Les dates fixées ne sont pas définitives. Elles pourront changer en fonction du nombre de logements réalisés.
Telle qu’elle a été annoncée il y a quelques jours par les services du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, la distribution du second quota du programme Aadl 1 de 2001-2002 englobant plus de 42.000 logements sur un total de 54.000, débutera effectivement dans sa première phase au courant de la deuxième quinzaine du mois en cours. En effet, et depuis hier, les premières dates de distribution de 15.000 logements sont connues.
La première opération est prévue, a-t-on appris de sources bien informées, pour la fin de ce mois et elle concernera la distribution de 3000 logements. Cette opération touchera plusieurs wilayas à l’image d’Alger, Oran, Constantine, Annaba, Tipasa, Blida…
La deuxième opération de distribution est prévue pour le mois de septembre prochain et concernera également 3000 logements. Alors que la troisième opération qui sera, selon les informations en notre possession, la plus grande opération de distribution programmée jusque-là aura lieu au mois de décembre et concernera la livraison de 9000 logements. Pour précision, ces dates ne sont pas fixées d’une manière définitive. Bien des changements par rapport à la date de leur déroulement et au nombre des logements à distribuer pourront avoir lieu, ont souligné nos sources.
Le nombre de logements livrable sera déterminé par le taux d’avancement des travaux. A ce titre, il est utile de rappeler que Abdelmadjid Tebboune, ministre de tutelle, a demandé auprès des cadres de l’Agence d’amélioration et de développement du logement (Aadl) réunis avant-hier à Alger de faire en sorte à ce qu’ils soient réalisés en un temps court.
Pour atteindre cet objectif, le ministre leur a préconisé, rappelons-le, de signer des conventions avec de bonnes entreprises parmi les entreprises nationales ou étrangères et d’agir en vue de leur faciliter la tâche sur le terrain.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que sur les 54.000 logements inscrits dans le cadre du programme Aadl 1, une partie ira aux souscripteurs du programme de l’Aadl 2 de 2013.
Il s’agit de surplus qui aura été enregistré dans beaucoup de wilayas, a souligné récemment Tebboune à l’occasion de la distribution du premier lot du programme Aadl 1 à Alger.
Cela pour ce qui est des wilayas ayant bénéficié des logements du programme Aadl 1. Quant aux wilayas n’ayant pas bénéficié, nos sources indiquent, que les directions de l’Aadl auraient déjà été instruites à l’effet d’entamer la réalisation du programme Aadl 2.
Ces directeurs ont été eux aussi soumis au même titre que les directeurs concernés par la réalisation du programme de l’Aadl 1 à faire très vite et pourquoi pas livrer le premier quota en même temps que l’Aadl1.
«La loi sera appliquée dès janvier 2017», a martelé le ministre de l’Industrie et des Mines estimant que «ce n’est pas son problème si les concessionnaires ne sont pas prêts».
Pas de prolongation pour les concessionnaires. Le ministre de l’Industrie et des Mines promet d’appliquer la loi dès janvier 2017.
Les concessionnaires qui ne vont pas investir n’ont aucune chance de sauvegarder leur agrément. Interpellé sur ce sujet, en marge du débat sur le projet relatif au Code de l’investissement tenu hier au Sénat, Abdessalem Bouchouareb s’est montré catégorique.
«La loi sera appliquée dès janvier 2017», a-t-il martelé estimant que ce n’est pas son problème si les concessionnaires ne sont pas prêts. «C’est une décision de la loi de finances 2014», a-t-il rappelé en précisant que les concessionnaires avait un délai de trois ans pour engager des investissements. Sachant que la plupart des opérateurs automobiles traînent le pas, le ministre n’hésitera pas à appliquer la loi. Dans une instruction adressée récemment, Abdessalem Bouchouareb a mis en garde les concessionnaires de véhicules neufs en Algérie leur rappelant leur obligation d’investir dans l’industrie automobile sous peine de retrait de leur agrément.
Les concessionnaires sont invités à investir dans la fabrication ou la sous-traitance automobile, comme le stipule la loi de finances 2014. Ces derniers n’auront plus le choix d’investir ou disparaître. Sur les 40 opérateurs qui sont en activité, même pas une dizaine d’entre eux ont engagé des investissements. Nombre d’entre eux menacent de mettre la clé sous le paillasson. Affectés par la baisse des ventes en raison du blocage de l’importation des véhicules qui a duré presque une année, les concessionnaires se retrouvent entre le marteau et l’enclume. Le ministre a par ailleurs réitéré le maintien par l’Etat de la règle des 51/49%.
«Le contexte actuel nous impose de maintenir cette règle», a soutenu Bouchouareb qui justifie que cette loi n’a jamais été un handicap pour l’investissement.
«Le gouvernement reste attaché à cette règle qui sert l’économie nationale. On pourrait peut-être le faire à l’avenir, on aurait pu le faire avant. Mais nous n’avons aucun intérêt à l’alléger maintenant», a-t-il certifié.
Le ministre de l’Industrie s’est engagé à faciliter toutes les procédures et à octroyer tous les avantages pour les investisseurs qui s’inscrivent dans la démarche de la politique économique. Hier, les sénateurs ont mis l’accent sur les problèmes qui bloquent l’investissement. Le foncier, la corruption, la bureaucratie sont autant de handicaps qui freinent l’afflux des capitaux dans notre pays, estiment la plupart des intervenants au débat.
Le sénateur du FLN Abdelouahab Ben Zaiem a soutenu que c’est la bureaucratie qui bloque l’entreprise et l’investisseur.
La promotion et la facilitation des investissements ne doit pas se faire uniquement au sein des départements ministériels, mais il faut une collaboration avec les autres secteurs. Son collègue Belkacem Kara a relevé également le phénomène de la corruption qui fait fuir les capitaux en plus de la bureaucratie. Ce dernier a interpellé le ministre de l’Industrie et des Mines sur certains dysfonctionnements relevés dans l’octroi des projets.
«140 projets octroyés par la formule du gré à gré pour un montant de 10.000 milliards de dinars sans que des études ne soient faites», a-t-il dénoncé.
Le sénateur du RND, Réda Oushala a de son côté insisté sur le sort d’extension industrielle. «Des dispositions ont été prises, mais malheureusement ce projet reste au point de départ», a-t-il déploré. Ce dernier a soutenu que le foncier industriel doit être un moyen pour faciliter l’investissement par une fin en soi. Beaucoup de pseudos investisseurs ont bénéficié des assiettes foncières qu’ils ont revendues.
La ministre de l’Education nationale a montré une aptitude à la résistance assez exceptionnelle, faut-il le noter.
Alors que la majorité des Algériens attendait avec une pointe d’impatience que sonnent les coups de 20 heures, synonymes de la fin d’un long et douloureux calvaire pour les fonctionnaires de l’Education nationale, les parents d’élèves et les candidats, il était dit que le stress allait encore durer deux longues heures, avec en prime un effet de panique assortie de rumeurs de «haking» du portail Internet du ministère de l’Education nationale. Les chaînes de télévision qui avaient dépêché des équipes dans des foyers de candidats ont accentué l’effet provoqué par le retard et amplifié la dite rumeur. Le ministère de l’Education nationale qui a sans doute voulu prévenir une situation «dommageable» a déployé le plan «B» qui n’est autre que celui qui avait cours avant l’introduction des technologies de l’information et de la communication. Décision a été prise d’afficher les listes des lauréats dans les lycées aux environs de 22 heures trente. L’information s’est propagée telle une traînée de poudre et les élèves disposaient, de fait, d’une issue certaine à leur longue attente. Il n’était donc pas question de passer une autre nuit d’angoisse.
La thèse qui circulait jusqu’à 21 heures 50 n’était pas encore vérifiée, mais la réaction énergique du département de Benghebrit en dit long sur sa réactivité. Plusieurs centaines de lycées et autant de fonctionnaires étaient donc mobilisables sur tout le territoire national en l’espace d’une ou deux heures. Une prouesse remarquable qui dénote de l’efficacité opérationnelle de l’institution éducative face à une situation de crise. Déjà éprouvée par des fuites de sujets à une vitesse quasi «industrielle», à laquelle l’Etat a répondu par l’organisation d’un nouvel examen du baccalauréat en l’espace de trois semaines, le ministère de l’Education nationale a montré une aptitude à la résistance assez exceptionnelle, faut-il le noter.
L’on aura déduit de cet énième et dernier épisode du feuilleton du bac 2016, le trait de caractère d’une administration, mais aussi d’une ministre qui a tenu bon, face à des attaques pernicieuses des milieux islamistes, appuyées, à dessein ou pas, par des organisations syndicales promptes à tirer sur les ambulances. Cela en plus du fait que Mme Benghebrit a été prise pour cible par des milieux visiblement hostiles à l’épanouissement de l’école algérienne et au-delà de la nation elle-même. Mme Benghebrit qui pensait en avoir fini avec les attaques, a, sans doute vécu un stress intense et inattendu entre 20 heures et 22 heures, avant-hier.
Mardi, 22 heures, tout est rentré dans l’ordre. Les résultats étaient disponibles sur le site de l’Onec et les lycées avaient refermé leurs portes. Les Algériens en étaient pour une autre tentative de déstabilisation. Mais Algérie télécom lève le suspense et atteste dans un communiqué rendu public, hier, que le site de l’Onec n’a fait l’objet d’«aucune attaque ou acte de piratage».
L’opérateur public de téléphonie et de l’Internet se défend d’être à l’origine du blocage et souligne que «la publication récente des résultats de l’examen du BEM 2016 avait permis d’enregistrer 50,2 millions de consultations, tout en assurant un fonctionnement normal du site Web dédié à l’opération».
Algérie télécom pointe du doigt l’Onec qui disposerait d’un site inadapté à ce genre d’opération et préconise d’user d’un compte personnel pour chaque candidat pour éviter la surcharge qui a fait bugger le site. «L’accès au résultat se fait de façon simple sur la base du numéro d’inscription uniquement, ce qui augmente les sollicitations et multiplie les accès au site, alors qu’un accès personnalisé via un nom d’utilisateur et un mot de passe combiné avec des systèmes de protection de type «captcha» auraient permis de réduire significativement les sollicitations du site Web et de s’assurer de sa bonne utilisation», explique le communiqué.Cette explication d’Algérie télécom ne répond pas à la question fondamentale de la non-maîtrise des TIC par l’administration centrale, mais n’évacue pas pour autant les intentions de nuire à l’encontre d’une grande dame qui fait honneur à l’Algérie par sa vision, son combat pour une école moderne et par sa détermination à affronter les forces de l’inertie qui travaillent à tirer vers le bas le système éducatif algérien.
La bataille du baccalauréat a été donc remportée par la ministre grâce à une société solidaire qui, par son attitude face aux fuites, a permis à l’institution de rebondir et finir cette épreuve en beauté.
Fraîchement installé comme directeur adjoint au département Asie mineure et Moyen-Orient du FMI ainsi que comme responsable en charge de la supervision des opérations de cette institution en Algérie, M.Adnan Mazarei a tenu à sa demande une rencontre de travail, hier au siège du FCE, en présence du président du Forum, Ali Haddad, de Laïd Benamor et de Brahim Benabdesslam. Lors de cette rencontre, ont eu lieu des échanges fructueux sur la situation de crise qui prévaut dans le monde et en Algérie ainsi que sur les moyens d’en sortir.
«Le représentant du FMI nous a informés de la situation de crise qui traverse le monde. Il nous a également informés sur le choc pétrolier qui a mis en difficulté plusieurs pays. Il nous a dit que le pétrole ne dépassera jamais les 50 dollars d’ici 2019. De notre côté, nous connaissons la situation de crise dans laquelle se trouve le monde, et particulièrement l’Algérie, et nous sommes prêts à l’affronter même si le pétrole baissait au-dessous de 50 dollars pour longtemps. La crise ne nous fait pas peur», a déclaré Ali Haddad à l’issue de cette rencontre. De son côté, M. Mazarei a indiqué que le monde est aujourd’hui en crise et que celle-ci n’épargne aucun pays.
Néanmoins, mettant le point sur les pays producteurs de pétrole et mono-exportateurs, il a estimé que ceux-ci sont les plus touchés. «La crise est partout, mais les pays pétroliers sont les plus touchés. La situation est la même dans tous les pays pétroliers. Elle est difficile» a-t-il dit. Interrogé sur le concours du FMI dans le cas où l’Algérie y recourerait pour un endettement, M.Mazarei a estimé que «l’Algérie n’est pas dans une situation de besoin» et que «son recours à l’endettement n’est pas à l’ordre du jour». «L’Algérie n’a pas besoin de l’argent du FMI», a-t-il dit. Pour ce qui est des opérations du FMI en Algérie, l’hôte du FCE a indiqué qu’elles concernent le conseil technique et économico-politique, notamment auprès du ministère des Finances.
L’ancien président américain George W. Bush, tenant Michelle Obama par la main, s’est soudainement mis à danser lors des funérailles des policiers morts à Dallas.
L’ancien président américain George W. Bush s’est bien ridiculisé pendant les funérailles organisées en commémoration des cinq policiers morts à Dallas le 7 juillet dernier.
En entendant les premiers accords de l’Hymne de Bataille de la République, chant patriotique et ecclésiastique américain, l’homme politique n’a pas pu s’empêcher de chantonner et de danser.
L’ex-chef d’Etat américain tenait notamment d’une main sa femme Laura et de l’autre l’autre l’épouse du président américain en exercice Michelle Obama.
Les deux femmes étaient très embarrassées du comportement inapproprié de M.Bush. Michelle Obama a notamment lancé à son endroit quelques regards de biais et tenté de lui sourire lorsque lui, s’adonnant au plaisir de fredonner sa chansonnette préférée, secouait fortement la première dame de l’Etat par la main.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu mercredi à la Résidence Djenane El-Mithaq à Alger avec Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), indique un communiqué des services du Premier ministre
«Après avoir transmis au président sahraoui les félicitations de son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, pour son élection à la tête de ce pays frère, le Premier ministre et son hôte ont procédé à une évaluation des relations historiques qui lient les deux pays», précise-t-on de même source.
M. Sellal a réitéré «l’engagement de l’Algérie pour le règlement de cette question conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies pour le droit légitime à l’autodétermination du peuple sahraoui».
«La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des consultations périodiques qui réunissent les responsables algériens et sahraouis, a par ailleurs permis aux deux parties d’aborder l’ensemble des questions d’intérêt commun», ajoute le communiqué.
La rencontre s’est déroulée en présence du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a salué dimanche le « retour de la stabilité » à la Fédération algérienne de karaté-do après plusieurs mois de turbulences.
M. Ould Ali a insisté pour que le karaté, à « l’instar de plusieurs autres disciplines largement ancrées au milieu des jeunes, doit se préserver de toute autre visée que celle sportive ».
El Hadi Ould Ali a reçu au niveau du siège de son ministère (MJS) des responsables des Fédérations de karaté-do, de full contact, kick boxing et disciplines assimilées avec qui il a abordé l’état de développement de ces disciplines », a indiqué le MJS dans un communiqué.
Saluant le « retour de la stabilité » au sein notamment de la Fédération de karaté-do, le premier responsable du sport en Algérie a rappelé que « le respect des textes et règlements en vigueur est la seule garantie d’une action pérenne et d’un développement des pratiques sportives qui mettent l’athlète au-dessus de toute autre considération ».
Lors de sa rencontre avec les responsables de la Fédération algérienne de golf (FAG), qui clôture ainsi ce premier cycle de concertation, le ministre, « attentif au problème d’infrastructures posé par les membres de la fédération, a indiqué qu’une solution devra être trouvée pour rentabiliser les infrastructures du secteur mais également contribuer au développement de cette discipline ».
« Ainsi, il a instruit ses services à l’effet d’organiser une séance de travail avec les responsables de l’Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), en vue de trouver une solution pérenne à la relance de cette discipline et de toutes les activités qu’elle engendre en termes touristique et d’animation », conclut le texte.
La Fédération algérienne des luttes associées (FALA) a rendu publique dimanche la liste définitive des effectifs retenus pour les Championnats d’Afrique (cadets -juniors), prévus du 15 au 17 juillet à la salle omnisports Tahar-Belakhdar de Chéraga (Alger).
La liste est composée de 55 athlètes (24 cadets, 12 cadettes et 19 juniors dont six filles), selon un communiqué de la FALA.
Les athlètes de la lutte libre et gréco-romaine ainsi que de la lutte féminine effectuent à cette occasion un regroupement au centre de préparation de Souidania (Alger).
Un ultime stage est programmé au même lieu durant la période du 8 au 14 juillet, selon le communiqué.
Sept coachs dirigent les séances d’entraînement, alors que deux médecins sont au chevet des athlètes en cas de besoin.
Cadets:
Gréco-romaine: Merrikhi Ahmed(42kg), Damouss Abou Baker, Salamine Rafik (46kg), Kbaili Mottalib (50kg), Naanaa Mortada (54kg), Chelbani Sami (58kg), Cheraf Boualem (63kg), Ben Djelloule Amin (69kg), Assamer Oubaida, Bioud Djalaledine (85kg), Ben Merzouga Walid (100kg).
Lutte libre: Benamara Abd Raaouf, Damma Fouad (42kg), Lakel Amine (46kg), Bouzar Saidi Abdelbasset (50kg), Bousaidi Dirar (54kg), Sedouki Kousaila anis, Boukhors Ilias (58kg), Merrikhi Habib (63kg), Boukhors Ishak, Charef Abd elkafer (69kg), Abdellaoui Ossama (76kg), Zoubiri Mohamed (85kg), Termoul Abdellah (100kg).
Lutte féminine: Doudou Ibtissam (44kg), Houfaf Rayan (56kg), Khellal lina (60kg), Salhi Milissa, Hammiche Amel (65kg), Chemlal Lamia, Addane Lilia (56kg), Boukerentchir Hassiba (49kg), Djebrani Manel (46kg), Larbi Souhila(38kg) et Fettar Yasmine (remplaçante chez les 40kg).
Juniors:
Lutte libre: Kateb Salaheddine (50kg), Lakel Fares (55kg), Ghedjlati Fouad(60kg), Hadri Ilias(66kg), Boukhors Abderahmane (74 kg), Boualia Mouad, Benhagouga Youcef (84kg), Faredj Mohamed(96kg), Saadoudi Ghiles (60kg).
Gréco-romaine: Hassaine Mehdi (66kg), Doulache Chawki (74kg), Sid Azara Bachir (85kg), Damous Abdelfetah (120kg).
Lutte féminine: Chbila Chaima (48kg), Yahiaoui Chaima Kheira (51kg), Mesouaka Hoda (59kg), Aouissi Chaima (63kg), Boukerte Donia (63kg), Moussi Insaf (remplaçante chez les 48kg).
Les responsable de l’ES Sétif (Ligue 1 algérienne de football) ont été auditionnés dimanche par la commission de discipline de la Confédération africaine (CAF) au Caire, quelques jours après à la disqualification de l’Entente de la Ligue des champions, suite aux incidents ayant émaillé son match contre Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), a appris l’APS auprès du club.
Conduite par son président Hassan Hamar, la délégation de l’Entente s’est présentée devant ladite commission pour défendre les intérêts du club et espérer des sanctions allégées.
Le premier responsable de l’ESS a affirmé lundi lors d’un point de presse qu’un recours sera introduit auprès de la CAF puis devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) si nécessaire contre d’éventuelles sanctions « injustes » qui pourraient être décidées dimanche lors de la réunion de la commission de discipline en complément à la disqualification de l’Entente.
L’arbitre avait dû interrompre la rencontre avant son terme alors que le score était de 2-0 pour les Sud-Africains le 18 juin dernier au stade du 8-Mai-1945 de Sétif.
« Les officiels du match ont constaté notamment un envahissement du terrain, ainsi que de nombreux jets de projectiles, de pierres, de bouteilles et de pétards, provoquant un certain nombre de blessés parmi les spectateurs et les forces de sécurité », a regretté la CAF dans un communiqué.
L’instance africaine devra confirmer son verdict dans les prochaines heures et d’autres sanctions pourraient être prononcées à l’encontre de l’ESS.
Un groupe de travail a été mis sur pied dimanche pour envisager la création de micro-entreprises spécialisées dans la commercialisation des produits artisanaux, a indiqué un communiqué du ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.
Au terme de sa rencontre, au siège de son département, avec la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a constitué le groupe de travail pour « envisager la création de micro-entreprises par l’intermédiaire de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) en vue de la commercialisation des produits artisanaux », a précisé la même source.
Cette démarche entre dans le cadre de « la mise en oeuvre de la politique de l’Etat visant à diversifier l’économie nationale et à améliorer les conditions de travail des artisans », a ajouté le communiqué, soulignant que « l’initiative de commercialisation des produits artisanaux par l’intermédiaire de micro-entreprises est codifiée dans le registre de commerce ».
Elle s’inscrit également dans le cadre de « la concrétisation de la coordination entre les secteurs du travail et du tourisme pour la création de micro-entreprises spécialisées dans la commercialisation des produits artisanaux sur laquelle avait insisté le ministre lors de sa visite d’inspection la semaine dernière à l’ANSEJ », selon la même source.
La ministre déléguée chargée de l’Artisanat était accompagnée d’une délégation comprenant le directeur de la Chambre de l’artisanat et des métiers de la wilaya de Tizi Ouzou, un représentant de la Banque nationale d’Algérie (BNA) et des cadres, a conclu le communiqué
Deux (2) contrebandiers ont été appréhendés samedi à El Oued par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) qui a également saisi une quantité d’objets destinés à la contrebande, alors qu’un immigrant clandestin de nationalité marocaine a été arrêté à Tlemcen, indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP a appréhendé à El Oued (4e RM), le 2 juillet 2016, deux (2) contrebandiers et saisi deux (2) véhicules et 2400 unités de produits pyrotechniques », précise le MDN.
« A Tébessa (5e RM), les éléments des Gardes-frontières ont saisi 8500 cartouches pour fusils de chasse », note la même source, ajoutant qu' »un immigrant clandestin de nationalité marocaine a été intercepté par les éléments des Gardes-frontières de Bâb El-Assa, dans la wilaya de Tlemcen (2e RM), alors que des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi huit (08) kilogrammes de kif traité.
L’ambassadeur de Palestine en Algérie, Louai Aissa, a indiqué lors de sa visite à Blida que les Palestiniens ont beaucoup appris de la guerre de libération algérienne qui est leur modèle dans la libération de leur pays de l’occupation israélienne.
« Le peuple de Palestine porte l’étendard de l’Algérie, car elle (Algérie) est pour lui un modèle et pour tous les peuples opprimés de par le monde. Nous avons beaucoup appris de sa révolution, écrite en lettres d’or sur les pages de l’histoire », a assuré M. Aissa dans une déclaration à l’APS, en marge d’une cérémonie tenue dans la nuit de samedi à dimanche à l’occasion de la célébration de Leilat el Kadr et de la double fête de l’indépendance et de la jeunesse.
Pour le diplomate palestinien, l’Algérie est un « soutien capital de l’Etat palestinien, au regard de ses positons honorables (Président et peuple) pour sa cause », rappelant qu’une grande majorité de cadres palestiniens, dans différents domaines, ont été formés en Algérie, « ce qui est en soi une fierté pour tous les palestiniens », a-t-il ajouté.
Il s’est également félicité de la « présence de la Palestine en Algérie, à tous les niveaux (presse, culture, politique et religion) », estimant que c’est là un fait rassurant, au regard de la situation vécue actuellement par les pays arabes.
S’exprimant sur la célébration de la journée mondiale dédiée à El Qods, coïncidant avec le dernier vendredi du mois sacré de Ramadhan, l’ambassadeur de Palestine en Algérie a déclaré que « chaque jour pour nous est un jour pour El Qods, et un jour de résistance contre l’occupant », estimant qu’il est du devoir de tous les pays de « prendre conscience de la gravité de la situation et des dépassements pratiqués par l’occupant israélien », tout en appelant à y faire face et à dépasser les conflits internes.
Le diplomate palestinien a rappelé, à cet effet, les événements enregistrés vendredi dernier à El Qods Echarrif à l’occasion de la célébration de Leilet El Kadr, durant laquelle plus de 400 Palestiniens ont affronté les forces sionistes en escaladant les murs et les barbelés, « dans un message clair au monde arabe afin de lui rappeler cette cause juste de laquelle il s’est éloigné suite à des conflits internes ».
Outre les autorités locales, de nombreux chouyoukh, Oulemas et hommes de culte ont pris part, à Blida, à cette cérémonie qui a honoré l’ambassadeur palestinien, ainsi que de nombreux invités.
Les participants à cette cérémonie ont visité, à l’occasion, le tombeau du fondateur de la ville des roses, Sidi Ahmed Lekbir.
L’opportunité a donné lieu à l’annonce, par le wali de Blida, Abdelkader Bouazghi, de l’institution de la journée du 28 Ramadhan pour commémorer la mémoire de ce saint homme, tout en s’engageant à restaurer son tombeau, au même titre que l’école coranique d’alentour.
Pour bien des fumeurs, le mois sacré du ramadhan, connu pour ses bonnes vertus de discipline, de piété et de purification, constitue une occasion propice pour limiter leur addiction au tabac, et ce à défaut d’entamer une cure de sevrage.
Pendant tout le mois de ramadhan et tout au long des journées de jeûne, les fumeurs résistent tant bien que mal à leur dépendance au tabac et s’ingénient à mettre à profit les bienfaits spirituels de ce mois sacré pour échapper à l’emprise des cigarettes, ce qui fait du mois de ramadhan une excellente occasion pour cesser de fumer.
Pour bon nombre de fumeurs, l’addiction au tabac n’a été, au départ, qu’une simple imitation d’un parent, d’un ami ou d’une mauvaise fréquentation, mais a viré par la suite à une mauvaise habitude aux conséquences très graves.
Durant le mois de ramadhan, beaucoup d’entre les fumeurs, particulièrement les anciens portés par le désir de mettre un terme à leur dépendance au tabac, déploient d’énormes efforts pour vaincre la nicotine, au risque de mettre à rude épreuve leur volonté du fumeur et la confiance qu’ils ont en eux-mêmes.
Jeûner tout au long du mois sacré constitue, aux dires des fumeurs, une réelle opportunité pour abandonner à jamais la cigarette, faire de grosses économies utilisées au profit des enfants mais surtout se protéger contre les intoxications causées par presque 4 000 matières toxiques, à leur tête la nicotine.
Selon les spécialistes, le jeûne réunit les conditions idéales à un sevrage tabagique progressif et permet aux fumeurs de se libérer de la dépendance, de retrouver une bonne forme physique et de la vitalité, de diminuer la fréquence des rhumes et des infections broncho-pulmonaires, aussi bien pour eux que pour leur entourage, en particulier les femmes enceintes et les petits enfants exposés au tabagisme passif.
Les fumeurs sont tous conscients des méfaits du tabac, qui touche en particulier la tranche d’âge 30-70 ans, notamment à travers les diverses campagnes de sensibilisation menées à l’occasion du ramadhan à travers les soirées spirituelles des mosquées, les associations culturelles, voire les médias.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabagisme, véritable problème de santé publique, est l’une des principales causes de décès, de maladies et d’appauvrissement. Ce fléau, qui cause le décès d’une personne toutes les dix secondes environ, constitue également l’une des plus graves menaces n’ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale.
La cigarette tue près de cinq millions de personnes chaque année. Plus de quatre millions d’entre elles sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs de tabac. Si le tabagisme n’est pas très significatif à Ghardaïa, il n’en demeure pas moins qu’il en devient très symptomatique dans notre pays, particulièrement ces derniers temps, chez nos adolescents.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a instruit hier à Alger, les responsables de la Caisse nationale de retraites (CNR) pour renforcer les moyens de communication et d’information au niveau local, en direction des retraités et des citoyens.
Lors d’une visite d’inspection à la CNR, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de développer l’accueil et de renforcer les moyens de communication et d’information au niveau des agences de wilayas et ce, au profit des retraités, voire même des travailleurs en activité.
Ces moyens de communication permettront d’apporter des réponses aux préoccupations des usagers de la caisse et assureront une meilleure prise en charge et ce, dans le cadre d’un travail de proximité destiné à cette frange de la société.
Dans ce contexte, le ministre a évoqué le rôle des cellules d’accueil du citoyen et de l’écoute sociale au niveau de l’ensemble des agences de la caisse, visant à garantir un meilleur suivi des besoins des usagers de la caisse.
M. El Ghazi a également souligné la nécessité de moderniser les méthodes de gestion de la caisse dans le but d’améliorer la qualité des prestations offertes aux assurés sociaux, tout en garantissant l’équilibre financier de la CNR.
Par ailleurs, le ministre a assisté a un exposé sur les activités de la CNR, notamment la qualité des prestations, la modernisation de la caisse et la préservation de l’équilibre financier, présenté par son directeur général, Slimane Melouka.
L’intensification des démarches entrant dans le cadre du dispositif d’aide à domicile pour venir en aide à des catégories particulières de retraités et leurs familles, notamment celles nécessitant une prise en charge spécifique, tels que les handicapés, les invalides et les dépendants, a été évoquée par M. Melouka.
Au plan de la modernisation de la gestion, le même responsable a indiqué que « la mise en oeuvre du plan directeur informatique constitue déjà un outil performant de gestion moderne, intégrant le différentes fonctions liées à la liquidation et au payement des prestations de retraites, précédemment exécutées soit manuellement, soit au niveau de plusieurs logiciels séparés ».
Celui qui fut un militant hostile à la guerre d’Algérie et l’un de ceux qui y ont condamné la pratique de la torture , l’ex-Premier ministre français Michel Rocard, est mort samedi dernier à l’âge de 85 ans et il continue d’être la cible des nostalgiques de l’Algérie française.
L’ex-président du FN, Jean-Marie Le Pen, reproche à Michel Rocard son militantisme hostile à la guerre d’Algérie (1954-1962). Michel Rocard, qui était inspecteur des finances en 1959, au milieu de la guerre, avait alors publié un rapport réfractaire à la torture par l’armée durant les « événements d’Algérie ». Sur le réseau social, l’ex-président du FN s’en est pris à l’ancien Premier ministre au sujet de son engagement durant la guerre d’Algérie, dont Michel Rocard fut un farouche opposant.
Il avait alors soulevé une partie des élites tandis que les hommes politiques socialistes soutenaient l’opération de « maintien de l’ordre » des forces hexagonales dans l’ancien département français. « Michel Rocard se vantait d’avoir porté des valises de billets qui servaient au FLN à acheter des armes pour tuer des Français », écrit cet ancien tortionnaire qui n’a jamais admis que des Français soient de l’autre côté de la barrière.
Alors secrétaire national de l’Association des étudiants socialistes, le jeune Michel Rocard s’érige contre la direction de son parti et participe même, deux ans plus tard, à l’aventure du Parti socialiste autonome (PSA), fondé en réaction à la politique « colonialiste » menée en Algérie. Mais ce n’est pas tout.
L’année suivante, alors que le général de Gaulle s’est installé dans le fauteuil de président de la République, Michel Rocard, inspecteur des finances, publie un rapport accablant sur les « camps de regroupement » instaurés dans le plus grand secret dès 1957 afin de soustraire les paysans algériens à l’influence du FLN.
Dénonçant les privations et la famine, son travail, révélé par la presse, débouchera sur la fourniture de vivres et de soins pour ces populations exsangues. Dans un documentaire réalisé en 2012 par Ben Salama intitulé « Une histoire algérienne », Michel Rocard reviendra avec amertume sur cet épisode méconnu de la guerre d’Algérie.
« Mon avis, c’est que sont mortes de faim 200 000 personnes et en majorité des enfants », déclarait-il ainsi devant la caméra du réalisateur Ben Salama. Le rapport faisait état d’une réalité ignorée par l’opinion publique concernant plus d’un million d’Algériens, détenus dans des conditions inhumaines dans ces camps, une des tragédies les plus méconnues de la guerre d’Algérie, qui enregistraient une mortalité enfantine effrayante.
Michel Rocard relatait dans son rapport que, par jour, près de 500 enfants sont menacés de famine. Alerté par l’auteur du rapport, le cabinet du garde des Sceaux du gouvernement de Michel Debré, Edmond Michelet, décide de donner ce rapport à la presse.
A partir de demain 5 juillet, jour de fête de l’indépendance et jusqu’à dimanche prochain, les administrations, les banques, les commerces de détail (boulangeries, pharmacies, alimentation générale…) et les grandes enseignes seront fermés ou pour certains tourneront au ralenti.
Même si le gouvernement a décidé cette année de sévir contre ceux qui, censés être de permanence pour ces cinq jours de repos, enfreignent l’ordre, il est fort à parier que la majorité des commerçants baisseront rideau. Un long week-end en perspective de l’Aïd, qui chevauche avec la fête de l’Indépendance, le 5 juillet, chômée et payée, plongera le pays dans une « léthargie » forcée.
Les citoyens trouveront-ils des magasins pour s’approvisionner en produits de première nécessité, notamment le pain et le lait ? Des efforts ont été consentis pour changer la donne et faire disparaître cette hantise des commerces fermés et éviter le rush sur les produits de première nécessité. Mais rares sont les commerces qui respectent les consignes du ministère du Commerce, au grand dam des consommateurs.
Le ministère mobilise pour cette année 33 276 commerçants pour assurer la permanence durant l’Aïd El-Fitr, visant à assurer un approvisionnement régulier en produits alimentaires et services de large consommation. Respecteront-ils cette mesure, évitant ainsi au consommateur la galère en ette période de fête ?
Malgré ces chiffres communiqués par le ministère du Commerce afin de rassurer le consommateur de la disponibilité des produits de large consommation, des perturbations ne sont pas à écarter sur le marché. Ainsi, le programme des permanences prévoit la mobilisation de 4 932 boulangers, 20 167 commerçants dans l’alimentation générale, fruits et légumes et 7 711 dans des activités diverses.
Ce n’est pas tout, puisque 435 unités de production dont 127 laiteries, 370 minoteries et 38 unités de production d’eau minérale sont également sollicitées. Pour veiller à l’application de cette permanence, le ministère de tutelle va mobiliser 2 314 agents de contrôle, soit 15% de plus que l’année précédente. Il appelle les commerçants réquisitionnés à contribuer à la réussite de cette opération, tout en rappelant « l’adhésion habituelle des commerçants durant les fêtes nationales et religieuses ».
De son côté, Naftal a affirmé que la distribution des produits pétroliers sera assurée sur tout le territoire national. La Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers informe que « durant la fête de l’Aïd El Fitr el Moubarak et à l’instar des autres jours de l’année, la distribution des produits pétroliers sera assurée sur l’ensemble de son réseau stations-service et de ses points de vente 24h/24 à travers tout le territoire national ».
« Ô ma mère, je suis à côté d’une fontaine et pourtant je meurs de soif ». Cette complainte du célèbre poète français François Villon (1431-1463) peut être légitimement reprise par les habitants de la wilaya de Tizi-Ouzou et même par ceux des wilayas environnantes comme Boumerdès, Alger, Tipasa et Blida.
Les potentialités hydriques de la wilaya de Tizi-Ouzou sont estimées par des experts en hydrologie à 1 100 000 000 m3 par an.
Cependant, à cause d’un manque flagrant de savoir-faire, d’une incurie qui ne dit pas son nom et sans doute de passations de marché douteuses avec des entreprises et enfin les récurrentes oppositions citoyennes dans beaucoup de cas, seulement 224 000 000 m3, soit un taux de 20%, sont mobilisés.
Dans son rapport sur la situation hydrique, la commission hydraulique, agriculture, forêt, pêche, artisanat et tourisme (CHAFPAT) de l’APW note que la dotation quotidienne en eau est de 165 litres par jour avec, cependant, une forte disparité entre les communes, variant entre 20 à 300 litres par jour et par habitant. Ce qui veut dire que la ration est de 300 litres par jour pour certains habitants alors qu’elle n’est que de 20 litres seulement pour d’autres.
Les auteurs du rapport mentionnent également une fréquence de distribution inéquitable puisque certaines régions reçoivent de l’eau H24, alors que d’autres ne la reçoivent qu’une fois tous les 15 jours. La CHAFPAT relève également que même si le taux de raccordement au réseau de distribution est de 98,8%, l’eau arrive en petites quantités dans les foyers, et ce à cause des conduites faites en acier et de leur mauvais entretien.
Le rapport conclut que l’ADE (l’Algérienne des eaux) n’arrive plus à réparer les innombrables fuites pour préserver l’eau et, par conséquent, améliorer sa distribution. La même commission reconnaît que « le patrimoine hydrique de notre wilaya, avec 2 674 km de réseau d’adduction, 3 168 km de réseau de distribution, 166 stations de pompage, 1 170 réservoirs d’une capacité de stockage de 369 085 m3 et 800 pompes qui tournent H24, avec des opérateurs qui se relaient pour entretenir les équipements, représente 13% de tout le patrimoine national ».
De leur côté, les cadres et responsables de la direction des ressources en eau de la wilaya notent, dans leur rapport, qu’en matière de perspectives, deux barrages sont en cours d’étude de faisabilité par l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT).
Il s’agit du barrage de Bounachi d’une capacité de 30,50 HM3 et dont le site retenu se trouve sur l’oued Rabta, dans la commune de Mekla, ainsi que du barrage de Zaouia d’une capacité de 43,60 HM3 et dont le site se situe sur l’oued Stita, dans la commune de Makouda, se trouvant en amont de la confluence avec l’oued Sebaou. Hélas, les travaux de reconnaissance et les études topographiques sont à l’arrêt depuis juillet 2012 à cause des oppositions des propriétaires terriens.
Selon notre propre enquête, le site devant accueillir ce barrage est composé de grandes terres agricoles et beaucoup d’habitations y sont édifiées depuis de très longues années. Beaucoup de citoyens de Stita ont déclaré au Jeune Indépendant que les productions agricoles de ces terres seraient plus importantes et plus rentables pour le pays que l’eau engrangée par cet éventuel barrage.
Ce dossier est à suivre.
S’agissant du futur barrage de Bounachi, l’achèvement de l’étude est prévu pour le mois de décembre 2016.
Concernant le fameux barrage de Sidi Khelifa, dans la commune d’Azeffoun, sa capacité de stockage, selon le rapport des cadres et responsables de la direction des ressources en eau, est de 21,41 HM3. Pour ce qui est de la levée des réserves, le rapport mentionne qu’elle est toujours en instance de réalisation. En ce qui concerne le barrage de Souk N’tleta, dont les coûts en termes d’indemnisation sont énormes, est d’une capacité de stockage de 98 HM3.
Quant au barrage de Taksebt, opérationnel depuis novembre 2001, sa capacité de stockage est de 180 HM3. Le volume alloué aux besoins de la wilaya de Tizi-Ouzou est de 65 HM3 par an.
Au chapitre programme de développement, la direction des ressources en eau de la wilaya a arrêté un programme comprenant 45 opérations sur un total de 69, pour une autorisation de programme de 13 529 083 000 DA, soit un taux de 56,26%, tous programmes confondus.
Par ailleurs, dans sa vision d’amélioration de la situation de l’alimentation en eau potable, la direction des ressources en eau dispose d’un programme qui s’articule autour de cinq axes principaux. Il s’agit de la mobilisation des ressources hydriques, l’augmentation des capacités de stockage, la réhabilitation du réseau d’adduction, la réhabilitation des équipements électromécaniques et enfin la réalisation d’un réseau de distribution.
Pour ce qui est du premier point, il faut retenir qu’en sus des barrages alimentant la wilaya et les forages existants, le programme d’action porte sur la réalisation et l’équipement de 20 nouveaux forages à travers la wilaya, dont le débit est estimé à 40 litres par seconde.
Le taux d’avancement des travaux de ces nouveaux forages est de 40%. S’agissant du deuxième point, à savoir l’augmentation des capacités de stockage, deux opérations sont en cours, lesquels consistent en la construction de 128 réservoirs pour un volume total de 43 900 m3. Sur ces 128 réservoirs, 92 sont déjà terminés et mis en service.
Leur capacité de stockage est de 29 950 m3. 17 réservoirs d’une capacité de 7 400 m3 ont un taux d’avancement des travaux de 80%. Huit sont en cours de lancement et enfin les onze autres sont en attente, et ce pour divers motifs : absence de site d’accueil, opposition citoyenne, etc.
Pour le troisième point, il est à retenir que les travaux de réparation et de réhabilitation du réseau d’adduction vont porter sur 140 km de conduites, tous diamètres confondus. L’objectif visé est régler le problème des pertes et des déperditions d’eau et, par conséquent, assurer une meilleure distribution d’eau aux consommateurs. Le quatrième point porte enfin sur l’intervention des équipes de la direction des ressources en eau concernant la rénovation de pas moins de 150 groupes électropompes.
Le vieillissement d’un bon nombre de groupes électropompes est en effet à l’origine de la baisse de production de l’eau. S’agissant enfin du cinquième et dernier point, il porte sur la réalisation d’un nouveau réseau de distribution.
Deux opérations sont retenues et lancées. Il s’agit de réaliser 667 km de réseau de distribution. Notons enfin qu’au vu de toutes ces données, on peu aisément conclure que la wilaya de Tizi-Ouzou jouit d’un potentiel hydrique important et que l’Etat l’a pourvue de moyens matériels et financiers conséquents.
Même les pays développés ne mobilisent pas autant de moyens dans un seul secteur et pour un unique département. Nonobstant ce fait, bon nombre de communes et villages souffrent de l’absence de ce liquide précieux.
Leurs habitants ne cessent de se plaindre. Grâce à une exploitation à bon escient des ressources hydriques de la wilaya de Tizi-Ouzou mais surtout une gestion honnête et rationnelle des moyens mobilisés par l’Etat, financiers notamment, non seulement les citoyens auront de l’eau en abondance, on enregistre même un excédent.
Avec l’adoption de la fameuse « barre des 4% » par le FLN et ses alliés au parlement, c’est le baiser de la mort pour la quarantaine des petits partis politiques nés dans la foulée du « printemps arabe ». Des partis qui n’ont pas participé aux élections précédentes de 2012 et qui devront se conformer aux nouvelles règles de la loi sur le régime électoral.
Des règles devenues draconiennes, car elles imposent des « pétitions » énormes pour faire valider des candidatures, aussi bien pour les élections législatives que communales : 250 signatures pour un siège à l’APC et 50 pour le siège de député selon la répartition des circonscriptions.
Le FLN a-t-il trahi ses alliés qu’il a rassemblé pourtant dans un Front national dit le « Mur » ? Pourtant, lors des débats dans les coulisses et au sein de la commission, le groupe parlementaire avait promis des amendements plus souples sur cette question, allant jusqu’à annoncer des « arrangements » avec un ou deux partis de l’opposition.
Que s’est-il passé pour que le FLN se rebiffe et déjoue les attentes et les espoirs de ces partis lilliputiens ?
Au sein du vieux parti, on nie tout arrangement et on se refuse à polémiquer sur le fameux article qui fait polémique. Mais dans la mouvance du Front du Mur national (El Djidar el watani), on se sent floué, d’autant que certains leaders qui ambitionnaient d’arracher une popularité, sous le parapluie du FLN, ne cachent plus leurs désappointements, leurs désillusions.
Le volte-face des parlementaires du FLN a créé un choc politique immense chez ces petits « lutins » qui veulent faire de la politique. Et ils sont nombreux, de toutes les sensibilités, de toutes les idéologies.
Certains sont des romantiques, des rêveurs, des idéalistes, d’autres pragmatiques, réalistes. La plupart sont des inconnus, alors qu’un petit nombre est issu de la société civile, des dissidents de grands partis politiques ou des militants iconoclastes. Ils sont surtout des nouveaux retraités, la génération de la retraite anticipée, instruits mais subjectifs.
Démocratiquement parlant, ces Algériens ont le droit d’exercer leurs droits politiques, en se portant candidat à n’importe quelle élection, selon les conditions requises. Tout comme ils ont le droit de créer une association à caractère politique, si les partis existant sur la scène politique ne les satisfont pas sur le plan des idées ou sur le plan organique.
En fait, le seuil des 4% est déjà qualifié par les chefs de ces petits partis anonymes comme un couperet fatal. Abdellah Djaballah dira plus pire, commentant la loi comme un carnage qui va éliminer tout le monde.
D’autres diront qu’il s’agit plutôt d’une « action de nettoyage », pour ne pas dire d’assainissement. Mais, alors quel sera l’avenir du Djidar el watani, ce Front que le SG du FLN, Amar Saidani, a fondé il y a un an quand il dira niet à Ahmed Ouyahia pour une alliance présidentielle fermée.
Un an de coulisses et de consultations ont permis à Saidani de réunir au sein de cette vaste coalition une quarantaine de partis politiques nouvellement agrées, mais dont l’opinion ne connaissait pas même pas le sigle ou le nom de leur chef autoproclamé.
Au sein du FLN, on n’a pas hésité à se montrer satisfait de cette opération politique de « grande envergure », d’autant qu’on a réussi à « faire retourner » la veste à certains et les pousser à quitter le Front des forces du changement que préside Ali Benflis. L’épisode de Naima Salhi est cité comme un exemple et une leçon. Aujourd’hui, la création d’un parti politique est une entreprise plus difficile, voire impossible.
Les nouvelles règles et les conditions d’éligibilité vont réduire le champ politique national à une douzaine de sigles parmi les plus visibles et les plus lisibles. Et les députés du FLN en sont les auteurs et les initiateurs.
L’attentat suicide à la voiture piégé revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dimanche dans un quartier commerçant de Bagdad a fait au moins 119 morts, selon un nouveau bilan fourni par des responsables de sécurité.
L’explosion, la plus meurtrière dans un seul attentat dans la capitale irakienne cette année, a également fait 140 blessés, a-t-on précisé de même source.
L’attaque à la voiture piégée a frappé le quartier commerçant de Karrada où de nombreux habitants vont faire leurs courses avant la fête marquant la fin du mois sacré musulman du ramadan, prévue en début de semaine prochaine.
Selon des sources médicales et des responsables de la sécurité, au moins 75 personnes ont été tuées et plus de 130 blessées dans l’attentat qui a fait en outre d’importants dégâts.
Dans un communiqué diffusé par SITE, le centre américain de surveillance de sites jihadistes, l’EI, une organisation radicale sunnite, a affirmé que l’un de ses kamikazes avait fait exploser une voiture piégée près d’un rassemblement de chiites, une communauté musulmane majoritaire en Irak considérée comme hérétique par l’EI.
Cette attaque survient une semaine après la perte par l’EI de son fief de Fallouja, tombé le 26 juin aux mains des troupes progouvernementales soutenues par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, après une offensive de plusieurs semaines.
Elle montre que ce groupe extrémiste parvient toujours, malgré ses revers, à frapper en commettant des attentats particulièrement sanglants.
L’EI, qui a revendiqué de nombreux attentats à Bagdad et dans d’autres villes d’Irak, s’est emparé en 2014 de larges pans du territoire mais il a depuis perdu du terrain au profit des forces gouvernementales.
La seule grande ville d’Irak que le groupe jihadiste contrôle encore est celle de Mossoul, deuxième ville du pays située dans le Nord. Plusieurs offensives ont été lancées ou sont en préparation pour tenter de la reprendre.
La dernière attaque majeure de l’EI à Bagdad remonte au 17 mai: un double attentat contre deux quartiers avaient fait près de 50 morts et plus de 100 blessés.
Ces attaques témoignent de l’incapacité du pouvoir à mettre en place des mesures de sécurité efficaces à Bagdad, en dépit de l’aide de la coalition internationale qui entraîne les forces irakiennes dans le cadre de la lutte antijihadistes.
Beaucoup mettent en doute l’efficacité des détecteurs d’explosifs et celle des barrages autour de la capitale. La vérification des papiers d’identité et la fouille des véhicules y est menée de façon superficielle.
‘Toutes ses capacités’
L’attaque de dimanche intervient deux jours après l’annonce vendredi par le Pentagone de la mort de deux chefs militaires de l’EI tués le 25 juin dans une frappe de la coalition près de Mossoul.
Le raid « a tué Basim Mohammed Sultan al-Bajari, le ministre de la guerre adjoint de l’EI et Hatim Talib al-Hamduni, un commandant militaire à Mossoul », selon la même source. Ils faisaient partie des « principaux responsables militaires de l’EI dans le nord d’Irak » et leur « élimination permet de « préparer le terrain pour que les forces irakiennes puissent libérer Mossoul avec le soutien de la coalition ».
L’administration américaine avait dit espérer achever la campagne militaire contre l’EI avant la fin de l’été 2017.
En juin dernier, le directeur de la CIA John Brennan avait affirmé que l’EI, contraint de reculer dans ses bastions d’Irak et de Syrie voisine, gardait toutes ses capacités à commettre des attentats « »terroristes ».
« Au fur et à mesure que la pression augmente » sur l’EI sur le terrain, « nous pensons qu’il intensifiera » ses efforts pour demeurer la plus puissante organisation « terroriste » mondiale, avait-il dit.
Cette organisation qui occupe également de vastes régions en Syrie est responsable de terribles exactions et de multiples attentats meurtriers dans le monde.
Le collectif citoyen « Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées » (Nabni) a organisé samedi 2 juillet à Alger une sahra autour de la valeur de liberté qui s’inscrit dans le cycle de soirées-débats initiées depuis le début du mois de ramadan dans le cadre du projet « Algérie rêvée » lancé en mai dernier.
Après « l’e-galité » et « le sport », c’est sur la « liberté » que le collectif citoyen Nabni s’est arrêté samedi 2 juillet. Cette troisième sahra du mois de ramadan qui a rassemblé une cinquantaine de personnes dans le confortable amphithéâtre de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) à Alger s’est déroulée autour des trois problématiques « Aux origines », « Liberté 2.0 », « Toujours libre demain » et des résultats du sondage lancé auprès des participants lors de l’inscription à la soirée.
En ouverture de la soirée, le collectif Nabni a présenté les réponses obtenues auprès des 280 participants du sondage sur le sentiment de liberté. Ainsi à la question « Vous sentez-vous libre ? » la majorité des répondants s’estiment « plutôt libre ». Quant à la définition de la liberté, la majorité considère « qu’elle commence là où la liberté des autres s’arrête ».
La liberté à l’épreuve du temps
Fidèle à ses habitudes, le collectif Nabni a commencé par poser les fondements du terme « liberté » en abordant avec les invités du premier panel la question des « origines ».
Le sociologue Karim Khaled, enseignant-chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), le professeur de philosophie et militant syndicaliste Mohamed Bouhamidi ainsi que l’ancien magistrat Abdelatif Sifaoui, membre de l’association des oulémas, ont tour à tour traité de : l’impact de la liberté sur l’évolution socio-professionnelle des cadres algériens (1962-2016), les libertés durant la période coloniale et de la liberté dans les institutions. Non sans provoquer un débat parfois houleux avec la salle.
Ambitieuse dans son programme, cette première partie s’est toutefois révélée dense et surtout trop longue pour capter correctement et jusqu’au bout l’attention du public.
La liberté de la presse : liberté collective la plus importante
Selon le sondage réalisé auprès des 280 inscrits à la soirée, la liberté de la presse arrive largement en tête des libertés collectives les plus importantes avec 78% de taux de réponses. Même constat au niveau des libertés individuelles avec 83% des répondants estimant que la liberté d’opinion et d’expression est la plus importante des formes de liberté individuelle.
Dans cette perspective, le second panel a rassemblé journalistes et spécialistes des nouvelles technologies pour traiter de la liberté 2.0 dont la place et l’importance ne cessent de croître dans le quotidien des Algériens. Et qui de ce fait subit des restrictions de plus en plus fortes ont relevé les quatre invités : Tarik Hafid, directeur de publication du site électronique Impact 24, Akram Kherief, éditeur du site électronique « Secret Difa3 », Yacine Belkessem, spécialiste en nouvelle technologie et Abdelwaha Maouchi, écrivain et éditeur.
L’Algérie au plus bas des classements de la liberté de la presse
« De 1997 à 2016, l’Algérie a connu une liberté d’internet absolue mais depuis cette année, les choses ont changé », a souligné Akram Kherief en citant les « rumeurs de filtres » et les « arrestations de citoyens pour leurs publications sur Internet ».
Un constat partagé par Tarik Hafid qui estime que la « liberté de la presse est grandement menacée ». En atteste le procès du ministère de la communication contre le rachat du groupe médias El Khabar par l’homme d’affaires Issad Rebrab, l’emprisonnement des responsables de la chaîne télévisée KBC ou encore le déménagement interrompu du journal El Watan dans son nouveau siège.
« N’oublions pas que la liberté d’expression est intimement liée à la liberté d’entreprendre » a déclaré Tarik Hafid en se référant aux pressions économiques subies par les médias indépendants depuis le 4e mandat. Ce faisant « l’Etat est en train de créer une sphère médiatique complètement informelle très dangereuse » a-t-il averti.
D’ailleurs depuis ces deux dernières années, l’Algérie ne cesse de dégringoler dans les classements internationaux de la liberté de la presse. Elle occupe ainsi la 136e place sur 190 dans le classement « Freedom of the Presse 2016 » et a perdu son statut de « liberté partielle » a présenté le collectif Nabni.
Et demain, toujours libres ?
Pour se projeter dans l’avenir et parler de la liberté dans la concrétisation de l’Algérie rêvée, la soirée s’est achevée sur une note culturelle et spirituelle avec la critique d’art Nadira Laggoune, commissaire d’exposition et professeur à l’école des Beaux-arts et Houyame Aydi, militante de la société civile.
« Il n’y pas de liberté absolue, nous avons besoin de lois pour protéger la liberté d’expression », a conclu Nadira Laggoune.