Le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) a organisé une conférence au profit de 145 femmes issues de divers horizons professionnels de toutes les caisses populaires de la direction technique du Centre et du Nord. L'activité s'est tenue à la Faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB) à Ouagadougou le mardi 3 juin 2025.
La conférence s'est déroulée sous le thème « Autonomisation économique des femmes à travers le financement des activités génératrices des revenus : enjeux et stratégies dans le contexte de crise sécuritaire ». En lieu et place d'une conférence magistrale comme il est de coutume, Dr Honorine Sangaré, enseignante-chercheure à l'université Thomas Sankara, a plutôt préféré donner la parole aux femmes. Elle a fait parler ces femmes qui, pour la plupart ne sont pas alphabétisées. Partage d'expériences, témoignages, plaidoyer pour une hausse des crédits, ce sont, entre autres, les points d'échanges durant les quatre heures du temps (14h-18h).
Mariam Ouédraogo a remercié le RCPB pour son accompagnementEn langue mooré, la conférencière a réussi à leur « tirer les vers du nez » et à rendre la conférence plus participative et active. Venue de Kaya, dans la région du Centre-nord, Mariam Ouédraogo fait de la transformation agricole. Grâce à sa collaboration avec le RCPB depuis 2009, son activité tourne à plein régime. « Le RCPB m'a beaucoup aidée. Cette conférence est vraiment la bienvenue », a-t-elle laissé entendre à sa sortie.
Membre du RCPB, Bintou Rachidatou Bonzi a apprécié la tenue de cette conférenceBintou Rachidatou Bonzi est membre du RCPB depuis ses années universitaires. La coopérative d'épargne et de crédit lui a accordé un crédit afin de l'aider à démarrer son activité de confection des tenues de travail. « La caisse n'a pas hésité à m'accompagner malgré mon jeune âge, même quand je conciliais études et entrepreneuriat. Aujourd'hui, c'est avec une profonde gratitude que je les remercie pour leur accompagnement et soutien », a-t-elle témoigné. Ce cadre d'échanges, se réjouit-elle, va nous permettre de mieux connaître la caisse populaire et de poser des questions que les femmes n'ont pas l'occasion de poser souvent.
« Cette conférence se veut un espace de partage, de réflexion et de proposition », selon la directrice générale du RCPB, Azaratou SondoLa satisfaction de la conférencière
Dr Honorine Sangaré a apprécié le cadre d'échanges. « J'ai proposé de faire cette conférence sous cette forme parce qu'elle est plus impactante qu'une conférence magistrale. Je pense que l'objectif est atteint au regard des participations des femmes. » Elle a ajouté que la conférence intervient après celles de Bobo-Dioulasso, de Diébougou, de Koupéla et de Ouahigouya. Elle a également salué la démarche du RCPB. « Une entreprise qui ne met pas l'accent sur son portefeuille client est appelée à disparaître », a ajouté la cheffe du département de sciences de gestion à l'université Thomas Sankara. Au cours des échanges, elle a exhorté les femmes à diversifier leurs activités, à saisir les opportunités qu'offre le numérique pour plus de visibilité. Ce sont, entre autres, quelques recettes qu'elle a donnée afin de s'adapter au contexte de crise sécuritaire.
La conférencière Honorine SangaréLa reconnaissance de la directrice générale
Pour la directrice générale du RCPB, Azaratou Sondo, l'événement se tient dans le cadre de la commémoration en différé de la journée internationale des droits de la femme. Le thème, poursuit-elle, met en lumière non seulement les vulnérabilités exacerbées par les crises que traverse le pays, mais aussi la nécessité impérieuse de renforcer l'autonomie des femmes dans les secteurs vitaux de l'économie. « Votre courage, votre détermination, votre ténacité dans la conduite de vos activités génératrices de revenus nous inspirent et nous obligent à vous accompagner quotidiennement. Vous êtes les piliers silencieux mais puissants de l'économie informelle, les gardiennes du tissu social et les actrices incontestables du progrès », a-t-elle laissé entendre.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Depuis le début des années 2010, la marine portugaise dispose de deux sous-marins à propulsion diesel-électrique appartenant à la classe Tridente [dérivée du Type 209 allemand]. Dotés d’un système de propulsion anaérobie [AIP] et affichant un déplacement de 2000 tonnes en immersion, ils sont équipés du Système de gestion de combat ISUS 90, d’un radar...
Cet article Le Portugal se tourne vers le sud-coréen Hyundai Heavy Industries pour développer deux « petits » sous-marins est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le passage des bergers et de leurs troupeaux piétine les sols, mais ne détruit pas la biodiversité. Au contraire, il ouvre des espaces, crée des opportunités et rend les animaux, les plantes et même les humains plus résilients. C'est ce que démontre la chercheuse Roxana Mihaela Burbulea, à la fois dans son laboratoire et dans les montagnes de Roumanie où elle a grandi.
- Articles / Osservatorio Balcani e Caucaso, Roumanie, Environnement, Société, animaux, AgricultureDuring the massive June 1 attack, Ukrainian First Person View drones also hit two A-50U Mainstay Airborne Early Warning aircraft. Few days after the daring long-range attack against Russian air bases, Ukraine has now released new videos from the attack on Jun. 1, 2025. One of these, part of a 5 minute compilation, shows First […]
The post Ukrainian FPV Drone Strike Hits Russia’s Rare and Vital A-50U, New Footage Shows appeared first on The Aviationist.
Une nouvelle édition des Journées Molière, pour la dix-septième année consécutive, se tiendra dans plusieurs villes de Serbie, à partir du 12 mai 2025. Nous vous invitons à rencontrer des auteurs et autrices français.es et à découvrir leurs œuvres traduites en serbe !
Les écrivains Olivier Bourdeaut, Lucile Gomez et Sibylle Grimbert nous feront cette année le plaisir de leur visite en Serbie. Leurs œuvres seront un point de départ pour des échanges sur les relations humaines, les animaux (…)
Une nouvelle édition des Journées Molière, pour la dix-septième année consécutive, se tiendra dans plusieurs villes de Serbie, à partir du 12 mai 2025. Nous vous invitons à rencontrer des auteurs et autrices français.es et à découvrir leurs œuvres traduites en serbe !
Les écrivains Olivier Bourdeaut, Lucile Gomez et Sibylle Grimbert nous feront cette année le plaisir de leur visite en Serbie. Leurs œuvres seront un point de départ pour des échanges sur les relations humaines, les animaux (…)
Le gouvernement provincial du Maniema a invité, mercredi 4 juin, la population de Kayuyu, chef-lieu du secteur des Wakabango 2, qui avait fui leurs villages à la suite d’altercations entre combattants Wazalendo et certains habitants de la région, à regagner leurs milieux respectifs.
Le ministre provincial de l’Intérieur, Lawamo Selemani Taylor, évoque une accalmie après le déploiement des forces de sécurité à Kayuyu pour rétablir l’ordre public.
Chers abonnés, recevez les résultats du tirage n°66/2025 du Loto 5/90 du mercredi 4 juin 2025.
Faso Loto 5/90, le rendez-vous de la chance
L'Association sportive burkinabè de nihon tai jutsu (ASBNTJ) promotrice de l'art martial nihon tai jutsu et combats ju jutsu a organisé son championnat national, deuxième édition du genre le 1er juin 2025 à Ouagadougou. Une soixantaine de pratiquants en provenance de six clubs, de toutes les catégories, et dans les deux sexes, ont rivalisé pour s'offrir des médailles.
La Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou(MJCO) a servi de cadre pour le championnat national de nihon tai ji jutsu et combats ju jutsu le 1er juin 2025. Le nihon tai ji jutsu est un nouvel art martial qui est en train de faire son bonhomme de chemin au Burkina Faso. C'est une discipline authentiquement japonaise, basée sur les techniques de défense personnelles, lesquelles s'inspirent d'autres arts martiaux. Le combat ju jutsu, quant à lui, met l'accent sur l'application concrète des techniques apprises dans des situations de combats réels, notamment le corps à corps, il utilise également des techniques empruntées à d'autres arts.
Les combats en ju jutsu chez les cadets, entre Grace Bado et Edwige Ouédraogo ont été âpres, sous les regards de Me Adadé KpodarDepuis 2017 que le nihon tai ji jutsu est implanté au Burkina, le championnat national, donne ainsi l'occasion aux pratiquants de mesurer leurs degrés d'apprentissage. Des prestations en kata, individuels et en équipes ont eu lieu, dans toutes les catégories, éveil, pupilles, poussins, benjamins, minimes, cadets, juniors et séniors. Il y a eu également des combats. Les prestations ont été supervisées par trois arbitres, chacun avait deux drapeaux, rouges et bleus, les athlètes portaient également des ceintures aux mêmes couleurs, et l'athlète qui avait deux drapeaux bleus brandis, étaient déclaré vainqueur. Les enfants ont presté sous les regards et les ovations de leurs parents, ainsi que des invités et sympathisants des arts martiaux.
Une séquence d'exécution de kata chez les benjaminsDes néo-pratiquants ont beaucoup impressionné, laissant entrevoir en eux des aptitudes de futurs champions. Le chronométrage des prestations ou des combats étaient de deux minutes, mais dans certains, il aura fallu des rallonges pour départager les adversaires, surtout en combats ju jutsu, entre Grace Bado et Edwige Ouédraogo, cette dernière a finalement remporté, mais Bado est d'office deuxième puisqu'elles ne sont que deux dans leur catégorie. Le clou du championnat a été sans conteste l'explication en full contact jeune sénior Rasmané Bamogo, Naré Ulrich, qui a tenu en haleine le public, et remporté par Bamogo, dans cette catégorie Carmel Nikiéma ferme la marche du podium.
Les parents venus encourager leurs enfants dans leur apprentissage en nihon tai jutsuLes champions dans les autres catégories sont : kata nihon tai ji jutsu, en poussin masculin Palé Yanis, poussin féminin Nabié Sintiche, pupille garçon Da Sié Eliokim, pupille fille Kanazoé Saida, benjamin masculin Bakolé Samuel, benjamin fille, Traoré Neila, cadets garçons Traoré Nahel. En combats ju jutsu les champions sont en catégorie éveil garçon Tankouando Lionel, poussin Kouanda Imran, poussin fille Tapsoba Talismatou, pupille garçon Bankolé Samuel, pupille fille Ouédraogo Moussébatou, benjamin garçon Nikiéma Kabirou, cadets masculin Diarra Christ, cadet fille Ouédraogo Edwige, junior masculin Kpodar Wilfried. Les podiums dans toutes les catégories ont été primés, avec des médailles et des gadgets.
Le podium en catégorie cadette, Edwige Ouédraogo et Grace Bado posant avec Me Adadé KpodarJugeant ce championnat 2024-2025 maître Adadé Kpodar, président de l'ASBNTJ, se dit satisfait, « En deux éditions, je trouve la progression et le niveau satisfaisants des élèves, au vu de ce que les enfants ont démontré » juge-t-il. Le Nihon tai ji jutsu compte une dizaine de clubs, dont trois en provinces, Bobo, Fada et Koupéla. Pour le championnat, faute de moyens, les provinçiaux n'ont pas pu faire le déplacement, a expliqué Me Kpodar. Il a en outre, remercié tous ceux-là qui les ont accompagnés, notamment le FNSPS, il leur demande de continuer à les aider pour que les prochaines éditions, il puisse réunir tous les clubs. L ASBNTJ, ambitionne d'évoluer en fédération, quand elle remplira les cahiers des charges au niveau du ministère en charge des sports. Des maîtres d'arts martiaux sont venus soutenir Me Kpodar, et par la voix de Me Koné, ils ont salué l'arrivée enrichissante du Nihon tai ji jutsu dans l'univers des arts martiaux burkinabè, ils le félicitent pour sa passion et l'encouragent à aller de l'avant. En marge du championnat, des diplômes ont été remises à des pratiquants qui avaient subi des passages de grades, et des titres d'instructeurs.
Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)
Románia ma egy utolsó figyelmeztetést kapott: gyorsan lépnie kell, hogy csökkentse a költségvetési hiányt – írta közösségi oldalán Tánczos Barna. A pénzügyminiszter ismertette: az Európai Bizottság ma közzétette az Európai Szemeszter tavaszi csomagját, amelyben elemezte a tagállamok gazdasági és társadalmi fejlődését. Románia esetében megállapították, hogy kockázatot jelent a túlzott deficit, a kiadások magas növekedését – […]
Articolul Tánczos Barna: utolsó figyelmeztetést kapott Románia apare prima dată în Kolozsvári Rádió Románia.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable, et plus particulièrement de l'Objectif de développement durable 4 (ODD 4), la question des enseignants qualifiés en nombre suffisant se pose avec acuité dans la région du Sahel. C'est dans ce contexte que s'inscrit le projet « Améliorer l'enseignement dans la région du Sahel », financé par l'Union européenne et mis en œuvre par l'UNESCO au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad. Ce projet a démarré en 2021 et a permis d'importantes avancées, dont la réalisation d'un diagnostic approfondi de la gouvernance enseignante, l'élaboration de politiques enseignantes en Mauritanie et au Tchad, la révision des plans d'action nationaux au Burkina Faso, au Mali et au Niger, ainsi que la proposition d'un cadre curriculaire commun visant à professionnaliser le métier d'enseignant.
Pour capitaliser sur ces résultats et renforcer le plaidoyer en faveur de politiques enseignantes efficaces, un atelier régional de haut niveau a été organisé à Nouakchott du 26 au 30 mai 2025. Structuré en deux phases – une session technique suivie d'un segment politique – cet événement a réuni les représentants des ministres en charge de l'Éducation des cinq pays concernés, accompagnés de leurs équipes techniques, ainsi que des représentants de l'Union européenne, de l'UNESCO, dont la Sous-Directrice générale pour l'Éducation, des experts d'institutions spécialisées (IIPE, IICBA, BIE) et des partenaires.
Les travaux ont porté sur trois axes prioritaires : le rôle des Communautés de Pratique (CdP) dans la formation continue des enseignants, le financement durable des politiques enseignantes, et l'affectation équitable des enseignants, avec une attention particulière accordée à la dimension genre. À l'issue des discussions, quatre avancées majeures ont été enregistrées. Premièrement, l'adoption d'un recueil de bonnes pratiques couvrant le financement, l'affectation des enseignants et l'animation des CdP, qui servira désormais de référence commune aux administrations éducatives de la région. Deuxièmement, un engagement collectif des pays à réformer leurs systèmes de gestion des ressources humaines, avec l'instauration de critères d'affectation transparents et décentralisés, le renforcement des SIGE, et une meilleure intégration des outils numériques. Troisièmement, une volonté partagée d'assurer un financement pérenne des politiques enseignantes, combinant mobilisation de ressources innovantes et optimisation des budgets existants. Enfin, les participants ont exprimé leur détermination à généraliser les Communautés de Pratique, en s'appuyant sur les TIC pour renforcer le développement professionnel continu.
Durant le panel des décideurs, M. Boubacar Ouédraogo, Directeur général de l'Institut national de Formation des Personnels de l'Éducation (DGINFPE), représentant le ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales du Burkina Faso, s'est exprimé au sujet des bonnes pratiques partagées par son pays. Il a mis en avant une innovation saluée par ses pairs : gr@ine, un logiciel intégré de gestion des ressources humaines. Relié au système national de paie, cet outil facilite la planification, le suivi et la transparence des affectations des enseignants.
Cet atelier s'est conclu par l'adoption de la Déclaration de Nouakchott, qui réaffirme l'engagement des pays à accélérer les réformes en faveur d'un enseignement de qualité. Ce document souligne que la volonté politique constitue un levier indispensable pour transformer les systèmes éducatifs sahéliens. Les prochaines étapes consisteront en un suivi rigoureux des engagements pris, avec l'appui technique de l'UNESCO et de ses partenaires, afin d'assurer une mise en œuvre concrète et coordonnée des recommandations issues de ces travaux.
Cette initiative marque une étape importante dans la professionnalisation du métier d'enseignant au Sahel, tout en illustrant l'importance du dialogue régional et de la coopération internationale pour relever les défis éducatifs dans des contextes complexes. La mobilisation des hautes autorités éducatives et des partenaires techniques lors de cet atelier témoigne d'une reconnaissance collective de l'enseignant comme acteur clé de la qualité de l'éducation et, in fine, du développement durable de la région.
Accéder à la déclaration → https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000393837.locale=fr