La Police municipale du Burkina Faso commémore cette année 2025 ses 30 ans d'existence. Après le lancement officiel des activités commémoratives le 28 novembre à Ouagadougou, les acteurs de l'institution se sont retrouvés dans la cité de Sya pour poursuivre la réflexion sur les enjeux de sécurité locale dans le contexte actuel, ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025. Ce, à travers un atelier national placé sous le thème : « Décentralisation, sécurité et souveraineté : place de la Police municipale dans la mise en œuvre de la nouvelle vision du MPSR II en matière de sécurité ».
L'organisation de cet atelier entre ainsi dans le cadre de la commémoration du trentenaire de la Police municipale. Cela intervient après le lancement officiel des activités commémoratives, le 28 novembre dernier à Ouagadougou. Cet atelier sert de cadre à des échanges approfondis entre professionnels, acteurs territoriaux et autorités administratives autour des enjeux de gouvernance sécuritaire locale. Son objectif est d'élaborer des pistes d'amélioration et de consolidation du rôle de la Police municipale en tant que maillon essentiel de la sécurité de proximité.
Les forces vives de la région mobilisées pour l'atelier commémoratif à Bobo-DioulassoCet atelier est placé sous le thème : « Décentralisation, sécurité et souveraineté : place de la Police municipale dans la mise en œuvre de la nouvelle vision du MPSR II en matière de sécurité ». Le choix de ce thème n'est pas anodin, selon les acteurs de l'institution. Il répond à un besoin pressant de repenser « nos approches en matière de sécurité et de gestion au niveau local, face aux défis de la décentralisation, et cela s'inscrit dans une vision de souveraineté renforcée ».
La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général de la région du Guiriko, Abraham Somdo, représentant le gouverneur. Dans son allocution, il a ainsi rappelé l'importance de la rencontre qui intervient dans un contexte marqué par une redéfinition des priorités sécuritaires au Burkina Faso. Pour lui, le choix du thème est à saluer. « Le choix du thème n'est pas fortuit (…). La vision du MPSR II appelle à compter sur les potentialités endogènes du pays et à renforcer la souveraineté à tous les niveaux », a-t-il indiqué.
Des participants à l'atelier commémoratif des 30 ans de la police municipale à BoboUne institution trentenaire en quête de renforcement
Créée en 1995, la Police municipale totalise cette année 30 ans d'existence et est aujourd'hui implantée dans 50 communes sur les 351 que compte le pays, avec plus de 2 000 agents. Elle entretient également des coopérations internationales dans le cadre de programmes Nord-Sud et Sud-Sud. Cependant le contexte sécuritaire actuel pose de nouveaux défis. L'avènement du MPSR II et la mise en place des délégations spéciales ont entraîné une réorganisation stratégique de l'action publique, appelant les services locaux, dont la Police municipale, à adapter leurs missions à une nouvelle dynamique axée sur le triptyque : décentralisation-sécurité-souveraineté.
C'est pourquoi le représentant du gouverneur a insisté sur la nécessité pour l'institution de s'inscrire pleinement dans la vision nationale. « En première ligne, au plus près des citoyens, la Police municipale assure le bon ordre, la sûreté et la quiétude. Elle est une pièce importante de la nouvelle architecture sécuritaire », a laissé entendre Abraham Somdo. L'atelier doit permettre de formuler des recommandations concrètes afin d'aligner les missions de la Police municipale sur les orientations du MPSR II.
La photo de familleDans son intervention, le président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso, Laurent Kontogom, a salué la tenue de cet atelier dans la capitale économique et culturelle du pays et remercié le ministère de tutelle ainsi que le comité national d'organisation pour ce « choix stratégique ». Il a rappelé que la décentralisation et la sécurité sont « deux enjeux majeurs et interdépendants » dans le contexte actuel.
Selon lui, le thème de l'atelier s'inscrit en droite ligne des préoccupations des collectivités confrontées aux défis sécuritaires : « Il questionne la place de la Police municipale dans la lutte contre l'insécurité en général et contre le terrorisme en particulier, dans la conjugaison des intelligences pour vaincre l'insécurité », a-t-il dit.
Laurent Kontogom a exprimé sa conviction que ces travaux renforceront les capacités des participants et permettront de clarifier le rôle stratégique de la Police municipale dans la vision des plus hautes autorités.
Le directeur général de la Police municipale de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, pour sa part, a rappelé que beaucoup d'activités sont inscrites au programme pour cette commémoration. Il s'agit, entre autres, des journées portes ouvertes de la police municipale sur la place de la mairie centrale, de la cérémonie de montée de couleurs, de la journée Faso Mêbo, d'un cross populaire dans l'après-midi du jeudi et du vendredi, de la campagne de sensibilisation sur le port de casque.
A l'en croire, cet atelier va permettre ainsi aux acteurs de s'interroger sur la place de la police municipale dans le cadre de la vision du MPSR II en tant que partie intégrante du processus assumant des responsabilités accrues dans cette lutte, tout en respectant les limites de ses missions et en contribuant à la souveraineté au niveau local. Le directeur général, Seydou Coulibaly, n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué pour que cette commémoration soit une réalité.
Romuald Dofini
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Le monde sportif burkinabè et les éditions Sidwaya sont en deuil. Marcel Bélem, figure emblématique du journalisme sportif et premier rédacteur en chef de Sidwaya Sport est décédé ce 1ᵉʳ décembre 2025. Durant sa vie en tant que professionnel de média, le passionné de cyclisme aura marqué plusieurs décennies d'engagement au service du sport national.
Marcel Bélem, né en 1950, a payé son tribu à la nature ce lundi 1er décembre 2025. Considéré comme l'une des grandes références du journalisme sportif au Burkina Faso, il fut le tout premier rédacteur en chef de Sidwaya Sport.
Passionné de cyclisme et ancien président de la Ligue du Centre, Marcel Bélem a œuvré avec rigueur, humilité et détermination pour la promotion du sport national.
Après son départ à la retraite le 31 décembre 2010, l'homme est resté très proche du milieu sportif, poursuivant son engagement avec la même conviction.
Pour beaucoup, il demeure un des pionniers qui aura contribué à donner à l'information sportive une place essentielle au Burkina Faso.
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Les besoins nutritionnels ne diminuent pas avec l'âge, ils se modifient pour répondre aux évolutions du métabolisme. Une alimentation saine et équilibrée joue donc un rôle central dans la santé globale et le bien-être des personnes âgées. C'est pourquoi elles doivent adopter de bonnes pratiques alimentaires afin de fournir à l'organisme tous les nutriments dont il a besoin. Avec Yasmine Zerbo, diététicienne, découvrons comment assurer une alimentation saine et équilibrée aux seniors.
Les personnes âgées ont souvent moins d'appétit. C'est pourquoi, Yasmine Zerbo leur recommande de manger 3 repas principaux et 2 petites collations chaque jour. Ils peuvent par exemple, conseille-t-elle, prendre de la bouillie enrichie ou du pain avec du lait le matin, en collation un fruit mûr (banane, papaye) ou du yaourt local. Le soir, privilégier un repas léger mais nutritif, comme une soupe au poisson avec des légumes ou une purée de haricots au poulet.
Les repas des seniors doivent être enrichis en nutriments. Quand on mange peu, chaque bouchée doit être plus nutritive selon la diététicienne. « Ils peuvent mettre du lait en poudre, un peu de beurre, de l'huile ou de la poudre d'arachide dans la bouillie. Dans les sauces, incorporer du poisson sec, du soumbala, du haricot moulu, ou de la farine de maïs grillé. Dans les purées ou potages, ajouter un filet d'huile ou un œuf battu. Ces astuces augmentent l'apport en énergie et en protéines sans alourdir le repas », explique-t-elle.
Aussi, pour éviter la monotonie et couvrir tous les besoins, il faut veiller à ce que les plats que consomment les personnes du troisième âge alternent les féculents (riz, maïs, mil, patate douce, fonio). Aussi, changer de source de protéines (œuf, poisson, volailles, produits laitiers, haricot, lentille, pois de terre, soja) et manger au moins un fruit et un légume bio par jour, même en petite quantité. Varier les couleurs des plats stimule aussi l'appétit.
Pour mieux manger, les plats des personnes âgées doivent avoir du goût, tout en évitant les excès de sel. La diététicienne indique qu'avec l'âge, le goût diminue. Pour éviter donc le sel en trop, elle recommande de relever les plats avec des épices naturelles locales comme le soumbala, le gingembre, l'ail, l'oignon, le persil, le poisson sec, le poivre noir, le citron, etc. Ces condiments rendent les repas savoureux et plus digestes.
La question de l'hydratation est aussi à prendre en considération. Les personnes âgées sentent moins la soif, mais leur corps a toujours besoin d'eau. Il faut donc leur proposer régulièrement de l'eau à température ambiante, des tisanes légères (citronnelle, gingembre), des bouillies liquides ou des jus naturels non sucrés. Un verre d'eau à chaque repas et entre les repas aide à prévenir la déshydratation, conseille Yasmine Zerbo.
En cas de problèmes de dents ou de mastication, il faut veiller à préparer pour la personne âgée des repas tendres et faciles à avaler tels que des purées, des soupes épaisses, des bouillies ou encore des légumes bien cuits. Il faut éviter les viandes dures, les grains trop secs ou les aliments fibreux difficiles à mâcher.
Pour encourager les personnes âgées à bien manger, la diététicienne suggère de créer du plaisir autour des repas. « Le plaisir stimule l'appétit. Il faut donc favoriser les repas en famille, avec les amis ou les petits-enfants. Aussi, présenter les plats joliment, avec des couleurs et des odeurs agréables, et servir les repas chauds, car cela réveille les sens », fait-elle savoir.
En dehors de ce que contiennent leurs assiettes, les personnes âgées sont invitées à bouger un peu chaque jour. Une activité légère aide à maintenir l'appétit et la masse musculaire (petite marche, jardinage, ménage léger, prières debout, etc.).
Armelle Ouédraogo
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Pari tenu cette année encore pour l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA), réseau panafricain à but non-lucratif et apolitique d'organisations de la société civile, qui a, en collaboration avec le Centre mondial pour la bonne gouvernance dans la lutte antitabac (GGTC), présenté l'Indice 2025 de l'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique. L'évènement, qui a eu lieu le mercredi 12 novembre 2025 à travers un panel animé en virtuel autour du sujet, consacre également le lancement officiel du rapport, d'où il ressort la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à l'ingérence de l'industrie du tabac dans l'élaboration des politiques de santé publique en Afrique.
Le rapport 2025 couvre 100 pays, dont 20 pays africains (douze pays anglophones et huit pays francophones). L'indice met à nu les tactiques persistantes et évolutives utilisées par l'industrie du tabac pour saper les politiques de santé publique à travers le continent.
Selon les panélistes qui ont partagé des études nationales, aucun pays n'est épargné de l'ingérence de l'industrie du tabac ; seulement, certains sont moins impactés que d'autres. Bien plus, l'industrie du tabac devient de plus en plus agressive et utilise plusieurs mécanismes subtiles pour pouvoir gagner les populations, notamment la frange jeune. Il s'agit entre autres de la mise sur le marché de nouveaux produits tabagiques, des activités voilées par le concept de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), du financement de voyages d'études de personnalités nationales, du brandissement de la question de création d'emplois et de contribution aux économies nationales.
Il ressort donc du rapport, des niveaux d'ingérence inquiétants dans des pays comme la Zambie, le Malawi et le Mozambique. En revanche, le rapport se satisfait de la performance et des progrès réalisés au Botswana, en Éthiopie, au Burkina Faso, au Cameroun et au Ghana. « Au Burkina Faso, il y a beaucoup de sensibilisation et de plaidoyer constant ; ce qui a permis d'améliorer le score au fil des ans, depuis 2020. Le Burkina nous a enseignés donc qu'il est bon d'avoir un plaidoyer actif de la société civile », ont commenté des panélistes, félicitant la société civile burkinabè de lutte contre le tabac.
Outre les multiples initiatives de sensibilisation continue des populations et de plaidoyer, la société civile burkinabè a énormément contribué, conformément aux conventions internationales auxquels le pays a adhéré, notamment la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT), à l'adoption de dispositifs à l'interne, à la mise en œuvre du paquet neutre, à la hausse des taxes sur les produits du tabac.
Dans la déclaration qu'il a livrée après la présentation du rapport, l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA) a, par sa secrétaire exécutive par intérim, Kouami Kossiwa, appelé à une prise de mesures urgentes pour mettre fin à l'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique. « L'ACTA exprime sa profonde préoccupation face aux conclusions de l'Indice 2025 d'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique. Ce rapport met en lumière une tendance alarmante : l'ingérence persistante, voire croissante, de l'industrie du tabac dans l'élaboration des politiques publiques de santé. Cette situation constitue une menace directe pour la santé, la souveraineté et l'avenir de nos nations. L'indice met en évidence une situation particulièrement préoccupante dans plusieurs pays, notamment en Zambie, où l'adoption du projet de loi tant attendu sur la lutte antitabac a, une fois de plus, été reportée. Il est tout aussi alarmant de constater la prolifération des initiatives de responsabilité sociale des entreprises menées par l'industrie du tabac dans des pays comme le Nigéria, la Tanzanie et la Zambie. Selon le rapport, des responsables gouvernementaux ont publiquement salué et collaboré avec les compagnies de tabac sur divers projets, allant de la rénovation d'écoles à la construction de réseaux d'adduction d'eau. Or, ces actions ne relèvent nullement de la bonne volonté, mais s'inscrivent dans une stratégie délibérée visant à redorer l'image de l'industrie, à gagner une influence politique et à manipuler l'opinion publique. Au Kenya et au Ghana, l'industrie du tabac poursuit un lobbying intensif en faveur d'un assouplissement de la réglementation applicable aux nouveaux produits tels que les sachets de nicotine et les cigarettes électroniques, en mettant en avant la narrative de la ‘‘réduction des risques''. Cette approche vise à présenter l'industrie comme un partenaire crédible en matière de santé publique, compromettant ainsi les progrès réalisés dans la lutte antitabac. Au Nigéria, le retard prolongé dans la mise en œuvre des avertissements sanitaires illustrés révisés, malgré une période transitoire de quatre ans, traduit l'influence persistante de l'industrie du tabac sur les politiques publiques », a commenté la secrétaire exécutive par intérim de l'ACTA, ajoutant que le rapport révèle également la stagnation prolongée des lois antitabac en Tanzanie et au Mozambique, où la législation est bloquée depuis plus d'une décennie.
« Ces évolutions traduisent une érosion préoccupante des principes énoncés à l'article 5.3 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, qui impose aux gouvernements de protéger les politiques de santé publique contre les intérêts commerciaux de l'industrie du tabac. De telles ingérences portent atteinte à l'intégrité du processus décisionnel et retardent l'adoption de mesures législatives essentielles à la protection de la santé publique », a interpellé l'ACTA, exprimant qu'« on observe toutefois des signes de progrès. Le Burkina Faso se distingue par son plaidoyer constant et sa transparence. L'Ouganda, le Gabon et l'Éthiopie ont adopté des mesures législatives solides contre l'ingérence de l'industrie, démontrant une réelle volonté politique et un engagement ferme pour la santé publique. Ces pays témoignent d'une meilleure compréhension des obligations liées à l'article 5.3 et méritent d'être soutenus pour servir de modèles aux autres. »
Convaincue que des mesures urgentes doivent être prises pour protéger les populations africaines des méfaits du tabac et de l'ingérence de l'industrie du tabac, l'ACTA recommande aux gouvernements africains de rejeter toutes les formes de RSE financées par l'industrie du tabac, d'interdire de tels collaborations ou parrainages, de refuser toute recherche scientifique financée par l'industrie et de garantir que les politiques reposent sur des preuves indépendantes. La faîtière de la société africaine de lutte contre le tabac préconise également d'établir des codes de conduite et des politiques de prévention des conflits d'intérêts clairs pour préserver l'intégrité des politiques publiques ; exclure les représentants liés à l'industrie des délégations sanitaires et accélérer l'adoption de lois conformes à la CCLAT ; doter les organismes de contrôle de pouvoirs répressifs effectifs et investir durablement dans les capacités juridiques et les mécanismes de suivi.
« L'Afrique ne doit pas devenir le nouvel épicentre de l'épidémie mondiale du tabac. Nous appelons tous les gouvernements africains à appliquer l'Article 5.3 avec rigueur et intégrité, et à investir dans le suivi citoyen et le plaidoyer des jeunes. La croissance économique est essentielle, mais elle ne doit jamais se faire au détriment de la santé publique. Nous avons besoin d'une action audacieuse et concertée. L'ACTA est prête à soutenir les gouvernements, la société civile et les institutions régionales pour bâtir une Afrique sans tabac : une Afrique qui place la santé, l'équité et la souveraineté au-dessus du profit industrie », motivent les responsables de l'ACTA.
Au Burkina Faso, des organisations de la société civile, à l'image d'Afrique contre le tabac (ACONTA), l'Union des associations contre le tabac (UACT), ont, depuis plusieurs années, jeté le dévolu sur la lutte contre le phénomène tabagique, considéré comme une préoccupation de santé publique (plus de 4 700 décès par an, environ 57 milliards F CFA dépensés par an...
O.L.
Lefaso.net
À travers son centre médical et ses actions communautaires, l'Association Laafi laa Viim (ALAVI) s'emploie à rendre le dépistage du Virus de l'immunodéficience humaine (VIH) accessible, rapide et sans stigmatisation. Entre gestes techniques, accompagnement humanisé et relais avec les organisations partenaires, l'association inscrit son travail dans une dynamique de prévention où chaque individu dépisté compte et peut changer la trajectoire du virus.
Une aiguille enfoncée sur la pulpe d'un doigt, quelques gouttes de sang recueillies à l'aide d'une pipette, puis tout aux plus quinze minutes d'attente. C'est le temps nécessaire pour qu'un individu connaisse son statut sérologique du VIH. Dans les locaux d'ALAVI, ce geste apparemment simple s'inscrit dans un processus bien plus structuré, pensé pour rassurer, informer et orienter. Avant même la piqûre, le bénéficiaire est accueilli par un conseiller formé, qui prend le temps d'expliquer le déroulement du test, ses enjeux et la confidentialité qui l'entoure. Ce premier échange vise à lever les appréhensions, mais aussi à créer un climat de confiance indispensable à la suite de la prise en charge. Au centre médical d'ALAVI, l'activité de dépistage est permanente. « Nous faisons des dépistages gratuits. Les gens viennent ici tous les jours parce que nous avons une unité de dépistage opérationnelle en continu », explique le Dr Ousseini Gansoré, médecin du centre.
« Beaucoup pensent que le VIH n'existe plus », déplore Dr Ousseini Gansonré.L'approche de ALAVI va bien au-delà des murs de son siège. L'association mène régulièrement des « stratégies avancées », c'est-à-dire des sorties hors-centre pour aller au contact des populations, y compris dans les zones éloignées ou difficiles d'accès. Cette dimension communautaire fait partie des missions d'ALAVI. Contrairement aux centres publics où les bénéficiaires viennent chercher le service, l'association, elle, « part vers la population, vers le public cible. » Cette capacité à se déplacer permet d'atteindre des personnes qui, autrement, ne feraient jamais la démarche de se faire dépister. Le médecin insiste sur une réalité trop souvent ignorée : le VIH n'a pas disparu. « Quand nous rentrons dans la vie civile, beaucoup pensent que le VIH n'existe plus. Et pourtant c'est faux. Il y a eu des semaines où nous avons enregistré quatre ou cinq nouvelles infections », confie-t-il. Ce constat motive l'équipe à redoubler d'efforts pour encourager chaque personne à connaître son statut.
Une fois le test effectué, le parcours de soins se poursuit en fonction du résultat. « Si la personne est avérée positive, nous la prenons en charge sur place », poursuit le Dr Gansoré. Le centre propose un « paquet complet » comprenant la prise en charge médicale, la mise sous Antirétroviraux (ARV), le suivi psychologique et la prévention des Infections sexuellement transmissibles (IST). Pour lui, un point crucial reste méconnu : grâce au traitement, une personne vivant avec le VIH peut atteindre une charge virale indétectable en six mois, ce qui signifie qu'elle ne transmet plus le virus. « Indétectable, c'est intransmissible », insiste-t-il. Pourtant, cette information peine encore à atteindre une partie de la population.
ALAVI, 30 ans d'engagement au service de la santé
Créée en 1995 et reconnue en 1996, l'association Laafi laa Viim (« la santé, c'est la vie ») s'est d'abord consacrée à la prévention de la transmission du VIH chez les femmes enceintes, les orphelins et les enfants vulnérables. Peu à peu, ses activités se sont élargies pour inclure la prise en charge médicale complète. « Nous avons eu des médecins, des infirmiers, et nous avons développé une prise en charge globale du VIH », raconte Rasmané Kaboré, coordinateur du programme prévention à ALAVI. À une époque, l'association comptait plusieurs antennes à travers le pays. Certaines ont dû fermer faute de ressources, mais deux centres restent actifs à Tanghin-Dassouri et à Bani, en plus du siège au quartier Kalgondé de Ouagadougou.
Rasmané Kaboré, coordinateur du programme prévention à ALAVI, demande à la population de se faire dépister régulièrement.Selon lui, la lutte contre le VIH au Burkina Faso a beaucoup progressé grâce aux efforts combinés du gouvernement, des acteurs communautaires et des partenaires. « Ce n'est plus comme les années 2003-2005 où c'était catastrophique », rappelle-t-il. Toutefois, l'infection demeure présente, et l'objectif aujourd'hui est d'aller « au fond », c'est-à-dire de rechercher activement les personnes infectées qui s'ignorent et de les mettre sous traitement. Pour lui, le lancement de la nouvelle campagne nationale de dépistage est un signal fort. « Le dépistage est une activité majeure dans la lutte. Nous demandons à toute la population de s'engager et de se faire dépister. Une fois que tu connais ton statut, tu sais comment te comporter », insiste Rasmané Kaboré.
ALAVI peut compter sur l'État et les OSC
Le lancement officiel de la campagne nationale de dépistage du VIH au centre médical d'ALAVI a été présidé par le Dr Seydou Ouattara, secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST). Pour lui, le message central est d'avoir l'adhésion massive des populations. « Le dépistage est la porte d'entrée dans la réponse contre le VIH. » Le CNLS-IST insiste sur la disponibilité des services, sur la qualité professionnelle du monde communautaire qui réalise à lui seul environ 80% des dépistages du pays et sur la nécessité de toucher toutes les cibles, qu'elles soient générales ou spécifiques. Le Burkina Faso compte aujourd'hui une prévalence estimée à 0,5%, soit environ 94 000 personnes vivant avec le VIH. La quasi-totalité de celles qui sont dépistées séropositives sont immédiatement mises sous traitement grâce à la disponibilité des ARV. Mais la réponse nationale exige chaque année près de 30 milliards de francs CFA, dont l'État contribue à environ 30%. Face à ces enjeux, la prévention reste une priorité. « Notre dernier message, c'est que le VIH existe toujours. Et il faut appeler les populations à se protéger », martèle le Dr Ouattara.
Le Dr Seydou Ouattara (à droite de l'image), secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST), a remis un chèque à ALAVI pour soutenir ses actions de lutte contre le VIH et a lancé la campagne nationale 2025 de dépistage du VIH au siège de l'association, le 28 novembre 2025.Cette dynamique nationale est portée par une coordination serrée de différents réseaux, dont la CORAB, la Coalition des réseaux associés du Burkina Faso pour la lutte contre le VIH/Sida. Son président du conseil d'administration, Herman Abouga, décrit une campagne décisive. « Nous devons renforcer les actions pour qu'à l'horizon 2030, le VIH devienne une maladie comme les autres. » L'objectif annoncé est de toucher 150 000 personnes à travers toutes les régions du pays. Sur le terrain, plusieurs types d'équipes sont mobilisés. D'abord les 40 Centres de dépistage volontaire (CDV) déjà existants, mais aussi des équipes mobiles qui se déploient en stratégies fixes ou avancées. Elles ciblent les écoles, les marchés, les lieux de loisirs, les zones vulnérables et toutes les poches où la concentration du VIH demeure plus élevée. « Il y a une stratégie bien définie qui répond aux préoccupations actuelles », décrit le président de la CORAB. Cette coordination, menée avec le SP/CNLS et les antennes régionales, permet de toucher des groupes variés et de garantir un suivi de qualité.
Herman Abouga est le président du conseil d'administration de la Coalition des réseaux associés du Burkina Faso pour la lutte contre le VIH/Sida (CORAB).Le dépistage, un outil de lutte et de protection
Dans toutes les prises de parole, un message revient comme un fil conducteur. Celui de connaître son statut pour se protéger soi-même et protéger les autres. Le dépistage n'est plus perçu comme un acte stigmatisant, mais comme un geste de responsabilité personnelle et collective. À ALAVI, l'équipe le constate au quotidien que la peur existe encore, mais elle ne domine plus les esprits comme avant. L'accès aux traitements, la possibilité de vivre normalement avec le VIH, les informations sur l'indétectabilité, la PrEP (prophylaxie pré-exposition), le TPE (traitement post-exposition) ; tous ces progrès ont contribué à banaliser l'acte de dépistage, sans banaliser la maladie. Le médecin rappelle que la PrEP est un traitement préventif destiné aux personnes à haut risque, tandis que le TPE peut empêcher une infection lorsqu'il est administré dans les 72 heures après un risque. « Les gens ne savent pas qu'il existe ces produits. Pourtant, nous disposons de tout cela ici. Avec les ARV, une personne peut vivre normalement, avoir une vie sexuelle, fonder une famille, sans transmettre le virus », assure Dr Ousseini Gnasonré. Mais pour que cette réalité devienne la norme, il faut que chaque personne accepte de faire les quinze minutes qui peuvent tout changer.
L'ambition affichée par les acteurs de la lutte est de parvenir à interrompre la chaîne de transmission. Et pour cela, dépister reste l'arme la plus efficace. Plus les personnes sont diagnostiquées tôt, plus elles sont mises sous traitement rapidement, plus elles deviennent indétectables et donc intransmissibles. C'est la vision que partagent le CNLS-IST, la CORAB, ALAVI et l'ensemble des acteurs communautaires. Une vision portée par près de trois décennies de lutte, d'engagement silencieux, de courage et de résilience.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Ceux qui l'ont connu dans son parcours scolaire et universitaire avouent ne pas être surpris de sa trajectoire intellectuelle et socio-professionnelle. Lui ? C'est Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo, maître de conférences en études théâtrales à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Pas plus tard que le samedi, 30 août 2025 au Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA), à Ouagadougou, l'Association culturelle « Sylvie-Chalaye », dont il est le directeur exécutif, tenait sa VIIe édition des Universités d'été autour du thème évocateur : « Que peut la culture face à l'hydre terroriste au Burkina Faso ? ».
Persuadé que « dans un monde souvent déchiré par les conflits, la culture apparaît comme un pont entre les peuples » et « théâtre, musique, art ou traditions peuvent servir de langage universel pour apaiser les tensions, favoriser le dialogue et reconstruire la confiance », l'enseignant-chercheur se distingue par son ingéniosité qui se traduit, entre autres, par les nombreuses initiatives, avec pour seul but de porter et promouvoir la culture, surtout sous l'angle élitiste. Une mission qu'il incarne bien à travers également des interventions publiques sur l'échiquier national et international.
Lauréat du Prix FILGA des Arts africains 2025 obtenu à l'occasion du Festival international du livre gabonais et des arts (FILGA, 29 au 31 mai 2025 à Libreville), Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo a été, de retour, reçu par le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, jeudi, 5 juin 2025 ; tête-à-tête au cours duquel, l'autorité a magnifié son engagement patriotique à travers notamment ce haut niveau de la culture et l'a encouragé à maintenir le cap dans cette énorme contribution au rayonnement du Burkina Faso. Lucarne sur un ambassadeur de l'élite culturelle burkinabè, l'enseignant-chercheur, Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo.
Au plan professionnel, Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo, ce jeune enseignant-chercheur, est actuellement maître de conférences en études théâtrales à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Il a, de par son dynamisme et ses compétences, gravi des échelons et ce, dans divers domaines. Enseignant-chercheur en études théâtrales à l'université Joseph Ki-Zerbo depuis décembre 2018, Dr Tiendrébéogo a occupé également une haute responsabilité au sein de l'administration centrale burkinabè, notamment en tant que Conseiller technique au ministère des Affaires religieuses et coutumières (MAREC) d'avril à décembre 2022. Depuis fin 2022 également, il occupe le poste de chargé de la coopération et des relations à la Confédération nationale de la culture (CNC).
Titulaire d'un Master II en diplomatie et relations internationales, option politique internationale, obtenu en 2022 à l'Institut des hautes études internationales (INHEI), Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo est aussi, depuis 2018, détenteur d'un doctorat en lettres modernes et d'un doctorat en études théâtrales, option arts de la scène, décroché 2018 à l'université Sorbonne nouvelle Paris 3- France avec la mention très honorable à l'unanimité du jury. Et ce, après avoir acquis en 2015, à l'université de Ouagadougou (actuelle université Joseph Ki-Zerbo), son Diplôme d'études approfondies (DEA) en arts du spectacle.
Parti du lycée Nelson Mandela avec son bac série A4, le Dr Tiendrébéogo a, grâce à ses performances, bénéficié de bourses internationales (février à avril 2019) du Deutscher Akademischer Austauschdienst-German Academic Exchange Service-Université libre de Berlin (Allemagne). Récemment, de mai à juin 2024, il bénéficie à nouveau d'une bourse pour l'Institut des études africaines (IAS)- université de Bayreuth (Allemagne), ce qui lui permet de renforcer des connaissances dans des domaines pointus.
Présence assumée sur des grandes questions liées à la vie nationale
Outre sa participation au plan national et à l'international à des colloques en tant qu'expert, Dr Tiendrébéogo est bien connu à travers sa signature sur des questions majeures liées à la vie de la nation. À ce titre, et pour ne citer que ces exemples, on a en souvenance qu'il est l'initiateur de plusieurs colloques internationaux sur des sujets à enjeu capital : en août 2023, « Cultures et traditions : quelles contributions à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso » ; en août 2022, « Culture et cohésion sociale au Burkina Faso » ; en août 2021 sur « La place des arts dans le dialogue inter-religieux au Burkina Faso ».
Il a aussi contribué, en sa qualité d'expert, à la rédaction du Pacte du vivre-ensemble au profit du ministère de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale. En mai 2021, il est sollicité en tant qu'expert pour la formation des acteurs culturels des treize régions du Burkina Faso au profit du ministère de la Culture, des arts et du tourisme. Bien avant, Dr Tiendrébéogo a été consultant pour le compte d'institutions spécialisées du système des nations-unies et pour la Commission électorale nationale indépendante lors des élections de sortie de crise en 2015.
Sollicité à travers le monde pour des conférences dans des colloques et festivals internationaux, l'enseignant-chercheur est en outre connu pour ses contributions à la réflexion sur des sujets qui ont mobilisé l'opinion nationale : « COVID-19 : Quel (s) modèle (s) de relance pour le secteur des arts et de la culture au Burkina Faso ? »
Profondément convaincu que la culture peut être un maillon de la cohésion sociale, il ne manque pas d'occasions pour plaider pour que la culture ait, dans toute sa dimension, une place importante dans les politiques publiques. « Si vous avez suivi le discours du Premier ministre, il a dit qu'on était à la croisée des chemins et le secteur dans lequel il pouvait dire que ça allait, c'était le secteur de la culture. Paradoxalement, c'est ce secteur qui vend bien le Burkina Faso et c'est ce secteur qui est le parent pauvre de tous les ministères au Burkina. De 1960 à 2020, le budget de ce ministère n'a jamais atteint 1% du budget national. Donc, c'est là nous avons aussi interpellé, en tant qu'association, les autorités à s'intéresser au financement de la culture. Quand on parle du SIAO, du FESPACO… où vraiment c'est une vitrine du Burkina Faso, nous voyons qu'il y a plein de difficultés », analysait-il, sous fond de plaidoyer, dans une interview qu'il a accordée à Lefaso.net, en octobre 2021 sur la culture.
Toujours dans cet engagement, il a, à travers l'Association culturelle Sylvie Chalaye, de concert avec l'association Agenda culturel du Burkina Faso, mis en place une plateforme numérique WhatsApp dénommée Agenda culturel du Burkina Faso, forte de plus de 1 000 membres. « Carnet des évènements culturels » au Burkina, l'Agenda culturel du Burkina Faso affiche les rendez-vous de la semaine sur le théâtre, la musique, la danse, la littérature, le cinéma, le tourisme, les arts visuels, etc.
Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo est auréolé de plusieurs distinctions nationales et internationales, dont Baobab de bronze du théâtre africain avec agrafe : administration culturelle, et le Prix des Arts africains 2025 du Festival international du livre gabonais et des Arts FILIGA.
Il est l'auteur d'une pièce de théâtre intitulée, « Les barrières de l'intolérance », publiée en janvier 2022 aux Editions Mercury à Ouagadougou.
Cette pièce est une entreprise avant-gardiste de sensibilisation dans le but d'anticiper la menace des conflits religieux et ethniques et de jouer la prévention plutôt que la guérison au Burkina Faso.
La prochaine œuvre à paraître du Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo en janvier 2026 aux Editions L'Harmattan à Paris est un essai intitulé, « Les enjeux de la structuration du secteur culturel au Burkina Faso ». C'est un ouvrage qui propose une analyse rigoureuse et documentée de l'organisation du secteur culturel, en mettant en lumière les acteurs institutionnels et non-étatiques, les mécanismes de financement, ainsi que les dynamiques associatives et fédératives qui irriguent le paysage culturel national.
Dr Tiendrébéogo a récemment séjourné aux États-unis, en septembre 2025, sur invitation de l'université Boulder à Denver dans l'État du Colorado, où il a donné une communication sur le thème, « le théâtre populaire au Burkina Faso », en présence de la communauté universitaire américaine.
O.L
Lefaso.net
A modern életvitel gyors tempója, a folyamatos stressz, a rendszertelen étkezés és a sok környezeti terhelés miatt egyre többen keresünk olyan módszereket, megoldásokat, amelyekkel természetes módon támogathatjuk a szervezetünk egészséges működését.
A gyógynövények évezredek óta jelen vannak az emberi kultúrában, ami nem véletlen, hiszen számtalan panaszra, kellemetlenségre és egészségügyi kihívásra nyújthatnak kíméletes, mégis hatékony megoldást.
Manapság pedig ismét előtérbe kerültek az olyan tradicionális, növényi alapú készítmények, amelyek finoman hangolják, optimalizálják a szervezetünk működését, miközben a használatuk teljesen biztonságos. Ezek közé tartoznak a Reform Nagyker Bálint Cseppek márkájú termékei is.
Mai írásunkban bemutatjuk a márkát, illetve elmondjuk, hogy miért olyan különlegesek ezek a készítmények és milyen panaszok esetén segíthetnek.
Mit érdemes tudni a Bálint Cseppek márkáról?Egy kifejezetten magyar gyökerű márkáról van szó, amely a gyógynövények hagyományos felhasználását kombinálja a modern fitoterápiás szemlélettel. A cég küldetése az, hogy a természetben rejlő értékes hatóanyagokat minél tisztább, könnyen hasznosuló formában juttassa el a felhasználókhoz.
A Bálint Cseppek mögött egy olyan szemlélet áll, amely tiszteletben tartja a régi, jól bevált gyógyító eljárásokat, hagyományokat, miközben figyelembe veszi a fogyasztók igényeit is. Azaz, hogy a készítmények legyenek könnyen adagolhatóak, adalékanyagoktól mentesek és valós, érezhető élettani hatással rendelkezzenek, amelynek köszönhetően hatékony támogatást nyújthatnak a szervezet számára.
Miért annyira különlegesek?A márka nevében szereplő “cseppek” kifejezés arra utal, hogy a legtöbb termék koncentrált gyógynövénykivonatok formájában készül. Ezek nem egyszerű teák vagy olajok, hanem olyan értékes kivonatok, amelyekben a gyógynövények hatóanyagai jóval nagyobb arányban vannak jelen. Ennek köszönhető, hogy kis mennyiségben is hatékonyak.
Ezek a termékek rendkívül széles választékban érhetőek el, legyen szó méregtelenítésről, stresszkezelésről, immunerősítésről vagy az emésztés támogatásáról, a kínálatban megtaláljuk a célzott hatással rendelkező készítményeket.
Milyen panaszok esetén nyújthatnak segítséget?A Bálint Cseppek-termékcsalád egyik erőssége, hogy a termékek nemcsak egyetlen területre koncentrálnak, hanem széles palettán mozognak, így számos panasz esetén nyújthatnak segítséget számunkra.
A kínálatban megtaláljuk az immunrendszert támogató cseppeket, amelyek a szervezetünk védekező képességének erősítéséhez járulnak hozzá, de vannak olyanok is, amelyek az emésztés, a máj- és az epefunkciók javítását célozzák vagy épp az idegrendszerre hatnak és a stressz kezelését, illetve a gondtalan alvást támogatják.
Látható tehát, hogy bármilyen panasszal is küzdünk, a Bálint Cseppek termékeivel természetes módon támogathatjuk az egészségünket.
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Le Comité interprofessionnel de la filière oignons du Burkina (CIFOB) a réuni l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur ce 1er décembre 2025 pour annoncer officiellement le prix minimum garanti de l'oignon. Fixé à 165 francs CFA le kilogramme, ce montant est le résultat d'un atelier national de concertation tenu les 19 et 20 novembre 2025. Cette décision marque une étape importante dans l'organisation et la sécurisation de la filière, essentielle pour les producteurs comme pour les commerçants et les consommateurs.
Depuis plusieurs années, la filière oignon fait face à des difficultés liées à l'absence d'un système uniforme de mesure, entraînant des pertes, des désaccords et une volatilité marquée des prix. Le secrétaire général du CIFOB, René Soalla, rappelle que l'interprofession travaille depuis 2021 à l'harmonisation des pratiques commerciales afin de mettre fin aux écarts d'évaluation et aux injustices souvent dénoncés lors des référendums statutaires. Le plaidoyer engagé portait sur trois axes majeurs : la vente de l'oignon au kilogramme, la normalisation des unités de mesure et la mise en place d'un prix minimum garanti au producteur.
Pour atteindre cet objectif, de nombreuses rencontres multipartites ont été organisées. Elles ont permis d'échanger avec les acteurs sur la nécessité de structurer davantage la filière et de renforcer les dispositifs de stockage et de distribution, notamment à travers les comptoirs et les magasins de conservation. Une note de plaidoyer a également été transmise aux délégations spéciales des zones de forte production, afin d'impliquer les autorités locales dans le processus. Parallèlement, producteurs et commerçants ont signé une convention d'entente matérialisant leur adhésion aux bonnes pratiques commerciales promues par l'interprofession.
Adama Nassa, vice-président du CIFOB (au milieu de l'image) a présidé la session. Il a également signé le communiqué fixant le prix minimum garanti de l'oignon.À l'issue de ces concertations, un consensus global a été trouvé. Le prix minimum garanti de 165 francs CFA le kilogramme s'impose désormais comme un seuil en dessous duquel l'oignon ne peut plus être acheté au producteur. Pour René Soalla, cette mesure s'inscrit dans une démarche de justice et d'équité visant à assurer à tous les acteurs une rémunération stable et décente. Elle repose sur une analyse approfondie du marché et sur l'écoute de toutes les composantes de la filière : producteurs, commerçants, transporteurs et consommateurs.
Ce prix minimum, souligne-t-il, constitue un outil essentiel pour une transparence renforcée et une meilleure régulation du marché. Il représente également un levier pour encourager la production nationale, préserver les revenus des agriculteurs et instaurer une dynamique durable au sein du secteur. Le CIFOB invite par ailleurs les autorités compétentes à accompagner et soutenir cette avancée afin de garantir une filière oignon prospère, structurée et compétitive.
« Nous, acteurs de la filière oignon, réunis au sein de l'interprofession CIFOB, fixons à compter de ce jour, 1er décembre 2025, le prix minimum garanti d'achat du kilogramme d'oignon au producteur à 165 francs CFA le kilogramme », a lancé Réné Soalla, secrétaire général du CIFOBPrésidée par Adama Nassa, vice-président du CIFOB, la rencontre a été l'occasion de réaffirmer l'engagement de l'interprofession à protéger l'ensemble des maillons de la chaîne. Pour lui, la communication autour de ce prix minimum était devenue indispensable, tant la filière tentait depuis longtemps de trouver un équilibre satisfaisant pour tous. « Si nous avons communiqué sur le prix aujourd'hui, c'est parce que depuis longtemps on tentait de sauver tous les acteurs de la filière oignon. Il fallait faire quelque chose pour protéger les producteurs, les commerçants et les consommateurs », a-t-il déclaré.
Il insiste sur la portée de la nouvelle réglementation : « Ce prix minimum garanti signifie que l'on ne peut pas acheter l'oignon chez les producteurs en dessous du montant que nous avons communiqué. Il faut encourager les producteurs si nous voulons qu'il y ait toujours de l'oignon sur le marché. À travers des sensibilisations, nous allons essayer de faire respecter ce prix minimum, parce que c'est une décision qui doit les arranger et non être un désavantage. »
Du côté des producteurs, l'annonce a été accueillie avec satisfaction. Ousmane Ouédraogo, producteur à Kaya, considère cette mesure comme un tournant pour leur activité. « Je suis content de participer à cette date de début du prix minimum garanti de l'oignon. C'est une décision qui va nous emmener loin dans notre activité », confie-t-il. Pour de nombreux producteurs, ce prix plancher constitue une sécurité qui permettra de stabiliser leurs revenus, d'investir dans leurs exploitations et d'améliorer leur productivité.
Ousmane Ouédraogo est producteur d'oignons à Kaya. Il pense que ce prix va leur permettre d'améliorer leur production.En fixant un prix minimum garanti, la filière oignon du Burkina franchit ainsi une étape déterminante. Cette initiative, portée par une concertation inclusive et un engagement collectif, vient renforcer la structuration d'un secteur vital pour l'économie locale et nationale. Elle ouvre des perspectives nouvelles pour les producteurs, tout en favorisant une meilleure organisation des marchés et des échanges commerciaux. Le défi reste désormais de veiller au respect strict de ce prix et d'accompagner les acteurs pour que cette avancée profite pleinement à l'ensemble de la filière.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
A belső falak felületképzése sokszor csak akkor kap igazán figyelmet, amikor már látható egyenetlenségek vagy kellemetlen beltéri klíma jelzik, hogy eljött a felújítás ideje. A lakás levegője nem kellemes: lehet túl párás, túl száraz vagy akár dohos is, ami azt jelzi, hogy a felületek vagy a helyiség klímája nincs rendben.
Ilyenkor érdemes olyan anyagot választani, amely szép és sima felületet ad, és hozzátesz a mindennapi komfortérzethez is. Második lépésként érdemes megemlíteni, hogy a felület előkészítése után klima glett alkalmazható, amely egy természetes összetételű, páraáteresztő anyagként segíti a beltéri páratartalom szabályozását és a kellemes lakótér kialakításához is hozzájárul.
Ez a megoldás azoknak is ideális, akik szeretnék a felújítást tartós, megbízható anyagokkal elvégezni, és fontos számukra, hogy a kész felület ne csak esztétikus legyen, hanem a mindennapi használat során is jól teljesítsen.
A természetes alapú glett előnyeiA későbbi felületképzés egyik legmeghatározóbb eleme a megfelelő glettanyag. A meszes alapú, páraáteresztő glett különösen jó választás, mert képes együtt dolgozni a falakkal: felveszi és leadja a nedvességet, így mérsékli a hirtelen páratartalom-ingadozást. Ez segít abban, hogy a helyiségek levegője frissebb, kevésbé dohos érzetű legyen, ami a mindennapokban is jól érzékelhető különbséget jelent.
A természetes ásványi összetevőknek köszönhetően a glett jól tapad különféle alapfelületekre – mészvakolatra, mész-cement vakolatra, felújító vakolatokra és betonra is. Kézi és gépi bedolgozással egyaránt használható, így szinte bármilyen munkafolyamatba könnyen beilleszthető.
Felületképzés lépésről lépésreA jó eredmény alapja az előkészítés: a felületnek tisztának, száraznak, teherbírónak kell lennie, laza részek nélkül. A glettet a megfelelő mennyiségű vízzel kell bekeverni, majd simítóval vagy gépi szórással lehet felhordani. A végeredmény egyenletes, sima felület, amely festésre vagy tapétázásra is kiválóan alkalmas.
Az optimális rétegvastagság általában 2-3 milliméter, amely elegendő ahhoz, hogy eltüntesse a finom egyenetlenségeket, és esztétikus végső réteget biztosítson. A teljes száradás után a fal igény szerint tovább díszíthető, például szilikát vagy klímafestékkel, ami tovább növeli a bevonat tartósságát és páraáteresztő képességét.
Hol érhető el?A meszes glettanyag megbízható forrásból is könnyedén beszerezhető. A részletes műszaki adatok, útmutatók és rendelési információk elérhetők a biborfestek.hu oldalán, ahol további beltéri felületképző anyagok és szakmai tanácsok is megtalálhatók.
A megfelelő glett kiválasztása esztétikai kérdés is, de mindenképpen hatással van hosszú távon a lakás klímájára, a levegő minőségére és a falak tartósságára is. A gondosan kiválasztott, minőségi, természetes alapú megoldás évekre biztosíthatja a harmonikus, egészséges beltéri környezetet.
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En prélude à la 44ᵉ session du Conseil des ministres de l'Autorité du bassin du Niger (ABN), le Comité technique des experts (CTE) tient sa réunion préparatoire du 1ᵉʳ au 4 décembre 2025 à Ouagadougou. Venus du Bénin, du Burkina, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, de la Guinée, du Nigéria et du Tchad, ces experts vont, au cours des quatre prochains jours, assurer la préparation des dossiers qui seront soumis au conseil des ministres lors de sa session prévue pour le 5 décembre 2025 et formuler des recommandations.
Le Comité technique des experts (CTE) est l'instance technique préparatoire des sessions du Conseil des ministres de l'Autorité du bassin du Niger. Il garantit que les décisions ministérielles reposent sur des analyses solides et partagées. Il contribue à la redynamisation de l'ABN, à la transparence de sa gouvernance et à l'efficacité de ses interventions. Le CTE réunit les experts techniques, administratifs et financiers des neuf États membres de l'ABN, les cadres du secrétariat technique, les partenaires techniques et financiers et les organismes de bassins frères.
Pour la présente réunion, il va s'agir pour les experts d'examiner et d'analyser le rapport d'activités 2025, d'étudier les rapports financiers incluant l'audit externe 2024, le contrôle financier et l'exécution budgétaire au 30 septembre 2025 de l'ABN ; d'examiner le plan de travail annuel et le budget 2026 de l'ABN et d'analyser le plan stratégique 2026-2030 soutenu de son plan d'action opérationnel pour la même période. Le manuel des procédures administratives, financières et comptables ainsi que le règlement de passation des marchés de l'ABN seront aussi passés en revue et les projets de résolutions destinés à éclairer les décisions du Conseil des ministres élaborés.
Les experts sont venus des 9 pays du bassin du NigerÀ en croire la coordonnatrice de la structure focale nationale de l'ABN au Burkina Faso, Nadège Flora Dubarry/Bationo, l'importance de cette rencontre réside dans le fait que les experts doivent harmoniser leurs points de vue afin de dégager des recommandations pour la nouvelle dynamique impulsée au niveau de l'ABN. « À l'issue de la rencontre préparatoire, il revient à l'ABN, qui abrite le secrétariat exécutif, d'implémenter les différentes recommandations qui seront faites et de les porter à l'endroit des populations bénéficiaires des activités que nous allons aujourd'hui examiner, afin de nous assurer que leurs préoccupations sont effectivement prises en compte », a-t-elle indiqué.
Nadège Flora Dubarry/Bationo, coordinatrice de la structure focale nationale de l'ABN au Burkina Faso.La cérémonie d'ouverture de la réunion des experts a été présidée par le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Roger Baro, président du Conseil des ministres de l'ABN. Il a invité les experts à des travaux engagés, rigoureux et visionnaires, afin que les résolutions qui seront prises au Conseil des ministres reflètent les ambitions d'une ABN forte et utile. « Les travaux que vous commencez ce matin interviennent à un moment de mutations. Cette consultation doit consolider les acquis de l'ABN, élever son niveau d'exigence et démontrer sa capacité à produire des résultats concrets pour les populations. Chers experts, vous êtes la force motrice de notre organisation. C'est dans vos analyses, vos arbitrages et votre rigueur que se construit la crédibilité de l'ABN. Nous attendons de vous un travail technique irréprochable, un sens élevé de l'intérêt collectif, des recommandations fortes, réalistes et opérationnelles et un esprit de souveraineté et d'innovations conforme aux orientations stratégiques des chefs d'État et à l'aspiration profonde de nos populations », a-t-il déclaré à l'endroit des participants.
Roger Baro, ministre de l'environnement, président du Conseil des ministresPartenaire de longue date, la coopération allemande a réaffirmé sa satisfaction de pouvoir accompagner l'ABN dans plusieurs initiatives structurantes visant à renforcer la gouvernance régionale, la résilience climatique et le développement durable du bassin du Niger. « Nos différentes institutions continueront à œuvrer en étroite collaboration avec l'ABN et les États membres », a assuré le représentant de la coopération allemande.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Le marché moderne de Houndjro, a été inauguré samedi 29 novembre 2025 à Abomey, dans le département du Zou avec une propreté remarquable
A l'instar de plusieurs autres localités du Bénin, Abomey dispose de son marché moderne. Houndjro, marché mythique chargé d'histoires, a fait peau neuve grâce au programme de construction de marchés modernes et régionaux du chef de l'Etat Patrice Talon. Le joyau mis à la disposition des populations d'Abomey et environ, est érigé sur un domaine de 34.914 m².
Selon la directrice générale de l'ANaGeM, le marché moderne de Houndjro est équipé de 1756 espaces de vente, dont 1.484 étals primeurs, 238 boutiques ; 34 restaurants et maquis, modernes et conviviaux ; 3 blocs administratifs ; une infirmerie, une chambre froide, un monte-charge ; des locaux techniques, des installations électriques et hydrauliques fiables ; des sanitaires modernes, adaptés, propres et accessibles. Des installations ultra modernes dont l'entretien et le nettoyage exigent technicité et savoir-faire.
A cet effet, la société Atalys, connue pour la qualité de ses services selon nos sources, a assuré l'entretien et le nettoyage du marché Houndjro. C'est une entreprise qui offre des services de nettoyage et d'entretien, hygiène 4D, et des travaux d'aménagement paysager. Ses prestations se résument entre autres, au nettoyage de bureaux, nettoyage complet de voitures, travaux d'aménagement paysager et mise en place d'espaces verts, traitement des moquettes, nettoyage surfaces vitrées, nettoyage carreaux et marbres, nettoyage des toilettes, hygiène 4D, et création d'espace vert.
Atalys au marché de Houndjro, c'est un gage de propreté et de durabilité.
F. A. A