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China Finds Friends in Europe’s Far Right

Foreign Policy - mar, 03/10/2023 - 23:30
A German politician’s ties to a Chinese influence network are part of a pattern across Central and Eastern Europe.

Mort de Jean-Pierre Elkabbach, grand nom du journalisme en France

France24 / France - mar, 03/10/2023 - 22:53
Le journaliste politique Jean-Pierre Elkabbach est mort à l'âge de 86 ans, ont annoncé, mardi, ses anciens employeurs, le groupe Canal+ et Europe 1, dont il fut une figure durant de longue années.
Catégories: France

Tuerie en RD Congo : un militaire condamné à mort, trois autres à dix ans de prison

France24 / Afrique - mar, 03/10/2023 - 22:42
Un officier a été condamné à mort lundi, trois autres militaires à dix ans de prison et deux acquittés par la justice militaire qui les jugeait pour la répression d'une manifestation qui a fait plus de cinquante morts le 30 août à Goma, dans l'Est de la République démocratique du Congo. Les avocats des condamnés, qui avaient plaidé l'acquittement, ont annoncé leur intention de faire appel.
Catégories: Afrique

Lutte contre le cancer du col de l'utérus : Plus de 37.000 femmes dépistées des lésions précancéreuses grâce au projet SUCCESS

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 22:30

Dans le cadre de la lutte contre le cancer du col de l'utérus au Burkina Faso, l'ONG JHPIEGO, en consortium avec d'autres organisations, a initié le projet SUCCESS (scale up cervical cancer elimination with secondary prevention strategy). Un projet dont l'objectif était d'accroître l'accès des femmes à des services de prévention secondaire du cancer du col de l'utérus, notamment à travers le dépistage des lésions précancéreuses. Après trois ans de mise en œuvre, le projet arrive à son terme. Les différents acteurs de mise en œuvre se sont réunis en atelier les 2 et 3 octobre 2023, afin de faire le bilan des activités menées et préparer les prochaines étapes.

Le Burkina Faso enregistre chaque année, plus de 1000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus et environ 850 décès. Ce cancer constitue donc un problème de santé publique, auquel l'ONG JHPIEGO en partenariat avec Expertise France et l'Union internationale contre le cancer, a décidé de s'attaquer à travers le projet SUCCESS. Les activités ont concerné au total 21 sites dans six régions que sont le Centre, le Plateau-central, le Centre-ouest, le Centre-est, les Hauts Bassins et les Cascades.

L'ambition affichée, était de dépister 40.000 femmes par la recherche du papillomavirus et de traiter les lésions précancéreuses du col de l'utérus à l'aide de technologies innovantes. Les lésions précancéreuses sont un signe annonciateur du cancer, qui peut prendre 10 à 15 ans avant de se déclarer. Les dépister et les traiter à temps, permet donc d'éviter à la patiente d'atteindre le stade du cancer.

Dr Linda Traoré, responsable du projet SUCCESS

JHPIEGO a dans cette lancée, apporté une assistance technique au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, pour l'introduction du test HPV comme méthode de dépistage des lésions précancéreuses ainsi que de la thermo coagulation pour leur traitement. Mais bien avant cela, il a été procédé à l'identification des sites, à l'élaboration des documents en vue d'uniformiser la formation des prestataires de santé, à l'équipement des structures de santé du matériel nécessaire pour pouvoir procéder au dépistage et prendre en charge les lésions, souligne Dr Linda Traoré, responsable du projet SUCCESS. Ce sont donc au total plus de 800 prestataires de santé et communautaires qui ont été formés et environ 36 735 femmes dépistées depuis le début du projet. 93% des femmes éligibles au traitement ont été prises en charge.

Olivia Marie Angèle Ouédraogo, représentante de la secrétaire générale du ministère de la Santé

Pour Olivia Marie Angèle Ouédraogo, représentante de la secrétaire générale du ministère de la Santé, le projet SUCCESS est venu augmenter les capacités de diagnostic et d'offres de soins en ce qui concerne la prévention secondaire du cancer du col de l'utérus, en plus des actions entreprises par le ministère. Il s'agit de la gratuité du dépistage des lésions précancéreuses dans toutes les formations sanitaires du pays, du vaccin préventif du papillomavirus au profit des filles de 9 ans avec une future extension à celles âgées de 14 ans. Le ministère entend également augmenter l'offre de soin selon Olivia Ouédraogo, pour accroître la demande et le dépistage des cancers du col de l'utérus, et proposer un traitement des lésions précancéreuses avant l'installation du cancer.

Photo de famille

Si les acquis du projet SUCCESS sont indéniables, les difficultés n'ont toutefois pas manqué. En effet, certaines formations sanitaires n'ont pas pu atteindre les objectifs de dépistage souhaités au démarrage du projet. "Ces faibles résultats pourraient s'expliquer entre autre par la rupture des intrants pour le dépistage par le HPV qui ont impacté négativement sur l'engouement des patientes, le faible engagement de certains acteurs dans le dépistage, la quantité et la qualité des équipements et des infrastructures ainsi que celle des ressources humaines", a laissé entendre Olivia Ouédraogo.
A la suite du bilan de la mise en œuvre du projet, il est prévu un plan de transition pour les futures étapes.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

China’s United Front Operations Are Ubiquitous—at Home

Foreign Policy - mar, 03/10/2023 - 22:23
One department now oversees everything from religion to winter sports to influence operations.

Burkina : Sept dossiers attendent à l'Assemblée nationale, plus de 19 milliards de FCFA présumés dissipés au détriment du Trésor public !

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 22:00

Les juridictions du Burkina ont, ce lundi 2 octobre 2023, effectué leur rentrée 2023-2024 sous le thème : « Le traitement judiciaire des informations économiques et financières : état des lieux et perspectives ». Au cours de cette audience solennelle de rentrée, les réquisitions du Procureur général près la Cour de cassation ont remis au goût du jour, la question sur la Haute Cour de justice, instituée pour juger le président du Faso et les membres du gouvernement pour, entre autres, infractions de détournement de deniers publics.

Par ces réquisitions, le Parquet général de la Cour de cassation donne du grain à moudre à tous ces citoyens qui, depuis la création de la Haute Cour de justice, y ont simplement vu, en plus de la négation du sacro-saint principe de l'égalité des Burkinabè devant la loi, une institution pour protéger les dirigeants, en les soustrayant des juridictions de droit commun.

Note: ">Lire aussi : Dossiers sur l'insurrection populaire et le putsch : Les autorités judiciaires donnent un aperçu sur leur évolution

L'autorité judiciaire fait observer que les activités de la juridiction, Haute Cour de justice, sont en arrêt total depuis le 24 janvier 2022 (coup d'Etat, ndlr), et que depuis 28 ans, la Haute Cour de justice n'a encore jugé aucun dossier. « Même le dossier emblématique dit de l'insurrection, où les violences ont causé sept morts et plus de 80 blessés, n'a pas été jugé », brandit le Procureur général, actualisant ainsi la question sur la pertinence et le maintien de cette juridiction dans le paysage judiciaire.

Il informe que la Haute Cour de justice a instruit plusieurs dossiers en matière de crimes économiques et financiers non encore jugés depuis 2015 et son fonctionnement a été longtemps handicapé par les différents changements politiques et par les textes qui la régissent ; ce qui a d'ailleurs entraîné une suspension de la première audience en mai 2018, suivie de la relecture à deux reprises de la loi portant sa composition et son fonctionnement ainsi que la procédure applicable devant elle.

« La nature de cette juridiction, composée majoritairement de députés, rend difficile la procédure de mise en accusation. Le nombre de dossiers pendants devant l'Assemblée nationale depuis 2015, en attente de mise en accusation des personnalités en cause est, sauf erreur ou omission, de sept, et le montant cumulé des deniers présumés dissipés au détriment du trésor public, s'élève à 19 191 335 926 FCFA », révèle le Parquet général de la Cour de cassation.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Kinshasa accueille une conférence internationale pour appuyer la mise en œuvre du PLDC

Radio Okapi / RD Congo - mar, 03/10/2023 - 21:57


Le ministère des Affaires sociales organise du 16 au 17 octobre à Kinshasa, une conférence internationale pour appuyer la mise en œuvre des plans locaux de développement communautaires (PLDC).


C’est dans ce cadre qu’il a organisé, mardi 3 octobre à Kinshasa, un atelier pour préparer ces assises.

Catégories: Afrique

Affaire "Charbon fin" : Le dossier renvoyé au 5 octobre pour absence de témoins "clés"

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:50

Le jugement du dossier dit "Charbon fin" rouvert, ce mardi 3 octobre 2023, au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, a été renvoyé au 5 octobre 2023, après plus d'une heure de débats contradictoires.

Des témoins "clés" sont absents. C'est la raison qui a prévalu au renvoi de ce procès, vieux de cinq ans, pour le 5 octobre 2023. Pour les avocats de la défense, le dossier n'est pas en état d'être jugé en l'absence de témoins "clés". C'est manifestement préjudiciable aux intérêts de leurs clients, qui, de leurs dires, n'ont pas reçu de convocation à comparaître. "On ne peut donc pas commencer les débats dans le cadre de ce procès sans la présence de témoins", clame un autre avocat de la défense.

Le ministère public n'est pas de cet avis. En effet, pour le parquet, les débats dans le cadre de ce procès peuvent commencer. Parce que, explique-t-il, pour ce qui concerne les témoins absents, le problème se poserait au moment où on aurait besoin de leurs témoignages et qu'ils ne soient pas là. Pour l'instant, on en n'est pas là, se défend le parquet.

Selon les avocats de la partie civile, aucune disposition légale ne dit qu'en l'absence d'un témoin, on ne peut pas tenir un procès.

À la suite de ces débats, individuellement, le juge a posé la question suivante aux prévenus à la barre : Est-ce que vous pensez que les débats peuvent être entamés en l'absence des témoins ?

Note: ">Lire aussi : Affaire charbon fin : « Le temps ne changera rien aux faits », clame Me Rodrigue Bayala, conseil de l'Etat burkinabè

La parole est donnée en premier au Directeur général de IAMGOLD Essakane SA, Tidiane Barry, qui répond par la négative. D'autres répondront par l'affirmative.

"Il n' y a aucun problème pour nous de faire comparaître un témoin. Ce n'est pas un obstacle pour nous. Dans les heures qui suivent, nous pouvons les faire venir à la barre, ou au cas échéant, au cours de la journée", replique le parquet.

La décision revient au juge. Après quelques instants de concertations, il décidera du renvoi de l' affaire"Charbon fin" au 5 octobre 2023. Le ministère public a donc cette journée et celle de demain pour faire comparaître les témoins "clés" le 5 octobre 2023..

Pour rappel, le procès avait été rouvert le jeudi 20 juillet 2023, au TGI Ouaga1, et aussitôt renvoyé au rôle général. Et la date du 18 septembre 2023 avait été retenue. Il sera, une fois de plus renvoyé pour ce jour 3 octobre 2023.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Lutte contre l'impunité : Une filière d'interprètes judiciaires lancée pour répondre aux besoins

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:40

Ce mardi 3 octobre 2023 restera une date historique pour le monde de la justice burkinabè. Pour cause, une nouvelle filière d'interprètes lancée en ce jour dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. Le lancement de cette nouvelle filière a été présidée par Mohamed Sawadogo, directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique, qui avait à ses côtés d'autres partenaires de mise en œuvre de la nouvelle filière.

Cette nouvelle filière d'interprètes judiciaires dont le lancement officiel s'est tenu ce 3 octobre 2023, vise à renforcer l'offre et la demande de justice au Burkina, à travers l'amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale et l'accès à la justice des populations au service public de la justice.

Cette nouvelle filière, qui vient s'ajouter aux offres de formation de l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM), entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'appui au renforcement de la justice pour lutter contre l'impunité (PARJI) qui est en cours depuis 2021.

Mohamed Sawadogo, directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique

Le projet s'inscrit dans une démarche globale de l'agence belge de développement (Enabel) d'accompagner les efforts de l'Etat en matière de paix et de sécurité dans le pays. L'initiative est soutenue financièrement par l'Union européenne, dans le cadre de son programme Justice au Burkina, dont l'intervention vise à répondre aux besoins des juridictions et des justiciables dans le ressort de la cour d'appel de Ouagadougou.

Danny Denolf, représentant résident d'Enabel au Burkina Faso

Au cours de la cérémonie de lancement, les différents partenaires de mise en œuvre se sont succédés au pupitre pour parler de son utilité et de son importance dans l'appareil judiciaire. C'est ainsi qu'en lançant officiellement cette filière, le directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique, Mohamed Sawadogo, n'a pas manqué de rappeler cela et de parler de sa légitimité et légalité, parce qu'elle a été mise en œuvre par l'arrêté du ministère en charge de la fonction publique et aux candidats remplissant les conditions générales de recrutement prévues à l'article 17 de la loi no 081-2015/CNT du 24 novembre 2015.

Marc Duponcel, représentant du chef de la délégation de l'Union européenne

Les représentants d'Enabel, Danny Denolf, de l'Union européenne, Marc Duponcel, du directeur de cabinet du ministre en charge de la Justice, Bepoadi Sinini, et le directeur général de l'ENAM, Dr Jacob Yarabatioula, en prenant la parole, sont eux-aussi revenus sur l'utilité et l'importance des interprètes judiciaires pour la justice. Selon eux, l'interprétation judiciaire dont le rôle dans le cadre de la justice est divers et crucial. « Il s'agit d'abord de la traduction des échanges entre parties ne s'exprimant pas dans la même langue. L'interprète judiciaire intervient dans une grande diversité contextuelle : au tribunal, lors des audiences et des procès, mais également pour les dépositions, les auditions de témoins ou encore les interrogations et autres », ont-ils éclairé.

Coupure du ruban

Le renforcement de cette filière va donc avoir un grand impact sur la qualité de la justice et l'accès des justiciables à la justice a renchéri le directeur général de l'ENAM. Tout en soulignant que pour cette première promotion, les interprètes judiciaires sont au nombre de 39 élèves recrutés par concours direct de cycle B, c'est-à-dire, niveau BAC.

Vue partielle du matériel

Le coût de cette première formation est estimé à plus de 85,28 millions de FCFA et va porter sur plusieurs aspects. Il s'agit notamment du renforcement des capacités des interprètes exerçant déjà dans les juridictions sur diverses thématiques, l'élaboration d'un lexique des termes juridiques dans quatre langues (Mooré, Dioula, Fulfuldé et Gulmacéma), la dotation de matériels didactiques et bureautiques, la réfection et l'équipement de deux salles de cours pour la filière de l'interprétation judiciaire.

Vue partielle de l'une des salles de cours

La cérémonie s'est achevée par la coupure du ruban de l'ouverture des salles qui ont été offertes par les partenaires afin d'offrir une formation de qualité aux différentes bénéficiaires. Il s'agit de deux salles insonorisées équipées pour les formations théoriques et pratiques, ainsi que du matériel composé, entre autres, d'une quarantaine d'ordinateurs, de micros et de baffles.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Conduite de la transition au Burkina : Maintenir le cap et corriger les insuffisances

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:30

Le 30 septembre 2023 dernier, le pays des hommes intègres commémorait le premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré et de son équipe. Alors que chacun y va toujours de son bilan, Sidzabda Damien Ouédraogo dans la tribune ci-après s'en tient à ceci : « Il faut maintenir le cap et corriger les insuffisances ». Lisez !

Lors de son grand entretien avec la presse sur le bilan de ses 12 mois au pouvoir, le capitaine Ibrahim TRAORE a réaffirmé avec aplomb sa détermination à conduire la transition burkinabè à bon port malgré les difficultés et en dépit de toutes les adversités. Dans le contexte difficile que traverse notre pays depuis 2016, l'on n'a qu'une seule envie à savoir, partager l'enthousiasme du chef de l'Etat. L'heure n'est donc plus à la critique stérile mais constructive, en vue d'une amélioration de l'action entreprise. Aux premières heures de sa prise de pouvoir le 30 septembre 2022, IB lui-même a synthétisé la situation du pays de manière on ne peut plus claire et caricaturale, en disant que « Tout est urgent ! ». Cette urgence demeure certes aujourd'hui encore. Même si force est de reconnaitre que l'engagement des autorités est pugnace et visible. Tout le mal qu'on souhaite objectivement et raisonnablement au MPSR 2 c'est de réussir là où ses prédécesseurs, civils comme militaires, ont échoué à ramener la paix au Faso.

A l'heure du bilan, beaucoup de choses ont été dites. Ici ou ailleurs, les avis et les commentaires sont allés bon train. Les acquis d'un an de pouvoir, guidé par la révolte et une farouche volonté d'affranchissement, sont réels, palpables et incontestables. Sur le front de la lutte contre le terrorisme, priorité numéro 1 et absolue, la guerre tant annoncée par les uns et les autres a manifestement et farouchement commencé. Ibrahim TRAORE et son gouvernement ont su, pour faire la guerre, se donner les moyens de la mobilisation et de l'équipement en matériels des forces combattantes, qui acculent chaque jour l'ennemi sur le terrain. Cela est le fruit d'une vision et le résultat d'un choix. Compter sur soi-même et pouvoir assumer sa souveraineté. Aidées par les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les forces de défense et de sécurité (FDS) engrangent des succès. Même si la victoire finale reste logiquement et impatiemment attendue par un peuple lassé par cette guerre lâche qui lui imposent ses ennemis.

Au plan politique et diplomatique, le Burkina Faso a su donner de la voix pour se faire entendre et respecter. Notamment par le partenaire historique et traditionnel de notre pays qu'était jusqu'alors la France. Mais dont la posture pour le moins ambivalente et l'attitude ambigüe dans son accompagnement pour la lutte contre le terrorisme ont fini par décevoir et la discréditer aux yeux des opinions publiques nationales sahéliennes. Il en a été de même, vis-à-vis de certaines organisations internationales comme le système des nations unies et régionales telles que la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

Les dénonciations d'accords surannés et iniques avec l'ancien colonisateur français, la répudiation d'une représentante résidente de l'ONU au zèle assez marqué, la dénonciation d'un organisme sous régional déphasé et inopérant sont autant d'actes forts, qui témoignent de la farouche volonté des autorités de la transition et du peuple burkinabè, plus que jamais éveillé et conscient, de se libérer d'un certain nombre de jougs.

L'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte…

Une nouvelle aire de partenariats géostratégiques a donc été ouverte. Sans complexe et sans exclusive, le pays des hommes intègres a décidé de se tourner vers qui il veut et de contracter avec qui bon lui semblera. Pour les besoins de la guerre contre le terrorisme, mais aussi et surtout pour les exigences de son développement futur, une fois la paix reconquise.

Cela, curieusement, ne semble pas du tout avoir été du goût de la France. D'où un certain nombre de tensions et de mesures d'ostracisme, injustifiées et injustifiables, de la part d'une nation qui se dit grande de par son histoire et qui se veut influente de par son poids diplomatique, contre des peuples longtemps proches culturellement et des pays jadis partenaires ; dont le seul crime a été d'exiger dorénavant davantage de considération et de respectabilité. Bref, les vieux amants se séparent toujours dans la douleur et les déchirements. Un de perdu mille de retrouvés fort heureusement. Lentement et patiemment, d'autres liens se tissent et d'autres amitiés se mettent en place. Comme l'Alliance des Etats sahéliens (AES), avec les pays voisins et frères du Mali et du Niger, avec lesquels le Burkina Faso est confronté et engagé dans la lutte contre l'hydre terroriste expansionniste.

L'arbre cependant ne doit pas cacher la forêt comme dit l'adage. Sans vouloir être pessimiste ni réducteur des mérites de cette transition en cours, menée de main surprenante et dont on se doit d'avouer que peu de personnes prêtaient au départ la capacité et la maestria aux jeunes officiers qui la dirigent, force est d'admettre l'évidence de quelques petits maillons faibles dans sa conduite. Ce dans le seul, noble et humble objectif de suggérer quelques conseils à qui de droit. A tout Seigneur, le sempiternel péché mignon de la Toute Puissance. On peut et on a le devoir citoyen de faire à Ibrahim TRAORE et aux hommes forts du MPSR 2, le reproche de la gouvernance par cooptation familiale ou amicale. Certes, faut-il faire confiance aux plus proches pour gérer certaines affaires délicates. Quand il s'agit toutefois des affaires publiques et du pouvoir d'Etat, la propension à s'entourer officiellement de personnes issues de la sphère biologique ou sociale immédiate est le plus souvent mal vue.

L'effet induit et pervers d'une pareille attitude, c'est la mise à l'écart de certaines compétences réelles existantes, qui auraient de toute évidence pu permettre de mieux adresser et gérer certaines questions ou situations. Par ailleurs, il n'y a pas de tare à être « jeunes », pleins d'énergie et débordants d'initiatives. Tout comme il n'y a aucun complexe à être plus âgés ou même « vieux », pétris d'expérience et imbus de sagesse. Ce sont tous des citoyens Burkinabè, dont la nation a besoin pour se construire et pour aller de l'avant. Le procès générationnel n'a donc véritablement pas lieu d'être. Bien au contraire, les bras vaillants au pouvoir doivent savoir compter sur la bienveillance de ceux et celles qui sont déjà passés par là, avec des fortunes soient-elles diverses. D'où la nécessité impérieuse d'une transition beaucoup plus ouverte et inclusive.

…ne mérite pas qu'on s'apitoie sur son sort.

D'autres avant nous l'ont dit. Le Burkina Faso se trouve aujourd'hui plus que jamais à une croisée de chemins. Et l'échec n'est pas une option. Face à l'adversité, les Burkinabè de tous bords sociaux, politiques, confessionnels… ont le devoir impératif de s'unir et de se réunir. S'unir et se réunir pour d'abord et avant tout sauver la nation. Oui, il y en a qui sont plus exposés que d'autres. Oui, il y en a qui se montrent davantage engagés que d'autres.

Non, il n'y a pas de super Burkinabè et des Burkinabè de seconde zone. Non, il n'y a pas de facto de bons et de mauvais Burkinabè. Tant qu'un citoyen n'a pas été convaincu d'avoir ouvertement trahi ou agi contre la patrie, il ne saurait y avoir d'un côté des Burkinabè auto-proclamés nimbouidi ou patriotes et de l'autre des compatriotes étiquetés d'emblée apatrides. Ce manichéisme idéologique, cultivé et dangereusement entretenu par et dans la rue, risque de conduire à une fracture irréparable de l'unité nationale et de la cohésion sociale. Et cela est à craindre.

Il convient en toute circonstance pour le pouvoir de la transition, de travailler à renforcer, respecter et faire les institutions. Toutes les institutions de la république, dans leurs prérogatives et dans un esprit de complémentarité étatique. Plutôt que d'en stigmatiser quelques-unes à l'occasion, comme cela a été malheureusement le cas de la justice, dans la gestion chaotique du dossier dit de la guérisseuse de Komsilga. Il faut dépassionner les cœurs et désarmer les esprits. Non pas instrumentaliser l'ignorance d'aucuns et pousser la rue à la haine. Encore moins gouverner sous les injonctions de cette dernière.

Oui à la volonté du peuple, non à la vindicte populiste. Même dans un contexte de guerre et de crise sociale exacerbée, la préservation de certaines normes et libertés est sacrée. Elles relèvent de la garantie et incombent aux plus hautes autorités. Qui ne sauraient les bafouer, ni encore moins les indexer à une quelconque vendetta de la vox populi, par le truchement de certaines décisions, postures ou déclarations. Sont de celles-là les libertés de presse et d'expression. De même les droits humains, qui ne sauraient sous aucun prétexte pâtir de rapts et autres enlèvements, séquestrations et disparitions mystérieuses de citoyens, sous la férule d'hommes armés encagoulés.

Un an de transition rectifiée vient en tous les cas de s'écouler. Les avis sont partagés quant au bilan et les attentes demeurent grandes. Quels qu'aient pu être l'optimisme affiché et la candeur des délais projetés au départ, il est peu réaliste de penser que la guerre pouvait être gagnée en un temps record et la quiétude des populations rapidement restaurée, comme par un tour de baguette magique.

Lentement mais sûrement, si l'on en croit les échos de certaines sources sécuritaires concordantes, le contrôle de la situation est en train d'être repris. Pas encore au point de renvoyer les 2 millions et quelques personnes déplacées internes (PDI) demain matin dans leurs terroirs respectifs. Mais progressivement, la tendance est à l'inversion, si l'on en croit les déclarations gouvernementales sur le retour et la réinstallation récemment de plusieurs dizaines de milliers de populations dans leurs villages respectifs.

L'horizon semble s'éclaircir. Mais pas encore au point d'entrevoir le bout du tunnel et se projeter d'ores et déjà dans la précipitation vers certaines échéances importantes certes, mais de convenance moins urgente que le retour réel de la paix dans les plus larges proportions possibles du territoire national. De ce point de vue, les élections ne sont pas une fin en soi. Il est plus urgent de relire la feuille de route de la transition, pour rendre celle-ci plus ouverte et consensuelle.

Prendre en compte la réconciliation nationale et se donner le temps de réformes indispensables en vue d'une résorption et une sortie à terme, des dimensions multiformes qui ont pu conduire et plonger le Burkina Faso dans cette situation peu enviable depuis de longues années. Peu importe le temps mis pour guérir. Tant que le remède est bon, efficace pour soigner définitivement le mal. Bon vent donc au navire de la transition, conduit par le capitaine Ibrahim TRAORE. Paix au Burkina Faso. La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Sidzabda Damien OUEDRAOGO

Catégories: Afrique

Burkina/Cyclisme : « Le Tour du Faso 2023 ne sera pas un tour au rabais », assure Alexandre Yougbaré

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:30

Le comité national d'organisation du Tour du Faso 2023 était face à la presse dans la matinée de ce mardi 3 octobre 2023 pour faire le point des préparatifs de cette 34e édition du tour cycliste international du Faso. Selon le comité national d'organisation, 15 équipes dont 3 équipes burkinabè prendront part à cette 34e édition du Tour du Faso.

Le comité national d'organisation du Tour du Faso 2023 a rencontré pour la première fois les hommes de média pour parler des préparatifs. Ce point de presse a été présidé par le directeur général des sports, Alexandre Yougbaré en présence du président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Amédée Béréwoudougou et des responsables de la sécurité du tour.

Selon le comité national d'organisation, 15 équipes prendront part au tour du Faso 2023. Il s'agit de 12 équipes étrangères et 3 équipes burkinabè. Sur les 12 pays invités 11 ont déjà répondu présents et la réponse de l'Afrique du Sud est toujours attendue.

Amédée Béréwoudougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme

Une seule équipe européenne est attendue pour cette édition 2023 du Tour du Faso. Il s'agit de la Belgique. En plus des trois équipes burkinabè, les 11 équipes qui ont déjà confirmé leur présence sont le Mali, la Côte d'Ivoire, le Niger, le Ghana, le Cameroun, la Belgique, la Guinée Conakry, le Rwanda, l'Algérie, le Maroc, le Bénin.

La Suisse, les Pays-Bas, l'Érythrée, le Sénégal, l'Allemagne, l'Égypte ont été également invités mais n'ont pas donné une suite favorable pour diverses raisons. La France a également renoncé à participer à cette 34e édition du Tour du Faso, selon le comité national d'organisation.

Le présidium lors de la conférence de presse

À un peu plus de trois semaines du début du tour, environ 350 millions de FCFA ont déjà été mobilisés dont 130 millions de FCFA de la part de l'Etat burkinabè. Et selon Alexandre Yougbaré, directeur général des sports, malgré le contexte national et économique difficile, le Tour du Faso 2023 ne sera pas un tour au rabais.

« Je puis vous assurer qu'elle ne sera pas un tour au rabais. Pour preuve, les partenaires ont été particulièrement attentifs à nos sollicitudes. En dépit d'une morosité économique liée au contexte sécuritaire, j'ai été admirablement surpris de voir combien l'intérêt des partenaires pour le Tour du Faso est irréfutable. Vous-vous en doutez, nous sommes loin de boucler le budget, mais la disponibilité des partenaires est un signe d'espoir. Nous avons rencontré des partenaires sensibles à la cause du Burkina et qui sont prêts à faire le sacrifice nécessaire pour la patrie d'abord et pour aider la compétition à garder ses lettres de noblesses. Je témoigne ma gratitude à ceux qui nous ont déjà renouvelé leurs confiances. Aux autres je les appelle à accélérer l'examen du dossier et à nous rejoindre, pour qu'ensemble, nous écrivions, dans un élan de partenariat gagnant-gagnant, l'une des belles pages du Tour du Faso », a déclaré Alexandre Yougbaré.

Les participants à ce point de presse

Tout en paraphrasant Francis Ducreux, ancien régisseur du Tour du Faso qui disait : « il n'y a pas d'événement sans médias », Alexandre Yougbaré a invité les journalistes à jouer leur partition pour faire rayonner le Tour du Faso 2023. « Chers hommes et femmes de médias, vous êtes nos porte-voix. Soyez remerciés pour tous les efforts que vous fournissez, pour maintenir le tour du Burkina au firmament. Le Tour du Faso a toujours besoin de vous pour exister. Je vous exhorte donc à nous accompagner davantage, pour nous permettre de réussir cette épreuve sportive qui symbolisera une fois de plus, la résilience développée par l'ensemble des Burkinabè », soutient-t-il.

Les journalistes présents à cette conférence de presse

Pour Alexandre Yougbaré, le Tour du Faso 2023 sera classé comme d'habitude une compétition UCI, en toute sécurité et dans la régularité parfaite. En rappel le Tour du Faso 2023 se tient du 26 octobre au 4 novembre 2023.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Élimination du paludisme : Un plan de plaidoyer national en cours de validation

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:20

Ce mardi 3 octobre 2023 s'est ouvert à Ouagadougou, un atelier de validation du plan de plaidoyer national en faveur du contrôle et de l'élimination du paludisme. Ce plan de plaidoyer, élaboré par le Secrétariat permanent pour l'élimination du paludisme avec le soutien de Speak Up Africa, va permettre de renforcer l'engagement des parties prenantes et d'encourager l'investissement financier en faveur de la lutte contre le paludisme.

Le Burkina Faso déploie de nombreux efforts pour lutter contre le paludisme, qui chaque année, cause la mort de plus de 4 000 personnes. Au nombre des actions menées, la distribution chaque trois ans de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action, la distribution de routine de moustiquaires aux femmes enceintes et enfants de moins d'un an, les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier au profit des enfants de moins de cinq ans, la prévention au niveau des femmes enceintes. Ces actions sont menées grâce au soutien de partenaires nationaux et internationaux tels que le Fonds mondial et PMI, qui est l'initiative du gouvernement américain en faveur de la lutte contre le paludisme.

Les participants auront trois jours pour parfaire le plan de plaidoyer national pour la lutte contre le paludisme

Malgré ces efforts, beaucoup reste à faire pour atteindre l'objectif zéro palu à l'horizon 2030. En effet, pour atteindre cet objectif, il faut davantage de ressources, comme l'explique Dr Sidzabda Christian Kompaoré, secrétaire permanent pour l'élimination du paludisme. Et c'est ce à quoi va répondre le plan de plaidoyer national pour la lutte contre le paludisme élaboré par le SP/ Palu en collaboration avec Speak Up Africa et qui fait l'objet de cet atelier de validation.

Dr Sidzabda Christian Kompaoré, SP/Palu indique qu'il faut combler un gap de 135 milliards de F CFA pour mener les différentes interventions dans le cadre de la lutte contre le paludisme

Ce plan de plaidoyer se veut être un instrument d'accompagnement du plan stratégique national 2021-2025. « Les ressources, c'est vraiment le nerf de la guerre. Il est important que nous puissions garantir les ressources et ce plan viendra nous aider à nous rassurer que nous touchions l'entièreté des personnes concernées. Cela devrait nous permettre aussi de rallier à la lutte plusieurs autres sensibilités. C'est vraiment tous ensemble que nous comptons éliminer le paludisme au Burkina », explique Dr Kompaoré qui indique que le gap à combler s'élève à environ 135 milliards de F CFA.

Dr Astou Fall Gassama, directrice des programmes de Speak Up Africa pour que tous s'impliquent dans la lutte pour l'élimination du paludisme

Une fois validé, ce plan va donc permettre, comme le souligne Dr Astou Fall Gassama, directrice des programmes de Speak Up Africa, d'engager les pouvoirs publics, le secteur privé, les acteurs communautaires et les médias à mobiliser davantage de ressources domestiques dédiées à la lutte contre le paludisme. « Si nous souhaitons faire de l'élimination du paludisme une réalité en Afrique et particulièrement au Burkina Faso, nous devons travailler ensemble pour que les ressources nécessaires soient disponibles afin d'appuyer le SP/Palu à atteindre l'objectif de l'élimination du paludisme à l'horizon 2030 », a-t-elle laissé entendre.

Les participants ont posé pour la postérité

Trois jours durant, les participants à l'atelier vont passer au peigne fin le plan et faire des amendements afin de l'améliorer pour qu'il réponde aux défis de l'élimination du paludisme.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Conseil national des personnes âgées : échanges directs avec le Chef de l'Etat autour de leur contribution à la paix

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:10

(Ouagadougou, 3 octobre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a eu des échanges directs ce mardi avec les représentants des personnes âgées des treize régions du Burkina Faso.

Il s'est agi d'exposer les actions menées par cette composante de la population dans la construction d'un Burkina Faso de paix, de cohésion sociale, de solidarité et de vivre-ensemble et aussi recevoir des orientations du Président de la Transition pour mieux apporter leurs appuis au gouvernement, a souligné la ministre en charge de la Solidarité, Nandy SOME/DIALLO.

Les personnes âgées du Burkina Faso disent être fortement impliquées dans la gestion des conflits coutumiers et communautaires. Ils participent à la sensibilisation des jeunes générations à travers le dialogue intergénérationnel sur les valeurs cardinales qui fondent la paix et le vivre-ensemble.

Elles ont saisi l'occasion pour partager avec le Chef de l'Etat leurs préoccupations. Ce sont entre autres la non-application de la loi relative à la promotion et à la protection des droits des personnes âgées, l'exclusion économique, les tracasseries administratives, l'isolement, selon le président du conseil national des personnes âgées, Joseph André TIENDREBEOGO.

En outre, les personnes âgées souhaitent être prises en compte dans les projets et programmes de développement. La construction de sièges pour les personnes âgées dans les régions et une meilleure prise en charge sanitaire leur permettraient également de mieux apporter leur soutien aux actions de développement de notre pays.

A l'ensemble de ces préoccupations, le Chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE a apporté des réponses. Il a exhorté les ‘'sages'' à être des exemples pour la jeunesse et à travailler à transmettre à cette jeunesse les valeurs morales, socle de cohésion sociale et de paix.

Au cours de ces échanges, les représentants des personnes âgées ont remercié le Chef de l'Etat pour les efforts de restauration de l'intégrité du territoire et réaffirmé leur engagement à accompagner la Transition. Ils ont, à cet effet remis, au Président de la Transition, une contribution financière pour l'effort de guerre.

La présente rencontre témoigne de la ferme volonté du Président de la Transition de prendre en compte cette couche de la société dans les propositions de solutions à la crise que vit le Burkina Faso.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Burkina : Clark Lungren, l'ami des animaux sauvages

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 21:00

A Wedbila, un village de la commune de Koubri, Clark Lungren vit sa passion : l'élevage d'animaux sauvages. Arrivé en Haute-Volta en 1954 avec sa famille, ce fils de pasteur, qui a grandi dans les villages au sud de la Haute-Volta, possède une ferme de démonstration qui s'étend sur une soixantaine d'hectares. Une véritable école où se mènent des activités de recherche, d'essais et de mise au point d'élevages commercialement rentables d'espèces sauvages comme les porcs-épics, les phacochères, des aulacodes (agoutis), etc. Allons à sa découverte à travers cette vidéo.

Note: ">Lire aussi : Production faunique au Burkina : Clark Lungren, un « Nassara » pionnier de l'élevage des animaux sauvages

HFB
Lefaso.net

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Burkina/ Concours "Génie TIC" : La 8e édition fait la part belle à la dématérialisation des procédures administratives

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 20:54

Le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, était face à la presse dans l'après-midi de ce mardi 3 octobre 2023 à Ouagadougou. Objectif, annoncer l'ouverture du concours dénommé "Génie TIC", édition 2023.

Cette 8e édition se penchera sur la dématérialisation des procédures administratives. Plus spécifiquement, selon le directeur de la transformation digitale, cinq procédures administratives seront concernées.

Ferdinand Yougbaré, directeur général de la transition digitale

Ces procédures à dématérialiser porteront alors sur les secteurs comme la gestion des accidents de la circulation routière, la gestion de vote électronique à l'Assemblée législative de transition, le suivi du bétail sur le territoire national, une plateforme de visite 3D du site de Laongo et la rationalisation énergétique dans les bâtiments administratifs. Ce sont, entre autres, les thématiques déterminées pour cette dite édition, dont les choix ont été faits lors des assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives tenues du 11 au 13 avril 2023 à Ouagadougou, a-t-il expliqué, tout en soulignant que cette dématérialisation contribuera à l'efficacité de l'administration publique, à la rationalisation de ses charges de fonctionnement, à la lutte contre la corruption et à l'amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens et aux entreprises.

Vue des participants à cette conférence de presse sur l'annonce de l'ouverture du concours Génie Tic

Le concours est ouvert à toute personne physique de nationalité burkinabè, résident au Burkina ou ailleurs et âgée de 40 ans maximum au 31 décembre 2023. Les personnes étrangères résident sur le territoire burkinabè peuvent aussi prendre part. Les candidatures recevables sont des groupes de personnes physiques de deux à quatre personnes et comportant au moins une femme.

Cette année, les valeurs des prix ont été revenues à la hausse et elles sont passées de deux millions de FCFA à trois millions de FCFA.
Le concours "Génie TIC" vise, il faut le souligner, à encourager l'entreprenariat innovant par la prise en compte du numérique dans les domaines prioritaires de développement au Burkina Faso.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Bukavu : des acteurs locaux encouragés à jouer le premier rôle dans la réponse humanitaire

Radio Okapi / RD Congo - mar, 03/10/2023 - 20:48


Des participants au symposium national sur la localisation en RDC, organisé du 2 au 3 octobre à Bukavu, ont encouragé des acteurs locaux à jouer le premier rôle dans la réponse humanitaire en RDC.


Ils ont décidé de changer le système humanitaire pour le rendre plus proactif et plus localisé pour des réponses plus rapides et adaptées aux besoins des communautés.

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Au Gabon, Brice Oligui Nguema redonne vie à la controversée « task force dette »

Jeune Afrique / Economie - mar, 03/10/2023 - 20:43
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
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Courant prépayé à Kinshasa : délestage accru au quartier Ngafani à Selembao

Radio Okapi / RD Congo - mar, 03/10/2023 - 20:15


Les habitants du quartier Ngafani, commune de Selembao (Kinshasa) ont affirmé, mardi 3 octobre, être victimes des délestages accrus malgré leur courant électrique prépayé.


A Radio Okapi, ils ont rapporté que l’électricité est coupée très tôt le matin pour être rétablie trop tard dans la nuit.


Révolté, exténuée, une abonnée de ce coin de la capitale, indique avoir acheté du courant de 10 USD, soit 25 000 FC depuis deux semaines en ville mais sans en avoir accès. 

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China’s Foreign Minister Is Headed to Washington

Foreign Policy - mar, 03/10/2023 - 20:04
The Biden administration has been laying the groundwork for a big meeting with Xi Jinping.

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