Jusqu’à présent, les moyens aériens engagés dans l’opération Chammal, nom de la participation française à la coalition internationale anti-État islamique (EI ou Daesh) emmenée par les États-Unis, n’ont effectué des vols de reconnaissance et des frappes uniquement dans le nord de l’Irak. Et pour cause : lors des débats parlementaires portant sur cette intervention, il […]
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C'est inhabituel mais ça sera efficace. 200 postes sont ouverts à la DRM qui recherche des linguistes, des analystes du Big Data, des géographes, cartographes.
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Le projet a tout du projet: pas de financement et pas de feu vert du client... Mais qui ne tente rien n'a rien: l'ODAS (dont le PDG est l'amiral Guillaud) a donc collecté, la semaine dernière, les réponses à son récent appel d'offres pour faire former et l'équipement de 1600 soldats des forces spéciales irakiennes.
Actuellement les soldats de l’ICTS (Iraqi Counter-Terrorism Service) sont formés par le détachement d’instruction opérationnel français dans le cadre d'un stage de 8 semaines de formation aux techniques "commando".
Ont répondu à cet appel d'offre piloté par Armintex, filiale d'ODAS chargées des opérations d'externalisation:
- Gallice, qui avait initié ce projet en le soumettant à ODAS
- Risk & Co
- Geos et Amarante
- SGF dont on connaît l'expérience en matière de formation.
Le projet prévoit de former 80 groupes de 20 opérateurs et de les équiper (armement et équipements individuels, armement et équipements collectifs dont 400 véhicules etc). La facture pourrait atteindre 200 millions d'euros dont les trois quarts iront à l'équipement.
Consortium? Le projet est ambitieux et nécessitera de conséquents moyens humains. C'est pourquoi la plupart des entreprises postulantes sont favorables à un effort commun, peut-être avec une ESSD leader et les autres intervenant dans le cadre d'un consortium. "Pas idiot" de travailler ainsi, juge l'un des chefs d'entreprise citées plus haut.
Audace? L'idée française risque de susciter l'hostilité des ESSD américaines qui considèrent la formation massive des Irakiens comme une chasse gardée. Or les résultats enregistrés en Irak et en Afghanistan par certaines firmes US ne sont certainement pas à la hauteur des attentes; même DynCorp a été sérieusement critiquée pour ses méthodes et la qualité de ses programmes de formation. Même chose en Afrique où les programmes de formation financés par le State Department en particulier déçoivent de nombreux acteurs et observateurs.
Les ESSD françaises peuvent-elles faire mieux ? C'est à l'usage que l'on pourra le dire et donc si Paris réussit à convaincre Bagdad de financer le programme concocté par ODAS. L'expérience, si elle se concrétise, permettra aussi de voir si l'idée de consortiums "thématiques" tricolores est viable; on pourrait imaginer, par ailleurs, d'autres consortiums d'ESSD: soutien logistique, sécurité, renseignement, maintenance et MCO... Ce serait une excellente façon de consolider les offres tricolores et dépasser les carences de nos ESSD.
Unique et innovant VIS-On© Vessel virtualise un navire pour comprendre, former, collaborer et maîtriser
La visite d’un navire est toujours une entreprise complexe et difficile à organiser car celui-ci est rarement à quai et les consignes de sécurité omniprésentes et drastiques. Et pourtant les raisons techniques de le visiter sont multiples, ne serait-ce que pour la formation des personnels embarqués.
Près de 40 nœuds au compteur, le Watercat M18 AMC se faufile entre les îles de la côte sud suédoise. 19.9 mètres de long, 4.3 mètres de large pour un tirant d’eau de 1.1 mètre, l'engin en aluminium, conçu pour le débarquement de troupes, les évacuations ou encore les patrouilles, a été commandé à 12 exemplaires par la marine finlandaise à Marine Alutech. Un chantier installé en Finlande et qui teste avec le Watercat M18 AMC les performances du dernier-né de la gamme marine de Scania, le V8 de 16.4 litres.
Quand on est en situation de faiblesse, mieux vaut afficher une image plus impressionnante que la réalité pour intimider l’adversaire. Dans la nature, les cas sont légion et, la semaine dernière, les Britanniques ont offert un bel exemple de cette stratégie. Volontairement ou non, militaires et industriels sont parvenus outre-manche à faire passer auprès des medias anglais et internationaux un simple concept ship pour ce qui constituerait l’ossature de la Royal Navy dans 35 ans.