Déférent à la décision du juge des référés en date du 13 octobre sur requête de Michel François SODJINOU, la Cena a invalidé la fiche de parrainage n° G9G3-LTE9-
OMXN-3C6Y délivré à l'élu de la 19eme circonscription électorale . Lire l'extrait de la décision
D É C I D E
Article 1 : Exécution de la décision du tribunal de première instance statuant en m a t i è r e de. r é f é r é
En exécution de l'ordonnance et du procès-verbal de délibération du Conseil électoral ci-dessus visés, la fiche de parrainage n° G9G3-LTE9-0MXN-3C6Y, en date du 02
septembre 2025, délivrée à Monsieur Michel François Oloutoyé SODJINOU, est invalidée.
Article 2 : Annulation de la fiche de parrainage délivrée le 02 septembre 2025
La fiche de parrainage délivrée le 02 septembre 2025 est nulle et non avenue.
Article 3 : Effet de la décision
La présente décision d'invalidation prend effet immédiatement.
Article 4 : Délivrance d'une nouvelle fiche de parrainage
Il sera délivré à l'intéressé une nouvelle fiche de parrainage en vue de lui permettre d'exercer les droits qui y sont attachés.
Article 5 : Notification de la décision et publication
La présente décision sera notifiée à l'intéressé, au Parti politique « Les Démocrates »
Lire l'intégralité de la décision
The exchange will centre on the Council of Europe Convention for the Protection of the Profession of Lawyer, adopted on 12 March 2025 and open to all States. As the first international treaty dedicated to safeguarding the legal profession, it addresses admission to practice, professional rights and duties, freedom of expression, disciplinary guarantees and specific protective measures for lawyers and their associations.
Against reports of harassment, threats and interference with defence work, including obstacles to client access, the discussion will explore how the Convention can strengthen rule-of-law safeguards and support implementation. The meeting forms part of the European Week of Justice (around 25 October) and will include a testimony by Ramla Dahmani, sister of Tunisian lawyer Sonia Dahmani, detained since July 2024.Le général Abdourahamane Tiani a centré sa visite à Bamako, le 30 septembre, sur la Force unifiée de l'Alliance des États du Sahel (FU-AES).
A l'issue de son entretien avec le président Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani a fait savoir que le commandement unifié de la force militaire était à présent en fonctionnement. Les premiers bataillons ont été formés et sont en position de veille pour réaliser des opérations conjointes.
À la suite de l'instauration de la Force, un reportage « Micro-trottoir » a été effectuée auprès des habitants de Bamako, la capitale du Mali, afin d'évaluer si cette démarche conjointe est considérée comme essentielle et convenable. Quels sont les résultats attendus en termes de restauration de la sécurité dans la région du Sahel ?
Selon un membre du Comité Consultatif pour la Sécurité de la Commune V : « C'est nécessaire. Je suis très content pour la création de cette force. Elle est nécessaire parce que là où nous sommes actuellement, la sécurité nous demande ça aujourd'hui. Avec les résultats, cette force va réussir. Et puis, tous les citoyens africains vont apprécier cette force ».
Il est à souligner que, depuis sa création, l'AES a progressé pour se transformer en un important regroupement régional qui privilégie une politique autonome et déploie de manière graduelle une stratégie sécuritaire efficace. Les premières opérations de mise en service ont débuté au début de 2025, ciblant des régions particulièrement exposées aux attaques de groupes armés. Selon les responsables de l'AES, la FU-AES devrait être capable d'intervenir sans délai lors d'une urgence dans l'un des trois pays et garantir la sûreté au sein de l'espace de l'Alliance.
Pour les habitants de Bamako, cela constitue une avancée majeure en matière de sécurité : « C'est très nécessaire de créer cette force-là, face aux attaques terroristes. L'Afrique de l'Ouest n'est pas sécurisée. Si vraiment l'AES a eu cette idée pour créer une force cohérente, pour faire face à cette situation, vraiment, c'est le bienvenu. Il faut mettre tous les moyens à leur disposition : il y a les moyens financiers, il y a les moyens matériels, pour faire face aux attaques terroristes et à sécuriser les frontières. Il faut faire face pour avoir l'indépendance totale », dit un enseignant malien.
La Force unifiée de l'AES réunira 5 000 soldats issus des trois branches militaires nationale. Elle dispose de capacités aériennes, de services de renseignement et d'équipements communs conçus pour exécuter des missions sur l'ensemble du territoire des pays partenaires. Par ailleurs, sur le plan de la sécurité, la force conjointe est désormais opérationnelle, avec un quartier général établi à Niamey et des bataillons s'engageant dans des actions bilatérales et multilatérales.
Tandis que l'AES lance une nouvelle direction souveraine grâce à la coalition de ces trois nations, les Bamakois demeurent opportunistes quant à l'avancée d'une telle alliance sécuritaire : « La création de cette force-là, elle est à saluer. On a besoin de ça pour la sécurité des personnes et des biens de ces trois pays-là. Le territoire de l'AES est très vaste, donc il faut qu'on soit unis. Ensemble, en commun, pour sécuriser notre territoire. Vraiment, on attend que ça. Je m'adresse aux autorités de l'AES, d'avancer. Il faut que les trois pays fassent le travail ensemble pour la sécurisation de notre territoire », explique un autre Malien.
Grâce à cette force militaire conjointe, l'AES représente une avancée significative dans la lutte contre l'insécurité au Sahel. En renforçant leur collaboration et en unissant leurs efforts, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont célébré leurs triomphes sur le champ de bataille et réussi à redéfinir les piliers de la sécurité dans cette région.
Soulaymane Diallo
Tony Elumelu, l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique, demande à la Norvège de cesser de considérer l'Afrique comme un projet d'aide.
"Nous avons besoin de partenaires qui investissent et construisent avec nous", déclare-t-il.
Tony Elumelu sur le balcon de sa suite au Grand Hôtel, avec vue sur le Palais et l'Hôtel de Ville. "Je vois les grandes opportunités dans les partenariats entre la Norvège et l'Afrique", déclare Tony Elumelu. Photo : Jørgen Indrøy StrømsnesTony Elumelu sur le balcon de sa suite au Grand Hôtel, avec vue sur le Palais et l'Hôtel de Ville. "Je vois les grandes opportunités dans les partenariats entre la Norvège et l'Afrique", déclare Tony Elumelu. Photo : Jørgen Indrøy Strømsnes
La version courte
• Tony Elumelu, l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique, exhorte la Norvège à investir plutôt qu'à fournir de l'aide à l'Afrique.
• Il estime que la coopération dans les domaines de l'énergie, des infrastructures et de la technologie peut générer de la croissance.
• Elumelu a mis en garde l'Europe contre toute forme de passivité envers la Chine et les États du Golfe.
Depuis sa suite au sommet du Grand Hôtel, Tony Elumelu regarde le soleil d'automne scintiller sur Karl Johan.
Il est l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique – propriétaire d'une banque, philanthrope et défenseur de ce qu'il appelle lui-même l'africapitalisme : la conviction que l'avenir du continent doit être construit par les entrepreneurs, et non par l'aide. "L'Afrique a besoin de partenaires, pas de charité", affirme avec fermeté Elumelu.
– Nous souhaitons coopérer avec des pays comme la Norvège, des pays qui dispensent de capitaux, d'expertise et d'un profil climatique solide, mais qui comprennent que la croissance et le développement doivent être créés par des investissements, et non par des dons. Les arrêtés de penser à l'aide, pensent plutôt aux entreprises, dit-il.
Vouloir une « transition énergétique juste »
Elumelu dirige la société d'investissement Heirs Holdings et United Bank for Africa, présente dans 20 pays africains, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et aux Émirats arabes unis. Il est à Oslo pour le sommet des affaires nordiques-africaines et espère que cette visite marquera le début d'un rapprochement entre la Norvège et le continent africain. « J'admire la coopération entre la Norvège et l'Afrique. Mais j'invite la Norvège à faire davantage. À investir, et pas seulement à donner », dit-il.
Elumelu est considéré comme l'un des hommes et des femmes les plus influents d'Afrique. Le montant de sa fortune actuelle est inconnu, mais Forbes l'estimait à environ 700 millions de dollars en 2015. Il a bâti sa fortune grâce à des investissements dans les secteurs bancaire, énergétique, immobilier et de la santé. En 2020, il a été classé parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine TIME.
Elumelu souligne que l'énergie, les infrastructures et la technologie sont des domaines dans lesquels la Norvège et les entreprises norvégiennes peuvent faire la différence.
Mise en garde contre la passivité européenne
Elumelu met également en garde l'Europe contre le fait de rester à l'écart tandis que la Chine et les États du Golfe renforcent leurs positions en Afrique par des investissements massifs.
– L'Afrique se développe rapidement. La Chine est déjà fortement impliquée dans les infrastructures, la technologie et la finance. Si l'Europe et la Norvège n'agissent pas maintenant, d'autres prennent le relais, affirme-t-il.
Selon les chiffres de Menon Economics, les investissements norvégiens en Afrique ontchuté de près de 90 % depuis 2014, tandis que les investissements mondiaux sur le continent ont expérimento augmenté.
– C'est un paradoxe. Les entreprises norvégiennes peuvent avoir d'énormes opportunités en Afrique, mais beaucoup sont effrayées par le risque et les mauvaises nouvelles. Je dis : chaque défi est une opportunité commerciale, affirme-t-il.
– Beaucoup de gens ne comprennent pas le terrain
Plusieurs grandes entreprises norvégiennes ont tenté de s'implanter en Afrique, mais sans succès. Selon vous, quelles erreurs ont-elles commises ? "La plupart des gens qui échouent le font parce qu'ils ne comprennent pas le terrain", répond Elumelu sans hésitation.
– On ne peut pas investir sur un marché qu'on ne connaît pas. Il faut un partenaire local crédible qui maîtrise le système. C'est ainsi qu'on réussit en Afrique. Il cite sa précédente collaboration avec la société norvégienne de forage Seadrill comme exemple de la manière dont la collaboration peut fonctionner.
En 2013, la société d'investissement Heirs Holdings est devenue partenaire de Seadrill Mobil Units au Nigéria.
– Ils possédaient l'expertise technique, et nous la connaissance du terrain. C'était une bonne combinaison. Les entreprises norvégiennes devraient rechercher leurs partenaires plutôt que de se débrouiller seules.
– De nombreux investisseurs perçoivent l'Afrique comme un marché à haut risque. Que leur diriez-vous ?
– Oui, il y a un risque. Mais il y a un risque partout, y compris aux États-Unis, dit Elumelu en souriant.
« La différence, c'est qu'en Afrique, les rendements sont plus éléfêt. Un risque élevé signifie une récompense élevée, si l'on sait le gérer », explique Elumelu.
Par l'intermédiaire de la Fondation Tony Elumelu, il a soutenu plus de 24 000 jeunes entrepreneurs à travers l'Afrique, qui, selon la fondation, ont créé 1,5 million d'emplois. « Je crois au pouvoir de la jeunesse. Lorscur'on leur offre des capitaux et des opportunités, ils créent des emplois et de l'espoir, et cela met fin aux migrations non désirées. Personne ne quitte son pays natal lorsqu'il a de l'espoir économique », affirme Elumelu.
Il décrit cela comme le projet de sa vie : construire une nouvelle génération d'entrepreneurs africains capables de transformer le continent de l'intérieur.
– Je suis fidèle au principe de l'africapitalisme : le secteur privé doit assumer la responsabilité du développement. Nous devons investir dans les secteurs créateurs de croissance et de prospérité, et réinvestir notre argent en Afrique, et non en Europe ou aux États-Unis.
– Nous devons développer l'Afrique nous-mêmes
– Qu'est-ce qui vous motive personnellement à consacrer autant de temps et de ressources à l'entrepreneuriat et au développement ?
– D'abord et avant tout parce que je crois que personne d'autre ne développera l'Afrique à notre place. Nous devons le faire nous-mêmes, dit-il.
– Nous, le secteur privé Africain, devons penser différemment et investir pour créer de la croissance économique et de la prospérité, et non pas seulement pour notre propre profit. Si nous ne créons pas davantage de prospérité, nos entreprises ne survivront pas non plus.
Il estime que le développement ne peut pas être laissé à l'État seul.
Les gouvernements doivent offrir un cadre stable, mais c'est le secteur privé qui doit impulser le changement. Notre mission est de démontrer que les investissements peuvent être à la fois rentables et transformateurs.
Perspectives à l'horizon 2050
– Comment imaginez-vous l'Afrique en 2050 et quel rôle espérez-vous y jouer ?
« Je vois un continent autonome, porté par de jeunes entrepreneurs confiants. Un continent qui a bâti sa prospérité, sans se la laisser abuser », dit-il.
Il met ses mains sur ses genoux, sourit et ajoute :
– C'est pour cela que je me bats. L'Afrique n'a pas besoin de plus de sympathie. Nous avons besoin de partenaires qui créent en nous.
Publié par E24 le 11 octobre 2025
Les efforts de paix se poursuivent et se vivent de diverses manières à travers le pays, et à travers toutes les couchés sociales. Cette détermination des Burkinabè fait écho dans la province des Banwa, précisément à travers la commune rurale de Kouka, dans la région des Bankui. Là, c'est la frange jeune qui a, selon l'A.I.B,, doté les Volontaires pour défense de la patrie (VDP) d'un drone et exprimé sa solidarité envers les familles des personnes disparues.
En plus du drone, les donateurs ont offert une enveloppe financière à ces forces combattantes (VDP, Dozos), lit-on dans une publication de l'Agence d'information du Burkina (A.I.B.).
« En plus de ce don, chacune des familles des VDP tombés a reçu un sac de riz de 50 kg, 1 bidon d'huile de 5 litres et une enveloppe de 10 000 F CFA, soit un total de 7 sacs de riz de 50 kg, 7 bidons d'huile de 5 litres et la somme de 70 000 F CFA d'aide aux familles de nos illustres disparus. Ce don a été rendu possible grâce à une contribution volontaire de la population. Ici à Kouka, c'est grâce à l'entente, à la cohésion et au vivre-ensemble que nous avons pu faire ce don. Si nous avons décidé de suivre la vision de notre Président le capitaine Ibrahim Traoré, alors nous devons soutenir nos VDP et nos dozos qui font un travail remarquable », rapporte l'A.I.B, citant le président communal de la jeunesse de Kouka.
Pour lui, le don des vivres aux familles des victimes est, explique l'interlocuteur, un acte de solidarité de la jeunesse envers les familles de leurs valeureux combattants tombés sur le champ d'honneur.
Lefaso.net
L'Association du transport aérien international (IATA), en collaboration avec la firme Oliver Wyman, un leader mondial en conseil de gestion, entreprise de Marsh McLennan (NYSE : MMC), a publié lundi 13 octobre 2025, une étude conjointe intitulée Reviving the Commercial Aircraft Supply Chain. Le rapport traite des problèmes de chaîne d'approvisionnement dans l'industrie aérospatiale, et explore les causes fondamentales, les impacts sur les compagnies aériennes, ainsi que les initiatives susceptibles de faire progresser l'industrie aérienne.
Les problèmes dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie aérospatiale retardent la production de nouveaux aéronefs et de pièces de rechange, de sorte que les compagnies aériennes doivent réévaluer la planification de leurs flottes et, dans plusieurs cas, maintenir en fonction des appareils plus vieux pour une période prolongée. À l'échelle mondiale, les arriérés de commandes ont atteint en 2024 un sommet historique de 17 000 aéronefs, considérable plus que les arriérés d'environ 13 000 aéronefs par année pour la période de 2010 à 2019. La lenteur de la production pourrait coûter à l'industrie aérienne plus de 11 milliards $ en 2025, en raison de quatre facteurs principaux.
Coûts excédentaires du carburant (≈4,2 milliards $) : les compagnies aériennes exploitent des aéronefs plus vieux et moins efficaces sur le plan énergétique parce que les livraisons de nouveaux appareils sont retardées, ce qui entraîne des coûts de carburant plus élevés.
Coûts de maintenance excédentaires (3,1 milliards $) : la flotte mondiale est vieillissante et les aéronefs plus vieux exigent des opérations de maintenance plus fréquentes et coûteuses.
Augmentation des coûts de location des moteurs (2,6 milliards $) : les compagnies aériennes doivent louer un plus grand nombre de moteurs puisque les moteurs sont retenus plus longtemps au sol durant les opérations de maintenance. Les taux de location des aéronefs ont aussi augmenté de 20 à 30 % depuis 2019.
Augmentation des coûts de maintien de stocks (1,4 milliard $) : les compagnies aériennes stockent un plus grand nombre de pièces de rechange pour pallier les perturbations imprévisibles de la chaîne d'approvisionnement, ce qui accentue le coût des stocks.
En plus des coûts croissants, les problèmes de chaîne d'approvisionnement empêchent les compagnies aériennes de déployer suffisamment d'aéronefs pour répondre à la demande croissante de la part des passagers. En 2024, le trafic de passagers a augmenté de 10,4 %, surpassant l'expansion de la capacité de 8,7 % et faisant grimper le taux d'occupation à un niveau record de 83,5 %. La tendance à la hausse de la demande du secteur passagers se maintient en 2025.
Le modèle économique actuel de l'industrie aérospatiale, les bouleversements occasionnés par l'instabilité géopolitique, la pénurie de matières premières et le marché du travail tendu sont autant de facteurs à l'origine du problème. En tenant compte de ces causes sous-jacentes, le rapport résume les initiatives clés qui devraient permettre aux fabricants d'équipements d'origine (OEM), aux bailleurs et aux fournisseurs soutenus par les compagnies aériennes d'affronter le déséquilibre entre l'offre et la demande et de construire une plus grande résilience.
Selon Willie Walsh, directeur général de l'IATA, les compagnies aériennes ont besoin d'une chaîne d'approvisionnement fiable pour exploiter et agrandir leurs flottes efficacement. « Nous sommes aux prises actuellement avec des temps d'attente sans précédent pour les aéronefs, les moteurs et les pièces, et des calendriers de livraison imprévisibles. Ces problèmes combinés ont fait grimper les coûts d'au moins 11 milliards $ cette année, et ont limité la capacité des compagnies aériennes de répondre à la demande des consommateurs », a-t-il déclaré. A l'en croire, il n'y a pas de solution simple à ce problème, mais plusieurs actions pourraient procurer un soulagement. Pour le directeur général de l'IATA, « ouvrir l'après-marché offrirait aux compagnies aériennes un plus grand choix et donnerait accès aux pièces et aux services ». Parallèlement, poursuit-il, une plus grande transparence quant à l'état de la chaîne d'approvisionnement fournirait aux compagnies aériennes les données requises pour planifier les situations de blocage, tout en aidant les fabricants d'équipements d'origine à réduire les goulots d'étranglement ».
Voici les actions à envisager pour l'industrie aérospatiale
Ouvrir les bonnes pratiques de l'après-marché en rendant les activités d'entretien, réparation et révision (MRO) moins dépendantes des modèles de licences commerciales des OEM, et en facilitant l'accès à des sources alternatives de matériaux et de services.
Améliorer la visibilité de la chaîne d'approvisionnement en assurant une meilleure visibilité à tous les niveaux de fournisseurs pour repérer rapidement les risques, réduire les goulots d'étranglement et les inefficiences, et utiliser des données et des outils améliorés pour rendre l'ensemble de la chaîne plus résiliente et fiable.
Libérer la valeur des données en profitant des connaissances de la maintenance prédictive, en mettant en commun les pièces et en créant une plateforme commune de données sur la maintenance pour optimiser les stocks et réduire les temps d'immobilisation.
Accroître les capacités en matière de réparation et de pièces pour accélérer l'approbation des réparations, soutenir les solutions de pièces alternatives et de matériaux d'occasion utilisables (USM), et adopter des techniques de fabrication avancées pour réduire les goulots d'étranglement.
Pour mettre en œuvre chacune de ces alternatives, la première étape et la plus critique pour les joueurs de l'industrie aérospatiale sera de développer une approche stratégique parmi tous les intervenants de la chaîne d'approvisionnement. Les problèmes à facettes multiples qui affectent l'industrie exigent de la collaboration pour se rapprocher de l'objectif de mieux répondre à la demande de production et d'entretien des aéronefs.
« La flotte d'aéronefs est plus grande aujourd'hui, plus avancée et plus efficace au plan énergétique que jamais », explique Matthew Poitras, partenaire chez Oliver Wyman et spécialiste en matière de transports et de pratiques industrielles avancées. Il soutient que les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont des conséquences pour les compagnies aériennes et les fabricants d'équipements d'origine. « Nous voyons une occasion de catalyser l'amélioration de la performance des chaînes d'approvisionnement qui profitera à tous, mais il faudra pour cela des gestes collectifs pour remodeler la structure de l'industrie aérospatiale et il faudra travailler ensemble sur la transparence et les talents », a-t-il affirmé.
« La liberté du parrain dans l'élection présidentielle au Bénin : Qu'apporte de nouveau l'ordonnance N°254/AUD-PD/2025 du 13 Octobre 2025 rendue par le président du Tribunal de première instance de Cotonou ? »
L'article 44 de la Constitution béninoise, repris à l'article 132 du code électoral, dispose : « Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République ou de vice-président de la République s'il :
- n'est de nationalité béninoise de naissance ou acquise depuis au moins dix ans ;
– n'est de bonne moralité et d'une grande probité ;
– ne jouit de tous ses droits civils et politiques ;
– n'est âgé d'au moins 40 ans révolus et au plus 70 ans révolus à la date d'entrée en fonction ;
- a été élu deux (02) fois Président de la République et a exercé comme tel deux mandats ;
– n'est présent en République du Bénin lors du dépôt de sa candidature ;
- ne jouit d'un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle.
- n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi. » (Il faut, selon l'article 132 nouveau du code électoral1 , être « parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15% de l'ensemble des députés et des maires et provenant d'au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives »).
La jurisprudence de la Cour constitutionnelle du Bénin donnait quelques précisions sur le parrainage des candidats à l'élection présidentielle.
Premièrement, dans la décision EP 21-016 du 17 février 2021 la Cour a affirmé la liberté du parrain en énonçant que « l'acte de parrainage qui est la manifestation d'un engagement unilatéral de son auteur de présenter un candidat bénéficiaire à l'élection présidentielle n'est soumis qu'à la volonté librement exprimée des titulaires du droit de parrainer ».
Deuxièmement, dans la décision EP21-012 du 17 février 2021, la Cour constitutionnelle a reconnu la possibilité de rétractation du parrainage en affirmant que : « l'acte de parrainage est un engagement unilatéral à présenter un candidat à l'élection du président de la République susceptible de rétractation, à condition que cette rétractation ne soit pas abusive ; qu'une rétractation du parrainage par le titulaire du droit est abusive lorsqu'elle intervient après l'examen du dossier de candidature et, surtout, après la proclamation de la liste des candidatures par la structure en charge de l'organisation de l'élection concernée, et qu'elle n'est pas notifiée au candidat et à cette structure ; ».
Troisièmement, la réforme du code électoral en 2024 est venue semer le doute sur, d'une part, la liberté négative du parrain, d'autre part, son droit de rétractation. En effet, au regard de la loi N° 2024-13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, et au bénéfice de la nouvelle rédaction de l'article 132 du code électoral, il est désormais de droit que : « Un député ou un maire ne peut parrainer qu'un candidat membre ou désigné du parti sur la liste duquel il a été élu. Toutefois, en cas d'accord de gouvernance conclu avant le dépôt des candidatures à l'élection du duo président de la République et vice-président de la République et déposé à la Commission électorale nationale autonome, le député ou le maire peut parrainer un candidat membre de l'un ou l'autre des partis signataires de l'accord ».
Cette nouvelle rédaction règle nettement la question de la liberté positive de parrainage, c'est-à-dire la liberté de parrainer qui on veut. En la matière, une restriction est intervenue en 2024. Si le parrain décide de parrainer un candidat, il ne peut parrainer n'importe lequel. La loi l'oblige à ne parrainer que le candidat voulu par son parti politique, soit du fait de l'appartenance de ce candidat au même parti ou de sa désignation par ledit parti, soit du fait d'un accord de gouvernance conclu et déposé à la commission électorale nationale autonome entre un autre parti auquel appartient le candidat bénéficiaire du parrainage et le parti du député ou du maire parrain.
Mais sur la liberté négative de parrainer et le droit de rétractation c'est-à-dire, sur le fait que le parrain peut, d'une part, choisir de ne parrainer personne, d'autre part, retirer le parrainage qu'il a donné à quelqu'un avant la publication de la liste des candidats par la CENA, le doute persistait jusqu'au 13 Octobre 2025.
Quatrièmement, l'ordonnance N°254/AUD-PD/2025 du 13 Octobre 2025 rendue par le président du Tribunal de première instance de Cotonou règle désormais la question de la liberté négative du parrain. Elle affirme que « le formulaire de parrainage est nominatif ; qu'il est attaché à la personne de chaque élu habilité légalement à parrainer ; que donc, il ne peut être retenu par le parti ou le président du parti, contre la volonté de l'élu, sans que cette rétention soit irrégulière ou arbitraire ».
Cinquièmement, la clarification sur le nouveau droit positif de la liberté négative de parrainage et le droit de rétractation de parrainage pouvait provenir, soit du juge constitutionnel, soit du juge ordinaire. La Cour constitutionnelle avait reconnu le partage de compétences entre elle et le juge ordinaire sur la question de parrainage en énonçant, dans la décision EP21-012 du 17 février 2021 que : « la vérification de l'authenticité du parrainage et les effets qui pourraient en être déduits au plan répressif relèvent des prérogatives du juge judiciaire ; toutefois, il appartient à la haute Juridiction de s'assurer que le formulaire de parrainage est correctement et complètement rempli et, que ce faisant, de vérifier, en particulier, qu'il est signé et daté ; le parrain est titulaire de l'un des mandats électifs retenu par la loi et qu'il n'est pas démissionnaire de son mandat à la date à laquelle il a signé le parrainage ; que l'acte est bien délivré au profit d'un candidat et d'un seul ;que ce candidat est correctement identifié par son nom et son ou ses prénom(s) ; ».
Sixièmement et pour ne pas conclure : Sous réserve d'une décision en sens contraire qui proviendrait de hautes juridictions, notamment du juge constitutionnel, juge du contentieux préélectoral des candidatures à l'élection présidentielle, cette position du président du tribunal de première instance de Cotonou doit être considérée comme l'apport du juge judiciaire au droit positif béninois sur le parrainage des candidats à l'élection présidentielle.
Par Gilles BADET
Maitre-Assistant des universités, Ancien secrétaire général de la Cour constitutionnelle du Bénin.
Multilateral development banks are caught in a tricky dynamic: responding to pressures from key shareholders — notably the U.S. — to loosen restrictions on financing for fossil fuels while working to limit greenhouse gas emissions that negatively affect development. Credit: IPS
By Philippe Benoit
WASHINGTON DC, Oct 14 2025 (IPS)
The World Bank and other multilateral development banks recently have begun reconsidering their self-imposed restrictions on financing fossil fuel projects. This change is being prompted in part by the new U.S. administration and is also supported by developing country experts. Yet, the reality remains that greenhouse gas emissions (GHG) from fossil fuels, and specifically the climate change they induce, can severely undermine multilateral development bank projects and overall developing country growth prospects.
Most of these emissions, however, come from richer big economies, not poorer developing ones. Given the negative effects of these emissions, multilateral development banks need to push richer economies away from fossil fuel-produced GHG emissions, even as they consider softening restrictions on lending for fossil fuel projects in poorer countries.
Last decade, multilateral development banks began restricting funding for fossil fuel projects due to concerns about the negative impact of emissions-induced climate change on development, but also under pressure from the U.S., European and other key stakeholders.
The emissions reduction needed to avoid dangerous levels of climate change must come, unsurprisingly, from the world’s biggest economies. This includes China, with 33 percent of carbon dioxide emissions in 2022, followed by the U.S. with 13 percent, the European Union taken as a block, Russia and then Japan. Together, these countries generate 60 percent of the global total
For example, the World Bank announced in 2017 it would largely stop funding gas drilling and extracting projects. Other multilateral development banks followed suit.
Many have noted the economic benefits being denied to poor countries by these restrictions, such as export revenues and power plants fueled by domestic gas reserves. In contrast, Sub-Saharan Africa and South America have contributed little to historical global emissions — 2 percent and 3 percent, respectively, a trend projected to continue.
As the International Energy Agency consistently highlights in its climate scenarios, the emissions reduction needed to avoid dangerous levels of climate change must come, unsurprisingly, from the world’s biggest economies. This includes China, with 33 percent of carbon dioxide emissions in 2022, followed by the U.S. with 13 percent, the European Union taken as a block, Russia and then Japan. Together, these countries generate 60 percent of the global total. India is also a large emitter, but its level is driven more by a massive population than wealth.
These emissions, and specifically the climate change they drive, present two significant risks for multilateral development banks. First, they undermine the development benefits sought by multilateral development bank projects. Second, they create financial risks for these banks by potentially weakening the capacity of developing country borrowers to repay their loans.
The massive 2022 flooding in Pakistan illustrates the potentially devastating economic impact of climate change, as the country suffered over $30 billion in losses — nearly 10 percent of its GDP. This degree of devastation is not feasible to plan for or adapt to. It needs to be avoided.
Unfortunately, various factors stunt a proper appreciation of climate change’s potential destructive impact. First, there is the ‘past is not prologue’ phenomenon, namely the inevitable uncertainties regarding the future. Looking back or even to the present does not provide a full sense of the future potential destructive impact of climate change.
Second, climate change’s impact grows over time, producing more destruction in a more distant future. Its small impact on today’s stock market where short-term horizons drive valuation contrasts significantly with its potentially large-scale economic damage 15 to 20 years from now as climate change predictably worsens over time. That longer period is particularly relevant to multilateral development banks, whose projects often take years to mature, and whose corresponding loans extend beyond 15 years.
Third, the uncertainty inherent in predicting the future is being exploited by climate minimizers to play down the long-term perils of emissions relative to the shorter-term benefits of fossil fuel projects.
As a result, multilateral development banks are caught in a tricky dynamic: responding to pressures from key shareholders — notably the U.S. — to loosen restrictions on financing for fossil fuels while working to limit greenhouse gas emissions that negatively affect development.
Earlier this year, the World Bank’s president proposed an “all of the above” shift in approach, with more natural gas development projects, as well as nuclear power and other alternatives. Although this proposal was welcomed by some, the World Bank’s board in June deferred a decision on natural gas, even as it approved nuclear power.
This debate will continue, including at the World Bank Annual Meetings this October. But the writing is on the wall as the U.S. pushes multilateral development banks to fund more fossil fuel projects.
This discussion, however, hides a thornier and more important development issue: the pressing and inescapable need in supporting the long-term development of poorer countries to address the fossil fuel emissions of the world’s biggest and richest emitting countries. The prospective destructive impact of climate change on the economies of developing countries is too large to ignore.
In order to reduce this risk to multilateral development banks and their poorer developing country borrowers, these banks should launch an initiative to encourage the largest greenhouse gas emitting countries to reduce their emissions [the “Undertaking to Reduce Global Emissions to support Development” (URGED)].
Although these richer countries aren’t susceptible to being influenced through multilateral development bank lending policies (China’s loan levels have dropped significantly, while the US, most EU countries and Japan aren’t even borrowers), they are all leading shareholders of these banks, active on the executive boards and at shareholder meetings and other convenings. This involvement provides an avenue for multilateral development banks to engage with these countries on this emissions topic that affects development.
For example, the “URGED” initiative — built around analytic work, convenings and outreach regarding the negative development impact of wealthy country emissions — could even be launched at the World Bank’s October annual meetings.
Is that likely in today’s political environment? No, but that doesn’t mean it doesn’t make sense.
Philippe Benoit is managing director at Global Infrastructure Advisory Services 2050. He previously worked as division chief at the World Bank and the International Energy Agency, as a director at SG Investment Bank and as senior adjunct research scholar at Columbia University-SIPA’s Center on Global Energy Policy.
Le gouverneur de la région des Koulsé a poursuivi le lundi 13 octobre 2025, sa tournée entamée la veille en vue de constater l'état d'avancement de la campagne agricole. Pour cette deuxième journée, le colonel-major Blaise Ouédraogo et sa délégation ont visité au total trois sites. Il s'agit de deux bas-fonds rizicoles dans les villages de Ziga et de Kossin ainsi qu'un champ de sorgho de 5 hectares. La particularité du dernier site visité, est que la production a été faite sur une terre dégradée, qui a été récupérée avec l'appui du projet résilience climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM). Le champ a fière allure et la récolte s'annonce bonne.
Mahamoudou Sawadogo est un producteur du village de Komtenga dans la région des Koulsé. Lors de la précédente campagne agricole, il n'a pu exploiter aucune spéculation parce que son champ était totalement dégradé et pas du tout propice à la production. Pour la présente campagne agricole, les choses ont radicalement changé pour lui. En effet, grâce à l'appui technique et matériel qu'il a reçu du projet Résilience climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM), il a pu récupérer 5 hectares de terres dégradées par la technique du Zaï où il y a produit du sorgho.
Avec l'appui de RECLIM, Mahamoudou Sawadogo a pu récupérer 5 hectares de terres dégradées et y produire du sorgho« Le projet RECLIM nous a accompagné avec des semences, de la fumure organique, des pelles, des brouettes. Avec les agents d'agriculture, nous avons aussi été formés sur la technique du Zai afin de pouvoir récupérer nos terres et nous sommes ravis. Avant, cette parcelle de terre était remplie de cailloux et on ne pouvait rien y produire. Mais grâce à l'appui que nous avons reçu, nous nous sommes investis dans le travail et le champ a bien donné », a indiqué Mahamoudou Sawadogo. Selon ses estimations, la récolte devrait atteindre un peu plus de 5 tonnes.
Le gouverneur de la région des Koulsé, Blaise Ouédraogo, s'est réjoui de l'appropriation par les populations de l'offensive agropastoraleLe colonel-major Blaise Ouédraogo s'est dit impressionné par la prouesse du producteur sur une terre autrefois dégradée. « Quand nous voyons des efforts qui ont permis de récupérer une terre à la limite ingrate, c'est une grande preuve de l'adhésion et de l'appropriation de l'offensive agricole, de la vision de souveraineté alimentaire du président capitaine Ibrahim Traoré par les populations. Et c'est cette appropriation qui va nous permettre d'aller vers les succès et les objectifs assignés. Je voudrais donc féliciter les agents d'agriculture qui tous les jours sont sur le terrain pour accompagner les producteurs », a-t-il laissé entendre.
A Ziga, c'est un bas-fond aménagé de 30 hectares qui a été aménagé pour la production du riz paddyIl faut souligner que le projet RECLIM qui a accompagné Mahamoudou Sawadogo, intervient dans les régions des Koulsé et de Oubri dans cinq communes que sont Kaya, Korsimoro, Ziniaré, Absouya et Zitenga. L'objectif global du projet est de contribuer à accroître la résilience des communautés du bassin du Nakambé en protégeant les vies et les moyens de subsistance contre les sécheresses et les inondations. Pour cette campagne agricole, le projet a doté les producteurs des communes bénéficiaires de matériels pour la réalisation du Zaï et des demi-lunes (pioches, brouettes, pelles, marteaux, triangles à pente, etc.) et de semences.
A Kossin, le gouverneur de la région des Koulsé a donné le top départ de la récolte du rizEn plus du champ de sorgho de Komtenga, le gouverneur et sa délégation ont aussi visité deux bas-fonds rizicoles à Kossin et à Ziga. A Ziga, c'est un bas-fond aménagé de 20 hectares exploité par 114 personnes que les visiteurs du jour ont pu apprécier. Les agriculteurs y ont produit du riz paddy et espèrent récolter au moins 70 tonnes à la fin de la saison. La vente du riz après déduction des charges, devrait permettre aux producteurs de tirer leur épingle du jeu. Le gouverneur les a félicités pour leur abnégation au travail qui a permis d'arriver à cette production. Il les a également sensibilisés sur la réforme achat bord champ de la SONAGESS, qui leur permettra en période de soudure de pouvoir acheter le riz à un prix social.
A Kossin, après avoir visité le bas-fond aménagé de 17,76 hectares, le gouverneur a donné le top départ de la récolte du riz.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
La Russie est disposée à examiner le plan d'autonomie marocain à condition qu'il soit approuvé par toutes les parties et placé sous la supervision des Nations Unies. Cette déclaration a été faite par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lundi 13 octobre 2025, à Moscou, lors d'une rencontre avec des médias arabes.
La position de la Russie sur le dossier du Sahara connaît un tournant décisif à quelques jours d'une session décisive du Conseil de sécurité de l'ONU. Pour la première fois, Moscou se dit disposé à examiner « favorablement » le plan d'autonomie proposé marocain.
La Russie reste attachée au « principe d'autodétermination par le dialogue », mais reconnaît que l'option d'un référendum d'indépendance, longtemps défendue, « ne correspond plus à la réalité du terrain ». Le Chef de la diplomatie russe a souligné que le plan marocain offre aujourd'hui une « voie réaliste de règlement » du conflit, à condition qu'il bénéficie d'un consensus entre les parties concernées et d'un cadre onusien solide.
Cette prise de position constitue une inflexion majeure dans la politique étrangère russe sur le dossier du Sahara. Jusque-là, Moscou s'était montré réservé, préférant une posture d'équilibre entre Rabat et Alger.
En octobre, la Russie assure la présidence tournante du Conseil de sécurité, ce qui lui donne un poids particulier dans l'orientation des débats. La question du Sahara est même inscrite parmi les priorités des discussions. Moscou prévoit aussi une déclaration présidentielle rappelant le rôle central de l'ONU dans la recherche d'une solution politique durable.
Une évolution aux répercussions régionales et internationales
Ce repositionnement russe n'est pas sans conséquence pour l'Algérie. Alger, qui considérait Moscou comme un partenaire stratégique de son camp, redoute désormais un isolement croissant sur la scène diplomatique. D'après plusieurs sources, les démarches entreprises récemment par des émissaires algériens à Moscou n'ont pas abouti.
Sur le plan international, la posture de la Russie pourrait influencer d'autres membres du Conseil de sécurité, notamment les pays du Sud, encore hésitants sur la question. En se rapprochant de la position des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, Moscou contribue à consolider le consensus autour du plan d'autonomie marocain comme base crédible de règlement, sous l'égide onusienne.
Des observateurs évoquent la possibilité d'un geste similaire de la Chine. Pékin, jusqu'ici fidèle à une neutralité prudente, n'a jamais contesté la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Si la Chine venait à suivre la trajectoire diplomatique de la Russie, le rapport de force au sein du Conseil de sécurité s'en trouverait profondément transformé, ouvrant la voie à une reconnaissance internationale élargie du plan d'autonomie marocain.
A.A.A
L'Honorable Éric Houndété ne pourra pas porter le flambeau du parti Les Démocrates à la présidentielle 2026. Une situation qui a surpris plus d'un eu égard au profil et aux multiples efforts consentis par le personnage à la tête du parti. Mais à y voir de près, on se rend compte que l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale était à courant des intrigues contre sa candidature.
C'est fait ! Le député Éric Houndété ne sera pas candidat du parti Les Démocrates au scrutin présidentiel du 12 avril 2026. En lieu et place, le parti a opté pour le duo Agbodjo-Lodjou. Si les faits sont surprenants, il faut reconnaître que le député annonçait déjà les couleurs.
Dans une requête en date le 09 Octobre 2025, adressée à la Cour Constitutionnelle, l'élu de la cinquième circonscription exposait ce qui suit :
« Députés élus à l'Assemblée nationale, 9 ème législature, sous labannière du parti LES DEMOCRATES, dans le cadre de la préparation de l'élection présidentielle prévue pour l'année 2026, nous avons manifesté notre intention de présenter notre candidature, conformément à la Constitution et aux lois de la République.
Mais un débat fait rage dans le parti : celui de la candidature des députés titulaires du parrainage dont la candidature à la présidentielle tend à être retoquée au motif de notre mandat de député détenteur du parrainage.
Ce débat sur le parrainage par soi-même vise en réalité à nous empêcher d'exercer nos droits politiques garantis par la Constitution et à sanctionner notre liberté de choix politique et in fine, à préjudicier de manière irréversible et irrémédiable à notre possible candidature à l'élection présidentielle de 2026, ce que votre auguste Cour ne s'aurait tolérer. »
Par la suite, il a évoqué des motifs de droit pour démontrer la nature discriminatoire dans la mesure où d'après l'article 26 de la Constitution Béninoise « L'État assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale… »
Pour Éric Houndété , « la tendance pour le parti de recaler les candidats à la candidature à l'élection présidentielle de 2026 à cause de notre qualité de député, opère une discrimination fondée sur notre position sociale, puisque d'autres citoyens peuvent se porter candidats sans sanction, alors que les requérants que nous sommes pourraient subir de manière préjudiciable, cette injustice à quelques jours du dépôt des candidatures à la CENA.
Il affirme « Cette tendance du parti, méconnaît la Constitution et porte atteinte à l'exercice de nos droits constitutionnels d'être candidats et à l'égalité des chances d'accès aux fonctions publiques tous pourtant garantis et protégés par la Constitution. »
S'il est vrai que le recours du député a été retiré par la suite devant la Cour Constitutionnelle, il sied de reconnaître que le critère d'auto-parrainage évoqué par le président Boni Yayi et les siens était discriminatoire.