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Mis à jour : il y a 23 heures 53 min

Décès de BARE Benjamin SAWADOGO : Remerciements et faire-part

mer, 13/12/2023 - 15:00

Les grandes familles SAWADOGO, YALPOUGDOU, KABORE à Oueglega , Tanghin Dassouri , ouagadougou , Bobo Dioulasso , Côte d'ivoire, Mr SAWADOGO Tibila Vincent Magistrat à la retraite et ses frères, le chef de Kibr-Raogo Tanghin/Bingo. la grande famille KABORE à Kibr-Raogo Tanghin, Ouagadougou, Bobo Dioulasso , Côte d'ivoire

Les familles alliées et amies ROUAMBA NANA, OUAGRAWA, ILBOUDO, KABORE, MINOUNGOU, NACOULMA, COMPAORE, BONKOUNGOU, ZAGRE, SORGHO, KIEMDE, SOMBIE, OUEDRAOGO, KIENTEGA, CONGO, SAWADOGO Agnes KABORE épouse SAWADOGO

Les frères, Sœurs, enfants, beaux-frères, belles sœurs, cousins, cousines, Tantes, Oncles, Neveux, Nièces, Petits fils, profondément touchés par les nombreuses marques de sympathies, de solidarités, de prières et soutiens multiformes lors du décès de Mr BARE Benjamin SAWADOGO comptable à la retraite à SITARAIL le 30 Novembre 2023 à Ouagadougou suivie de l'inhumation le 01 Décembre 2023 à Tanghin Dassouri (Oueglega), dans sa Soixante-douzième (72ème) années,

Vous réitèrent leurs sincères remerciements et expriment leurs profondes gratitudes à tous et à toutes, pour ces différentes marques de sympathies et de soutient multiformes témoignés à leur égard lors de cette douloureuse épreuve.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu le tout puissant dans son infini bonté vous le rende aux centuples de vos biens faits et fortifie nos liens de fraternité, d'amitié et de solidarité.

Union de prières !!!

Paix à son âme !!!

Catégories: Afrique

Décès de DIBGOLONGO Kouma Augustin : Faire-part

mer, 13/12/2023 - 11:13

Sa Majesté le Naaba TANGA II à Bilbalogo
Les Grandes familles DIBGOLONGO, NIKIEMA, KAFANDO, COMPAORE, SIMPORE à Ouagadougou, Etats – Unis, Canada et Japon

NIKIEMA Pascal à Cissin, COMPAORE Michel à Cissin, NIKIEMA Joanna à Kologh-Naaba
NIKIEMA Simon à Bilbalogo, KAFANDO Antoine à Bilbalogo

Les familles alliées :
KABORE à Saria, Koudougou, Bobo – Dioulasso et à Ouagadougou
KABORE à Réo
SANOU à Bobo – Dioulasso et aux Etats – Unis
SAWADOGO à Ouahigouya, Ouagadougou et au Canada

Madame DIBGOLONGO née KABRE Evelyne, Assistante de Direction de la CNSS à la retraite

Ses enfants :
DIBGOLONGO Valérie, Magistrat à Ouagadougou
DIBGOLONGO Ludovic Ingénieur, Ingénieur au Etats – Unis

SANOU / DIBGOLONGO Chantal, informaticienne au Etats – Unis
SANOU / DIBGOLONGO Sylvie à CGE – BTP Ouagadougou

DIBGOLONGO Anicet, Ingénieur au Canada
Ses petits-enfants :
Daphné, Maelle, Curtis, Jordan, Urielle, Isaac, Marianne, Iann, Léa et Aaron

Ont le regret de vous informer du décès de leur frère, époux, père, beau-père, grand-père

DIBGOLONGO Kouma Augustin

Technicien supérieur de l'hydraulique à la retraite le 11 décembre 2023 de suite de maladie

PROGRAMME DES OBSEQUES

Dimanche 17 décembre 2023 :
15 h 00 mn : Levée du corps à la morgue du CMA du secteur 30 pour le domicile
20 h 00 mn : Veillée de prière au domicile du défunt à la patte d'oie

Lundi 18 décembre 2023 :
07 h 30 mn : Levée du corps au domicile
08 h 00 mn : Absoute à l'église Notre Dame des Apôtres de la patte d'oie suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Ouagadougou (quartier Saint Léon)

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. »
Jean 11 – 25

Catégories: Afrique

Générale des Assurances (GA) : Avis de convocation de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires

mer, 13/12/2023 - 10:00

Le Président du Conseil d'Administration de la Générale des Assurances (GA) a l'honneur d'inviter Mesdames et Messieurs les Actionnaires de la société à une Assemblée Générale Extraordinaire qui aura lieu le Samedi 30 décembre 2023 à partir de 10 heures au Siège de la société, en vue de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

1. Examen du rapport du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Extraordinaire relatif à l'augmentation du capital ;

2. Examen du rapport spécial du Commissaire aux comptes sur l'augmentation du capital social ;

3. Vote des résolutions.

N.B. : Les dossiers relatifs à cette Assemblée Générale Extraordinaire peuvent être retirés au Secrétariat de la Direction Générale de la société.

Ouagadougou, le 04 décembre 2023

Le Président du Conseil d'Administration

Harouna SAWADOGO
Commandeur de l'Ordre de l'Etalon

Catégories: Afrique

Avis d'attribution provisoire de marché

mer, 13/12/2023 - 10:00

La Représentation Permanente de la CEDEAO au Burkina Faso souhaite informer le grand public, notamment les soumissionnaires ayant déposé leurs offres en réponse à l'appel d'offres ci-dessous, de l'intention d'attribution provisoire du marché pour les prestations de service de gardiennage des locaux de la CEDEAO.

Catégories: Afrique

Recrutement d'un cabinet / bureau d'étude préqualifié pour établir la situation de référence des producteurs fournisseurs

mer, 13/12/2023 - 09:30

Recrutement d'un cabinet / bureau d'étude préqualifié pour établir la situation de référence des producteurs fournisseurs liés aux opérateurs économiques bénéficiaires du fonds agro-industrie, assurer le suivi des appuis à leur profit, assurer la collecte et le traitement des données.

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Au Burkina Faso, le secteur agricole occupe 86% de la population active et fournit environ 61,5% des revenus monétaires des ménages agricoles. La promotion des petites et moyennes entreprises agricoles et agroalimentaires est donc une réponse appropriée à la problématique du financement du secteur. Malgré l'intérêt affiché par le gouvernement, les PME au Burkina Faso éprouvent encore des difficultés au niveau de leur développement. Ces difficultés sont depuis longtemps un enjeu majeur étant donné que le manque de capitaux demeure une problématique au Burkina Faso.

C'est dans la perspective de soutien au secteur agricole que le projet d'appui conseil aux petites et moyennes entreprises agro-alimentaire, est financé par l'Ambassade Royale du Danemark (ARD) et mis en œuvre par GFA Consulting Group à travers le Fonds Agro-Industrie (FAI), phase 2 (2021-2025).

Le projet vise, à travers son intervention, à soutenir les entreprises œuvrant dans le domaine de l'agriculture afin de leur favoriser une croissance inclusive en termes de chiffre d'affaires et de création d'emploi.

De manière spécifique, le projet vise à :

• Fournir des services d'appui conseil aux opérateurs économiques éligibles par le FAI ;

• Mobiliser des financements bancaires et/ou privés au profit des opérateurs.
Dans la stratégie d'intervention du projet, l'approche par les appels à projets a été privilégiée pour la sélection des opérateurs économiques à accompagner. Ce sont au total 95 projets viables et rentables des opérateurs économiques qui doivent être sélectionnés pour bénéficier de l'accompagnement du FAI à travers des appuis principalement des subventions, des renforcements de capacités et la mobilisation des crédits auprès des institutions de financement. Par ailleurs, ces appuis concerneront également les producteurs fournisseurs liés à ces opérateurs économiques. La cible visée à la fin du projet est estimée à 45 800 producteurs fournisseurs.

En prélude à l'établissement d'une situation de référence des producteurs fournisseurs liés aux opérateurs économiques sélectionnés, GFA Consulting Group GmbH - Projet FAI lance un appel à manifestation d'intérêt pour sélectionner des personnes physiques ou morales en vue de constituer une base de données de prestataires susceptibles de l'accompagner pour la réalisation de cette activité.
La participation est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes agréés pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension de la loi.

II. ÉLIGIBILITÉ

Les structures intéressées devraient être spécialisées dans la réalisation des études de référence, suivi-évaluation et remplir les conditions suivantes :

Les consultants / prestataires seront sélectionnés selon des critères administratifs, techniques et la capacité financière.

La sélection se basera ainsi sur les critères suivants :

• Critères administratifs : La structure démontrera qu'elle est en conformité avec la réglementation locale avec des documents en cours de validité. Ces critères sont éliminatoires. Il s'agit de :

o l'attestation de situation fiscale (ASF) ;
o l'attestation de situation cotisante (ASC) ;
o l'attestation d'inscription au registre du commerce et de crédit immobilier ;
o le certificat d'immatriculation d'identifiant financier unique (IFU),
o le certificat de non faillite ;

• Critères de capacités techniques : la structure démontrera sa capacité technique à travers les critères suivants :
o La capacité liée à son personnel : elle présentera les compétences techniques d'au moins trois personnes (employés permanents) les plus impliquées dans les domaines du suivi-évaluation, statistiques, planification stratégique, économie, agronomie, gestion de projets… ;

o Les références de 5 projets similaires et les budgets y afférents ;
o La capacité en termes de stratégie de la réalisation de la mission à lui confiée au profit des producteurs / fournisseurs des opérateurs économiques que le prestataire compte développer pour l'atteinte des objectifs de la phase 2 du FAI (3 pages maximum).

o Les outils utilisés
• Critère de capacités financières : la structure démontrera sa capacité financière à travers la présentation de son chiffre d'affaires durant les trois (03) dernières années (tout document justifiant le chiffre d'affaires des soumissionnaires (états financiers certifiés, attestations de chiffres d'affaires)).

III. MODE DE SOUMISSION

1. Les structures qui remplissent les critères ci-dessus sont invitées à demander le dossier de manifestation d'intérêt au secrétariat du Gestionnaire du FAI à l'adresse fai@gfa-group.de avec copie à herve.kinda@gfa-group.de

2. La date limite de demande du dossier de manifestation d'intérêt est au plus tard le 15 décembre 2023 à 13h00 GMT. Après cette date, aucun dossier ne sera pas transmis.

3. La période de dépôt des dossiers de manifestations d'intérêt est du 11 décembre au 18 décembre 2023 à 09H00 GMT, sous plis fermé à l'adresse : GFA Consulting Group GmbH-Projet FAI, Ouagadougou, secteur 52.

4. Un comité de sélection retiendra uniquement les structures qui répondent aux besoins du FAI.

5. Seules les entreprises sélectionnées seront contactées.

La Chef d'Equipe /PI

Alimata GUIRO

Catégories: Afrique

Décès de Kiemtoré Seydou : Faire part

mer, 13/12/2023 - 07:30

La grande famille Kiemtoré à Zam,
Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo ; Mr Kiemtoré Kassoum, les familles Compaoré, Ilboudo, Nana, Nikiéma, Triandé, Kafando, Baloum, Zedouma, à Tanlargin et à Ouagadougou ;

la veuve Mme Kiemtoré née Compaoré Angèle précédemment caissière à l'ex banque BIB à la retraite ; Les enfants Noelie, Sandrine, William, Yasmine, Aicha et Faridha,
les petits enfants et arrières petits enfants
les familles alliées : Séogo, Tiendrebéogo, Ouilio

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de Mr Kiemtoré Seydou, inspecteur des postes à la retraite. Décès survenu le vendredi 8 décembre 2023 à l'hôpital de Tengandogo de suite de maladie. L'inhumation a eu lieu le samedi 9 décembre au cimetière Nangrin, route de Saponé.

Remercient les parents, la communauté musulmane, les amis, les voisins, les connaissances qui les ont assistés lors de ce douloureux événement.
Elle vous informe par ailleurs que le doag du septième jour aura lieu le dimanche 17 décembre à 08h00 au domicile familial du défunt sis à la patte d'oie.

Qu'Allah le miséricordieux lui accorde le paradis firdaws.

Union de prière.

Catégories: Afrique

Décès de SIMPORE Mathieu : Remerciements et faire-part

mer, 13/12/2023 - 07:30

Les grandes familles SIMPORE, ROUAMBA, KABORE, KOURAOGO à Toezouri, Ouagadougou, Faramana, Dedougou, Côte d'Ivoire, Ghana, Italie ;

Les familles alliées : KAFANDO à Ouagadougou, Loumbila, USA ; KABRE à Tintoulou,
La veuve : KAFANDO Sabine

Les enfants : Ophelia Fabienne, Didace, Noël Gilchrist
Les enfants de feu SIMPORE Paul : Samuel, Blaise, Basile, Thérèse, Justin, Judith,Edmond

La veuve : Susanne KABRE
Sa Majesté NaabaAndga de Toezouri,
Sa Majesté BaongNoor SambNaaba de Benogo Ambroise KABORE
M. Emmanuel SIMPORE et son épouse

M. Marcel ROUAMBA et son épouse
Profondément touchés par les soutiens multiformes, les marques de compassion et de solidarité manifestés à leur endroit, lors du rappel à Dieu le 17 novembre 2023 à Ouagadougou, suivi de l'enterrement le 18 Novembre 2023 à Toezouri, de leur fils, époux, père, frère, neveu, petit-fils :

Maitre Mathieu SIMPORE
Greffier en Chef,
Ex SG du Syndicat des Greffiers du Burkina,

Vous réitèrent à tous, leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour vos multiples aides et assistances lors de cette douloureuse épreuve.

Leurs remerciements vont particulièrement :
à Monsieur le Ministre de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux et à l'ensemble du personnel du ministère ;
aux syndicats du corps des greffiers ainsi qu'à l'ensemble du personnel du corps des greffiers ;

aux autres syndicats des acteurs judiciaires ;
au Directeur Général de l'administration pénitentiaire et son personnel ;
au personnel de la Direction de la Législation et de la Codification ;
à tous les autres acteurs de la justice, collaborateurs et amis du défunt d'autres départements ministériels et institutions ;

au Vicaire Général de l'Archidiocèse de Ouagadougou ;
au Recteur du Grand Séminaire Saint Victor de Tamalé au Ghana ;
aux Prêtres du Complexe Scolaire Bon Pasteur de Komsilga ;

aux Prêtres, Religieux et Religieuses de la Paroisse de Tanghin-Dassouri
à la paroisse de koundougou du diocèse de Bobo-dioulasso
aux voisins et amis du quartier Wayalghin ;

à la délégation du Bureau des douanes de Faramana ;
à l'association des transitaires de Faramana ;
à la CCB saint Dieudonné de Faramana ;

aux différents services administratifs de Faramana ;
à la délégation du CERPAMAD ;

à la délégation de l'ENAM ;
à la paroisse sainte trinité de ZACTOULIE ;

à la délégation du GROUPE ATA International de manga et CIFOEB à Ouagadougou
Ainsi qu'à toutes autres personnes physiques et morales.

Ils se réservent de citer les noms de peurs d'en oublier.
Que Dieu vous rende au centuple vos bienfaits.

Union de prières

Catégories: Afrique

Décès de KARAMBIRI Souleymane : Faire part

mer, 13/12/2023 - 07:00

La grande famille KARAMBIRI, ZAN, ZERBO, TOE, PARE, KY, à DA, KAWARA, TOUGAN, OUAGADOUGOU, DEDOUGOU, BOBO DIOULASSO, FRANCE, ETAT UNIS, BELGIQUE, HOLLAND, COTE D'IVOIRE.

Les familles alliées, BANAZARO, DRABO, BIKIENGA, KABEROU, OUEDRAOGO, DEMASSARD.

Epouse Mme KARAMBIRI MARIAM/ née BANAZARO, Infirmière à la retraite à la CNSS.
Les enfants, KADJATOU, KARIM, ALIMA, MOUMOUNI, KOROTIMI.
Les petits enfants, ont la profonde douleur D'annoncer le décès de leur époux, père, grand-père, arrière-grand-père.

L'adjudant-chef major à la retraite, KARAMBIRI Souleymane, décès survenu le 05 décembre 2023 à Ouagadougou.

PROGRAMME DES OBSEQUES
Vendredi 15 décembre 2023

08Hmns, levée du corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo et départ vers le domicile situé à la zone pilote de Cissin

09Hmns, recueillement sur la dépouille

12H30mns, prière à la mosquée

13H00mns, départ pour le cimetière municipal de Gounghin suivi de l'inhumation.

PAIX A SON AME

Catégories: Afrique

Assemblée législative de transition : Le ministre de la justice déballe les actions entreprises pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles

mar, 12/12/2023 - 23:48

L'Assemblée législative de transition (ALT) a tenu une séance plénière ce mardi 12 décembre 2023 avec à l'ordre du jour, les questions de la député Assita Bénédicte Françoise Romaine Bailou, portant sur la prévention, la répression et la réparation des violences à l'égard des femmes et des filles (VEFF), prévues par la loi 061-2015/CNT du 6 septembre 2015. S'est prêté au jeu des réponses, le ministre Edasso Rodrigue Bayala, qui a pris la parole au nom de son ministère (la justice) et celui de la solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, dirigé par Nandy Somé.

« Quelles mesures vos départements ministériels respectifs prennent-ils pour une sensibilisation adéquate du public et une formation appropriée des acteurs chargés de la mise en œuvre de la loi n°061- 2015/CNT du 06 septembre 2015 portant prévention, répression et réparation des violences à l'égard des femmes et des filles et prise en charge des victimes », telle est la première question adressée aux ministres en charge de la justice et du genre, en ce début de matinée du mardi 12 décembre 2023.

Dans ses réponses, le ministre Edasso Rodrigue Bayala fera tout d'abord observer que la question des violences faites aux femmes est assez sensible car, plusieurs éléments semblent relever de pratiques culturelles, alors que d'un point de vue légal, il s'agit d'actes répréhensibles. Qu'à cela ne tienne, il souligne que conformément à l'article 6 de la loi sus-citée, plusieurs actions ont été entreprises. On note entre autres « la sensibilisation de 7 608 femmes et hommes sur les droits et la prévention des violences basées sur le genre dans les 13 régions ; l'organisation d'ateliers de sensibilisation au profit des femmes des 13 régions sur leur accès à la justice ; la réalisation d'activités de plaidoyers, de sensibilisations et de renforcement de capacités au profit des autorités administratives, communales coutumières et religieuses ainsi que des journalistes sur les violences à l'égard des femmes et des filles ; l'organisation de séances de sensibilisation sur la problématique des violences à l'égard des femmes et des filles dans toutes les provinces ; l'organisation de patrouilles de sensibilisation et de dissuasion par les forces de défense et de sécurité dans les villages et communes ; la mise en œuvre d'initiatives de sensibilisation visant le grand public et les jeunes femmes et hommes dans les milieux scolaires ; la mise en œuvre, le renforcement et l'application de réformes juridiques pour lutter contre la discrimination et/ou les préjugés sexistes dans les médias ».

« Les chiffres sur les violences des femmes augmentent mais cela s'explique par le fait qu'il y a maintenant plusieurs canaux de dénonciation de ces différents cas. Avant, c'était difficile » Edasso Rodrigue Bayala

Les acteurs chargés de la mise en œuvre de la loi ont eux aussi bénéficié de formations qui tiennent en « des rencontres d'échanges sur les Violences basées sur le genre (VBG) ; la formation des élèves des écoles de formation de la police nationale sur la prise en compte du genre dans les relations encadreurs-élèves et des besoins sexospécifiques, et l'appropriation de l'approche genre ; la formation des travailleurs sociaux, des agents de la santé et des acteurs judiciaires sur la prise en charge des victimes de violences ; l'élaboration d'un circuit de référencement des cas de violences basées sur le genre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est et du Sahel ; l'élaboration d'un répertoire des acteurs étatiques et non étatiques de lutte contre les violences basées sur le genre ; l'élaboration d'un protocole de prise en charge psychosociale des survivants de violences basées sur le genre y compris en situation d'urgence, etc. »

Fonds maigres, grandes actions

La deuxième question adressée aux ministres portait sur la disponibilité des ressources allouées pour le soutien aux victimes et la poursuite des auteurs de ces victimes. A cette question, le ministre soulignera la rareté des ressources pour faire face à ces difficultés. Toutefois, précise-t-il, « plusieurs victimes bénéficient, avec l'accompagnement de nos partenaires techniques et financiers, d'une prise en charge psycho-sociale à travers nos services sociaux et centres de prise en charge ». Pour ce qui est de la poursuite des auteurs, il relèvera plusieurs cas de condamnation portant sur les infractions de violences sexuelles, de viol, de violation de domicile et coups et blessures volontaires et allégation de sorcellerie.

Les réponses apportées par le ministre Edasso Rodrigue Bayala combinaient aussi les informations fournies par le ministère en charge du genre, dirigé par Nandy Somé

Pour l'un des députés dont la commission traite de ces questions, une étude a récemment été menée et au constat, l'Etat fournit de gros efforts pour gérer les victimes de violences. « Nous avons constaté dans certaines localités que les ressources sont maigres, mais l'Etat est à pied d'œuvre pour soulager les victimes de ces violences. Les acteurs de l'action sociale sont aussi à saluer car il y en a qui font des heures supplémentaires pour la cause des victimes. C'est vraiment formidable ce qui se passe sur le terrain », a-t-il apprécié.

Pour limiter les cas de violences, les députés ont insisté sur le fait que certaines violences sont provoquées par les femmes et filles elles-mêmes qui, dans leur envie de plaire aux hommes, s'habillent de manière extravagante. Pourtant, il existe des textes qui punissent ce style vestimentaire qui « incite à la violence ». Pour eux, il faudrait sévir et appliquer la loi dans toute sa rigueur car ces cas sont fréquents.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Front de défense pour la patrie : « Nous avons aujourd'hui une vraie indépendance grâce au capitaine Ibrahim Traoré »

mar, 12/12/2023 - 23:45

À l'occasion du 63e anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso célébrée le 11 décembre 2023, le Front de défense pour la patrie (FDP) a animé une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. Il s'est agi pour cette organisation de la société civile de présenter les acquis du président Ibrahim Traoré et de l'encourager à continuer dans le même sens. Le FDP a profité de l'occasion pour présenter son nouveau bureau.

Selon le coordonnateur national du Front de défense pour la patrie (FDP), Lassané Sawadogo, ce 11-Décembre est spécial, car « avant on nous parlait d'indépendance, mais d'une fausse indépendance depuis 1960. Mais nous avons aujourd'hui une indépendance vraie grâce au capitaine Ibrahim Traoré. Nous voyons beaucoup de choses qui nous convainquent que nous sommes indépendants sur les plans militaire, politique, économique. Sur le plan économique par exemple, aujourd'hui, les médailles qui ont servi de décoration à l'occasion du 11-Décembre ont été fabriquées au Burkina Faso parce que nous avons eu notre indépendance. »

Vue des participants.

La conférence s'est articulée autour de cinq points : la présentation du bureau régional, la montée en puissance de l'armée, le leadership du président Ibrahim Traoré pour le développement du Burkina Faso, l'apport de la justice à l'indépendance réelle du Burkina Faso, les activités que compte mener le mouvement les jours à venir.

Dieudonné Coulibaly, coordonnateur régional du Front de défense pour la patrie des Hauts-Bassins.

Concernant la montée en puissance de l'armée, Dieudonné Coulibaly, coordonnateur régional du FDP des Hauts-Bassins, a rappelé que depuis l'avènement du MPSR2, « nos forces combattantes avancent dans le processus de reconquête de notre territoire, de victoire en victoire. La plus grande victoire récente est celle de Djibo, survenue le 26 novembre 2023, où des centaines de bandits armés ont été neutralisés ».

Lassané Sawadogo, coordonnateur national du Front de défense pour la patrie.

Parlant du leadership du capitaine Ibrahim Traoré en matière de développement du Burkina Faso, Dieudonné Coulibaly cite la pose de la première pierre de l'usine de transformation de tomates, fruit de l'entrepreneuriat communautaire, le lancement de la construction de la toute première raffinerie d'or, la pose de la première pierre de construction du Centre hospitalier universitaire de Gaoua, etc.

Pour donc accompagner le processus de développement du Burkina, le Front de défense de la patrie sollicite l'appui de la justice pour garantir la souveraineté totale du Burkina Faso, à travers l'adoption de « textes patriotiques et démocratiques ».
Aussi, jugeant satisfaisant les résultats engrangés par le président le capitaine Ibrahim Traoré, le FDP soutient le projet de modification de la Constitution et demande une prolongation de la transition jusqu'à la libération totale du territoire national.

Des membres d'autres OSC.

Un bureau de 18 membres

Le nouveau bureau régional des Hauts-Bassins du FDP, composé de 18 membres, a été présenté à cette conférence de presse. Ce bureau compte mener comme activités une visite aux blessés de guerre et aux personnes déplacées internes ; de la sensibilisation sur le civisme, la citoyenneté, le patriotisme ; des dons, etc. L'objectif global étant soutenir les actions du président Ibrahim Traoré.

Les membres du nouveau bureau régional des Hauts-Bassins.

Le Front de la défense pour la patrie (FDP) se présente comme un mouvement panafricain anti-impérialiste reconnu le 8 septembre 2021, avec pour coordonnateur national Lassané Sawadogo. Le mouvement a pour objectif principal de « défendre la souveraineté totale et véritable de l'Afrique », en particulier le Burkina Faso.

Haoua Touré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Procès dit "Charbon fin" : "On ne nous a pas mandaté pour aller caractériser le charbon fin", explique Sawadogo Saga du BUMIGEB

mar, 12/12/2023 - 23:40

Sawadogo Saga est Ingénieur en géologie en poste au BUMIGEB. Il a été appelé à la barre pour expliquer le processus de pesé et de colisage du charbon fin. Il soutient qu'à son arrivée, la mine avait déjà disposé le charbon fin dans des sacs.

"Nous leur avons dit que nous avions été mandatés d'assister aux pesés. Comme la mise en sac était déjà effectuée, nous avons tenu à faire des vérifications. Ainsi, nous avons pesé 580 sacs sans noter de grands décalages", fait-il savoir. À cette étape, le BUMIGEB, la Douane, IAMGOLD Essakane SA et la Direction générale des mines et de la géologie étaient présents.

M. Sawadogo fait observer que les conditions dans lesquelles le charbon fin doit être pesé ne sont pas indiquées. Il fait également remarquer que toutes les opérations de pesé et de colisage au Burkina Faso se font sur la base de déclaration de la mine.

"J'y ai participé et j'y participe toujours. C'est la mine qui déclare les caractéristiques de l'or avant que le BUMIGEB ne vienne faire des confrontations de données pour les consigner dans des PV", déclare-t-il. Du reste, M. Sawadogo dit avoir le sentiment d'une mission bien accomplie conformément à l'ordre de mission reçu de sa hiérarchie. Parce que, insiste-t-il, on ne nous a pas mandaté pour caractériser le charbon fin de IAMGOLD Essakane SA.

Insistant sur le caractère déclaratif de l'opération de pesé et de colisage, le Tribunal fait rappeler que le système fiscal du Burkina Faso est également déclaratif. "Mais ce n'est pas pour autant que l'administration fiscale ne vérifie pas la déclaration faite par le déclarant", lance-t-il.

Après Sawadogo Saga, Traoré Herman, agent du BUMIGEB est appelé à la barre. Il confirme qu'il a participé à la pesée et a même demandé, en son temps, à IAMGOLD Essakane SA de lui procurer les documents de la certification de la balance.

L'audience est suspendue pour reprendre le jeudi 14 décembre 2023.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Les États-Unis d'Amérique préoccupés par les restrictions des libertés

mar, 12/12/2023 - 23:35

Dans un communiqué publié sur un site web officiel du gouvernement ce mardi 12 décembre 2023, les Etats-Unis d'Amérique disent être préoccupés par les restrictions sur des libertés au Burkina Faso. Toutefois, ils précisent collaborer avec les autorités de transition et d'autres acteurs pour promouvoir ces valeurs fondamentales.

En ce moment d'insécurité et de transition au Sahel, les États-Unis condamnent la violence croissante et inacceptable commise par des groupes terroristes contre les civils, les militaires et la police au Burkina Faso. L'extrémisme violent a fait des ravages parmi la population du Burkina Faso, et nos condoléances vont aux victimes, à leurs familles et à leurs communautés. Les États-Unis restent un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme.

Les États-Unis sont préoccupés par les actions des autorités de transition du Burkina Faso, telles que le recours croissant aux conscriptions forcées ciblées, le rétrécissement de l'espace civique et les restrictions imposées aux partis politiques. Ces actions ont pour effet cumulatif de faire taire les individus qui travaillent au nom de leur pays pour promouvoir la gouvernance démocratique et garantir la protection des droits du peuple burkinabé. La protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales, associée à une enquête rapide sur les allégations de violations et d'abus des droits de l'homme et à la responsabilisation des responsables, sont nécessaires pour construire la paix et la sécurité.

Lorsque le Burkina Faso a rejoint les Nations Unies en 1960, il a adopté les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Depuis lors, le Burkina Faso a également ratifié une série d'instruments internationaux, assumant l'obligation de respecter et de protéger un grand nombre de droits de l'homme et de libertés fondamentales.

Les États-Unis continueront de collaborer avec les autorités de transition et d'autres acteurs pour promouvoir la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Nous nous engageons également à soutenir le peuple burkinabé et ses aspirations à une nation plus démocratique, plus prospère et plus pacifique.

Lefaso.net
Source : https://www.state.gov/u-s-concerns-about-human-rights-in-burkina-faso/

Catégories: Afrique

Burkina / Extrémisme violent : Validation des résultats de l'étude diagnostique dans les universités

mar, 12/12/2023 - 23:30

L'UNESCO a appuyé le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation pour l'organisation, les 12 et 13 décembre 2023 à Ouagadougou, d'un atelier de validation des résultats de l'étude diagnostique dans les universités au Burkina Faso en vue du développement d'une initiative de prévention de l'extrémisme violent.

Pour le représentant du ministre en charge de l'enseignement supérieur Yacouba Ouédraogo, la mise en œuvre de l'initiative ne saurait être effective sans au préalable une étude diagnostique.

« Au regard de l'importance des résultats de cette étude pour la suite du projet, je tiens à féliciter tous les acteurs pour leur détermination dans l'organisation du présent atelier de validation. C'est grâce à des projets similaires que le monde de la recherche pourra apporter sa contribution à la promotion des idéaux de paix et de compréhension mutuelle prônés par l'UNESCO. Ainsi, grâce à une telle initiative, nous pourrons nous approprier les termes de l'acte constitutif de l'UNESCO adopté en novembre 1945 à savoir "les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix". Reconnaissons que malgré l'adversité, notre pays a fait preuve de résilience dans tous les secteurs grâce à l'accompagnement de ses partenaires. L'aboutissement d'un tel projet constituerait une véritable preuve de notre engagement sans faille pour trouver des réponses à cette crise sécuritaire », a-t-il laissé entendre.

Le représentant du ministre en charge de l'enseignement supérieur, Yacouba Ouédraogo

Selon Quentin Wodon, représentant de l'UNESCO, le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a sollicité l'appui de I'UNESCO pour le développement d'une initiative sur la prévention de l'extrémisme violent par l'éducation (PEV- E) dans les universités.

« Ainsi, dans le cadre de l'appui de l'UNESCO à l'enseignement supérieur au Burkina Faso le consultant Adama Kaboré a été mandaté pour la conduite de cette étude diagnostique sur les violences et l'extrémisme violent dans les universités du Burkina Faso. Il faut souligner que cette étude a pu se réaliser grâce à la facilitation des présidents d'universités et aux points focaux des différentes universités à qui nous réitérons nos remerciements.

Quentin Wodon, représentant de l'UNESCO

Convaincu de l'importance des résultats de cette étude pour la suite du projet, je me réjouis d'ores et déjà de la production du draft de rapport diagnostique et de la tenue effective de l'atelier de validation et je souhaite que les conclusions et recommandations contribuent à une meilleure poursuite de l'initiative », a indiqué Quentin Wodon, représentant de l'UNESCO.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Le Fonctionnement du Marché Moderne des Jeux de Hasard

mar, 12/12/2023 - 23:25

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La Monnaie Virtuelle et les Cryptomonnaies : Une Évolution dans les Transactions Financières.

Une évolution majeure dans le paysage des jeux de hasard modernes est l'adoption croissante de la monnaie virtuelle et des cryptomonnaies. Cette tendance émergente a transformé la manière dont les joueurs effectuent leurs transactions financières. Certaines plateformes de jeux acceptent désormais des paiements en Bitcoin et d'autres devises numériques, offrant aux joueurs une alternative aux méthodes de paiement traditionnelles. L'utilisation de cryptomonnaies apporte des avantages tels que la confidentialité accrue, la rapidité des transactions et la réduction des frais associés aux conversions de devises. Cependant, cette transition vers les cryptomonnaies soulève également des questions réglementaires et de sécurité, nécessitant une adaptation continue de la part de l'industrie et des autorités de régulation.

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Affaire Thomas Sankara : « La France doit honorer sa promesse et déclassifier tous les documents secret défense », exige le Réseau international justice pour Thomas Sankara justice pour l'Afrique

mar, 12/12/2023 - 23:25

Ceci est un communiqué de presse du Réseau international justice pour Thomas Sankara justice pour l'Afrique relatif à la déclassification des documents "confidentiel défense" dont ceux de l'affaire de Thomas Sankara. Le réseau s'insurge contre un « nouveau mensonge d'Etat autour du secret défense, dont les documents n'ont une fois de plus pas été déclassifiés ».

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le 28 novembre 2023, le député Frédéric Maillot de l'Ile de la Réunion, s'est saisi de la séance de questions réponses pour interpeller le gouvernement en posant la question suivante : « Si l'État français a déclassifié des documents confidentiel défense, pourquoi ceux couverts par le secret défense national n'ont pas été restitués ? »[i].

Chargé de la répondre pour le gouvernement, M. Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger a alors déclaré : « ... La France a donc tenu l'engagement pris par le Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en novembre 2017, de transmettre tous les documents, tous les documents produits par les administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat, la promesse a donc été tenue, les documents ont été transmis ».

Or nous avons pu joindre des avocats des parties civiles, représentants les familles de victimes du 15 octobre 1987 qui nous ont confirmé qu'aucun document SECRET DEFENSE, n'avait été fourni par la France, mais uniquement des documents CONFIDENTIEL DEFENSE.

Pour mémoire, nous rappelons une fois de plus l'engagement d'Emmanuel Macron pris devant un amphithéâtre d'étudiants le 29 novembre 2017 à Ouagadougou, en présence du Président burkinabè de l'époque, Roch Marc Christian Kaboré : « J'ai pris la décision que tous les documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat, … couvertes par le secret national soient déclassifiés et consultés en réponse aux demandes de la justice burkinabè ».

Evitant de relever la précision donnée par le député, se contentant d'une réponse bateau qui s'avère n'être qu'un mensonge d'Etat supplémentaire, comme le répètent les autorités françaises chaque fois qu'elles promettent de fournir des documents secret défense, pressés par un juge ou par les familles de victimes pour gagner du temps. En réalité, la France ne déclassifie presque jamais les documents secret défense. Elle ne l'a pas fait dans l'affaire Sankara, ne se contentant de déclassifier que des documents confidentiel défense.

La méthode consiste à faire des promesses de circonstance pour satisfaire une demande du moment y compris en présence du chef d'Etat directement concerné, puis de ne rien faire pour respecter les engagements. Elle reflète le profond mépris d'Emmanuel Macron et des autorités françaises vis-à-vis de leurs homologues africains, des populations africaines, et des familles des victimes des assassinats de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons le 15 octobre 1987. Une attitude que la France a payé très cher dans la sous-région comme on peut le constater dans la dernière période.

Nous élevons une vive protestation contre ce nouveau mensonge d'Etat autour du secret défense, dont les documents n'ont une fois de plus pas été déclassifiés. Seuls l'ont été les documents confidentiel défense dont le niveau de secret est inférieur.
Nous appelons les députés du Parlement français à refuser ce mépris, à exiger du Président Emmanuel Macron le respect de la parole donnée, et à exprimer leur solidarité avec les familles de victimes du 15 octobre 1987, qui se battent pour obtenir la vérité depuis de trop nombreuses années.

Les mensonges et les tergiversations des autorités françaises, autour de la livraison des archives déclassifiées dans l'affaire Sankara ne font qu'accroitre la suspicion sur le rôle qu'aurait pu jouer le gouvernement français dans la participation de la France dans le complot pour l'assassinat de Thomas Sankara.

La France doit honorer sa promesse et déclassifier tous les documents secret défense relatif à l'affaire de l'assassinat de Sankara et de ses compagnons et les fournir à la justice burkinabè !

Fait à Paris, Ouagadougou, Ottawa, Bamako, Las Palmas de Gran Canaria, Toulouse, Rome, Dakar, Turin, Ajaccio, Banfora, Bobo Dioulasso, Niamey, Bruxelles, Liège, Barcelone, Berlin, Bâle le 12 décembre 2023

Le réseau international justice pour Thomas Sankara justice pour l'Afrique
Contact mail : contactjusticepour
sankara@gmail.com
Téléphone : + 33 6 52 21 15 61

[i] Il convient ici de donner quelques précisions. Il y avait, jusqu'en 2021, trois niveaux de secret, confidentiel défense, secret défense, et très secret défense. Une réforme en juillet 2021 a fusionné les deux premiers en secret défense.

Or le troisième lot de documents fournis par les autorités françaises a été remis à la justice burkinabè en avril 2021, donc classés avant la réforme. C'est-à-dire qu'au moment de la remise, la classification en 3 niveaux de secret était en cours. Le terme secret national désignait alors les trois niveaux de secret.

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Ouagadougou / Action citoyenne : Les habitants du Silmiyiri rénovent les routes d'accès à leur quartier

mar, 12/12/2023 - 23:15

Les résidents de Silmiyiri, dans l'arrondissement 9 de Ouagadougou, ont initié la rénovation des routes de leur quartier, à travers une contribution volontaire. Le lancement officiel des travaux de rénovation a eu lieu dans la matinée du 11 décembre 2023, date anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso.

Cette action citoyenne, qui a connu une grande mobilisation des habitants du quartier Silmiyiri, est l'œuvre des associations de résidents. En effet, sept associations se sont mises ensemble pour initier ce projet depuis 2019, afin de faciliter l'accès au quartier à travers la rénovation des routes et voies d'accès principales. Les travaux sont financés par des contributions volontaires des résidents, mais aussi par des personnes de bonne volonté.

Vue partielle d'une des routes qui seront rénovées

Le lancement officiel de ces travaux de rénovation a été présidé par le représentant des associations, Joseph Sandwidi, qui s'est dit satisfait de l'aboutissement de ce projet qui permettra de rendre le quartier définitivement accessible à tous, et surtout de se protéger du grand banditisme.

Habitants du quartier Silmiyiri mobilisés pour le lancement officiel des travaux de rénovation de leurs routes

Une satisfaction également exprimée par les résidents du quartier, dont Habibou Dah/Sanguissou. Selon elle, ce projet est le bienvenu, parce qu'avec la dégradation des voies qui entourent le cimetière de Kamboinsin qui est juste à côté, les résidents avaient beaucoup de difficultés à accéder à leurs habitations, surtout quand il pleut.

Joseph Sandwidi, représentant des associations résidents de Silmiyiri, exprimant sa satisfaction de l'aboutissement de ce projet de rénovation des routes d'accès à leur quartier

Ces travaux de rénovation vont coûter une vingtaine de millions, a informé le coordonnateur des associations, Emmanuel Kaboré.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Décès de ZERBO G. ALEXANDRE : Faire-part

mar, 12/12/2023 - 23:00

Les grandes familles ZERBO, DRABO, LAMIZANA, TOE, SEREME à Ouagadougou, Kouy, Tougan, Bobo-Dioulasso, Côte-d'Ivoire, USA, Canada, France et Belgique.

Les familles alliées DIALLO, NACOULMA, ZIDA, SIRIMA, DRABO, TABI ? OUEDRAOGO, ZAPRE, SEREME, TAMEOGO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Cameroun, Koudougou, Dédougou.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à DIEU de leur fils, petit-fils, neveu, frère, cousin, époux, père, beau-frère et oncle.

ZERBO G. ALEXANDRE
24 Octobre 1981 – 26 Novembre 2023

PROGRAMME DES OBSEQUES

Mercredi 12 Décembre 2023
20h : Veillé de prières au domicile familial à Somgandé

Jeudi 14 Décembre 2023
14h : Levée du corps suivi de l'inhumation au cimetière militaire du Camp Sangoulé LAMIZANA

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Sondage sur la Différence dans le traitement de l'information entre les activistes et les journalistes

mar, 12/12/2023 - 22:00

Dans le cadre de la rédaction de mon mémoire de fin de cycle qui porte sur " Différence dans le traitement de l'information entre les activistes et les journalistes : traitement des attaques terroristes par Lefaso.net et Naïm Touré au cours du premier semestre 2023", je sollicite votre collaboration pour renseigner ce questionnaire.
Je m'engage à garantir l'anonymat dans le traitement des données collectées. Votre participation et votre disponibilité seront grandement appréciées. Merci d'avance.

https://docs.google.com/forms/d/19-o50laBSEqMH0_keorjMbuM32srh0y5aDzVqaGI0g8/edit

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Examen du marché des produits de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) au Burkina Faso : Un regard critique sur les défis et les perspectives

mar, 12/12/2023 - 22:00

Plongez dans l'analyse approfondie du marché des produits de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) au Burkina Faso. Cette étude rigoureuse met en lumière les insuffisances majeures du marché des produits de SSR, qui vont de la dépendance financière aux lacunes de coordination. Découvrez également les recommandations stratégiques essentielles pour une offre de produits de SSR robuste et durable dans ce contexte burkinabé en pleine évolution.

Introduction

Le marché des produits de SSR au Burkina Faso suscite actuellement un intérêt particulier dans le cadre d'une étude entreprise par l'initiative SEMA (Shaping Equitable Market Access for Reproductive Health). Ce pays d'Afrique de l'Ouest, marqué par une avancée dans l'amélioration des indicateurs de SSR mais qui reste toujours confronté à des défis persistants dans ce domaine.

L'objectif principal de cette évaluation est d'apporter une compréhension approfondie du paysage de la SSR, mettant en lumière non seulement les défis prévalents mais également les opportunités d'intervention stratégique. Pour ce faire, SEMA a mis en œuvre le cadre méthodologique rigoureux appelé "Healthy Markets Framework" (HMF), élaboré spécifiquement pour évaluer la santé des marchés nationaux des produits de SSR.

L'étude se fonde sur des données statistiques clés relatives à la SSR et sur des avis d'experts. C'est au travers de cette aventure intellectuelle que nous vous invitons à plonger, pour comprendre les enjeux qui jalonnent le chemin vers un marché des produits de SSR plus épanoui au Burkina Faso.

Développement

Cette évaluation du marché des produits de SSR au Burkina Faso, a dévoilé des problématiques structurelles importantes. En effet, elle a mis en exergue des défis potentiels qui, s'ils ne sont pas abordés avec précision, pourraient compromettre la durabilité et la résilience du marché des produits SSR.

Défi N°1 : Dépendance financière vis-à-vis des fonds des bailleurs : les risques qui pèsent sur la santé sexuelle et reproductive

Le secteur public et celui des ONG, représentant la majorité des soins en SSR, sont de plus en plus tributaires des financements externes. Bien que les ressources des donateurs aient connu une augmentation notable ces dernières années (2018-2021), les fonds mobilisés à l'échelle nationale n'ont pas suivi la même tendance ascendante.

Cette situation expose le marché des produits la SSR à des risques particuliers. En effet, les fluctuations annuelles dans les engagements financiers des donateurs ajoutent une couche d'incertitude, remettant en question de la résilience du marché sur les trois à cinq prochaines années. Le Burkina Faso se retrouve à la croisée des chemins, nécessitant des actions immédiates pour atténuer ces risques et assurer la pérennité des produits de la SSR.

En réponse à cette lacune critique, l'étude recommande une approche stratégique en trois volets. Tout d'abord, il est impératif d'établir une approche de financement claire pour l'achat des produits de SSR. Cette initiative informera les stratégies nationales et guidera les efforts de mobilisation des ressources.

Deuxièmement, l'élaboration d'une stratégie nationale de mobilisation des ressources nationales et des donateurs s'avère cruciale. Cette stratégie devrait explorer de manière exhaustive les opportunités de financement des donateurs, visant à maximiser leur contribution à l'approvisionnement en produits de SSR. La clé réside dans l'efficacité et une coordination stratégique pour exploiter au mieux ces opportunités.

En parallèle à ces mesures, une campagne de sensibilisation dynamique est préconisée. Elle vise à mobiliser les acteurs gouvernementaux, les collectivités territoriales ainsi que les acteurs du privé en vue de les encourager à s'inscrire activement dans la mobilisation des ressources nationales. Cette sensibilisation, cherche à susciter un engagement accru des parties prenantes nationales dans la garantie de la durabilité des produits de la SSR.

Défi N°2 : Engouement limité du secteur privé pour le marché de la santé sexuelle et reproductive : une opportunité sous-exploitée

Actuellement, le secteur privé demeure une ressource très peu exploitée, avec une demande de soins minime dans ses établissements, notamment en ce qui concerne l'accès aux produits contraceptifs.

L'analyse révèle que les établissements du secteur privé, plus que leurs homologues publics et les ONG, éprouvent des difficultés à garantir la disponibilité de produits contraceptifs. Pour pallier ce problème, des actions décisives sont nécessaires, notamment l'incitation active du secteur privé à participer davantage à la prestation de services en SSR. Cette implication pourrait, à son tour, contribuer à la viabilité financière à long terme, en particulier si les prix sont structurés équitablement en réponse à la réduction du financement des donateurs.

Face à ces constats, des recommandations stratégiques émergent.

Tout d'abord, il est essentiel de mener une évaluation approfondie du marché du secteur privé en produits de SSR. Cette évaluation doit explorer le paysage financier, l'approvisionnement, l'offre et la demande. Les résultats de cette étude deviendront les fondations sur lesquelles les stratégies pour attirer davantage le secteur privé pourront être élaborées.

Deuxièmement, une évaluation exhaustive visant à comprendre les raisons qui poussent les patients à choisir le secteur public ou les ONG pour les produits de SSR est préconisée. Ces données seront utilisées pour informer les stratégies visant à orienter la demande vers le secteur privé.

En outre, le soutien actif des parties prenantes de la SSR dans l'élaboration d'une stratégie nationale d'engagement du secteur privé est une recommandation majeure. Cette stratégie devrait définir des objectifs clairs et les moyens par lesquels le secteur privé pourrait être utilisé et soutenu pour garantir un accès équitable aux produits et services de SSR au Burkina Faso.

Enfin, une invitation pressante est lancée aux acteurs clés du secteur privé pour une participation plus active aux groupes de travail et aux forums techniques existants mais aussi d'amener les autres acteurs privés qui n'y participent pas pour le moment à rejoindre ces cadres. Leur contribution conjointe à l'élaboration d'une analyse de rentabilité contribuera à stimuler leur engagement croissant sur le marché de la SSR.

Défi N°3 : Prédominance d'un nombre restreint de fabricants : un défi crucial dans la sécurité de l'approvisionnement en produits de SSR

Cette lacune représente une préoccupation majeure, d'autant plus qu'elle pourrait exposer la Centrale d'Achat des Médicaments Essentiels Génériques (CAMEG) à des difficultés d'accès à une base d'approvisionnement diversifiée et fiable, considérée comme une priorité par les principales parties prenantes.

Des retards mineurs ou des pénuries pourraient déstabiliser l'équilibre délicat entre l'offre et la demande de contraceptifs et inciter les utilisateurs à se tourner vers le marché parallèle, engendrant ainsi des risques de consommation de produits de moindre qualité. Par exemple, les défaillances de diversification de l'offre ont été manifestes en 2021, lorsqu'une rupture nationale d'implants a entraîné des retards de livraison, forçant la CAMEG à solliciter un soutien d'urgence de l'UNFPA pour l'approvisionnement.

Face à ces défis, les experts proposent un certain nombre de points d'action.
Tout d'abord, une évaluation approfondie des facteurs contribuant à la limitation de la diversité et de la qualité des fournisseurs est impérative. Cette analyse servira de base à l'élaboration d'une stratégie visant à surmonter les défis identifiés.

En parallèle, il est crucial de soutenir les efforts visant à accroître le nombre de fabricants enregistrés localement pour chaque produit de SSR. Cela implique la fourniture d'une assistance technique à la CAMEG et/ou à l'Agence nationale de réglementation pharmaceutique (ANRP) pour simplifier les processus d'enregistrement. Les fabricants doivent être encouragés par des incitations et des analyses de rentabilité afin de surmonter les obstacles qui les découragent de s'enregistrer.

En outre, le développement d'un cadre décisionnel est préconisé pour guider la CAMEG dans l'identification et la sélection d'options d'approvisionnement flexibles, permettant d'avoir plusieurs fournisseurs par produit. Ceci est particulièrement crucial en cas de ruptures de stock ou de retards des fournisseurs, minimisant ainsi le risque de pénuries nationales.

De plus, la promotion de la fabrication locale et/ou régionale de produits de SSR est recommandée à travers des politiques incitatives, y compris des avantages fiscaux et un soutien aux fabricants locaux pour obtenir la préqualification de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Enfin, pour renforcer la résilience régionale, des efforts conjoints régionaux, tels qu'une politique d'achat groupé entre les pays, devraient être soutenus. Par exemple, par le biais de l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), ces initiatives visent à accroître les volumes d'acquisition de produits de SSR.

Défi N°4 : Prise en compte insuffisante des données sur les préférences des utilisateurs : un obstacle dans la marche vers un marché des produits de SSR axé sur les besoins des utilisateurs.

L'absence de collecte et d'intégration systématique des préférences des consommateurs dans les décisions budgétaires et d'achat crée des lacunes dans le suivi et l'assurance que les produits disponibles sur le marché répondent effectivement aux besoins de la population. Cela a des implications majeures sur la capacité des fournisseurs à optimiser des ressources limitées pour satisfaire au mieux la demande des consommateurs et à introduire de nouveaux produits en fonction des besoins émergents.

Face à cette réalité, deux mesures pourraient guider le système de santé vers une approche plus centrée sur les utilisateurs dans le domaine de la SSR.

D'une part, il est impératif de mettre en place un groupe de travail dédié au sein du Ministère de la santé, ou par le biais d'une plateforme technique existante, réunissant les parties prenantes du gouvernement, les chercheurs et les partenaires. Ce groupe aura pour mission d'élaborer un plan stratégique visant à recueillir des données sur les préférences des utilisateurs. Ceci peut nécessiter la mise en œuvre d'enquêtes dédiées ou l'inclusion d'indicateurs sur les préférences des consommateurs dans des enquêtes nationales existantes, telles que les enquêtes démographiques et de santé (EDS).

D'autre part, l'intégration des données sur les préférences des utilisateurs dans le processus de prise de décision est essentielle pour garantir un marché des produits de SSR aligné sur les besoins réels des populations. Cela implique d'améliorer l'intégration des données relatives aux préférences des consommateurs dans les quantifications nationales et les décisions d'achat et de financement à travers le Tableau d'Acquisition des Contraceptifs (TAC). Cette approche permettra de garantir que les ressources sont allouées de manière efficiente, en maximisant l'impact sur la santé reproductive de la population.

Défi N°5 : Coordination du marché des SSR au Burkina Faso : une harmonie à construire

En dépit des cadres nationaux existants et des mécanismes de planification, des lacunes persistent dans la capacité à analyser et discuter des questions du marché globalement, notamment les préférences des consommateurs, l'adoption des produits et la conception de stratégies financières durables.

Il apparaît que le manque de mécanismes dédiés à l'analyse des aspects liés aux préférences des consommateurs et à la conception de stratégies financières robustes devient de plus en plus critique, surtout à la lumière des récentes modifications des priorités gouvernementales, entraînant une réduction des engagements des partenaires extérieurs sur le marché des produits de la SSR.

Face à cette réalité, des pistes claires pour construire une harmonie dans la coordination du marché de la SSR au Burkina Faso pourraient être dégagées en appliquant certaines mesures.

Tout d'abord, il est essentiel d'élaborer une stratégie de marché spécifique aux produits de la SSR au Burkina Faso. Au cours des cinq à dix prochaines années, cette stratégie devrait servir de feuille de route alignant les principales parties prenantes sur des priorités communes et définissant des mesures concrètes pour surmonter les obstacles identifiés.

Parallèlement, la création et le soutien d'un groupe de travail technique dédié au marché de la SSR sont impératifs pour renforcer la coordination entre les acteurs des secteurs public, ONG et privé. Ce groupe fournira une plateforme pour discuter des défis actuels, explorer des solutions novatrices et faciliter une collaboration étroite.

Une meilleure utilisation des données existantes, notamment celles sur les commandes et les expéditions capturées par le réseau FPVAN (Global Family Planning Visibility and Analytics Network), est également essentielle. Cela peut nécessiter la révision des outils analytiques existants ou la conception de nouveaux, afin d'améliorer la coordination et le partenariat.

Enfin, l'établissement d'un cadre de dialogue entre le secteur privé et le Ministère de la santé émerge comme une recommandation clé. Ce cadre permettra de prendre en compte les intérêts de toutes les parties, favorisant une compréhension mutuelle et renforçant la collaboration entre les secteurs public et privé pour relever les défis du marché des produits de la SSR.

Conclusion

L'analyse approfondie du marché des produits de SSR au Burkina Faso met en exergue des défis majeurs. La dépendance financière aux ressources des donateurs menace la durabilité, soulignant l'impératif d'établir des objectifs de financement clairs et d'adopter une stratégie nationale pour mobiliser efficacement les ressources. Le secteur privé, confronté à des politiques restrictives, nécessite une stratégie nationale d'accompagnement et d'engagement et une participation accrue dans les forums existants.

Les défis d'approvisionnement, notamment le nombre limité de fabricants, exigent des évaluations approfondies et des incitations à la diversification des fournisseurs. Le déficit en données sur les préférences des consommateurs requiert la création d'un groupe de travail et l'intégration de ces données dans les processus d'achat, visant à aligner l'offre sur les besoins réels. La lacune globale dans les fondements du marché souligne le besoin d'une coordination renforcée, avec des recommandations telles que l'élaboration d'une stratégie de marché et l'amélioration de l'utilisation des données existantes pour favoriser la collaboration entre les secteurs public, privé et les ONG.

Toutes fois des questionnements persistent : Comment ces recommandations seront-elles concrètement mises en œuvre, et quel impact auront-elles sur les marchés des produits SSR au Burkina Faso ? Ces interrogations appellent à des actions supplémentaires et à une surveillance continue du marché pour garantir des progrès significatifs dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive.

Auteurs :

Charlemagne TAPSOBA, Médecin de Santé Publique, Chercheur Associé à RESADE, Coordonnateur du Consortium RESADE-R4D-RAME.
Noéllie Teine H. KONSEBO, Médecin de Santé Publique, Chercheure Associée à RESADE
Yamba KAFANDO, Géographe de la santé, Chercheur à RESADE

Informations sur l'étude :
Il s'agit d'une étude multi sites qui a concerné trois pays (Burkina Faso, Nigeria, Sénégal). La présente étude a été réalisée en 2022-2023 au Burkina Faso par le consortium RESADE (www.resasde.org)- R4D (https://r4d.org/) - RAME (http://www.rame-int.org/) avec l'accompagnement du Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) du Burkina Faso. Elle a été financée par la fondation BMGF, l'AFD et la Fondation du Fonds d'investissement pour l'enfance (CIFF) à travers AMREF Health Africa.

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Santé communautaire au Burkina : Le rapport final de l'évaluation de la stratégie nationale de santé communautaire 2019-2023 validé

mar, 12/12/2023 - 20:18

Le ministre en charge de la santé, Robert Kargougou, représenté par son chargé de mission, Jeannette Tougma, a procédé à la validation du rapport final de l'évaluation de la stratégie nationale de santé communautaire 2019-2023. C'était ce mardi 12 décembre 2023, à Ouagadougou.

L'évaluation de la stratégie de santé communautaire, mise en œuvre dans un contexte difficile marqué par la crise sécuritaire mais aussi par la pandémie à COVID-19, a été confrontée à une série de difficultés dont le retard accusé dans son démarrage, la programmation répétitive des activités, l'organisation de rencontres improvisées. Mais malgré cela, elle a pu adapter l'offre de soins aux besoins de la population en développant des stratégies de résilience.

« Malgré ce contexte difficile, on peut citer donc la stratégie de vaccination qui a été revue, l'utilisation des accoucheuses villageoises pour réaliser des accouchements hygiéniques qui a permis de sauver les vies de femmes et d'enfants en faisant moins de 5% de morts nés ce qui dénote de leur capacité de pouvoir surveiller le travail. Il y a aussi le dispositif minimum d'urgence qui a été développé et beaucoup de participation. On note aussi que le renforcement de la surveillance des agences de santé à base communautaire notamment pendant la période de la COVID, a été apprécié ; c'est un maillon essentiel pour la riposte contre également les épidémies », a confié Boezemwende Kaboré/Ouoba, directrice de la promotion et de l'éducation pour la santé.

Le rapport a été bien élaboré car il coïncide avec les objectifs des différents plans élaborés par le ministère de santé Dr Soumaila Coulibaly, évaluateur de la stratégie,

Selon elle, ce rapport validé ce jour permet d'affirmer que le ministère de la Santé dispose d'éléments essentiels pour aller à l'élaboration de la nouvelle stratégie de santé communautaire 2024-2028.
A entendre un des évaluateurs de la stratégie, Dr Soumaila Coulibaly, nous pouvons noter que le rapport est bien élaboré avec une vision qui coïncidait avec les objectifs des différents plans que le ministère de la Santé a conçus.

« Nous avons aussi noté la participation de tous les acteurs dans ce processus d'élaboration et dans la mise en œuvre nous avons retrouvé vraiment l'engagement des différents acteurs. Et nous avons aussi noté la participation des partenaires techniques et financiers dans tous les aspects de la stratégie de l'élaboration à la mise en œuvre », Dr Soumaila Coulibaly, un des évaluateurs de la stratégie.
Selon lui, les grands traits de la stratégie consistent à donner à la population la capacité de pouvoir se prendre en charge avec les soins de qualité.

« Nous avons noté qu'il y a eu des activités qui ont été menées dans ce sens et même au-delà des attentes. Dans le cadre de la mise en œuvre nous avons aussi noté des innovations qui ont été introduites dans la mise en œuvre des activités dont notamment le renforcement des soins et de la santé reproductive qui ont permis des accouchements dans de bonnes conditions dans le cadre où les agents de santé étaient disponibles », a-t-il également souligné.

Le ministre dans son mot n'a pas manqué de souligner l'importance de la prise en compte des recommandations formulées au cours de cette évaluation et qui doivent constituer des opportunités pour orienter positivement l'écriture de la stratégie 2024-2028.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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