Le gouvernement change d'approche dans le financement des communes. Réuni ce 17 septembre 2025, le Conseil des ministres a mis en place le Fonds d'Investissement Communal (FIC), en remplacement du Fonds d'Appui au Développement des Communes (FADeC).
Le Fonds d'Investissement Communal (FIC) est le nouvel instrument de financement des communes. Ses statuts ont été adoptés, mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres. « Cet instrument de financement vient en substitution au Fonds d'Appui au développement des Communes (FADeC) et permettra à celles-ci d'accéder à de nouvelles et innovantes sources de mobilisation de ressources. Il contribuera à rehausser le niveau des recettes et de collecter, pour leur compte, les rétrocessions de l'Etat issues de la fiscalité partagée ».
« Le Gouvernement entend améliorer le cadre de gestion des appuis financiers apportés aux communes », indique le communiqué du Conseil.
Les missions du FIC
Le FIC aura aussi pour rôle de : proposer des mécanismes adaptés aux besoins des communes ; garantir transparence et équité dans la distribution des fonds (péréquation) ; aider les communes à monter des dossiers solides ; suivre et évaluer les résultats concrets des projets financés ; gérer certains placements financiers pour optimiser les ressources.
Les financements obtenus par des conventions directes (jumelages, partenariats internationaux signés par les communes elles-mêmes) ne relèvent pas du FIC.
M. M.
En 2015, le Danemark s’était attiré les foudres de la Russie après avoir évoqué son intention de participer au bouclier antimissile de l’Otan en installant des moyens de détection à bord de l’une de ses frégates. « Je ne pense pas que les Danois réalisent les conséquences de leur potentielle adhésion à ce système de défense...
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Le projet de relocalisation du marché Dantokpa initié par le président Patrice Talon depuis 2018 entre dans sa phase décisive en janvier 2025. Mais à trois mois de l'échéance, force est de constater que les commerçants bien que ravis de cette initiative ont néanmoins quelques inquiétudes.
Le calendrier de déménagement du marché Dantokpa est officiellement connu. L'Agence Nationale de Gestion des Marchés Modernes (ANaGeM) a entamé une série de concertations avec les acteurs concernés pour assurer une réussite du processus de déménagement. Plusieurs sites ont été construits afin d'accueillir les marchands dans tous les secteurs d'activités. Le pôle commercial Général Mathieu KEREKOU (GMK) situé près du stade de l'amitié va accueillir quatre filières (textiles, maroquinerie, cosmétiques et bijouterie).
Le pôle agroalimentaire du Grand Nokoué (marché de gros d'Akassato) installé sur 168 hectares comprend six entrepôts secs et deux frigorifiques. Le marché de gros est destiné aux grossistes (céréales, tubercules, oignons, haricots, maïs, ...etc.).
Au marché Dantokpa, plusieurs marchands sont ravis de cette initiative de déménagement. « J'ai vu les plans du site du stade de l'amitié, ça donne envie. Si les espaces sont bien repartis, ça sera mieux qu'ici. Et puis, un marché propre et moderne peut attirer de nouveaux clients. Je pense que c'est une chance », déclare Nadège Nouatin, vendeuse de bijoux à Dantokpa.
Pour Nassiratou vendeuse grossiste depuis plus de 10 ans au marché Dantokpa, « les conditions ici sont vraiment pénibles, surtout en période de pluie ». « Si les nouveaux sites sont bien construits et accessibles, ça nous aidera à vendre dans de meilleurs conditions », ajoute-t-elle. Selon une commerçante du marché sous anonymat, Dantokpa est devenu exigüe pour ses usagers. « Si les autorités nous accompagnent bien, je pense que c'est une bonne évolution. On ne peut pas rester éternellement dans l'ancien », a-t-elle relevé.
Malgré l'accompagnement de l'Agence Nationale de Gestion des Marchés Modernes, certains marchands se posent encore des questions. « On nous dit qu'il y a des boutiques, mais à quel prix ? Est-ce que nous les petits revendeurs, nous pourront nous en sortir, avec ce qu'il faut payer ? Je ne suis pas contre le déménagement, mais il faut qu'il soit bien expliqué et équitable » , confie Monique Lélayé, jeune revendeuse de vivres au marché Dantokpa.
Le favoritisme dans l'attribution des places est aussi craint par plusieurs marchands. « Ma mère vend à Dantokpa depuis plus de 30 ans. C'est moi qui gère désormais sa boutique. Si on doit aller ailleurs, il faut qu'on comprenne réellement ce qui nous attend. J'ai peur qu'on favorise certains et qu'on oublie d'autres », affirme Nadia, fille d'une grossiste de céréales.
Nombreux parmi ces commerçants s'inquiètent pour le développement de leurs activités dans ces nouveaux endroits. « Ils ont dit qu'on va déménager après les fêtes de fin d'année. Mais est-ce que tout sera prêt ? Moi j'ai au moins trois boutiques dans ce marché, est-ce que des places seront attribuées à le monde ? Je suis pour le projet, mais il faut bien faire les choses, que tout le monde soit pris en compte », souhaite une vendeuse cosmétique sous anonymat.
« Tant qu'on peut vendre, je m'adapte. Que ce soit ici ou ailleurs, l'important c'est que les clients puissent nous retrouver facilement », affirme avec Léa, vendeuse de chaussures et de sacs.
Le transfert des marchands vers les nouvelles infrastructures débutera le 5 janvier 2026. Ce projet du gouvernement béninois s'inscrit dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures marchandes du pays. Malgré les inquiétudes, les marchands espèrent un bon déroulement pour ce transfert de Dantokpa qui pourrait être très bénéfique pour le développement économique du pays.
Maazatou Amadou (Stag)
Le marché de gros d'Akassato
Une femme d’origine algérienne, résidant en Suisse, a été condamnée par la justice française pour avoir mené une arnaque immobilière pendant huit ans en Haute-Savoie. […]
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Une commission du Parlement européen devrait recommander la levée de l’immunité de l’eurodéputée Ilaria Salis la semaine prochaine avant de renvoyer l’affaire devant la plénière pour décider si l’ancienne militante antifasciste de gauche doit être jugée en Hongrie.
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Activists demand loss and damage reparations outside the hall where the COP29 negotiators were concluding their negotiations. Credit: UN Climate Change/Kiara Worth
By Jennifer Xin-Tsu Lin Levine
UNITED NATIONS, Sep 17 2025 (IPS)
As climate-induced disasters continue to devastate the Global South, nations are steadily mounting pressure at the United Nations for wealthier countries to deliver on long-promised climate reparations through the Loss and Damage Fund. For Indigenous peoples, whose territories are often the most ecologically intact yet most damaged by climate change, these negotiations define survival, sovereignty and recognition as rights-holders in global climate governance.
After the fund’s operationalization at the 29th Conference of the Parties to the United Nations Framework Convention on Climate Change (COP29) in Baku last fall, developing countries say that the pledges so far—approximately USD 741 million—fall drastically short of the trillions needed to recover from climate devastation.
This low number is acutely felt in Indigenous communities, whose local economies rely on thriving ecosystems.
“A lot of rich biodiversity, carbon sinks and the most preserved parts of the world are within indigenous territories,” said Paul Belisario, Global Coordinator for the Secretariat of the International Indigenous Peoples Movement for Self-Determination and Liberation (IPMSDL), in an interview with IPS. “Without recognizing Indigenous people’s right to take care of it, to govern it and to live in it so that their traditional knowledge will flourish, we cannot fully address the climate crisis.”
UN Secretary-General António Guterres echoed this sentiment in Baku, saying, “The creation of the Loss and Damage Fund is a victory for developing countries, for multilateralism and for justice. But its initial capitalization of USD 700 million doesn’t come close to righting the wrong inflicted on the vulnerable.”
These “wrongs,” Indigenous leaders argue, must include the exclusion of traditional and tribal knowledge in decision-making. In light of pushback to make climate action a legal responsibility rather than a political agreement, many are hopeful that COP30 will yield a more successful negotiation for adequate compensation.
The call for action is led by coalition blocs including the Alliance of Small Island States (AOSIS) and G77, an alliance of developing countries with China as its primary political and financial supporter. Both alliances represent the countries most vulnerable to climate-related natural disasters. G77 was particularly vocal during COP29, where their rejection of the deal was backed by a number of climate and civil society organizations who criticized the negotiating text for giving developed countries too much leeway to shirk their climate finance obligations.
For Indigenous groups, this criticism stems from concerns that funding will not successfully reach their communities due to bureaucracy or geographical and political isolation.
Secretary-General António Guterres meets with André Aranha Corrêa do Lago, President-designate of COP 30, the 2025 UN Climate Change Conference, which will be held in Belém, Brazil. Credit: UN Photo
Janene Yazzie, director of policy and advocacy at the NDN Collective, spoke about the importance of Indigenous involvement in funding distributions, saying, “What we’re advocating for is to ensure that these mechanisms… are accessible to Indigenous Peoples, uphold the rights of Indigenous Peoples, and can be utilized towards solutions and responses that are designed and prioritized by Indigenous Peoples.”
Last year, countries eventually settled on mobilizing USD 300 billion annually by 2035 to developing countries for climate finance—far below the USD 1 trillion experts say is the minimum for effective mitigation and adaptation. The financial commitment is voluntary, meaning that countries can withdraw without consequence and no protections exist to ensure the money is distributed with regard for Indigenous governance systems.
The Forest Stewardship Council (FSC) Indigenous Foundation noted that groups without formal land titles could be excluded entirely, despite their role in stewarding biodiverse landscapes.
However, a recent International Court of Justice (ICJ) report has created new legal pathways. The court placed stringent obligations on states to prevent significant climate harm and tackle climate change, stating that failure to do so triggers legal responsibility. Scientific evidence can link emissions to specific countries, allowing those affected by climate change to seek legal action, which could include getting money back, restoring land, improving infrastructure, or receiving compensation for financial losses.
Indigenous activists at COP29. Credit: UN Climate Change/Kiara Worth
This legal opinion opens new pathways for seeking restitution—not only in money but also in land recovery, infrastructure for adaptation, and guarantees of political participation.
This legal shift comes at a crucial time. In April 2025, thousands of Indigenous Brazilians marched in the capital ahead of COP30 in Belém, demanding land rights and decision-making influence. Meanwhile, the National Organization of the Indigenous Peoples of the Colombian Amazon (OPIAC) also issued a statement about the summit for Deforestation of the Amazon. They outline an action plan to end deforestation, strengthen land rights and phase out oil and gas exploration.
After indigenous groups were denied a co-presidency for COP30, Conference President André Corrêa do Lago pledged to establish a “Circle of Indigenous Leadership” within the conference. Many leaders found the arrangement insufficient—the FSC Indigenous Foundation called instead for “co-governance models where Indigenous Peoples are not just consulted but are leading and shaping climate action.”
Indigenous people make their message clear during COP29. Credit: UN Climate Change/Lara Murillo
Other groups were more explicitly critical. The Indigenous Climate Action co-authored a statement at the end of COP29 saying, “There is nothing to celebrate here today… While we urgently need direct and equitable access to climate finance for adaptation, mitigation and loss and damage across all seven socio-cultural regions… we reject the financial colonization that comes from loans and any other financial mechanisms that perpetuate indebtedness of nations that have contributed the least to climate change yet bear the brunt of its tragedies.”
Belisario frames the funding question as a matter of justice rather than charity.
“This funding is not just corporate social responsibility or compensation,” he told IPS. “This is historical justice.”
However, without Indigenous influence in the distribution of money from the Loss and Damage Fund, it remains unclear how effective this aid will be in combating climate change based on Indigenous knowledge and science. Many activists advocate for more localized approaches to climate action.
Belisario acknowledges the limitations of international negotiations.
“It’s been a running joke that we will negotiate until COP100, and we might not have that long. What we would really like to get out of COP30 is to meet many communities to discuss the common problems and make them realize that this COP is just a part of how we would like to solve our climate crisis,” he said. “We really believe that more radical ways to enact accountability and responsibility will start with movements in people’s own countries, in their own localities.”
As the FSC Indigenous Foundation concluded, “Indigenous Peoples must lead the design, management, and oversight of financial mechanisms that affect their lands, lives, and futures. Climate justice will only be possible when Indigenous Peoples are recognized as rights-holders and partners in decision-making.”
IPS UN Bureau Report
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Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé une excellente nouvelle pour le monde académique : un total de 4 112 […]
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La Police républicaine a procédé à la saisie d'une importante quantité de chanvre indien à Igbodja, une localité de la commune de Savè, dans le département des Collines.
Suite à la découverte d'un champ de chanvre indien à Igbodja, la Police a ouvert une enquête. La production estimée à plus d'une tonne a été saisie, et les 4 personnes soupçonnées d'être impliquées dans la culture et l'exploitation du champ arrêtés. Désormais aux mains de la Police, les mis en cause seront bientôt présentés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
F. A. A.