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Agrégateur de flux

Hungary/United Kingdom : Central European investigation firms break out of their traditional area

Intelligence Online - jeu, 05/10/2023 - 06:00
London-based corporate intelligence firm Millennium Emerging Europe has taken on a new investigator in the person of Frances Lee-Forbes. The
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South Korea/Vietnam : Viettel seeks South Korean help to build better drones

Intelligence Online - jeu, 05/10/2023 - 06:00
Nguyen Van Nhu, a drone expert at the Viettel Aerospace Institute (VTX), is trying to negotiate formal cooperation in this
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United States : Titan-Geo in Latin American geolocation race

Intelligence Online - jeu, 05/10/2023 - 06:00
The US firm Titan-Geo is one of a number of geolocation firms that will be out in force in the Latin
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Europe/Germany/United States : CAE and DEA for Frontex, 5150 Labs in the UAE, Incredity bows out, ChapsVision buys Owlint

Intelligence Online - jeu, 05/10/2023 - 06:00
Warsaw: CAE Aviation and DEA Aviation back to FrontexCAE Aviation is back in the running for European contracts. The Luxembourg-based
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The U.S. Nuclear Arsenal Can Deter Both China and Russia

Foreign Affairs - jeu, 05/10/2023 - 06:00
Why America doesn’t need more missiles.

A Tariff for the Climate

Foreign Affairs - jeu, 05/10/2023 - 06:00
How a foreign pollution fee can protect the environment—and help America stand up to China.

Cotations Banque d’Algérie et marché noir : quels sont les taux de change ce 5 octobre ?

Algérie 360 - jeu, 05/10/2023 - 05:24

D’après les cotations commerciales d’ouverture du dinar algérien en Banque pour la période allant du 4 au 6 octobre 2023, l’unité de l’euro s’échange contre […]

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Bulletin météo du jeudi 5 octobre : quel temps fera-t-il aujourd’hui en Algérie ?

Algérie 360 - jeu, 05/10/2023 - 05:24

Vous cherchez des informations météorologiques précises pour planifier votre journée ce jeudi 5 octobre ? Vous êtes au bon endroit ! Cet article vous fournit […]

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Dans le nord du Mali, la guerre a repris entre l’armée et les anciens rebelles indépendantistes

LeMonde / Afrique - jeu, 05/10/2023 - 04:15
Les forces armées maliennes progressent vers le nord du pays, alors que les combats avec les anciens rebelles se multiplient depuis le mois d’août. Dans la ligne de mire de la junte au pouvoir à Bamako : la ville de Kidal, le bastion des rébellions touareg.
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Charlie Battery, 1st Battalion, 57th Air Defense Artillery Activation in Vicenza, Italy

Globalsecurity.org - jeu, 05/10/2023 - 03:13
On Oct. 11, Charlie Battery, 1st Battalion, 57th Air Defense Artillery Regiment will activate at Caserma Del Din in Vicenza, Italy.
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AI: Voice cloning tech emerges in Sudan civil war

BBC Africa - jeu, 05/10/2023 - 03:10
Evidence suggests voice cloning tools were used to impersonate the ex-president of Sudan on TikTok.
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TRI-SERVICES COMMANDERS' CONFERENCE 2023 (WESTERN GROUPING)

Globalsecurity.org - jeu, 05/10/2023 - 02:51
Tri-Services Commanders' Conference (TSCC)-2023 (Western Grouping) was held at Subroto park, New Delhi on 03 & 04 October 2023 under the aegis of Western Air Command
Catégories: Defence`s Feeds

Der Euro angesichts der Dollar-Dominanz

SWP - jeu, 05/10/2023 - 02:00

Die Frage der internationalen Rolle des Euros, der nach dem Dollar die zweitwichtigste Währung im internationalen Finanzsystem ist, sollte bei den Bemühungen um eine Stärkung der strategischen Autonomie der EU einen höheren Stellenwert haben. Das Haupthindernis für eine weitere Internationalisierung des Euros sind das Fehlen eines Souveräns, der hinter ihm steht, sowie die Heterogenität und die strukturellen Probleme der Mitgliedstaaten. Der internationale Status des Euros kann aktiv verbessert werden, indem seine Rolle bei der grünen Transformation und bei der weiteren Vertiefung und Integration des Finanzmarkts in Europa gestärkt wird – und durch eine Förderung des Projekts »Digitaler Euro«. Die gegenwärtigen Tendenzen einer wachsenden geopolitischen Rivalität, der Digitalisierung und des Aufstiegs von Plattformunternehmen in der Weltwirtschaft werden sich auf die Entwicklung des internationalen Finanzsystems hin zu einer stärkeren Regionalisierung auswirken.

U.S. Accuses China of Fueling Opioid Crisis

Foreign Policy - jeu, 05/10/2023 - 01:00
Washington sanctioned 25 Chinese individuals and entities for trafficking fentanyl-laced drugs.

EU ministers identify ‘non-state actors’ as cause of migration spikes

Euractiv.com - jeu, 05/10/2023 - 00:38
EU interior ministers agreed to classify 'non state actors' such as NGOs on a par with Russia and Belarus in causing increased levels of migration, as they agreed their position on a new crisis management law.
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Burkina/Éducation : Quand les enfants du primaire servent de faire-valoir aux cérémonies, le ministère interpelé !

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 00:25

Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, André Ouédraogo, et son homologue de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Pr Adjima Thiombiano, ont, en compagnie d'autres personnalités, dont le président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, officiellement lancé la rentrée scolaire 2023-2024. Nul besoin de rappeler les énormes défis à relever par l'ensemble des acteurs dans le contexte actuel du pays, et dans un secteur qui, même en temps normal, brille par les difficultés y inhérentes. C'est pourquoi il faut souhaiter qu'on ne se comporte pas à en rajouter. Autrement dit, il faut interpeller les uns et les autres sur ces pratiques à la fois dégradantes et nuisibles vis-à-vis de ces élèves du primaire.

Parmi ces pratiques à bannir envers les élèves du primaire, les tout-petits, il y a les mobilisations dont ils sont l'objet pour servir de décor aux cérémonies.

A titre d'exemple, et pour ne prendre prétexte que de ce dernier en date (c'était au cours de l'année scolaire précédente), l'on a assisté, dans une localité située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, à cette cérémonie de remise d'infrastructures sociales de base par une organisation de coopération pour le développement. Pour une cérémonie annoncée pour 10h, les élèves (du primaire) étaient là, à l'espace dédié à la cérémonie, depuis 7h. Sous la canicule, plaqués au sol et soumis à tous les mouvements de déplacements et de replacements, aux menaces des organisateurs et mobilisateurs pour soit leur demander le silence, de bien s'asseoir, de changer de place ou encore de se tenir dans telle ou telle autre position.

Pendant ce temps, les invités arrivent au compte-goutte pour attendre en dernière position les autorités. Celles-ci sont composées d'officiels, c'est-à-dire de représentants de l'Etat dans la région, aux côtés des responsables de l'organisation bienfaitrice. La cérémonie va finalement démarrer peu avant 11h. Comme cela est de coutume sous ces cieux du Burkina, elle est faite de nombreux discours en français, traduits ensuite en langues nationales, et avec des intermèdes de prestations artistiques.

Pendant que même ceux qui sont sous les tentes, les privilégiés donc, manifestent leur impatience de voir terminer vite la cérémonie pour quitter la chaleur, les enfants, eux, sont toujours assis, coincés entre eux, les yeux hagards rivés sur « ces grands types et femmes » qui défilent au pupitre. Pire, si ce n'est le MC (Maître de cérémonie) qui leur intime à chaque mot d'une autorité au micro, l'ordre d'applaudir, c'est le chargé de mobilisation qui donne le ton des applaudissements à ces enfants. Certains mobilisateurs ne se gênent même pas de les menacer d'« applaudir plus fort, plus fort ! ».

Pour revenir au présent exemple, la cérémonie a pris fin ce jour-là, peu après 13h. Quelques minutes de coupure de ruban devant ces infrastructures, puis les invités se dirigent vers le « rafraîchissement », laissant derrière eux, cette foule d'enfants qu'ils sont pourtant censés protéger, au propre comme au figuré.

Dans la société africaine, la logique voudrait d'ailleurs que l'adulte laisse le peu de nourriture disponible à l'enfant, s'il n'y en a pas pour tous. Mais bref, ici, seuls les privilégiés ont accès à ces rafraîchissements dans des éclats de rires autour des cuisses de poulet, des brochettes, des plats de résistance … Les enfants qui ont servi de faire-valoir à la cérémonie, on s'en fout ! Ils ont perdu leurs heures de cours, ont été exposés aux mauvaises conditions (soleil, poussière et autres saletés…). Dans les localités qui accueillent fréquemment ce genre de cérémonies, tant pis pour l'école des enfants !

Cet exemple est très loin d'être un cas isolé. La pratique est tellement courante, qu'elle passe dans bien des cas inaperçue, tant c'est devenu chose normale ! Faut-il s'en accommoder ? Certainement, pas ! Il faut la combattre, sans concession, et avec, tout autre agissement qui n'entre pas dans l'intérêt des enfants, de l'école, et qui vise uniquement à servir des intérêts immédiats, ou à venir, d'organisations, d'institutions, de personnalités.

Néanmoins, il faut relever au passage que ces pratiques ne sont pas forcement du fait des autorités et/ou responsables des organisations et personnalités donatrices, ils sont dans certains cas mis face au fait accompli ou ne semblent pas parfois mesurer la portée de tels agissements. Il leur appartient donc de veiller sur ces aspects, de redoubler d'efforts car ce sont leurs images qui sont en jeu. Il y a des cérémonies pour lesquelles de telles mobilisations même ne peuvent s'expliquer. Si besoin de mobilisation il y a, il serait judicieux de se limiter aux adultes, et surtout d'épargner ces enfants du primaire qui ne comprennent rien d'ailleurs à ce type de cérémonie.

En ces temps où les cérémonies de remise de vivres et de fournitures scolaires aux populations sont fréquentes, c'est une très bonne chose que la solidarité, surtout avec les personnes vulnérables, se raffermisse, il faut veiller à ce que les actes qu'on pose dans ce sens ne viennent pas nuire. On peut aller à l'essentiel. Et justement, parce que ces dons sont des actes nobles, ils doivent se faire avec le moins de désagréments et de dérangements pour notamment les bénéficiaires.

Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, en premier, qui abat un travail énorme, doit sévir sur ces aspects et attirer l'attention de ses démembrements par rapport à ces méfaits. Le thème de cette année, c'est la « Contribution de la communauté éducative à la culture de la paix, de la citoyenneté et à la cohésion sociale ». Il est évocateur, et un tel idéal ne devra s'incarner en piétinant certaines valeurs de bon sens, voire de droits fondamentaux.

Chaque personnalité ayant assisté au lancement de cette rentrée est donc particulièrement interpellée pour aider à la sensibilisation autour du sujet. Le président de l'ALT (Assemblée législative de transition), Dr Ousmane Bougouma, pourrait recommander à ses collègues députés de non seulement être des acteurs de sensibilisation dans ce sens (ça va aider de nombreux élèves, rendre service à l'éducation), mais aussi pour qu'ils évitent, eux qui organisent auprès des populations, des cérémonies de dons ou de "redevabilité", de tomber, d'une manière ou d'une autre, dans de telles pratiques aussi dégradantes que nuisibles.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

La communication non violente : "L'arme redoutable" de Téné Thérèse Hien/Soma pour une paix et une cohésion sociale durable

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 00:20

« Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix », disent les saintes écritures. Cette citation pleine de sens représente toute la vision d'une véritable assoiffée de paix et de justice pour sa patrie. Son pays est le Burkina Faso, confronté aux affres du terrorisme depuis maintenant près d'une décennie. Elle, c'est Téné Thérèse Hien/Soma, une fervente combattante de l'injustice et de l'iniquité. Portrait !

À l'image d'un combattant déterminé à se battre contre vents et marrées jusqu'à la dernière goutte de son sang, Téné Hien se réveille chaque matin avec sa puissante arme pour apporter sa pierre à la restauration de la paix au pays des hommes intègres. Cette arme, c'est la Communication non violente (CNV) dont elle fait usage pour apaiser les cœurs et les esprits autour d'elle.

Enseignante de profession, face à la récurrence des violences en milieu scolaire (agressions verbales et physiques à l'issue desquelles interviennent parfois certaines armes), Téné Hien s'est engagée à enseigner la CNV aux élèves du Cours moyen 1ère et 2e année (CM1 et CM2) depuis 2012. Cette conviction inébranlable, lui est survenue après s'être plongée dans l'univers de la communication non violente à travers l'ouvrage « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) : Introduction à la communication non violente ».

Cette œuvre littéraire de Marshall Rosenberg, un psychologue américain, formateur et auteur renommé pour son développement de la CNV, a créé un véritable déclic dans le parcours de Téné Hien.
Et depuis, se sont enchaînées les formations et conférences qu'elle anime dans le cadre de la paix et la cohésion sociale. C'est ainsi qu'elle prend pleinement conscience de l'impact que peut avoir les mots sur les personnes. Car aussi bien qu'ils sont capables de construire, les mots sont facteurs de destruction dans bien des cas. En témoigne cet extrait biblique « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue »., illustre-t-elle.

« La misère de l'autre me fait pleurer. Elle me touche au plus profond de mon âme », énonce Téné Hien avec la volonté de distiller la joie et la paix autant que possible (photo prise à la Place de la nation, lors d'une conférence sur la paix le 25 janvier 2023)

L'histoire du jeune Cissao

L'une des histoires qui l'a le plus marquée est celle du jeune Cissao, que Téné dit avoir rencontré au Sénégal dans le cadre d'une formation sur la CNV. « Cissao a perdu des parents dans la guerre en Casamance. Il m'a dit que c'est une forte douleur de voir les siens baigner dans leur sang sous son regard impuissant. Les gens disaient qu'une fois avoir croisé le regard de Cissao, il fallait du courage pour le regarder de nouveau. Tant son visage exprimait la haine et la violence, au point qu'il avait les yeux rouges. Cissao pouvait pour un oui ou un non te poignarder », relate-t-elle.

Malgré l'homme amer et agressif qu'était devenu Cissao, Téné explique que les formatrices en communication non violente du Sénégal ont dû mettre les bouchées doubles pour le transformer. Aujourd'hui, c'est une personne aimable et inoffensive, témoigne-t-elle, pour l'avoir connu en 2023.

Éprise de compassion et du bien-être pour son prochain, Téné s'est alors investie à transformer ces élèves jadis dominés par la haine et la violence, en des personnes courtoises, respectueuses, dotées de bon sens et de valeurs. En traitant tout le monde avec respect et sans discrimination aucune, elle est parvenue à toucher bien plus que des élèves par ses actes empreints d'amour.

« Marshall Rosenberg a défini une autre forme de communication, celle de l'écoute qui favorise l'élan du cœur, nous relie à nous-mêmes, laissant libre cours à notre bienveillance naturelle. Elle permet de s'exprimer avec authenticité, tout en prenant soin de l'autre, dans le respect de sa dignité humaine », donne-t-elle ainsi un aperçu de la communication non violente.

Une enseignante dévouée pour le bien-être des enfants et des jeunes (Mme Hien et ses élèves à l'école de Zongo Nabitenga, pendant un cours sur la paix en janvier 2022)

L'expérience réussie de la CNV en milieu scolaire

Il s'établit alors clairement, pour madame Hien, que la communauté éducative à la croisée des chemins, s'interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter et prévenir les violences en milieu scolaire. « Les résultats concluants de deux projets exécutés dans l'école de Zongo Nabitenga, m'ont convaincue de l'impérieuse nécessité de vulgariser l'approche de la CNV dans les écoles. Car en 2015, l'école de Zongo Nabitenga a été reconnue comme source de changement par Ashoka Afrique de l'Ouest, le plus grand réseau mondial d'entrepreneurs sociaux proposant des solutions qui changent le système et qui fonctionnent à travers les pays du monde », a-t-elle confié.

Grâce à cette approche, Téné a réussi l'exploit de réconcilier l'école et le village Zongo Nabitenga, situé dans l'arrondissement n°8 de la capitale burkinabè. Aussi, les résultats scolaires se sont améliorés, ainsi que les relations entre parents d'élèves et enseignants. Les relations entre enseignants ont connu un progrès de même que celles entre élèves et enseignants.

« Madame Hien a vite compris qu'elle pouvait mettre en relief toutes ses connaissances sur la non-violence, le vivre ensemble afin de changer l'image donnée à cette école », Ben Moussa Traoré, proche collaborateur de Téné Hien

Ainsi, Ben Moussa Traoré révèle qu'avec l'implication de toute la population et la contribution de certains partenaires, Téné a pu créer au sein du village, un environnement favorable à l'apprentissage. Ce qui a entraîné des résultats probants avec un taux de réussite scolaire évoluant de 48% à 80% aux examens ces dernières années. Et cela a permis de réconcilier le village et son école avec une bonne implication des parents d'élèves, a-t-il attesté.

Enseigner donc la CNV en milieu scolaire, va significativement, selon Téné, insuffler un changement de comportement et pourra être désormais considérée comme une action à portée sociale. « La nécessité d'inculquer des notions d'empathie et de paix dans les esprits encore malléables de nos tout-petits s'impose », a-t-elle recommandé. Elle soutient que cela leur permettra de grandir avec le sentiment d'être des artisans de paix.

Pour madame Hien, partant du fait que tout enseignant espère travailler dans un climat apaisé et serein, mais que peu réussissent à le mettre en place, l'expérience de Zongo Nabitenga se veut un outil pédagogique visant à créer un cadre propice à l'épanouissement des élèves et de leurs encadreurs. L'ayant expérimenté de fond en comble, l'experte de la communication non violente croit dur comme fer que la CNV peut être un renforcement des leçons d'éducation civique et morale. Mieux, elle estime que la CNV crée les conditions favorables pour l'enfant pour produire des résultats concrets, preuve de son changement.

« Les supports sur lesquels le maître s'appuie, rendent cet enseignement attrayant. Parce que l'enfant s'amuse en apprenant et n'oublie pas ce qui l'amuse et l'intéresse. Il fait siens ces nouvelles découvertes. L'exemple des élèves de Zongo Nabitenga pourrait inspirer d'autres écoles du Burkina », relève-t-elle.
En tant que formatrice en CNV, l'approche bienveillante et respectueuse de Téné a rapidement gagné l'égard et l'admiration de ses participants, qui la considèrent comme une guide exceptionnelle.

« Après avoir bénéficié de la formation sur la CNV, j'ai l'ultime conviction que nous pouvons résoudre certains conflits sans passer par la violence », Wenddenda Parfait Zombré, ingénieur agronome et styliste

Un homme transformé par la CNV

« Tout est parti d'une formation avec madame Hien au talent d'oratrice formidable. Elle a su captiver toute mon attention et mon intérêt tout au long de la formation qui était une découverte pour moi, mais aussi et surtout des questionnements sur ma relation avec les autres. La décision fut prise, je me suis résolu à changer mon langage pour prendre soin de moi et de mon entourage », partage son expérience de la CNV, Wenddenda Parfait Zombré.

Ingénieur agronome et styliste, Parfait Zombré affirme désormais essayer au maximum, d'observer sans juger, de dire ce qu'il ressent, en respectant la dignité de celui à qui il s'adresse et en mettant l'écoute active en pratique. « Les étapes de la communication non violente, l'observation, le sentiment, le besoin, la demande sonnent dans ma tête comme un verset biblique. En tant que styliste et promoteur de la marque de vêtements Noli, ma manière de travailler en équipe a beaucoup changé et même les couturiers le disent. Dans mon entourage, je fais l'effort de contaminer les autres avec ce langage bienveillant », a-t-il renchéri.

Mère Teresa du Burkina Faso

À l'image de Mère Teresa, détentrice du prix Nobel en 1979, Téné est d'une générosité inestimable. Pour son instinct de maternité remarquable, Téné est aussi bien estimée par sa famille, à l'instar de sa sœur, madame Diane Pamart/Soma. « Ma sœur que j'aime beaucoup est une femme forte de ses convictions. Elle est engagée auprès de sa communauté chrétienne et auprès des personnes défavorisées. Quand je veux la définir, le premier mot qui me vient à l'esprit est “générosité''. Je vais vous raconter une anecdote pour étayer mon propos. Un jour, elle m'a appelée pour me dire que j'ai un nouveau neveu de 19 ans. Elle avait été attristée d'apprendre qu'un orphelin de père, avec une mère démunie, risquait de ne pas pouvoir passer le baccalauréat, faute de moyens, car abandonné par ses autres frères pour ses convictions religieuses. Pire, il avait été mis à la porte, dépouillé de l'héritage qui lui revenait et ne savait où loger. Ma sœur a refusé que le jeune parte rejoindre sa mère au village. Elle lui a trouvé une maison, a payé les frais de dossier du bac, lui a ouvert ses portes au sens large du terme », relate-t-elle.

« Depuis une dizaine d'années, par le truchement du concept de la communication non violente, Thérèse prône le langage du cœur, la cohésion sociale et le bien-vivre ensemble »., Diane Pamart/Soma, sœur de Téné Hien

Téné Hien déteste l'hypocrisie, mais aime la transparence dans les relations humaines. Son plat préféré est le foutou accompagné de la sauce graine, un met local bien prisé en Afrique de l'Ouest. Née à Soubakaniédougou (province de la Comoé, région des Cascades), Téné Hien est mariée et mère de quatre enfants. Elle a dû abréger ses études pour trouver rapidement un travail afin de soutenir son père qui avait été licencié avec le licenciement massif des enseignants en 1984. Alors qu'elle était en classe de 6e à l'époque. C'est ainsi que commença la carrière d'enseignante de Téné en première. Sa persévérance et sa détermination l'incitent à passer le concours spécial d'entrée à l'université, puis le concours des instituteurs principaux, auxquels, elle réussit brillamment.

Téné est aussi promotrice d'une association œuvrant pour le bien-être de la femme et de l'enfant. Son immersion dans l'univers de la communication non violente survient juste après avoir été séduite par la philosophie de Marshall Rosenberg. basée sur l'empathie, l'amour, l'humilité, l'écoute active. « Cette façon de se relier à l'autre en prenant en compte ses besoins est un exercice que j'aime beaucoup car cela me permet de bien me sentir, et de mieux comprendre les autres », déclare-t-elle.

Formation des jeunes de l'arrondissement n°8 de Ouagadougou, sur la CNV, en mars 2023

Son amour pour la CNV, lui a permis d'être formatrice et actrice de paix après avoir été suffisamment outillée dans le domaine. Pour Téné, renforcer le capital humain est aujourd'hui un impératif. Et faire connaître la CNV, peut y contribuer grandement. Selon elle, mise à la disposition des populations, la CNV peut aider à l'installation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso. « Si je dis ceci, c'est parce que je suis convaincue que beaucoup travaillent pour la paix et n'hésiteront pas à ce qu'on travaille ensemble, car l'objectif est le même : nous lever comme un seul homme pour nous battre et reconquérir notre droit d'existence paisible », nourrit-elle l'espoir.

Face à la crise sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina Faso, Téné suggère que soient mis à contribution, les médias pour promouvoir la CNV comme instrument efficace de prévention et de gestion des conflits. Elle juge également nécessaire de former suffisamment les gens à la culture de la paix à travers l'outil qu'est la CNV.

Conférence sur la paix avec les femmes chercheurs du Burkina Faso, le 8 juin 2023

« Je le dis parce que je suis persuadée que la guerre finira », clame-t-elle avec beaucoup de foi. « Mais la gestion de l'après-guerre me fait beaucoup peur. Nous avons fait l'expérience de la haine, de la violence, de la peur, et même de la mort. Comment arriver à réorienter surtout l'avenir des enfants qui sont nés et ont grandi dans cette guerre ? Comment arrivée à leur faire comprendre qu'à leur tour ils devront lutter pour une société plus juste et plus humaine ? C'est maintenant que nous devons le faire de façon simultanée avec le combat actuel », affiche-t-elle clairement ainsi ses préoccupations.

Sans vouloir paraître prétentieuse, Thérèse estime qu'il faut envisager une réforme au niveau du système éducatif en prenant sérieusement en compte l'éducation empathique. « C'est une nouvelle page de notre histoire que nous écrivons, ce serait peut-être possible de réorienter certaines lignes de notre éducation ». Telle est la vision de l'ambassadrice de la paix. Son profond désir de s'ouvrir au monde afin d'en découvrir ses merveilles et de propager cette belle et riche expérience, lui ont imposé l'amour du voyage. Le combat qu'elle mène au quotidien lui a valu la distinction du prix « Femme Ouaga FM de l'année » en 2019. Le thème retenu à cette édition était : « Contribution de la femme à l'édification d'un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».

Hamed Nanéma
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Burkina/ Armées : Trois nouveaux chefs pour la Gendarmerie et l'Etat-major général

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 00:15

Ci-après, deux décrets. Le premier nomme les commandants Tindnéré Bernard Koalga et Abdoul Karim Dao respectivement, chef de corps du bataillon matériel et chef de la division logistique de l'Etat-major général des armées.

Le second lui, place à la tête de l'État major de la gendarmerie, le lieutenant colonel Kouagri Natama. Il remplace à ce poste le lieutenant colonel Évrard Somda, en poste depuis février 2022.

Du peu que nous sachons sur le nouveau chef de la gendarmerie, il a, suite aux changements intervenus après l'attaque de Inata, été nommé Commandant de la première région de gendarmerie, ce, de novembre 2021 à février 2022. Il était alors le Commandant du groupement de la gendarmerie départementale de Kaya.
En 2011, il était le commandant de section de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou. Et en 2013, il devient le commandant du groupement de gendarmerie départementale de Bobo-Dioulasso.

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Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l'éducation, André Joseph Ouédraogo, s'exprime sur la question

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 00:10

Lors de l'atelier de validation des manuels scolaires et guides pédagogiques d'anglais des classes de 4e et 3e et du guide pédagogique du manuel d'allemand de la classe de terminale "A", le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), André Joseph Ouédraogo, s'est exprimé sur l'augmentation des frais de scolarité constatée ces dernières années au Burkina Faso.

La rentrée scolaire 2023-2024 a officiellement démarré ce lundi 2 octobre 2023, au Burkina Faso.

Cela représente un véritable casse-tête pour de nombreux parents. Ils se plaignent des sommes demandées par certains établissements privés.

A cet effet, il a été demandé au ministre de l'éducation nationale, André Joseph Ouédraogo, quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour plafonner les coûts des frais de scolarité dans les établissements. Il a expliqué que l'autorité ne peut que sensibiliser les concernés (fondateurs d'établissements) sur la nécessité de faire en sorte que les frais de scolarité soient acceptables pour tous. Il a nuancé en précisant que sur ce terrain, les offres ne sont pas les mêmes.

« Il y'a des frais de scolarité accessibles, tandis que d'autres sont franchement inaccessibles pour le commun des Burkinabè. Mais, les gens font des choix. Ils préfèrent envoyer leurs enfants dans ces établissements parce qu'ils estiment, à tord ou à raison, que ces établissements dispensent un enseignement de qualité », a souligné André Joseph Ouédraogo.

Il a renchéri en invitant les uns et les autres à ne pas oublier que l'éducation a un caractère social. « Il ne s'agit pas de faire du bénéfice pour le bénéfice. C'est pourquoi, nous jouons sur la responsabilité de tous afin de permettre aux enfants du Burkina Faso d'avoir accès à l'éducation », a-t-il conclu. André Joseph Ouédraogo a rappelé que l'éducation est un droit pour tous les enfants sans aucune distinction.

SB
Lefaso.net

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Burkina/Football : « On n'a pas un choix extensible au niveau offensif », assure Hubert Velud, coach des Etalons

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 05/10/2023 - 00:05

En marge des journées FIFA d'octobre 2023, le Burkina Faso jouera deux matchs amicaux. La première rencontre amicale sera face à la Guinée Équatoriale le 13 octobre 2023 à Malabo et la seconde rencontre sera face à la Mauritanie le 17 octobre 2023 à Casablanca au Maroc. Pour ce faire, le coach Hubert Velud a fait appel à 24 joueurs pour ces deux matchs amicaux.

Le sélectionneur national Hubert Velud a fait appel à 24 joueurs pour les deux matchs amicaux en marge de la fenêtre internationale. Il s'agit de la rencontre face à la Guinée Équatoriale le 13 octobre 2023 à Malabo et celle face à la Mauritanie le 17 octobre 2023 à Casablanca au Maroc. L'annonce a été faite au cours d'un point de presse tenu dans la matinée de ce mercredi 4 octobre 2023, au siège de la Fédération burkinabè de football, à Ouagadougou.

On note notamment le retour de quatre joueurs dans l'effectif. Il s'agit de Dango Ouattara, Hassane Bandé, Steeve Yago et Trova Boni. Les habitués sont également là pour ces deux rencontres amicales.

La liste des 24 joueurs retenus pour ces deux matchs amicaux

Selon Hubert Velud, ces deux matchs amicaux permettront aux Étalons de bien se préparer avant le début des éliminatoires de la coupe du monde 2026. Ces éliminatoires du Mondial 2026 débutent en mi-novembre 2023. Pour lui, ces deux rencontres amicales seront mises à profit pour faire tourner l'équipe, faire travailler tout le monde, mettre en place un système et une organisation du jeu et cultiver les automatismes.

Sur la question des gardiens de buts notamment la sélection de Sébastien Tou en lieu et place de certains gardiens locaux, Hubert Velud assure que l'objectif c'est de trouver les trois meilleurs gardiens possibles. « Je connais la performance des gardiens locaux, j'ai vu Sébastien Tou aussi mais c'est à moi de choisir. Il y a de bons gardiens, c'est un poste extrêmement important », lance-t-il. Sur le portier Kylian Nikièma régulièrement sélectionné, Hubert Velud déclare : « Kylian est un gardien d'avenir, j'ai confiance en ses qualifiés. Il est dans une courbe complètement ascendante », précise-t-il.

Hubert Velud, coach des Etalons

Sur la non sélection des joueurs locaux, le sélectionneur des Etalons confie que ce n'est pas le bon timing. « C'est le début du championnat, maintenant je n'ai plus le temps de faire des essais à droite et à gauche. Il peut y avoir deux, trois nouveaux mais ce n'est pas le bon timing », explique-t-il.

Sur le cas Stéphane Aziz Ki, Hubert Velud assure qu'il n'y a pas de malaise. Il s'agit juste des choix stratégiques. « Ce sont des choix stratégiques au milieu de terrain, en fonction du jeu. Il y a aucun malaise avec lui. Aziz c'est un vrai numéro 10 ou 2e attaquant mais j'ai opté pour un milieu à 3, donc je fais des choix. C'est un élément important du groupe », affirme-t-il.

Le présidium lors de la conférence de presse

Sur la question du rêve du ministre des sports, Dr Boubakar Savadogo de voir le Burkina Faso remporter la CAN, Hubert Velud assure partager le même rêve. « On ne va pas trop rentrer dans les détails, on va se servir de ces deux matchs pour préparer les deux premiers matchs des éliminatoires de la coupe du monde. Sinon que je pense exactement comme le ministre », a-t-il indiqué.

Sur la sélection à polémique de Trova Boni, Hubert Velud explique : « Je me suis bien renseigné sur Trova Boni. Il a fait une bonne préparation avec son nouveau club, même si son temps de jeu est minime, il a fait de bonnes entrées. Il nous a beaucoup apporté à un moment, donc j'ai envie de le relancer ».

Hubert Velud a aussi indiqué que le Burkina Faso n'a pas un choix extensible sur le plan offensif, répondant sur le manque de réussite de Abdoul Fayçal Tapsoba lors du match amical face au Maroc. Il s'est également attardé sur la sélection régulière de Cédric Badolo et Gustavo Sangaré.

« Je me suis appuyé sur le groupe que je connais, que je travaille avec depuis, on est tellement proche. Gustavo et Badolo, j'ai été en relation permanente avec eux, je les connais très bien, je connais leurs capacités physiques. Ils sont très importants pour le groupe, ils sont opérationnels. Fayçal, je l'ai repris. Le match contre le Maroc il a été très intéressant même s'il a raté une occasion avant la mi-temps. Il a des occasions et ce qui m'inquiète chez les attaquants, c'est de ne plus avoir des occasions du tout. Mais lui il en a. Au Burkina Faso, on n'a pas un choix extensible au niveau offensif », a-t-il déclaré.

Les journalistes lors de ce point de presse

Sur le cas de Bertrand Traoré, Hubert Velud précise que le joueur a eu une légère rechute et est donc en rééducation complète. « Il faut lui laisser le temps de revenir. On espère déjà le retrouver très rapidement et physiquement au top », souhaite-t-il.
Sur la pression et les critiques, Hubert Velud a laissé entendre qu'il a déjà vécu des pressions dix fois plus fortes qu'au Burkina Faso.

Il assure se sentir bien au Burkina Faso et souhaite faire mieux avec les Etalons. « Dans les critiques, il y a des choses intéressantes mais y a d'autres qui sont à l'emporte-pièce. J'espère faire mieux avec les Étalons mais c'est l'avenir qui nous le dira. Je me sens très bien au Burkina Faso et avec tout le monde. Mais après y a des critiques que je ne comprends pas. Au niveau des dirigeants, je n'ai pas de problème, il y a aucun problème. Je suis là pour faire avancer les choses, faire le maximum pour le pays », a souligné Hubert Velud, sélectionneur des Etalons.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

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