas très facile à distinguer. Tel est également le cas, avec les mini oreillettes Bluetooth.

à Voir pour approfondir : Créer facilement une société sur internet avec le site Legalstart

Les différents boutons d’une oreillette

Comme vous pouvez le supposer, une oreillette Bluetooth ne dispose pas que d’un seul bouton. Elle y en a plusieurs, qui vous serviront, à contrôler le périphérique qui y est connecté. Ainsi il y a :

  • Les boutons du volume : nul n’est besoin de démontrer l’utilité de tels boutons. En effet, ils vous permettre de régler le volume, selon votre convenance. Si vous trouvez donc que le volume est trop bas, vous pouvez l’augmenter, exerçant une pression sur la touche +. Si vous trouvez au contraire, que le volume est trop fort, vous pouvez appuyer sur la touche – afin de le ramener un peu plus bas.

  • La touche principale : elle est généralement celle que l’on distingue le plus. En réalité, c’est cette touche qui vous permet de contrôler votre téléphone. Ainsi, avec elle, vous avez la possibilité de décrocher les appels que vous recevez. Vous serez également capable de lancer la commande vocale, en y exerçant un appui long. Une fois que vous avez accès à la commande vocale, une multitude de possibilités s’offrent à vous. Vous pourrez donc passer des appels, enclencher votre lecteur MP3, ou encore, avoir accès au système de localisation de votre appareil.

La mise en marche de l’oreillette Bluetooth

Il faut rappeler que, quelle que soit la forme de l’oreillette, elle dispose d’un bouton d’allumage. Cela va sans dire, car, comment l’utiliser si non ! Ce bouton d’allumage est souvent isolé des autres, faites donc attention, afin de pouvoir l’identifier.

Une fois que vous l’aurez fait, exercer une petite pression sur le bouton, afin que celui-ci s’active. Bien entendu, il aura fallu recharger l’oreillette au préalable. L’oreillette activée, il vous suffira juste de la connecter, afin que vous puissiez avoir accès aux fonctionnalités du périphérique connecté.

à Voir pour approfondir : motorola

Secession or Solidarity

SWP - Fri, 18/05/2018 - 00:00

Since the arrest of the former head of the Catalan government, Carles Puigdemont, a solidarity movement has emerged that paints him as a victim of the justice system. However, even if the German government prevents his extradition this is hardly likely to influence the trials against his colleagues remanded in custody in Madrid. The Spanish public prosecutor’s office accuses them not only of rebellion, but also of embezzling money from the autonomous communities’ liquidity fund (FLA) for their independence campaign. Since the 2012 financial crisis, Madrid has had to subsidise heavily indebted regions, including Catalonia, with loans. Barcelona annually receives between 6.7 billion (2012) and 11.1 billion euros (2015). This financial dependence motivates Catalans to bid for independence, in the expectation that it will lead to direct access to the European Central Bank (ECB). Europeans need to reflect on who should be given their solidarity. A Catalan state would be born with a mountain of debt, which the other Spanish regions and the European taxpayer would ultimately have to shoulder.

Quel harnais pour un gros chien ?

RMES - Thu, 17/05/2018 - 16:38

Votre petit chien a grandi et le harnais que vous lui avez acheté auparavant n’est plus adéquat à son corps ? Dans ce cas, vous n’avez qu’à lui offrir un autre qui pourra s’adapter facilement à sa morphologie. N’hésitez pas à jeter un œil sur cet article si vous avez du mal à faire votre choix.

Venez voir le test du harnais chien julius : https://mon-harnais-pour-chien.fr/test-et-avis-sur-le-harnais-power-de-julius/

Prenez le type de harnais qui s’adaptera bien à son corps — Le harnais en cuir

Un harnais chien en cuir est parfaitement efficace si vous possédez un grand chien même si celui-ci est un grand molosse. En effet, ce type d’équipement ne se détériorera pas facilement malgré la force de l’animal. De plus, il ne le gênera pas tout en lui procurant beaucoup d’élégance.

— Le harnais en H

Avec ces sangles en forme de « H », ce type de harnais chien garantira du confort à votre chien malgré sa grande taille. De plus, vous disposerez d’une attache au niveau du dos de votre animal quand vous placerez cet outil. Il serait judicieux de ne le mettre que si votre chien est assez grand afin de lui éviter des problèmes thoraciques.

La taille de l’animal est aussi à prendre au sérieux (selon le tour de son poitrail)

— La taille 0

C’est à partir de cette taille qu’un chien peut être considérer comme étant gros. Effectivement, il aura un tour de poitrail de 58 à 76 cm pour un poids de 14 à 25 kg. Il commencera à se sentir mal à l’aise si vous lui mettez encore un petit harnais chien.

à Lire aussi : Comment trouver une scie à métaux ! C’est facilement ?

— La taille 1

Cette taille est réservée pour un chien avec un poitrail de 65 à 85 cm et pèse entre 23 et 30 kg. Les races de chiens les plus connues pour avoir cette taille sont le bulldog français ou le boxer.

— La taille 2

Le berger allemand ou le rottweiler peuvent être cités comme exemple si vous cherchez des chiens dans cette catégorie. Leur poitrail de 70 à 95 cm ainsi que leur poids de 28 à 40 kg feront d’eux des chiens de grande taille. C’est pourquoi il faudra lès offrir un harnais chien de taille assez grande pour ne pas les exaspérez quand vous les promènerez.

— La taille 3

Le bouvier bernois est le plus connu pour avoir cette taille. Il faut que vous sachiez que son poitrail mesurera entre 80 et 110 cm contre un poids total de 40 à 70 kg.

à Lire aussi : wouafmag

— Enfin, il y a la taille 4

Cette référence concerne tout chien ayant un poitrail de plus de 110 cm de dimension et un poids dépassant les 70 kg. Le dogue allemand est le plus connu pour avoir une telle grandeur. De ce fait, vous devez lui fournir un harnais chien pouvant s’adapter plus facilement à son corps. C’est-à-dire que vous serez obligé d’acheter un modèle XL.

En somme, quelques paramètres sont à prendre en compte avant de dire que vous possédez un gros chien. Puis, vous n’aurez plus qu’à lui acheter le modèle de harnais chien qui lui garantira un confort complet pour chaque mouvement qu’il fera.

Nach den Kommunalwahlen in Tunesien: Geringe Wahlbeteiligung – überraschende Sieger

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 17/05/2018 - 14:45
Nach langwierigen Vorbereitungen ist die Beteiligung von 35,6 Prozent an den Kommunalwahlen ernüchternd. Vor allem die beiden Regierungsparteien bekamen den Unmut der Bürger zu spüren. Nidaa Tounes liegt mit 22,17 Prozent hinter der Ennahda, die 29,68 Prozent der Stimmen gewann, auf Platz drei. Die Sieger der Wahl sind mit 32,9 Prozent die unabhängigen Listen. Diese sollen nach Bürgerwillen in den kommenden Jahren kommunale Politik umsetzen. Ausgang: offen.

Misstrauensvotum erfolgreich: Und die kirgisische Demokratie lebt!

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 17/05/2018 - 13:04
Wer glaubt, das traditionsbewusste Nomadenvolk Kirgisistans autoritär beherrschen zu können, hat es nicht leicht im „weißen Haus“, dem Parlament und Präsidialamt in der Hauptstadt Bishkek.

« Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive » – 3 questions à Pierre Conesa

IRIS - Thu, 17/05/2018 - 12:57

Pierre Conesa, spécialiste des questions géopolitiques, a occupé différentes fonctions au ministère de la Défense. Il est maître de conférences à Sciences Po et à l’ENA. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive », aux éditions Robert Laffont.

Hollywood est donc essentiel dans la constitution de l’opinion publique américaine ?

Je ne m’intéressais qu’à la façon dont Hollywood traite du rapport avec « l’Autre », l’étranger, celui qui n’est pas de droit, membre à part entière de la société américaine : ce pouvait être le « Noir », ou les « peaux rouges », mais aussi les « Hispaniques » ou les « Jaunes ». Hollywood les traite tous comme des « sous-hommes » (ennemis cruels, serviteurs, simplets, combattants perfides…). Pour moi, ce ne sont pas les excellents films produits par Hollywood, ceux que nous voyons, qui forment l’opinion américaine, ce sont les mauvais, produits en quantité : les 2700 westerns, les 1500 films représentant le Mexicain comme un personnage transpirant (le Greasy), au rire sardonique, ou les 100 films consacrés au « Jaune » cruel (le docteur Fu Manchu d’abord Mandchou, puis Chinois et enfin Tibétain…) avant de laisser la place au Japonais, au Coréen puis au Chinois aujourd’hui… C’est une sorte de bizutage pour avoir ensuite le droit d’accéder à d’autres rôles, tout en devant attendre encore un certain temps pendant lequel le héros du film est encore un acteur blanc grimé. Je cite un certain nombre de documentaires faits par un arabo-américain ou un sino-américain qui démonte tous les stéréotypes dont leur communauté a souffert. Les Français y ont eu droit aussi, pendant le French Bashing. Aujourd’hui, l’ennemi est « l’arabo-irano-terroristo-nucléaro-musulman ». C’est l’ennemi « busho-trumpien » !
Les États-Unis sont un pays qui n’a pas de ministère de l’Education nationale et donc pas de « récit national » officiel comme le fut l’Histoire de Michelet pour la France de la IIIe république. C’est Hollywood qui a assumé ce rôle. D’autre part, les États-Unis sont un pays fermé sur lui-même : la moitié des parlementaires n’a pas de passeport. Donc les mauvaises productions hollywoodiennes ont constitué et constituent encore la fenêtre sur le monde.

Comment se fait-il que le mass shooting soit absent des scénarios contrairement au terrorisme ?

Hollywood produit des films extrêmement critiques sur la société américaine ou sur la vie politique à Washington. Mais dès qu’il s’agit du rapport avec un ennemi ou une menace, la machine déraille ! Des films montrant la capacité des forces de police et de sécurité ou des services d’espionnage contre les terroristes sont nombreux. C’est de la propagande : je rappelle que les deux dernières interventions militaires américaines (Irak et Afghanistan) ont été des catastrophes, que la CIA a mis 10 ans à retrouver Ben Laden, et on attend toujours de savoir qui a commandité l’assassinat de Kennedy.

Il reste aussi des sujets tabous qu’Hollywood ne tente même pas d’aborder comme les mass shooting. Au XX° siècle, les guerres ont causé moins de morts américains que les morts par armes à feu et les mass shooting, ces tueries anonymes, font une moyenne de 30 000 morts par an. Pourquoi ce manque ? Pour ne pas heurter la puissante National Riffle Association (NRA) ?

« Elephant » de Gus Van Sant (2003) sur le massacre de Colombine (1999) produit par la chaine HBO n’eut qu’une « sortie fantomatique » aux États-Unis. « American Yearbook » (2004) ne fut pas distribué ; « Beautiful Boy » (2010) ; « Heart of America » (2002) ; « Hello Herman » (2012); « Home Room » (2002) ; « The Only Way » (2004), tous ces films qui évoquent le sujet n’ont eu que des diffusions confidentielles. « Bowling for Columbine » de Michael Moore est un documentaire plus qu’un film et il n’a dû son succès qu’à la Palme attribuée à Cannes.

Comment expliquer que le cinéma américain représente 90 % des recettes cinématographiques de la planète pour seulement 15 % des films produits ?

Le cinéma est considéré aux États-Unis comme un secteur de production plus que comme une activité culturelle et fait dès lors partie des domaines que les autorités américaines veulent ouvrir au libre marché dans les négociations de l‘OMC. On se souvient que dans les accords Blum/Byrnes, signés en 1946, juste à la fin de la guerre, le prêt accordé par Washington à la France était conditionné par l’ouverture des écrans français aux 2700 films américains tournés pendant la guerre. Or ces films décrivaient la réalité d’un pays, les États-Unis, qui n’avaient pas connu la guerre sur son territoire alors que les productions françaises étaient principalement centrées sur l’Occupation, la Résistance, les tueries et les privations. Le succès des films américains d’après-guerre auprès d’un public qui avait envie de souffler fut aussi commercial.

Aujourd’hui, seules la France et la Corée s’opposent à Washington exactement pour les mêmes raisons. Mais la grande force d’Hollywood est l’extraordinaire créativité des scénaristes qui sont capables de raconter n’importe quelle histoire en prenant toutes les libertés du monde avec la réalité historique et en faire un magnifique film. Je cite l’exemple du film « Argo » contre lequel les protestations sont venues du Canada, car tout le travail a été fait par l’ambassadeur canadien pendant la révolution islamique à Téhéran, alors que l’agent de la CIA, joué par Ben Affleck, n’a passé qu’une demi-journée à Téhéran. Mais on ne peut pas faire un film comme cela à Hollywood.

Même remarque pour le combattant américain : les États-Unis n’ont jamais connu la guerre sur leur territoire et les guerres modernes ont toujours été médiatisées par le cinéma. C’est le seul cinéma qui peut se permettre de faire un film (« Rambo 2 ») dans lequel un ancien combattant du Vietnam, revenant dix ans après la fin de la Guerre, tue seul 76 Vietnamiens. Jamais la France n‘aurait pu faire un film comme cela sur la guerre d’Algérie.

Vous remarquerez que Sylvester Stallone, qui n’a jamais fait la guerre, ne souffre pas du syndrome post-traumatique. On vient d’ailleurs d’apprendre qu’il rempile avec sa bande de sexagénaires dans « The Expendables » 6 ou 7, bande de joyeux compagnons qui ravagent régulièrement des pays mythiques opprimés par un sanglant dictateur… Dans « The Expendables 2 », c’est le Népal où un groupe armé impossible à reconnaitre a eu le tort d’enlever Schwarzenegger. La bande de joyeux vandales se déplace ensuite en Bulgarie pour libérer des femmes et des enfants esclaves dans une mine puis en Albanie pour une autre tâche humanitaire et enfin dans un des pays d’Asie centrale (le Kazakhstan).

Les spectateurs américains eux-mêmes ne sont pas dupes des films pleins d’hémoglobine et de super-héros puisqu’un site délivre chaque année l’Oscar du film le plus meurtrier.

Comment le cas George Soros met l’UE au pied du mur

IRIS - Thu, 17/05/2018 - 10:33

La Fondation Open Society (OSF), créée par George Soros, vient de l’annoncer : suite au projet de loi du gouvernement de Viktor Orban contre les ONG qui viennent en aide aux migrants, elle quitte la Hongrie où elle était implantée depuis plus de trente ans pour Berlin. Un tournant pour cette organisation, un test pour l’Europe.

Née de la volonté d’un milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros, et installée notamment en Hongrie depuis 1984, afin de promouvoir les valeurs démocratiques et libérales – initialement pour limiter l’influence du communisme –, OSF regrette « la politique de répression croissante » à son encontre dans le pays. Un projet de loi prévoit en effet que toute organisation travaillant avec des migrants devra être contrôlée par le ministère de l’Intérieur hongrois et que toute organisation bénéficiant de financements étrangers sera taxée à 25 %. Ces mesures sont dirigées contre la fondation Soros en raison de son soutien aux ONG de défense des droits de l’Homme et des réfugiés, qui figure parmi ses activités.

Plus globalement, le cosmopolitisme et l’ouverture sur le monde sont pointés du doigt par le pouvoir hongrois. Soros est décrit comme un ennemi de la « nation hongroise ». Avec lui, estime en effet Orban – qui, lorsqu’il était étudiant à Oxford et engagé contre le communisme, avait bénéficié d’une bourse d’une des fondations Soros –, on « apprend que l’immigration illégale ou les ‘gender studies’, c’est bien. » Le premier ministre fait ici référence aux financements qu’OSF accorde à certaines universités à Budapest.

Le retour en arrière sur les droits des femmes, en Hongrie, procède lui aussi d’un projet politique traditionnaliste et nationaliste, parfaitement fantasmé : perpétuer la population blanche en supprimant l’immigration. On observe la même chose en Pologne ou aux États-Unis, par exemple.

Depuis 2016, Fidesz, le parti de Viktor Orban au pouvoir, harcèle et diffame l’OSF et George Soros. Complotisme et antisémitisme en sont les ressorts. Pendant la dernière campagne électorale, des milliers d’affiches présentaient Soros avec une mine grimaçante et ce commentaire : « 99 % des Hongrois sont contre les immigrants. Ne laissons pas Soros rire le dernier. » Une autre, via un montage, montrait le milliardaire manipulant une marionnette. L’image du juif manipulateur, qui « tire les ficelles » dans l’ombre est un vieux cliché antisémite des années 1930-40. Soros, qui a fui la Hongrie occupée par les nazis quand il était enfant, s’est dit très choqué par cette iconographie.

LES FONDATIONS ÉTASUNIENNES EN EUROPE : UNE RELATION SÉCULAIRE

Dès le début du XXe siècle, de grandes fondations étasuniennes ont élaboré une stratégie d’expansion en Europe. Afin d’asseoir leur suprématie géopolitique sur le vieux continent, les États-Unis ont fondé ce soft power sur l’éducation et la culture. Créées par des chefs d’entreprise, ces fondations visaient à la diffusion des principes « universalistes » de libéralisme, politique et économique, et des idéaux de démocratie.

Dans la tradition de l’ « expert », issue du XIXe siècle, qui est depuis à l’œuvre dans les nombreux think tanks à tous les niveaux de l’échiquier politique aux États-Unis, le soutien à la science et aux chercheurs devait renforcer l’influence géopolitique et économique américaine. Parfois, l’adaptation aux contextes nationaux, en Europe, a été difficile. Des centres de recherche ont vu le jour, des bourses d’études ont été décernées, des milliers de livres ont été achetés et des colloques ont été organisés à la pelle. Pour autant, rien ne s’est fait ex nihilo ; les fondations se sont appuyées sur des structures et des réseaux existants, mais en ont souvent modifié les modes de gouvernance.

Ainsi, dans l’entre-deux guerres, la fondation Rockefeller a financé l’école d’infirmières (au féminin à l’époque) et la faculté de médecine de Lyon et a veillé à la bonne santé des ouvriers et des militaires à côté de la grande bourgeoisie locale, ainsi que les sciences économiques à la London School of Economics. Le savoir est un prétexte à une forme de contrôle social, et la recherche empirique, un auxiliaire du politique et du business, notamment au moment de la crise de 1929.

Après la Seconde Guerre mondiale, les fondations Ford, Soros et Rockefeller ont été très actives pour refonder la pensée, la société et les institutions démocratiques en Europe et lutter contre l’influence marxiste. Loin d’avoir « américanisé » l’Europe comme on le dit parfois, ces fondations ont, pendant des décennies, nourrit des intérêts réciproques bien compris, comme le montre par exemple l’historien Ludovic Tournes dans le livre qu’il a dirigé, L’argent de l’influence (Autrement, 2010).

L’EUROPE DÉMUNIE MAIS SURTOUT AFFAIBLIE

La décision de la fondation OSF de quitter Budapest marque incontestablement un tournant, alors que l’Europe est aujourd’hui, de nouveau, gagnée par la montée des nationalismes. La Commission européenne a fait savoir qu’elle considérait ce départ comme un symbole du recul des libertés et de la démocratie en Hongrie. Mais que peut-elle faire concrètement ?

Alors que la Hongrie a signé, comme les 27 autres pays-membres, plusieurs traités garantissant le respect de l’État de droit, l’indépendance de la justice et la protection des minorités, l’UE manque d’outils juridiques pour répliquer. Pour autant, elle envisage aujourd’hui des sanctions inédites contre la Pologne où les médias sont muselés et le système judiciaire n’est plus indépendant. La Commission européenne a laissé entendre qu’elle pourrait lancer une procédure privant la Pologne de son droit de vote… ce qui n’arrivera pas car il faut l’unanimité des États-membres et que la Pologne sera soutenue, au moins, par la Hongrie.

Une autre possibilité serait la suppression de certains fonds européens destinés à la construction d’infrastructures, par exemple. L’UE, qui est par ailleurs explicitement attaquée par Orban pour son « soutien aux migrants » (sic), se penchera-t-elle sur le cas hongrois ? Envisagera-t-elle de revoir ses textes pour mettre en place des procédures de rétorsion contre les gouvernements qui multiplient les politiques anti-démocrates ? C’est un véritable test de la capacité de l’Europe à défendre les valeurs humanistes et de paix qui sont au fondement de sa construction.

Le problème est qu’ailleurs, en Italie, en Autriche et même en France, Orban jouit d’une certaine admiration. La récente couverture du magazine Valeurs actuelles en est une illustration : une photo de Soros s’accompagne du titre : « Le milliardaire qui complote contre la France. Révélations sur Georges Soros, le financier mondial de l’immigration et de l’islamisme. » Et dans le magazine, on peut lire que son but est de déstabiliser l’Occident, déjà affaibli par un afflux d’immigrants. Une littérature qui rappelle une autre époque, mais qui se vend très bien. Dans tous les pays européens.

Tackling Barriers to Women’s Meaningful Participation in Negotiating Peace

European Peace Institute / News - Thu, 17/05/2018 - 04:29
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An evening discussion among peacebuilders was held at IPI, May 16, 2018, on women’s meaningful participation in negotiating peace and the implementation of peace agreements.

The meeting, convened by UN Women and IPI, brought together internationally recognized peacebuilders, officials from the United Nations, diplomats, and representatives of civil society. The event was held as part of an Expert Group Meeting (EGM) convened by UN Women in preparation for the Secretary-General’s annual report on women, peace and security, expected in October.

Teresa Whitfield, Director of the Policy and Mediation Division at the United Nations Department of Political Affairs; said that the meeting built upon the work these stakeholders have undertaken thus far to explore what makes women’s participation “meaningful” in the context of negotiating peace. She reminded participants that the Secretary-General’s report last year unequivocally stated, “inclusive processes should be the rule, not the exception.”

The EGM participants have worked to support joint strategizing to overcome the persistent barriers to inclusion, representation, and meaningful participation. The international community must continue to articulate ways of moving beyond words to action in implementation of women, peace and security commitments, she said.

The conversation was seen as one of the preliminary steps on the “collective road” to 2020, the year in which the landmark Security Council resolution 1325 will observe its 20th anniversary.

Ms. Whitfield moderated a panel discussion between Jean-Marie Guéhenno, President & CEO of the International Crisis Group, and member of the UN Secretary-General’s High-Level Advisory Board on Mediation; and Rosa Emilia Salamanca, Director, Institute for Social and Economic Research and Action. Ms. Salamanca addressed inclusivity in the Colombian peace process and gender-sensitive peace agreements.

Overarching themes that emerged from the discussion included the need for meaningful participation of women in decision-making positions in all efforts to end conflict, including formal peace negotiations, as well as power sharing, disarmament and ceasefire arrangements, humanitarian access agreements and implementation mechanisms; women in leadership roles in negotiation teams; delivering on the commitment to civil society inclusion in mediation processes; the essential role of international community in the transition phase to support the implementation of gender-relevant provisions; and the importance of gender sensitive provisions in agreements for gender responsive implementation.

IPI Vice President Adam Lupel, and Paivi Kannisto, Chief, Peace and Security Section, UN Women delivered the opening remarks.

Fair Play: The Recent Common Agricultural Policy and Its Limited Effect on Development

SWP - Thu, 17/05/2018 - 00:00

Once again, we have the same old story: The negotiations on a new financial framework for the European Union (EU) will also influence the Common Agricultural Policy (CAP). Critics of the CAP are increasingly using its development policy (side) effects in the debate: European subsidies would promote poverty and food insecurity in developing countries through cheap European exports and destroy prospects for those populations, especially for young people in rural areas. But is this accusation justified, and what implication does it have for the future CAP?

Amérique latine, Proche-Orient et Jérusalem. Perseverare diabolicum ?

IRIS - Wed, 16/05/2018 - 15:48

Deux pays d’Amérique latine, le Guatemala et le Paraguay, ont accompagné l’ambassade des États-Unis, délocalisée de Tel-Aviv à Jérusalem. Le Honduras pourrait adopter une décision identique. Avec la Hongrie, la Roumanie, la République tchèque et le Togo, ces deux pays latino-américains ont donné une apparence de légitimité internationale au geste unilatéral de la diplomatie nord-américaine.

On comprend les motivations d’États qui en respectant le droit international, ont plus à perdre qu’à gagner. Modestes, ils n’ont de toute manière aucun droit à la parole sur les grands sujets qui divisent la paix et les équilibres du monde. Modestes, ils ont besoin quel qu’en soit le prix de la bienveillance des puissants. Le Guatemala, tout comme le Honduras, ont beaucoup de ressortissants en situation précaire aux États-Unis.

Le Paraguay est traditionnellement ouvert au mieux-disant. Comme d’ailleurs les pays d’Amérique centrale. En reconnaissant Taipei comme seul représentant légitime de la Chine, ces derniers bénéficient d’une aide appréciée en provenance de Taïwan. Le parlement d’Asuncion, théâtre d’affrontements politiques, incendié en 2017, avait été financé par la coopération de la Chine nationaliste. Israël a usé des mêmes instruments pour tenter de renverser les amitiés d’un continent ayant basculé côté palestinien. Le président paraguayen s’est rendu à Buenos Aires pour rencontrer Benjamin Netanyahou, en 2017.

Ces États sont par ailleurs en sympathie idéologique avec les autorités actuelles des États-Unis et d’Israël. Ils partagent avec Donald Trump et Benjamin Netanyahou leur hostilité à l’égard de tout ce qui de prés ou de loin se définit comme progressiste. Ils s’appuient, quelle que soit l’authenticité de la référence affichée, sur la Bible pour fixer leurs grandes orientations politiques. Donald Trump a fait bénir la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem par deux pasteurs pentecôtistes. Le chef d’État actuel du Guatemala, Jimmy Morales, est un prédicateur évangéliste. Jérusalem revêt donc pour l’un comme pour l’autre une dimension qui va bien au-delà de la Cité terrestre.

Le calcul ou le choix du cœur fait par les présidents Jimmy Morales du Guatemala et Horacio Cartes du Paraguay rappelle celui qui en 2003 avait été fait par Dominicains, Guatémaltèques, Honduriens et Salvadoriens. Ils avaient accepté de servir de caution internationale à l’expédition punitive de George W. Bush en Irak. Quelques dizaines de soldats centraméricains avaient donc accompagné plusieurs dizaines de milliers de militaires nord-américains en Irak. Le jeu en valait-il la chandelle ? Au vu du statut actuel des résidents de ces pays aux États-Unis, menacé d’expulsion et traité en ce qui concerne le Salvador « de pays de merde » par Donald Trump, la question mérite d’être posée.

À l’inverse, les voisins du Guatemala, comme ceux du Paraguay, ont manifestement gardé un prudent silence. Ou ont rappelé de façon discrète leur soutien à la légalité internationale, au respect des engagements accordés en 1993, par Israéliens et Palestiniens. Tous du Brésil au Salvador, en passant par le Chili et l’Uruguay ont considéré qu’ils n’avaient rien à faire dans une querelle dépassant leurs intérêts ou leurs sympathies immédiates. Qui plus est beaucoup ont dans leur population des communautés d’origine juive – en Argentine et en Uruguay -, syro-libanaise – en Argentine, au Brésil, au Pérou -, ou même palestinienne au Chili.

Pour autant, en ces temps d’incertitudes alimentées par l’imprévisibilité du président nord-américain, et son agressive politique commerciale et migratoire, toutes les coopérations sont les bienvenues. Benjamin Netanyahou a donc été bien reçu à Bogota, comme à Buenos Aires et Mexico en septembre 2017. La vice-présidente argentine, Gabriella Michetti, s’est rendue en Israël début 2018. Le président panaméen, Juan Carlos Varela, est attendu dans les prochains jours. Les affaires ont donc pris un tour plus dynamique. Des réseaux culturels et universitaires d’accompagnement se sont mis en place afin de pérenniser ces rapports. Les liaisons aériennes directes suspendues en 2001 ont été rétablies en avril 2018.

Quant aux évangélistes de toute nationalité, du Brésil au Costa Rica, de la Colombie au Pérou, portés par des vents politiques favorables, ils sont à l’affût pour faire avancer en Amérique latine la cause de la Palestine juive. La fraternité évangéliste du Honduras a signalé au président Juan Orlando Hernandez que « l’histoire biblique comme l’universelle, nous disent que Dieu bénit toute nation qui bénit Israël ». Le président du groupe d’amitié Brésil-Israël, Jony Marcos, un député évangéliste, s’est félicité publiquement de Donald Trump : « La communauté évangéliste du Brésil voit d’un très bon œil la décision de Trump. (..) Jérusalem a toujours été la ville sainte des Juifs et des Chrétiens ».

Toutes choses laissant ouvertes bien des portes par ailleurs. Le Paraguay qui suit bien des chemins de Damas, en parallèle, a signé il y a quelques semaines plusieurs accords économiques avec le Qatar.

ELIAMEP becomes Coalition Partner to Debating Security Plus 2018

ELIAMEP - Wed, 16/05/2018 - 15:24

Debating Security Plus (DS+) is a unique global online brainstorm that aims to yield concrete recommendations in the area of peace, security and defence. Gathering several thousand participants from around the world, it is the only platform that permits a truly global whole-of-society consultation providing innovative recommendations for some of the world’s most pressing security challenges.

For the sixth time, the 2018 brainstorm will bring together senior international participants from the military, national governments, international organisations and agencies, along with voices from NGOs and civil society, business and industry, the media, think-tanks and academia. Their involvement in our security policy brainstorm will help bridge the gaps between experts and citizens, and their recommendations will aim to inform the implementation of the EU Global Strategy, as well as the policies of national governments and other international institutions as they shape their approaches to peace, security and defence.

From 19 June, 09:00 CEST to 20 June 20:00 CEST, the international security community will debate challenges and policy solutions relating to six different themes. The discussions will be moderated by leading international think-tanks and organisations that will steer discussions towards concrete recommendations.

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Les élections présidentielles au Venezuela : un jeu à somme nulle

Institut Montaigne - Wed, 16/05/2018 - 12:42
Les élections présidentielles au Venezuela : un jeu à somme nulle Institut Montaigne mer 16/05/2018 - 12:42

Dans un contexte de crise politique, économique et sociale majeure, les Vénézuéliens sont appelés aux urnes dimanche 20 mai prochain, afin d’élire leur président de la

FRANCE : COMBATTRE LA PAUVRETÉ DES ENFANTS

Fondapol / Général - Wed, 16/05/2018 - 12:15

C’est un fait désormais bien établi et une information souvent répétée : en France, 20 % des enfants sont comptés comme pauvres. Les pouvoirs publics expertisent et expérimentent en direction de ces quelque 3 millions de mineurs vivant dans des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Depuis l’élection d’Emmanuel […]

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Populismus weltweit : Ein Führungs- und Politikstil gefährdet Demokratie und Pluralismus

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 10:31
Der Begriff des Populismus ist in aller Munde, wenn es um die Beschreibung von Argumentations- und Handlungsweisen von Politikern geht. Doch was macht eigentlich den Populismus im Kern aus? Im Entwicklungspolitischen Forum richtet die Hanns-Seidel-Stiftung den Blick nach Afrika, Asien und Lateinamerika, um dem globalen Phänomen auf den Grund zu gehen.

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