L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) porte à la connaissance des nouveaux bacheliers et parents d'élèves que les inscriptions sont ouvertes au sein de son établissement.
L'ISCOM, ce sont des formations théoriques et pratiques aux métiers du numérique assurées par des professionnels expérimentés et des enseignants aguerris dans des filières innovantes :
le journalisme numérique
la communication numérique des organisations
la création publicitaire numérique
le web-développement
Conditions d'admission :
Journalisme numérique, communication numérique des organisations, création publicitaire numérique : Bac A, D, G
web-développement : Bac C, D, E, F
Débouchés professionnels :
En journalisme numérique : Journaliste, Web-journaliste, Rédacteur Web, Bloggeur professionnel, Content manager
En communication numérique des organisations : Community manager, chargé de communication, attaché de presse, chargé de relations publiques, etc.
En création publicitaire numérique : Web-marketeur, Concepteur-rédacteur, Média-planneur, Responsable marketing digital, Chef de publicité, Chargé de création publicitaire, infographiste, etc.
En informatique : Webmaster, Graphiste Web, Web-designer, Infographiste, Concepteur multimédia, Développeur mobile, etc.
Modalités d'inscription :
L'admission se fait après un dépôt de dossier et un entretien de motivation.
NB : effectif limité à 20 par promotion
Pour cette rentrée académique, une réduction est offerte aux cinq (05) premiers inscrits à l'ISCOM : -25% sur les frais de scolarité.
Plus de renseignements au :
72 83 05 05
56 91 75 75
Ou consultez notre site web : www.iscom-bf.net
ISCOM : Les métiers du numérique, les clés de l'avenir !
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a tenu sa 57e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et gouvernement, le lundi 7 septembre 2020 à Niamey, au Niger.
Plusieurs sujets ont été au menu des échanges. En ce qui concerne la crise au Mali, la conférence a demandé que « le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020 ». Ci-joint le communiqué final.
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Aussitôt porté sur les fonts baptismaux, le nouveau parti, "Alliance pour le développement national" (ADN) enregistre déjà une demande de retrait de sa vice-présidente, Mme Lizèta KAMBOU/BONKOUNGOU, la fille du PDG du Groupe EBOMAF.
En effet, dans une lettre qu'elle a adressée au ministre d'État, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, dont notre Rédaction a obtenu copie, l'actuelle Directrice Générale Adjoint (DGA) du Groupe EBOMAF exige le retrait pur et simple de son nom de l'arrêté portant reconnaissance du parti ci-dessus dénommé.
Concernant les raisons d'une telle décision, elle soutient, entre autres qu'après réflexion, elle entend "demeurer apolitique à l'image du premier responsable du Groupe", pour éviter tout amalgame entre ses activités de manager d'entreprises et son adhésion à un parti politique.
La démission de la DGA pourrait annoncer, apprend-on, celle du directeur de cabinet du PDG du groupe EBPMAF, Prosper Bassolé, qui occupe le poste de Secrétaire chargé des Relations extérieures de l'ADN, pour les mêmes motifs.
Ces retraits de taille seront certainement ressentis comme un coup dur par l'ADN qui affiche déjà des ambitions pour les élections couplées à venir notamment les législatives. Avec le retrait de la fille du PDG du Groupe EBOMAF, des observateurs avertis du paysage politique burkinabè prédisent déjà la mort prématurée de ce parti dans les tout prochains jours. Attendons de voir.
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Lire aussi : Elections de 2020 au Burkina : La fille du PDG d'EBOMAF se lance en politique
Les enfants paient le plus lourd tribut d'une triple crise sécuritaire, sanitaire et alimentaire. Ce que relève l'enquête nutritionnelle dans les communautés et les sites d'accueil des personnes déplacées internes au Burkina Faso. Des enfants malnutris aigus, 156 500 présentent une forme sévère de malnutrition, pécise un communiqué de l'Unicef sur l'étude, le lundi 7 septembre 2020.
La collecte des données de l'enquête nutritionnelle a été réalisée en juillet et août 2020 par l'ONG Davycas, en appui au ministère de la Santé, avec l'accompagnement du Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Unicef. Elle a couvert onze communes regroupant une forte concentration de populations déplacées internes et visait à fournir des données représentatives de la situation nutritionnelle des enfants âgés de moins de cinq ans pour une meilleure planification des interventions en matière de nutrition.
Ainsi, à Gorom-Gorom dans la région du Sahel, et sur site d'accueil de populations déplacées de Barsalogho dans la région du Centre-Nord, la prévalence de la malnutrition aigüe globale chez les enfants de moins de cinq ans est respectivement de 18,4% et 16,1%. Des chiffres qui depassent le seuil alarmant de 15% fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La situation nutritionnelle est également préoccupante dans les communes de Dori, Gorgadji, Bourzanga et Fada N'Gourma qui enregistrent des prévalences allant de 12,5 à 13,6%. Contrairement aux autres communes, la situation est moins alarmiste à Barsalogho, Kongoussi, Ouahigouya, Kaya et Matiacoali. Les taux de prévalence de malnutrition aiguë globale variant entre 8,6% et 9,6%.
Risque de mortalité neuf fois plus élevé...
Des facteurs aggravants qui entraînent la dégradation de la situation nutritionnelle des enfants identifiés lors de l'enquête, l'on peut retenir le déplacement des populations suite à l'insécurité, la réduction de l'accès aux moyens d'existence et la réduction de l'accès aux soins de santé et de nutrition. Mais ce n'est pas tout. La pandémie de Covid-19 a également impacté les ménages et leurs capacités à subvenir aux besoins premiers de leurs enfants.
L'enquête a également révélé que les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère présentent un risque de mortalité neuf fois plus élevé que celui des enfants bien nourris. Pour preuve, sur le site d'accueil des populations déplacées de Barsalogho et dans la commune de Gorgadji, les taux de mortalité infantile ont franchi le seuil de référence d'un décès pour 10 000 enfants par jour. Ils sont respectivement de l'ordre de 1,3 ‰ et 1,7 ‰. La situation nutritionnelle pourrait se détériorer si aucune disposition urgente n'est prise.
Dépister et traiter les enfants malnutris dans les zones les plus isolées
L'Unicef en est consciente. C'est pourquoi, elle s'est résolument engagée à intensifier les efforts avec les partenaires et les autorités pour assurer la continuité des services de nutrition dans les zones difficiles d'accès et offrir un paquet intégré de prévention et de prise en charge de la malnutrition. Ce qui permettra d'atteindre ces enfants qui sont dans un besoin urgent. « C'est essentiel car une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours et premiers mois, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu'ils tombent malades », explique le représentant adjoint de l'Unicef au Burkina Faso, James Mugaju.
Au titre des actions, les agents de santé à base communautaire sont mobilisés pour se rendre dans les zones les plus isolées afin de dépister et traiter les enfants malnutris au niveau communautaire. Ils prodiguent également des conseils sur les pratiques optimales d'alimentation pour le nourrisson et le jeune enfant, y compris dans les situations d'urgence.
L'Unicef, de son côté, soutient les autorités sanitaires et redouble d'efforts pour l'achat et l'acheminement dans les formations sanitaires des aliments thérapeutiques nécessaires au traitement de la malnutrition aiguë. Il s'agit notamment du lait et d'aliments thérapeutiques prêt à l'emploi. A ce jour, plus de 52 600 cartons d'aliments thérapeutiques (soit 737 tonnes) ont été acheminés dans les formations sanitaires, et 51 685 enfants malnutris aigus sévères ont été traités depuis janvier 2020. L'ambition du pays est de tenir la promesse du Programme 2030 de redoubler d'efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) notamment en matière de nutrition.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) a découvert un important plot logistique des Groupes armés terroristes (GAT), au cours d'une opération de contrôle de zone dans le Gourma malien, le 26 août 2020, nous rapporte la cellule de communication de la FC-G5S.
A en croire le communiqué, un Echelon tactique interarmes (ETIA) malien de la Force conjointe a été pris à parti par plusieurs terroristes, alors qu'il était en progression vers la ville de Kobou.
Après quelques échanges de tirs, les GAT « ont choisi de fuir le combat, abandonnant derrière eux une vingtaine de motos, des moyens de communication et une importante quantité de carburant. »
Par ailleurs, la FC-G5S dit contribuer au retour progressif de l'Etat dans la zone des trois frontières (Burkina Faso, Mali et Niger). Cette action s'inscrit dans le cadre de l'opération SAMA, conduite depuis plusieurs mois par le Poste de commandement conjoint (PCC) de Niamey.
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Il se tient, du 7 au 9 septembre à Koudougou, un atelier de cadrage du projet de protocole d'accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le Système des Nations unies sur le traitement des enfants associés aux groupes armés. C'est le ministre de la Justice, Garde des sceaux, René Bagoro, qui a présidé l'ouverture des travaux, en présence du représentant résident de l'Unicef au Burkina Faso.
En 2015, le Burkina Faso enregistrait ses premiers attentats. Et depuis lors, ils ne cessent de se multiplier avec la particularité que de plus en plus des enfants y sont associés. Le traitement de ces derniers lorsqu'ils sont en contact avec le système judiciaire est assez complexe et requiert de la part des acteurs, des compétences spécifiques à même de leur permettre de les prendre en charge conformément aux engagements internationaux du Burkina Faso en la matière.
C'est pour trouver une solution au problème qui se pose que le ministère de la Justice, à travers la Direction générale de la justice pénale et du sceau, organise, du 7 au 9 septembre à Koudougou, un atelier de cadrage du projet de protocole d'accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le Système des Nations unies sur le traitement des enfants associés aux groupes armés.
En rappel, l'Unicef et l'ONUDC, en vue de renforcer de façon durable les capacités des acteurs judiciaires ainsi que de ceux de la société civile sur le traitement des enfants associés, recrutés, et exploités par des groupes extrémistes violents et terroristes, ont apporté leur contribution technique et financière à l'Etat burkinabè en vue de l'organisation d'un atelier de réflexion sur la question en 2019.
A cet atelier, il avait été recommandé l'élaboration d'un protocole d'accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le Système des Nations unies sur la question du traitement des enfants rencontrés au cours de conflits armés au Burkina Faso. Avant la mise en route de ce protocole d'accord, il est apparu important de discuter de son contenu avec toutes les parties prenantes, d'où l'organisation de cet atelier de cadrage à Koudougou.
Un atelier dont l'objectif premier est de permettre à toutes les parties prenantes de mieux s'imprégner des enjeux du protocole d'accord et d'être au même niveau de compréhension quant à sa conformité avec la législation burkinabè. Aussi, il s'agira de façon particulière, durant les trois jours de concertation, de permettre à chaque participant de connaître les fondements juridiques des principes de Paris et la conformité du protocole d'accord avec le droit burkinabè applicable aux mineurs ; de permettre aux participants de chaque structure et institution de se prononcer sur le contenu du projet de protocole ; de permettre aux parties prenantes de comprendre le rôle du Système des Nations unies et celui de l'Etat burkinabè dans la mise en œuvre du protocole d'accord ; d'examiner ensemble les différentes activités susceptibles d'être prises en compte par le protocole ; de permettre aux participants de se prononcer de façon claire sur ce qu'ils ne souhaitent pas voir apparaître dans le protocole pour des raisons qu'ils exposeront ; et enfin de convenir ensemble de l'ossature et du contenu provisoire du projet protocole.
Tenir compte de l'intérêt supérieur des mineurs
A l'ouverture de l'atelier, le représentant résident de l'Unicef au Burkina Faso, Ibrahim Cissé, a dit toute sa satisfaction de voir cet atelier se tenir pour statuer clairement sur le traitement à réserver aux enfants impliqués le plus souvent de façon innocente dans les conflits armés. L'occasion sera donnée à chaque partie prenante, notamment l'Unicef, de donner sa position sur le traitement à réserver à ces enfants. Le patron de l'Unicef, au non du Système des Nations unies, a félicité et encouragé le gouvernement burkinabè à travers le ministère de la Justice qui a vu juste en mettant ce protocole d'accord en chantier.
Pour sa part, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Réné Bagoro, en ouvrant les travaux de l'atelier, a indiqué que la ratification par le Burkina Faso de la convention relative aux droits de l'enfant et de la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant a marqué un tournant décisif en matière de protection judiciaire des enfants.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Raogo YAMEOGO
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Il est porté à la connaissance du public que l'Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) lance un appel à candidature, au titre de l'année académique 2020-2021, pour un recrutement sur dossier de quatre cent (400) étudiants en première année de Licence.
A. Parcours de formation en Licence
Programmes
Filières
Nombre de places disponibles
Sciences Fondamentales
Mathématiques (Modélisation, Simulation et Calcul Scientifique/ Mathématiques -Informatique)
100
Physique et Ingénierie de l'énergie (Energie, Energies Renouvelables et Efficacité Energétique)
100
Sciences du Numérique
Génie Logiciel ("Pure Developer")
150
Sciences Transversales
Géomatique Appliquée (Système d'Information Géographique et Télédétection spatiale)
50
Les informations détaillées des différents parcours peuvent être consultées sur le site web de
l'UV-BF (www.uv.bf).
B. Durée de la formation
La formation se déroule en six (06) semestres sous forme d'unités d'enseignement à distance et en présentiel.
C. Conditions de candidature
Filières
Conditions
Licence Mathématiques
Etre titulaire du baccalauréat C, D, E ou équivalents des sessions 2019 et 2020
Licence Physique et Ingénierie de l'énergie
Etre titulaire du baccalauréat C, D, E ou équivalents des sessions 2019 et 2020
Licence "Pure Developer"
Etre titulaire du baccalauréat C, D, E ou équivalents des sessions 2019 et 2020
Licence Géomatique Appliquée
Etre titulaire du baccalauréat C et D ou équivalents des sessions 2019 et 2020
D. Frais d'inscription/formation annuels
Les différents frais sont établis comme suit :
Frais
Étudiants / Espace UEMOA
Étudiants / Hors Espace UEMOA
Salariés
Non-salariés
Salariés
Non-salariés
Inscription
50 000 FCFA
15 000 FCFA
250 000 FCFA
250 000 FCFA
Formations
Physique
450 000
350 000
500 000
400 000
Mathématiques
450 000
350 000
500 000
400 000
Génie logiciel
450 000
400 000
550 000
400 000
Géomatique appliquée
450 000
350 000
500 000
400 000
E. Composition du dossier de candidature
• Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président de l'UV-BF ;
• Un curriculum vitae ;
• Une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès au baccalauréat ;
• Une photocopie légalisée du relevé de notes du baccalauréat ;
• Des photocopies légalisées des bulletins de notes de la Seconde à la Terminale ;
• Un certificat de nationalité pour les candidats étrangers ;
• Une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport ;
• Une quittance de paiement des frais de participation au test de quinze mille (15 000) F CFA (non remboursables) payables à l'Agence Comptable de l'Université Virtuelle ;
• Un extrait d'acte de naissance.
F. Chronogramme de la sélection
Sélection sur dossiers : 29 septembre au 2 octobre 2020
Publication des résultats : lundi 5 octobre 2020
Pour tous renseignements complémentaires, adressez-vous aux contacts suivants :
Téléphone : +226 02 20 31 31 - Site web : www.uv.bf Courriel : info@uv.bf
NB :
• Les pré-inscriptions en ligne sont faites à l'adresse : https://forms.gle/PAoTP9RZCeapRk228
• Les dossiers physiques de candidature sont reçus du lundi 14 au vendredi 25 septembre 2020, de 8 h à 15 h à l'Université virtuelle du Burkina Faso sise à Ouaga 2000 ;
• Les frais de formation des meilleurs dossiers nationaux, de chaque filière, sont pris en charge par la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur ;
• L'ordinateur portable est un outil indispensable à l'UV-BF et son acquisition reste à la charge de l'étudiant.
Le Président
Pr Jean-Marie DIPAMA
Chevalier de l'Ordre National
Dans le cadre du renforcement de son réseau commercial, la Générale des Assurances recherche des candidatures pour le recrutement de vingt (20) commerciaux à Ouagadougou.
PROFIL RECHERCHE
• Etre âgé de 18 à 40 ans ;
• Avoir au moins le niveau de la classe de Terminale ;
• Disposer d'un moyen de déplacement ;
• Etre dynamique et prêt à atteindre les objectifs de production ;
• Avoir le contact commercial (facilité de contact, sympathie, persuasion, capacité d'analyse et de synthèse, …) ;
• Etre immédiatement disponible.
COMPOSITION DU DOSSIER
• Une demande manuscrite non timbrée adressée à Monsieur le Directeur Général de la Générale des Assurances ;
• Un curriculum vitae détaillé ;
• Une copie du diplôme ou un certificat de scolarité ;
• Une photo d'identité récente.
• Une copie de la pièce d'identité (CNIB)
MODE DE RÉMUNÉRATION
Les commerciaux recrutés seront rémunérés à la commission, plus une base fixe très intéressante.
Les dossiers de candidature doivent parvenir au plus tard le vendredi 25 septembre 2020 à 16H30 au siège de la Générale des Assurances, sise à l'immeuble Espace Fadima, Avenue du Président Aboubacar Sangoulé LAMIZANA, Tel : 25 31 77 75.
PS : Le nombre de dossiers de candidature est limité à deux cents (200).
Le CLU-JKZ Centre de Langues de l'Université Joseph KI-ZERBO précédemment CLU-JKZ a le plaisir d'informer les institutions privées et publiques élèves, étudiants, travailleurs et toute personne désireuse d'apprendre ou de perfectionner son anglais que les cours de la 1ère session de l'année académique 2020-2021 débutent le 1er Octobre 2020 à 18 heures dans ses locaux sis à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Les inscriptions et réinscriptions ont lieu du 1er Septembre au 30 Septembre 2020 de 8 h à 15h 30, sauf samedi et dimanche.
Le CLU-JKZ offre aussi des cours spécialisés à la carte et bien d'autres services (Traduction Interprétation – séjour linguistique au Ghana).
Les cours se dérouleront 2 à 3 fois par semaine de 18 heures à 20 heures 30mn.
Pour tout renseignement contacter le CLU-JKZ ou téléphoner au 70 23 88 58 /
76 60 25 12 ou au 65 82 56 65.
LE CLU-JKZ : LE CENTRE DE LANGUES DE L'EXCELLENCE
La Direction
Ce lundi 7 septembre 2020, un corps sans vie d'une femme a été repêché par les sapeurs pompiers dans le barrage n°1 de l'arrondissement 3 de Ouagadougou ( quartier rimkieta).
Selon les riverains, la victime doit être résidente d'un autre quartier. Car tous ceux qui sont présents sur les lieux disent ne pas reconnaître le corps.
Selon le constat fait sur le cadavre par les pompiers, cette dernière était âgée d'environ 40 ans et plus.
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10 opérations aériennes (appui aérien, suivi de convoi, transport et fret) 35 opérations de sécurisation de marchés et lieux de culte 249 patrouilles et escortes. Et une base terroriste démantelée Tel est le point hebdomadaire des opérations de sécurisation des forces armées nationales du 31 août au 06 septembre.
Dans une correspondance épistolaire adressée au président du Faso, Zakaria Bandaogo plaide pour la création d'un centre d'accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes.
Lettre à lire ci-dessous
Burkina Faso
Unité-Progrès-Justice
Ouagadougou, le 04 septembre 2020
A
Son excellence Monsieur le Président du Faso,
Chef suprême des armées
OUAGADOUGOU
Objet : Plaidoyer pour la création d'un centre
d'accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes.
Excellence, monsieur le Président du Faso,
Je viens très respectueusement par la présente lettre, faire un plaidoyer auprès de votre très haute bienveillance, la création d'un centre d'accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes et l'intensification de la communication sur les modes de recrutements des terroristes sur toute l'étendue du territoire et plus particulièrement dans les zones à forte influence terroriste.
Monsieur, le président, d'abord je tiens à relever que cette proposition peut paraître incongrue aux jeux de certaines personnes et partant fera l'objet sans doute d'un débat houleux au sein de l'opinion nationale.
De plus, je ne suis pas un spécialiste de la lutte contre le terroriste ; il est donc possible que je sois dans l'erreur.
Toutefois, je crois en la capacité de l'être humain de se remettre en cause, de constater son erreur et de revenir sur le droit chemin.
Cela fait déjà bientôt cinq (05) ans que le peuple est engagé dans la lutte contre hydre du terrorisme. Si nous ne changeons pas de stratégie de lutte, nous risquons de durer davantage dans cette voie dont l'issue est incertaine.
Partant du constat fait par les acteurs engagés au premier plan dans cette lutte, notamment les militaires qui affirment que les terroristes sont des nationaux, nos frères, nos fils, nos pères ; alors je suis convaincu que nous pouvons tendre la main à certains d'entre eux pour les aider à sortir de ce bourbier.
Convaincu par ailleurs, qu'il est possible qu'actuellement il existe dans le rang des terroristes, des personnes qui se sont rendus compte qu'ils ont été trompés ;
Convaincu qu'ils existent des parents qui sont outrés, souffrants, malheureux de voir leurs enfants devenir terroristes et qui, s'ils savent qu'au lieu d'être exécutés, ces enfants trouveront un cadre d'encadrement et de réinsertion sociale, vont les dénoncer et les conduire dans ce lieu ;
Convaincu qu'il existe des terroristes qui voudront revenir en arrière parce qu'ils sont pris de remords et de regret pour les atrocités commises ou subies ;
Convaincu que s'il n'existe pas un cadre sécurisé pour accueillir ceux qui voudront déserter de cette horde de malheur, entre la crainte de représailles de leurs camarades du mal et la peur d'être exécuter par nos forces de défense et de sécurité (FDS), ces derniers continueront toujours de se battre comme terroristes pour leur survie ;
Je suis convaincu que même s'il existe des terroristes volontaires et convaincus, il est aussi possible qu'on devienne terroriste par erreur, terroriste par ignorance, terroriste par contrainte.
En conséquence, excellence monsieur le président, si vous offrez à toutes ces catégories de personnes citées, la possibilité de se repentir, de s'amender et de revenir sur le droit chemin, je suis sûr que les groupes terroristes vont enregistrer des défections considérables dans leur rang.
Cela aura l'avantage de renforcer notre renseignement, de mieux préparer nos stratégies de lutte et de permettre à des familles éprouvées de récupérer leurs enfants égarés.
En l'absence d'un tel centre, je me demande aujourd'hui, si un terroriste décide de déposer les armes, où ira-t-il pour se protéger non seulement des représailles de ses ex-camarades, de la traque des FDS mais aussi du désir de vengeance ou du rejet de la communauté ?
Il convient de noter que je parle d'un centre d'accueil et non d'une prison ou d'un lieu d'interrogatoire. Sinon l'objectif recherché de sera jamais atteint.
Excellence monsieur le Président, j'ignore si dans ces localités des radios ou des télévisions émettent toujours normalement, mais il est nécessaire pour que ce message soit accessible à tous, que ces canaux de communications puissent être effectifs dans ces zones.
Si d'aventure, ces canaux n'existent plus, il sera convenable de les rendre opérationnels car il faut préparer le peuple à accepter le retour de ces frères égarés et donner un autre son cloche différent de ce que les terroristes divulguent dans ces zones. Sinon si les populations ne reçoivent pas d'autres messages en dehors de ceux des terroristes, elles finiront par se convaincre que les terroristes même un combat légitime.
En outre, avec l'avènement de la COVID-19, la communication intensive sur la maladie et son mode de transmission a été d'un tel succès que même dans les zones reculées du pays, chaque enfant, chaque jeune, chaque vieux, sait comment faire pour se protéger de cette maladie.
Mais malheureusement monsieur le Président, cette maladie est venue trouver notre premier mal qu'est le terrorisme.
Monsieur le Président, je ne sais pas ce qui est fait en termes de communication pour expliquer à la jeunesse, à la population entière, ce mal terroriste et les moyens de protection et de prévention. En clair comment la jeunesse peut-elle se protéger d'un recrutement terroriste s'il n'existe pas une connaissance sur leur stratégie de recrutement ?
C'est pourquoi, je vous prie, Monsieur le Président, d'intensifier la communication sur les moyens de protection des modes de recrutement des terroristes. Sinon il se peut que des individus par ignorance ou naïveté s'enrôlent dans leur rang sans le savoir et soient incapables d'y ressortir.
Tout en vous souhaitant, bonne réception, je vous prie, Excellence Monsieur le Président, de recevoir mes salutations les plus respectueuses.
BANDAOGO Zakaria
Sur 338 échantillons analysés, le Burkina Faso a enregistré 11 nouveaux cas à la date du 5 septembre 2020. Tous de transmission communautaire, 5 cas ont été enregistrés à Bobo-Dioulasso, 3 à Ouagadougou, 1 à Boromo et 2 à Gaoua.
A la même date, neuf cas de guérison ont été enregistrés. Ce qui porte à 1112 le nombre des guérisons. On a enregistré un décès portant à 56 le nombre des personnes décédées de la maladie.
Le nombre des cas actifs est désormais de 295. Pour rappel, le Burkina Faso a enregistré 1 463 cas confirmés dont 502 femmes et 961 hommes depuis le 9 mars 2002, date de découverte des premiers cas.
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Les sociétés humaines sont en proie de nos jours à des crises profondes. La société est malade et les signes apparents sont l'angoisse, les scènes de violences, l'effritement des relations humaines, et j'en passe. Cet état de fait s'explique par la déstructuration de la famille, cellule de base de la société. La famille demeure une institution importante dans le fonctionnement de celle-ci à travers son rôle fondamental de socialisation et d'intégration sociale de l'individu. Préoccupée par cette situation, Pascaline TAMINI, ex Ministre de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale affirmait en 2007 lors de la journée internationale de la famille que « la famille burkinabè est malade de notre individualisme, de notre égoïsme, de notre manque de tolérance et de solidarité ».
De plus en plus, la famille traditionnelle ou élargie fait place à celle nucléaire. De nouvelles types de famille font leur apparition surtout en milieu citadin, parmi lesquels la famille monoparentale. La monoparentalité n'est plus une exception, elle est devenue progressivement une réalité sociale en raison de la fragilité et de l'instabilité qui caractérisent les unions conjugales de nos jours. Par famille monoparentale, elle peut s'entendre comme une famille qui comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires.
En clair on fait référence ici aux parents qui élèvent seuls leurs enfants. Le plus souvent cette lourde responsabilité est assurée par les mères. L'augmentation très importante des familles monoparentales s'est réalisée en écho à un bouleversement de la société, à une modification profonde de ses repères et de ses mentalités. Le nombre de familles monoparentales s'expliquerait par les divorces ou les séparations de couple, la banalisation de l'union libre, la migration, le décès de l'un des parents et le statut de mère célibataire.
Concernant le premier facteur expliquant la monoparentalité à savoir le divorce ou la désunion des couples, il est bel et bien une triste réalité. En 2018, le seul tribunal de grande instance de Ouagadougou a enregistré plus de mille quatre cents (1400) demandes de divorce. Selon le PNEVF(Politique Nationale de l'Education à la Vie Familiale) il est de constat que près de la moitié des femmes en milieu citadin ont leur union dissoute avant le 5eme anniversaire de mariage. La hausse du nombre de divorce mérite une attention particulière. En tant que technicien des relations humaines, nous suggérons :
L'accompagnement des futurs couples par les services sociaux en particulier ceux des mairies à la vie conjugale afin de minimiser les ruptures au sein des couples. Pour les couples en instance de divorce ou déjà divorcés, il faudrait la culture de tolérance et de dialogue après la séparation. Cela implique que les enfants ne doivent pas être aliénés c'est-à-dire utilisés comme des objets de chantage.
Pour revenir aux cas des familles monoparentales, il faut dire que c'est une charge non negligeable pesant sur les épaules d'un seul parent. De ce fait, la gestion de la famille monoparentale exige du parent concerné un ultime don de soi, des sacrifices, des préservations. Conscient des difficultés que vivent ces familles, nous profitons de cette tribune pour proposer des conseils qui sont loin d'être exhaustifs à celles-ci en trois(03) points :
1. Développer une capacité organisationnelle
S'occuper d'une famille quand on est seul parent est stressant avec les exigences de la vie professionnelle. Pour ce faire une organisation rigoureuse s'impose. Cela revient à se faire établir un emploi de temps et prendre soin de se lever tôt. Pratiquement, il convient de hiérarchiser les taches et rayer de la liste ce qui n'est pas indispensable.
2. Développer un réseau social
Dans la monoparentalité, l'erreur à ne pas commettre est le repli sur soi et la solitude. Il est important de bien s'entourer. Les proches, les amis, la famille peuvent être d'un grand soutien pour assurer la garde des enfants et les conduire à l'école en cas d'indisponibilité. Les parents se trouvant dans cette situation peuvent se retrouver pour échanger sur les difficultés vécues en vue d'une partage d'expérience.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Karim OUEDRAOGO,
Elève Inspecteur d'Education Spécialisée à l'Institut National de Formation en Travail Social (INFTS)
Tel : 70718801/66405038
Email : aorema222@gmail.com
Savez-vous qu'il est possible de supprimer l'arrière-plan de vos photos sans passer par un logiciel d'édition comme Photoshop ? Avec votre smartphone en plus ! Eh oui ! Dans ce numéro, nous allons vous parler de cette solution simple d'utilisation et très efficace. Cet outil sera d'une grande utilité surtout pour les créateurs de contenus et les journalistes. Découvrons-le !
Les photographes le savent déjà. Supprimer l'arrière-plan des photos est une tâche fastidieuse. Il faut de la patience et de la minutie. Certes, avec le temps, Photoshop devient un jeu d'enfant pour ceux qui aspirent à être des professionnels. Mais pourquoi se décarcasser quand on peut faire vite et simple avec son ordinateur ou son smartphone ?
Pas besoin d'une application. Il suffit juste d'avoir une connexion internet. Dans votre barre de navigation, saisissez « remove.bg ». Il s'agit d'un outil en ligne freemium (gratuit et payant) qui permet de supprimer l'arrière-plan d'une image. Il suffit de charger l'image à partir de votre galerie ou un dossier sur votre ordinateur.
A présent, laissez l'intelligence artificielle faire le reste. Remove.bg va supprimer en quelques secondes l'arrière-plan de la photo et garder le sujet principal. Evidemment tout dépendra de la qualité de votre connexion internet et de la taille de votre fichier. La photo ainsi générée sera au-dessus de la photo principale. Après cela vous pouvez télécharger la photo détourée. Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez mettre en arrière-plan un fond uni de la couleur de votre choix ou un fond déjà préenregistré en ligne ou dans votre ordinateur.
Voici une astuce pour bien détourer votre photo : Au moment de la prise de la photo, assurez-vous que le sujet soit bien détaché de l'arrière-plan pour que Remove.bg puisse bien cerner les contours de la personne, de l'animal ou de l'objet.
Aucune œuvre n'étant parfaite, la photo peut être mal détourée. Mais aucun souci. L'outil propose de modifier la photo pour la parfaire au millimètre près. Rappelons que la version gratuite ne permet que le téléchargement en qualité « Regular ». Pour des images de plus grandes qualités, il faudra opter pour un plan payant.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
HFB
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2018 à 2020, trois années d'exercice au ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, sous la bannière des budgets-programmes. Le bilan est satisfaisant et augure de bonnes perspectives pour l'économie burkinabè. A cette allure, le Burkina sera un pays industrialisé à l'horizon 2023. C'est la conviction du chef du département, Harouna Kaboré, qui a dressé un bilan général de l'action de son ministère, de 2018 à nos jours. C'était au cours d'un déjeuner de presse tenu le lundi 7 septembre 2020, dans l'enceinte du SIAO.
C'est un bilan bien rempli que le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat a présenté à la presse, le lundi 7 septembre 2020. Sur la liste des actions, on peut retenir les réformes en matière de facilitation de la création d'entreprise, qui ont permis la création de 12 475 entreprises en 2018 et de 13 137 entreprises en 2019 ; le renforcement du dialogue entre le gouvernement et le secteur privé à travers l'institution en 2018 du Cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP), la mise en service du portail virtuel dénommé « Portail d'entrée au Burkina Faso (PEB) », qui a permis la dématérialisation du Certificat d'origine des marchandises, de l'Autorisation spéciale d'importation (ASI) et de l'Autorisation d'exercer le commerce (AEC) par les étrangers.
Il y a aussi les innovations dans le nouveau code des investissements adopté le 30 octobre 2018, qui ont permis à l'investissement privé de passer de 878,2 milliards en 2016 à 1 296,6 milliards en 2019. Par ailleurs, le ministre signale le renforcement du capital productif des PME, la certification de 79 produits burkinabè, la dotation de 2 120 métiers à tisser à 202 associations de tisseuses et 140 artisans individuels.
Dans le cadre de l'initiative de renforcement des capacités des PME évoluant dans le domaine de la production pharmaceutique, née dans le contexte du Covid, le ministre a mentionné la relance de l'Unité de production des médicaments au niveau du CNRST, le soutien à l'entreprise Horlina pour la fabrication de solutions hydro-alcooliques et la signature de conventions de financement avec le Laboratoire Phytofla, la pharmacie Saint-François d'Assise et Karilor.
Sur la promotion des filières porteuses, il y a la mise en œuvre de plusieurs projets au profit de la mangue, du sésame et du karité, ainsi que la dotation de 20 chaînes complètes de production de beurre de karité d'une valeur de plus de 160 millions de F CFA. Concernant la relance durable de la production cotonnière, l'Etat burkinabè a octroyé des subventions à la filière coton au cours des trois dernières campagnes, pour un montant cumulé de plus de 64 milliards de F CFA.
On note en outre la labélisation des produits du terroir tels que le Faso Dan Fani, le chapeau de Saponé et le Kôkô Donda. L'acquisition des terrains dans le cadre de l'initiative d'implantation des unités de transformation de la tomate à Ouahigouya, Gourcy et Yako ; la régulation des importations ; l'accompagnement des unités industrielles de la SAP Olympic, de la SN SOSUCO et des huileries ; l'assainissement du marché des huiles alimentaires et la lutte contre la fraude, la contrefaçon et les boissons frelatées constituent la suite de cette liste non-exhaustive des principaux chantiers qui ont marqué la vie du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat durant les trois dernières années.
L'industrialisation du Burkina Faso à l'horizon 2023
Selon le ministre Harouna Kaboré, l'initiative « une région, une unité industrielle » sera lancée cette année, pour progressivement industrialiser l'ensemble du pays suivant la spécifité de chaque localité. L'initiative anacarde, par exemple, pour laquelle une étude menée prévoit la mise en place de 24 nouvelles unités de transformation. La labélisation des produits made in Burkina se poursuivra, et plusieurs projets en cours vont connaître une finalisation en termes d'exécution physique.
Sur le succès de l'ensemble des projets et de l'initiative de transformation des produits locaux, le ministre se veut très optimiste : « Je fonde mon espoir que tous les Burkinabè ont commencé à utiliser le terme endogène qui est déjà est un signe annonciateur de développement des différents secteurs de l'économie ». Et de conclure : « Si nous poursuivons nos actions dans cette lancée, il n'y a pas de doute, le Burkina s'inscrira parmi les pays dits industrialisés en 2023 ».
Des partenaires du ministère dans la logique du bilan
Sur la question de la poursuite de ces actions que le ministère a engagées sous son leadership, le ministre Harouna Kaboré se veut on ne peut plus précis. Pour lui, son action s'inscrit dans le cadre du PNDES et des lettres de mission qu'il a reçues depuis son arrivée. Ce faisant, « même après moi, toute autre personne qui arriverait à la tête du département n'aura pas de difficultés à poursuivre dans la lancée », ose-t-il espéré.
La Ligue des consommateurs, l'Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB), le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNACOMB), des structures sous tutelle du ministère et des particuliers ont rehaussé de leur présence, la qualité de cet exercice de redevabilité. Tous ont reconnu le travail abattu sous la direction du ministre actuel en charge du Commerce.
Avec la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF), 1 700 tonnes de sucre importé irrégulièrement, 96 572 bidons d'huiles alimentaires importées irrégulièrement ont été saisis. D'autres produits tels que des sachets plastiques, 300 000 litres de liqueur impropre à la consommation et 47 973 cartouches de cigarettes non-homologuées, ont été saisis et détruits. 42 unités de production d'huiles alimentaires ont aussi été mises sous-scellé pour non-respect de cahier de charges.
Etienne Lankoandé
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Le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) tient un conseil syndical, ce lundi 7 septembre 2020 à Ouagadougou, sur le renforcement de l'épanouissement des agents du ministère de l'économie et des finances. C'est un rendez-vous marqué par un contexte où certaines libertés sont restreintes et des acquis menacés, ont notifié les responsables de ce syndicat.
Pour les militants du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), « les libertés démocratiques et syndicales sont foulées au pied ». Il s'agit entre autres de l'interdiction de manifester, la répression des manifestations pacifiques, le refus de mettre en œuvre des décisions de justice et les suspensions illégales de salaires de plusieurs centaines de travailleurs. Face à une telle situation, que faire ?
Le représentant du mois de la coordination syndicale du ministère de l'économie et des finances (CS-MEF), Zakaria Bayiré, brandit la nécessité de s'unir dans la lutte au risque de « périr ». « Nous devons être solidaires et soudés. Là, nous serons plus forts et invincibles comme en 2019 ; nous devons renforcer notre participation dans les luttes collectives comme la lutte au sein de la coalition syndicale. Cela nous rend plus forts et nous permet de protéger nos acquis », a-t-il affirmé. C'est un « impératif », a-t-il insisté.
Et parlant d'acquis, le thème de ce conseil syndical ordinaire porte sur le : « Renforcement du SYNAFI pour un épanouissement du personnel des structures du MINEFID autres que les régies de recettes et des masses populaires dans un contexte de remise en cause des acquis sociaux et démocratiques ». Selon Mohamed Savadogo, le secrétaire général du SYNAFI, il s'agit d'abord de voir si le syndicat est en ligne droite avec les préoccupations soulevées durant le congrès tenu en 2018. Ce conseil syndical va permettre de revoir le fonctionnement du SYNAFI et voir dans quelle mesure traiter les dysfonctionnements qui seront recensés au cours des travaux, a confié Mohamed Savadogo.
Pour renforcer cet épanouissement au niveau du ministère de l'économie et des finances, le SYNAFI songe à mettre en place une mutuelle des travailleurs, à l'exemple des autres structures qui en ont déjà. « Nous allons avoir encore un regard plus pointu sur les questions de détournement, pillages des ressources, la gabegie et de manière globale, la question de mal gouvernance », a cité Mohamed Savadogo.
Vers un « succès éclatant » de la prochaine grève
A l'ouverture des travaux, Mohamed Savadogo a invité ses camarades à se mobiliser davantage, car dit-il, le SYNAFI reste convaincu que « les facteurs favorisant pour venir à bout des tentatives de liquidation du mouvement syndical par le pouvoir MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) et alliés » sont réunis.
Cette occasion a aussi permis au responsable du SYNAFI d'appeler les militants à « s'investir pour un succès éclatant » des 72 heures de grève pour l'annulation sans condition et sans délai de la décision de révocation des trois travailleurs des impôts et l'abandon des autres mesures répressives contre les travailleurs du ministère.
Cette grève est prévue pour les 9, 10 et 11 septembre 2020.
A LIRE AUSSI : Révocation des agents du Ministère de l'Economie et des finances : La Coordination des syndicats va saisir la justice
Cryspin Masneang Laoundiki
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Les élections couplées du 22 novembre se rapprochent de jour en jour. La rentrée sociopolitique qui s'annonce sera la dernière avant l'échéance et le Burkina Faso retient son souffle. Toutefois, quelques vents contraires s'annoncent sous le ciel électoral. Des tempêtes inopportunes qu'il faut souhaiter et espérer voir se calmer, pour ne pas perturber inutilement un processus politique prometteur. Telle est la substance de cette analyse d'un citoyen.
Sauf chamboulement de calendrier, c'est le 9 septembre 2020 que l'activité gouvernementale reprend pleinement du service au pays des hommes intègres. A situation exceptionnelle, comportements nouveaux. Il est loin, presqu'aux oubliettes, le temps où, dès les mois de juin-juillet, les colonnes de la presse nationale rivalisaient de titres et de détails sur les vacances « méritées » de nos braves dirigeants. Contexte sécuritaire et crise sanitaire aidant, les Burkinabè ont fini par oublier quasiment que les hommes et les femmes qui nous gouvernent sont des êtres humains comme tout le monde, qui ont parfois besoin de prendre un tout petit peu de repos.
Quels que puissent être les conforts, réels ou imaginaires, des postes au sommet de l'Etat, il est évident que les occupants des hautes fonctions ont eux aussi, de temps à autre, besoin de débrayer. Prendre du recul pour souffler un peu et se recharger, en vue de missions et de combats en vérité exigeants et harassants, au service de la nation entière.
C'est tout le sens et la justification des vacances gouvernementales. Quand bien même en réalité celles-ci sont brèves et demeurent la plupart du temps studieuses. « Un ministre en vacances ça ne dort que d'un seul œil », nous disait quelqu'un qui en a eu une longue expérience. Préoccupé la plupart du temps par les dossiers brûlants laissés en suspens. Egalement inquiet des remaniements, dont sont souvent porteurs les périodes de rentrée politique...
Après donc des vacances passées inaperçues, les ministres du gouvernement Christophe Joseph Marie DABIRE se retrouvent en principe autour de la table du Conseil ce mercredi 9 septembre, sous la présidence de Son Excellence le président Roch Marc Christian KABORE. Pas besoin d'être un devin, ni un stratège politique particulier, pour imaginer que cette rentrée gouvernementale et les actions d'urgence qui seront instruites pour le dernier trimestre de l'année et du mandat du président KABORE seront essentiellement guidées et orientées vers trois axes évidents. La poursuite de la lutte contre le terrorisme et l'insécurité. Le renforcement de la maîtrise sur la pandémie de la COVID-19. Et enfin la bonne organisation des échéances électorales du 22 novembre 2020.
Trois axes qui constituent autant de défis majeurs et d'enjeux importants. Tant pour l'équilibre de la nation tout court, que pour le renforcement de la gouvernance démocratique à laquelle aspire ardemment le peuple. Loin d'être l'apanage du seul gouvernement, de tels défis et de pareils enjeux ne peuvent se réaliser que par et dans l'intelligence d'un sursaut collectif qui engage l'ensemble de ce que nous avons coutume d'appeler les forces vives de la nation.
Nous ne le dirons jamais assez, le Burkina Faso est un miracle et le pays des hommes intègres revient de loin. Il suffit de jeter un coup d'œil à notre histoire récente et lointaine pour se convaincre de cela. Pour autant que nous soyons des miraculés, nous devons nous garder de jouer en permanence avec le feu et aux apprentis pyromanes.
Le même jour où le gouvernement fait sa rentrée, les syndicats du Ministère de l'Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) ont en effet choisi de débrayer, pour une grève de 72 heures les 9, 10 et 11 septembre 2020. Simple coïncidence ? Hasard de calendrier ? Ou prorogation d'un bras de fer entre syndicats et gouvernement que la trêve sanitaire nous a fait oublier sans pour autant éteindre ?
Nul ne saurait véritablement le dire. Il reste que cette concomitance entre rentrée gouvernementale et reprise des revendications syndicales n'augure pas des jours apaisés dont le pays aurait pourtant bien besoin, pour mener à bien les échéances capitales qui se profilent à l'horizon d'un délicat et difficile processus de normalisation démocratique, dans lequel le Burkina Faso est engagé depuis l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
A qui la faute ?
Pour justifier leur mot d'ordre dont préavis a été déposé auprès du gouvernement, les syndicats du MINEFID tablent principalement sur l'exigence de reprise d'agents dudit ministère, qui ont été limogés en Conseil des ministres suite à des faits de violence dont ces derniers se sont rendus coupables sur une de leurs collègues, en marge d'un précédent mouvement de grève.
Une posture syndicale pour le moins équivoque dont, dans toutes leurs déclarations publiques sur le sujet, les leaders du front social peinent à se justifier, vis-à-vis d'une opinion publique nationale outrée et choquée par les images de l'agression incriminée qui ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux en son temps.
Pour tout dire, nombre de citoyens honnêtes et sincères attendaient le gouvernement au tournant de la décision de sanction qu'il allait ou non prendre contre les auteurs de cet acte clairement délictueux et moralement odieux. Le pire dans cette histoire eut, sans doute, été que l'Etat, employeur et garant des conditions de sécurité de la victime sur son lieu de travail, ne prenne pas de sanction contre les auteurs de cet acte délibéré et intolérable, commis par les agents fautifs du MINEFID sur la personne de leur collègue. Tout employeur, public ou privé, agissant de telle sorte ne fait que se conformer à son obligation légale de protection de ses employés et de proscription de tout acte de violence sur les lieux de travail.
Le cas échéant, la loi prévoit des voies de recours pour les travailleurs qui tombent sous le coup des délits et sanctions liés à la violence sur les lieux de travail. Des recours qui peuvent même aller jusque devant les tribunaux, pour se faire rétablir dans ses droits. Si tant est donc que les travailleurs licenciés du MINEFID et/ou leurs syndicats estiment que ceux-ci ont été violés dans leurs droits, pourquoi ne pas recourir aux mécanismes légaux prévus à cet effet ?
Plutôt que de s'engager dans une action collective de contestation qui frise, en l'espèce, une défiance pure et simple vis-à-vis de l'ordre codifié et établi. Un ordre sans le respect duquel cependant et à contrario nul ne pourrait par ailleurs se prévaloir de rien du tout.
En toute objectivité et sincérité, ce cas particulier des agents agresseurs licenciés du MINEFID est un vrai faux prétexte utilisé par les syndicats pour tenter de remettre le front social à vif et à feu. Disons-le ici tout net. C'est une perspective dont le peuple se défie et dont les leaders syndicaux devraient avoir la sagesse et l'humilité de se démarquer. Au risque de s'aliéner la considération de discernement et de responsabilité qui est censée leur être accordée.
Lorsque l'on reconnait avoir fauté, comme c'est manifestement le cas dans cette affaire, on fait profil bas et on demande modestement pardon. Bander les muscles, hausser le ton, se réfugier dans un discours exclusivement populiste et dans une attitude outrancièrement va-t-en-guerre relève de tout sauf d'une posture consciencieuse et responsable.
Au nom du réalisme et de la démocratie.
Le 22 novembre 2020 est une échéance capitale pour le Burkina Faso. Nous devons la préparer dans le calme et la sérénité d'un peuple qui veut se bâtir un avenir démocratique maîtrisé. Non pas comme les rentiers insatiables d'un combat que nous n'avons pas fini de mener et dont nous ne sortirons assurément jamais gagnants, si nous ne nous départissons pas de cet esprit de défiance permanente vis-à-vis de la loi et de l'ordre établi.
L'exemple devrait venir des syndicats de la fonction publique, réputés et censés regrouper en leur sein l'élite administrative nationale. Une administration, on ne le dira jamais assez, au service du peuple et non des privilèges exclusifs de ceux et celles qui ont l'avantage d'y exercer.
Pour ne pas louper le coach de l'ancrage démocratique qui se profile dans l'organisation réussie des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, il importe que les choses se passent dans une accalmie sociopolitique consensuelle et intelligente.
Le Burkina Faso est situé au cœur d'une sous-région qui baigne dans un contexte géopolitique singulièrement agité et incertain. Ne nous ingénions pas à créer les conditions d'une tension dont nous n'avons guère besoin. Au contraire, cultivons ce sens du patriotisme qui fonde la grandeur des peuples et assoit la puissance des nations. Montrons au monde que nous savons taire nos querelles intestines et sacrifier quelques intérêts partisans égoïstes, quand l'avenir commun est en jeu.
Jusque-là, les partis politiques semblent avoir trouvé le tempo d'une marche mieux ordonnée et plus inclusive vers les urnes. Où le peuple souverain et conscient tranchera et départagera les différents protagonistes. Ce sera alors la victoire de la démocratie, contre la haine fratricide et la zizanie sociale.
Nul n'a le droit de prendre en otage cette perspective de maturation institutionnelle au service de notre développement. Cinq années de revendications en tous genres ont émaillé le mandat finissant du président KABORE. Ne peut-on pas plaider pour une trêve démocratique de trois petits mois pour permettre d'aller à des élections apaisées, libres et équitables ?
Celui qui pense que prôner cela c'est défendre le pouvoir en place n'a rien compris à mon propos. En français facile, je milite ici simplement en faveur d'un réalisme pragmatique sans lequel, à force de vouloir tout et tout de suite, nous risquons de perdre l'avantage démocratique qui a autorisé ce printemps des revendications. Des revendications plus ou moins audibles, satisfaites tant bien que mal depuis bientôt cinq ans.
Au risque de pousser trop loin l'avantage, il est plus que temps qu'advienne comme une paix des braves entre l'exécutif et les syndicats, pour permettre que les élections puissent avoir lieu dans les meilleures conditions possibles. Et en ne prenant pas une fois de plus en otage les cordons de la bourse, pour tenter d'étouffer les finances publiques.
En chaque Burkinabè digne de ce nom sommeille un brin de patriotisme. Il y a des moments où, toute considération partisane mise de côté, il faut savoir et pouvoir laisser parler et agir cette petite part de soi qu'on est prêt chacun à sacrifier à la nation. Il n'est pas d'intérêts ni de revendications qui soient au-dessus de notre vivre-ensemble, dans une conscience partagée de notre communauté de destinée et de sort. Bonne rentrée sociopolitique à tous et que Dieu veille toujours sur le Burkina Faso.
Sidabda Damien OUEDRAOGO
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) dans un communiqué attire l'attention des responsables des entreprises de publicité sur les messages publicitaires diffusés sans signature
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) rappelle aux responsables des entreprises de publicité, que conformément à l'article 17 de la loi n0080-2015/CNT portant règlementation de la publicité au Burkina Faso « Tout message publicitaire doit comporter la signature de l'agence créatrice ».
En effet, le CSC constate que des messages publicitaires diffusés sur des panneaux d'affichage, dans les médias audiovisuels, la presse écrite et en ligne ne comportent pas la signature de l'agence créatrice. Le défaut de signature des messages publicitaires constitue une violation des textes règlementant la publicité au Burkina Faso.
Par conséquent, le CSC appelle les promoteurs des entreprises de publicité et des médias au strict respect des dispositions des textes en vigueur relatives à la signature obligatoire des messages publicitaires.
Tout contrevenant se verra appliquer les sanctions prévues en la matière.
Ouagadougou, le 4 Septembre 2020
Signé Me S. Mathias Tankoano, Président du CSC