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Littérature : Dr Tahirou Sanou dédicace son œuvre « La réforme du droit de la commande publique dans l'espace UEMOA »

dim, 02/07/2023 - 23:00

Dr Tahirou Sanou, enseignant-chercheur à l'université de Ouahigouya, a dédicacé, le samedi 1er juillet 2023 à la Chambre de commerce de Bobo-Dioulasso, son livre intitulé « La réforme du droit de la commande publique dans l'espace UEMOA ». Placée sous la présidence du Pr Séni Mahamoudou Ouédraogo et le parrainage de Al Hassane Sienou, président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, cette cérémonie de dédicace a été suivie d'une formation gratuite sur le thème « Enjeux du nouveau décret modificatif de la réglementation des marchés publics au Burkina Faso ».

Parue en avril 2023, l'œuvre « La réforme du droit de la commande publique dans l'espace UEMOA » compte 462 pages et aborde des questions centrales telles que la mise en œuvre des procédures, le contrôle, la sanction et la professionnalisation des acteurs.

Selon Dr Tahirou Sanou, les raisons qui l'ont poussé à conduire les travaux de recherche sur le thème de la commande publique remontent à la période de l'exercice de ses fonctions en tant que chef du service du contentieux à l'ARMP (Autorité de régulation des marchés publics) où il a pu toucher du doigt la réalité de l'inefficacité du processus d'acquisition des biens et des services au profit de l'administration publique.

Dr Tahirou Sanou, l'auteur du livre.

A partir de là, il a nourri l'ambition de conduire des travaux de recherche sur la thématique globale de la commande publique pour voir comment apporter sa modeste contribution à la résolution de cette problématique de l'inefficacité. Dans la formulation du sujet, il l'a élargi à l'espace UEMOA car à l'intérieur des Etats, les droits internes relatifs à la commande publique sont impulsés par la réforme de l'UEMOA. Il fallait donc élargir la réflexion et conduire les travaux à l'aune des innovations et des directives qui sont fixées par le législateur communautaire. Dans ce cadre donc, Dr Sanou aborde plusieurs préoccupations qui se posent aux acteurs de la commande publique.

Dr Tahirou Sanou en séance de dédicace

« J'ai essayé de regarder les procédures d'acquisition des biens et services parce que, très souvent, les acteurs se plaignent de l'inefficacité des procédures, notamment les lourdeurs qui les caractérisent. J'ai aussi abordé la question du contrôle, parce que le contrôle est un aspect important de la commande publique. C'est quelque chose de nécessaire. Mais s'il n'est pas bien appréhendé, le contrôle aussi peut être un frein. Donc le contrôle dans toute sa dimension, que ce soit les contrôles a priori, le contrôle a posteriori, ce sont des aspects qui ont été abordés », indique Dr Sanou.

Pr Séni Mahamoudou Ouédraogo, président de la cérémonie.

Il a par ailleurs abordé des questions plus modernes telles que la dématérialisation de la procédure d'acquisition des biens et services, l'acquisition de l'achat public durable, c'est-à-dire la commande publique durable, la question de la professionnalisation des acteurs de la commande publique parce que, souligne-t-il, « la réalité, c'est que l'une des faiblesses dans la commande publique, c'est parce qu'on a aussi plus d'amateurs que de professionnels. C'est pour cela d'ailleurs que les textes donnent l'impression d'être vraiment un frein, d'être inefficaces parce qu'en réalité, les acteurs souvent qui sont chargés de les mettre en œuvre n'ont pas le minimum nécessaire. Donc la question de la professionnalisation est également au cœur de ma réflexion dans le livre ».

Vue des participants.

Il est abordé également dans cette œuvre la question de l'éthique, notamment la question de la sanction. Pour sanctionner, il faut, selon Dr Sanou, un régime de sanction bien défini, cohérent, efficace et diversifié. A ce niveau, la réflexion porte sur l'exercice du pouvoir de répression à l'encontre des acteurs, dans le sens de la répression faite par le régulateur, mais aussi par le juge administratif.

Vue des participants.

Le parrain de la cérémonie, Al Hassane Sienou, président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins, a félicité l'auteur de cette œuvre qu'il qualifie de belle. En son sens, la régulation de la commande publique est un sujet capital pour les opérateurs économiques. Pour le parrain, la commande publique, sans la régulation, serait confrontée à des difficultés.

Al Hassane Sienou, président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, parrain de la cérémonie.

« Le rôle de l'Etat, c'est de mobiliser les ressources. Le secteur privé, son rôle, c'est d'exécuter les commandes que viendrait à commander l'Etat. Sans la régulation, vous comprenez les difficultés qu'il peut avoir sur la passation de ces contrats. Nous avons discuté tout à l'heure et relevé un point qui était capital, qui concerne les marchés similaires dans les commandes publiques. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Catégories: Afrique

Journée mondiale de l'environnement 2023 : Vaincre la dépendance du plastique pour sauver la planète

dim, 02/07/2023 - 22:37

Le Burkina Faso a célébré, en différé, la Journée mondiale de l'environnement, le samedi 1er juillet 2023 à Ziniaré, dans la région du Plateau central. Le thème de cette édition est « Cohésion sociale, tourisme interne et développement durable : solution durable à la pollution plastique ». Cette célébration est un tremplin pour mener des réflexions afin de susciter un changement de paradigme en matière de préservation et de protection de l'environnement. La cérémonie a été patronnée par le président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, en présence du tout nouveau ministre en charge de l'Environnement, Roger Baro.

En choisissant le thème « Cohésion sociale, tourisme interne et développement durable : solution durable à la pollution plastique », le Burkina Faso, à l'instar du monde entier, tire sur la sonnette d'alarme sur la pollution des matières plastiques non-dégradables. En effet, selon les chiffres du Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE), plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois.

La cérémonie a été patronnée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma.

Moins de 10% est recyclé et environ 19 à 20 millions de tonnes finissent dans les lacs, les fleuves, etc. Par conséquent, les micro-plastiques, entendez par-là les minuscules particules de pastique jusqu'à 5 mm de diamètre, se retrouvent dans les aliments, l'eau et l'air. On estime que chaque personne consomme plus de 50 000 particules de plastique par an et beaucoup plus si l'inhalation est prise en compte.

Face à ce péril environnemental et humain, cette journée, a déclaré le ministre en charge de l'Environnement, Roger Baro, est aussi et surtout le moment propice pour tous de revoir les agendas, de repenser, de recadrer, de sensibiliser, de renforcer et de partager les connaissances et savoir-faire, d'opter pour des choix judicieux et innovants afin d'inverser la tendance de dégradation de l'environnement. « Cet examen de conscience qui doit nous habiter est d'une nécessité pour notre survie. A cet effet, le dérèglement climatique, la déplétion de la couche d'ozone, la déforestation, la dégradation des terres, les sècheresses récurrentes, etc., nous rappellent que notre vie sur terre ne tient qu'à un fil », a exposé le ministre.

Le ministre en charge de l'Environnement appelle à un sursaut patriotique pour réduire la pollution plastique.

Ainsi, Dr Baro en appelle au sens élevé de responsabilité et à l'engagement citoyen de tous les Burkinabè pour inverser la tendance, car il y va de notre bien-être. Il a aussi invité à un sursaut patriotique et de cohésion sociale pour garantir un lendemain meilleur. Il a terminé ses propos en traduisant sa reconnaissance aux sociétés Wend Panga et CIM Métal SA pour avoir accepté de parrainer la présente édition de la Journée mondiale de l'environnement (JME).

Réduire la dépendance au plastique

Pour vaincre la pollution plastique, le représentant de la représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso, Noël Compaoré, a des solutions. Il s'agit de dire non aux sacs plastiques, de laisser tomber les bouteilles plastiques, de bannir les pailles en plastique et d'éviter les couverts en plastique. L'espoir est donc permis.

Le président de la délégation spéciale de Zinaré, Florent Daboné, a souhaité la bienvenue à ses hôtes.

Car dans son dernier rapport, le PNUE indique qu'il est possible de réduire la pollution plastique de 80% d'ici à 2040 si les efforts sont axés sur la réutilisation, le recyclage, la réorientation et la diversification des produits. Noël Compaoré a indiqué que son organisation est engagée à travailler avec les Etats, les entreprises et les consommateurs afin de se défaire de la dépendance au plastique, de promouvoir le « zéro déchet » et de mettre sur pied une économie véritablement circulaire. Le PNUD accompagne le Burkina Faso depuis le début de cette aventure et il n'est pas prêt de s'arrêter, a rassuré M. Compaoré.

Le chef de Ziniaré a confié la bonne marche des activités de la JME aux ancêtres.

Même son de cloche pour le parrain et le co-parrain de la JME 2023. Prenant la parole au nom des entreprises Wend Panga et CIM Metal SA, respectivement parrain et co-parrain, la directrice commerciale de CIM Metal SA, Djélika Ouédraogo, a rassuré que ces deux sociétés ne ménageront aucun effort pour accompagner le département en charge de l'Environnement dans la « noble et impérieuse » mission de lutte contre la dégradation de l'environnement.

En rappel, la JME est commémorée conjointement avec le lancement de la Semaine nationale de la salubrité et la foire des innovations et des initiatives vertes de Laongo.

Obissa Juste Mien
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Catégories: Afrique

Enseignement supérieur : 22 nouveaux diplômés prêts à embrasser le métier d'expert comptable

dim, 02/07/2023 - 22:29

Le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CFECF-BF) a livré sa toute première cuvée de diplômés, ce samedi 1er juillet 2023 à Ouagadougou. Il s'agit de la promotion 2021-2022 des étudiants inscrits au diplôme d'études supérieures de comptabilité et gestion financière, forte de 22 étudiants. Les impétrants ont choisi comme nom de baptême « Expert Soumaïla Ouédraogo ». La cérémonie de sortie de promotion a été placée sous le parrainage du ministre de l'Economie, Dr Aboubacar Nacanabo, et sous le co-parrainage du président du Patronat burkinabè, Apollinaire Compaoré. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, était le patron.

Dans la vie de tout homme, il y a des moments qui restent durablement gravés dans les mémoires. Ce 1er juillet 2023 sera vraisemblablement de ceux-là pour les 22 diplômés d'études supérieures de comptabilité et gestion financière, formés par le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CFECF-BF). Ils peuvent s'enorgueillir d'être les premiers diplômés à avoir été formés sur place au Burkina Faso, car jadis, les apprenants étaient obligés d'aller dans d'autres pays de la sous-région, notamment la Côte d'Ivoire et le Sénégal, afin de bénéficier de la formation à l'expertise comptable avec toutes les difficultés d'ordres social, économique et professionnel.

Les impétrants lors de la cérémonie de sortie de promotion.

C'est dans une ambiance conviviale que les nouveaux promus ont reçu leurs parchemins de fin de formation devant un public composé essentiellement d'illustres personnalités, d'enseignants, d'étudiants, de familles et d'amis venus pour la circonstance. Cette cérémonie de sortie de promotion marque le début de leur entrée dans le parcours d'expertise comptable et financière. Durant trois ans, ces diplômés seront à la disposition de l'Ordre national des experts comptables et comptables agréés pour, in fine, sortir comme experts comptables et financiers.

Le ministre de l'Enseignement supérieur, patron de la cérémonie, a été représenté par son chargé de mission, Saturnin Bationo. De prime abord, il a remercié les responsables du CFECF-BF pour le choix porté sur son premier responsable, avant de féliciter les lauréats pour l'obtention de leurs parchemins qui témoignent, selon lui, « de leur ardeur au travail ».

Le représentant du ministre de l'Enseignement supérieur, Saturnin Bationo.

Dans cette même ordre d'idées, M. Bationo a exprimé la reconnaissance du ministre aux acteurs à la base de la mise en place du centre. Il a cité Ousmane Bougouma, président de l'Assemblée législative de la transition, pour avoir contribué à l'élaboration des textes fondamentaux du centre ; Tertius Zongo pour avoir accepté de partager les locaux de son établissement afin d'abriter le siège du centre ; le Pr Filiga Michel Sawadogo pour son plaidoyer auprès de l'UEMOA ; et le Pr Rabiou Cissé pour son implication personnelle à la mise en place du centre quand il occupait les fonctions de président de l'université Joseph-Ki-Zerbo.

S'exprimant sur la situation de la profession, le chargé de mission du ministre de l'Enseignement supérieur note une faible présence des experts comptables au Burkina Faso. « Les lauréats de ce jour et ceux des promotions à venir seront appelés à être des experts comptables. Ils pourront combler le vide qui existe dans ce domaine et relever les défis en matière de comptabilité, de gestion financière, d'audit et de contrôle », s'est-il convaincu.

La conseillère technique du ministère de l'Economie a rappelé l'engagement du gouvernement à soutenir le centre.

Des défis à relever...

Le ministre de l'Economie, Dr Aboubakar Nacanabo, qui s'est fait également représenter par sa conseillère technique, était le parrain de la présente cérémonie. Ce choix n'est pas fortuit. L'institution qu'il représente est le département par excellence qui assure la tutelle technique de la profession de comptable au niveau national. De plus, il est lui-même du domaine et il intervient dans la formation à travers l'enseignement-apprentissage du module sur la fiscalité. Dr Mariam Hien/Zerbo a, au nom du ministre, expliqué les défis auxquels les impétrants sont confrontés.

Se référant au rapport 2021-2022 de l'Indice de développement humain (IDH) du PNUD, elle a révélé que le Burkina Faso, qui est classé 184e sur 191 pays, a connu un ralentissement de sa croissance économique de 2,5 en 2022, dont l'une des causes fondamentales est le phénomène d'insécurité lié aux attaques terroristes intervenues depuis 2015. En outre, en guise de recommandation aux futurs experts comptables, Mme Hien les a exhortés à apporter leur contribution au développement de notre pays avec leurs nouvelles compétences.

« Rien de solide dans ce monde ne peut se construire dans le désordre et dans l'indiscipline. Je vous exhorte donc à cultiver les valeurs de quête de l'excellence, du travail bien fait et d'observer la discipline dans tout ce que vous poserez comme action. C'est seulement dans le respect strict de ces valeurs que vous pourriez substantiellement contribuer au développement de notre cher pays, le Burkina Faso », insiste-t-elle.

Prenant la parole, le délégué de la promotion, Zacharia Balima, a exprimé ses sentiments de gratitude et de remerciement aux encadreurs, à l'équipe dirigeante du centre et aux autorités présentes. Aussi, il a affirmé qu'ils ont bénéficié d'une formation de qualité. « Notre satisfaction est à la taille des difficultés surmontées. Mes camarades et moi, nous sommes outillés en comptabilité, en finance, en fiscalité, en audit, pour proposer nos services aux entreprises, au gouvernement, aux organisations et aux particuliers », a-t-il souligné.

Les étudiants, à travers la voix de leur délégué, ont pris l'engagement d'être de futurs serviteurs de la nation.

Douze centres de formation dans sept pays de l'espace UEMOA

Le coordonnateur du CFECF-BF a présenté l'historique et la situation dudit centre. Selon ses explications, la formation au diplôme d'études supérieures de comptabilité et gestion financière est née du souci pour le Conseil des ministres de l'UEMOA de contribuer à l'harmonisation des conditions d'exercice de la profession comptable dans les pays membres de l'Union.

Il s'agit d'un programme de formation approfondie dans le domaine de la comptabilité, du contrôle de gestion, de l'audit et de la finance. Afin d'être plus proche des apprenants, des appels à candidatures ont été lancés pour doter les pays membres de l'Union d'au moins un centre de formation. C'est ainsi qu'au Burkina Faso, un consortium composé de quatre acteurs que sont l'IUFIC, l'IBAM, l'APIST et l'ONECCA ont décidé de se mettre ensemble pour candidater. « A la délibération, le consortium fut retenu pour l'agrément. L'agrément pour l'ouverture du centre du Burkina a été accordé par décision du 26 juin 2019.

Selon le coordonnateur, Robert Bationo, le CFECF-BF est le plus grand centre de la sous-région de l'UEMOA, de par son effectif.

C'est en octobre 2019 que la première promotion a vu le jour avec une classe de diplôme d'études supérieures de comptabilité et gestion financière en jour, et une classe en soirée d'un effectif total de 78 étudiants », a confié Robert Bationo. A ce jour, le centre compte deux classes en jour et trois classes en soirée, avec un effectif total de 211 étudiants environ. Faisant de lui, le plus grand centre parmi les douze centres de formation dans les sept pays de l'espace UEMOA.

En termes de perspectives, le CFECF-BF, de par ses premiers résultats, entend maintenir le cap et consolider sa place de leader dans la formation à l'expertise comptable.
La présente cérémonie a été aussi marquée par des remises d'attestations de reconnaissance à des personnalités dont l'ancien Premier ministre du Burkina Faso, Tertius Zongo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Décès de Madame SEDOGO née NANA Maria : Programme des obsèques

dim, 02/07/2023 - 13:00

Les grandes familles SEDOGO et COMPAORE à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Guirgo
Les familles alliées : Nana, Yaméogo, Traoré, Ouédraogo, Lonfo, Bissyandé à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et Ouargaye

Mr SEDOGO Joanny, conseiller pédagogique à la retraite, résident à la zone 1 à Ouagadougou
Les enfants : Mamou, Serge, Catherine, Joëlle, Diane et Josiane
Les petits enfants et arrières petits-enfants,
Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu le jeudi 29 Juin 2023 de leur fille, épouse, mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Madame SEDOGO née Nana Maria, fonctionnaire à la retraite.

Le programme des obsèques est le suivant :
Lundi 03 Juillet
 20H : Veillée de prière au domicile sis à la zone 1
Mardi 04 Juillet
 8H30 : Levée du corps au domicile
 9H00 : absoute à la paroisse notre dame de Fatima de Dassasgho, suivie de l'enterrement dans le domaine familial situé à 500 M du rond-point de la voie de contournement route de Loumbila
Union de prières

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Burkina : Une trentaine de terroristes neutralisés à Lago dans le Zondoma

dim, 02/07/2023 - 11:55

Dans la nuit du vendredi 30 juin 2023, une trentaine de terroristes ont été tués à Lago, localité située à une vingtaine de kilomètres de Gourcy dans la région du Nord.

Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB) qui rapporte l'information, les renseignements burkinabè ont pisté les terroristes aux environs de Gourcy. Ces derniers se sont retrouvés sous un grand arbre à Lago. Là, avec précision, les vecteurs aériens ont fait feu sur eux faisant une trentaine de morts.

Les opérations de sécurisation se poursuivent sur tous les fronts.

Lefaso.net
Source : AIB

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Retrait de la MINUSMA du Mali : L'Afrique par dépit chasse les soldats de la paix qui, à ses yeux, maintiennent la guerre

dim, 02/07/2023 - 01:30

Le clap de fin de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a pris fin le vendredi 30 juin 2023 par une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l'unanimité. Il n'y a pas eu de bras de fer sur la volonté malienne de mettre fin sans délai au mandat des Casques bleus. Ce sont les conditions du départ qui ont été négociées.

Le Mali, après avoir mis à la porte les soldats français de Barkhane, ceux européens de Takuba, renvoient les derniers étrangers présents sur son sol, à l'exception des Russes. Il ne reste plus que les instructeurs ou mercenaires russes auprès des Forces armées maliennes (FAMA). Pourquoi cette demande de retrait ?

Avant les Maliens, on a vu la population à Goma s'en prendre aux soldats de la mission de l'Organisation des nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) lors de la résurgence des attaques du groupe armé rebelle M21 en juillet 2022.

Les missions de maintien de la paix des Nations unies dans le format actuel ne sont pas des vaccins contre la guerre, elles ne soignent pas les causes du mal et figent la situation dans le meilleur des cas dans une situation de ni guerre ni paix à cause de leur mandat. L'Organisation des nations unies doit résoudre ce problème du mandat de ces nombreux militaires en voyage touristique, selon un chef d'Etat africain.

MINUSMA, une mission coûteuse et meurtrière

Voilà dix ans que 53 pays ont décidé de porter secours au Mali à travers la MINUSMA qui est l'opération de maintien de la paix des Nations unies la plus coûteuse (1,2 milliard de dollars par an) parce qu'elle se déroule dans un pays vaste, le deuxième pays le plus étendu d'Afrique. Elle mobilisait 11 500 militaires, 1 500 policiers 1 800 civils déployés dans 11 bases au nord et au centre du Mali. Ils sont 174 Casques bleus qui ont été tués au Mali, depuis 2013 : c'est un record au niveau des pertes en vies humaines pour une mission de l'ONU.

La MINUSMA, c'est aussi 63 aéronefs, dont seize avions qui permettaient de relier Bamako aux zones à haut défi sécuritaire du nord et du centre du pays. L'administration malienne avait aussi recours à ces liaisons aériennes. Les discussions sur les modalités du retrait vont concerner aussi le transfert des bases et de la logistique. Certains ne seraient pas favorables à ce que le matériel de l'ONU soit utilisé par la milice privée russe Wagner. Le dead line du retrait est le 31 décembre 2023, soit six mois pour plier bagage. C'est différent du retrait de la MONUSCO qui va se faire graduellement à partir de 2024.

Quand le 16 juin 2023, le ministre des affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, exigeait le « retrait sans délai » de la MINUSMA devant le Conseil de sécurité, personne ne pensait que l'affaire allait passer comme une lettre à la poste. Le patron de la MINUSMA, El Ghassim Wane, a rappelé que : « Le maintien de la paix est basé sur le principe du consentement du pays hôte, et sans ce consentement, les opérations sont presque impossibles ».

Le massacre de Moura, point d'orgue de la crise

Les Nations unies font face à une insatisfaction des pays qui accueillent les missions de maintien de la paix parce que le mandat des forces onusiennes ne leur permet pas de faire la guerre et de battre militairement les groupes armés auxquels ces pays sont confrontés. Et les populations civiles qu'elles sont censées protéger ne sont pas non plus contentes comme elles l'ont exprimé au Congo il y a un an. Le second volet de ces missions concernant les conditions du retour de la paix est une problématique complexe qui veut agir sur les négociations entre belligérants, le retour de l'administration, les écoles et services de santé qui nécessite plusieurs programmes sur plusieurs années, alors que les populations sont impatientes.

Les missions de maintien de la paix doivent revoir leur format, le principe de forces d'interposition, semble geler la crise et celle-ci perdure et se prolonge tout comme la mission qui n'a pas d'horizon. Le pouvoir de transition malien, après avoir chassé la force Barkhane, avait la MINUSMA dans son viseur surtout pour ses activités de protection des droits de l'homme. Il a ouvert une enquête judiciaire pour « espionnage, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat et complot militaire » contre les enquêteurs onusiens et leurs « complices » ayant participé au rapport de l'ONU sur le massacre de Moura, un village dans lequel des centaines de personnes ont été tuées par l'armée malienne et Wagner en mars 2022 selon l'ONU. Le rapport sur le massacre de Moura est le point d'orgue de la crise entre le pouvoir malien et la MINUSMA qui est neutre sur cette question puisqu'elle avait épinglé aussi les militaires français qui ont tiré (frappes aériennes) sur des populations civiles lors d'un mariage dans la localité de Bounti en 2021.

La MINUSMA n'aura plus le droit de faire des observations sur les droits de l'homme, ni de protéger les civils à partir du 1er octobre 2023. Elle prend fin, mais le Mali reste membre de l'Organisation des nations unies et les rapports entre les deux entités vont continuer. Le Mali essaie de prendre son destin en mains par cette décision.

L'Afrique est le continent où il y a le plus de missions onusiennes de maintien de la paix parce qu'il est celui où il y a le plus de crises et de conflits. Le sentiment général est que les missions onusiennes ne sont pas des remèdes à ces crises. Les populations ont l'impression que les missions, MINUSMA et MONUSCO essaient de lutter pour leur survie, donc pour la guerre, ce qui est la conséquence de leurs mandats.

Toutes les missions onusiennes en Afrique néanmoins ne sont pas des échecs. La MINUCI a atteint des objectifs louables en ramenant la paix, en démobilisant les combattants des Forces nouvelles et en organisant des élections en Côte d'Ivoire.

Sana Guy
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Baccalauréat 2023 : Le centre du lycée provincial de Koudougou enregistre un taux de réussite de 29,71% au premier tour

sam, 01/07/2023 - 23:30

Le vendredi 30 juin 2023 a eu lieu la proclamation des résultats du baccalauréat sur toute l'étendue du territoire national. A Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, le centre de composition du lycée provincial a enregistré des résultats satisfaisants, selon les présidents de jury.

Ils étaient nombreux, ce 30 juin 2023, les candidats à faire le pied de grue au lycée provincial de Koudougou pour la proclamation de leurs résultats. Ce centre de composition accueille quatre jurys avec 1 097 candidats pour la session du baccalauréat de cette année.

Les candidats, accompagnés de leurs parents et amis, attendaient avec la peur au ventre l'heure de vérité. Puis vint le moment fatidique avec la fameuse expression : « Candidats, approchez ! ». C'est le jury 277 qui a débuté la proclamation des résultats. Dans la foule, que d'émotions !

Rawelegueyoba Yaméogo du lycée départemental de Ramongo.

Parmi les heureux élus du jour, le candidat Rawelegueyoba Yaméogo du lycée départemental de Ramongo, qui n'arrivait pas à contenir sa joie. « Mes sentiments sont énormes en ce moment, je suis vraiment content de mes résultats. Si je dis que ce n'était pas difficile, ce serait me moquer de mes camarades. Donc je peux dire que c'est grâce à mes efforts et à l'accompagnement de mes enseignants que j'ai réussi », s'exclame le nouveau bachelier, tout en souhaitant bonne chance aux candidats admissibles.

Jean Eudes Arnaud.

« Bro, je l'ai chop, yes ! Dieu merci ! », a crié, en argot, Jean Eudes Arnaud Yaméogo à l'appel de son nom. En effet, Jean Eudes, en plus de ses études, faisait du commerce de boissons. Il explique qu'il était la risée de ses camarades qui ne croyaient pas en son succès. « Je suis très content puisqu'avec mon statut de vendeur de boissons, ils étaient nombreux ceux qui attendaient mon échec. Je vais leur dire que faire le commerce n'empêche pas la réussite, car l'apparence est trompeuse », lance-t-il.

Une autre candidate, Léa Tiono, se fait entendre par des cris de joie : « Je suis très contente, je rends grâce à Dieu pour le soutien au cours de l'année. Il a couronné tous mes efforts de succès ! ».

Léa Tiono.

Admise au premier tour aussi, Grâce Emelie Nabi du jury 274 laisse éclater sa joie : « Je suis très heureuse parce que c'est le seigneur qui m'a fait grâce vraiment ce matin, et je lui en suis reconnaissante ». Pour elle, ce sont dix mois de travail, de nuits blanches et de fatigue qui ont été couronnés. Elle n'a pas manqué d'encourager ses camarades qui sont au second tour.

Nabi Grâce Emelie du jury 274.

Pour les présidents de jury dudit centre, c'est un véritable exploit, parlant des résultats de cette année. Selon Dr Lassina Kaboré, président du jury 276, les résultats sont acceptables dans l'ensemble. « On aurait aimé avoir un score beaucoup plus reluisant. Mais en raison du contexte national et des difficultés rencontrées par les impétrants sur le terrain, de mon point de vue, c'est un score bon à prendre », dit-il. Même son de cloche chez la présidente du jury 274. Selon Dr Virginie Kaboré/Bonkoungou, c'est la première fois qu'elle voit un tel taux à l'examen du baccalauréat série A4.

Dr Lassina Kaboré, président du jury 276.

« 99 admis au premier tour ; je trouve que c'est assez énorme, contrairement aux autres années où on n'avait pas atteint un tel score », confie-t-elle. Pour Dr Ablassé Rouamba, président du jury 275, c'est un résultat très satisfaisant également : « J'ai tenu la série A4 pendant plusieurs années et je peux dire que ces résultats sont très satisfaisants par rapport aux années antérieures, parce que 94 sur 270, c'est un taux de 34,93%, donc satisfaisant ».

A noter que le centre du lycée provincial, composé de quatre jurys (274, 275, 276 et 277), a accueilli 1 097 candidats à l'examen et a enregistré 326 admis à l'issue des résultats du premier tour, soit un taux de réussite de 29,71%. Les admissibles sont au nombre de 305.

Dr Ablassé Rouamba, président du jury 275.

Le nouveau logiciel n'a pas facilité le travail

Il faut relever que les difficultés n'ont pas manqué dans l'organisation de cette session du baccalauréat dans plusieurs centres de la ville. En effet, la plupart des responsables ont signalé des insuffisances constatées dans l'utilisation du nouveau logiciel.

« Le logiciel crée des problèmes. Le véritable problème est que le logiciel ne permet pas un retour en arrière. On avait peur même de se tromper et quand c'est ainsi, on multiplie les erreurs », confie Dr Virginie Kaboré/Bonkoungou.

De son côté, Dr Ablassé Rouamba, président du jury 275, ajoute que cette année, l'organisation a eu un sérieux problème. A l'entendre, le problème était d'ordre général car ils ont débuté la session sans logiciel, ce qui a entraîné un retard dans la correction des premières épreuves. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Burkina Faso : La loi portant institution d'une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services est promulguée

sam, 01/07/2023 - 22:40

Le 30 juin 2023, le Chef de l'État, capitaine Ibrahim Traoré a signé le décret de promulgation de la loi portant institution d'une contribution spéciale sur la consommation de certains produits. Les produits concernés sont entre autres, les cigarettes, les boissons alcoolisées et non alcoolisées y compris les jus de fruits, les cessions de terrains hors lotissement, les abonnements et réabonnement auprès d'opérateurs de télévision privée, les sacs et sachets en plastique, les services mobiles prépayés des opérateurs de téléphonie mobile, les produits de parfumerie et de toilette.

Selon le décret de promulgation de la loi, la base de la contribution est déterminée en fonction de la nature des biens et services imposables.

Ci-dessous l'intégralité du décret.

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Zorgho (Plateau central) : Des producteurs offrent près de 3 tonnes de vivres à 58 familles vulnérables

sam, 01/07/2023 - 20:57

Accompagnés par l'association Beoog-Neeré, en partenariat avec l'ONG Solidar Suisse, des producteurs ont offert l'excédent de leurs productions agricoles à des familles vulnérables, ce vendredi 30 juin 2023 dans la commune de Zorgho, région du Plateau central. Ainsi, ils ont remis 58 sacs de 50 kg de sorgho aux bénéficiaires. Ce geste entre dans le cadre de la journée de solidarité organisée chaque année par l'association Beoog-Neeré, en vue de soulager les ménages en détresse dans la province du Ganzourgou.

Dans le contexte d'insécurité alimentaire au Burkina Faso, l'Association Beoog-Neeré du Ganzourgou (ABNG), avec l'appui de l'ONG Solidar Suisse, œuvre à l'amélioration des conditions de vie des populations de la province. Ainsi, grâce à l'accompagnement dont ont bénéficié plus de 15 000 producteurs, aussi bien en formation qu'en équipements, plusieurs familles vulnérables reçoivent annuellement des vivres en guise de solidarité.

Awa Zabré, bénéficiaire de vivres, a dit toute sa gratitude aux donateurs.

Un système de solidarité structuré

Pour atténuer les souffrances des populations, l'ABNG a mis en place deux stratégies. Il s'agit des greniers de solidarité et de la journée de solidarité. À ce jour, l'association dispose de plus de 30 tonnes de céréales reparties dans 24 villages de la province. Grâce à ces greniers, les populations vulnérables peuvent emprunter des céréales pour se nourrir pendant les périodes dites difficiles, et les rembourser à l'issue des prochaines récoltes.

Outre ces greniers, un prélèvement de 21 kg est effectué chaque année auprès des bénéficiaires après les récoltes. Ces céréales obtenues sont alors redistribuées gratuitement aux personnes vulnérables du Ganzourgou. Ce mécanisme mis en place a permis à l'ABNG d'instituer une journée de solidarité en faveur des menages vulnérables et des personnes déplacées internes de la province.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Zorgho, Valentin Badolo, a invité les bénéficiaires de vivres à en faire bon usage.

En vue de soutenir conséquemment ces familles à pouvoir se prendre en charge pour ne plus dépendre de l'aide qui leur est offerte, le président de l'association Beoog-Neeré, André B. Ouédraogo, dit entreprendre certaines initiatives. « Nous consacrons une semaine pour chaque village où nous équipons les habitants d'un camion et de bien d'autres matériels nécessaires aux travaux champêtres. Ensuite, les agents techniques de l'agriculture interviennent pour les former sur le terrain », a-t-il expliqué.

Autonomiser les bénéficiaires

C'est ainsi que le projet Renforcement de l'entrepreneuriat agricole des producteurs et productrices du village de Salogo a été initié par l'association Beoog-Neere du Ganzourgou, en partenariat avec Solidar Suisse. Ce projet s'est résolument investi dans une production agricole durable, créatrice de revenus et préservant l'environnement.

« Nous demandons aux bénéficiaires de recevoir ce don sans arrière-pensée », André B. Ouédraogo, président de l'ABNG (2e à partir de la droite).

Parmi les actions entreprises, l'on a la mise en place d'une unité de production de compost enrichi au trichoderma. Cette fumure est utilisée dans la fertilisation des sols pour la production agricole et maraîchère (oignon, pomme de terre, etc.), et pour la production bio de moringa. Aussi, des sensibilisations pour l'adoption des pratiques saines et préservant l'environnement sont faites au profit de toute la population de la commune de Salogo.

Ce sont principalement des théâtres-forums et des ateliers-forums, ainsi que des émissions radiophoniques. Toutes ces actions s'inscrivent dans une démarche minutieuse visant à améliorer les bonnes pratiques agroécologiques des producteurs de la zone d'intervention du projet, et à rendre les populations autonomes.

Lire aussi : Journée de solidarité 2022 : Des producteurs du Ganzourgou offrent 2,6 tonnes de vivres aux personnes vulnérables

Hamed NANEMA
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Projet WURI : Du matériel informatique pour la Commission de l'informatique et des libertés

sam, 01/07/2023 - 20:56

La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané, a remis des équipements informatiques à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), ce vendredi 30 juin 2023. Cette remise intervient dans le cadre du Programme d'identification unique pour l'intégration régionale et inclusive en Afrique de l'Ouest (WURI), volet Burkina Faso.

Quatre ordinateurs portables, trois scanners à plat, douze tablettes, huit répéteurs Wifi et un écran de projection, c'est le matériel remis à la présidente de la CIL afin de renforcer les capacités opérationnelles de sa structure afin qu'elle remplisse convenablement sa mission de protection des données à caractère personnel. « C'est avec un grand plaisir aujourd'hui que nous accueillons ce matériel de digitalisation de nos services, notamment pour la gestion des plaintes », s'est réjouie la présidente de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo Bonané.

Remise du matériel à la présidente de la CIL par la ministre de la transition digitale

Selon la ministre de la Transition digitale, il était important d'appuyer la CIL car elle est un partenaire clé du projet. « Ce matériel vient aider la Commission de l'informatique et des libertés dans son opérationnalisation, mais également dans sa dynamique de dématérialiser ses services pour être plus accessible aux usagers », a expliqué Aminata Zerbo Sabané.

Cet appui à la CIL s'inscrit dans le cadre de la première composante du projet WURI, consacrée au renforcement des capacités des parties prenantes de l'écosystème de l'identification électronique des personnes. Le projet s'articule sur deux autres composantes, à savoir l'établissement d'un système d'identification fondamental, solide et inclusif, et la promotion de l'accès aux services grâce au système d'identification.

L'objectif global du projet WURI est de fournir, à au moins 85% de la population du Burkina Faso, une preuve d'identité unique électronique reconnue par le gouvernement et qui facilite leur accès aux services.

Farida Thiombiano
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Environnement numérique et crise sécuritaire : l'ONG Compassion international échange avec des élèves

sam, 01/07/2023 - 20:56

C'est par un panel sous le thème « Droits de l'enfant dans l'environnement numérique en contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso : réalités, enjeux et perspectives », que Compassion international-Burkina Faso a commémoré en différé, ce 30 juin 2023 au sein du Groupe scolaire Saint-Viateur de Ouagadougou, la Journée internationale de l'enfant africain. Il s'est agi de rappeler aux jeunes les avantages et les inconvénients du numérique dans le contexte actuel du Burkina Faso.

Le panel a été ponctué par quatre communications. La première, développée par Mathieu Lompo, magistrat et directeur de la justice juvénile, a porté sur les droits de l'enfant dans l'environnement numérique en contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso. A la suite du directeur de la justice juvénile, c'est Guesrima Aimé Ouadraogo de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, qui a évoqué la question de la protection de l'enfant contre la cybercriminalité.

Ce panel a été initié au profit des plus jeunes sortis nombreux.

Il a fait l'état des lieux, évoqué les défis et perspectives. Marcel Ouoba, informaticien à Compassion International, a, lui, entretenu les participants sur la protection des données personnelles des enfants. La communication du dernier paneliste, en la personne de Sahib Kobeané, a porté sur le rôle et les responsabilités des familles et des communautés dans la protection de l'enfant dans l'environnement numérique.

Le représentant des Eglises partenaires de Compassion international-Burkina Faso, Rasmané Ilboudo.

Un devoir

Ce panel vise donc à renforcer la sensibilisation des partenaires ecclésiastiques, des encadreurs, des familles et de la communauté sur les avantages et les inconvénients du numérique pour les enfants et les jeunes, surtout dans un contexte de crise sécuritaire. De l'avis du directeur national de Compassion international-Burkina Faso, Dr Issaka Kiemtoré, c'est un devoir conjoint de veiller au bien-être et à la protection de l'enfance.

Pour le directeur national de Compassion international-Burkina Faso, Dr Issaka Kiemtoré, c'est un devoir conjoint de veiller au bien-être et à la protection de l'enfance.

Cette activité, a-t-il dit, n'est que le reflet des multiples actions que sa structure et ses églises partenaires mènent chaque année à l'échelle communautaire pour contribuer à la protection de l'enfance. Ainsi, avant que les panelistes n'entrent dans le vif du sujet, Dr Kiemtoré a sollicité le concours de toutes les parties prenantes dans la mobilisation des acquis et le renforcement de la sensibilisation à la protection de l'enfance, toutes choses qui permettront de réduire la fracture numérique au Burkina Faso et de faciliter la participation dans enfants à l'économie numérique.

La commune de Saaba s'implique

Cette activité a été parrainée par le président de la délégation spéciale de la commune de Saaba, représenté au panel par son vice-président Zackaria Kinda. Il a apprécié l'accompagnement de Compassion international-Burkina Faso dans l'amélioration du bien-être des enfants et des jeunes. « Mieux, au-delà des enfants et des jeunes, ce sont des familles et des communautés toutes entières qui sont tirées des griffes de la précarité par vos interventions », a-t-il reconnu. M. Kinda a terminé non sans rassurer du soutien de la commune de Saaba pour aider Compassion international dans le cadre du renforcement de ses actions de protection des enfants et des jeunes contre toutes formes d'abus, y compris la cybercriminalité.

Zackaria Kinda a réitéré l'accompagnement de sa commune dans la protection des droits de l'enfant.

Obissa Juste Mien
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Burkina Faso : La CEDEAO se dit préoccupée par les dernières attaques

sam, 01/07/2023 - 19:38

Dans ce communiqué, la commission de la CEDEAO se dit préoccupée par les récents événements sécuritaires avec la mort d'une trentaine de soldats et de VDP les 26 et 27 juin 2023 dans des attaques terroristes.

Elle condamne avec fermeté ces attaques et présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu'au gouvernement et au peuple burkinabè.
L'intégralité du communiqué ci-dessous.

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Coopération sino-burkinabè : Le Chef de l'Etat échange avec le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines.

sam, 01/07/2023 - 10:30

(Ouagadougou, 30 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience, le jeudi 29 juin, dans l'après-midi, une délégation de la République populaire de Chine conduite par le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, Monsieur Yuxi LIU.

Présente à Ouagadougou pour une visite de travail de 72 heures, la délégation a saisi cette opportunité pour revisiter avec le Président de la Transition, l'état de la coopération sino-burkinabè dont les relations diplomatiques ont repris le 26 mai 2018.

Depuis lors, de nombreux accords ont été signés, contribuant à la réalisation de plusieurs projets et #infrastructures. Les deux pays ont par ailleurs salué l'excellence des relations et ont convenu de l'approfondissement de cette coopération au profit des peuples burkinabè et chinois.

La Chine a également réaffirmé son soutien marqué aux efforts en cours pour la sécurisation du pays.

Cette audience a été aussi une occasion pour la Chine de reafirmer son soutien aux efforts du peuple Burkinabé ,engagé activement dans la lutte contre le terrorisme.

Direction de la Communication de la présidence du Faso

#Com_Gouv_BF
#SIGBurkina
#BurkinaFaso

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Public Engagement (Emerging Voices (EV)) Specialist in the Public Diplomacy Office.

sam, 01/07/2023 - 10:30

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2023-025

PUBLIC ENGAGEMENT (EMERGING VOICES (EV)) SPECIALIST
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Public Engagement (Emerging Voices (EV)) Specialist in the Public Diplomacy Office.

Opening Date : July 03, 2023
Closing Date : July 17, 2023
Open to : All Interested Applicants/All Sources
Work Schedule : Full-Time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 18,620,494 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-10)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The Emerging Voices (EV) Specialist works under the direct supervision of the Public Diplomacy Officer (or designee) and supervises the Experiential Learning/Education Outreach Coordinator and the American Center Director/English Language Coordinator. Is the leading LE Staff adviser for the Mission's Public Diplomacy (PD) engagement with the Emerging Voices (EV) audience sector : primarily youth, minorities, and others who are able to influence Burkinabe attitudes toward the U.S. using new, often digital, communication networks rather than prominent protocol positions or established institutions.

Plans, develops, coordinates, oversees, and evaluates impact of all PD activities, projects and initiatives to engage EV audience sectors. Tracks trends in emerging networks through direct engagement, research, polling and statistical analysis and analytics. Designs and recommends PD strategies to connect with EV audience sectors to promote understanding of and support for U.S. policy and dispel inaccurate perceptions. Directly supervises two (2) staff (Experiential Learning/Education Outreach Coordinator, American Center Director/English Language Coordinator).

Oversees and coordinates activities of the Partner American Spaces (American Corners in Koudougou + Bobo-Dioulasso...) by way of a contract or other instrument. Monitors performance and obtains results from contracted Partner American Space Directors.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : University degree in Communications, Journalism, International Affairs, American or Intercultural Studies, Marketing, or local equivalent is required.
2. EXPERIENCE : This position requires at least four (4) years of progressively responsible experience in a multilingual, multicultural, or multinational work environment with marketing, public relations, communication, or education duties as a significant part of the job is required. Experience with audience or market analysis and managing social media accounts is required. At least one (1) additional year of supervisory experience is required.

3. LANGUAGE : English : Fluent Speaking/Reading/Writing is required. French : Good working knowledge Speaking/Reading/Writing is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Analytic skills : Must have strong analytic skills and the ability to conceptualize how best to use PD tools to move Burkinabe attitudes in positive ways. Must be able to advise senior Mission leaders of opportunities to promote Mission objectives ; identify, analyze, predict and assess EV audience attitudes ; evaluate the impact of projects and modify approaches for greatest outcomes. Must be able to perceive the emergence of new influencers and adjust operations and programming accordingly.

Communication Interpersonal skills : Must have excellent customer relations, interpersonal cross-cultural communication skills, and be able to identify and engage key figures critical to shaping local public opinion. Must have excellent written and oral communication skills, including public speaking, interviewing for evaluation purposes, and writing reports and material for publication. Must be able to tailor communications to fit formal and informal situations and different ethnic, religious and linguistic cultures. Must be able to brief on a variety of issues and interpret between English and French for public programs.

Management Skills : Strong project management skills are required, including the ability to develop and oversee project budgets and to organize, run, and present projects such as workshops, seminars, digital video conferences, panel discussions, lectures and camps. Must be able to negotiate agreements with partner institutions and manage their fulfillment.

Technical Skills : Good keyboarding and data entry skills and excellent familiarity with electronic discovery tools, in particular the Internet, and standard information retrieval practices and procedures are required. Thorough, detailed knowledge of various computer software programs, specifically Microsoft Word, Excel, graphic design and photo editing software, and PD-specific software, databases, and reporting tools is required. Detailed knowledge of and ability to use social media and mobile platforms, photo and video sharing sites, podcast creation, and basic photo and video skills are all required. Must have good numerical skills to be able to develop and manage project and grant budgets ; must be able to develop descriptive statistical analysis of target audience composition and measure the impact of EV activities and initiatives. This may be tested.

Availability : Must be available to travel throughout Burkina Faso to support EV activities.

5. JOB KNOWLEDGE : Detailed knowledge of U.S. foreign policy objectives and American interests in Burkina Faso, especially the EV sector ; understanding of U.S. historical, political, economic, social and cultural forces that shape U.S. foreign policy ; comprehensive knowledge of the attitudes and preferences of the EV audience sector(s) ; understanding of regional, ethnic, socioeconomic, cultural and linguistic factors and the influence of religious, cultural and educational institutions in shaping EV perceptions of the U.S. are all required.

Knowledge of marketing techniques, market analysis and analytics, and customer service standards in the U.S. and Burkina Faso ; knowledge of trends in experiential learning and audience engagement ; understanding of communications in the region and the international information environment as it affects Burkina Faso. Must have general knowledge of project management, including defining project objectives, outcomes, and assessment methods.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number : Ouaga-2023-025, Public Engagement (Emerging Voices (EV)) Specialist and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. c degrees, work attestations/certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

For more information on how to apply visit the Mission internet site https://bf.usembassy.gov/jobs/
Required Documents :
Please provide the required documentation listed below with your application :

All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• University degree in Communications, Journalism, International Affairs, American or Intercultural Studies, Marketing, or local equivalent is required.
• Work Attestations/Certificates
• Other documents

Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00

Note :
• All Application must be made in English.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

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Certificat OHADA : Ouverture des inscriptions 13ième session

sam, 01/07/2023 - 10:30

Cercle OHADA du Burkina vous informe de l'ouverture des inscriptions pour la 13ième session du programme de formation au Certificat OHADA afin de bien maitriser le Traité OHADA et les 10 Actes uniformes dérivés qui commence le samedi 29 juillet 2023 à partir de 8h au CERPAMAD (siège). Le Certificat OHADA vise à permettre aux participants de mieux comprendre et mettre en application le droit uniforme des affaires africain.

Pour mémoire, l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) a été créée par le Traité signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis en Ile Maurice en vue de remédier à l'insécurité juridique et judiciaire existante dans les Etats parties, de faciliter les échanges, et de restaurer la confiance des investisseurs. La pratique de l'OHADA et l'adhésion à ce droit des affaires harmonisé est un préalable à l'amélioration du climat des affaires en Afrique. Par conséquent, sa connaissance s'impose à tous ceux qui caressent le rêve d'une Afrique unie et prospère avec l'OHADA comme l'a toujours souhaité feu le juge KEBA Mbaye fondateur de l'UNIDA.

Participation financière :
La participation financière est fixée à la somme de 150 000 FCFA HT par personne à payer à l'inscription, donnant droit à un kit complet des 12 modules de la formation et aux pauses-café.

NB : Les frais de participation sont payés directement auprès de la Secrétaire principale au CERPAMAD contre reçu ou décharge, possibilité de paiement par chèque. Les sommes perçues ne sont pas remboursables en cas d'abandon ou pour toute autre raison.

Planning des modules :

Module 1

Genèse de l'OHADA

Module 2

Les Institutions de l'OHADA

Module 3

Acte Uniforme sur les Procédures Collectives d'Apurement du Passif - révisé

Module 4

Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général - révisé

Module 5

Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Commerciales et du GIE - révisé

Module 6

Acte Uniforme sur les Procédures Simplifiées de Recouvrement et Voies d'Exécution- révision en cours

Module 7

Acte Uniforme sur les Sûretés-révisé

Module 8

Acte Uniforme sur la Médiation

Module 9

Acte Uniforme sur l'Arbitrage-révisé

Module 10

Acte Uniforme sur le Droit Comptable et l'Information Financière -révisé

Module 11

Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Coopératives

Module 12

Acte Uniforme sur le Droit du Transport de Marchandises par Route

Très important : Le Code OHADA (dernière édition) est obligatoire pour chaque participant.
Inscrivez-vous à cette 13ième Session de la formation au Certificat OHADA et profiter des 12 séances de formations assurées par des praticiens et professionnels avertis justifiant d'une expérience de plusieurs années pour « Comprendre l'OHADA ». Les séances se tiennent en présentiel tous les samedis matins au CERPAMAD de 8 h à 12h soit 4h avec une pause-café à 10h00 mn offerte aux participants.

Informations § Inscriptions contacter Cercle OHADA du Burkina : Récépissé n° : N 00000 508101/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 28 janvier 2019, Siège social Immeuble CERPAMAD sis à la Zone du bois ; N° IFU : 00111804 E ; E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr ; Tél / Mobile : (+226) 78 27 00 74 / 75 31 57 92 ou Tél / Fixe : (+226) 25 36 07 03 (Secrétariat du CERPAMAD, sis à la zone du bois, près du canal de Zogona, ex-secteur 13 à Ouagadougou).
Ensemble, construisons l'Afrique de demain avec l'OHADA !

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Procès Vincent Dabilgou : L'État réclame plus de 1 milliard fcfa et le REN-LAC, la dissolution du NTD

sam, 01/07/2023 - 00:23

Le procès Dabilgou touche peu à peu à sa fin. Dans la soirée du vendredi 30 juin 2023, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, les réclamations des parties civiles ont débuté avec l'Etat burkinabè et le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). En tout et pour tout, c'est la somme de 1 001 620 966 fcfa que l'Etat a réclamée aux prévenus, en réparation du dommage d'ordre matériel et moral qu'il a subi. Pour ce qui est du NTD (Nouveau temps pour la démocratie, parti dont Vincent Dabilgou est le président), le REN-LAC est formel : "le parti doit être dissout."

"Personnel, direct et certain" voilà les mots utilisés par le représentant de l'Etat burkinabè, pour qualifier le préjudice qu'à subi l'Etat. Des dommages qui selon lui, ne devaient pas exister car, les fonds détournés auraient pu servir à construire 30 écoles de 6 classes et acquérir plus de 700 kalachnikovs.

Au regard de cela, l'Agence judiciaire de l'Etat (AJE) n'est pas passée par quatre chemins pour avancer ses réclamations. 1 001 620 966 fcfa, voilà ce que réclame l'Etat. Ce montant est reparti comme suit :

Pour le marché entre la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina et la société Green Energie,131 702 128 fcfa ; pour les deux marchés entre le ministère des transports et la société Ildo Oil, 77 529 474 fcfa ; pour le trop perçu sur ordre de virement, 717 389 364 fcfa ; pour le préjudice moral subi par l'Etat, 70 000 000 fcfa ; pour les frais exposés et non compris dans les dépens, 5 000 000 fcfa.

Pour finir, l'AJE fera noter que l'issue de ce procès devrait permettre à chacune des parties de tirer des leçons. "Aux différentes sociétés impliquées dans cette affaire, vous ne devez pas aider les individus mal intentionnés à commettre des choses illégales. Même s'il s'agit de votre ami, il ne faut pas le faire.

Vous contribuez à nous renvoyer en arrière et nous ne nous développons pas. Aux partis politiques, nous leur demandons d'être bien structurés. Si vous prenez ne serait-ce que 1 fcfa, il faudrait que vous puissiez justifier cela au risque de ne pas pouvoir vous défendre un jour. Aux agents publics, on dit souvent lorsqu'on ne veut pas exécuter une tâche ou qu'on veut s'en débarrasser, que ce n'est pas le champ de mon papa. Nous, nous précisons que lorsqu'on doit gérer les caisses de l'Etat, on doit aussi se dire que ce n'est pas la caisse de notre papa. Rien ne peut justifier qu'on puise de l'argent dans les caisses de l'Etat, peu importe la raison" dira-t-il à cet effet.

Après l'AJE, s'est prêté à l'exercice des réclamations, le REN-LAC. Pour la partie représentée par Me Marcelin Ziba, le déroulé de ce procès a permis de faire ressortir la responsabilité de chacun des présumés. Pour le cas précis de Vincent Dabilgou, il dit regretter que le prévenu ait maintenu du début jusqu'à la fin être blanc comme neige, alors que plusieurs fois sa culpabilité sautait aux yeux. "Concernant la peine à lui appliquée, je m'en tiens à votre decision" dira-t-il au tribunal. Toutefois, pour ce qui est du NTD, Me Ziba est catégorique et inflexible : "il faut le dissoudre." "Les partis politiques doivent évoluer dans un cadre sain. Ils ne doivent pas évoluer aux moyens de financements occultes. Comment on peut imaginer que près de 1 milliard fcfa ait été investi pour les besoins d'une campagne ?

C'est ce qui leur a permis d'avoir le nombre de députés qu'ils ont eus. Si le NTD avait été placé sur un pied d'égalité avec les autres, peut être qu'il n'aurait pas eu le nombre de députés qu'ils ont eus et peut être que d'autres auraient eu la chance d'arriver aux affaires et montrer ce qu'ils savent faire pour ce pays. Si on s'inscrit dans cette logique, où ce sont ceux aux affaires qui se maintiennent aux moyens de ces artifices, c'est qu'on ne pourra jamais s'en sortir. C'est pour ça qu'on n'a pas encore de routes et d'infrastructures qui se respectent. Le NTD ne mérite pas de rester sur le paysage politique, il faut le rayer. Je n'ai rien contre M. Dabilgou, mais c'est parce qu'il s'agit des fonds publics" a t-il clamé à voix haute, dans une plaidoirie de 1h31mn.

L'audience est suspendue pour être reprise le lundi 3 juillet 2023. Notons que si les faits de détournement de deniers publics sont avérés, le prévenu principal, en la personne de Vincent Dabilgou, risque une peine d'emprisonnement allant de 11 à 21 ans.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina Faso : L'épouse du Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla se signale du côté de la Côte d'Ivoire

sam, 01/07/2023 - 00:20

Depuis sa nomination en octobre 2022, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimsson Kyelem de Tambela, a été rarement vu en compagnie de son épouse. Au point que certains Burkinabè, nourris par une curiosité légitime, dira-t-on, se demandaient si leur chef du gouvernement était marié. On a enfin la réponse grâce à une dépêche de nos confrères de l'Agence ivoirienne de presse (AIP).

Rendant compte d'une activité caritative, nos confrères ivoiriens nous apprennent que l'épouse du Premier ministre du Burkina Faso, Mme Nadège Kansolé Kyelèm de Tambela a contribué à la construction d'un orphelinat dédié aux orphelins des forces ivoiriennes de défense et de sécurité à l'initiative de la Fondation Force et Vie.

Pour confirmer son engagement à l'édification de cette infrastructure de bienfaisance, Mme Nadège Kansolé a participé à la cérémonie de la pose de la première pierre aux côtés de l'épouse du Premier ministre ivoirien, Mme Florence Achi, rapporte l'AIP.

Et pour l'occasion, l'épouse du Premier ministre ivoirien n'a pas manqué de mots chaleureux envers sa sœur du Burkina Faso qu'elle décrit comme une dame affable et généreuse. « Je rends un vibrant hommage à des personnalités qui ont apporté à la Fondation un soutien moral ou financier. La première est une dame affable, généreuse et au grand cœur, sensible à la cause des enfants défavorisés dont la présence nous émeut et nous comble de joie. Elle a fait spécialement le déplacement de son pays natal pour prendre part à l'évènement. J'ai nommé Mme Nadège Kansolé Kyelèm de Tambela… », a déclaré la présidente fondatrice de la Fondation Force et Vie, Mme Kouamé Ago Marie Fabienne.

La construction de cet orphelinat est une initiative de la Fondation Force et Vie dont la présidente est l'épouse du chef d'état-major général adjoint des Forces Armées de Côte d'Ivoire, le Général de division, Julien Kouamé.

Lefaso.net

Source : Agence ivoirienne de presse (AIP)

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Dédougou : Une altercation entre VDP et civils fait des blessés

sam, 01/07/2023 - 00:15

La fête de la Tabaski 2023 à Dédougou portera à jamais une tache indélébile. En effet, une altercation s'est produite entre un groupe de jeunes et des supposés Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tard dans la nuit du 28 au 29 juin 2023 dans un maquis de la place pendant que les Dédougoulais continuaient de savourer la célébration de l'Aïd el Kébir. L'incident a fait des blessés chez des civils dont quelques-uns nous ont livré leurs témoignages.

« C'est précisément entre 1 heure et 2 heures du matin qu'une bagarre a éclaté entre un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) et un jeune civil. Ils se sont traînés jusque dans les caniveaux. Les gens ont réussi à les séparer. Le VDP a disparu dans le noir. On croyait que la bagarre était terminée. Mais un instant après, les VDP sont revenus nombreux. Ils ont commencé à tirer des coups de feu en s'approchant du maquis. Les uns tiraient en l'air et d'autres contre le sol. Je ne sais pas si ce sont des balles blanches ou des balles réelles. C'était la débandade » a relaté Israël Congo (nom d'emprunt), un témoin oculaire de l'incident.

Touché à la cuisse, il dit avoir constaté la blessure après sa fuite du lieu de la bagarre. « Les gens couraient, je me suis mis à courir également. Après, je remarque une plaie sur ma jambe. Je ne sais pas ce qui m'a blessé. Mais, je sais que je ne suis pas tombé », explique notre interlocuteur. Ce dernier ajoute que les VDP en veulent aux jeunes parce qu'ils leur « auraient piqué » une fille. « Nous ne pouvons pas aller en brousse nous battre et revenir faire la cour à une fille et vous, vous voulez la prendre nous laisser. Ce n'est pas possible », avoue-t-il avoir entendu vociférer les civils en treillis militaire.

Israël Congo blessé à la cuisse droite

Alassane Zoma (nom d'emprunt également) est blessé à la main gauche. Comme le premier, lui aussi dit s'être rendu compte de sa blessure quand il a vu ses habits blancs rougir de sang. « Quand ils ont commencé les tirs, j'ai esquivé, sauté et roulé. Je me suis battu pour me sauver. Par la suite, j'ai vu le sang qui coule de ma main. Je ne peux pas dire c'est quoi exactement qui m'a blessé », affirme celui qui a la main bandée.

Selon ses dires, il s'est rendu à l'hôpital pour des soins. Notre vis-à-vis renseigne avoir trouvé à ce lieu une autre victime de l'incident qui aurait reçu une balle à l'épaule et une deuxième à la fesse, si l'on croit ses propos. Ce dernier de nous souffler avoir entendu parler de quatre blessés provoqués par l'incident. Fort heureusement, l'on ne déplore pas de perte en vie humaine, selon des sources qui se sont confiées à nous.

Atteint à la main gauche, Alassane Zoma dit désapprouver ce qui s'est passé

L'information selon laquelle l'incident est parti d'un vol de bouteilles de boisson appartenant aux VDP par un jeune civil est bottée en touche par les deux témoins oculaires que nous avons rencontrés dans la soirée de ce jeudi 29 juin 2023.

Yacouba SAMA
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Protection civile en Afrique : Dr Lassina Zerbo partage son expérience avec les étudiants de l'ISEPC

sam, 01/07/2023 - 00:10

L'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a organisé une conférence publique sur la protection civile dans les sociétés africaines et le capital sécurité intérieure que cela représente. Cette conférence qui s'est tenue ce vendredi 30 juin 2023 au sein de l'institut a été animé par le Dr Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien secrétaire exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).

Dans sa mission de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile en Afrique, l'institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a initié des conférences publiques sur des thèmes en lien avec ce domaine. C'est dans cette optique que s'est tenue cette présente conférence publique sur la protection civile dans les sociétés africaines et le capital sécurité intérieure que cela implique. Le thème choisi pour ces échanges avec les pensionnaires de l'institut est : « Rôle de la protection civile dans nos sociétés africaines, le capital sécurité intérieure ». Il a été présenté par Dr Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien secrétaire exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).

Le présidium lors de cette conférence publique sur la protection civile en Afrique

Pour le colonel-major Lazare Yago, président du conseil d'administration de l'ISEPC, l'objectif de cette conférence publique est profiter de la richissime expérience de Dr Lassina Zerbo afin de renforcer les compétences des étudiants de l'institut. « C'est une très belle initiative qui permet de partager des connaissances. L'intérêt c'est justement inviter une telle personnalité avec une telle expérience, un tel background de venir partager ses connaissances avec les étudiants que nous formons. Il s'agit aussi de faire en sorte que de retour dans leurs pays, ces étudiants puissent transmettre ce qu'ils ont appris ici, ce qui a été enseigné pour qu'au fur et à mesure les sociétés africaines évoluent en matière de protection civile et surtout harmonisent leurs textes, leurs lois, leurs règlementations et leurs façons d'agir », précise-t-il.

Le colonel-major Lazare Yago, PCA de l'ISEPC a précisé que l'objectif de cette conférence publique est de profiter de la richissime expérience du Dr Lassina Zerbo

Il a rassuré que ces conférences publiques se poursuivront notamment au profit des populations civiles car selon lui, il faut de l'éducation, de la formation pour que les populations intègrent la nécessité des organisations de la protection civile dans leurs vies, qu'elles participent dans la planification et la mise en œuvre des mesures de sécurité et de protection civile.

Un thème d'actualité selon le lieutenant-colonel Boubakar Kéita, directeur général de l'ISEPC. « Ce thème est d'autant plus actuel que nos tributaires de la conférence de la Baule peinent à assurer une sécurité réelle aux populations surtout avec l'explosion des actes de nature terroriste, qui mettent mal à l'aise nos forces de défense et de sécurité. Faut-il le rappeler, notre monde fait de plus en plus face à des fléaux qui mettent à mal aussi bien le vécu de l'homme que de son environnement, proche ou lointain. Plus près de nous, en Afrique, nos terroirs jadis réputés pour leur tranquillité, le bon vivre-ensemble, sont de plus en plus objet de méfiance et même parfois des zones de non droit, des villages de plus en plus abandonnés. Ces réalités avec lesquelles certains semblent s'accommoder ne sont pas pour autant sans préjudice tant pour l'homme que ses biens », explique-t-il.

Le lieutenant-colonel Boubakar Kéita, directeur général de l'ISEPC a indiqué que le thème de cette conférence publique est d'autant plus actuel dans la mesure où beaucoup de pays africains peinent toujours à assurer une sécurité réelle aux populations surtout avec l'explosion des actes de nature terroriste

Dans ces échanges, le Dr Lassina Zerbo a d'abord rappelé que la protection civile regroupe l'ensemble des mesures mises en œuvre pour protéger les populations et les biens face aux menaces naturelles ou causées par l'homme et le capital sécurité intérieure est un appui essentiel pour le développement durable. Les organismes de protection civile sont donc chargés d'assurer cette sécurité et de coordonner les interventions d'urgence, selon lui.

Dr Lassina Zerbo est notamment revenu sur les problèmes de la protection civile en Afrique. Un continent qui fait face à des défis énormes notamment d'ordre sécuritaire avec des conflits armés qui persistent dans plusieurs régions du continent avec près de 15 pays touchés. Une situation qui a un impact considérable sur la stabilité et le développement économique des pays africains, selon le conférencier du jour.

Il a notamment souligné que l'Afrique est le continent le plus touché par les problèmes de déplacés internes avec près de la moitié des déplacés dans le monde. Selon les chiffres présentés par le Dr Lassina Zerbo, les attaques terroristes ont doublé depuis 2006 et 50% des décès liés au terrorisme depuis 2021 ont eu lieu en Afrique dont 1/3 dans 4 pays africains dont le Burkina Faso. L'impact de ces crises sécuritaires s'élèvent à plus 171,7 milliards de dollars.

Dr Lassina Zerbo, conférencier du jour a rappelé la nécessité de renforcer la protection civile dans les pays africains et de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la sécurité des populations et des biens

D'où l'importance du renforcement de la protection civile. Dr Lassina Zerbo s'est aussi attelé sur l'importance du capital sécurité intérieure et les défis pour renforcer la sécurité intérieure. Il a regretté le manque de ressources financières pour soutenir les organismes de protection civile en Afrique, pour investir dans la protection civile. Il y a aussi les capacités techniques et technologiques limitées pour la surveillance, la prévention des risques dans les pays africains.

Dr Lassina Zerbo a donc insisté sur la nécessité de coordination des actions entre organismes africains de protection civile, de renforcement des mécanismes de la coopération régionale et des accords bilatéraux afin de renforcer la protection civile en Afrique. Pour Dr Lassina Zerbo, « il ne suffit pas d'intervenir rapidement, il faut se donner les moyens pour que cela ne se reproduise plus. Les pays avec un environnement sécuritaire stable favorisent les investisseurs étrangers et le développement socioéconomique ».

En marge de ces échanges, l'ISEPC a offert un présent au conférencier Dr Lassina Zerbo

A l'issue des échanges, Dr Lassina Zerbo a trouvé le débat avec les étudiants de l'ISEPC enrichissant. Il a tenu également à féliciter l'institut pour les efforts consentis dans la formation des acteurs de la protection civile en Afrique. « Je voudrais féliciter l'ISEPC qui fait la fierté pas seulement du Burkina Faso mais de la sous-région et de l'Afrique pour le sérieux dans la formation. J'ai été très impressionné par la qualité des bâtiments, des hommes, de la richesse des débats qu'on a eus avec les étudiants. Il est donc impératif de renforcer la protection civile et de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous », plaide-t-il. Il a profité de l'occasion pour inviter la presse à continuer la sensibilisation en matière de protection civile.

Les participants à cette conférence publique

En rappel, l'Institut supérieur d'études de protection civile a été créé en 2013 sous la forme d'école nationale à vocation régionale et érigé en établissement public de l'Etat à caractère administratif. Sa mission est de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile en Afrique. A ce jour, l'ISEPC regroupe 26 pays.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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