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Conduite de la transition au Burkina : Maintenir le cap et corriger les insuffisances

mar, 03/10/2023 - 21:30

Le 30 septembre 2023 dernier, le pays des hommes intègres commémorait le premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré et de son équipe. Alors que chacun y va toujours de son bilan, Sidzabda Damien Ouédraogo dans la tribune ci-après s'en tient à ceci : « Il faut maintenir le cap et corriger les insuffisances ». Lisez !

Lors de son grand entretien avec la presse sur le bilan de ses 12 mois au pouvoir, le capitaine Ibrahim TRAORE a réaffirmé avec aplomb sa détermination à conduire la transition burkinabè à bon port malgré les difficultés et en dépit de toutes les adversités. Dans le contexte difficile que traverse notre pays depuis 2016, l'on n'a qu'une seule envie à savoir, partager l'enthousiasme du chef de l'Etat. L'heure n'est donc plus à la critique stérile mais constructive, en vue d'une amélioration de l'action entreprise. Aux premières heures de sa prise de pouvoir le 30 septembre 2022, IB lui-même a synthétisé la situation du pays de manière on ne peut plus claire et caricaturale, en disant que « Tout est urgent ! ». Cette urgence demeure certes aujourd'hui encore. Même si force est de reconnaitre que l'engagement des autorités est pugnace et visible. Tout le mal qu'on souhaite objectivement et raisonnablement au MPSR 2 c'est de réussir là où ses prédécesseurs, civils comme militaires, ont échoué à ramener la paix au Faso.

A l'heure du bilan, beaucoup de choses ont été dites. Ici ou ailleurs, les avis et les commentaires sont allés bon train. Les acquis d'un an de pouvoir, guidé par la révolte et une farouche volonté d'affranchissement, sont réels, palpables et incontestables. Sur le front de la lutte contre le terrorisme, priorité numéro 1 et absolue, la guerre tant annoncée par les uns et les autres a manifestement et farouchement commencé. Ibrahim TRAORE et son gouvernement ont su, pour faire la guerre, se donner les moyens de la mobilisation et de l'équipement en matériels des forces combattantes, qui acculent chaque jour l'ennemi sur le terrain. Cela est le fruit d'une vision et le résultat d'un choix. Compter sur soi-même et pouvoir assumer sa souveraineté. Aidées par les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les forces de défense et de sécurité (FDS) engrangent des succès. Même si la victoire finale reste logiquement et impatiemment attendue par un peuple lassé par cette guerre lâche qui lui imposent ses ennemis.

Au plan politique et diplomatique, le Burkina Faso a su donner de la voix pour se faire entendre et respecter. Notamment par le partenaire historique et traditionnel de notre pays qu'était jusqu'alors la France. Mais dont la posture pour le moins ambivalente et l'attitude ambigüe dans son accompagnement pour la lutte contre le terrorisme ont fini par décevoir et la discréditer aux yeux des opinions publiques nationales sahéliennes. Il en a été de même, vis-à-vis de certaines organisations internationales comme le système des nations unies et régionales telles que la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

Les dénonciations d'accords surannés et iniques avec l'ancien colonisateur français, la répudiation d'une représentante résidente de l'ONU au zèle assez marqué, la dénonciation d'un organisme sous régional déphasé et inopérant sont autant d'actes forts, qui témoignent de la farouche volonté des autorités de la transition et du peuple burkinabè, plus que jamais éveillé et conscient, de se libérer d'un certain nombre de jougs.

L'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte…

Une nouvelle aire de partenariats géostratégiques a donc été ouverte. Sans complexe et sans exclusive, le pays des hommes intègres a décidé de se tourner vers qui il veut et de contracter avec qui bon lui semblera. Pour les besoins de la guerre contre le terrorisme, mais aussi et surtout pour les exigences de son développement futur, une fois la paix reconquise.

Cela, curieusement, ne semble pas du tout avoir été du goût de la France. D'où un certain nombre de tensions et de mesures d'ostracisme, injustifiées et injustifiables, de la part d'une nation qui se dit grande de par son histoire et qui se veut influente de par son poids diplomatique, contre des peuples longtemps proches culturellement et des pays jadis partenaires ; dont le seul crime a été d'exiger dorénavant davantage de considération et de respectabilité. Bref, les vieux amants se séparent toujours dans la douleur et les déchirements. Un de perdu mille de retrouvés fort heureusement. Lentement et patiemment, d'autres liens se tissent et d'autres amitiés se mettent en place. Comme l'Alliance des Etats sahéliens (AES), avec les pays voisins et frères du Mali et du Niger, avec lesquels le Burkina Faso est confronté et engagé dans la lutte contre l'hydre terroriste expansionniste.

L'arbre cependant ne doit pas cacher la forêt comme dit l'adage. Sans vouloir être pessimiste ni réducteur des mérites de cette transition en cours, menée de main surprenante et dont on se doit d'avouer que peu de personnes prêtaient au départ la capacité et la maestria aux jeunes officiers qui la dirigent, force est d'admettre l'évidence de quelques petits maillons faibles dans sa conduite. Ce dans le seul, noble et humble objectif de suggérer quelques conseils à qui de droit. A tout Seigneur, le sempiternel péché mignon de la Toute Puissance. On peut et on a le devoir citoyen de faire à Ibrahim TRAORE et aux hommes forts du MPSR 2, le reproche de la gouvernance par cooptation familiale ou amicale. Certes, faut-il faire confiance aux plus proches pour gérer certaines affaires délicates. Quand il s'agit toutefois des affaires publiques et du pouvoir d'Etat, la propension à s'entourer officiellement de personnes issues de la sphère biologique ou sociale immédiate est le plus souvent mal vue.

L'effet induit et pervers d'une pareille attitude, c'est la mise à l'écart de certaines compétences réelles existantes, qui auraient de toute évidence pu permettre de mieux adresser et gérer certaines questions ou situations. Par ailleurs, il n'y a pas de tare à être « jeunes », pleins d'énergie et débordants d'initiatives. Tout comme il n'y a aucun complexe à être plus âgés ou même « vieux », pétris d'expérience et imbus de sagesse. Ce sont tous des citoyens Burkinabè, dont la nation a besoin pour se construire et pour aller de l'avant. Le procès générationnel n'a donc véritablement pas lieu d'être. Bien au contraire, les bras vaillants au pouvoir doivent savoir compter sur la bienveillance de ceux et celles qui sont déjà passés par là, avec des fortunes soient-elles diverses. D'où la nécessité impérieuse d'une transition beaucoup plus ouverte et inclusive.

…ne mérite pas qu'on s'apitoie sur son sort.

D'autres avant nous l'ont dit. Le Burkina Faso se trouve aujourd'hui plus que jamais à une croisée de chemins. Et l'échec n'est pas une option. Face à l'adversité, les Burkinabè de tous bords sociaux, politiques, confessionnels… ont le devoir impératif de s'unir et de se réunir. S'unir et se réunir pour d'abord et avant tout sauver la nation. Oui, il y en a qui sont plus exposés que d'autres. Oui, il y en a qui se montrent davantage engagés que d'autres.

Non, il n'y a pas de super Burkinabè et des Burkinabè de seconde zone. Non, il n'y a pas de facto de bons et de mauvais Burkinabè. Tant qu'un citoyen n'a pas été convaincu d'avoir ouvertement trahi ou agi contre la patrie, il ne saurait y avoir d'un côté des Burkinabè auto-proclamés nimbouidi ou patriotes et de l'autre des compatriotes étiquetés d'emblée apatrides. Ce manichéisme idéologique, cultivé et dangereusement entretenu par et dans la rue, risque de conduire à une fracture irréparable de l'unité nationale et de la cohésion sociale. Et cela est à craindre.

Il convient en toute circonstance pour le pouvoir de la transition, de travailler à renforcer, respecter et faire les institutions. Toutes les institutions de la république, dans leurs prérogatives et dans un esprit de complémentarité étatique. Plutôt que d'en stigmatiser quelques-unes à l'occasion, comme cela a été malheureusement le cas de la justice, dans la gestion chaotique du dossier dit de la guérisseuse de Komsilga. Il faut dépassionner les cœurs et désarmer les esprits. Non pas instrumentaliser l'ignorance d'aucuns et pousser la rue à la haine. Encore moins gouverner sous les injonctions de cette dernière.

Oui à la volonté du peuple, non à la vindicte populiste. Même dans un contexte de guerre et de crise sociale exacerbée, la préservation de certaines normes et libertés est sacrée. Elles relèvent de la garantie et incombent aux plus hautes autorités. Qui ne sauraient les bafouer, ni encore moins les indexer à une quelconque vendetta de la vox populi, par le truchement de certaines décisions, postures ou déclarations. Sont de celles-là les libertés de presse et d'expression. De même les droits humains, qui ne sauraient sous aucun prétexte pâtir de rapts et autres enlèvements, séquestrations et disparitions mystérieuses de citoyens, sous la férule d'hommes armés encagoulés.

Un an de transition rectifiée vient en tous les cas de s'écouler. Les avis sont partagés quant au bilan et les attentes demeurent grandes. Quels qu'aient pu être l'optimisme affiché et la candeur des délais projetés au départ, il est peu réaliste de penser que la guerre pouvait être gagnée en un temps record et la quiétude des populations rapidement restaurée, comme par un tour de baguette magique.

Lentement mais sûrement, si l'on en croit les échos de certaines sources sécuritaires concordantes, le contrôle de la situation est en train d'être repris. Pas encore au point de renvoyer les 2 millions et quelques personnes déplacées internes (PDI) demain matin dans leurs terroirs respectifs. Mais progressivement, la tendance est à l'inversion, si l'on en croit les déclarations gouvernementales sur le retour et la réinstallation récemment de plusieurs dizaines de milliers de populations dans leurs villages respectifs.

L'horizon semble s'éclaircir. Mais pas encore au point d'entrevoir le bout du tunnel et se projeter d'ores et déjà dans la précipitation vers certaines échéances importantes certes, mais de convenance moins urgente que le retour réel de la paix dans les plus larges proportions possibles du territoire national. De ce point de vue, les élections ne sont pas une fin en soi. Il est plus urgent de relire la feuille de route de la transition, pour rendre celle-ci plus ouverte et consensuelle.

Prendre en compte la réconciliation nationale et se donner le temps de réformes indispensables en vue d'une résorption et une sortie à terme, des dimensions multiformes qui ont pu conduire et plonger le Burkina Faso dans cette situation peu enviable depuis de longues années. Peu importe le temps mis pour guérir. Tant que le remède est bon, efficace pour soigner définitivement le mal. Bon vent donc au navire de la transition, conduit par le capitaine Ibrahim TRAORE. Paix au Burkina Faso. La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Sidzabda Damien OUEDRAOGO

Catégories: Afrique

Burkina/Cyclisme : « Le Tour du Faso 2023 ne sera pas un tour au rabais », assure Alexandre Yougbaré

mar, 03/10/2023 - 21:30

Le comité national d'organisation du Tour du Faso 2023 était face à la presse dans la matinée de ce mardi 3 octobre 2023 pour faire le point des préparatifs de cette 34e édition du tour cycliste international du Faso. Selon le comité national d'organisation, 15 équipes dont 3 équipes burkinabè prendront part à cette 34e édition du Tour du Faso.

Le comité national d'organisation du Tour du Faso 2023 a rencontré pour la première fois les hommes de média pour parler des préparatifs. Ce point de presse a été présidé par le directeur général des sports, Alexandre Yougbaré en présence du président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Amédée Béréwoudougou et des responsables de la sécurité du tour.

Selon le comité national d'organisation, 15 équipes prendront part au tour du Faso 2023. Il s'agit de 12 équipes étrangères et 3 équipes burkinabè. Sur les 12 pays invités 11 ont déjà répondu présents et la réponse de l'Afrique du Sud est toujours attendue.

Amédée Béréwoudougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme

Une seule équipe européenne est attendue pour cette édition 2023 du Tour du Faso. Il s'agit de la Belgique. En plus des trois équipes burkinabè, les 11 équipes qui ont déjà confirmé leur présence sont le Mali, la Côte d'Ivoire, le Niger, le Ghana, le Cameroun, la Belgique, la Guinée Conakry, le Rwanda, l'Algérie, le Maroc, le Bénin.

La Suisse, les Pays-Bas, l'Érythrée, le Sénégal, l'Allemagne, l'Égypte ont été également invités mais n'ont pas donné une suite favorable pour diverses raisons. La France a également renoncé à participer à cette 34e édition du Tour du Faso, selon le comité national d'organisation.

Le présidium lors de la conférence de presse

À un peu plus de trois semaines du début du tour, environ 350 millions de FCFA ont déjà été mobilisés dont 130 millions de FCFA de la part de l'Etat burkinabè. Et selon Alexandre Yougbaré, directeur général des sports, malgré le contexte national et économique difficile, le Tour du Faso 2023 ne sera pas un tour au rabais.

« Je puis vous assurer qu'elle ne sera pas un tour au rabais. Pour preuve, les partenaires ont été particulièrement attentifs à nos sollicitudes. En dépit d'une morosité économique liée au contexte sécuritaire, j'ai été admirablement surpris de voir combien l'intérêt des partenaires pour le Tour du Faso est irréfutable. Vous-vous en doutez, nous sommes loin de boucler le budget, mais la disponibilité des partenaires est un signe d'espoir. Nous avons rencontré des partenaires sensibles à la cause du Burkina et qui sont prêts à faire le sacrifice nécessaire pour la patrie d'abord et pour aider la compétition à garder ses lettres de noblesses. Je témoigne ma gratitude à ceux qui nous ont déjà renouvelé leurs confiances. Aux autres je les appelle à accélérer l'examen du dossier et à nous rejoindre, pour qu'ensemble, nous écrivions, dans un élan de partenariat gagnant-gagnant, l'une des belles pages du Tour du Faso », a déclaré Alexandre Yougbaré.

Les participants à ce point de presse

Tout en paraphrasant Francis Ducreux, ancien régisseur du Tour du Faso qui disait : « il n'y a pas d'événement sans médias », Alexandre Yougbaré a invité les journalistes à jouer leur partition pour faire rayonner le Tour du Faso 2023. « Chers hommes et femmes de médias, vous êtes nos porte-voix. Soyez remerciés pour tous les efforts que vous fournissez, pour maintenir le tour du Burkina au firmament. Le Tour du Faso a toujours besoin de vous pour exister. Je vous exhorte donc à nous accompagner davantage, pour nous permettre de réussir cette épreuve sportive qui symbolisera une fois de plus, la résilience développée par l'ensemble des Burkinabè », soutient-t-il.

Les journalistes présents à cette conférence de presse

Pour Alexandre Yougbaré, le Tour du Faso 2023 sera classé comme d'habitude une compétition UCI, en toute sécurité et dans la régularité parfaite. En rappel le Tour du Faso 2023 se tient du 26 octobre au 4 novembre 2023.

Mamadou ZONGO
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Burkina/Élimination du paludisme : Un plan de plaidoyer national en cours de validation

mar, 03/10/2023 - 21:20

Ce mardi 3 octobre 2023 s'est ouvert à Ouagadougou, un atelier de validation du plan de plaidoyer national en faveur du contrôle et de l'élimination du paludisme. Ce plan de plaidoyer, élaboré par le Secrétariat permanent pour l'élimination du paludisme avec le soutien de Speak Up Africa, va permettre de renforcer l'engagement des parties prenantes et d'encourager l'investissement financier en faveur de la lutte contre le paludisme.

Le Burkina Faso déploie de nombreux efforts pour lutter contre le paludisme, qui chaque année, cause la mort de plus de 4 000 personnes. Au nombre des actions menées, la distribution chaque trois ans de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action, la distribution de routine de moustiquaires aux femmes enceintes et enfants de moins d'un an, les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier au profit des enfants de moins de cinq ans, la prévention au niveau des femmes enceintes. Ces actions sont menées grâce au soutien de partenaires nationaux et internationaux tels que le Fonds mondial et PMI, qui est l'initiative du gouvernement américain en faveur de la lutte contre le paludisme.

Les participants auront trois jours pour parfaire le plan de plaidoyer national pour la lutte contre le paludisme

Malgré ces efforts, beaucoup reste à faire pour atteindre l'objectif zéro palu à l'horizon 2030. En effet, pour atteindre cet objectif, il faut davantage de ressources, comme l'explique Dr Sidzabda Christian Kompaoré, secrétaire permanent pour l'élimination du paludisme. Et c'est ce à quoi va répondre le plan de plaidoyer national pour la lutte contre le paludisme élaboré par le SP/ Palu en collaboration avec Speak Up Africa et qui fait l'objet de cet atelier de validation.

Dr Sidzabda Christian Kompaoré, SP/Palu indique qu'il faut combler un gap de 135 milliards de F CFA pour mener les différentes interventions dans le cadre de la lutte contre le paludisme

Ce plan de plaidoyer se veut être un instrument d'accompagnement du plan stratégique national 2021-2025. « Les ressources, c'est vraiment le nerf de la guerre. Il est important que nous puissions garantir les ressources et ce plan viendra nous aider à nous rassurer que nous touchions l'entièreté des personnes concernées. Cela devrait nous permettre aussi de rallier à la lutte plusieurs autres sensibilités. C'est vraiment tous ensemble que nous comptons éliminer le paludisme au Burkina », explique Dr Kompaoré qui indique que le gap à combler s'élève à environ 135 milliards de F CFA.

Dr Astou Fall Gassama, directrice des programmes de Speak Up Africa pour que tous s'impliquent dans la lutte pour l'élimination du paludisme

Une fois validé, ce plan va donc permettre, comme le souligne Dr Astou Fall Gassama, directrice des programmes de Speak Up Africa, d'engager les pouvoirs publics, le secteur privé, les acteurs communautaires et les médias à mobiliser davantage de ressources domestiques dédiées à la lutte contre le paludisme. « Si nous souhaitons faire de l'élimination du paludisme une réalité en Afrique et particulièrement au Burkina Faso, nous devons travailler ensemble pour que les ressources nécessaires soient disponibles afin d'appuyer le SP/Palu à atteindre l'objectif de l'élimination du paludisme à l'horizon 2030 », a-t-elle laissé entendre.

Les participants ont posé pour la postérité

Trois jours durant, les participants à l'atelier vont passer au peigne fin le plan et faire des amendements afin de l'améliorer pour qu'il réponde aux défis de l'élimination du paludisme.

Justine Bonkoungou
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Conseil national des personnes âgées : échanges directs avec le Chef de l'Etat autour de leur contribution à la paix

mar, 03/10/2023 - 21:10

(Ouagadougou, 3 octobre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a eu des échanges directs ce mardi avec les représentants des personnes âgées des treize régions du Burkina Faso.

Il s'est agi d'exposer les actions menées par cette composante de la population dans la construction d'un Burkina Faso de paix, de cohésion sociale, de solidarité et de vivre-ensemble et aussi recevoir des orientations du Président de la Transition pour mieux apporter leurs appuis au gouvernement, a souligné la ministre en charge de la Solidarité, Nandy SOME/DIALLO.

Les personnes âgées du Burkina Faso disent être fortement impliquées dans la gestion des conflits coutumiers et communautaires. Ils participent à la sensibilisation des jeunes générations à travers le dialogue intergénérationnel sur les valeurs cardinales qui fondent la paix et le vivre-ensemble.

Elles ont saisi l'occasion pour partager avec le Chef de l'Etat leurs préoccupations. Ce sont entre autres la non-application de la loi relative à la promotion et à la protection des droits des personnes âgées, l'exclusion économique, les tracasseries administratives, l'isolement, selon le président du conseil national des personnes âgées, Joseph André TIENDREBEOGO.

En outre, les personnes âgées souhaitent être prises en compte dans les projets et programmes de développement. La construction de sièges pour les personnes âgées dans les régions et une meilleure prise en charge sanitaire leur permettraient également de mieux apporter leur soutien aux actions de développement de notre pays.

A l'ensemble de ces préoccupations, le Chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE a apporté des réponses. Il a exhorté les ‘'sages'' à être des exemples pour la jeunesse et à travailler à transmettre à cette jeunesse les valeurs morales, socle de cohésion sociale et de paix.

Au cours de ces échanges, les représentants des personnes âgées ont remercié le Chef de l'Etat pour les efforts de restauration de l'intégrité du territoire et réaffirmé leur engagement à accompagner la Transition. Ils ont, à cet effet remis, au Président de la Transition, une contribution financière pour l'effort de guerre.

La présente rencontre témoigne de la ferme volonté du Président de la Transition de prendre en compte cette couche de la société dans les propositions de solutions à la crise que vit le Burkina Faso.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Burkina : Clark Lungren, l'ami des animaux sauvages

mar, 03/10/2023 - 21:00

A Wedbila, un village de la commune de Koubri, Clark Lungren vit sa passion : l'élevage d'animaux sauvages. Arrivé en Haute-Volta en 1954 avec sa famille, ce fils de pasteur, qui a grandi dans les villages au sud de la Haute-Volta, possède une ferme de démonstration qui s'étend sur une soixantaine d'hectares. Une véritable école où se mènent des activités de recherche, d'essais et de mise au point d'élevages commercialement rentables d'espèces sauvages comme les porcs-épics, les phacochères, des aulacodes (agoutis), etc. Allons à sa découverte à travers cette vidéo.

Note: ">Lire aussi : Production faunique au Burkina : Clark Lungren, un « Nassara » pionnier de l'élevage des animaux sauvages

HFB
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Burkina/ Concours "Génie TIC" : La 8e édition fait la part belle à la dématérialisation des procédures administratives

mar, 03/10/2023 - 20:54

Le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, était face à la presse dans l'après-midi de ce mardi 3 octobre 2023 à Ouagadougou. Objectif, annoncer l'ouverture du concours dénommé "Génie TIC", édition 2023.

Cette 8e édition se penchera sur la dématérialisation des procédures administratives. Plus spécifiquement, selon le directeur de la transformation digitale, cinq procédures administratives seront concernées.

Ferdinand Yougbaré, directeur général de la transition digitale

Ces procédures à dématérialiser porteront alors sur les secteurs comme la gestion des accidents de la circulation routière, la gestion de vote électronique à l'Assemblée législative de transition, le suivi du bétail sur le territoire national, une plateforme de visite 3D du site de Laongo et la rationalisation énergétique dans les bâtiments administratifs. Ce sont, entre autres, les thématiques déterminées pour cette dite édition, dont les choix ont été faits lors des assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives tenues du 11 au 13 avril 2023 à Ouagadougou, a-t-il expliqué, tout en soulignant que cette dématérialisation contribuera à l'efficacité de l'administration publique, à la rationalisation de ses charges de fonctionnement, à la lutte contre la corruption et à l'amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens et aux entreprises.

Vue des participants à cette conférence de presse sur l'annonce de l'ouverture du concours Génie Tic

Le concours est ouvert à toute personne physique de nationalité burkinabè, résident au Burkina ou ailleurs et âgée de 40 ans maximum au 31 décembre 2023. Les personnes étrangères résident sur le territoire burkinabè peuvent aussi prendre part. Les candidatures recevables sont des groupes de personnes physiques de deux à quatre personnes et comportant au moins une femme.

Cette année, les valeurs des prix ont été revenues à la hausse et elles sont passées de deux millions de FCFA à trois millions de FCFA.
Le concours "Génie TIC" vise, il faut le souligner, à encourager l'entreprenariat innovant par la prise en compte du numérique dans les domaines prioritaires de développement au Burkina Faso.

Yvette Zongo
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Burkina Faso : L'ONG IRC lance deux nouveaux projets

mar, 03/10/2023 - 19:55

Ouagadougou a abrité ce mardi 3 octobre 2023, le lancement conjoint des projets « Réponse d'urgence multisectorielle pour les populations affectées par la crise au Burkina Faso » et « Réponse intégrée, adaptative et sensible au changement climatique, à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition ». C'était au cours d'un atelier ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou.

Ces projets portés par IRC s'adressent aux régions du Nord, du Sahel, de l'Est et de la Boucle du Mouhoun et se veulent une réponse multisectorielle dont le principal but est de contribuer à soulager la souffrance des personnes affectées par la crise sécuritaire et ses conséquences, notamment les femmes et les enfants. C'est Dr Palamanga Ouoba, le conseiller technique de la ministre en charge de l'action humanitaire, qui a présidé la cérémonie de lancement.

Présente au Burkina Faso, depuis mars 2019, IRC (Comité international de secours en français) se fixe comme mission d'aider les personnes dont les vies et les moyens de subsistance sont brisés par les conflits et les catastrophes naturelles y compris la crise climatique, à survivre et à prendre le contrôle de leur avenir.

Le représentant de la ministre de l'action humanitaire, Dr Palamanga Ouoba, à l'issue de la cérémonie de lancement

Dans son plan stratégique 2022-2024, l'ONG a inscrit les régions du Nord, du Sahel, de l'Est et la Boucle du Mouhoun comme prioritaires au regard des enjeux et des défis en présence. Pour matérialiser cet engagement en acte concret, les projets « Réponse d'urgence multisectorielle pour les populations affectées par la crise au Burkina Faso » et « Réponse intégrée, adaptative et sensible au changement climatique, à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition » ont été lancés ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, des représentants des gouverneurs des zones d'intervention desdits projets ainsi que des partenaires ont été témoins de l'évènement. Ces nouveaux projets de l'IRC ont des durées similaires de douze mois, pour un montant estimé à environ 11 millions de dollars (près de 7 milliards de francs CFA). Les secteurs prioritaires sont la santé, la nutrition, l'eau, l'hygiène et l'assainissement, la protection, le relèvement économique et la gouvernance.

Photo de famille

Le représentant de la ministre de l'action humanitaire a exprimé la reconnaissance du gouvernement envers IRC pour les efforts dans la réponse aux besoins des populations du Burkina Faso. La mise en œuvre de ces interventions constitue un défi pour lequel la part et le rôle des structures étatiques sont essentiels. C'est pourquoi, la ministre Nandy Somé/Diallo, par la voix de Dr Palamanga Ouoba, a rassuré de son plein engagement et celui de l'ensemble des acteurs des ministères concernés, des structures déconcentrées de l'Etat, à accompagner IRC pour que ces projets connaissent un succès, pour le bonheur des populations dans les zones d'intervention.

Lesquels projets sont en cohérence avec la politique de réponse définie par les autorités burkinabè face aux sollicitations des populations affectées. Au nombre des mesures prises avec l'appui des partenaires techniques et financiers, on peut, entre autres, citer l'initiative du chef de l'Etat pour la production agricole 2023-2024, la promotion de l'offre de soins de santé, l'assistance alimentaire d'urgence aux personnes déplacées internes.

Le directeur pays au Burkina de IRC, Alain Cavenaille, a sollicité l'accompagnement des services techniques du ministère de l'Action humanitaire et autres partenaires

Justifiant le contexte des présents projets, le directeur pays d'IRC au Burkina, Alain Cavenaille, a rappelé que la situation humanitaire que vit le Burkina Faso affecte les conditions de vie des populations, notamment l'accès aux services sociaux de base des groupes vulnérables que sont les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, aussi bien au sein des populations hôtes que des personnes déplacées internes.

De plus, poursuit-il, les déplacements internes des populations entraînent la détérioration de leurs conditions de vie, avec des besoins accrus sur le plan de la santé, de l'alimentation, de la nutrition, de la protection, de l'accès à l'eau, avec une forte perturbation des activités génératrices de revenus (AGR). « Nous sommes engagés auprès du gouvernement et des services déconcentrés de l'État pour les soutenir dans cette situation difficile que traverse le Burkina Faso. Nous espérons toucher un grand nombre de personnes vulnérables et de personnes déplacées au travers de ces projets que nous mettons en œuvre », a-t-il fait remarquer.

Le directeur adjoint de programmes à IRC, Mouhamadou Abdoulaye Diaw, a souligné le rôle des acteurs locaux

L'idée d'associer les partenaires locaux dans la mise en œuvre de ces projets n'est pas fortuite. « Les acteurs locaux ont une très bonne connaissance du contexte. Ils ont les capacités et les aptitudes pour nous accompagner. IRC a développé à travers la nouvelle stratégie, une approche de partenariat stratégique qui va au-delà des projets. Avec ces partenaires, nous avons eu à faire des études dans les zones d'intervention des projets. Nous avons travaillé sur des projets et nous allons les exécuter ensemble. C'est un partenariat gagnant-gagnant entre les partenaires locaux, nos partenaires internationaux amis, et l'association Tin Tua », a pour sa part déclaré Mouhamadou Abdoulaye Diaw, directeur adjoint de programmes à IRC.

Aïssata Laure G Sidibé
Lefaso.net

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Attaques terroristes au Niger : Trois jours de deuil national après la perte de 29 soldats

mar, 03/10/2023 - 17:47

Le Niger tout comme le Burkina Faso et le Mali subit depuis des années les frappes des terroristes. Le 2 octobre 2023, le pays a encore été endeuillé.

"Un détachement des forces de défense et de sécurité a fait l'objet d'une attaque complexe au nord-ouest de Tabatol, combinant l'utilisation d'engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d'une centaine de terroristes... Côté amis, 29 soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés" souligne le communiqué signé par le ministre de la défense nationale Salifou Modi.

Cette attaque est survenue alors que les soldats étaient de retour d'une opération menée le long de la frontière avec le Mali, laquelle opération avait permis de neutraliser plusieurs d'entre eux et de détruire de nombreux plots logistiques.

Un deuil national de trois jours est observé sur toute l'étendue du territoire et les drapeaux seront en berne, ce, à compter de ce mardi 3 octobre 2023.

Lefaso.net
Source : RTN

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Décès de Moctar D. BOUGMA : Remerciements et Faire-part

mar, 03/10/2023 - 17:30

Sa Majesté Naaba Kontémgoulbo II, chef de canton de Boudry,
Sa Majesté Naaba Sanem, chef de Zorgho,

Le Wayalghin Naaba de Yougda,
Le chef de Tanwaka,

Les grandes familles BOUGMA, Zangré, Soudré, Kafando, Konombo, Kaboré, Tiendrebeogo, à Tanwaka, Ouagadougou, Zorgho, Côte d'Ivoire, Nédogo, Boudry,

Les familles alliées
KORABIÉ à Tiebélé et à Ouagadougou,
Sawadogo à Bounou, à Ouagadougou et à Dédougou,
Sawadogo à Rambo et à Ouagadougou,
Wallé et Somé à Pontoeba (Dano) et à Diébougou,
Sougué à Boromo et à Tenkodogo,
Ouedraogo à Bazoulé,
La veuve Sawadogo Sophie,
Les enfants : Géoffroy, Jonas, Justin, Nicole, Christian,
Les petits-enfants, les parents, amis et connaissances

adressent leurs sincères remerciements à toutes celles et à tous ceux qui leur ont apporté affection, compassion, et assistance de toutes sortes suite au rappel à Dieu, à l'âge de 71 ans, de leur fils, père, grand-frère, grand-père BOUGMA Daporé Moctar, précédemment coordonnateur des programmes PFNL à l'Association Solidarité et Entraide Mutuelle au Sahel (SEMUS), le 13 septembre 2023 à Yako, suivi de son inhumation le 14 septembre 2023 à Ouagadougou.

Leurs remerciements vont en particulier à Sa Majesté Naaba Kontémgoulbo II, chef de canton de Boudry, Sa Majesté Naaba Sanem, chef de Zorgho, le Wayalghin Naaba de Yougda, et le chef de Tanwaka, à Monsieur Jean Paul ROUAMBA, ancien ministre des ressources animales. Ils expriment également leur gratitude envers les délégations de Yako et de Zorgho, la Communauté Catholique de Base (CCB) Sainte Françoise d'Assise, les voisins du quartier de Wayalghin (Ouagadougou) et de ceux de Yako, l'Association Solidarité et Entraide Mutuelle au Sahel (SEMUS) et ses partenaires, les anciens collègues du PDRG et du ministère de l'agriculture, les amis, les collègues, les collaborateurs des enfants, ainsi qu'à tous ceux et celles dont les noms n'ont pu être cités.

Que Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux comble tous et toutes de sa grâce et les récompense au centuple pour leurs bienfaits.

Union de prière !

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Burkina : Des acteurs de la santé réunis pour valider le projet d'établissement hospitalier 2024-2028

mar, 03/10/2023 - 17:08

Les acteurs du système de santé du CHU-Yalgado Ouédraogo se sont réunis ce mardi 3 octobre à Ouagadougou pour élaborer un projet d'établissement hospitalier. Ce projet va permettre de définir les projets majeurs de l'hôpital pour les cinq années à venir.

Le projet d'établissement hospitalier 2024-2028 comporte quatre axes majeurs, selon de directeur général du CHU Yalgado, Ousmane Néré. « Le projet établissement hospitalier est bâti autour du projet médical. A l'issue de la validation du projet médical, nous élaborons le projet soins infirmiers, le projet social et le projet managérial. Ce sont ces quatre projets majeurs qui constituent l'architecture du projet établissement hospitalier », a expliqué le directeur général de l'hôpital Yalgado.

Monsieur Néré a notifié que l'ambition de ce projet est de pouvoir offrir des soins appropriés, de qualité et qui correspondent aux besoins essentiels de santé des populations. « Tout ceci pour parvenir à ce que nous appelons la couverture sanitaire universelle. C'est offrir des soins complets et globaux à tous les patients qui entrent au CHU Yalgado Ouédraogo », a-t-il indiqué.

Le directeur général du CHU Yalgado, Ousmane Néré

Le directeur général a signalé également qu'une réflexion sera menée au cours de cette rencontre pour voir quels sont les défis majeurs à relever.

« Nous disons infiniment merci à l'ensemble des partenaires du CHU-YO. A l'endroit des partenaires du système de santé, nous réaffirmons notre esprit de collaboration et de coopération en vue de consolider nos relations déjà existantes mais aussi d'explorer ensemble les leviers du renforcement de notre partenariat. S'agissant de nos partenaires hors système de santé, vos appuis multiples au plan individuel et collectif sont déterminants pour la bonne marche de ce grand hôpital qui réalise en moyenne 150 000 consultations chaque année », a dit le président du comité de pilotage, Pr Georges Ouédraogo.

Le directeur de cabinet du ministre de la santé, Eric Tougma, a fait savoir que le gouvernement, à travers le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, est engagé sur un certain nombre de réformes, dont la mise en œuvre va consolider les acquis de notre système de santé tout en corrigeant les insuffisances constatées.
« Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, toujours dans le cadre du renforcement des plateaux techniques des structures de soins, œuvre au développement des ressources humaines en santé, notamment le recrutement de plusieurs profils, dont près de 500 médecins en 2023, ainsi que les mesures de stabilisation des professionnels de santé. Cela permettra à n'en point douter, d'avoir divers profils de compétences dont ont besoin nos hôpitaux pour développer des métiers et spécialités médicales spécifiques », a laissé entendre le directeur de cabinet.

Le président du comité de pilotage, Pr Georges Ouédraogo

Et d'ajouter que « le projet d'établissement hospitalier quinquennal 2024-2028 du CHU- YO se veut la matérialisation de la volonté de l'ensemble des acteurs internes et externes de sortir des sentiers de la gestion routinière et classique pour un management ambitieux par projets robustes et innovants. Il va s'articuler autour des projets médicaux phares validés par les acteurs du CHU Yalgado Ouédraogo, et dont le déploiement synchronisé permettra de faire bouger positivement les lignes dans tous les compartiments et secteurs de production des soins de l'hôpital ».

Pour terminer, il a invité tous les acteurs, notamment les forces vives, les partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé, les organisations de la société civile, les ONG et associations, les structures privées et étatiques, à soutenir le CHU Yalgado dans l'élaboration et surtout le financement des projets qui seront inscrits dans son projet d'établissement 2024-2028 au profit de toute la population.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Lutte contre l'immigration en Tunisie : Le président Kaïs Saïed refuse la "charité" de l'Union Européenne

mar, 03/10/2023 - 15:28

Les migrants d'origine subsaharienne affluent à Tunis, malgré une politique migratoire plus dure. Pour lutter contre ce phénomène, l'Union européenne (UE) et la Tunisie ont conclu un accord en juillet dernier, lequel devrait permettre au pays de Kaïs Saïed de bénéficier d'un soutien pour réduire de manière drastique les arrivées des migrants. Mais dans la soirée du lundi 2 octobre 2023, le président tunisien a refusé la main tendue de l'Europe qui, pour lui, s'assimilerait à de la charité.

Sur 105 millions d'euros prévus par cet accord, la Commission européenne a annoncé le vendredi 22 septembre 2023, que quelques 42 millions d'euros seraient alloués rapidement. Et à cela s'ajoutent 24,7 millions d'euros, déjà prévus dans le cadre de programmes en cours.

Une situation que va déplorer amèrement le président Kaïs Saïed qui, dans la soirée du lundi 2 octobre 2023, a, selon un communiqué de la présidence, refusé catégoriquement cette aide. "La Tunisie qui accepte la coopération n'accepte pas tout ce qui s'apparente à de la charité ou à la faveur car, notre pays et notre peuple ne veulent pas de la sympathie et ne l'acceptent pas quand elle est sans respect...Par conséquent, la Tunisie refuse ce qui a été annoncé ces derniers jours par l'Union européenne" a t'il déclaré.

De ses dires, ce refus n'est pas dû au montant dérisoire qui a été proposé par la Commission européenne. Mais plutôt, "parce que cette proposition va à l'encontre" de l'accord signé à Tunis et "de l'esprit qui a régné lors de la conférence de Rome" en juillet.

En rappel, l'aide promise par la Commission européenne devrait servir en partie à la remise en état de bateaux utilisés par les garde-côtes tunisiens et à la coopération avec des organisations internationales à la fois pour la protection des migrants. Elle entre en outre dans le cadre des opérations de retour des exilés depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine. Par ailleurs, le protocole d'accord prévoit en plus une aide budgétaire directe de 150 millions d'euros en 2023.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Programme COSED : Le comité de pilotage examine les rapports d'exécution 2023

mar, 03/10/2023 - 15:25

L'insécurité que vit le Burkina Faso a remis en cause les fondements de l'Etat de droit, déchiré le tissu social et mis à rude épreuve les droits humains. Autant de paramètres auxquels s'intéresse le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) qui, dans le cadre de ses actions en faveur de la lutte contre l'hydre terroriste et le recouvrement d'une paix véritable, soutient le programme « Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit » (COSED), mis en place depuis 2019. Ce mardi 3 octobre 2023, le comité de pilotage examine à travers un atelier, les rapports d'exécution du programme qui tire vers sa fin, soit le 31 décembre 2023.

« Améliorer l'efficacité des institutions d'ici 2023, afin que les populations du Burkina Faso, en particulier les plus exposées aux risques de conflits et à l'insécurité, vivent en paix et en sécurité dans un État de droit », tel est l'objectif de base du programme COSED qui accompagne l'action gouvernementale, principalement dans ses priorités que sont la justice, les droits humains, la sécurité et la cohésion sociale. Et la tenue de cette première session du comité de pilotage qui réunit 38 acteurs tient, selon Denise Bado, responsable du programme administration judiciaire, en trois objectifs : « examiner et adopter le rapport d'exécution de la période de janvier à septembre 2023 ; adopter le Plan de travail annuel (PTA) 2023 révisé ; donner des orientations pour une meilleure exécution du programme ».

« Le comité de pilotage a pour mandat de donner des orientations stratégiques, superviser la gestion des fonds du programme, adopter les plans d'activités opérationnels détaillés annuels du programme », Denise Bado

Pour rappel, cela fait quatre ans que le programme COSED déroule ses actions. Il prendra fin en cette année 2023, mais les différentes actions qui étaient prévues ne sont pas toutes accomplies. Une situation qui est imputable à la question sécuritaire qui, contre toute attente, n'a malheureusement fait qu'aller en s'aggravant. « Le contexte qui prévaut est caractérisé par des attaques armées contre les institutions et les populations civiles, engendrant de fortes attentes en matière de protection des droits humains...Ce plan de travail a donc été exécuté dans un contexte sécuritaire complexe et difficile ayant considérablement affecté principalement la réalisation des ouvrages planifiés dans la Composante-2 (sécurité). Ceci est d'autant avéré, que cette dernière composante représentant 68% du budget dudit PTA, a substantiellement obérée la mise en œuvre de l'ensemble du programme », a déploré Eloi Kouadio IV, représentant résident adjoint du PNUD.

« Le PNUD est disposé à jouer toute sa partition au renforcement de la justice, du respect des droits humains, à la promotion de la sécurité humaine, à la consolidation de la cohésion sociale et de réconciliation nationale », Eloi Kouadio IV

Qu'à cela ne tienne, il fait observer que de nombreux acquis ont été engrangés, toute chose qui vient contenter les acteurs engagés pour la mise en œuvre du programme qui œuvrent inlassablement à ce que le pays puisse retrouver sa quiétude. Aussi, souligne-t-il, que pour atteindre pleinement les différents objectifs que s'est fixé le programme, il est prévu une extension du programme pour deux ans.

« Cette position que nous confirmons, ici et maintenant, est d'abord amplement justifiée par l'acuité et la complexité à la fois structurelle et conjoncturelle des problématiques que le programme vise à adresser (Justice - Droits humains - Sécurité humaine - Cohésion sociale et Réconciliation nationale) et par les besoins pressants des acteurs et des populations. Aussi, l'extension s'explique surtout par les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme au cours des années 2022 et 2023 en raison du contexte sécuritaire et sociopolitique du pays. Elle permettra de garder l'osmose entre le document de programme pays du PNUD qui a été prorogé jusqu'en 2025 et les ambitions nobles et légitimes poursuivis par le Programme COSED », assure-t-il.

Une vue des différents participants à cette première session du comité de pilotage du COSED

Cette session fut donc l'occasion pour lui de non seulement rappeler les enjeux énormes de ce programme mais aussi d'inviter les différents acteurs à des échanges fructueux et constructifs pour que les défis qui sont les leurs, puissent être vaillamment relevés.

Erwan Compaoré
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Burkina/Environnement : Des journalistes des radios locales outillés sur la gestion durable des paysages communaux

mar, 03/10/2023 - 15:25

Le Projet de gestion durable des paysages communaux pour le REDD+ (PGPC/REDD+) organise un atelier d'information, de formation et de production de contenus au profit des journalistes des radios locales couvrant les 30 communes de la phase 1 du projet, ce mardi 3 octobre 2023 à Koudougou, dans le Centre-ouest.

L'objectif du Projet de gestion durable des paysages communaux pour le REDD+ (PGPC/REDD+) est de renforcer les pratiques de gestion durable des paysages et d'améliorer l'accès aux revenus, y compris au financement climatique, pour une résilience accrue des communautés rurales dans les zones forestières ciblées du Burkina Faso.

Selon le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean Bosco So, ce projet va intervenir dans 96 communes du Burkina Faso suivant trois vagues. La première vague de 30 communes est en cours présentement, à en croire les initiateurs.

Jean Bosco So a indiqué que cet atelier va permettre de mieux présenter le projet aux journalistes afin de produire des contenus qui seront les premières productions radiophoniques dudit projet

Dans le but de mieux organiser ses interventions en matière de communication, le PGPC/REDD+ s'est doté d'une stratégie de communication dont la validation par les parties prenantes interviendra stratégie dans quelques jours. Il va s'agir de réaliser et de diffuser des émissions radiophoniques pour faciliter la compréhension et l'appropriation du projet par les bénéficiaires ; de vulgariser les contenus des projets de développement intégrés communaux pour la REDD+ au profit des populations des communes bénéficiaires ; de faciliter la compréhension et l'appropriation du mécanisme de gestion des plaintes et de suivi communautaire par les populations de la zone d'intervention du projet, et enfin, de diffuser des informations diverses sur la REDD+ et la vie du projet.

« Notre préoccupation, en termes de communication, c'était de s'appuyer sur les radios locales pour faire en sorte que le projet soit connu et accepté dans les zones d'intervention. Travailler à vulgariser un certain nombre d'instruments que le projet va porter, notamment le mécanisme de gestion de plan de projet », a indiqué Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication pour le PGPC/REDD+.

Selon Thierry Ouédraogo, les projets de développements intégrés communaux seront rendus publics au profit des populations

Le coordonnateur du PGPC/REDD+ a donné la définition de paysages communaux. Pour lui, il s'agit de l'écosystème dans une commune donnée, tout le paysage de la commune. Il a cité les habitations, les espaces de conservation et les espaces de production.

Le PGPC/REDD+ est financé par la Banque mondiale et le gouvernement du Burkina Faso.

Cryspin Laoundiki
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Turquie : Plus de 900 personnes soupçonnées de terrorisme

mar, 03/10/2023 - 15:22

Les forces de sécurité turques ont arrêté plus de 900 personnes soupçonnées d'être impliquées dans des activités terroristes dans le cadre d'une opération de grande envergure ce mardi 3 octobre 2023. Le lancement de l'opération Héros a été annoncé plus tôt par le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.

« Dans le cadre de l'opération Héros, qui se déroule dans 64 provinces, 928 personnes ont été arrêtées et 744 armes non enregistrées ont été confisquées », a déclaré le ministre dans un communiqué.

Parallèlement, plus de 110 suspects soupçonnés de faire partie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit dans le pays, ont déjà été arrêtés au cours des dernières 24 heures, ont rapporté les médias locaux.

Ces opérations font suite à un attentat terroriste perpétré près du bâtiment du ministère turc de l'Intérieur à Ankara et revendiqué par le PKK. Le 1er octobre, deux terroristes se sont approchés en voiture des portes du bâtiment, et l'un d'eux a provoqué une explosion près du poste de sécurité. Une fusillade s'en est suivie, qui a permis de neutraliser le second terroriste. Deux policiers ont été légèrement blessés. Le ministère de l'Intérieur a identifié l'un des assaillants comme étant membre du PKK.

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Rentrée judiciaire 2023-2024 : Le REN-LAC invite à œuvrer pour l'indépendance de la Justice au Burkina Faso

mar, 03/10/2023 - 12:40

A l'occasion de la rentrée judiciaire 2023-2024, dans une déclaration signée ce 2 octobre 2022, le Réseau national de lutte anti-corruption ( REN-LAC), invite l'ensemble des autorités à œuvrer pour l'indépendance de la justice. Car l'indépendance du pouvoir judiciaire est le ciment qui garantit la prise des décisions à l'abri de toute intrusion et pression politique ou économique. Ci-joint la déclaration.

Déclaration à l'occasion de la rentrée judiciaire 2023-2024

Œuvrons davantage à préserver l'indépendance de la Justice
La rentrée judiciaire 2023-2024 a eu lieu ce lundi 02 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette année, le thème retenu était « Le traitement judiciaire des infractions économiques et financières : état des lieux et perspectives ». Ce thème, dont la pertinence n'est pas à démontrer dans le contexte actuel de notre pays, va sans doute permettre aux acteurs judiciaires non seulement de faire un bilan sans complaisance de leur contribution à la lutte contre les crimes économiques au Burkina Faso, mais aussi d'orienter la réflexion vers une meilleure efficacité de l'institution judiciaire.

La Justice est considérée comme un pilier de l'État de droit et de toute société démocratique. Elle est l'instrument de régulation des tensions sociales, en ce sens que c'est vers elle que se tournent le plus souvent les citoyens, en particulier les plus faibles, pour avoir du réconfort lorsqu'ils se sentent lésés dans leurs droits. De ce fait, la justice devrait être au service de la nation et non des individus. En tant que telle, elle doit montrer à la société et au citoyen toutes les garanties de son indépendance et de son impartialité dans son fonctionnement quotidien et dans la gestion des litiges. Ce n'est qu'à ce prix qu'elle peut apparaître crédible aux yeux du peuple au nom duquel elle est rendue.

Cette année, la rentrée judiciaire se tient dans un contexte où la Justice burkinabè fait face à des défis importants en matière de son indépendance. Comme en témoigne l'irruption, le 28 juillet 2023, d'un groupe de militaires dans les locaux du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouaga II aux fins de soustraire de l'autorité judiciaire une prévenue placée sous mandat de dépôt pour complicité de coups et blessures volontaires, séquestration et actes de tortures. Si le gouvernement a considéré cet acte comme « une série d'incompréhensions et de malentendus », la situation a plutôt suscité de la part de tous ceux qui sont attachés à l'indépendance du pouvoir judiciaire une indignation et une désapprobation générale, compte tenu de sa gravité dans un État qui se veut de droit.

En outre, la manière dont ce problème a été géré, en l'occurrence le « transfèrement » de la principale mise en cause, Amsétou Nikiéma, de la Maison d'Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), où elle ne s'y trouvait d'ailleurs pas, vers la Maison d'Arrêt et de Correction des Armées (MACA), s'apparente bien à un arrangement politico-judiciaire. Autrement, par quel mécanisme juridique le Procureur général près la Cour d'Appel peut, à travers un simple communiqué, rectifier un mandat de dépôt décerné par un substitut du Procureur du Faso ? Il faut se convaincre que cette manière de gérer les affaires judiciaires ne rend service ni au gouvernement, ni à la Justice.

L'indépendance du pouvoir judiciaire est le ciment qui garantit la prise des décisions à l'abri de toute intrusion et pression politique ou économique. Elle implique que ni le législateur, ni le gouvernement, encore moins une quelconque autorité administrative ne puisse ou ne doive empiéter sur les fonctions du juge. Cela est important pour la crédibilité et le bon fonctionnement de l'institution. Faut-il rappeler que la grave crise que traverse notre pays depuis 2015 est en partie la résultante de la mal gouvernance qui a entraîné un discrédit des institutions républicaines dans la régulation des rapports entre les citoyens.

En tant qu'acteur engagé pour une gouvernance vertueuse, le REN-LAC réaffirme son attachement à l'indépendance de la Justice dont le Chef de l'État est le garant. Il dénonce et condamne tout acte de nature à remettre en cause cette indépendance. Par ailleurs, il encourage les acteurs judiciaires qui œuvrent au quotidien, malgré les conditions de travail difficiles, à rendre les décisions de justice en toute impartialité. Notre peuple saura reconnaître leurs efforts dans la lutte contre la corruption y compris au sein de l'appareil judiciaire.

Il est vrai que la justice a longtemps été décriée et continue encore de l'être pour sa difficulté à traduire entièrement les aspirations du peuple burkinabè, d'autant que certains acteurs s'adonnent à des actes de corruption contraires à l'éthique et à la déontologie de leur métier, cependant force est de reconnaître que l'institution a effectué des progrès non négligeables ces dernières années dans le traitement des dossiers de crimes économiques. Cela, en dépit des difficultés d'ordre matériel, humain et financier auxquelles les différentes juridictions font actuellement face et qui peuvent handicaper leur fonctionnement.

Cette situation est davantage perceptible au niveau des pôles judiciaires spécialisés dans la poursuite et la répression des infractions économiques et financières (ECOFI), créés en 2017. Ces pôles manquent notamment d'assistants spécialisés dans le traitement des dossiers ainsi que d'une unité de police spécialisée dans la répression des infractions économiques et financières. On note aussi leur engorgement du fait que les juges qui les animent continuent de connaitre des affaires de droit commun.

L'efficacité de l'appareil judiciaire dans le traitement des infractions économiques et financières exige à la fois une volonté politique au sommet de l'État à doter l'institution de moyens conséquents et des efforts considérables de la part des acteurs judiciaires à mener à bien leur mission pour le bonheur de notre peuple.

Le REN-LAC profite donc de cette rentrée judiciaire pour plaider une fois de plus à la relecture de la loi N°005-2017/AN portant création, organisation et fonctionnement des pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée. Pour une Justice véritablement indépendante au service du peuple, il appelle l'ensemble des acteurs, en particulier le Chef de l'État, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, à œuvrer pour le strict respect de la séparation des pouvoirs, seul rempart contre l'arbitraire et la volonté des puissants.

En ces moments difficiles pour notre pays, la Justice a plus que besoin d'être renforcée et crédibilisée pour pouvoir jouer efficacement son rôle dans l'apaisement des cœurs à travers un apurement du passif social. Cela passe aussi par l'assainissement de cette institution qui doit se débarrasser des brebis galeuses dans ses rangs. Plus que jamais, les Burkinabè doivent se mobiliser pour préserver et approfondir les acquis de l'insurrection populaire en matière d'indépendance de la Justice.

Bonne année judiciaire 2023-2024 à tous les acteurs judiciaires du Burkina Faso
Fait à Ouagadougou le 02 octobre 2023

Le Secrétariat Exécutif

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Atelier de formation sur la Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme .

mar, 03/10/2023 - 10:30

L'association Burkinabè des Bureaux Agrées de Change Manuel (A.B.BAC) vous invite à un atelier de formation sur la Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT).

Cet atelier sera animé par Mr VAKOUM GOHORE SYLVERE EXPERT BANQUE MONDIALE. Il aura lieu ce jeudi 05 et vendredi 06 OCTOBRE 2023 de 09h à 16h dans la salle de conférence de la Chambre de commerce. Mr VAKOUM sera assisté par les experts de la DGTCP, BCEAO et de la CENTIF.

La présence de tous est vivement souhaitée.
Vous pouvez aussi vous faire représenter(Le représentant doit se munir d'une procuration simple et d'une copie de l'agrément).

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Avis de sélection d'un bureau d'étude pour Identifier et analyser des modèles d'affaires durables au sein de la chaîne de valeur de l'Anacarde

mar, 03/10/2023 - 10:30

1. Contexte

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une étude

2. Objectifs de la mission

L'objectif de cette mission est d'identifier et d'analyser des modèles d'affaires durables au sein de la chaîne de valeur de l'Anacarde en vue d'introduire sur le marché de nouveaux produits dérivés de l'anacarde ainsi que leurs besoins spécifiques de financement

3. Participation

Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.

4. Constitution du dossier de candidature

Dossier administratif :

Attestation de situation fiscale à jours
Attestation de situation cotisante à jours

Dossier technique :

• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;

Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.

Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
 La soumission ;
 Le devis estimatif.

5. Soumission des offres

Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 14 Septembre 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :

« DAOP N°83447004_Bureau GIZ _ Sélection d'une agence de communication audiovisuelles pour la production de film »

Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.

Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83447004+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.

6. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 14 Septembre 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83447004_Sélection d'un bureau d'étude pour Identifier et analyser des modèles d'affaires

7. Conditions supplémentaires d'appel d'offres

Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.

Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.

L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.

La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.

Fait à Ouagadougou, le 29 Août 2023

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In memoria : BATIONO Babou Thomas

mar, 03/10/2023 - 10:30

« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie » Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

16 octobre 2022 – 16 octobre 2023

Voici un an qu'il a plu au Seigneur de rappeler auprès de lui son bien aimé BATIONO Babou Thomas, précédemment Militaire à la retraite à Ouagadougou.

À l'occasion de ce souvenir,

La grande famille BATIONO à Réo et Ouagadougou ;

Les familles alliées BASSOLE, BAYALA, BAMOUNI, BAMA, BADOLO ;

Les enfants et petits-enfants ;

Vous réitèrent leurs remerciements pour les nombreuses marques de compassion, de sympathie et de soutien dont vous avez fait montre à leur égard lors de cet évènement.

Elles vous invitent à vous unir à eux dans la prière pour le repos en Dieu de son âme, selon le programme de messes suivant :

Lieux

Dates

Horaires

Paroisse Notre Dame du Rosaire de Kolg-Naaba

- 15/10/2023

- 22/10/2023

- 29/10/2023

- 05/11/2023

- 12/11/2023

- 19/11/2023

- 7h

- 9h

Chapelle de la Maison Don Orione

- 15/10/2023

- 22/10/2023

- 29/10/2023

- 05/11/2023

- 12/11/2023

- 19/11/2023

- 8h15

Paroisse Saint André de saaba

- 15/10/2023

- 22/10/2023

- 29/10/2023

- 05/11/2023

- 12/11/2023

- 19/11/2023

- 9h

Paroisse Christ Roi de pissy

- 15/10/2023

- 22/10/2023

- 29/10/2023

- 05/11/2023

- 12/11/2023

- 19/11/2023

- 9h

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