Du 2 au 6 octobre 2023, une vingtaine de membres d'organisations de la société civile, bénéficient d'une session de renforcement de capacités sur le processus d'élaboration, de mise en œuvre et suivi-évaluation du référentiel national de développement. Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet FASOVEIL, mis en œuvre conjointement par le Laboratoire Citoyennetés et la Fondation Hirondelle. Elle a permis aux participants d'avoir une meilleure connaissance du processus d'élaboration du référentiel national de développement, et de mieux cerner le rôle que doivent jouer les organisations de la société civile dans le suivi et l'évaluation du RND.
La présente session de formation, organisée au profit des organisations partenaires de mise en œuvre du projet FASOVEIL, vise à améliorer la contribution de la société civile, en ce qui concerne le suivi de la mise en œuvre du RND. Selon Armand Joseph Kaboré, secrétaire permanent du Laboratoire Citoyennetés, elle devrait permettre aux participants, de mieux comprendre le processus d'élaboration du référentiel national de développement, de mieux s'outiller sur les instruments de suivi, afin de pouvoir mieux s'investir dans les différents cadres sectoriels de dialogue. Ils devraient donc au sortir de cet atelier, « être plus pertinents et plus percutants dans leurs analyses des politiques publiques mais aussi dans leurs propositions en vue d'aider le pays à avancer dans la construction des droits humains et dans la promotion du développement », espère Armand Joseph Kaboré.
Avec les facilitateurs relevant du secrétariat exécutif national de la politique nationale de développement, plusieurs aspects de la politique nationale de développement ont été passés en revue. Il s'agit, selon Julien Wendlassida Tiendrébéogo, chargé d'études au secrétariat exécutif national de la politique nationale de développement, du cadre règlementaire de gestion et de pilotage de la planification au Burkina Faso, de la vision de développement du Burkina Faso à l'horizon 2025, du processus d'élaboration de la politique nationale de développement notamment le plan d'actions pour la stabilisation et le développement et de ses acquis après une année de mise en œuvre. Le dispositif de suivi évaluation de la politique nationale de développement ainsi que la contribution des organisations de la société civile, ont aussi été abordés.
A en croire Julien Tiendrébéogo, les organisations de la société civile ont un rôle à jouer à toutes les étapes, que ce soit au niveau de l'élaboration, de la mise en œuvre ou encore du suivi-évaluation de la politique nationale de développement. En témoigne leur implication dans l'élaboration du RND, la prise en compte de leurs activités par l'Etat et les ONG partenaires, ainsi que leur participation aux cadres sectoriels et régionaux de dialogue.
« Les organisations de la société civile contribue à la mise en œuvre efficiente du RND, notamment à travers la veille, car elles viennent à la revue politique avec des préoccupations qu'elles posent directement au chef du gouvernement. Au niveau des cadres sectoriels, elles ont l'opportunité de parler directement aux ministres qui conduisent l'action sectorielle. Elles ont l'opportunité en tout temps de s'adresser à l'autorité concernée, pour pouvoir influencer la mise en œuvre de l'action publique », soutient-il.
Hermann Douanio est le président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC). En prenant part au présent atelier, il espérait, grâce aux connaissances acquises, participer au renforcement de la veille citoyenne en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques publiques. Ses espoirs n'ont pas été déçus, puisqu'à l'issue de la formation, il affirme en avoir appris davantage sur le processus de formulation des politiques publiques ainsi que le rôle important de la société civile dans le suivi de ces politiques.
« Nous avons reçu les éléments nécessaires pour mieux comprendre ce qu'est une politique publique et plus précisément le référentiel national de développement qui encadre toutes les interventions des acteurs au développement. Nous sommes maintenant rompus à renforcer notre rôle de veille citoyenne et à assumer notre rôle de contre-pouvoir dans le cadre du suivi de la politique nationale de développement », confie-t-il.
Pour Diane Kaboré, chargée des finances du projet FASOVEIL au sein du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), la formation a contribué à améliorer ses connaissances sur le RND, le processus d'élaboration et la mise en œuvre ainsi que la collecte des données pour le suivi-évaluation. Ces différentes informations vont à l'en croire, permettre à son organisation qu'est le CGD, de savoir sur quel axe agir, pour faire du Burkina un pays de démocratie. « L'axe 2 des orientations stratégiques vont en droite ligne avec la vision du CGD qui est de faire du Burkina un pays de démocratie.
Quant à Abdoul Moumouni, représentant du REN-LAC, il soutient qu'en tant que structure de veille citoyenne œuvrant pour la transparence dans la mise en œuvre des politiques publiques, comprendre le processus d'élaboration du référentiel national de développement et le suivi-évaluation va leur permettre de mener à bien leur rôle de veille citoyenne. « Pour pouvoir jouer pleinement notre rôle de veille citoyenne, nous avons besoin de connaître certains éléments techniques pour pouvoir vérifier si ce qui a été arrêté est ce qui est réellement mis en œuvre, et si les dépenses effectuées sont faites de façon rationnelle ».
A la suite de cette formation, il est prévu l'élaboration d'un rapport alternatif portant sur l'apport de la société civile ainsi que les insuffisances constatées dans certains secteurs et des recommandations.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
L’AS VClub s’est inclinée, ce mercredi 4 octobre, devant son éternel rival le DCMP, sur le score de zéro but a un, au stade Tata Raphael de Kinshasa.
L’unique but de ce derby kinois a été l’œuvre du joueur Mydo Yalet à la 70 e minute de jeu sur coup-franc.
Cette victoire a permis aux Immaculés de prendre la tête du classement provisoire du groupe B du championnat national de football (LINAFOOT) avec 13 points.
On sait bien que la coupe du monde 2026 se déroulera dans trois pays différents à savoir le Canada, les États-Unis et le Mexique. Mais la FIFA vient de prendre une décision historique pour l'organisation de la coupe du monde 2030.
En effet, dans un communiqué publié mercredi 4 octobre 2023, la FIFA a annoncé que l'édition 2030 du Mondial, marquant le centenaire de la coupe du monde, se déroulera dans six pays de trois continents différents.
Cette coupe du monde historique et atypique se déroulera principalement au Maroc (Afrique), en Espagne et au Portugal (Europe) mais également en Argentine, en Uruguay et au Paraguay (Amérique). Ces trois pays d'Amérique du Sud accueilleront chacun un match pour célébrer donc le centenaire de la coupe du monde dont la première édition s'est déroulée en Uruguay en 1930.
Une décision assumée et saluée par le patron de la faîtière du football mondial.
« En 2030, nous aurons une empreinte mondiale unique, trois continents et six pays accueillant et unissant le monde tout en célébrant ensemble le beau jeu, le centenaire et la Coupe du Monde de la FIFA !
Le Conseil de la FIFA a accepté à l'unanimité de célébrer le centenaire de la Coupe du Monde de la FIFA, dont la première édition a été jouée en Uruguay en 1930, de la manière la plus appropriée.
En conséquence, une célébration aura lieu en Amérique du Sud et trois pays d'Amérique du Sud organiseront chacun un match de la Coupe du Monde de la FIFA 2030.
Le premier de ces trois matchs se jouera bien sûr au stade où tout a commencé, dans le mythique Estádio Centenário de Montevideo, précisément pour célébrer l'édition centenaire de la Coupe du Monde de la FIFA », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Comme pour les véhicules, les navires et les aéronefs, les munitions – notamment celles dites « complexes » – doivent faire l’objet d’un suivi et d’un maintien en condition opérationnelle [MCO] afin de s’assurer de leur bon état de fonctionnement au moment où elles seront éventuellement utilisées. Ainsi, par exemple, et compte tenu des composants chimiques qu’il...
Cet article Le ministère des Armées veut automatiser en partie le maintien en condition opérationnelle des munitions est apparu en premier sur Zone Militaire.
Malgré les évènements organisés chaque 14-Juillet, les « journées portes ouvertes » des bases et des régiments, les meetings aériens et les missions qu’ils assurent au quotidien, que ce soit sur le territoire national [Héphaistos, Sentinelle] ou sur des théâtres extérieurs [avec la couverture médiatique qui en découle], les militaires manquent-ils de visibilité dans l’espace public? Le...
Cet article Le chef d’état-major des armées déplore la trop faible « visibilité » des militaires au sein de la société est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les membres du bureau de l'ordre des urbanistes du Burkina Faso ont été installés. La cérémonie d'installation a été présidée par le directeur de cabinet du ministre en charge de l'urbanisme, Amed Sory, ce mercredi 4 octobre 2023, à Ouagadougou.
Élus en janvier 2023 pour un mandat qui prendra fin en 2025, les membres du bureau sont au nombre de sept. Le président est Dahouda Ouédraogo. « La mission principale de l'ordre des urbanistes est d'accompagner le ministère en charge de l'urbanisme dans ses missions quotidiennes en termes d'organisation et d'aménagement de l'espace urbain. L'ordre a été créé dans l'objectif d'organiser la profession et de mettre en place un règlement qui permet aux urbanistes de travailler dans le respect d'un code de déontologie professionnelle », a indiqué le président du conseil de l'ordre des urbanistes, Dahouda Ouédraogo.
Selon lui, il est urgent que des mesures soient prises pour stopper le phénomène des non-lotis. « Si on ne prend pas de mesures à travers des documents de planification des opérations d'urbanisme à la périphérie, les promoteurs immobiliers vont être remplacés par les promoteurs des zones non-loties qui sont plus forts et qui s'appuient sur la loi foncière pour pouvoir faire le désordre. Cela va être un territoire gigantesque de non-lotis que nous sommes en train de produire à la périphérie. Cela est plus dangereux que ce que nous voulons arrêter avec la nouvelle loi sur la promotion immobilière », a laissé entendre monsieur Ouédraogo.
Pour lui, il faut aller à l'action ou entamer les opérations et contrôler systématiquement l'occupation des sols. Car, dit-il, il ne faut pas laisser les gens s'installer et ensuite chercher des solutions pour pouvoir les faire partir. Cela crée des problèmes sociaux. « Là où on a réussi l'urbanisme c'est là où on a contrôlé et autorisé ou interdire l'occupation qui n'est pas conforme aux dispositifs des documents d'urbanisme élaboré », a dit le président.
« Ici, l'urgence c'est d'élaborer ces documents d'urbanisme, les adopter, les faire valider, les faire respecter et contrôler l'application effective des documents de planification », a ajouté Dahouda Ouédraogo.
« Cet événement est significatif à bien des égards, car il souligne l'importance cruciale de la profession d'urbaniste dans le développement harmonieux de nos villes et de nos communautés. L'urbanisme est au cœur de la croissance et de la transformation de nos collectivités. Il joue un rôle essentiel dans la création d'environnements urbains fonctionnels, durables et inclusifs », a notifié le directeur de cabinet du ministre de l'urbanisme, Amed Sory.
Dans le contexte actuel de défis que rencontre le pays, tels que la crise sécuritaire, le changement climatique, la croissance démographique, monsieur Sory dit compter sur les urbanistes pour des idées novatrices, des solutions pragmatiques et des approches collaboratives.
Pour lui, l'urbanisme doit évoluer pour relever ces défis. Et adopter des pratiques respectueuses de l'environnement, en favorisant la mobilité durable et en luttant contre les inégalités urbaines.
Pour rappel, le premier conseil de l'ordre a été installé en 2019 pour un mandat de trois ans. Cependant, au regard de la situation socio-politique, les élections pour le renouvellement de bureau n'ont eu lieu qu'en janvier 2023.
Rama Diallo
Salimatou Tianabou (stagiaire)
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Les négociations s’accélèrent. Alors que les députés européens ont appelé les Etats membres à avancer pour faire adopter le pacte migratoire au plus vite, les représentants des Vingt-Sept sont parvenus mercredi à un accord sur le dernier volet d’une politique commune en matière d’asile et de migration.
Présenté en septembre 2020, le paquet de la Commission ambitionne de réformer la politique européenne d’asile. Il prévoit de traiter une partie des demandes aux frontières extérieures de l’Union, et de laisser plusieurs options aux Etats en cas de nouvelle crise migratoire.
Un calendrier serréLe dossier sera-t-il bouclé d’ici la fin de la mandature ? L’approche générale des Etats membres trouvée sur le volet “Crises” en Coreper permet de démarrer une étape essentielle : les trilogues entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne.
À LIRE AUSSIConseil de l’UE : le Comité des représentants permanents (Coreper)La totalité du Pacte européen sur la migration et l’asile entre maintenant en discussions, la présidence espagnole souhaitant finaliser les textes d’ici la fin de l’année. Car le temps est compté : Parlement et Conseil se sont engagés à l’adopter pour février 2024, avant les élections européennes.
Le 20 avril 2023, le Parlement européen avait déterminé sa position de négociation sur quatre textes de la réforme, dont ceux portant sur la solidarité entre Etats membres dans l’accueil des exilés, le filtrage des migrants et les migrations légales. Le 8 juin, le Conseil était à son tour parvenu à un accord politique à la majorité qualifiée de 21 membres (quatre pays se sont abstenus sur le volet “solidarité” du pacte, la Hongrie et la Pologne ont voté contre).
À LIRE AUSSIQu’est-ce que le Pacte européen sur la migration et l’asile ? Le Parlement européen plus déterminé que jamaisPlus tôt dans la matinée mercredi, le vice-président de la Commission européenne en charge des migrations Margarítis Schinás a rappelé les contours du pacte migratoire, composé de cinq textes, dont ce dernier portant sur la gestion des crises.
“Nous avons construit ce système au fur et à mesure ces trois dernières années, en allant plus loin que ce nous imaginions il y a quatre ans et nous sommes sur le point de parachever ce paquet”, a souligné le commissaire devant les eurodéputés. Insistant sur l’échéance, M. Schinás a lancé un appel au Parlement et au Conseil qui doivent prendre part aux trilogues à venir : “l’ensemble de l’Europe a les yeux tournés vers nous, si c’est un échec, nous ne ferons qu’alimenter les discours des populistes”.
S’adressant à la présidence du Conseil de l’UE et au commissaire, les eurodéputés n’ont pas mâché leurs mots. S’indignant devant les récents naufrages survenus en mer Méditerranée, certains députés européens ont critiqué des aspects de l’arsenal législatif en cours de négociation mais beaucoup ont appelé malgré tout à une adoption rapide du paquet.
Les parlementaires ont pointé du doigt l’urgence de la situation dans certains Etats membres et ont également insisté sur l’accélération des négociations autour du pacte. “Au cours des dernières années, nous avons fait tout ce que nous pouvions pour négocier les cinq textes législatifs […]. Il est temps que le Conseil aille au delà des intérêts nationaux. Terminer la présidence espagnole sans accord, serait très déprimant. Nous sommes disposés à travailler jour et nuit, il n’y a pas un instant à perdre”, a insisté le président de la commission LIBE Juan Fernando López Aguilar (S&D) chargé de suivre ce dossier.
La veille, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola a adressé un message aux parlementaires à l’occasion des 10 ans de la tragédie de Lampedusa, qui avait causé la mort de 368 personnes en Méditerranée.
À LIRE AUSSI[Carte] Le nombre de demandeurs d’asile dans l’Union européenne À LIRE AUSSILe solde migratoire des pays de l’Union européenneLe 3 octobre 2013, il y a 10 ans, le naufrage d’une embarcation de migrants sur la côte de Lampedusa faisait 368 morts.
Aujourd’hui au Parlement européen, nous commémorons cette tragédie.
La Présidente @RobertaMetsola, mes collègues @bartolopietro1 et @DantiNicola ont rappelé… pic.twitter.com/lVSLRJgJGj
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Le Qatar a donné son feu vert pour le lancement de son célèbre concours « Stars of Science ». Une émission de téléréalité qui récompense les meilleures […]
L’article Stars of Science : un Algérien en compétition pour le titre du meilleur inventeur arabe est apparu en premier sur .