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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Ressources en eau: Nouveaux mécanismes contre le gaspillage.

Sat, 04/02/2017 - 16:58

Le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelkader Ouali, a décidé de lutter contre le gaspillage de l’eau occasionné par les agriculteurs. Pour ce faire, il a indiqué avant-hier à Alger que de nouveaux mécanismes seront mis en place pour amener les agriculteurs à économiser l’eau d’irrigation, notamment celle des puits.

Lors de la séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, Ouali a indiqué que cette réglementation oblige les agriculteurs à rendre des comptes quant à la quantité d’eau de puits utilisée pour l’irrigation des périmètres exploités. Le premier responsable du secteur a déclaré également qu’il était nécessaire de poursuivre les efforts consentis depuis des années en procédant à la généralisation des techniques de pointe, ce qui permettra une meilleure utilisation de cette ressource et une meilleure lutte contre le gaspillage.

A ce propos, il a souligné l’exigence de mettre un terme au gaspillage de l’eau d’irrigation et d’en rationaliser l’usage, ajoutant que l’économie de 20% d’eau pour l’irrigation d’un hectare permettra d’irriguer la moitié d’un autre hectare. Évoquant les projets du secteur en matière de collecte d’eau, le ministre a indiqué que des investissements considérables ont été faits pour la préservation des ressources en eau et la réalisation de nombreuses infrastructures.

En 1999, l’on comptait 44 barrages d’une capacité de stockage de moins de 3,7 milliards m3. Avec les 31 nouveaux barrages, la capacité de stockage est passée à plus de 8 milliards de m3. Neuf autres barrages sont actuellement en cours de réalisation, dont 5 seront livrés en 2017 et 4 en 2019, selon le premier responsable du secteur. Onze stations de dessalement d’eau de mer avec une capacité de 2,10 millions de m3 par jour ont été en outre réalisées.

Par ailleurs, le ministre a souligné que le taux de remplissage des barrages au cours des derniers jours a atteint 70% contre moins de 50% avant les chutes pluviales enregistrées dernièrement à travers l’ensemble des régions du pays. Interpellé par le député Hasni Saadi sur les raisons du retard accusé dans la délocalisation de la plus grande base de lutte antiacridienne dans la commune de Béchar, et dont la validité a expiré en 2006, le ministre a affirmé que les services de son département ont inspecté les lieux et donné des instructions pour sortir le dépôt de la zone urbaine.

Categories: Afrique

La conservation des archives rapatriés d’Algérie en 1962 est « défaillante ».

Sat, 04/02/2017 - 16:40

Un volume important d’archives n’a pas encore été ouvert depuis leur rapatriement d’Algérie et sont restées dans des cartons, a indiqué un rapport de la Cour des comptes française qui relève une conservation et un classement « souvent défaillants ».

A la demande de la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a effectué une enquête sur les Archives nationales gérées, au sein du ministère de la Culture et de la Communication et a conclu dans son rapport mis en ligne que le classement des archives « est problématique » suite à des « arriérés de tri et de traitement », y compris « un volume important d’archives non encore ouvertes depuis leur rapatriement d’Indochine et d’Algérie ».

Décrivant le grand bazar, le rapport évoque les missions de collecte, de classement, de conservation et de communication des archives qui sont « assurés d’une manière inégale et souvent défaillante ».

Parmi les « arriérés de classement », la Cour des comptes indique que « certains fonds n’ont pas encore été déballés depuis leur rapatriement d’Algérie en 1962″, ce qui renforce ainsi l’impossibilité pour les chercheurs et les citoyens de pouvoir exploiter les sources.

Le rapport a relevé cependant qu’en plus de l’état civil d’Algérie, »sont accessibles sur le site Internet un nombre important de photographies (34.000) et de cartes et plans (4.300) et d’autres fonds, qui intéressent davantage la recherche scientifique que la généalogie (bureaux arabes en Algérie, missions religieuses, personnel colonial, notamment) ».

Il a rappelé dans ce contexte la circulaire du Premier ministre français du 4 mai 1999 qui a ouvert l’accès aux archives relatives massacres à Paris du 17 octobre 1961 et la circulaire du Premier ministre du 13 avril 2001 qui a ouvert l’accès aux archives en relation avec la guerre de libération nationale.

Mais plusieurs associations activant en France, avec le soutien d’historiens français, demandent, pour les massacres du 17 octobre 1961, l’ouverture des archives de la brigade fluviale qui avait établi des rapports sur la récupération des corps d’Algériens jetés dans la Seine.

En 2005, un arrêté a ouvert l’accès, par dérogation, à des archives, datant de 1951 à 1972, versées aux Archives nationales par la direction centrale des renseignements généraux, a ajouté la Cour des comptes, indiquant que le site des Archives nationales d’Aix-en-Provence trouve son origine dans « la nécessité de trouver des locaux pour accueillir les archives rapatriées des anciennes colonies et de l’Algérie, qui étaient dispersées dans la France entière à Paris, Vincennes, Bordeaux et Marseille ».

Pour l’Algérie, la Cour des comptes a évoqué un « contentieux » qui reste au sujet des archives de la période de la colonisation, rappelant que le fonds ottomans (antérieur à 1830), qui avait été emporté « par erreur » a été restitué en 1975 « après identification ».

« Un volume important d’archives non encore traitées subsiste, parfois encore dans leur conditionnement d’origine, faute d’avoir été déballées depuis leur rapatriement d’Algérie en 1962. Même si le manque de normalisation des classements et cotations réalisés par les services d’archives sur place, le caractère incomplet des bordereaux de versement, voire leur absence compte tenu

des circonstances parfois hâtives du rapatriement, nécessitent un traitement consommateur de temps et de moyens, rien ne justifie qu’aucun instrument de recherche synthétique n’ait été établi 50 ans après le transfert des archives rapatriées au centre d’Aix-en-Provence », a précisé le rapport qui s’interroge sur la qualité des instruments de recherche réalisés, « l’exhaustivité des inventaires n’étant pas garantie du fait de l’existence d’archives en vrac ».

L’Algérie fait de la récupération des archives prises la France au lendemain de l’indépendance une question de principe. Lors de sa visite en janvier 2016 en France, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, avait indiqué qu’une commission bilatérale a été installée pour examiner ce contentieux « très complexe » qui n’a pas encore trouvé un règlement.

Des archives de 12 pays arabes ont été récupérées par l’Algérie, dont notamment la Tunisie, la Libye et l’Egypte.

Categories: Afrique

Vents forts sur plusieurs wilayas du pays à partir de dimanche (BMS)

Sat, 04/02/2017 - 16:36

Des vents forts d’une vitesse de 60 à 70 km/h, pouvant atteindre ou dépasser localement 80 km/h, souffleront sur plusieurs wilayas de l’Est, de l’Ouest et du Centre du pays, à partir de dimanche matin, indique samedi un bulletin météorologique spécial (BMS).

Ainsi, la validité de ce BMS de l’Office national de météorologie (ONM) court de dimanche 9 heures jusqu’à lundi 21 heures pour les wilayas de Tlemcen, Ain Témouchent, Oran, Sidi Bel Abbés, Mascara, Saida, Mostaganem, Relizane et Tiaret.

Par ailleurs, ces vents forts continueront à souffler sur les wilayas de Chlef, Tipaza, Ain Defla, Tissemsilt, Médéa, Blida, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, de dimanche 9 heures, jusqu’à lundi à 15 heures.

S’agissant des wilayas de Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba El Taref, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Mila, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Khenchela, Batna, Tebessas, Msila et Biskra, ce BMS demeure valide de dimanche à 12 heures, à mardi à 00 heures, selon les prévisions de l’ONM.

Categories: Afrique

Association des producteurs algériens de boissons (APAB) : Appel urgent à une loi alimentaire en Algérie.

Sat, 04/02/2017 - 15:24

Le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab), Ali Hamani, a relancé mercredi soir à Alger, le débat sur la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) pour sa suppression,  la taxation sur les boissons alcoolisées et gazeuses et demande le toilettage des taxes sur les eaux embouteillées. Il appelle aussi à l’élaboration d’une loi alimentaire en urgence.

En effet, « l’Algérie est le pays où les taxes sont trop élevées », a noté M. Hamani, lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du traditionnel cocktail de fin d’année. D’ailleurs, l’impact de la TAP, plus l’arrondissement des prix à 5 DA, faute de monnaie de moins de cette valeur,  a été estimé à 25% sur l’inflation selon une étude réalisée en 2012, selon la même source.

Il a dénoncé aussi « l’amalgame que font certains éléments des services de sécurité entre boissons alcoolisées et alcools soumis à autorisation pour leur transport ». Pour lever cet amalgame, le président de l’Apab devrait se réunir avec les responsables des institutions en charge du contrôle lors du transport » dans les jours à venir.

Concernant le ministère du Commerce, un « accord de principe » a été donné, a-t-il signalé. Les alcools sont régis par une disposition du code des impôts. S’agissant du marché des boissons alcoolisées, l’Apab a transmis une étude détaillée depuis septembre 2016 au ministère du Commerce, a indiqué M. Hamani, qui relève qu’il n’ y a aucun texte sur les niveaux de consommation de particuliers précisant les volumes autorisés au transport. Par ailleurs, l’Apab appelle à l’élaboration en urgence d’une loi alimentaire en Algérie.

« Dans tous les pays développés, une loi alimentaire existe, pourquoi pas en Algérie ? », s’est interrogé M. Hamani, qui a interpellé le ministère de la Santé à ce propos. D’ailleurs, l’Apab est associée dans l’opération de réduction du sucre, du sel et des matières grasses dans les produits alimentaires. Certains producteurs ont, en effet, commencé à réduire le taux de sucre dans les boissons, a-t-il affirmé. Dans ce volet, l’Apab va adhérer à l’Organisation mondiale de l’alimentation, a avancé son président.
Probable augmentation des prix des boissons dès mars prochain
Interrogé sur les augmentations sur les produits alimentaires, Sahbi Othmani, P-DG de NCA Rouiba et trésorier de l’Association, a indiqué que l’impact sera de 4 à 5% intervenant en février ou au plus tard en mars prochain. Les raisons, selon ce patron d’une société cotée à la Bourse d’Alger, sont la hausse de la TVA, les coûts de transport variant entre 10 et 20%, les coûts de distribution, en plus de ceux de l’énergie cumulés de plus de 30% mais aussi la pression des augmentations de salaires des personnels des entreprises.

De plus, les producteurs formels sont menacés par le marché informel et les importations, selon le bureau exécutif de l’Apab. Cela dit, « chaque société dégagera son taux d’augmentation des prix qui sera calculé par rapport à ses capacités d’amortissement de ses investissements et ses dépenses ».  Pour l’instant, « l’augmentation n’est pas palpable car en novembre dernier les grossistes avaient beaucoup stocké », a-t-il affirmé.

L’Apab sera composée uniquement de producteurs
L’Apab sera uniquement composée de producteurs de boissons, a annoncé mercredi soir son président lors d’une conférence de presse. Les fournisseurs ne sont plus membres depuis fin 2015 car il y a un « manque de visibilité sur cette sous-filière », a argumenté M. Hamani. Pour l’heure, les pertes en cotisations n’ont pas été estimées, selon lui. Face à cela, les producteurs de lait, laits aromatisés et boissons énergétiques rejoindront l’Apab.

A cet effet, l’Association a réalisé une étude sur cette sous-filière dont les résultats seront rendus publics à la mi-février. L’autre nouveauté, les producteurs de boissons sont autorisés à distribuer eux-mêmes leurs produits, a fait savoir M. Hamani. Les membres de l’Apab produisent 98% de la consommation nationale et 2% seulement sont le fait d’importation, selon son président.
Dumping : « Le conseil de la concurrence incapable d’agir »
S’agissant du dumping que subissent les produits nationaux, « le conseil de la concurrence est incapable d’agir », ont soutenu les représentants de l’Apab. Dans ce sens, « il n’existe aucun moyen efficace pour dénoncer le dumping et aucun organisme ne peut challenger les prix sous prétexte que les prix sont libres », a ajouté M. Othmani. Pire, « il existe le dumping interne avec des produits importés vendus moins chers », a poursuivi M. Hamani.

Autre problème auquel font face les opérateurs économiques est celui de l’application de la TVA. « Beaucoup de factures restent en suspens car des produits facturés avant fin 2016 et livrés en 2017 posent problème sur qui paie les 2% de l’augmentation de la TVA passant de 17 à 19% ». Le bras de fer se poursuit entre fournisseurs et clients alors que la règlementation donne un délai situé entre 30 et 120 jours », a fait savoir le dirigeant de NCA Rouiba.

Categories: Afrique

Sellal défend son projet des 50 entrepôts frigorifiques pour 36,6 milliards de dinars

Sat, 04/02/2017 - 15:21

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal tient à son projet de réalisation de 50 entrepôts frigorifiques. Jeudi, au Conseil de la nation, il a détaillé les fondements de ce projet devant les sénateurs à l’occasion d’une séance plénière dédiée aux questions orales.

Intervenant en réponse à la question d’un sénateur, Sellal expliquera d’entrée que son projet est « d’intérêt national ». « Les autorités publiques comptent sur ces projets pour maîtriser le marché national et l’organiser conformément aux normes internationales », a précisé le Premier ministre, ajoutant que la partie du projet réalisée jusqu’à présent a contribué à réaliser des résultats positifs.

Il est ainsi question, dira-t-il, de la stabilité des prix des fruits et légumes et l’augmentation de la production d’autres types, comme la pomme de terre, dont la production est passée de 2,5 millions de tonnes à 5 millions de tonnes en une année. Plus précis sur son initiative, il expliquera que « le projet de développement des capacités de froid tracé par les autorités publiques, et dont la réalisation a été confiée à la société nationale de froid, Frigomedit, porte sur la réalisation de 50 entrepôts frigorifiques d’une capacité de 350 000 m3 au niveau national pour un coût de 36,6 milliards de dinars ».

Financé par un crédit d’investissement à taux bonifié, adopté par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) en 2013, « ce projet est extrêmement bénéfique pour le pays », a-t-il encore soutenu. Dans la réponse lue en son nom par la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, Sellal n’a pas manqué de préciser qu’« il s’agit d’un projet ambitieux visant à augmenter les capacités nationales de stockage et à absorber le surplus de production agricole ».

Le projet a aussi l’ambition « d’asseoir un équilibre entre l’offre et la demande et de diversifier les canaux de distribution, de commercialisation et de stockage pour l’ensemble des consommateurs et producteurs du marché local », a-t-il enchaîné. Evoquant l’opération de réaménagement de 39 entrepôts frigorifiques, il indiquera qu’elle « a été achevée à travers le transfert des avoirs des entreprises de froids dissoutes », tout en évoquant « la finalisation de toutes les mesures en rapport avec la réalisation de nouveaux entrepôts, surtout en termes d’assiettes foncières, d’études techniques et de conclusion de contrats ».

Evoquant l’avancement de la réalisation du projet par Frigomedit, le Premier ministre a expliqué que l’entreprise a pris en charge le lancement de 39 appels d’offres nationaux et internationaux en vue d’étudier et de réaliser ledit projet.

« Il est prévu la réception de 19% de l’intégralité du projet en 2017, soit 8 entrepôts frigorifiques d’une capacité de 118 000 m3 à Tiaret, Blida, El Oued, Laghouat, Chlef, Adrar et Ghardaïa », a-t-il annoncé. Avant d’évoquer la réception d’autres entrepôts en 2018 dans plusieurs wilayas, à l’instar d’In Salah, de Ghardaïa, Médéa, Béchar, Oran, Touggourt, Bordj Bou-Arréridj, Tébessa, Tissemsilt, M’sila et Tindouf.

Categories: Afrique

Enseignement supérieur : Le Premier ministre reçoit demain les étudiants grévistes.

Sat, 04/02/2017 - 15:15

Après trois mois de grève, les étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire sont finalement arrivés à attirer l’attention du gouvernement. Et comme promis lors de son déplacement à Addis-Abeba, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé, sur son compte tweeter, recevoir les étudiants « grévistes » demain à 15h.

« Je recevrai les représentants des étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire ce dimanche à 15h au Palais du gouvernement », a, en, effet, tweeté Abdelmalek Sellal. Le Premier ministre avait, rappelons-le, promis il y a une semaine de recevoir les étudiants en grève depuis trois mois, dès son retour d’Ethiopie, où il prenait part au 28e Sommet de l’Union Africaine.

Ayant entamé leur mouvement de protestation en novembre 2016, les étudiants en pharmacie revendiquent l’instauration des règles de répartition des postes de résidanat, un cadre juridique régulant la coordination entre les universités et les acteurs industriels étatiques et privés concernant la formation pratique des étudiants en matière d’industrie pharmaceutique. Aussi, ils réclament l’ouverture de nouvelles voies de spécialisation en pharmacie clinique et plus de stages dans des structures hospitalières pilotes.

S’agissant des étudiants en chirurgie dentaire, leurs revendications essentielles portent sur la revalorisation du statut et de la grille salariale dans la Fonction publique. Par ailleurs, les étudiants en architecture, qui ont entamé une action de débrayage depuis le 2 janvier dernier, ont adressé une lettre au Premier ministre dans laquelle ils font part de leurs revendications dont la rémunération de leurs stages en exigeant le Smig comme minium.

Ils revendiquent aussi l’instauration d’une loi qui donne le droit aux étudiants en mastère d’avoir un agrément ainsi qu’une meilleure intégration dans la Fonction publique. Dans le même document, les grévistes demandent l’accès aux stages d’une durée minimale de 18 mois dans les sociétés économiques étatiques ou privées et cela pour les titulaires de mastère.

Aussi, à l’image de la plupart des étudiants grévistes, les architectes réclament le changement de statut dans la grille salariale en passant du grade 13 à 14. En outre, les étudiants demandent l’accès aux concours d’enseignement organisés par le ministère de l’Education et le remboursement des frais accumulés lors des stages pratiques comme le stipule la loi. Ayant accumulé plus de deux mois de grève, les étudiants sont plus que jamais déterminés à faire valoir leur revendications.

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Aciérie de Cevital en Italie: Les travailleurs en grève.

Sat, 04/02/2017 - 14:50

Les travailleurs de l’aciérie Aferpi (ex-Lucchini) en Toscane (Italie), propriété d’Issad Rebrab, ont entamé, avant-hier, une grève de 24 heures, rapporte le média spécialisé Siderweb. Les syndicats réclament une accélération du plan de relance et de développement de l’activité, promis par Issad Rebrab, président du groupe Cevital.

Il s’agit de « transmettre haut et fort que la patience a des limites et qu’il faut joindre les actes à la parole », selon les syndicats. L’homme d’affaires algérien, propriétaire de l’aciérie depuis son rachat en 2015, doit donc faire face à sa première grève en Italie.

Ce mouvement fait suite à la convocation adressée à Rebrab par le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, demandant « une actualisation du plan industriel pour l’aciérie », rappelle Siderweb. Le « P.-dg de Cevital est attendu la semaine prochaine avec une réponse », précise la même source, citant la presse locale.

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M. Sellal reçoit le président du Conseil constitutionnel français : Une meilleure compréhension des expériences.

Sat, 04/02/2017 - 13:51

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi dernier, le président du Conseil constitutionnel de la République française, Laurent Fabius, en visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Lors de cette rencontre, le Premier ministre et son hôte «ont évoqué la situation des relations bilatérales. Les deux responsables ont ensuite procédé à un échange de vues sur l’importance de la prééminence des questions constitutionnelles ainsi que sur les conditions susceptibles de favoriser une meilleure compréhension des expériences des deux pays dans ce domaine notamment après les avancées majeures suite à l’adoption de la nouvelle Constitution», précise le communiqué.
L’entretien s’est déroulé en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, ajoute la même source.

M. Medelci : « Accélérer les échanges »

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, s’est entretenu, jeudi à Alger, avec son homologue français, Laurent Fabius, pour notamment un échange de vues et d’expériences dans le domaine constitutionnel, «Nous avons décidé d’accélérer nos échanges et notre travail en commun et en particulier pour la mise au point de ce qu’on appelle la question prioritaire de constitutionalité en France et l’exception d’inconstitutionnalité en Algérie», a déclaré M. Fabius, à la presse au terme de ses entretiens.

M. Fabius qui effectue une visite officielle en Algérie, à l’invitation de M. Medelci, a expliqué qu’il s’agissait (l’exception d’inconstitutionnalité en Algérie) d’une réforme «importante et positive», décidée par la dernière révision constitutionnelle, et qui permet à tout justiciable ou citoyen, lors d’un procès, de dire telle ou telle disposition, qui est envisagée de lui être appliquée, n’est pas conforme à la Constitution.

L’ancien Premier ministre français estime que «c’est une extension des droits et des libertés. L’Algérie a décidé d’aller dans ce sens en vertu même de sa Constitution.  La France l’a décidé, il y a quelques années», a-t-il souligné. Pour lui, les deux parties partagent l’idée d’échanger leurs expériences dans le respect de l’identité institutionnelle de chacun «pour qu’en définitif, le citoyen, la justice et la liberté puissent progresser».

De son côté, M. Medelci a souligné que l’Algérie s’attelait à l’application des «mesures importantes» de la révision constitutionnelle de 2016, en prenant en considération les expériences des autres pays, comme la France, avec «une grande ouverture d’esprit» afin d’en tirer les leçons et les enseignements.   «Quand une loi quelconque de la République est en contradiction avec les droits et les liberté du citoyen ainsi qu’avec la Constitution, le citoyen est en droit de se défendre à travers la saisine du Conseil constitutionnel, à travers une procédure qui reste à déterminer», a-t-il souligné.  M. Medelci a ajouté, dans ce sens, que c’est une nouvelle chose, dans la nouvelle Constitution, qui a fixé à trois ans pour la préparation des mesures nécessaires, notamment juridique, formationnelle et informationnelle, permettant au citoyen d’exercer ses droits de façon plus large et ainsi appliquer l’article 188 de la Constitution (consécration du contrôle constitutionnel par la voie d’exception).

Par ailleurs, M. Medelci a fait savoir qu’il s’était entendu avec son homologue français sur un programme de travail qui débutera dans une semaine, avec la venue d’un groupe de travail français de haut niveau en Algérie pour des séances de travail et le départ d’un groupe de travail algérien en France en mars ou avril prochains. (APS)

entretien avec M. Lamamra
Conforter l’excellence des relations

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu jeudi à Alger, le président du Conseil constitutionnel de la République française, Laurent Fabius.
Dans une déclaration à la presse, M. Fabius a estimé que «l’amitié entre l’Algérie et la France est fondamentale», rappelant que «beaucoup de bonnes choses ont été engagées (entre les deux pays) et seront poursuivies». S’exprimant au sujet de sa visite en Algérie, à l’invitation de son homologue Mourad Medelci, le président du Conseil constitutionnel français a précisé qu’il s’agit d’une «visite d’amitié qui est un élément supplémentaire pour conforter l’excellente relation entre l’Algérie et la France». «J’ai eu le plaisir d’écouter les analyses visionnaires et réalistes de mon collègue et ami Lamamra et je dois rendre hommage au rôle joué par l’Algérie pour résoudre un nombre de crises, notamment au Mali», a-t-il conclu.

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Les sans-domiciles fixes : Un quotidien infernal.

Sat, 04/02/2017 - 13:45

Seuls, en famille, petits et grands… ceux que l’on baptise les sans-domiciles fixes (SDF), ces exclus de la société, vivent dans la rue pour différentes raisons. Ils souffrent le martyre, non seulement à cause de l’insécurité, mais aussi des conditions déplorables et dramatiques dans lesquelles ils évoluent. Ils sont des milliers en Algérie.

Quand le froid arrive, il est encore plus insupportable de voir la détresse de cette catégorie vulnérable qui est livrée à la rue. En effet, ce phénomène des sans-abri prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société, notamment, au vu de la croissance des problèmes familiaux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants, qui sont affectés par ce fléau social qui n’a pas de remède. A travers, cette enquête effectuée, par nos soins, nous essayons de découvrir et de comprendre les causes de ce phénomène croissant.

Plusieurs questions se manifestent à ce propos. Qui sont ces SDF ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Sont-ils condamnés à suivre le chemin qui mène à l’enfer ? Quelles sont les causes qui les ont fait rompre leurs liens avec leur famille et la société pour se retrouver sans toit, ni travail.

Il faut dire qu’être sans-abris ne consiste pas uniquement à dormir dans la rue… On considère aussi comme sans-abris les personnes contraintes de vivre dans des logements temporaires, insalubres ou de piètre qualité. Les sans-abris peuvent être confrontés à une espérance de vie réduite, des problèmes de santé, des discriminations, de l’isolement et des difficultés d’accès aux prestations et services publics de base.

Il s’est avéré que la plupart d’entre eux ont été pourchassés de leurs domiciles plus particulièrement suite à des conflits familiaux (orphelins, veuves, divorcées, handicapés). Ils se trouvent face à un dilemme… ils sont abandonnés à leur triste sort, d’une part, et sont négligés par les autorités concernées, d’autre part. Il va sans dire que ces derniers ont des comportements arrogants.

Ceci, en plus des dangers qui les menacent à chaque instant, principalement la nuit, ils sont exposés constamment aux agressions des délinquants. Ces victimes de la société sont livrées à elles-mêmes sans aucune ressource financière. Face à leur situation déplorable, sont-ils vraiment considérés comme des damnés de la terre ?  Ces gens ne sont classés dans aucune catégorie sociale du pays.

En majorité beaucoup sont ceux qui les méprisent et les traitent le plus souvent de parias car, selon eux, ils salissent et ternissent l’image de la Capitale… et pourtant les SDF sont partout même dans les plus belles et plus grandes villes du monde. Dans ce cas, pourquoi ne pas les prendre en charge ? Pourtant, il existe des services pour prêter assistance à ces personnes en détresse. La hantise se lit sur leurs visages livides. Ils sont condamnés à lutter contre la canicule, le froid glacial, la faim, ceci sans aucune perspective d’avenir. Ce sont des personnes en détresse psychologique, car ayant perdu tout moyen de réintégrer la société.

CRA, Protection civile et services de sécurité sur tous les fronts

Afin de venir en aide à cette catégorie de la société, les éléments de la protection civile effectuent une double mission. Les interventions dans la rue, effectuées quotidiennement par les équipes mobiles, et le secours psychologique, social et médical, dans le cas où ces personnes se trouveraient en détresse sociale, mais aussi en cas d’urgence médicale.

D’autre part, ils sont appelés à accompagner ces malheureux aux centres de transit qui les recueillent durant quelques jours avant d’effectuer un autre voyage vers une autre destination. Par ailleurs, il a été constaté que ces marginaux battent le pavé pendant des années dans cette situation déconcertante. Ils errent à longueur de journée dans les quartiers mal famés de la capitale. Ils sont le plus souvent étendus à proximité des décharges publiques. Beaucoup d’entre eux sont exposés aux morsures des rats et des chiens errants qui prolifèrent dans ces endroits malsains, surtout après les chutes de pluie.

Selon des statistiques, des dizaines de sans-abri meurent dans l’anonymat le plus total, particulièrement pendant la période hivernale suite à la baisse sensible de la température. Nous avons pu constater, à maintes reprises, que des véhicules appartenant au Croissant-Rouge algérien (CRA) sillonnent tous les jours les grandes artères d’Alger pour porter aide et assistance à ces SDF, en leur distribuant des repas chauds. De toute évidence, la protection civile et le CRA viennent toujours au secours de ces personnes en détresse, dans les  moments difficiles.

Ces oubliés de la société… sont condamnés à vivre dehors sept jours sur sept. Nuit et jour, ils luttent contre la canicule, le froid glacial, la faim, sans aucune perspective d’avenir, et ce sont des personnes en détresse psychologique car ayant perdu tout moyen de réintégration. Cette déshonorante appellation d’une personne ou d’une famille qui, faute d’avoir un toit comme tout le monde, se retrouve malgré elle à la rue dans un hiver très froid. Il est à rappeler que ces sans-abri, hommes, femmes, adolescents, enfants en bas âge passent des nuits terribles dans des endroits qui ne sont pas sécurisés.

D’autres les passent devant des commissariats de police. La majorité d’entre eux préfèrent aussi les passer sur des trottoirs jusqu’à ce qu’ils soient dérangés par des locataires d’un immeuble ou par la venue surprise d’un chien errant. Devant cet état de fait, ces sans-abri de tous âges et sexes confondus souffrent terriblement de la malnutrition et du manque de sommeil. Certains les regardent avec compassion, d’autres avec mépris.

Un spectacl affligeant

Comment sont-ils arrivés à cette situation dégradante ? Il faut connaître leur histoire pour découvrir la vérité. Chacun d’eux à son histoire. La plupart d’entre eux ont été chassés par leur propre famille, dont les causes principales sont multiples. D’autres personnes ont fui leurs villes ou villages natals pour mener une vie aventureuse à la recherche d’un travail dans la capitale et sa banlieue.

Confrontés aux déboires de la vie qu’ils ont subis, ils sont contraints de demeurer dans la capitale dans l’espoir de trouver un emploi. Malheureusement, ils se retrouvent parfois piégés… L’étau se resserre davantage autour d’eux. Ainsi, ils se trouvent dans l’obligation de faire la manche ou à défaut s’adonner à des activités malhonnête pour survivre ou amasser de l’argent pour retourner chez eux après avoir fait chou blanc.

Les enfants sont, dans la plupart des cas, des victimes de divorces de leurs parents. ils se trouvent du jour au lendemain décramponnés dans la rue à leur triste sort, sans aucune ressource. Devant une telle situation répugnante, ils doivent se débrouiller au péril de leur vie pour survivre tant bien que mal. Ils se retrouvent obligés de commettre des vols et même parfois d’agresser des passants pour leur soutirer de l’argent ou un objet de valeur. Les filles, quant à elles, sont une proie facile pour les violeurs ou recrutées à la débauches. Un vrai calvaire pour ces innocentes victimes de la société.

En outre, ils sont vulnérables aux diverses maladies contagieuses et chroniques qu’ils peuvent contractés suite aux endroits insalubres qu’ils fréquentent pour s’adonner à leurs activités le plus souvent malhonnêtes. Ils se livrent à la drogue et s’adonnent à la boisson pour oublier les problèmes engendrés par leur famille. Ils sont tout déguenillés errent sans but précis dans les rues de la capitale. Ils se contentent de dormir et de manger à même les trottoirs sans prêter attention aux passants qui défilent devant eux.

Pas de place dans les centres d’hébergement

Dans la wilaya d’Alger, les SDF, qui sont nombreux, sont recroquevillés dans leurs misérables couvertures et emmitouflés dans des habits de fortune, ne laissant apparaître que des yeux hagards et désespérés…
Ils squattent le boulevard Che Guevara, le Square Port Said, la rue Abane Ramdane, la rue Amirouche vu que toutes ces rues sont dotées d’arcades où ils ont élu domicile, au cours des cinq dernières nuits pluviales et glaciales, dans les cages d’escaliers, sous les arcades ou aux alentours des mosquées aux aguets du moindre point de chaleur permettant à ces SDF d’être protégés de la pluie et des bourrasques.
Fatiha âgée de 35 ans, divorcée, vit aujourd’hui une situation difficile dans la rue avec sa fille âgée de 6 ans qui fait la manche aux passants, contrairement aux enfants de sont âge qui sont scolarisés et vivent leurs enfances.

Une vue qui donne mal au cœur. Il y a aussi Hayet, qui elle, a trois enfants, le plus jeune a, à peine 2 ans et l’aînée 5 ans, fille d’une mère célibataire, sa vie n’a pas été tout aussi rose, elle se retrouve très jeune marié et mère de famille, mais son bonheur est de courte durée, son mari se retrouve en prison pour possession de drogue, n’ayant pas le moyens de payer une modeste chambre elle se retrouve à la rue avec ses enfants. Bien entendu, en pleine période glaciale elle s’empresse de contacter les centres qui lui permettront elle et sa petite famille de dormir au chaud et en sécurité, hélas ! Au centre de Dely Ibrahim on lui dit qu’il faut attendre juin, celui de Zghara carrément la réponse est «il n’y a pas de place».

L’aide des âmes charitables

En cette période hivernale, des campagnes de prise en charge de cette catégorie sont lancées par des âmes sensibles. Des associations, non gouvernementales, participent à ces actions en assurant des couvertures, des repas et des vêtements chauds. Ces cas sociaux ne trouvent même pas un coin où se réfugier à la tombée de la nuit.

Dans l’obscurité le plus fort fait sa loi… les piétons évitent les ruelles pour ne pas se faire agresser. De nombreux citoyens interrogés à ce sujet pensent qu’il est inadmissible de laisser ces personnes vivre dans ces conditions.

La prise en charge de ces personnes exige une action sérieuse pour couvrir leurs besoins et les prendre en charge convenablement. Le mouvement associatif est également présent avec panache dans les rues de la capitale, l’association Joie des cœurs, l’une des nombreuses associations caritatives qui œuvrent quotidiennement avec les plus démunis, l’un de ses créneaux est l’aide aux sans-abri. Ne nous voilons pas la face, c’est vrai que le nombre de SDF augmente d’année en année…
    Sihem Oubraham

Alger
Les jeunes s’y mettent

Un groupe de jeune formé de quinze personne ont pris l’initiative, la nuit du jeudi au vendredi dernier, de faire une tournée nocturne dans la perspective d’apporter de l’aide aux sans domicile fixe. Lors de cette tournée qui a été entamée à 20h ces jeunes dont l’âge ne dépassant pas les 29 ans ont distribué des repas chauds, des couvertures et des vêtements. «Nous sommes un groupe d’amis qui avions pris cette initiative depuis longtemps», nous dira Abdelhamid Larbi. Ce dernier qui avait créé un groupe sur facebook qu’il avait baptisé « Clubbing VIP », qui compte plus de 13.000 membres. Un espace où les jeunes peuvent partager des avis et des expériences.

Contacté par nos soins, ce jeune opticien de profession et administrateur du groupe a expliqué «cette idée nous est venue d’une jeune femme membre, qui avait mis un message pour nous proposer d’être aux côtés des SDF, en nous informant qu’elle avait des vêtements à mettre à la disposition de ces malheureux… c’est de là que tout le monde a décider d’y participer…, chacun ses moyens» , a-t-il dit.

Tout en remerciant tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette opération, Abdelhamid a tenu à souligner «nous étions une quinzaine de personne sur le terrain et on a pu aider un nombre important de sans abris… Il y a même ceux qui ont proposé des sommes d’argents que nous avons refusé». «Grâce à eux nous avons pu distribuer plus de 150 repas, des bouteilles d’eau, des fruits, des produits laitiers, des couvertures, et des vêtements chauds pour hommes, femmes et enfants en sillonnant quelques communes de la capitale… Place du 1er Mai, Square Port Said, Place Des Martyrs et Bab El Oued».
Et d’ajouter «si nous ne sortons qu’une nuit par semaine, c’est pour laisser aux associations et groupes qui essayent, eux aussi, de distribuer de la nourriture», conclut-il.     S. O.

Selon la DGSN
92,86% des SDF sont issus de l’intérieur du pays

La vie de SDF est une réalité qui ne touche pas seulement la capitale Alger. Des statistiques ont dévoilé que les SDF sont comptés par milliers. Sur un pourcentage de 100 à  90% sont des hommes et 10% sont des femmes. Aussi, 92,86% des SDF sont issus d’autres wilayas. Selon les statistiques de la DGSN, Alger compte pas moins de 7.959 personnes sans domicile fixe.

En 2015, il a été enregistré plus de 1.500 sans-abris au niveau de la Capitale. Ce chiffre témoigne, à lui seul, de l’ampleur de ce drame qui dévoile la face cachée de l’Algérie. D’autre part, il est à rappeler que le nombre des sans-abris augmente chaque jour.

Categories: Afrique

Selon le centre britannique de recherches : Six fois plus de cancers chez les femmes que chez les hommes.

Sat, 04/02/2017 - 13:36

Le centre britannique de recherches sur le cancer a annoncé hier que les cas de cancers vont augmenter sur les 20 prochaines années au Royaume-Uni, une hausse six fois plus forte pour les femmes (+3%) que pour les hommes (+0,5%).

Le Cancer Research UK attribue cette augmentation à des modes de vie nuisant à la santé.
Il estime ainsi que 4,5 millions de femmes et 4,8 millions d’hommes seront diagnostiqués d’un cancer d’ici à 2035. Ce décalage est lié à l’existence de certains cancers, dont ceux des ovaires, de l’utérus ou du sein (après ménopause).

Les cancers du col de l’utérus et les cancers bucco-pharyngés sont également en hausse. Le tabac et, dans une moindre mesure, l’alcool ont également un impact sur la survenue des cancers et la consommation des femmes ayant augmenté après celle des hommes, les effets se font ressentir davantage aujourd’hui et dans les années à venir, note le centre.

« Ces nouveaux chiffres montrent le défi immense auquel nous sommes confrontés aussi bien au Royaume-Uni que dans le monde », a déclaré Harpal Kumar, du Cancer Research UK. Ils montrent que « huit millions de personnes meurent du cancer chaque année dans le monde », ce qui est plus que « le Sida, le paludisme et la tuberculose réunis », a-t-il ajouté.

« Nous espérons faire de grands progrès pendant les 20 prochaines années afin de diagnostiquer plus tôt la maladie et d’améliorer et de développer des traitements pour que d’ici 2034 trois personnes sur quatre survivent à leur maladie », a-t-il souhaité.

Pour le professeur Kevin Fenton, de l’organisme public Public Health England, les choses les plus importantes à faire pour « réduire les risques de cancer sont arrêter de fumer, maintenir un poids normal, être actif physiquement et faire des tests de dépistage quand ils sont proposés ».

Categories: Afrique

Décret migratoire: le MOMA expose des œuvres d’artistes musulmans.

Sat, 04/02/2017 - 13:08

Le célèbre musée d’art moderne (MoMA) de New York a décidé d’exposer des oeuvres d’artistes originaires de plusieurs pays ciblés par le décret anti-immigrés de Donald Trump, dans un acte de protestation contre ce texte.

Sept oeuvres d’artistes d’origine soudanaise, irakienne, ou iranienne ont été installées jeudi soir au 5e étage du MoMA, en lieu et place d’oeuvres de Picasso, Matisse ou Picabia, a indiqué le New York Times, dont l’article a été retweeté par le MoMA.

Il s’agit notamment de travaux réalisés par le peintre Ibrahim el-Salahi, d’origine soudanaise ou de l’architecte d’origine irakienne Zaha Hadid. Et de plusieurs artistes d’origine iranienne comme Tala Madani, vidéaste, Parviz Tanavoli, sculpteur, Charles Hossein Zenderoudi, dessinateur, Shirana Shahbazi, photographe, et Marcos Grigorian, peintre.

A côté de chaque oeuvre, le musée a placé cette inscription: « Cette oeuvre est celle d’un artistes originaire d’un pays dont les ressortissants sont interdits d’entrée aux Etats-Unis, d’après le décret présidentiel du 27 janvier 2017 ».

Le musée va également projeter ce mois-ci plusieurs films de réalisateurs soumis à l’interdiction d’accès au territoire américain qu’impose le décret aux ressortissants de sept pays musulmans (Yémen, Soudan, Somalie, Libye, Irak, Iran, Syrie) pour 90 jours, ainsi qu’à l’ensemble des réfugiés.

Categories: Afrique

Evasion / Tourisme : Les opérateurs tunisiens veulent «vendre» la destination Djerba aux touristes algériens

Sun, 29/01/2017 - 23:02

Faites le test. Demandez à un touriste algérien de partager avec vous ses images de Tunisie. Il y a toutes les chances qu’il vous parle de Hammamet et Sousse. Peut-être élargira-t-il son tour d’horizon à Sfax. En revanche, il est peu probable qu’il cite l’île de Djerba. L’île a été l’objet de toutes les convoitises la semaine dernière lors d’une caravane médiatique organisée par l’agence de voyage Arij Travel en collaboration avec l’agence tunisienne New Sun Travel ainsi que l’Office du tourisme tunisien pour la promotion de la destination « Djerba ». Reportage.

La Tunisie est l’une des destinations les plus prisées par les Maghrébins, notamment les Algériens qui préfèrent passer leurs vacances dans le pays voisin pour plusieurs facteurs. Entrée sans visa, proximité, substrat culturel et liens historiques très forts. Cependant, les destinations prisées par les Algériens sont évidemment Hammamet et Sousse. Djerba reste en dernière place du podium des Algériens. La cause. La distance et surtout les prix pratiqués dans les hôtels de l’île « paradisiaque ». L’île offre aux Algériens des réductions allant jusqu’à 30%. Des dizaines d’agences de voyages algériennes proposent la destination « Djerba » sans toutefois réussir à attirer la clientèle souhaitée malgré les réductions offertes par rapport à la qualité du séjour.

Djerba… la douce

Pour sa « fiche technique »,  Djerba land est une grande île située juste au large de la côte nord-est de l’Afrique, dans le sud-est de la Tunisie, près de la frontière libyenne. Située sur le golfe de Gabès, l’île est célèbre pour l’éclectisme de ses résidents et de ses touristes, ses magnifiques plages et ses villages pittoresques caractérisés par les typiques maisons carrées, blanchies à la chaux. Houmt Souq est l’unique grande ville, avec ses marchés plein d’effervescence et ses terrasses de café animées. Djerba, dont on pense qu’elle a inspiré l’Odyssée d’Homère, possède un château de pirates et des mosquées aux allures de forteresse. Accessible depuis le sud de la Tunisie, une route, à l’origine construite par les Romains, relie l’île au continent.
Sa capitale, Houmt Souk, est localisée à 108 km à l’est de Gabès, 326 km à l’est de Tozeur, 245 km au sud de Sfax, 372 km au sud de Sousse, 513 km au sud de Tunis. Les routes d’accès existent de deux façons. Par route ou par mer. En marge de la caravane médiatique, on a eu l’occasion de découvrir cette magnifique île. Ses atouts et surtout ses caractéristiques.
« Ces territoires hors des sentiers battus peuvent intéresser les touristes algériens, ceux qui ne sont pas habitués aux vacances en Tunisie », souligne l’organisateur et directeur de l’agence Arij, Mohamed Amine Triki.
Continuant sa plaidoirie, l’interlocuteur dira que « désormais, les tours-operators algériens devront se prendre en charge afin de promouvoir la destination de leur clientèle. Non pas parce qu’ils remettent en cause leurs partenaires étrangers, avec lesquels ils développent une relation de « gagnant-gagnant », mais ils doivent, selon la donne touristique en vogue, se déplacer, vivre et toucher le produit afin de mieux le vendre, mais surtout garantir une qualité de prestations de services telle qu’exigée par des Algériens de plus en plus méfiants ».

Le prix… meilleur argument

Pour l’un des responsables de l’Office national tunisien du tourisme, rencontré en marge de l’événement,  l’enjeu est crucial pour la Tunisie, vu que 7% du produit intérieur brut (PIB) est directement généré par le secteur du tourisme, durement affecté par les attentats de 2015. Il souligne que « les recettes du secteur ont chuté d’un tiers l’an dernier, le nombre de visiteurs européens plongeant de plus de la moitié ».
Et pour attirer les Algériens, de grands efforts sont fournis au niveau de la tarification ainsi que dans la diversification des produits jusqu’à proposer aux touristes algériens des réductions allant jusqu’à 30%. » Il dira qu’un séjour de 10 jours en all inclusive devrait coûter pas moins de 60 000 DA par personne. Une somme abordable, selon lui.

Des hôtels  à la pelle
Il faut dire que Djerba est gratifiée de plusieurs hôtels luxueux, de clubs et structures de loisirs. Son infrastructure hôtelière est appréciée pour sa performance : elle est devenue le pôle touristique le plus important du sud de la Tunisie qui continue de séduire par ses vergers, ses sites archéologiques, ses monuments et son architecture traditionnelle. Elle possède 135 hôtels dont 85 résidences familiales et pas moins de 23 restaurants.
Djerba dispose d’une large gamme d’établissements hôteliers comptant parmi les meilleurs dans le continent africain, en termes de qualité de prestations et de capacité d’accueil. La plupart des hôtels sont classés deux, trois et quatre étoiles, mais la ville possède aussi un nombre non négligeable d’établissements de luxe classés cinq étoiles.
Cependant, le taux d’occupation annuel moyen est décroissant des hôtels les mieux classés aux hôtels non classés. La raison de ce phénomène s’explique par le contraste entre la régularité de la clientèle riche et la fluctuation de la clientèle de masse, aléatoire selon la période de l’année et les choix des voyagistes.

Djerba Explore, Crocodile Land…

Le Parc Djerba Explore est au cœur de la zone touristique de Midoun, au pied du phare de Taguermess. D’accès facile et rapide, il se situe à moins de dix minutes des principaux hôtels de l’île de Djerba et à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport et de la ville de Houmt Souk. Pour le plan du parc,  Djerba Explore se découpe en cinq modules : le village avec ses rues et places, où vous pourrez accéder librement et profiter des nombreux espaces de détente et loisirs grâce aux nombreuses boutiques, aux trois cafés et trois restaurants. Les trois modules suivants sont les espaces de visite payant avec le Lalla Hadria Museum, l’héritage et la ferme aux crocodiles. Enfin, un cinquième module développé à l’écart comprenant un hôtel organisé comme une résidence de charme.
En visitant le parc, on peut découvrir  les 400 crocodiles les plus emblématiques présents dans la nature. Malgré leur ressemblance, ils se caractérisent par leurs différences. Ce parc nature et loisirs est avant tout récréatif et éducatif. Il nous permet d’observer les crocodiles à tous les stades de leur croissance. On les voit se lézarder au soleil ou patauger pour se rafraîchir dans la serre tropicale.

Houmt Souk…  un voyage à travers le temps

Djerba, c’est aussi la découverte d’une richesse patrimoniale inédite formée de nombreux sites et monuments remarquables tels que les sites archéologiques romains, la synagogue antique de Griba, les marchés couverts ou encore la forteresse des mosquées. Au cours de notre périple dans cette ville, un tour s’imposait évidement  à Houmt Souk. Situé au nord de l’île, ce quartier invite à la flânerie. On peut y découvrir le centre piéton avec ses belles demeures du début du siècle et ses ruelles fraîches, ses souks et ses places ornées de bougainvilliers. On peut aussi se promener autour du fort Ghazi-Mustapha, construit au XVe siècle, en belle pierre ocre. L’artisanat textile y est florissant. Il consiste essentiellement dans le tissage de couvertures en laine, dont les techniques remontent à l’époque d’Hannibal.

Le vivre-ensemble…

A Djerba, juifs et musulmans cohabitent « depuis toujours ». Cent mille juifs vivaient à Djerba avant l’indépendance de la Tunisie. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 1 500 qui essayent de maintenir de bonnes relations avec leurs voisins musulmans.
Une autre particularité, connue par plusieurs et qui nous a été rappelé par quelques insulaires : la grande honnêteté des juifs insulaires dans le commerce et les rapports de confiance qu’ils ont réussi à établir avec leurs clients. « Il n’est pas rare de voir un bijoutier juif vous louer des parures en or de dizaines de milliers de dinars, sans garantie aucune », nous dira l’un des commerçants du Souk. Est-ce typique de l’île et du sud tunisien tout court où est-ce typique à cette communauté ? Pour ceux qui connaissent la Tunisie et sa générosité, notamment celle du Sud, la réponse est connue. Juif ou Musulman, être du Sud, c’est être généreux et être de Djerba, c’est être un bon commerçant généreux.

6329 algériens « seulement »  
ont visité Djerba en 2016
L’île de Djerba mérite toute l’attention et les autorités tunisiennes l’ont bien compris. L’année passée, l’île a accueilli 637 956 touristes, soit une baisse de 3,1% par rapport à 2015 (658 312). Le nombre d’Algériens qui se sont rendus dans l’île en 2016 est de 6 329 enregistrant une augmentation significative estimée à plus de 44% par rapport à 2015 (4367). 0.5% des Algériens qui se sont rendus en terre tunisienne en 2016 ont visité Djerba, un chiffre que les autorités tunisiennes veulent augmenter. La durée moyenne de leur séjour est passée de 3,7 en 2015 à 3,8 en 2016, selon le directeur de l’ONTT (Djerba).Les Algériens et les Russes limitent les dégâts en 2016

Le tourisme tunisien, en crise depuis une série d’attentats djihadistes, a limité les dégâts en 2016 avec près de six millions de visiteurs grâce aux marchés russe et algérien, a affirmé à l’AFP le directeur de l’Office national du tourisme (ONTT), Abdellatif Hmam.
Alors que l’industrie touristique a représenté jusqu’à près de 10% du PIB, cette part est désormais inférieure à 7%, selon des statistiques officielles.
2016 a toutefois été « une première année sur le chemin du retour à la normalité. (…) Nous avons dépassé 5,7 millions de touristes », contre 5,3 millions en 2015, a dit M. Hmam.
D’après lui, cette timide reprise s’explique principalement par les « performances » des marchés russe (623 000 visiteurs) et algérien (1,8 million).
Pour la saison 2017, il se dit malgré tout confiant pour le secteur, à la faveur d’un rétablissement de la sécurité.
« Le risque zéro n’existe pas mais ce que la Tunisie peut dire aujourd’hui, c’est que nous vous assurons de mettre la vigilance à 100% », a-t-il avancé.

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Tizi-Ouzou La détresse des handicapés moteurs

Sun, 29/01/2017 - 22:49

Le président de l’association des handicapés moteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Kheloui Hocine, lance un appel pressant à toute âme charitable pouvant venir « en aide aux handicapes moteurs ». En cette saison hivernale avec son froid glacial, le président de ladite association ne cesse de crier son désarroi : « Nous avons besoin de secours!» Et ce secours, nous dira-t-il, passe par des dons en couvertures chaudes et, notamment des couches pour tous les âges » Avec des moyens réduits à néant, l’association ne peut, en aucun cas, assurer ces besoins, minimes soient-ils ! L’autre point, aussi important que le premier, est le problème du transport : « Nous interpellons les responsables de ce secteur à procéder à la gratuité des transports pour nos handicapés avec la délivrance d’une carte lui permettant ce minimum d’avantage ». Quant à l’allocation de 4000 DA, notre interlocuteur se désole : « Cette allocation ne peut même pas couvrir des dépenses d’une semaine et si le handicapé est père de famille, l’allocation est consommée en une journée ! » Et d’ajouter : « Une augmentation est indispensable et urgente ! » Quant à l’emploi, M. Kheloui affiche son pessimisme : « Il est pratiquement rare qu’un handicapé moteur déniche un emploi et les raisons ne sont pas explicitées par les autorités qui s’abstiennent de donner leurs versions! » Les soins sont également cités par le président qui ne cache pas sa colère: « Pourquoi ne pas retourner à l’ancienne méthode qui consistait en l’attribution par l’APC aux handicapés de cartes de soins qui leur assuraient la gratuité des soins? » s’interroge-t-il.

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Poursuivi par Nordine Aït Hamouda pour diffamation Le maire d’Iferhounène condamné à 6 mois de prison ferme

Sun, 29/01/2017 - 22:46

Le président de l’APC d’Iferhounène vient d’être condamné à 6 mois de prison ferme pour diffamation à l’encontre de l’ex-député RCD et vice-président de l’APN, M. Nordine Aït Hamouda, et atteinte à un symbole de la révolution en l’occurrence le colonel Amirouche.

Cette condamnation fait suite à un dépôt de plainte effectué par M. Aït Hamouda pour diffamation, suite à la diffusion par le P/APC d’Iferhounène sur son compte facebook d’une vidéo représentant le fils du colonel Amirouche et véhiculant des images du valeureux colonel.

Nordine Aït Hamouda déclare au sujet de cette affaire qu’elle «relève désormais des compétences du procureur de la République» et qu’en ce qui le concerne, il n’est que «partie civile».

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Tizi-Ouzou – 1 388 enseignants retraités occupent toujours leurs logements de fonction Quelle solution aux ex-enseignants squatteurs ?

Sun, 29/01/2017 - 22:43

Le dossier des logements de fonction occupés par des enseignants qui ne sont plus en poste est devenu préoccupant.

Des centaines de logements sont occupés par des enseignants partis à la retraite alors que leurs collègues en exercice galèrent pour rejoindre leur poste de travail. Les nouveaux enseignants font quotidiennement des kilomètres pour arriver à leur lieu de travail. Certains enseignants retraités occupent des fois des logements d’astreinte alors qu’ils possèdent des villas. D’autres retraités ont trouvé une autre formule à savoir léguer le logement à un de leurs enfants qui n’a rien à voir avec le secteur de l’éducation.

Le fils, ou la fille, hérite ainsi du logement d’astreinte qu’occupait le père ou la mère. C’est une réalité ! Que n’a-t-on pas vu ? Du coup, des extras se retrouvent à vivre en milieu scolaire. D’autres enseignants continuent d’occuper des logements alors qu’ils sont carrément à l’étranger. Pire encore, certains retraités remettent les clés de leurs logements à d’autres enseignants, sans passer ni par la direction de l’éducation ni par l’APC, moyennant une certaine somme d’argent, nous dit-on pour les frais des meubles existants dans l’appartement.

Il reste aussi que certains enseignants retraités, n’ayant pas de logement et n’ayant nulle part où aller sont sommés de quitter leur maison, ce qui a été à l’origine d’une tension entre des retraités et la direction de l’éducation, notamment depuis l’instruction ministérielle visant la récupération desdits logements. La situation est devenue à la fois paradoxale et confuse, tellement les choses se sont tassées depuis le temps.

Les indus occupant doivent désormais être mis dehors, les enseignants qui ont quitté le secteur doivent remettre les clés, ceux partis à l’étranger aussi et il faut trouver une solution pour ceux qui n’ont d’autres toits que celui de l’éducation. Une équation à plusieurs inconnus, qui risque de ne pas trouver de solution dans l’immédiat. En octobre 2016, l’APW de Tizi Ouzou, interpellée par plusieurs retraités concernés par l’exclusion a invité le premier responsable du secteur de l’éducation à Tizi Ouzou pour aborder ce dossier.

«Ce dossier est bien lourd. Nous essayons de trouver des solutions sans violence et sans avoir à saisir la justice. Mais il est inconcevable que des personnes qui n’ont aucune relation avec le secteur occupent des logements d’astreinte, alors que d’autres en plein exercice de leur fonction sont obligés de faire des kilomètres pour rejoindre leur lieu de travail.

Nous travaillerons sereinement et calmement pour récupérer ces logements. Ceux qui n’ont pas où aller seront aussi accompagnés pour bénéficier d’un logement social ou dans une autre formule», indique un membre de la commission dédiée au secteur au niveau de l’APW.

Des commissions de daïras pour étudier de près les différents cas recensés

Signalons qu’à travers la wilaya, il est recensé dans le secteur de l’éducation tous paliers confondus, un total de 3809 logements dont 1388 occupés par des retraités. A peine 128 logements ont été récupérés jusque là et redistribués. 28 logements ont été récupérés dans le secondaire, soit à l’amiable soit par voie de justice. Au moyen, 40 unités ont été également récupérées.

Au primaire, sur les 996 logements occupés par des retraités, seuls 40 logements ont été récupérés à l’amiable car la direction de l’éducation n’étant pas propriétaire et ne peut donc intenter une action en justice. L’APW de Tizi Ouzou s’est de nouveau penchée sur ce dossier, jeudi dernier, en présence des directions concernées. Monsieur Louanchi Hacene, représentant du directeur de l’éducation apostrophé en marge de la réunion confirmera les chiffres et indique : «La situation du logement dans le secteur de l’éducation est un peu délicate.

Nous essayons de récupérer ces logements sereinement et sans bruit. Les logements récupérés sont immédiatement redistribués aux demandeurs. Dans le secondaire, nous avons récupéré 28 logements, dans le moyen, 40 et dans le primaire, une quarantaine. Nous travaillons toujours pour récupérer le maximum de logements. Cette réunion de travail nous a permis d’aborder tous les problèmes et les contraintes liés à ce dossier.

La décision de créer des commissions au niveau de chaque daïra pour le suivi de ce dossier a été prise. Une fois tous les logements et leurs occupants identifiés, ils seront traités au cas par cas. Les retraités qui n’ont pas où aller seront toujours accompagnés en vu de bénéficier soit d’un logement social, soit de l’aide à l’auto construction ou intégrer dans une autre formule. Dans tous les cas, personne ne sera mis dehors. Nous voulons résoudre ce dossier sans recourir aux tribunaux».

Categories: Afrique

Echange d’archives : convention entre la direction des moudjahidine et radio « El Bahia »

Sun, 29/01/2017 - 22:41

Une convention a été signée dimanche à Oran entre la direction des moudjahidine de la wilaya et la radio « El Bahia » portant sur l’échange d’archives sur la guerre de libération nationale, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.

A cette occasion, des enregistrements de témoignages de moudjahidine ont été remis au ministre, qui a animé une émission radiophonique à l’issue de sa visite de travail et d’inspection, de deux jours, dans la capitale de l’Ouest.

Lors de cette émission, M. Zitouni a abordé notamment les dossiers des archives conservés encore en France, des crânes de moudjahidine à rapatrier, des disparus et des indemnisations des victimes des essais nucléaires dans le Sud du pays, annonçant la tenue « prochainement » à Oran d’une réunion mixte sur ces dossiers.

Le ministre a souligné, en substance, « qu’il existe encore un contentieux entre l’Algérie et la France en ce qui concerne la mémoire nationale et plusieurs dossiers en suspens, même si les relations entre les deux pays connaissent un développement positif ».

Des comités mixtes travaillent sur le dossier des disparus durant la guerre de libération nationale estimés à 2.000 dont de grands cadres de la révolution comme Si Mohamed Bouguerra, chef de la Wilaya V historique et Larbi Tebessi, a-t-il fait savoir, soulignant que « la plupart des disparus avaient été soit convoqués par les forces de sécurité française, soit mis en prison, soit placés dans des casernes et nous avons leurs dossiers ».

M. Zitouni a ajouté que « les canaux diplomatiques sont en œuvre pour récupérer les crânes de nos compatriotes et les inhumer en Algérie, même si ces crânes remontent à 100 ou 150 ans ».

La visite du ministre dans la wilaya d’Oran, entamée samedi, a été marquée par l’ouverture d’un colloque national sur « l’expérience algérienne dans la prise en charge de l’équipement des invalides et victimes de la guerre de libération nationale et ayant droits et leur dotation en organes artificiels », au cours de laquelle il s’est félicité de l’achèvement des opérations de déminage des zones frontalières.

« Ces régions sont passées de zones de mort et de destruction à des zones de développement et de progrès pour les Algériens », a-t-il souligné à ce propos.

Lors d’une rencontre, samedi, avec la famille révolutionnaire, au siège de la direction de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), le ministre a déclaré « nous œuvrons également, dans le cadre de la bonne gouvernance, à faciliter aux Moudjahidine et ayant droits les procédures administratives », ajoutant qu’un grand travail d’assainissement est en train de se faire à tous les niveaux pour en finir avec les lourdeurs bureaucratiques.

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Algérie : baisse de 91% des importations de véhicules en 2016 au port de Mostaganem

Sun, 29/01/2017 - 22:37

L’importation de véhicules a baissé au niveau du port de Mostaganem de 91% l’année dernière par rapport à 2015, a-t-on appris dimanche auprès de l’inspection divisionnaire des Douanes de Mostaganem.

Ce port a accueilli durant cette période 2.543 entre véhicules légers et lourds et engins de travaux publics contre 30.170 en 2015, selon les statistiques données lors des « portes ouvertes » sur ce corps.

Il s’agit de 1.924 véhicules touristiques, 527 camions et 95 machines industrielles, a-t-on précisé signalant que la valeur globale des droits et taxes de dédouanement a atteint en 2016 plus de 18 milliards DA, soit une réduction de 18 % par rapport à 2015.

L’exportation hors hydrocarbures a enregistré 28 opérations en direction de l’Afrique et de l’Europe totalisant un tonnage global de 6 tonnes et une valeur vénale de 448 millions DA. Elle concerne des produits alimentaires dont le couscous, le thon rouge, les  dattes, ainsi que le cuir teint, des produits en plastique et des chevaux.

Dans le cadre de la lutte contre la contrebande, les mêmes services ont traité, l’année dernière, 15 affaires en collaboration avec la Gendarmerie nationale qui se sont soldées par la saisie d’effets vestimentaires, de boissons alcoolisées, de produits pyrotechniques et de caméras thermiques d’une valeur globale de 160 millions DA.

Les Douanes ont enregistré l’entrée et la sortie de 257 navires ayant transporté 83.871 passagers dont 19.721 étrangers et 30.750 véhicules, a-t-on indiqué.

Ces « Portes ouvertes » qui se poursuivent une semaine durant comportent une exposition d’appareils utilisés dans la lutte contre la contrebande, des photos de saisies menées par les brigades des douanes et une cérémonie en l’honneur d’agents mis à la retraite.

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Les deux scénarios envisagés par Raouraoua pour se maintenir dans le monde du football

Sun, 29/01/2017 - 22:33

Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui observe actuellement un silence radio, prévoit deux scénarios en ce qui concerne son avenir dans le monde du football. Selon des indiscrétions à la FAF, Raouraoua (70 ans) préfère procéder par ordre de priorité pour lui, c’est-à-dire qu’il compte mettre le paquet sur son maintien au poste de membre du Comité exécutif de la CAF. C’est le premier scénario de sa stratégie pour demeurer dans le monde du football.

Il a déjà déclaré que sa priorité va vers le Comité exécutif de la CAF dont les élections sont prévues le mois de mars prochain. Il est en course pour ce poste, pour la Zone Afrique du nord, avec le Libyen Anwar El Tashani et du Marocain Fouzi Lekjaa. La concurrence s’annonce rude et c’est la raison pour laquelle Raouraoua a préféré retourner au Gabon où se déroule la CAN-2017 pour poursuivre sa campagne électorale. Il fait un forcing pour être réélu au sein du Comité exécutif de la CAF.

Au cas où il sera réélu à la CAF, Raouraoua ne compte pas lâcher la FAF pour autant. Il va placer son poulain à la fédération, comme il l’avait fait en 2004, quand il avait boosté Hamid Haddadj à la présidence de la FAF, révèle-t-on encore.

Le deuxième scénario de Raouraoua, c’est de se maintenir à la FAF au cas où il ne sera pas réélu au CE de la CAF, d’autant plus que l’assemblée générale de la FAF est décalée au mois d’avril. Elle interviendra après l’AG ordinaire (bilan), prévue le mois de mars. Raouraoua maintient ainsi une marge de manœuvre et n’a jamais déclaré qu’il quittera la FAF.

Pour rappel, bien avant la CAN-2017, Raouraoua avait déclaré qu’il envisageait de briguer un autre mandat à la FAF. Aujourd’hui, quand il déclare que l’échec de l’équipe nationale à la CAN-2017 n’incombe pas uniquement au président de la fédération, mais aux joueurs et au staff technique, Raouraoua tente de sauver sa face en prévision de son éventuelle candidature à la présidence de la fédération.

Ce sont les deux scénarios envisagés par Raouraoua dont la stratégie consiste à calmer les esprits et gagner du temps tout en actionnant ses relais pour exiger son maintien et présenter sa candidature. Toutefois, au cas où il lui sera signifié de se retirer de la FAF, Raouraoua saura quitter la table. Raouraoua continue de manœuvrer tout en sachant que tous les scénarios sont envisageables..

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Benoit Hamon bat Manuel Valls et marche vers l’Elysée

Sun, 29/01/2017 - 22:29

C’est un ami des maghrébins et des musulmans, Benoît Hamon qui défendra les couleurs socialistes à l’élection présidentielle après sa nette victoire face à Manuel Valls dimanche au second tour de la primaire élargie du PS.

Benoit Hamon, 49 ans, a réuni 58,65% des suffrages contre 41,35% pour Manuel Valls, 54 ans, selon des résultats encore provisoires de ce scrutin qui marque aussi un désaveu pour ceux qui ont exercé le pouvoir depuis 2012, François Hollande et Manuel Valls en tête.

Dans son discours de victoire Benoit Hamon a affirmé que la gauche « relevait la tête » et annoncé qu’il proposerait à l’écologiste Yannick Jadot et au candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon de construire une majorité gouvernementale

« Benoît Hamon l’a emporté nettement » et « je veux lui souhaiter bonne chance devant le combat qui est devant lui », a déclaré de son côté l’ancien Premier ministre en le félicitant « chaleureusement ».

En battant Manuel Valls, qui a échoué lamentablement dans sa première compétition politique, Benoit Hamon marche doucement mais surement vers l’Elysée, surtout après les problèmes du candidat de la Droite François Fillon. Le seul candidat qui risque de poser problème pour le parti socialiste, est Manuel Macron, et son mouvement en marche….

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Les forces turques éliminent 18 terroristes de Daech en Syrie

Sun, 29/01/2017 - 22:25

Dix huit éléments de l’organisation terroriste autoproclamée « Etat islamique » (Daech/EI) ont été tués ces dernières 24 heures par l’armée turque à Al-Bab, dans le cadre de l’opération « Bouclier de l’Euphrate » menée par la Turquie dans le nord de la Syrie, a annoncé dimanche l’armée turque. Les forces armées turques ont bombardé 130 cibles du groupe terroriste au 159eme jour de cette opération et les avions de combat ont mené des raids contre 18 cibles dont trois positions armées, quatre points de contrôle ainsi que neuf bâtiments utilisés comme refuges dans la ville d’Al-Bab et dans la zone de Bazagha, située dans le rif de la province syrienne d’Alep, a indiqué l’état-major des forces armées turques (TSK).

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