La nouvelle drague du port de Bayonne, qui devait rejoindre ce mercredi 2 septembre le Pays Basque, est en retard. « Le chantier naval de Murueta vient d’informer la Chambre de Commerce et d’industrie Bayonne Pays Basque et le Conseil régional d’Aquitaine qu’un contretemps administratif lié au pavillon espagnol retarde l’arrivée de la drague Hondarra. Dès que ce contretemps sera levé, et la marée favorable, la date et l’heure d’arrivée vous seront communiqués », explique la CCI de Bayonne Pays Basque, qui a commandé le navire au constructeur espagnol.
(B2) Deux collaborateurs yéménites du CICR (le Comité international de la Croix-Rouge) ont été tués par balle au Yémen annonce l’organisation internationale.
Un tireur solitaire ?
« Ils voyageaient en convoi avec d’autres collègues entre Saada et Sanaa lorsqu’ils ont été la cible d’une attaque tôt ce matin » indique l’organisation internationale dans un communiqué. « Un tireur agissant seul aurait ouvert le feu sur le convoi. Un des collaborateurs de l’institution est décédé sur place, le deuxième dans un hôpital où il avait été emmené. Ils étaient tous deux de nationalité yéménite et travaillaient l’un comme chargé de liaison et l’autre comme chauffeur. »
Pas le premier incident
L’auteur de cette attaque est inconnu. Mais ce n’est pas la première fois depuis quelques mois que le CICR est visé. Plusieurs incidents de sécurité ont, en effet, touché le CICR dernièrement. Lundi (24 août), le bureau de l’organisation à Aden a ainsi été attaqué par des « hommes armés non identifiés » qui ont « fait irruption dans le bâtiment » tenant le personnel sous la menace de leurs armes. « Des véhicules, de l’argent liquide et du matériel » ont ensuite été dérobés.
Condamnation de l ‘Union européenne
Le commissaire européen chargé de l’Aide humanitaire, Christos Stylianides, a condamné « fermement » cette attaque comme les précédentes. « Ces attaques sont un affront au droit international humanitaire (DIH). Ils menacent non seulement la sécurité des travailleurs humanitaires mais entravent sérieusement l’acheminement de l’aide bien nécessaire pour les personnes ayant besoin d’assistance. Au cours des dernières semaines, la situation humanitaire déjà désastreuse au Yémen a continué à se détériorer de manière tragique » a-t-il ajouté, lançant un appel à chacun. « Je demande donc à toutes les parties de respecter pleinement le droit international humanitaire afin que les organisations humanitaires puissent fournir une assistance aux populations civiles piégées dans cette situation de conflit.
La suite des opérations humanitaires en question
L’acte visait délibérément l’organisation « Cet acte semble avoir été commis délibérément contre nos collaborateurs », a confirmé ainsi Antoine Grand, le chef de la délégation du CICR au Yémen. Il n’a pas précisé sur la suite de ses opérations sur place, réservant toute décision pour plus tard. « À ce stade, il est prématuré de prévoir l’impact que cet événement dramatique aura sur nos opérations au Yémen. Pour l’heure, nous souhaitons nous retrouver au sein de l’équipe et nous soutenir les uns les autres face à cet acte incompréhensible », a-t-il ajouté.
(NGV)
La semaine dernière, l’US Centcom, le commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen Orient annoncé avoir éliminé par une frappe aérienne, à Raqqa (Syrie), un certain Junaid Hussain. Ce ressortissant britannique était un cadre de l’État islamique (EI ou Daesh) qui « recrutait activement des sympathisants » de la cause jihadiste en Occident afin de […]
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Après deux ans à la tête de la Force d’Action Navale, le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau a passé la barre au vice-amiral d’escadre Denis Béraud, qui devient le onzième commandant de la FAN. Quant à l’amiral Coindreau, il prend le poste de sous-chef d’état-major « Performance » auprès du chef d’état-major des armées à Paris.
Le mardi 1er septembre 2015, le vice-amiral d’escadre Denis Béraud a pris officiellement le commandement de la Force d’Action Navale (FAN). Il succède au VAE Philippe Coindreau qui dirigeait la FAN depuis le 1er septembre 2013. Denis Béraud était depuis le 2 septembre 2013, le Chef d’État-Major (CEM) de la force d’action navale.
Comme le veut la tradition, l’ancien ALFAN a passé en revue à bord d’une yole, les bâtiments présents à quai, alors que la frégate Courbet effectuait un salut de 17 coups de canon. Puis il a été rejoint par son successeur, passant à son tour les bâtiments en revue avant de se faire rendre les honneurs.
La force d’action navale regroupe l’ensemble de la flotte de surface française qui regroupe 95 bâtiments de surface (dont 41 basés à Brest, 30 à Toulon et 17 Outre-mer), trois groupes de plongeurs démineurs (Méditerranée, Atlantique et Manche – mer du Nord), la flottille amphibie constituée des engins de débarquement employés notamment à partir des BPC, ainsi que le Commandement français de la Force Aéromaritime français de Réaction Rapide (COMFRMARFOR), la Cellule de Plongée Humaine et Intervention Sous la Mer (CEPHISMER), le Centre Opérationnel Météo-Océanographique (COMETOC) et le Centre de support à la Cyber Défense. ALFAN commande, par ailleurs, la Force aéronavale nucléaire (FANU).
Avec un effectif de 12 000 marins, dont 9 600 embarqués, l’amiral commandant la Force d’Action Navale (ALFAN) a pour objectif de mettre à tout moment et en toutes zones, les moyens navals sous son commandement. Ce sont en permanence 30 bâtiments qui sont déployés simultanément, en mission de lutte contre les trafics illicites, contre le terrorisme, en lutte contre la piraterie, en surveillance des approches maritimes, ou encore en mission de police des pêches.
La Force d’Action Navale compte un état-major basé à Toulon et deux antennes implantées à Brest et à Cherbourg.
Le vice-amiral d’escadre Denis Beraud est né à Toulon le 27 janvier 1960. Admis à l’école navale en 1979, il est affecté successivement à l’issue de la Jeanne d’Arc, en tant qu’officier en second, sur le patrouilleur Épée, basé à Mayotte, sur le Bâtiment de Soutien Santé (BSS) Rance, au large du Liban, puis de nouveau comme officier en second sur le Bâtiment Hydrographique (BH) Espérance en Atlantique.
Breveté de l’école de spécialité transmissions en 1985, il embarque sur l’Escorteur d’Escadre (EE) Duperré, puis sur la frégate De Grasse comme chef du service transmissions et officier de manœuvre. Il effectue alors une mission de six mois dans le golfe Persique à la fin du conflit Iran/Irak.
En 1989, il rallie le bureau transmissions de l’état-major du commandant en chef pour l’Atlantique, puis est muté en 1991 sur le porte-avions Clémenceau, qui participe à l’opération BALBUZARD en ex-Yougoslavie.
Il est nommé au commandement du chasseur de mines tripartite Lyre d’août 1993 à février 1995, à bord duquel il participe à de nombreux exercices nationaux et multilatéraux entre l’Espagne et la Grèce ainsi qu’à plusieurs neutralisations d’engins explosifs des deux derniers conflits mondiaux.
Il est promu capitaine de frégate le 1er mai 1995.
En septembre 1995, il rejoint le Collège Interarmées de Défense. Puis assume pendant deux ans la fonction de commandant en second de la frégate de lutte anti-sous-marine Dupleix.
Muté en 1998 comme officier de manœuvre à bord du porte-avions Foch, il participe pendant cinq mois à l’opération TRIDENT au large du Kosovo.
Il commande ensuite la frégate Courbet, de septembre 1999 à janvier 2001, participant notamment à la mission KHOR ANGAR de défense de la république de Djibouti, à l’exercice « Cooperative Partner 2000 », dans la partie occidentale de la mer Noire et la région près de la ville d’Odessa, partenariat pour la paix au sein duquel il assure le commandement d’un groupe multinational de cinq frégates, puis au premier stage d’entraînement intensif d’un navire français au sein du « Flag officer sea training » à Plymouth.
Breveté atomicien en 2001 et promu le 1er septembre de la même année, capitaine de vaisseau, il exerce de l’été 2001 à l’été 2002, les fonctions de chef de la division « emploi des forces aéronavales » du Commandant de la zone maritime Méditerranée. Il y met en place, à la suite des attentats du 11 septembre, le dispositif de contrôle des navires marchands à destination des ports du sud de la France.
En juillet 2002, il est désigné comme commandant en second du porte-avions Charles de Gaulle, à bord duquel il participe à la mission AGAPANTHE en Océan Indien, pendant le premier semestre 2004. Il rallie, à l’issue, Paris en tant qu’auditeur du Centre des Hautes Études Militaires (CHEM) et de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN).
Le 5 août 2005, le capitaine de vaisseau Béraud prend le commandement du porte-avions Charles de Gaulle. Pendant ces deux années de commandement, il effectue deux missions opérationnelles en Océan Indien, en soutien aux forces de la coalition engagées en Afghanistan dans le cadre de la FIAS (Force Internationale d’assistance à la Sécurité), au cours desquelles le groupe aérien embarqué effectue plus de 2 000 heures de vols opérationnels.
De 2007 à 2010, il est affecté à l’état-major de la Marine comme Officier de Cohérence d’Armée – Marine (OCA–Marine). A ce titre, il participe à la rédaction du Livre Blanc de 2008 sur la défense et la sécurité nationale, ainsi qu’aux travaux de RGPP et de loi de programmation militaire 2009-2014.
De 2010 à 2013, promu contre-amiral, il exerce les fonctions d’adjoint territorial auprès du « commandant de la zone, la région et l’arrondissement maritime Méditerranée et préfet maritime de la Méditerranée » et, à compter du 1er janvier 2011, de premier commandant de la base de défense de Toulon, la plus importante de France.
Promu vice-amiral en 2013, il est nommé à compter du 1er septembre de la même année, chef d’état-major de la Force d’action navale qui regroupe tous les bâtiments de surface de la marine.
Par décret du 14 juillet 2014, il est nommé sous-chef d’état-major « soutiens et finances » de l’état-major de la marine à compter du 1er septembre 2014.
Il est élevé aux rangs et appellation de vice-amiral d’escadre le 1er septembre 2015, date à laquelle il a pris le commandement de la Force d’action navale.
Le vice-amiral d’escadre Denis Béraud est commandeur de la légion d’honneur, officier de l’ordre national du mérite et du mérite maritime, titulaire de la médaille commémorative de France avec agrafes ex-Yougoslavie et Afghanistan, de la médaille d’outre-mer avec agrafes Liban et Ormuz et de la médaille de l’OTAN avec agrafes ex-Yougoslavie et Kosovo.
Il est marié et père de quatre enfants.
Depuis le 1er septembre, la Gendarmerie nationale a une nouvelle « identité visuelle » après avoir remplacé son logo qui commençait à dater. Le nouveau, très stylisé, se veut le « symbole d’une institution moderne et en mouvement ». Il est assorti d’une signature, déjà en vogue dans les années 1990 : « Une force humaine ». La grenade « bois de […]
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