La nouvelle Directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), Rachel Pungu Luamba a pris l’engagement, lundi 30 décembre, de faire de cet établissement un instrument de l’émergence socio-économique en RDC.
Elle a exprimé son engagement lors de la prise de ses fonctions, à Kinshasa en présence du Directeur de cabinet du vice-Premier ministre du Plan, Prince Leta.
La situation sécuritaire a été tendue, ce mardi 31 décembre, dans la cité de Sake, territoire de Masisi (Nord-Kivu) à la suite des combats entre combattants Wazalendo et rebelles du M23.
Selon les sources sécuritaires locales, ces rebelles pro rwandais ont lancé des attaques simultanées contre les positions de l’armée entre 17 heures et 19 heures locales lundi dernier autour de Sake.
Des obus largués par ces rebelles soutenus par le Rwanda, sont tombés notamment sur la colline Matcha ciblant une position des FARDC et wazalendo.
Enclenché en janvier 2015, et après plusieurs blocages, le processus d'élaboration de la convention collective entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs a connu son dénouement ce 31 décembre 2024. La direction générale et les partenaires sociaux ont procédé ce jour à la signature dudit document. Ce document consensuel règlemente désormais les relations de travail entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs.
Après un blocage constaté en 2018, les négociations entrant dans le cadre de la convention collective ont repris en novembre 2024. La direction générale de BRAKINA-SODIBO et les partenaires sociaux, sous la facilitation de la direction générale du travail, ont fini par accorder leurs violons dans la première semaine de décembre 2024. En effet, l'ensemble des dispositions de la convention collective a fait l'objet d'accord et un procès-verbal des négociations a été signé.
La signature officielle de la convention collective ce jour marque ainsi la dernière étape du processus. Cette convention est organisée en 9 titres et vise plusieurs objectifs. A en croire le directeur général de la BRAKINA, également administrateur général adjoint de la SODIBO, Benjamin Bronne, il s'agit de la consolidation des acquis, plus particulièrement des avantages acquis par le personnel ainsi que de l'amélioration des conditions de travail à travers l'intégration de dispositions pour garantir des conditions de travail saines et respectueuses des droits des travailleurs.
Benjamin Bronne, directeur général de la BRAKINA, également administrateur général adjoint de la SODIBO« En initiant cette démarche et en s'engageant à mettre en œuvre les dispositions de la convention collective d'établissement, BRAKINA -SODIBO confirme sa volonté de bâtir une entreprise dynamique respectueuse des droits des travailleurs et en accord avec les meilleures pratiques internationales. En signant cette convention collective, nous posons les bases d'une entreprise résolument tournée vers la construction du bien-être de notre capital humain, gage de compétitivité et de performances », a ajouté Benjamin Bronne. Il a traduit l'engagement de son entreprise à veiller à l'application de cette convention et à maintenir un dialogue social constructif pour le respect des intérêts des parties prenantes.
Nicolas Ouédraogo Secrétaire général adjoint de la confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB)Nicolas Ouédraogo, secrétaire général adjoint de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), a félicité l'ensemble des acteurs impliqués dans les négociations pour leur sens élevé du dialogue, qui a permis de parvenir à un accord sur l'ensemble des points en suspens depuis 2018. « C'est une preuve que lorsque les principes du dialogue social sont respectés par toutes les parties, il y a plus de chances d'aboutir à des résultats probants », a-t-il soutenu. Nicolas Ouédraogo n'a pas manqué d'inviter les acteurs de part et d'autre à un strict respect des clauses qui y sont consignées afin de garantir à l'entreprise un climat social apaisé.
Hamidou Sawadogo, secrétaire général représentant le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection socialeLe ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale représenté par son secrétaire général Hamidou Sawadogo, s'est réjoui de cette convention, obtenue grâce au dialogue. « J'adresse mes chaleureuses félicitations à la direction générale de BRAKINA-SODIBO ainsi qu'aux travailleurs pour l'initiative de la conclusion d'une convention collective d'établissement. Je félicite, également les partenaires sociaux de BRAKINA SODIBO pour l'esprit de conciliation et de concession démontré tout au long du processus de négociation et qui a permis de parvenir à un document consensuel », a affirmé Hamidou Sawadogo.
Il a par ailleurs exhorté les acteurs des différents secteurs d'activités à emboîter le pas de BRAKINA-SODIBO afin que tous les secteurs d'activités soient progressivement couverts par une convention collective, « pour un apaisement du climat social, gage de développement économique et social de notre pays ». Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique a réaffirmé la disponibilité de son département à accompagner tous les acteurs en matière de négociation collective.
Armelle Ouédraogo
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Le samedi 27 décembre 2024, les sourires des enfants de SOS Villages d'enfants à Ouagadougou en disaient long sur leur joie. « Noël Solidarité », organisé par la Fondation Bank of Africa (BOA) a illuminé le cœur des enfants. Ce fut une journée riche en émotions, placée sous le signe de la générosité et de la convivialité.
Sous un grand chapiteau décoré aux couleurs de Noël, des dizaines d'enfants de SOS Villages d'enfants étaient réunis autour d'un don et d'une collation. Leurs regards brillaient d'excitation et de curiosité, entourés d'un public composé de représentants de la Fondation BOA, des clubs de motards et des encadreurs.
La Fondation BOA a offert 1,5 tonne de riz, 1 tonne de farine de maïs, 20 cartons de spaghetti, 20 cartons de macaroni et 19 bidons d'huile de 20 litres. En plus de cela, les enfants ont eu droit à des cadeaux et à la présence du Père Noël. Ces dons témoignent de la volonté de la fondation d'offrir aux enfants de SOS Villages de quoi fêter comme tous les autres enfants.
Le secrétaire exécutif de la fondation remettant le don à un responsable du programme SOS villagesLa remise officielle du don s'est faite par des responsables de la fondation BOA. Le secrétaire exécutif de la Fondation BOA-Burkina, Boureima Drabo, a pris la parole pour rappeler l'importance de ce geste de solidarité envers les tout-petits. Les vivres composés des sacs de riz, de cartons de pâtes alimentaires, de farine de maïs, et de bidons d'huile permettront d'apporter un plus à la vie de ces enfants. Ces dons généreux, offerts par la Fondation BOA, ont été renforcés par les contributions des motards, qui avaient également apporté des vivres et des articles essentiels tels que du savon.
Ce qui a particulièrement marqué cette édition, c'est l'implication exceptionnelle des clubs de motards. West Coast Adventure (WCA), initiateur de l'événement, a mobilisé de nombreux clubs partenaires, dont Dafra Riders, ÉLITE Bikers CLUB, Les Bikeuses du Faso, Cross Team Faso, Free Bikers, West Burkina Bikers et bien d'autres. Leur arrivée sur le site, en cortège de motos vrombissantes, a attiré l'attention et émerveillé les enfants. Au delà du don, ils ont passé un message fort : celui de l'importance de la sécurité routière. Leur démonstration sur le port du casque a captivé l'audience, jeunes et moins jeunes lors de cette cérémonie.
Lez enfants ont aussi reçu des cadeaux de NoëlAprès les civilités, la remise des dons et les remerciements place a été faite à la fête. Un repas communautaire, préparé avec soin, a été partagé aux enfants et à tous les participants. Les responsables de SOS Villages d'enfants ont exprimé leur gratitude envers la Fondation BOA et ses partenaires pour leur soutien indéfectible. Il a également souligné que cette action ne se limitait pas à un simple geste de Noël, mais représentait une véritable contribution au bien-être des enfants, tant sur le plan matériel qu'émotionnel.
Cette édition de Noël Solidarité a non seulement apporté du réconfort aux enfants, mais elle a également rappelé la puissance de la collaboration entre les acteurs privés et associatifs.
Farida Thiombiano
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Le ministère de la Défense et des anciens combattants a organisé des activités sportives avec les habitants du quartier Nagrin de Ouagadougou pour marquer la fin de l'année. Ces activités sportives, troisième édition, ont pris fin dans l'après-midi du lundi 30 décembre 2024 au ministère de la Défense, situé également au quartier Nagrin.
Des compétitions de cyclisme, de pétanque, de scrabble, de jeu de cartes, de ludo, de damier, de tennis de table, de marche sportive étaient au programme de ces activités sportives du ministère de la Défense et des anciens combattants. Les meilleurs dans ces différentes disciplines ont été récompensés.
La course cycliste féminine a été remportée par Clarisse Bilgo qui repart avec un vélo et une somme de 10 000 FCFA. Arrivée 2e, Lamoussa Zoungrana repart avec une somme de 30 000 FCFA. Sahadatou Doubienda, 3e à l'arrivée reçoit la somme de 25 000 FCFA. Classée 4e, Obéida Ilboudo reçoit la somme de 20 000 FCFA. Marie Tiemtoré repart avec la somme de 15 000 FCFA grâce à sa 5e place. Classée 6e, Julienne Bouda repart avec la somme de 10 000 FCFA.
« Je suis très contente d'être arrivée première lors de la course. Ça n'a pas été facile mais j'ai réussi, je me suis battue pour ça. Je ne me suis pas entraînée pour cette course. Je me suis levée pour venir courir et Dieu merci, ça a marché. Merci aux organisateurs », a indiqué Clarisse Bilgo, à l'issue de sa victoire.
Clarisse Bilgo, vainqueur de la course cycliste avec son nouveau véloAu niveau du jeu de damier, c'est Amidou Tapsoba, habitant de Nagrin, qui est monté sur la plus haute marche du podium, suivi du caporal-chef Issa Dakuyo 2e et du maréchal des logis Boukaré Badini 3e.
Ernest Kaboré, habitant du quartier Nagrin a remporté la compétition de ludo, devant le maréchal des logis chef Hamidou Kaboré et le caporal-chef Issa Dakuyo.
La compétition des jeux de cartes a été remportée par François Pakmoagda du quartier Nagrin, devant l'adjudant Ousmane Ouédraogo et le maréchal des logis Jacques Sanou.
En scrabble, c'est l'adjudant Laurent Tuina qui est classé 1er devant le sergent Aboubacar Sérémé 2e et l'adjudant-chef major Foroko Bahan.
Ismaël Compaoré du personnel civil de la défense a remporté la compétition de tennis de table. Il devance l'adjudant Ousmane Ouédraogo 2e et le sergent-chef Silvère Abem 3e.
Remise des prix aux lauréatsLes premiers au classement en damier, ludo, cartes, scrabble et tennis de table repartent chacun avec la somme de 10 000 FCFA. Les personnes classées deuxièmes 6 000 FCFA et 4 000 CFA pour celles arrivées en troisième position.
En compétition de pétanque, Germain Tiemtoré s'adjuge le premier prix et repart avec la somme de 10 000 FCFA. Il devance le lieutenant Moussa Nikièma 2e qui repart avec la somme de 8 000 FCFA et le caporal Laurent Yaogo classé 3e qui repart avec la somme de 6 000 FCFA.
Les principaux lauréats au niveau de la marche sportive, ont été également récompensés par des prix en espèces.
La compétition de cyclisme et la remise des prix ont connu la présence d'autorités militaires et des autorités coutumières des quartiers environnantsSelon l'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre d'Etat, chargé de la défense, cette initiative vise à renforcer la cohésion entre les Forces de défense et de sécurité et les populations de façon générale et le ministère de la Défense et les habitants du quartier Nagrin en particulier.
« Je voudrais au nom du ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants dire merci à tout le monde pour cette mobilisation. C'est un sentiment de satisfaction, parce que c'est un programme que nous avons déroulé, qui devait nous réunir avec les populations riveraines, pour communier ensemble autour de ces jeux, être ensemble, cultiver le vivre ensemble, être en symbiose. C'est un succès et nous ne pouvons que nous en féliciter. Nous souhaitons pouvoir pérenniser ces genres d'activités et nous prions que l'an prochain, nous puissions encore nous retrouver pour continuer ces activités », a d'abord déclaré le général de brigade, Mady Savadogo, inspecteur général des forces armées.
L'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre de la défense« L'objectif de cette activité, c'est parvenir à un brassage entre les Forces de défense et de sécurité et les populations, plus particulièrement entre le ministère de la Défense et les populations environnantes, notamment le quartier de Nagrin. C'est ce que nous faisons chaque année depuis trois ans maintenant. Nous nous retrouvons autour de ces jeux pour vivre ensemble, parce que nous avons besoin de leur collaboration et eux aussi, ont besoin de notre collaboration. Ces genres d'activités auxquelles les populations participent nous encouragent, parce que nous sentons que nous ne sommes pas seuls. C'est ce qui nous galvanise. Si nous savons que nous sommes accompagnés, cela nous encourage dans l'exécution de notre mission », a-t-il ajouté.
Le Nagrin Naaba à droite, remettant un prix à une lauréateTout en louant cette initiative, le Naaba de Nagrin a imploré les mânes des ancêtres pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Nous demandons à Dieu et aux ancêtres d'accompagner les forces de défense et de sécurité et que la paix revienne dans notre chère patrie. Dieu voulant, nos ancêtres n'ont pas cédé, n'ont pas eu de honte et nous non plus, nous céderons pas. Nous, habitants des quartiers environnants, sommes très contents de cette initiative des FDS et nous espérons qu'elle se poursuivra », a-t-il souhaité.
Mamadou Zongo
Lefaso.net
Plus d’une dizaine de civils ont été tués, dans la nuit de lundi 30 à mardi 231 décembre, lors des incursions attribuées aux rebelles ADF dans plusieurs villages du secteur des Bapere.
Selon la société civile locale qui livre cette information, ce bilan est encore provisoire.
Ces assaillants ont attaqué tour à tour le village de Kily dans le groupement Bulengya, où 8 civils ont été tués.
Le rapporteur de l’assemblée provinciale de la Tshopo a jugé, lundi 30 décembre, satisfait le bilan de la session de septembre 2024.
Il a livré cette information lors de la présentation de son rapport à la clôture officielle de cette session, à Kisangani.
Il a indiqué que plus de ¾ de matières inscrites au programme ont été examinées tout au long de cette session finissante :
Le mouvement citoyen LUCHA regrette que les 17 Chinois aient été expulses du territoire congolais sans en informer le gouverneur de la province du Sud-Kivu qui mettait la pression pour obtenir d’eux le paiement de 10 millions USD du trésor public.
Arnold Akiza Kihunde de la LUCHA Sud-Kivu insiste pour que les minerais exploités illégalement durant 4 ans par ce groupe des Chinois revienne de droit à la province du Sud-Kivu.
La Dynamique des groupes de peuples autochtones a procédé ce lundi 30 décembre à la pré-vulgarisation et à la présentation du contenu de la loi numéro 22/030 du 15 juillet 2022, portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en RDC.
Le Gouvernement congolais prend une série de mesures pour rendre compétitifs ses produits agricoles notamment le cacao sur le marché international. Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya a livré cette information, le lundi 30 décembre, lors du briefing de presse coanimé avec son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya à Kinshasa.
Application period : December 1, 2024, to January 31, 2025
Types of Programs :
1. Fulbright Foreign Student Program (FVS)
For scholars and professionals who would like to pursue a master's degree or PhD in the United States (1–2-year grants). Candidates must have a high level of English – sufficient to successfully pursue full-time graduate-level study in the United States (i.e., a TOEFL score of at least 575). – Some applicants can be selected for the Fulbright Foreign Student – Long Term English (FVS-LTE). That program allows candidate if selected to have English language training in the United States for up to eight months before their master's degree program. The program is only available to candidates seeking a master's degree and must have a TOEFL score of at least 520.
2. Fulbright Visiting Scholar Program (ARSP)
This program is intended for university faculty members or individuals working at independent research centers, museums, or other cultural institutions that have educational and research objectives. This program allows selected applicants to go to the United States to conduct research for three-to-nine months during the academic year. There is also a special program for persons who desire to do AIDS-related research or professional development in the United States. The disciplines eligible for the special AIDS program include : Sociology and social work, anthropology, education, economics, law, public administration, communications, art, theater, medical sciences, biological sciences, and psychology. A good command of English is essential, but no minimum TOEFL score is required.
3. Hubert H. Humphrey Fellowship Program
For mid-level professionals who are moving up into leadership positions in the public or private sector. This program offers an opportunity to develop one's leadership skills and learn the latest in their particular field. Fellows spend approximately nine months in the United States taking graduate-level courses at a U.S. university, participating in long-term leadership development programs, and engaging with professional peers from around the world in non-academic professional development activities. This is not an academic degree program. The goal is general professional development. Candidates must already have an undergraduate university degree, at least five years of professional experience, and be proficient in English (TOEFL score of at least 550).
4. Fulbright Teaching Excellence and Achievement Program
This Program brings international teachers to the United States for a six-week program to take academic seminars for professional development at a host university and to observe and share their expertise with teachers and students at the host university and at local primary and secondary schools. Applicants must be current secondary-level, full-time teachers of English, English as a Foreign Language (EFL), math, science, or social studies including special education teachers in those subjects at institutions serving primarily a local population. Applicants must hold at least a bachelor's degree or the equivalent and have completed at least five years of full-time teaching by the start of the program. Applicants should be able to demonstrate English language proficiency by attaining a minimum score of 450 on the TOEFL.
Applicants must be citizens or permanent residents of Burkina Faso.
Applications are online through a Google form.
Deadline for application is January 31, 2025.
Public Information Sessions :
Wednesdays from 15 : 00 to 17:00
From Dec. 4, 2024 - Jan. 29, 2025
Centre National Cardinal Paul Zoungrana
No info sessions on Dec. 11, 25, 2024
and Jan. 1, 2025
OuagaPDCultural@state.gov
L'Institut africain de santé publique (IASP) a franchi une étape dans sa quête de visibilité et de reconnaissance avec la tenue de sa première journée portes ouvertes (JPO) le lundi 30 décembre 2024, sur son site de Gampela, dans la commune de Saaba. Cet événement, soutenu par ses partenaires dans le cadre du projet Pred-Epi, visait à renforcer la visibilité de l'institut à l'échelle nationale, régionale et internationale.
À travers cette journée portes ouvertes, l'IASP a voulu présenter ses diverses formations aux décideurs, aux cibles de ses offres (médecins, pharmaciens, biologistes, économistes, gestionnaires, étudiants), ainsi qu'à la population générale. L'événement a également permis de mettre en lumière les capacités de l'institut en ressources humaines, matérielles et techniques, dans les domaines de la formation, de la recherche et des expertises en santé publique.
« Nous avons organisé cette journée portes ouvertes pour essentiellement deux raisons. Cela fait bientôt dix ans que l'institut a été créé, mais nous avons besoin d'être connu par un plus grand public ; nous avons besoin que ce que nous faisons soit connu parce que nous avons fait le constat que notre communication n'est pas suffisante. Bien que 17 pays africains aient inscrit leurs étudiants chez nous, ce n'est toujours pas suffisant. Et donc, pour une grande visibilité, nous avons décidé de faire cette journée portes ouvertes », a expliqué le directeur général de l'institut, Pr Blaise Sondo.
La journée portes ouvertes a été marquée par l'organisation d'un panel sur le thème : « Besoins et défis de la formation en santé publique en Afrique pour des systèmes de santé toujours plus résilients dans un contexte de crises multiples et multiformes ».
Modéré par Dr Issa Ouédraogo, ancien étudiant de l'IASP et secrétaire général du ministère de la Santé du Burkina Faso, ce panel a réuni des étudiants, des anciens de l'institut, des experts et divers acteurs du domaine de la santé publique. L'objectif principal était de recueillir des propositions concrètes pour améliorer l'offre de formation afin de mieux répondre aux défis actuels auxquels sont confrontés les systèmes de santé.
Le panel a également mis en lumière la nécessité de renforcer la résilience des systèmes de santé africains face aux crises sanitaires, économiques, sécuritaires et sociales, à travers des formations de qualité, adaptées aux besoins du terrain.
Les échanges ont révélé plusieurs points forts de l'institut, notamment la rigueur et la qualité de l'enseignement et l'intégrité intellectuelle qui caractérisent ses formations. Les participants ont toutefois souligné plusieurs besoins à combler.
« Il ressort globalement que l'Institut africain de santé publique devrait étendre davantage ses domaines de formation, en particulier dans des secteurs tels que la santé communautaire, la gestion de crise humanitaire, la gestion des épidémies et la diplomatie sanitaire. Les participants ont également exprimé le besoin de développer des formations à distance. L'enseignement de l'anglais médical appliqué à la santé publique a également été identifié comme une priorité. De plus, il a été souligné que certains profils n'étaient pas suffisamment pris en compte, et les participants ont souhaité que l'institut ouvre ses formations à des personnes provenant d'autres secteurs », a indiqué le modérateur, Dr Issa Ouédraogo.
Pour mémoire, l'Institut africain de santé publique (IASP) est un établissement privé d'enseignement supérieur et de recherche à but non lucratif, fondé en 2013 par une association d'enseignants-chercheurs, de chercheurs et de professionnels de la santé. Depuis sa création, l'institut s'est imposé comme un acteur clé dans la formation des professionnels de la santé et des chercheurs en Afrique francophone. À ce jour, plus de 300 diplômés issus de l'IASP sont actifs sur le terrain.
L'offre de formation de l'institut s'est progressivement élargie avec plusieurs masters spécialisés en santé publique, avec des options en épidémiologie, biostatistique, économie de la santé et bien d'autres. En outre, l'institut propose également des formations continues, ce qui répond aux besoins spécifiques des professionnels en activité.
L'IASP entend continuer à diversifier ses offres de formation. Au niveau de la recherche, l'institut ambitionne de mettre en place des unités de recherche et de promotion de l'utilisation de données probantes pour informer les politiques publiques. L'objectif principal de l'IASP est de devenir une institution de référence pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique par l'excellence dans la recherche et la formation en santé publique.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net