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Press release - Europe Day 2024: European institutions across Europe welcome citizens to their Open Day events

European Parliament (News) - mar, 30/04/2024 - 20:39
A month ahead of the European elections, EU institutions celebrate 74 years of European democracy with their citizens.

Source : © European Union, 2024 - EP
Catégories: European Union

Communiqué de presse - Journée de l’Europe 2024: Les institutions ouvrent leurs portes aux citoyens à travers l’UE

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 30/04/2024 - 20:39
À un mois des élections européennes, les institutions de l’UE inviteront les citoyens à fêter le 74è anniversaire de la démocratie européenne.

Source : © Union européenne, 2024 - PE
Catégories: Union européenne

Burkina/Football : Kamou Malo a reçu son prix de meilleur coach des mois d'octobre 2023 et de janvier 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 20:00

L'entraîneur de l'As Douane, Kamou Malo a reçu, le samedi 27 avril 2024, son prix de meilleur coach du Faso foot du mois d'octobre 2023 et de janvier 2024. C'était au stade municipal de Ouagadougou en marge du match opposant son équipe à celle de l'Etoile finale de Ouagadougou (EFO).

Kamou Malo, l'actuel coach de l'As Douane, a été désigné meilleur entraîneur du Faso foot au mois d'octobre 2023 et au mois de janvier 2024. Jusqu'au vendredi 27 avril 2024, le comité de désignation n'avait pas pu lui remettre son prix, suspension du championnat oblige. En marge du match opposant l'As Douane à l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO), le samedi 27 avril 2024, au stade municipal, il a reçu ses deux prix.

Pour le coach de l'As Douane, c'est toujours avec plaisir de savoir que d'autres personnes reconnaissent le travail qu'on fait. Mais au-delà de cela, Kamou Malo veut qu'on ait une autre perception de la fonction d'entraîneur. « Je voudrais que le rôle d'entraîneur soit perçu autrement au Burkina Faso. Aujourd'hui, nous travaillons en équipe avec un staff. N'importe qui n'est pas dans un staff. Donc, ce n'est pas seulement le travail du coach principal mais de tout un staff », a-t-il fait remarquer. A l'écouter, le temps où un entraîneur peut faire cavalier seul, tout faire seul est révolu. Le coach a d'ailleurs tenu à partager ces moments de reconnaissance avec eux. Il a tenu à ce que les autres membres de son staff soient à ses côtés pour la réception de ces prix.

Kamou Malou a dédié ce prix à tout son staff

Le promoteur du prix de l'entraîneur du mois, Nouhoun Ouédraogo, est heureux d'avoir pu remettre ce prix. « C'est un sentiment de joie après plusieurs tentatives. Les acteurs du football sont venus sur de meilleurs sentiments et c'est ce qu'on souhaite. Tout le monde est content, on espère que le ballon continuera de rouler dans nos stades », a-t-il souhaité. Revenant sur le comité de désignation, M. Ouédraogo a rassuré que ce sont des personnes du domaine qui ont fait leurs preuves dans le football burkinabè.

L'entraîneur du mois de février est connu. C'est le coach de l'As SONABEL, Boureima Kaboré. Il recevra son prix le dimanche 5 mai 2024 au Stade municipal lors du match Salitas contre Royal FC

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Nappe de poussière : « Protégez-vous pour éviter certaines maladies », recommande Ousmane Salgo

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 20:00

En plus de la chaleur qui sape le moral, la population fait face désormais à une nappe de poussières sur la majeure partie du territoire, réduisant les visibilités et la qualité de l'air avec toutefois des améliorations par moments. À Ouagadougou, chacun y va de ses moyens pour se protéger contre ces poussières qui sont souvent source de maladies. Nous avons sillonné quelques artères du quartier Tampouy, ce mardi 30 avril 2024, à Ouagadougou pour faire le constat de la situation.

Le temps ne va décidément pas en s'améliorant. Depuis, le lundi 29 avril 2024, la majeure partie du territoire est couverte par une nappe de poussière. Selon les spécialistes, cette nappe de poussière a débuté dans les régions du Nord, Sahel, Centre-nord, Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. Cette poussière intervient au moment où la population burkinabè en général, et de Ouagadougou en particulier, fait face à une vague de chaleur. Les températures sont comprises entre 30 et 43°C au cours de la journée. Dans la capitale burkinabè, les habitants qui sont sur le qui-vive face aux conditions météorologiques, se débrouillent comme ils peuvent pour se protéger de la poussière de grande étendue. Abdoulaye Bouda, attaché d'éducation, détaille son procédé pour faire face à cette poussière. « On connaît ces épisodes de poussières depuis des années. Pour me protéger des éventuelles maladies, je porte un cache-nez lorsque je suis hors de la maison. Par jour, j'utilise en moyenne trois cache-nez parce que je circule beaucoup en dehors du bureau. Le beurre de karité est aussi mon compagnon de tous les jours », confie-t-il.

De son côté, Ousmane Salgo, ouvrier de profession que nous avons rencontré alors qu'il prenait son petit déjeuner, se dit inquiet à l'heure actuelle. C'est pourquoi, il recommande aux uns et aux autres d'adopter des moyens de protection au risque de s'exposer à des maladies comme le rhume, la toux, les infections pulmonaires. Par mesure de prudence, André Sondo, quant à lui, a été prévoyant. En effet, depuis le début du mois d'avril, sa famille et lui, ont pris des mesures préventives connues de tous (fermeture des portes et fenêtres, usage de beurre de karité mais aussi de cache-nez) que ce soit à la maison ou à l'extérieur. Et qui visiblement marche assez bien. Cet informaticien de profession est optimiste pour les prochains jours. « J'ai envie d'être optimiste, car l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) nous rassure », soutient-il.

Les achats de masque nasal se sont multipliés depuis l'annonce du mauvais temps par l'ANAM. Nous décidons de rentrer en contact avec les vendeurs ambulants. Chapeau sur la tête, et bien protégé, Aboubacar Taonsa, âgé d'une trentaine d'années, est un commerçant installé aux abords d'un feu tricolore au quartier Tampouy. Habile dans son domaine, il piste sans arrêt les usagers aux feux tricolores. L'arrêt au feu rouge est le moment le plus attendu pour ce dernier. Lui qui connaissait un recul de son activité, se frotte gracieusement les mains. Un cache-nez est vendu entre 50 et 100 francs CFA. Le coût de la boite entière est compris entre 1 000 et 1 500 francs, selon la marque. Le gain journalier de M. Taonsa, dans la vente, s'élève à 6 000 francs CFA. Les jours de chance, ce gain peut atteindre 10 000 francs CFA, nous confie-t-il. Dans un pays où tout ce qui touche à l'argent est assez tabou, ce montant n'est qu'indicatif. « Je remercie Dieu, parce que j'arrive à subvenir à mes besoins », se réjouit-il.

Cette forme de commerce n'est, cependant, pas sans danger. Notre commerçant ambulant est exposé aux risques d'accident. Il s'expose également aux injures et mépris de la part de certains usagers de la route, déplore-t-il. Un lendemain meilleur au bout de l'effort, c'est cet espoir qui le maintient aux bords des feux tricolores. Sa générosité nous a laissé sans voix. Malgré sa situation, il nous a tendu une pièce de 100 francs CFA, à l'issue de nos échanges, en guise de remerciement pour le clin d'œil. « Ce n'est pas beaucoup, mais prenez 100 francs CFA pour boire de l'eau fraîche », dit-il avec une voie chargée d'émotion. Une somme que nous avons poliment déclinée. Et comme le dit un adage populaire : « Ce qui fait de nous des êtres humains, c'est le bonheur de partager ». Assis devant son étal, Daouda Mandé propose une gamme de cache-nez. Il est le principal fournisseur de notre jeune « grouilleur ». Son activité lui apporte également une certaine satisfaction.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Santé : Pathfinder International fait don de matériel médico-technique à 70 formations sanitaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 19:59

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé « Sauver la vie », l'ONG Pathfinder International a fait don de matériel médico-technique au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, ce mardi 30 avril 2024 à Ouagadougou. Ce matériel est destiné à 70 formations sanitaires de trois régions du pays.

Le projet « Sauver la vie » de l'ONG Pathfinder International, est mis en œuvre en collaboration avec le ministère de la Santé et de l'hygiène publique depuis octobre 2020 dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord. Financé par le Royaume des Pays-Bas, ce projet vise à soutenir le ministère de la Santé dans l'offre et l'accès aux services de planification familiale et de soins d'avortements sécurisés de qualité aux populations. A en croire la directrice pays de Pathfinder Burkina, Dr Ginette Hounkanrin, en quatre ans de mise en mise en œuvre, le projet a engrangé de nombreux acquis. Ainsi, à ce jour, ce sont 1 364 prestataires en planification familiale, en soins après avortement et en interruption sécurisé de grossesse selon la loi qui ont été formés. Le projet a également déjà équipé 239 centres de santé publics en matériels médico-techniques. En tout, ce sont 309 centres de santé dont neuf postes de santé avancés qui sont soutenus par le projet « Sauver la vie » dans 16 districts sanitaires du pays avec pour objectif d'améliorer la santé sexuelle et reproductive des populations, en particulier celles des adolescents et des jeunes.

Le matériel médico-technique d'une valeur de près de 113 millions de FCFA est destiné à 70 formations sanitaires enrôlés dans le cadre du projet « Sauver la vie ».

« Les résultats engrangés au titre du projet sont satisfaisants. A titre d'exemple, pour l'an 3, les formations sanitaires soutenues par le projet « Sauver la vie » ont permis à 120 238 client-e-s dont 52% de jeunes de moins de 25 ans, de bénéficier de méthodes contraceptives modernes de leur choix et/ou de services d'interruption sécurisé de la grossesse selon la loi, de qualité », a indiqué Dr Ginette Hounkanrin, directrice pays de Pathfinder.

Dr Ginette Hounkanrin, directrice pays de Pathfinder a souligné que le don est composé de mobilier médical, de boîtes d'instruments, de matériels de mesure et de diagnostic et de Misoprostol.

Pour l'An 4 du projet en cours depuis octobre 2023, 70 nouvelles formations sanitaires publiques ont été enrôlées. C'est dans l'optique de rendre ces formations sanitaires plus opérationnelles à offrir les services de planification familiale, de soins après avortement et d'interruption sécurisée de grossesse selon la loi, que le projet a fait don de matériel médico-technique d'une valeur de 112 934 300 FCFA, ce 30 avril 2024. Il est composé de mobilier médical, de boîtes d'instruments, de matériel de mesure et de diagnostic et de Misoprostol. En plus du matériel, le projet a renforcé les compétences de 287 prestataires qui y travaillent et les a dotés d'outils pour faciliter la collecte des données de qualité. « La remise de ce matériel aux différentes directions régionales vise à renforcer le plateau technique de ces formations sanitaires pour une offre de soins de qualité aux populations vulnérables. Nous connaissons actuellement la situation du pays, ce besoin est encore plus crucial que jamais. Pathfinder dans sa politique soutient le ministère de la Santé à accompagner les régions pour faciliter cet accès aux services de qualité », a déclaré Dr Hounkanrin.

Mark De Leeuw, coordinateur du secteur socio-économique, représentant l'ambassadrice du Royaume des Pays-Bas au Burkina Faso se félicite de la collaboration entre son pays et Pathfinder qui a permis l'acquisition du matériel au profit des formations sanitaires.

Mark De Leeuw, coordinateur du secteur socio-économique, représentant l'ambassadrice du Royaume des Pays-Bas au Burkina Faso, s'est félicité de la collaboration entre son pays et Pathfinder International à travers le projet « Sauver la vie ». Un projet qui de son point de vue, permet de renforcer le système de santé et de soutenir les communautés à la base, notamment les jeunes.

Dr Issa Ouédraogo, secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique a exprimé sa reconnaissance pour le don à ces 70 formations sanitaires situées dans des zones à fort défi sécuritaire.

Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique Dr Issa Ouédraogo, qui a réceptionné le don, a remercié Pathfinder International et le Royaume des Pays-Bas pour leur accompagnement et pour ce matériel destiné à des formations sanitaires situées dans des régions à forts défis sécuritaires. « Ce don vient à point nommé. Comme vous le savez avec la reconquête du territoire, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique prend toutes les initiatives, toutes les mesures possibles pour procéder à une réouverture immédiate des formations sanitaires dont le matériel a été souvent emporté. Donc je voudrai dire ici toute notre reconnaissance à l'endroit de Pathfinder et de l'ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso pour ce don », a-t-il déclaré. Il a invité les responsables des formations sanitaires bénéficiaires à faire bon usage du matériel, à l'entretenir correctement, afin qu'il puisse durer et bénéficier au plus grand nombre de personnes.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Mise en œuvre du projet Weoog-Paani : Les résultats engrangés présentés aux acteurs de la région du Nord

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 19:59

Débutée en 2019, la phase de mise à l'échelle du projet « Weoog-Paani" arrive à terme en mai 2024. Pour présenter aux parties prenantes de la région du Nord les résultats auxquels le projet est parvenu et réfléchir sur des mécanismes de pérennisation des acquis, un atelier se tient ce 30 avril 2024 à Arbolé. Porté par le consortium Tree Aid, SNV, UNCDF, et financé par la Suède, Weoog-Paani a été mis en œuvre dans 25 communes des régions du Nord, de l'Est, du Centre-sud et du Centre-est. Le projet a pour objectif principal de renforcer la promotion de la gouvernance locale des ressources forestières dans les forêts et des produits forestiers non ligneux, dans l'optique de la réalisation des objectifs du développement durable.

Dans la région du Nord, ce sont au total dix communes qui ont bénéficié de la mise en œuvre des activités du projet Weoog-Paani. De façon concrète, il s'est agi pour le projet, de promouvoir un environnement favorable à la gouvernance locale des ressources forestières, de renforcer les potentialités de régénération, de production et de préservation des espaces forestiers et d'adaptation des communautés aux changements climatiques ainsi que d'accroître les revenus des acteurs par la valorisation économique des ressources forestières.

Selon le coordinateur du projet, Abdoulaye Gango, le déploiement des activités a permis de renforcer les capacités des acteurs locaux sur la gouvernance locale et la gestion décentralisée des ressources forestières. Les communes et les communautés ont été également accompagnées pour identifier et matérialiser les forêts et onze plans d'aménagement et de gestion des forêts ont aussi été élaborés. Également, 139 entreprises forestières ont été créées et 13 pépinières ont été réalisées avec plus de 852 000 plants mis en terre.

Abdoulaye Gango, coordonnateur du projet Weoog-Paani

Afin de renforcer les capacités de régénération des forêts, des boulis ont été réalisées, plus de 247 000 pieds de moringa, de karité et de baobab ont été transplantés avec en moyenne un taux de survie de 67%. 18 jardins nutritifs de produits forestiers non ligneux, 4 points d'eau et 331 pistes d'accès ont aussi vu le jour dans les forêts.

« Nous avons les systèmes de conseillers techniques communaux (CTC) qui permettent aux communes de conduire avec succès leurs actions de gouvernance forestière. Il y a également des comités organisés en groupements de gestion forestière pour prendre en charge la surveillance et le renforcement des forêts. A côté de ces comités, il y a des entreprises qui permettent de valoriser les produits tirés de ces forêts pour améliorer les revenus des populations », a ajouté le coordonnateur du projet.

Le Tenkoalgd Naaba Karfo, représentant du chef de Gomponsom}

Pour pouvoir s'implémenter dans les communes, le projet Weoog-Paani a pu compter sur les chefs coutumiers. Pour le Tenkoalgd Naaba Karfo, représentant du chef de Gomponsom, les activités de Weoog-Paani ont permis de préserver les forêts qui étaient menacées de disparition et améliorer du même coup les conditions de vie des populations bénéficiaires. Il s'est engagé en tant que garant de la tradition, à poursuivre la communication auprès des populations, pour que les actions de préservation des forêts puissent continuer.

Le projet a bénéficié de l'appui du ministère de l'Environnement, pour la supervision des activités menées dans les communes et auprès des bénéficiaires. Le directeur régional de l'environnement du Nord, Harouna Ouédraogo, salue le caractère innovant du projet ainsi que les acquis engrangés, malgré quelques difficultés enregistrées. Il s'agit de l'opérationnalisation du transfert des compétences et des ressources et de l'immatriculation des forêts dont le processus est long et coûteux. Il dit espérer que d'autres phases du projet, viendront permettre de relever les défis cités plus haut.

Harouna Ouédraogo, directeur régional de l'environnement du Nord

Les délégations spéciales des communes bénéficiaires, ont aussi apporté leur contribution dans l'exécution de Weoog-Paani. A en croire le président de la délégation spéciale de Séguénéga, Ali Camara, les autorités communales ont joué un rôle de facilitation, pour permettre aux groupements dans l'obtention de certains documents comme les chartes foncières. Elles ont aussi appuyé le conseiller technique communal dans la conduite des activités du projet. Il s'est réjoui de la mise en œuvre du projet, particulièrement dans sa commune, car cela a permis de régénérer quatre forêts et ainsi atténuer les effets des changements climatiques, de renforcer les capacités des groupements de gestion forestière, qui peuvent à présent transformer les produits forestiers non ligneux et améliorer leurs revenus. Il a invité les populations à poursuivre les efforts, pour reverdir la commune.

Ali Camara, président de la délégation spéciale de Séguénéga

Pour les bénéficiaires directs du projet, sa valeur ajoutée sur leurs vies n'est plus à démontrer. Francine Sawadogo, de la coordination communale de la filière karité de Gourcy, confie que grâce à Weoog-Paani, elle et ses pairs ont pu bénéficier de renforcement de capacités sur la préservation des forêts et la transformation des produits forestiers non ligneux (fabrication de beurre de karité, de savon et pommade à base de beurre de karité, etc.). Elle ajoute à cela la participation à des foires ainsi qu'à des rencontres aussi bien au plan national qu'international pour des partages d'expérience. Même si le projet arrive à terme, Francine Sawadogo compte bien poursuivre la mise en pratique des connaissances acquises dans le cadre du projet pour améliorer ses activités de production.

Francine Sawadogo, bénéficiaire du projet

Avec la fin de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Suède, la deuxième phase de mise à l'échelle du projet Weoog-Paani ne pourra pas être déployée. Cela ne décourage pas pour autant les acteurs de mise en œuvre, qui y voit une opportunité pour se tourner vers d'autres partenaires. Aussi explique le coordonnateur du projet, Abdoulaye Gango, le renforcement des capacités des acteurs sur les plans matériels et techniques, devraient permettre la pérennisation des actions. Les participants vont également réfléchir au cours de l'atelier de clôture, pour proposer des stratégies de pérennisation endogènes.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Décès de Mme ZONGO/KANGABEGA Nopoko Odile : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 19:59

Le TAMPELGA NABA à Laye Tampelga,
La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, Koudougou, Gabon (Bitam), Abidjan RCI,

ZONGO Tiga Mathieu à Laye,
ZONGO Raogo Etienne à Ouagadougou,
ZONGO Sibiri Patrice à Ouagadougou,
ZONGO Sidwaya Albert à Ouagadougou,
ZONGO Wougo Michel à Ouagadougou,

Mme KAGAMBEGA/ZONGO Monique à Bassam (RCI)
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Augustine à Ouagadougou,
ZONGO Léonard à Ouagadougou,

Madame OUEDRAOGO/ZONGO Clarisse à Koudougou,
ZONGO Konlobgué à Ouagadougou,
ZONGO Gilles à Bitam (Gabon),

Madame OUEDRAOGO/ZONGO Jeanne à Ouagadougou,
Madame KABORE/ZONGO Céline à Ouagadougou,
ZONGO Nawallabé Géoffroy à Ouagadougou,
ZONGO Nadine à Ouagadougou,
ZONGO Réné à Ouagadougou,

Les familles alliées KAGAMBEGA, OUEDRAOGO, TAPSOBA, MANDO, KIBA et KABORE
Expriment leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitiés, de compassion, de soutiens spirituel, moral, matériel et financier dont elles ont fait l'objet depuis le rappel à Dieu de leur épouse, sœur, tante, mère, grand-mère, arrière-grand-mère, ZONGO/KANGABEGA Nopoko Odile, le dimanche 07 avril 2024, suivi de l'enterrement le jeudi 11 avril 2024 et des salutations d'usage le dimanche 14 avril 2024.

La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu vous le rendre au centuple, vos bienfaits. Qu'il vous comble de toutes grâces.

Que par la miséricorde de Dieu, son âme repose en paix. Union de prières.
Je changerai leur deuil en allégresse et je les consolerai. Je leur donnerai de la joie après leurs chagrins (Jérémie 3, 13).

Catégories: Afrique

Une invention fulgurante

Le Monde Diplomatique - mar, 30/04/2024 - 19:35
Du temps de la jeune révolution soviétique, les livres pour enfants étaient les « meilleurs du monde », selon la poétesse Marina Tsvetaïeva. Un art « neuf », qui entend s'adresser prioritairement aux enfants, en tant que « constructeurs » en devenir de la société du progrès pour tous. / Enfance, (...) / , , - 2024/05

Résultats de l'appel à projet pour la sélection de projet de valorisation des produits forestiers non ligneux

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 19:30

LuxDev en collaboration avec la Direction Générale de l'économie verte et du changement climatique a l'honneur de porter à la connaissance des entreprises ayant pris part à l'appel à projet pour la sélection des meilleurs projets dans le secteur des produits forestiers non ligneux (PFNL) que les résultats de la phase de présélection se présentent comme suit :

Catégories: Afrique

Décès de BRIBA ABDOUL KADRI EDOUARD : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 19:00

La grande famille SAWADOGO à GONDOLGO, OUAHIGOUYA,

Les familles BRIBA, OUEDRAOGO à OUAGADOUGOU, BOBO, MANGA ET KAYA,

Les familles KY à SAWA, TOMA, TOUGAN, OUAGA et BOBO,

LE Naaba Teegre chef de canton de SABOURI,

Les familles DRABO, KERE à TOUGAN et OUAGA,

Les sœurs Justine et Odette à OUAGA et OUAHIGOUYA,

Les familles alliées COULIBALY, KABRE, SIMPORE, DIMSINI et DJIGUIMDE,

Les enfants Yolande Rosalie, Jean Pascal, Sophie Valérie, Noélie Adeline, Roger Landry, à OUAGA et aux USA,

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants,

Vous réitèrent leur sincères remerciements pour les nombreux soutien spirituel, moral, matériel et financier que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu le 06 Avril 2024 et de l'inhumation le 08 Avril 2024 au cimetière municipal de GOUGHIN de leur frère, père ,grand père, arrière-grand-père, oncle et cousin

BRIBA ABDOUL KADRI EDOUARD ,Sénateur JCI, fonctionnaire à la retraite .

Les remerciements vont à l'endroit de tous les amis, proches, collègues et voisins qui les ont soutenus dans cette douloureuse épreuve.

Ils s'excusent de ne pouvoir citer des noms de peur d'en oublier.

Puisse Dieu vous rendre au centuple vos bienfaits.

Donnes lui seigneur le repos éternel, qu'il repose en paix.

Catégories: Afrique

In memoria : BANGOU Hamtandi Julien

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 19:00

8 Mai 2014-8 Mai 2024

Cela fait 10 ans qu'il a plu à Dieu de rappeler à lui, BANGOU Hamtandi Julien.

À cette occasion, les familles BANGOU/GBANGOU et alliées demandent à tous ceux qui l'ont connu ou côtoyé d'avoir une pensée pieuse à son égard. Des messes ont été demandées aux dates et aux lieux suivants :

Mercredi 08 Mai 2024 à 6 H au Juvénat Saint Camille Garçon.

Samedi 11 Mai 2024 à 18 h à la Paroisse Cathédrale Saint Joseph de Fada N'Gourma

Dimanche 12 Mai 2024 à 7 h 30 au Juvénat Saint Camille Garçon.

Pour terminer, la famille voudrait témoigner, une fois de plus, toute sa gratitude pour tout le soutien dont elle a bénéficié pendant ces moments difficiles.

Catégories: Afrique

Spécialiste français de la détection de radiofréquence par satellite, Unseenlabs affiche de nouvelles ambitions

Zone militaire - mar, 30/04/2024 - 18:54

Créée à Rennes en 2015, l’entreprise Unseenlabs attira très vite l’attention de la Direction générale de l’armement [DGA] avec son projet de développer une capacité de surveillance maritime reposant sur la détection de radiofréquence par satellite. Grâce en partie à ce soutien, elle put ainsi obtenir des financements auprès de Definvest, le fonds géré par...

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Catégories: Défense

La France réaffirme son appui au développement économique de la RDC

Radio Okapi / RD Congo - mar, 30/04/2024 - 18:47


La coopération économique entre la France et la République démocratique du Congo a figuré parmi les sujets au centre des échanges, ce mardi 30 avril à Paris, entre le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son homologue français, Emmanuel Macron.


Faisant le compte rendu de cette rencontre, Emmanuel Macron affirmé la volonté de son pays d’accompagner le développement économique de la RDC, notamment dans les domaines d’appui aux métaux critiques, aux "villes durables" et la transformation numérique.

Catégories: Afrique

Numérique : que sont le DMA et le DSA, les règlements européens qui visent à réguler internet ?

Toute l'Europe - mar, 30/04/2024 - 18:43
Si le DMA ne vise que les grandes plateformes, à l’instar des Gafam, le DSA cible un plus grand nombre d’entreprises liées à l’économie numérique - Crédits : Tanaonte / iStock

Plus de 10 000 plateformes en ligne opèrent aujourd’hui sur le marché européen du numérique, estime la Commission européenne. Pourtant, seule une toute petite partie d’entre elles capterait l’essentiel de la valeur générée par ces activités.

S’ils ne sont pas directement cités, les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et autres géants du secteur sont les principales cibles des deux textes proposés le 15 décembre 2020 par l’exécutif européen : le règlement sur les marchés numériques (Digital Markets Act, ou DMA) et le règlement sur les services numériques (Digital Services Act, ou DSA).

Le DMA vise à mieux encadrer les activités économiques des plus grandes plateformes. Ces grandes entreprises sont qualifiées par la Commission de “contrôleurs d’accès” pour indiquer qu’elles sont devenues des passages obligés afin de bénéficier des avantages d’internet. Elles sont accusées de rendre les plus petites entreprises et les consommateurs particulièrement dépendants de leurs services et d’empêcher la concurrence des autres sociétés.

Le DSA, qui modernise une partie de la directive de 2000 sur le commerce électronique jusque-là inchangée, s’attaque quant à lui aux contenus illicites (haineux, pédopornographiques, terroristes…) et aux produits illicites (contrefaits ou dangereux) proposés en ligne. Il cherche notamment à harmoniser les législations nationales déjà en place dans les Etats membres en la matière et a pour mot d’ordre : “ce qui est illégal hors ligne doit également être illégal en ligne”.

À LIRE AUSSIRégulation du numérique : “L’Union européenne est une source d’inspiration” Depuis quand ces règlements s’appliquent-ils ? 

Le 12 octobre 2022, soit près de deux ans après la proposition de la Commission, le DMA a été publié au journal officiel de l’Union européenne. Il est officiellement entré en application le 2 mai 2023, le temps pour la Commission de traduire ses nouvelles règles par des actes juridiques et d’installer le comité et le groupe d’experts qui doivent l’assister. Mais c’est surtout depuis le 7 mars 2024 que les plateformes qualifiées de contrôleurs d’accès doivent se conformer à ses nouvelles obligations, sous peine de sanctions.

Le DSA a quant a lui été publié le 27 octobre 2022. Il s’est appliqué en deux temps. D’abord uniquement pour les très grandes plateformes en ligne et les très grands moteurs de recherche depuis le 25 août 2023, soit quatre mois après leur désignation comme tels par la Commission européenne. Ensuite pour les autres plateformes, 15 mois après son entrée en vigueur (20 jours après la publication au JO de l’UE) soit le 17 février 2024. Depuis cette date, les Etats ont également habilité leurs coordinateurs pour les services numériques. En France, il s’agit de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).

À LIRE AUSSIHaine en ligne et contenus illicites : que fait l’Europe ? Quels sont les acteurs visés ? 

Les deux textes entrainent de nouvelles obligations pour les pays de l’UE et des entreprises qui y opèrent.

Le DMA et le DSA ne ciblent pas exactement les mêmes acteurs. Pour le DMA, il s’agit exclusivement des grandes plateformes : celles qui ont un “poids important sur le marché intérieur”, fournissent “un service de plateforme essentiel qui constitue un point d’accès majeur permettant aux entreprises utilisatrices d’atteindre leurs utilisateurs finaux” et “[jouissent] d’une position solide et durable, dans ses activités, ou [jouiront], selon toute probabilité, d’une telle position dans un avenir proche”, énumère le règlement

Plus précisément, une plateforme est définie comme “contrôleur d’accès” (entre une entreprise et un utilisateur) si elle cumule : 

  • une position économique forte : au moins 7,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés dans l’Espace économique européen ou une capitalisation boursière / valeur marchande d’au moins 75 milliards d’euros avec une activité dans au moins trois Etats membres ; 
  • le contrôle d’un “service de plateforme essentiel” (moteur de recherche, réseau social, messagerie, place de marché en ligne…) utilisé par au moins 45 millions d’Européens par mois et au moins 10 000 professionnels par an dans l’Union ;
  • le dépassement de ces seuils au cours des trois années précédentes (caractère “solide et durable” de sa position sur le marché).

Les sociétés répondant à ces critères doivent en informer la Commission au plus tard deux mois après que ces seuils ont été atteints - celle-ci dispose alors de deux mois pour désigner ces contrôleurs d’accès. Dans le cas contraire, la Commission peut procéder à des enquêtes pour identifier des contrôleurs d’accès. Elle peut aussi décider de qualifier comme tels des sociétés selon des critères plus qualitatifs ou, à l’inverse, exempter une société qui obéirait en théorie à la définition du contrôleur d’accès. Le texte prévoit également des exemptions pour raisons de santé publique et de sécurité publique. 

Une fois désignées comme contrôleurs d’accès par la Commission, les entités disposent d’un délai maximum de six mois pour se conformer aux obligations prévues par le DMA.

La Commission peut choisir de réévaluer les critères définissant un contrôleur d’accès pour s’adapter à l’évolution de l’économie numérique.

Dans le cadre du DSA en revanche, la plupart des entreprises proposant des “services intermédiaires” aux utilisateurs européens sont concernées : fournisseurs d’accès à internet, services en nuage, places de marché, réseaux sociaux… les courriels et messageries privées ne le sont pas. 

Des obligations supplémentaires sont prévues pour les hébergeurs, dont les plateformes, et plus encore pour les “très grandes plateformes” (plus de 45 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, soit 10 % de la population européenne) ainsi que les “très grands moteurs de recherche en ligne” (plus de 45 millions de consommateurs de l’UE). Là encore, ces seuils pourront être ultérieurement revus. 

Quelles sont les sociétés ciblées par le DMA et le DSA ?

Désignées par la Commission européenne le 6 septembre 2023 puis le 29 avril 2024 pour la dernière d’entre elles (iPadOS), les 23 plateformes concernées par le DMA appartiennent à six géants du numérique : Alphabet (Google Play, Google Maps, Google Shopping, Google Search, YouTube, Android Mobile, Alphabet’s online advertising service, Google Chrome), Amazon (Marketplace, Amazon Advertising), Apple (AppStore, iOS, Safari, iPadOS), Bytedance (TikTok), Meta (Facebook Marketplace, Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger, Meta Ads) et Microsoft (LinkedIn, Windows PC OS). Ils doivent avoir nommé un responsable du respect des règles rattaché à leur conseil d’administration, et informer la Commission de tout projet de fusion ou d’acquisition. Depuis le 7 mars 2024 (et à compter du 30 octobre 2024 pour iPadOS), ils doivent également démontrer qu’ils respectent leurs obligations sous peine de sanctions. 

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Dans le cadre du DSA, la Commission européenne a désigné le 25 avril 2023 une première liste de 17 très grandes plateformes en ligne (Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Booking.com, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, X (ex-Twitter), Wikipedia, YouTube, Zalando) et 2 très grands moteurs de recherche en ligne (Bing et Google Search). Celle liste a été complétée le 20 décembre 2023 par 3 sites pornographiques (XVideos, Pornhub et Stripchat) et le 26 avril 2024 par la boutique chinoise de mode en ligne Shein. Ce sont donc aujourd’hui 23 acteurs qui doivent respecter des règles renforcées (transparence des algorithmes, atténuation des risques liés à la diffusion de contenus illégaux, systèmes de recommandation alternatifs…) et sont directement supervisés par la Commission européenne.

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DMA et DSA ne répondent pas aux mêmes défis. La législation sur les marchés numériques (DMA) doit limiter les nombreux avantages grâce auxquels les contrôleurs d’accès peuvent conserver une position dominante sur le marché. Face à leurs pratiques parfois déloyales, le texte vise à imposer un certain nombre d’obligations ex ante : jusqu’à présent, les amendes sanctionnant les infractions au droit de la concurrence intervenaient souvent tard, ce qui n’incitait pas les sociétés à modifier leur comportement en profondeur. 

Avec le DMA, les contrôleurs d’accès n’ont plus le droit de favoriser leurs propres services et produits par rapport à ceux des entreprises qui les utilisent, ou d’exploiter les données de ces dernières pour les concurrencer. Ils ne peuvent pas imposer les logiciels les plus importants (comme les navigateurs ou les moteurs de recherche par exemple) par défaut à l’installation de leur système d’exploitation. Désinstaller des logiciels ou applications préinstallés sur son ordinateur, son téléphone ou sa tablette devient également possible dans la plupart des cas. 

Le règlement garantit aussi la possibilité pour une entreprise utilisatrice de promouvoir son offre hors d’une plateforme à laquelle elle est liée, ainsi que de conclure des contrats avec ses clients ou proposer ses propres services aux consommateurs indépendamment de cette dernière. 

Afin de faire la promotion de ses produits et services concurrentiels, une entreprise, et notamment un vendeur de biens en ligne, peut demander l’accès aux données générées par ses activités (performance marketing…). Elle peut également obtenir les informations liées aux annonces publicitaires qu’elle finance sur une plateforme.

L’accord entre le Conseil et le Parlement européen du 24 mars 2022 a ajouté plusieurs nouveautés au projet initial. Comme le souhaitaient les eurodéputés, une plateforme ne peut associer les données personnelles d’un utilisateur à des fins de publicité ciblée qu’en cas de consentement explicite. D’autres dispositions limitant la publicité ciblée sont prévues par le DSA.

Les principaux services de messagerie (Whatsapp, Facebook Messenger, iMessage…) doivent également être interopérables avec leurs concurrents plus modestes. Un utilisateur doit ainsi être en mesure d’envoyer des messages, des fichiers ou de passer des appels vidéo depuis une application de messagerie vers une autre. 

Enfin, les contrôleurs d’accès doivent informer la Commission des acquisitions et fusions qu’ils réalisent.

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La législation sur les services numériques (DSA) cherche de son côté à limiter la diffusion de contenus illicites (incitations à la haine ou à la violence, harcèlement, pédopornographie, apologie du terrorisme…) et la vente de produits illicites en ligne.

Afin de garantir ce principe, le DSA impose certaines obligations aux fournisseurs de services et notamment aux plateformes. Jusque-là, les procédures de notification et de retrait de ces contenus et produits étaient différentes d’un Etat membre à l’autre et ne permettaient pas d’agir efficacement, les messages ou vidéos haineux étant par exemple supprimés longtemps après avoir été largement diffusés. 

Si le DSA ne remet pas en cause la responsabilité limitée des plateformes vis-à-vis des contenus et produits illicites qu’elles hébergent (notion d’hébergeur “passif”), celles-ci doivent en revanche proposer un outil permettant aux utilisateurs de les signaler. Une fois ce signalement effectué, elles ont alors l’obligation de retirer ces contenus et produits ou d’en bloquer rapidement l’accès.

Les plateformes doivent également coopérer avec des “signaleurs de confiance”. Il s’agit d’organes, associations ou individus labellisés au sein de chaque Etat en vertu de leur expertise et qui voient leurs notifications traitées en priorité.

Le DSA interdit par ailleurs de cibler des personnes avec des publicités en ligne basées sur leur religion, leurs préférences sexuelles, des informations sur leur santé ou leurs convictions politiques. La publicité ciblée est également interdite vis-à-vis des mineurs. 

La publicité ciblée et la politique de modération des plateformes sont soumises à des obligations de transparence. Les plateformes doivent expliquer le fonctionnement de leurs systèmes de recommandation, qui renforcent la visibilité de certains contenus pour un utilisateur en fonction de ses intérêts personnels. Les très grandes plateformes en ligne et les très grands moteurs de recherche ont également l’obligation de proposer aux utilisateurs un système de recommandation alternatif non fondé sur leur profilage. 

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Les “pièges à utilisateurs” (“dark patterns”), qui conduisent notamment les internautes à effectuer des actions non souhaitées sur un site au bénéfice de ce dernier, sont interdits. 

Les très grandes plateformes et très grands moteurs de recherche, eux, sont par ailleurs tenus d’évaluer et de prendre des mesures pour atténuer les risques qui découlent de l’utilisation de leurs services : diffusion de contenus illicites, effets négatifs sur la vie privée et familiale, atteintes à la liberté d’expression… Ils doivent réaliser chaque année cette analyse de réduction des risques sous le contrôle de la Commission européenne. La société peut notamment être tenue de faire la lumière sur ses algorithmes, y compris ses systèmes de recommandation de contenus. Le Centre européen pour la transparence des algorithmes (ECAT), inauguré le 18 avril 2023, assiste la Commission dans cette expertise technique.

Les places de marché en ligne, qui réunissent des vendeurs et des consommateurs comme Amazon ou Airbnb, doivent quant à elles afficher un certain nombre d’informations relatives aux produits et services qu’elles vendent, et détenir des informations permettant de tracer les vendeurs de biens et services illicites.

Le DSA impose à toutes les entreprises fournissant des services en ligne aux Européens de désigner un représentant légal dans au moins un pays de l’UE. Celui-ci doit par exemple, dans le cas des plateformes, obéir à toute demande de retrait de contenu ou de produit dangereux de la part de l’un des 27 Etats membres. 

Un “coordinateur des services numériques” au sein de chaque Etat peut également enquêter, saisir la justice s’il constate des irrégularités et même sanctionner directement une entreprise dans certaines situations. Les 27 coordinateurs coopèrent au sein d’un “Comité” habilité à mener des enquêtes conjointes dans plusieurs Etats. Ils peuvent également recommander à la Commission européenne d’activer un mécanisme de crise lors d’événements particuliers pour lutter contre la désinformation en ligne. 

Tandis que les Etats membres doivent eux-mêmes surveiller les petites plateformes, la Commission dispose quant à elle d’un pouvoir exclusif de supervision des très grandes plateformes en ligne et des très grands moteurs de recherche. Une nouvelle responsabilité financée par les plateformes elles-mêmes, en fonction de la taille de leur service et à hauteur de 0,05 % maximum de leur revenu net annuel mondial. Cette redevance, dont les règles ont été précisées le 2 mars 2023, a été perçue pour la première fois à l’automne 2023. 

Plusieurs dispositions du DSA visent à contrebalancer les mesures de contrôle des contenus afin de garantir le respect de la liberté expression. L’auteur d’un contenu illicite doit par exemple être informé avant le retrait de ce dernier. Il peut contester gratuitement cette décision auprès de la plateforme (en plus de la justice) et demander une compensation financière à l’entreprise si celle-ci ne respecte pas le texte. 

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Si la législation sur les services numériques (DSA) vise à encourager la suppression des contenus illicites, les contenus préjudiciables (désinformation, canulars, manipulation…) licites ne sont pas concernés au même plan. Le texte a pour but de limiter leur propagation non par leur suppression, qui serait contraire à la liberté d’expression, mais en exigeant des plateformes qu’elles revoient les mécanismes (algorithmes) permettant leur amplification. 

Ces contenus préjudiciables font également l’objet aujourd’hui d’une régulation européenne non contraignante, notamment via le code de bonnes pratiques contre la désinformation, signé par plusieurs grandes entreprises du numérique. 

Quelles sont les sanctions prévues ? 

Si elle estime qu’un contrôleur d’accès ne respecte pas ses obligations prévues par le DMA, la Commission peut lui indiquer des mesures concrètes à mettre en œuvre. Si celui-ci persiste, il peut se voir infliger des amendes allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial total. En cas de récidive, cette amende peut atteindre 20 % de ce chiffre d’affaires.

En cas de non-respect systématique du DMA (règles enfreintes au moins trois fois en huit ans), la Commission peut ouvrir une enquête de marché et, si nécessaire, imposer des mesures telles que l’interdiction d’acquérir d’autres entreprises pendant une période donnée.

La Commission européenne est responsable de la bonne application du règlement par les contrôleurs d’accès qu’elle aura désignés, ainsi que des éventuelles sanctions. Les autorités nationales de concurrence des Etats membres peuvent quant à elles ouvrir des enquêtes sur des infractions présumées et transmettre leurs conclusions à l’exécutif européen.

Dans le cadre du DSA, chaque Etat membre doit déterminer les sanctions applicables dans la limite de 6 % du revenu ou du chiffre d’affaires annuel de la société (plafond abaissé à 1 % en cas d’informations incorrectes ou de refus d’enquête sur place). Les astreintes sont limitées à 5 % du chiffre d’affaires quotidien. Pour les très grandes plateformes, la Commission peut contrôler elle-même le respect de la législation. Les entreprises qui ne respecteraient pas les règles de manière répétée pourront être interdites.

Le 30 avril 2024, la Commission européenne a lancé deux outils permettant au public de signaler les pratiques préjudiciables des grandes plateformes en ligne et des moteurs de recherche dans le cadre du DSA, ou toute violation des obligations du DMA. Ces “lanceurs d’alerte” peuvent fournir des informations de manière anonyme, dans n’importe quelle langue officielle de l’UE. Les personnes confrontées à des pratiques préjudiciables de plateformes dans le cadre du DSA peuvent également déposer une plainte auprès du coordinateur national des services numériques, l’Arcom en France.

Le 18 décembre 2023, la Commission européenne a ouvert une enquête contre le réseau social X (ex-Twitter). Celui-ci est accusé de manquer aux obligations du DSA en termes de modération des contenus, facilitant ainsi la prolifération de fausses informations et de contenus illicites. 

Le 19 février 2024, c’est au tour de TikTok d’être visé par une enquête similaire. Le réseau social chinois est quant à lui suspecté de ne pas en faire suffisamment en matière de protection des mineurs, de transparence de la publicité, d’accès des chercheurs à ses données ainsi que pour limiter les risques d’addiction et de diffusion de contenus préjudiciables. Le 22 avril 2024, la plateforme est cette fois ciblée par la Commission européenne pour son programme “Task and Reward Program” de TikTok Lite, qui prévoit de récompenser les utilisateurs en fonction du temps qu’ils passent devant les écrans et dont l’institution craint les effets de dépendance. Deux jours plus tard, le réseau social annonce suspendre cette fonctionnalité en Europe.

Le 30 avril 2024 enfin, la Commission a ouvert une procédure formelle à l’encontre de la société Meta. Ses soupçons portent notamment sur le manque de modération de la publicité trompeuse et de contenus politiques, la faible accessibilité du mécanisme de signalement des contenus illicites, ou encore une transparence insuffisante des suppressions de contenus illégaux depuis la disparition de son outil d’information public CrowdTangle.

Le DSA ne fixe pas de délai pour clôturer ces procédures.

Dans le cadre du DMA cette fois, la Commission a annoncé le 25 mars 2024 avoir ouvert des enquêtes pour non-conformité à l’encontre d’Alphabet (Google), d’Apple et de Meta (Facebook). Celles-ci portent sur les règles d’orientation sur Google Play et sur l’App Store, les pratiques d’autofavoritisme dans Google Search, l’écran de sélection de Safari ainsi que le modèle “Pay or Consent” de Meta. D’autres enquêtes sont également lancées sur le système de tarification d’Apple relatif aux boutiques d’applications alternatives et aux pratiques de classement d’Amazon.

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Catégories: Union européenne

The Defence Mosaic

Foreign Policy Blogs - mar, 30/04/2024 - 18:41

The unacceptable new normal

The years 2022 into 2024 has shown the importance of having sophisticated anti-air defence systems in the application of international policy. Attacks in Ukraine and in the Middle East, as well as possible future ballistic missile threats against South Korea, Japan, and Taiwan would often require a direct and immediate response to an attack. With more advanced AI, radar systems, and interceptor missiles, the ability to sustain an attack and measure out a proper response is something that was only imaginable over the last few years. With systems like Iron Dome, Arrow, THAAD, Patriot PAC-2 and 3, as well as the S-400 systems, and TOR, the tamping down of an escalatory situation is now possible with the reduction of lives lost during an attack. While this advancement of missile technology is a gift in preventing the escalation of war, it must be applied with a mix of different policy and defence measures to have a long term and lasting effect.

With missile protection, there is more room for adaptive policies, but no population should accept living under a constant barrage of missiles. An economy and society would not be able to tolerate constant threats of war and eventual losses of their citizens when the defense system is overwhelmed or outdated. Deterrence through political dialogue and strong offensive measures to match the defensive shield is essential in having a robust missile defense policy. The best way to avoid being hit by a missile, is to either not be in the location of the missile strike, or to eliminate the source of the problem. As most countries are unable to simply move, there must always be a real and direct ability to counter any artillery assaults on military and civilian populations. Often a missile assault is related to a past build up of tensions, and the best defense is not simply the best offense, but one that can target opposing missile forces at the time of preparation and launch. For this reason, generations of ballistic missile systems from the Soviet FROG systems, towards the infamous SCUDs, as well as Scarab, Oka and modern Iskander systems focused on shorter and shorter launch times. The inability to stop a ballistic missile or cruise missile means you have no deterrence measures to hold back a possible attack. Words must be combined with actions in the application of international relations, as has always been the case.

Diplomacy is still the Alpha and Omega of preventing conflict. In the modern era of ballistic missile systems that can range from hypersonic systems, to chemical, biological and nuclear, even an intercepted missile could still rain down chemical weapons on a population. Often nuclear missiles are detonated over a target, and an intercepted nuclear missile could still destroy a population centre if intercepted and detonated in the skies over a city. When diplomacy in the prevention of a ballistic missile attack is not respected or wholly ignored, it will only lead to more of the same in an increasingly harmful threat level and deaths of innocent populations. If a country is threatened with such an attack, they have the obligation to respond in protection of its citizenry. If a country does not possess such capabilities, they should acquire those systems or allies with those systems and counter threats with immediate and direct actions. While bunkers and missile defense may prevent mass casualty events, preventing aggressive actions against a population against actors from abroad is part of the Social Contract every citizen has with their Government. Any country that has existed and survived past three generations has always taken such steps to ensure their own future. Ones that do not react in such a manner are often already on the path to their own disintegration. Surviving is not by chance, and the survivors always prevail for good reason.

Burkina / Entrepreneuriat : Alex Nébié, le jeune communicateur qui veut conquérir le marché des poulets et poissons braisés

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 18:25

Il n'est pas allé loin pour le chercher. Il l'avait déjà dans le sang et dans l'âme. Un héritage reçu de son défunt père et de son frère aîné. Depuis sa tendre enfance, Alex Nébié, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a baigné dans une atmosphère entrepreneuriale. Ce qui avait déjà fait de lui un entrepreneur, avant même qu'il ne le soit dans la réalité. Portrait d'un jeune communicateur dynamique qui a troqué ses diplômes pour les poulets et poissons braisés.

Il est né d'un père financier et entrepreneur. Son frère aîné est également financier et entrepreneur. Son chemin semblait balisé.
Si beaucoup d'étudiants rêvent d'une carrière de salariés dans un bureau, ce n'est pas le cas de Alex, qui savait déjà qu'il n'était pas fait pour cela. A 24 ans, il est installé à son propre compte, avec beaucoup de projets en tête qu'il compte mettre en place au fur et à mesure, dit-il.

Malgré une licence en communication pour le développement en poche et un master en gestion de projets en cours, le jeune homme sait à quoi il est destiné. Le véritable déclic se produit lorsqu'un ami, qui organise un évènement culturel, lui demande de venir proposer ses services, à savoir le poisson et le poulet braisés.

C'est un succès pour Alex Nébié, qui engrange un bénéfice de 65 000 FCFA. Cette réussite le pousse à se lancer en 2022 dans le domaine de la restauration, notamment en proposant des poulets et des poissons braisés faits de ses mains dans la cité du cavalier rouge. Le fils de la région veut conquérir ce marché, en proposant de meilleurs services et de meilleurs produits de qualité dont les Koudougoulais raffolent.

Son secret, mettre l'accent sur l'hygiène de ses produits et s'inspirer de l'art culinaire gourounsi. L'amour aussi du travail bien fait comme son défunt père lui a appris. « Mon père était fonctionnaire mais il ne touchait pas à son salaire parce qu'il entreprenait et il travaillait beaucoup pour atteindre ses objectifs », se souvient le fils.
Son choix n'a d'ailleurs pas étonné les membres de la famille, selon ses dires. Au contraire il a reçu leur soutien et leur encouragement. Ce qui le rassure dans son choix.

En plus du soutien inconditionnel des membres de sa famille, Alex Nébié a aussi une autre épaule sur laquelle il dit pouvoir se reposer quand il n'a pas de marché, celle de sa tendre fiancée.

Alex Nébié, malgré son jeune âge a de grandes ambitions et pour les atteindre, il sait vers qui se tourner pour prendre des conseils : les aînés. « Auprès des aînés, les amis de mon grand-frère, j'apprends beaucoup et je continue d'apprendre. Si fait que je n'ai pratiquement) pas d'amis de mon âge », dévoile-t-il.

Après sa ville d'origine, Alex Nébié est en train de faire voyager son poisson braisé fait à la manière des gourounsis et son poulet dans la capitale, Ouagadougou, où il vient de s'installer. C'est d'ailleurs dans cette nouvelle installation que nous l'avons rencontré.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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SNC/Bobo 2024 : L'Association burkinabè des domaines internet se dévoile aux journalistes à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 30/04/2024 - 18:25

L'Association burkinabè des domaines internet (ABDI) a organisé à Bobo-Dioulasso ce mardi 30 avril 2024, un petit déjeuner de presse. Cette rencontre se tient à l'occasion de la SNC Bobo 2024 qui se tient du 27 avril au 4 mai prochain dans la ville de Sya. Placée sous le thème : « Journalisme, internet et culture : Quelle synergie pour un Burkina prospère ? », l'activité vise à créer un cadre d'échanges entre les membres de l'association et les professionnels de médias.

En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC/Bobo 2024), l'Association burkinabè des domaines internet organise à Bobo-Dioulasso, un certain nombre d'activités, en vue de faire la promotion de l'internet au Burkina Faso. C'est dans ce cadre que ce déjeuner de presse a été organisé avec les professionnels de médias pour faire connaître l'association, et le produit phare que l'association gère qui est le nom de domaine « .bf ».

Les journalistes présents au déjeuner de presse de l'ABDI

Ce nom de domaine est une ressource importante pour le fonctionnement de l'internet. Il représente le territoire numérique du Burkina Faso. Et chaque ressource numérique burkinabè comme les sites web, les messageries électroniques doivent pouvoir se terminer par .bf et non par des noms de domaines génériques. Cette rencontre avec les hommes de presse donne ainsi l'occasion à l'association de parler de ses missions mais aussi de faire la promotion de ce nom de domaine. « Nous avons voulu de cette rencontre pour raffermir notre communication avec les médias et créer un lien fort entre nous. Elle nous offre un cadre convivial pour échanger autour d'un petit déjeuner, de sorte à nous familiariser et à créer une proximité avec ces hommes de médias que nous avons », a expliqué le secrétaire exécutif de l'ABDI, Ezaï Toé.

De la présentation faite au cours de ce déjeuner de presse, l'on retient que l'ABDI est une organisation de la société civile burkinabè, à but non lucratif, créée par les acteurs du secteur des technologies de l'information et de la communication en vue de contribuer au développement de l'internet au Burkina Faso. Par délégation obtenue de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, elle assure la fonction d'opérateur du registre des noms de domaine de premier niveau « .bf », la coordination de la migration des adresses IPv4 vers IPv6 et la gestion du fonds de soutien au développement de l'internet au Burkina Faso.

Le secrétaire exécutif de l'ABDI, Ezaï Toé, rappelant l'importance pour le Burkinabè d'avoir son nom de domaine en .bf

Créer une synergie entre le journalisme, l'internet et la culture

Cette rencontre était placée sous le thème : « Journalisme, internet et culture : Quelle synergie pour un Burkina prospère ? ». A l'occasion, les participants ont pu échanger autour de ce thème afin de faire le lien entre le journalisme, l'internet et la culture. Ces trois éléments sont considérés par l'association comme des facteurs importants du développement socio-économique du Burkina Faso.

« Aujourd'hui, au regard de l'évolution technologique, l'internet est devenu un outil qui impacte toute la société, qui impacte tous les aspects de la vie socio-économique des Etats. Nous nous sommes dit que, quand on regarde dans le fond, on peut faire un lien. L'internet qui est la nouveauté, qui reflète le modernisme et la culture qui reflète les traditions. Tout cela pour en parler, pour que cette symbiose puisse être une réalité et impacter positivement la prospérité, le développement socio-économique du Burkina, nous pensons qu'il faut inviter le journalisme dans la danse. Quand nous regardons, ces trois éléments, mis ensemble, peuvent faire une bonne dose qui puisse contribuer au rayonnement, à la prospérité et au développement socio-économique de notre pays », a expliqué le secrétaire exécutif.

Les journalistes outillés sur les missions de l'ABDI

Au regard donc de cette synergie, l'ABDI a suggéré la mise en place d'un club « Journalisme, internet et culture (Club JIC) », avec pour mission de contribuer à bâtir une identité culturelle numérique authentique pour un Burkina prospère. Selon Ezaï Toé, il est important pour tout Burkinabè d'avoir son nom de domaine en .bf, car il estime que c'est une fierté pour tout Burkinabè. « Le .bf reflète l'appartenance au pays donc il serait intéressant pour tout Burkinabè d'avoir son nom de domaine en .bf. En plus d'être l'identité du Burkina Faso, le .bf garantit la sécurité. Notre procédure d'acquisition du nom de domaine garantisse la sécurité. En terme de coût, nous sommes accessibles », a-t-il fait savoir. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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