Après huit ans de négociations, de procédures et de travaux, le SEM-REV, exploité conjointement par l’Ecole Centrale de Nantes et le CNRS, a été officiellement inauguré le 25 août. Implanté au large du Croisic, il s’agit du premier centre d’essais en mer français dédié aux énergies marines renouvelables.
Après deux mois de négociations, les représentants de la SCOP SeaFrance, d’Eurotunnel et de DFDS sont enfin parvenus à s’entendre, laissant espérer une sortie de crise. Après 8 heures de discussions, un protocole d’accord a été signé hier soir au ministère des Transports. Au final, 402 des 487 anciens salariés de la société coopérative, qui assurait l’exploitation des trois navires de MyFerryLink et a été liquidée le 31 juillet, doivent être repris par DFDS et Eurotunnel (soit 5 de moins que le texte proposé fin août).
Réalisé par le constructeur japonais Mitsubishi Heavy Industries, le nouveau paquebot de la compagnie allemande AIDACruises a débuté ses essais en mer samedi dernier. Des vidéos montrent en effet le navire appareillant de Nagasaki, assisté de plusieurs remorqueurs, avant de prendre le large par ses propres moyens.
A l’issue d’une dernière croisière en Méditerranée, le paquebot MSC Lirica a rejoint cette nuit le chantier Fincantieri de Palerme, en Sicile. C’est là qu’il va être refondu, à l’instar des MSC Armonia, MSC Sinfonia et MSC Opera. Comme eux, le MSC Lirica, en service depuis 2003, va être coupé en deux, une nouvelle section de 24 mètres étant intégrée en son centre.
Bien que très discret depuis un an, le projet de construction d’un nouveau paquebot France n’est pas abandonné. « J’y crois toujours, et même de plus en plus quand je vois l’évolution du marché de la croisière », affirme Didier Spade, qui porte l’idée depuis 2009 et espérait alors que le navire pourrait naviguer dès 2015. Même s’il reconnait que le calendrier continue de glisser et que le bouclage du montage financier est complexe, l’entrepreneur parisien n’en démord pas : « Je suis persuadé que nous sommes dans le bon timing, même si cela prend plus de temps que prévu.
En provenance des chantiers espagnols de Murueta, la nouvelle drague de Bayonne doit rejoindre demain son port d’attache, où elle accostera au quai Edmond Foy. Baptisée Hondarra, ce qui signifie « sable » en Basque, le navire avait été commandé en janvier 2014 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bayonne Pays Basque, gestionnaire du port. Longue de 62 mètres pour une largeur de 12.8 mètres et un tirant d’eau de 4.2 mètres, la nouvelle drague arrivera sous pavillon espagnol.
Dans le cadre du projet de nouvelles corvettes de la marine polonaise, DCNS fait monter son offre en gamme. Le groupe naval français ne propose plus la Gowind 1000, comme c’était le cas l’an passé, mais la puissante Gowind 2500, dont il a déjà vendu quatre exemplaires à l’Egypte et six à la Malaisie.
A l’instar du Montcalm (1982), qui ne sera retiré du service qu’en 2017 après 35 ans de carrière, le Jean de Vienne (1984) est prolongé d’un an et naviguera donc jusqu’en 2018. Ces reports sont liés aux changements intervenus dans le programme des nouvelles frégates multi-missions (FREMM), qui a vu la vente de l’ex-Normandie à l’Egypte. Ce bâtiment a été remplacé à Brest (où il devait retrouver la tête de série, l’Aquitaine, qui y est basée depuis la fin 2012) par la Provence, livrée en juin et prévue initialement pour Toulon afin de succéder l'année prochaine au Montcalm.
Le porte-avions USS Ronald Reagan a appareillé le 31 août de San Diego, où il était basé depuis 9 ans, afin de rejoindre le Japon. Il remplacera à partir de la fin de l’année l’USS George Washington, qui avait succédé fin 2008 à l’USS Kitty Hawk dans l’archipel nippon suite au désarmement de ce dernier. Comme ses prédécesseurs, l’USS Ronald Reagan sera basé à Yokosuka, la 7ème flotte américaine disposant dans cette partie de la zone Asie-Pacifique d’un groupe aéronaval avancé.
Le voilier école australien Young Endeavour a franchi vendredi dernier le goulet de Brest en vue d’une escale de plusieurs jours à la pointe du Finistère. Avant de rejoindre la Penfeld le lendemain, le navire s’était d’abord rendu au mouillage sous Roscanvel afin de se préparer à son accostage dans la base navale après un transit un peu agité depuis les Pays-Bas, où il a participé à Sail Amsterdam.