Vous êtes ici

Défense

Frappes en Syrie : quelques détails qui comptent

Le mamouth (Blog) - dim, 06/09/2015 - 20:09
L'info a fuité dans le Monde de samedi : la France pourrait désormais bombarder en Syrie, ce qu'elle
Plus d'infos »
Catégories: Défense

Les 5 leurres de l’Europe sur la crise des migrants, devenue crise des réfugiés

Bruxelles2 - dim, 06/09/2015 - 16:45

Un camp de toiles accueillant les réfugiés syriens en Jordanie (Crédit : HCR)

(B2) La crise actuelle des réfugiés était une crise plus que prévisible, depuis des mois, voire des années durant. Mais « les Européens » (voir encadré) se sont mis des oeillères devant les yeux, s’abritant derrière une série de leurres, pour ne pas devoir se confronter trop tôt à une crise qui leur « pète à la figure » et aboutit aujourd’hui à un réveil d’autant plus douloureux qu’il est tardif.

1° « Ce sont des migrants »

Le problème est que si pour une bonne part certains des migrants économiques, la plupart des autres fuient aussi des pays en guerre, deliquéscents ou autoritaires (Syrie, Yemen, Irak, Erythrée…) ou à l’avenir très incertain (Afghanistan, Libye, Soudan…). La crise actuelle n’est pas une crise de migrants, c’est une crise de demandeurs d’asile, c’est d’ailleurs là un des problèmes auxquels sont confrontés les Européens : on ne peut pas fixer de barrière à l’accueil des réfugiés sauf à renier les valeurs sur lesquelles s’est construite l’Europe comme la plupart des pays européens (préceptes révolutionnaires pour les uns, chrétiens pour les autres, philosophiques pour tous).

2° « Il n’y a qu’à renvoyer les migrants chez eux »

Cette formule simple, voire simpliste, n’était pas utilisée seulement à l’extrême-droite mais est totalement inapplicable. Comment renvoyer des Syriens, Erythréens, Somaliens, Yemenites dont le propre Etat est en débandade… ? Comment renvoyer des migrants qui viennent ou transitent par la Libye, Etat semi-failli et où quasiment aucun pays européen n’a plus d’ambassade ? Ce sont des questions de fond. A cela s’ajoutent des questions juridiques.

3° « Il faut une solution politique en Syrie »

Peu d’énergie a vraiment été mise pour résoudre la crise syrienne. Les uns clamaient que Bachar doit partir, les autres que la violence doit cesser, tous qu’il n’y avait qu’une solution, politique, à la crise, et non militaire. Personne n’a vraiment pris les devants et tiré les conséquences de cette maxime. Une solution « politique » devait impliquer la Russie comme l’Iran, parties prenantes dans le conflit, tout de remettre en cause certains jeux troubles de certains membres de l’OTAN (Turquie) comme de certains « amis » (Arabie Saoudite, Qatar, etc.). Encore aujourd’hui, on peut dire que l’effort est minimal. Même samedi à la réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’UE, ce sujet était encore un sujet très annexe…

Le flux des réfugiés syriens ne faiblit pas (source : HCR aout 2015)

Les chiffres d’accueil des réfugiés syriens en Europe (source : HCR, avril 2011 à 2015)

4° « Aux pays voisins d’accueillir les Syriens, il faut les aider« .

Cette maxime était encore soutenable quand il ne s’agissait que de quelques centaines de milliers de réfugiés par pays (la première année de la guerre). Aujourd’hui, selon le HCR, la barre du 4 millions de réfugiés syriens « enregistrés » hors de Syrie est franchie. Sur ce nombre, la Turquie en accueille 1,8 million, le Liban 1,1 million et la Jordanie plus de 600.000. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter : on compte plus de 7 millions de personnes déplacées internes en Syrie). Cela devient insoutenable. Et il est logique que la marmite déborde… Les pays du Golfe n’étant pas très enthousiastes à accueillir des Syriens – tout comme les Syriens à aller chez eux – c’est vers l’Europe naturellement qu’ils se tournent. Et on ne peut pas dire que les Européens soient encore à la limite de leurs possibilités d’accueil. Depuis avril 2011, tous pays d’Europe confondus (UE et non UE), 348.540 (138.016 en 2014. La moitié de l’effort d’accueil repose sur 2 pays (Allemagne et Suède), un autre tiers sur 5 pays (Serbie, Hongrie, Autriche, Bulgarie, Pays-Bas), les autres n’accueillent que 20% des réfugiés… Il y a comme un problème !

5° « Ce n’est pas un problème européen, c’est aux Etats concernés d’agir »

Finalement jusqu’à encore quelques jours, chacun se retranchait derrière les pays de « première ligne ». L’Italie, la première, avec Malte, et la Grèce dans une seconde mesure ont appelé depuis des années l’Europe à ouvrir les yeux, à davantage de solidarité. La question a été évoquée officiellement en novembre et décembre 2013 … pour finir par dire qu’il fallait attendre. Les réfugiés et migrants arrivaient à Lampedusa, dans les iles grecques, en Bulgarie et dans les Balkans (*), dans un silence quasi-généralisé… sauf quand un naufrage faisait plus de 500 morts. Il a fallu que la crise déborde ces 2-3 pays, qu’elle atteigne d’autres pays – de seconde ligne – la Hongrie, l’Autriche, la France … – pour que la conscience commence à prendre. Il a fallut que Viktor Orban, érige un fil barbelé le long de la frontière hongroise avec la Serbie (**), symbolique inacceptable pour les Européens, pour que les bonnes consciences se réveillent, tout comme la photo du petit Eylan a symbolisé le martyr de ces réfugiés syriens.

Au final, une logique similaire à la crise financière : une absence de vision politique

Dans le schéma de réaction de crise, l’Europe a eu, la même (absence de) réaction, coupable et couteuse, la même volonté de s’exempter de toute prise de responsabilité que lors du début de la crise financière où on a perdu de précieux mois, voire plusieurs années, avant d’analyser que la crise financière toucherait le continent européen, puis les pays du coeur de l’Europe.

(NGV)

 Européens et Européens….

J’emploie le terme d’Européens au sens de système politique européen. Il est certain que les responsabilités ne sont pas partagées à parts égales. La Commission européenne, du moins à l’arrivée de JC Juncker, F. Mogherini, de D. Avramopoulos en particulier, a pris assez rapidement la juste mesure du problème, proposé des mesures, même si celles-ci pouvaient sembler timides. Le rôle de Donald Tusk, le président du Conseil européen, est plus difficile à cerner, non qu’il n’ait pas su prendre l’ampleur du problème mais sa crainte d’accentuer une division bien réelle entre Chefs d’Etat et de gouvernement l’a fait hésité à mettre son poids dans la balance, préférant le sujet ukrainien ou russe plus « populaire », électoralement parlant dans son pays d’origine, la Pologne. Il a ainsi préféré jouer le petit notaire de province plutôt que l’avocat de la cause européenne, à l’image de nombre de dirigeants européens. Quant au rôle des Etats membres, peu de dirigeants européens ont vraiment cherché à mettre ce sujet en haut de leurs priorités, à accélérer le processus de décision, la prise de conscience dans l’opinion publique. Seul l’Italien Matteo Renzi, souvent raillé dans les milieux européens, et le Premier ministre maltais ont joué le rôle de sonnette d’alarme, rejoints ensuite par le Hongrois Orban, l’Autrichien Fayman et finalement la chancelière Merkel qui s’est, seule, finalement montré à la hauteur de l’évènement… avec deux ans de retard !

(*) Les routes de méditerranée centrale – via la mer en Italie et Malte – et orientale sont utilisées par différentes nationalités. Mais on estime généralement que la route orientale est utilisée davantage par les Syriens, Irakiens et Afghans tandis que la route centrale est utilisée davantage par les Erythréens, Soudanais et subsahariens, ainsi que les Syriens (en moins grand nombre).

(**) Le Premier ministre hongrois ne fait que traduire en gestes ce que pensent la plupart des dirigeants de l’Est qui sont en train d’ériger une nouvelle division entre l’Est et l’Ouest de l’Europe, division imperceptible car a priori uniquement politique, mais bien réelle malgré tout. Si cette division persiste, elle pourrait laisser autant de traces, voire plus, que le « schisme irakien » en 2003 avec la plupart des pays de l’Est qui avaient rejoint avec tambours et trompettes le camp interventionniste de G. Bush, T. Blair, M. Aznar et JM Barroso.

Lire aussi :

Et la rubrique Asile Immigration de B2

Catégories: Défense

Au moins 25% de contractors dans les agences américaines de renseignement?

Lignes de défense - dim, 06/09/2015 - 15:17

Dans un rapport de 27 pages publié le 18 août ("The Intelligence Community and Its Use of contractors: Congressional Oversigjht Issues"), le CSR (Congressional Research Service) se penche sur la question du contrôle des employés des firmes civiles qui travaillent pour les 17 agences US de renseignement.

Ces 17 agences sont les suivantes:
"Office of the Director of National Intelligence (ODNI); Central Intelligence Agency (CIA); National Security Agency (NSA); Defense Intelligence Agency (DIA); National Geospatial-Intelligence Agency (NGA); National Reconnaissance Office (NRO); Bureau of Intelligence and Research, Department of State; Office of Intelligence and Analysis, Department of the Treasury; Office of Intelligence and Analysis of the Department of Homeland Security (DHS); the intelligence elements of the Army, Navy, Air Force, Marine Corps, Coast Guard, Federal Bureau of Investigation (FBI), Drug Enforcement Administration (DEA), and Department of Energy (DOE)".

Cliquer ici pour accéder au rapport.

Le rapport essaie surtout de quantifier le nombre de ces contractors. Il précise qu'aucun recensement n'a été effectué avant 2006 et qu'il a fallu attendre 2008 pour disposer de données officielles diffusées par l'Associate Director of National Intelligence for Human Capital.

Pour l'année fiscale 2007, les contractors représentaient 27% des effectifs totaux de la communauté du renseignement (l'intelligence community ou IC), effectifs totaux qui s'élevaient à 100 000 militaires et civils. Ces privés travaillaient dans les domaines suivants:
- collecte du renseignement et opérations: 27%
- soutien technologique: 22%
- analyse: 19%
- soutien au management: 19%
- R&D: 9%
- soutien à la gestion des missions: 4%

81% de ces contractors travaillaient dans la région de Washington, dont près des trois-quart d'entre eux dans les locaux des agences de renseignement. M

Des chiffres pour les années fiscales 2009 et 2010 témoignent d'une baisse du pourcentage, les contractors ne représentant alors que 24% des effectifs totaux. Par la suite, aucune donnée chiffrée ne semble avoir été compilée ou officiellement diffusée. Mais le rédacteur du rapport du CSR qualifie ces deux années de "brève période" de baisse de ce pourcentage qui serait actuellement, selon d'autres sources non officielles, de 28%.

Même opacité ambiante quant aux effectifs de l'IC: une fact sheet d'octobre 2011 (la plus récente que j'ai trouvée) parle d'un peu plus de 100 000 employés civils et militaires et c'est le chiffre retenu par Jeffrey Richelson dans la 7e édition (2015) de son livre The U.S. Intelligence Community. On ne devrait guère en apprendre plus lors du prochain Intelligence & National Security Summit des 9 et 10 septembre prochain à Washington (lire ici).

 

 

Catégories: Défense

A Tarente ce soir

Le mamouth (Blog) - dim, 06/09/2015 - 15:06
Le PHM Commandant Bouan ralliera ce soit le port italien de Tarente pour débarquer ses 327
Plus d'infos »
Catégories: Défense

Ceux de 14 (11) : « À Pégoud, mort en héros pour sa Patrie »

Zone militaire - dim, 06/09/2015 - 12:21

Le 6 septembre 1915, l’Aviatik du caporal Otto, Kandulski et du lieutenant Von Bilitz, survole la commune de Petit-Croix, à l’est de Belfort avant de lâcher une couronne de lauriers portant la mention « À Pégoud, mort en héros pour sa Patrie ». Une semaine plus tôt, le 31 août précisément, lors d’un combat aérien ayant eu […]

Cet article Ceux de 14 (11) : « À Pégoud, mort en héros pour sa Patrie » est apparu en premier sur Zone Militaire.

Catégories: Défense

Deux avions F-22 Raptor ont été envoyés temporairement en Estonie

Zone militaire - dim, 06/09/2015 - 12:18

Pour le premier déploiement en Europe, les avions de combat F-22 Raptor, qui sont les plus modernes de l’US Air Force, voient du pays. Après être arrivés, la semaine dernière, à Spangdahlem (Allemagne), deux de ces appareils ont pris la direction de Lask, en Pologne, le 31 août, et deux autres ont été déployés temporairement […]

Cet article Deux avions F-22 Raptor ont été envoyés temporairement en Estonie est apparu en premier sur Zone Militaire.

Catégories: Défense

Selon un sondage, les Français seraient favorables à une intervention militaire terrestre en Syrie

Zone militaire - dim, 06/09/2015 - 12:17

Il y a deux ans, les sondages étaient quasi-unanimes : les Français refusaient une participation française à une éventuelle opération  en Syrie contre le régime de Bachar el-Assad après l’affaire de l’attaque chimique contre un faubourg de Damas. À l’époque, il était question de frappes aériennes. Depuis, l’organisation État islamique (EI ou Daesh) est apparue […]

Cet article Selon un sondage, les Français seraient favorables à une intervention militaire terrestre en Syrie est apparu en premier sur Zone Militaire.

Catégories: Défense

L’aviso « Commandant Bouan » a recueilli 327 migrants naufragés

Zone militaire - dim, 06/09/2015 - 12:15

Trois jours après avoir rejoint, le 2 septembre, le dispositif naval de l’opération Triton, menée par l’agence Frontex, chargée de la surveillance des frontières extérieures de l’espace Schengen, l’aviso – ou patrouilleur de haute mer – « Commandant Bouan » s’est porté au secours de migrants en difficulté à 400 nautiques au sud-est de l’Italie. En coordination […]

Cet article L’aviso « Commandant Bouan » a recueilli 327 migrants naufragés est apparu en premier sur Zone Militaire.

Catégories: Défense

Une femme à la tête la DMPA

Le mamouth (Blog) - dim, 06/09/2015 - 11:23
Myriam Achari vient d'entrer en fonctions dans son nouveau poste de directrice de la mémoire, du
Plus d'infos »
Catégories: Défense

Le GTD Richelieu déployé dans la discrétion, sécurité opérationnelle oblige

Lignes de défense - dim, 06/09/2015 - 10:31

Paru dans nos éditions de la Sarthe samedi matin ce sujet sur la cérémonie qui a eu lieu vendredi soir à Auvours pour la création du GTD Désert armé par des unités de la 9e BIMa dont le 2e RIMa:

On notera le manque (voulu, voire imposé) de précisions dans cet article, pour des raisons de "sécurité opérationnelle". Dont acte.

Mais les habituelles "lignes rouges" en matière de communication (par exemple: pas de noms de familles, seulement les prénoms, sauf pour le chef de corps) ont été récemment renforcées (par exemple: "Ne pas faire paraître d'informations sur les dates précises de départ, les lieux de destination", pas de chiffres exacts sur les effectifs...). Dont acte également. 

Heureusement, comme il l'a été précisé à l'auteur de l'article ci-dessus, "il s’agit également de vous laisser faire votre métier correctement". Dont acte de nouveau.

 

Catégories: Défense

Des "news" de l'ESSD américaine Constellis

Lignes de défense - dim, 06/09/2015 - 09:40

Constellis, la société qui rassemble les ESSD Academi (voir mon post sur la fusion ici), Olive Group (lire ici mon post du 15 mai), Triple Canopy, Strategic Social et Edinburgh International, poursuit sa structuration.

Plusieurs nominations ont été récemment annoncées, témoignant de la volonté de consolider le leadership du groupe.

Constelis a  annoncé le 31 août l'arrivée, à la tête des activités de formation et de soutien opérationnel, de Jim Noe. Cet ancien de l'US Army, spécialiste EOD, a dirigé Eon LLc et O'Gara Training and Services, avant de créer Critical Incident Solutions, l'un des prestataires du DoS. Le communiqué est à lire ici.

Bill Cavanaugh, un ancien de DynCorp, a été nommé responsable du développement. Lire ici.

Para ailleurs, Academi a annoncé qu'elle a obtenu la certification PSC-1. C'est la 4e société du groupe Constellis, après Olive, Triple Canopy (en juillet dernier. Lire ici) et Edinburgh (en mars. Lire ici), à décrocher ce standard. Lire ici.

Catégories: Défense

327 à la dérive

Le mamouth (Blog) - sam, 05/09/2015 - 21:11
Le patrouilleur de haute mer Commandant Bouan a récupéré ce matin 327 migrants à 400 nautiques
Plus d'infos »
Catégories: Défense

Le patrouilleur de haute mer « Commandant Bouan » de la Marine nationale sauve 327 naufragés en détresse

A la demande du centre de commandement international de l’agence FRONTEX (*) à Rome, Le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan de la Marine nationale, qui a intégré le 2 septembre le dispositif naval et aérien de l’opération Triton (*), a procédé ce matin au sauvetage décisif de 327 naufragés en détresse à 400 nautiques (740 km) dans le sud-est des côtes italiennes.Plus d'information sur le site de la Marine Nationale
Catégories: Défense

Commande de BSAH

MARTOLOD (Blog d'information marine) - sam, 05/09/2015 - 17:31
Quatre bâtiments de surveillance et d’assistance hauturiers commandés pour la Marine nationale.

La Direction générale de l’armement a notifié le 17 août 2015 aux chantiers navals Piriou, la réalisation de quatre Bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers destinés à la Marine nationale. La commande porte dans un premier temps sur deux unités, deux autres BSAH doivent être commandés l’an prochain.

En février dernier, lors d’une intervention devant les députés de la commission « Défense », l’amiral Bernard Rogel, le Chef d’État-Major de la Marine nationale (CEMM) déplorait la lenteur du programme BSAH (Bâtiments de Soutien et d’Assistance Hauturiers), lancé en 2006. Le programme initial portait sur huit unités.
Le lundi 17 août 2015, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a notifié à Kership, filiale commune à Piriou et à DCNS, le soin de construire quatre BSAH destinés à la Marine nationale, dont deux fermes. Une première commande porte sur deux unités, dont la mise en service pourrait avoir lieu entre 2017 et 2018. Deux autres BSAH, également prévus dans la Loi de Programmation Militaire (LPM), doivent être commandés l’an prochain en vue d’une livraison en 2019. La tête de série sera basée à Toulon, où elle remplacera les bâtiments de soutien de région Gazelle et Taape, opérationnels depuis 1978 et 1983. Les autres BSAH succèderont à Brest aux remorqueurs de haute mer Tenace (1973) et Malabar (1976), ainsi qu’au BSR Élan (1978), positionné à Cherbourg.
Longs de 70,30 mètres pour une largeur de 15,80 mètres et un tirant d’eau de 5 mètres, les BSAH bénéficient d’un design inspiré des navires de services à l’offshore. Ils se verront confier trois types de missions, le soutien d’une force navale (accompagnement d’un groupe aéronaval ou amphibie, intervention auprès d’un sous-marin en escale, remorquage de cibles et d’antennes, etc…), de soutien de région (remorquage d’engins, ancrages, relevages…) et de sauvegarde maritime dans le cadre de l’action de l’État en mer (sauvetage, assistance à la protection des biens, protection de l’environnement, lutte contre les pollutions maritimes…). Pouvant opérer sans ravitaillement pendant trente jours, ils permettront à la Marine nationale de disposer, sur chaque façade maritime de la métropole, d’unités de soutien très polyvalentes et réactives, l’objectif étant que les BSAH puissent intervenir en moins de six heures.

Caractéristiques
  • Longueur hors tout : 70,30 mètres
  • Largeur hors membres : 15,80 mètres
  • Tirant d’eau : 5 mètres
  • Port en lourd : environ 1 000 T
  • Surface de chargement en pontée : 250 m2
  • Déplacement 2 700 t en pleine charge
  • Vitesse : 14 nœuds
  • Coque / superstructure : acier
  • Aménagement : 17 hommes d’équipage + 12 passagers
  • Propulsion : 2 x 2 650 KW
  • Groupes électrogènes : 2 x 300 KWe

Équipements spécifiques

  • Capacité de traction au point fixe : 80 T
  • Grue de 12 T à 25 m
  • Accueil de 12 plongeurs et de leurs matériels
  • Lutte incendie
  • Mise en œuvre d’un barrage flottant antipollution
  • Embarcation de travail d’environ 8 mètres
  • Embarcations semi-rigides
  • Transport des armes et munitions
  • Soutien d’un sous-marin en escale
Catégories: Défense

Rapport des services secrets tchèques sur les activités de subversions russes.

C'est pas secret... Blog - sam, 05/09/2015 - 15:34

In 2014, based on the international and domestic political situation and threat level posed to the interests of the Czech Republic and its citizens the BIS focused mainly on Russian, Chinese and Ukrainian activities in the Czech Republic.
As in previous years, the BIS concentrated on the high number of Russian intelligence officers living or engaging in activities in the Czech Republic. Given the high numbers of Russian intelligence officers travelling to the Czech Republic and to the Czech Republic’s responsibility to secure not only its own security but also the security of its allies in the Schengen Area, the BIS aimed to decrease the number of Russian intelligence officers entering the Schengen Area via the Czech Republic.
In 2014, Russian intelligence services focused on Czech power engineering, on issues related to its further development, and on the scientific and technical sector. Russia continued in its attempts to exert influence over the Russian community in the Czech Republic, or more specifically to establish pro-Kremlin organizations and individuals as representatives of the Russian community responsible for the communication with Czech state institutions and bodies.
Intelligence has confirmed that Russia does not consider its ongoing interest in Czech nuclear power engineering as fighting a losing battle. This interest has only become less conspicuous. In 2014, Russian interests in the Czech Republic have broadened (the Temelín and Dukovany nuclear power plants, supplies of nuclear fuel) and include also the State Energy Concept and all entities even indirectly involved in fulfilling the goals of Czech energy policies. Russia started perceiving Czech nuclear power engineering in a broader Central European context aiming to make good use of investments and efforts devoted to creating, managing, stabilizing and future exploitation of networks expanding Russian influence in Central Europe.
Activities of Russian intelligence officers and their associates in the Czech Republic are in direct contradiction to “expert and knowledgeable” comments claiming the Czech Republic does not have anything of interest to Russian espionage. However, Russia is greatly interested in Czech Republic’s participation in international scientific and technical projects linked to obtaining access to funds from Czech and European grants. This access could be provided by Czech middlemen working with Russia. Russia not only aims to gain competitive advantage over the Czech Republic and the EU but also strives to secure funding for its activities from the Czech Republic and the EU.

In relation to the Ukraine crisis Russia and its sympathizers engaged in white, grey and black propaganda. Russian methods of exerting influence and spreading propaganda were based on time-tested Soviet practices, i.e. concealing or covering up own (Russian/Soviet) steps and highlighting or demonizing Western reactions1. Russia has been creating influence and propaganda structures in the Czech Republic over a long period of time. The role of these structures is to promote and protect Russian economic and political interest to the detriment of the interests of the Czech Republic, the NATO and the EU. Russia could draw on these structures after the situation in Ukraine deteriorated and did not need to start creating influence structures from scratch. Russian propaganda in the Czech Republic makes use of a number of tools: from ideologically manipulated citizens supporting Russian propaganda unknowingly, to professionals intentionally working with the Russians. Unveiling the memorial commemorating Internationalists (March 2014) demonstrated that the Czech public is highly perceptive to direct Russian (or other foreign) involvement in the Czech Republic. Russia is well aware of this fact; therefore, Russian-language propaganda related to the Ukraine crisis spread by Russian (state and non-state) actors did not play a major role in the Czech Republic. However, the Czech public was and is greatly influenced by Czech pro-Russian organizations and individuals using websites to present their interpretations of Russian stances. The arguments are put forward in a way leading Czech citizens to believe they are recipients of opinions held by fellow citizens not of Russian propaganda. On the one hand, a part of the Czech public is willing to protest a memorial commemorating Soviet occupants – internationalists from 1968, but on the other hand it defends the Russian occupation of Crimea and the presence of Russian forces in Eastern Ukraine.         In general, Russian and pro-Russian propaganda in the Czech Republic and other EU member states is aimed not only against the integrity of the EU and NATO. It is assessed that Russia is creating a structure in Europe drawing on the concept of the Comintern (the Communist International; the Third International) founded by the Soviet Union. This structure is ideologically based on Dugin’s expansionist Neo-Eurasianism2 (which is in a way acceptable to all European political parties, from left-wing extremists and populists to right-wing extremists).        The Comintern was founded in Moscow in 1919 with the goal of protecting the Soviet Union by exporting the revolution to neighboring states, i.e. weakening potential enemies by internal disputes and creating a buffer zone of befriended (or more precisely subordinated) states around the Soviet Union. The Comintern became a tool used for promoting Soviet influence and interests beyond the borders of the Soviet Union by controlling communist parties abroad (in 1928 the Comintern had 580 000 foreign members), spreading propaganda3, covertly financing communist parties abroad4, and by serving as an important and successful espionage platform. The Comintern employed skillful Soviet intelligence officers (e.g. acting under cover as academics or journalists) who recruited young people (especially students with the potential of pursuing a career as civil servants or politicians) helping Soviet espionage activities. The recruiters exploited the ideological naivety, zeal or activism of the young people they targeted. The recruits were not requested to spy against their country, but asked to help in the fight against Fascism (Nazism, Imperialism, etc.) – a relevant issue even today with Fascism, Nazism and Imperialism joined by anti-American, anti-NATO and anti-EU sentiments. The current international, political and societal climate is very close to that of the 1930’s – the golden era of the Comintern5.
It is assessed that the functioning and administration of the new reincarnation of the Comintern (NRI) is not as strict (almost military-like) as in the case of the original Comintern. However, this does not mean the NRI has lesser propaganda and espionage capabilities than the Comintern. The NRI being a more liberal and activist platform is attractive for today’s Western activists (with pro-Russian stances or fighting against the system – USA, NATO, EU, globalization, multiculturalism, liberalism, capitalism, etc.). Even though the NRI does not have the capability of creating a traditional espionage network (agent – handler – the center) as was the case of the Comintern, it has great potential for recruiting active informants.
In 2014, the BIS did not detect any activities of Ukrainian intelligence services aimed against the Czech Republic and its interests or with a harmful effect on the international status and good name of the Czech Republic. Furthermore, there are no indications of Ukrainian intelligence services engaging in activities aiming to destabilize political, societal and ethnic relations in the Czech Republic.       In 2014, Chinese intelligence services focused on gaining influence in Czech political and state structures and on political intelligence. These activities were actively aided by several Czech citizens, including politicians and civil servants.
Source. 
A lire : La Russie subventionne des dizaines d'ONG défendant ses intérêts dans les pays baltes.
Catégories: Défense

La Cour des comptes veut des économies sur les repas servis aux militaires

Zone militaire - sam, 05/09/2015 - 14:34

En 2013, environ 52 millions de repas ont été servis aux militaires, dont 40 millions sur le territoire national, 7 millions en opérations extérieures et 5 millions à bord des navires de la Marine nationale. Aussi, la Cour des comptes a voulu savoir s’il n’y avait pas là matière à faire des économies : 1 […]

Cet article La Cour des comptes veut des économies sur les repas servis aux militaires est apparu en premier sur Zone Militaire.

Catégories: Défense

Jean-Yves Le Drian de passage au RICM lundi

Lignes de défense - sam, 05/09/2015 - 14:01

Le ministre de la Défense rendra visite lundi après-midi aux soldats du RICM de Poitiers (Vienne). Il y rencontrera 500 militaires de ce régiment blindé qui appartient à la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa où il sera rejoint par son "régiment-frère", le 1er RIMa) et bientôt à la 1ere division de Besançon.

Actuellement, un petit contingent du RICM est déployé dans le cadre de l'opération de sécurité intérieure Sentinelle. Et 300 soldats viennent de terminer leur condition opérationnelle (les 1er et 4e escadrons rentrent ainsi du Centac) en vue de leur déploiement sur les deux fuseaux (est et ouest) du dispositif Barkhane.

Le programme de ce déplacement qui s'inscrit dans le cadre des visites ministérielles aux forces est le suivant:
- 15h30 Arrivée du ministre de la Défense au RICM. Honneurs militaires
- 15h45 Entretien avec le Chef de corp.s Présentation du régiment et du programme de préparation des militaires
- 16h05 Visite des ateliers par le ministre de la Défense
Atelier n°1 : entrainement au tir en engin blindé sur simulateur
Atelier n°2 : instruction « milieu » au personnel partant pour l’opération Barkhane
Atelier n°3 : remise en condition des matériels par le personnel des 1er et 4e escadrons de retour du Centre d’entrainement au combat (CENTAC)
Atelier n°4 : préparation d’une unité en régime de base arrière
- 17h55 Adresse au régiment 
- 18h40 Départ du ministre de la Défense

 

Catégories: Défense

Centrafrique : Un responsable de l’ONU veut une action « plus robuste » contre les groupes armés

Zone militaire - sam, 05/09/2015 - 13:18

Le format de la force Sangaris, déployée en Centrafrique depuis le 5 décembre 2013, a été réduit lors de ces dernières semaines. Désormais, elle compte environ 900 hommes et son dispositif s’articule autour du Groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion, composé principalement par des éléments du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC), du 2e Régiment […]

Cet article Centrafrique : Un responsable de l’ONU veut une action « plus robuste » contre les groupes armés est apparu en premier sur Zone Militaire.

Catégories: Défense

Ségolène Royal veut « faire de la France un leader » de la Croissance Bleue

MeretMarine.com - sam, 05/09/2015 - 10:31

Ségolène Royal était, hier, à Saint-Malo (35), pour inaugurer le lycée maritime Florence-Arthaud. L'occasion pour la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, de rappeler les enjeux de la « croissance bleue ». 

Catégories: Défense

USMC Pro change de nom et devient Welkit

Lignes de défense - sam, 05/09/2015 - 08:43

Créé en 1989 à Meudon et spécialisé dans la vente (par correspondance et en magasins) d'équipements militaires individuels, USMC Pro dispose actuellement de trois magasins en France dont un centre logistique à Guer (Morbihan), près des écoles de Coëtquidan (cliquer ici pour lire mon post de 2012 sur ce magasin). La société emploie 35 personnes.

USMC Pro vient de changer de nom. Désormais, il faudra compter avec "Welkit", contraction de deux termes anglais : Welcome (bienvenue) + Kit (équipement militaire). Plus de confusion possible désormais avec la célèbre unité US.

Le site internet de la société a aussi été revu pour faciliter le traitement des commandes (ce site est accessible ici).

 

Catégories: Défense

Pages