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Updated: 2 months 1 week ago

Le directeur du matériel de traction de la SNTF : 117 milliards de dinars pour réhabiliter le parc roulant et acquérir de nouvelles locomotives

Mon, 09/04/2018 - 12:41

Pour assurer le transport de ses voyageurs et celui des marchandises, la Société nationale de transport ferroviaire dispose actuellement de 200 locomotives, de 22 à 32 ans d’âge, dont la maintenance est assurée par sept ateliers disséminés dans diverses régions du pays.

Le directeur du matériel de traction au sein de la Société nationale de transport ferroviaire rappelle que ce parc roulant a été renforcé par l’acquisition récente de 30 locomotives, ainsi que celle de 17 autorails de type Coradia, parmi lesquels huit sont déjà entrés en exploitation sur les lignes reliant Alger à Oran et à Constantine notamment.

Intervenant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abderrezak Mekerbi signale qu’en dehors des locomotives en exploitation, il en existe 200 autres qui sont immobilisées, mais dont certaines, dit-il, pourraient être réhabilitées après la relance de l’économie.

Pour assurer la réhabilitation de 202 compartiments destinés aux voyageurs, celle de 12 locomotives ainsi que faire l’acquisition de 30 locomotives et des 17 Coradia, il indique que la SNTF a bénéficié d’un crédit de 127 milliards de dinars.

S’exprimant à propos de la vitesse des convois ferroviaires, maintenue actuellement aux alentours de 120 à 140 km/heure, celui-ci explique qu’elle ne pourra être augmentée qu’après qu’aient été réaménagés les  passages à niveau, dont les disfonctionnements de certains parmi eux a été, explique-t-il, à l’origine de plusieurs accidents entrainant des dégâts matériels causés à ces derniers.

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Quatre narcotrafiquants interceptés et plus de 180 kg de kif traité saisis à Tlemcen et Bechar (MDN)

Mon, 09/04/2018 - 12:35

ALGER- Quatre (4) narcotrafiquants ont été interceptés dimanche à Tlemcen et Bechar par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) qui ont également saisi 184 kg de kif traité, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire ont intercepté le 8 avril 2018, quatre (4) narcotrafiquants et saisi 184 kilogrammes de kif traité à Tlemcen (2e Région militaire) et Bechar (3e RM) », précise la même source.

Par ailleurs, à In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar (6e RM), des détachements de l’ANP « ont saisi un camion, trois (3) motocyclettes, dix  (10) tonnes de ciments, une (1) tonne de denrées alimentaires et divers outils d’orpaillage », alors que d’autres détachements « ont saisi à Ouargla et El Oued (4e RM) 7.199 unités de différentes boissons ».

Par ailleurs, « treize (13) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Tlemcen », rapporte également le communiqué.

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Les documents administratifs retirés sur Internet avant fin 2018

Mon, 09/04/2018 - 12:33

Le lancement du service de retrait de documents administratifs via Internet se fera avant la fin de l’année en cours, a annoncé, mercredi à Oran, Henni Abderrazak, directeur général de la modernisation au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. Interrogé en marge du 6e Sommet africain sur la cybersécurité, qui se tient à Oran, Abderrezak Henni a rappelé que cette opération a été initiée dans le cadre du projet du gouvernement pour la modernisation de l’administration e-commune. Toutefois, la réalisation de ce projet a été entravée par l’absence d’une autorité de certification en mesure d’authentifier les signatures électroniques, a-t-il ajouté. Les autorités de certification sont en cours de mise en place par le gouvernement, a affirmé Henni, ajoutant que le projet e-commune sera lancé dès l’installation de ces établissements, avant la fin de l’année en cours. Sur les enjeux de la cybersécurité en Algérie, le DG de la modernisation au ministère de l’Intérieur a estimé qu’il est important d’investir dans la sécurisation des data center. Il a souligné la nécessité d’élaborer une charte sécuritaire interne, incluant des mesures de sécurité que doivent adopter les utilisateurs pour éviter des infiltrations ou attaques. Dans le même sillage, Henni a noté que l’Algérie est en pleine phase de modernisation de son administration. La prochaine étape porterait sur la création et la sécurisation des cloud et des data center.

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Huit individus ont été écroués à Oran : Ils terrorisaient les habitants des « Amandiers »

Mon, 09/04/2018 - 12:29

Les habitants ont vécu le calvaire instauré par les deux gangs rivaux, les «Sanafir» et leur ennemi de toujours s’identifiant à l’organisation terroriste «Daesh».

Huit personnes, impliquées dans une bataille de gang, viennent d’être placées sous mandat de dépôt après avoir été arrêtées par les policiers de la 13e sûreté urbaine. Les mis en cause sont accusés d’obstruction de la voie publique, utilisation des armes blanches dans une bagarre ayant opposé deux gangs. Tout a commencé lorsque les belligérants ont créé les hostilités en proférant des injures et des menaces, d’où le déclenchement d’une véritable «guérilla» qui a abouti à la blessure de plusieurs «membres» des deux groupes, d’où l’intervention, à temps, des policiers de la 13e sûreté urbaine et l’arrestation de huit individus. De telles batailles ne sont pas nouvelles dans les quartiers de la ville que l’on veut baptiser au nom de «havre de paix». N’était-ce l’intervention rapide des forces de sécurité, imposant le calme, plusieurs bidonvilles et autres artères seraient transformés en arènes regroupant très souvent des «gladiateurs» de tout bord pour se disputer la notoriété du terrain. C’est le cas du bidonville géant de Sidi El Bachir, dont les habitants ont vécu le calvaire instauré par les deux gangs rivaux, les «Sanafir» et son ennemi de toujours s’identifiant à l’organisation terroriste «Daesh». Ces deux bandes de malfaiteurs, ayant semé la terreur pendant des mois entiers, ont été totalement décapités et mis hors d’état de nuire. Cette décapitation a fait suite à l’arrestation de leurs derniers résidus, en l’occurrence leurs deux chefs, Larbi Chekchaka et son bras droit portant le pseudo de «Saddam». Les deux têtes pensantes ont, après une courte cavale, fini par être arrêtées dans leur lieu de repli situé dans un autre quartier populaire de l’ouest d’Oran, «Les Amandiers». Souvenons-nous-en, leur arrestation a été opérée par les éléments de la police en charge de la lutte contre la criminalité de la sûreté de wilaya d’Oran. Dans cette offensive, déclenchée suite à des informations exploitées par les policiers, trois membres du gang, dont une jeune fille mineure, sont tombés. Dans le tas, les policiers ont saisi plusieurs armes blanches et une arme de poing. Cette opération a coïncidé avec une autre offensive d’envergure, qui n’est pas des moindres, menée simultanément par les éléments de la Gendarmerie nationale dans le quartier de Sidi El Bachir à l’issue de laquelle cinq autres individus, recherchés, ont été arrêtés. Dans cette opération, les gendarmes ont mis la main sur deux bandits appartenant au groupe criminel de Château s’autoproclamant «Daesh» et trois autres du groupe des «Sanafir». Les deux groupes se disputant la notoriété du territoire ont, dans leur passif, un palmarès très riche en matière de chefs d’inculpations contenus dans le Code pénal comme racket des populations, détention et consommation de drogue, vols et agressions, port d’armes prohibées et troubles à l’ordre public. D’ailleurs, les deux groupes se sont livré une bataille des plus acharnées dans laquelle les armes blanches, allant du coutelas jusqu’aux sabres et antennes paraboliques, ont été les seuls moyens de communication. Dans ce violent affrontement, les deux gangs ont imposé un climat de couvre-feu pendant plus de huit heures, tellement la bataille était marquée par une agressivité inouïe. Les membres du premier groupe criminel s’identifiant au groupe terroriste Daesh, animés d’une grande animosité vis-à-vis de leur rival des «Sanafir», ont opéré une descente nocturne et mis le feu au marché de fruits et légumes situé dans le quartier se trouvant sous l’influence de la bande des «Sanafir». Ces derniers n’ont pas tardé à riposter violemment en repoussant d’abord l’offensive menée par le groupe «Daesh», tout en usant de tous les moyens comme les cocktails Molotov et autres armes blanches. Dans les deux camps, plusieurs blessés ont été enregistrés. Pour se venger de leur défaite, les membres de «Daesh», n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’effectuer, tôt dans la matinée du lendemain, une deuxième descente punitive, ciblant cette fois les habitants du quartier abritant la troupe des «Sanafir». Dans leur acte hautement criminel, ils ont intercepté un bus assurant la ligne 41 et soumis ses passagers à une fouille, tout en les délestant de leurs biens. Pris de rage, les membres composant le groupe se prénommant «Daesh» se sont mis à leur tour à venger «l’honneur» de leur quartier «bafoué» en encerclant le quartier Château habité par la bande «Daesh». Comme premières mesures qu’ils ont prises, ils ont instauré un climat de terreur digne des années de la tragédie nationale en dressant d’abord un barrage devant l’entrée du quartier, empêchant les populations de sortir de leurs domiciles. Ces attaques ont donné lieu à l’intervention de la Gendarmerie nationale qui a mobilisé en force et en nombre ses effectifs, avant de procéder à une vaste offensive. Chacune des opérations a abouti à l’arrestation des membres des deux groupes jusqu’à la décapitation totale de leurs têtes pensantes en fin de semaine dernière. Ce n’est pas tout. Aucun des habitants du quartier populaire de Derb n’est près d’oublier de sitôt la plus longue «guerre» qui a opposé les gars de «Mitota» et de Messaoud, affublé localement du nom de «Massoud». A Oran, on ne contrarie pas la jeune fille du quartier, du moins pas par des membres du gang rival. Dans le cas contraire, toute la bande opère une descente… punitive.

Par Wahib AïT OUAKLI

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El-Bayadh : Un programme supplémentaire de 500 logements LPA

Mon, 09/04/2018 - 12:22

par Hadj Mostefaoui

La wilaya d‘El-Bayadh vient de bénéficier d’un programme de 500 logements de type promotionnel aidé (LPA) au titre de l’année 2018. Cette rallonge s’ajoute à une première tranche de 600 unités déjà acquis dont 74 seulement ont été achevés et livrés. Le reste, soit 526 logements, sont en chantier. Le nouveau programme sera judicieusement réparti entre les sept chefs-lieux des daïras en fonction des besoins exprimés par chacun d’eux.

Des bureaux d’accueil ont été ouverts dans chacun d’eux pour enregistrer les dépôts de dossiers des souscripteurs, qui une fois étudiés et passée la période de recours, seront retenus.

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Lutte contre le commerce de stupéfiants : 63 kg de kif saisis et un réseau de dix trafiquants démantelé

Mon, 09/04/2018 - 12:20

par K. Assia

Dans le cadre de l’application de la stratégie de la Direction générale de la Sûreté nationale visant à lutter contre le crime sous toutes ses formes dont la commercialisation et le trafic de stupéfiants, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya sont parvenus à neutraliser plusieurs réseaux spécialisés dans le trafic de stupéfiants, a annoncé hier le commissaire Rahmani, responsable du département de la communication à la Sûreté d’Oran, lors d’une conférence de presse animée à l’occasion. Dix individus âgés entre 33 et 50 ans, des repris de justice et dont certains faisaient l’objet de mandats d’arrêt, ont été arrêtés par les services de la police judiciaire, a ajouté le responsable, précisant que cette affaire a permis aux enquêteurs de saisir une quantité de 63 kg de kif traité, quatre véhicules qui permettaient aux membres de réseau de se déplacer et d’acheminer le produit prohibé. Des sommes d’argent dépassant les 258 millions de centimes et 20.000 euros provenant de la vente des stupéfiants ont été aussi saisies. Les policiers ont aussi récupéré des produits qui permettaient la falsification des billets de banque. Les membres du réseau seront présentés au tribunal une fois les investigations achevées. Par ailleurs et toujours dans le cadre de cette lutte sans merci engagée contre le trafic de drogue, les services de la Sûreté d’Oran ont saisi, la semaine dernière, 29 kg de kif, 130 g de cocaïne et 360 g de marijuana et l’arrestation de trois individus, a ajouté le responsable. Les mis en cause ont été présentés au tribunal et placés sous mandat de dépôt. Au total, ces deux affaires ont donné lieu à l’arrestation de 13 individus et la saisie de 92 kg de kif traité en plus de 130 g de cocaïne et 360 g de marijuana, des sommes de 20.000 euros et plus de 258 millions de centimes. L’enquête suit toujours son cours pour identifier d’autres complicités Le responsable rappelle qu’un numéro vert, le 1548, est mis en place pour venir en aide à la population en matière d’orientation, d’information et surtout de prévention contre la criminalité.

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Lutte contre la criminalité de la route : 306 motos mises en fourrière depuis le début de l’année

Mon, 09/04/2018 - 12:12

par K. Assia

Le renforcement du dispositif de contrôle quant au respect de la réglementation pour la mise en circulation des motos, a permis de livrer ses premiers résultats. En effet, depuis le début de l’année, pas moins de 306 motos ont été saisies par les services de la voie publique, relevant de la Sûreté de la wilaya a-t-on appris, hier, auprès du Divisionnaire Brahimi responsable du service. Ces motos ont été mises en fourrière pour différentes infractions dont l’absence de casque, l’absence de documents entre autres. A vrai dire, les opérations de contrôle sont lancées et vont se poursuivre, a noté le responsable. Ces motos sont souvent à l’origine de plusieurs accidents de la route ce qui nécessite la multiplication des actions de prévention et de sensibilisation et aussi de contrôle. Le bilan élaboré de 2012 à 2017 a permis, selon notre interlocuteur, de mettre en fourrière pour une durée d’un mois quelque 10.716 motos pour différentes infractions.

Tout en axant sur l’impact du travail préventif, le responsable a rappelé que ces opérations viennent en application du code de la route 01-14, du décret exécutif 04-381 et l’arrêté de la wilaya, de novembre 2007 entre autres.

La semaine dernière, pas moins de 66 motos ont été mises à la fourrière en une semaine, pour défaut de casque de sécurité par les services de la voie publique. Les policiers ont procédé au contrôle des conducteurs pour s’assurer s’ils sont en possession des documents nécessaires pour circuler. Souvent, c’est soit le manque de documents, ou le non port du casque qui sont constatés. Les motos dont des grosses cylindrées et autres de dimensions moyennes, dépourvues pour la plupart de dispositifs silencieux, causent de nombreux désagréments aux habitants, notamment la nuit. Ces opérations, toujours en cours, visent aussi, les propriétaires de motos qui n’ont pas, encore, régularisé leurs situations administratives, sachant que ces derniers circulent avec des récépissés et des procurations caduques. Certains conducteurs n’ont même pas le certificat d’assurances, ce qui représente une autre infraction punie par la loi. Les deux roues sont devenues des instruments de mort mettant, ainsi, en danger la vie des passants. Plusieurs personnes ont été percutées par des motos roulant à de grandes vitesses. Ces scènes sont constatées, quotidiennement, devant les lycées et autres établissements scolaires.

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Enseignement supérieur : Orientation des bacheliers, Un casse-tête

Mon, 09/04/2018 - 12:08

par Yazid Alilat

Devant le taux d’échec important des étudiants en 1ère année universitaire et souvent l’inadéquation des formations par rapport aux besoins du marché, mais surtout aux potentialités des nouveaux bacheliers, le ministère de l’Enseignement supérieur

et de la Recherche Scientifique (MESRS) va organiser, mercredi et jeudi prochains, des ‘’journées portes ouvertes sur l’Université».

C’est ce qu’a annoncé hier à la radio nationale le DG de l’enseignement et de la formation supérieure au MESRS, M. Noureddine Ghouali. Il a expliqué que ces journées portes ouvertes sur l’Université sont organisées pour mieux orienter et conseiller les futurs bacheliers dans le choix de leur formation universitaire. ‘’Sur la base d’un sondage, il est apparu qu’une grande proportion des bacheliers ne connaissent pas le système universitaire, les spécialités enseignées et les opportunités dans l’enseignement supérieur, hormis la médecine. Cette année, on a donc voulu mieux informer ces bacheliers sur les grandes écoles, leurs spécificités, l’organisation dans les universités et les spécialités universitaires peu connues», a expliqué M. Ghouali. Il a ajouté que ‘’l’expérience de l’année dernière a montré qu’en peu de jours, l’étudiant doit faire face à des choix, des démarches et, donc, il n’a pas le temps de bien choisir la filière qui lui correspond». Il a indiqué que ‘’pour nous, il faut surtout lutter contre le taux élevé des échecs universitaires dès la première année. Et, donc, il faut revoir radicalement les modalités d’orientation de l’étudiant et lui donner la spécialité qui correspond à ses connaissances», sachant que le coût d’un étudiant est de 120.000 DA/an. Sur le marché de l’emploi, il a reconnu que l’université ne répond pas aux besoins et à la demande du marché, et donc ‘’une commission nationale sera installée ce lundi 9 avril par le ministre pour revoir la carte de l’emploi, et ce problème sera examiné par cette commission», a annoncé M. Ghouali, qui a indiqué que ‘’la révision de la carte de la formation obéit aux objectifs économiques du pays, comme l’industrie, les mines, l’économie digitale, et ces spécialités ont des métiers qui leur sont propres, et donc on doit mettre en œuvre des programmes et les appliquer». Car pour le moment, s’il y a ‘’des villes universitaires, les formations assurées ne correspondent pas aux besoins et aux objectifs du moment, dès lors qu’il y a des spécialités qui ne forment pas selon ces critères, et qui ne répondent pas à la demande du marché de l’emploi. D’où une profonde révision de la situation, conformément à la feuille de route de la nouvelle carte universitaire», souligne le directeur général de l’enseignement supérieur au MESRS. En fait, il préconise ‘’une institutionnalisation de la relation universités-entreprises, car il y a de nouveaux métiers qu’on doit connaître et qu’on doit se rapprocher de tous les secteurs pour connaître leurs besoins, et donc mettre en place une ingénierie pédagogique». Sur le taux d’emploi des universitaires, il a estimé qu’il n’y a pas ‘’pour le moment de données exactes. On sait seulement qu’il y a 17,6% de chômage au sein des universitaires, mais on n’a pas de données précises pour chaque spécialité». Revenant sur les inscriptions universitaires pour l’année prochaine, M. Ghouali a indiqué que lors des ‘’journées portes ouvertes» sur l’Université (11, 12 avril) à travers les différents campus du pays, ‘’il y aura des explications sur toutes les modalités des inscriptions universitaires, et il y a de nouvelles mesures pour les inscriptions, notamment pour les services universitaires, comme la bourse et le transport. On va ainsi diminuer les recours et les difficultés rencontrées par les futurs étudiants». M. Ghouali a rappelé que jusqu’à ces dernières années, il y avait plus de 6.000 types de formations, ‘’et on les a réduits à 800 spécialités, pour une meilleure visibilité de l’enseignement universitaire et les opérateurs économiques». ‘’En clair, l’université algérienne ne forme plus selon les besoins des entreprises, de l’économie nationale», estime-t-il. Selon M. Ghouali, un bilan a été fait sur les réformes de 2004 avec l’introduction du système LMD. ‘’Ce bilan a été fait en janvier 2016 avec la conférence nationale élargie au secteur économique », a-t-il indiqué. ‘’Et on a constaté une pléthore de formations en déphasage avec la réalité et les besoins des secteurs économiques », a souligné M. Ghouali. Dans une précédente intervention à la radio nationale, il avait expliqué que ‘’nous avons constaté qu’il y a eu beaucoup de formations, plus de 7.000 en licences et masters, et il fallait clarifier cette situation, car il n’y avait plus de lisibilité, ni de visibilité ». ‘’Nous avons donc réduit le nombre de licences de 3.000 à 200 et les masters (LMD) de plus de 4.000 à 600 », ajoutant que ‘’ce n’était pas suffisant, car il y a un déphasage énorme entre les besoins et la formation ». Enfin, il a annoncé que les résultats définitifs d’une étude sur les raisons de l’échec des étudiants en 1ère année universitaire seront communiqués en juin prochain.

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Chafia Loudjici expose à ezzou’art galerie : Pureté d’un feuillage immaculé

Mon, 09/04/2018 - 11:55

Intitulée «Émeraude», l’expo qui dure jusqu’au 27 avril 2018 vous interpellera d’emblée par l’atmosphère naturellement épurée et de bien-être qui s’en dégage.

Après son expo photo autour de la Casbah qui s’était tenue il n’y a pas si longtemps à la galerie Sirius en compagnie de Valentina Ghanem, l’artiste photographe Chafia Loudjici récidive cette fois en vous invitant à découvrir sa nouvelle expo en solo dédiée exclusivement à la macrophotographie. Intitulée Émeraude, l’expo se tient à Ezzou’ Art Galerie et durera jusqu’au 27 avril 2018. En primeur ce qui frappe le regard lorsque vous pénétrez la galerie c’est la couleur verte épurée qui se dégage de ces photos. Une forme verdoyante naturelle qui rappelle la nature avec ce qu’elle comporte en elle comme bien-être et état d’esprit zen. Un feuillage non pas luxuriant, mais minimaliste, happe le regard. Il s’agit de feuilles parsemées d’étoiles d’eau, bien rendues sous l’objectif de la photographe. Artiste visuelle, Chafia Loudjici est une photographe autodidacte, vivant et travaillant à Alger. Elle a pour info à son actif de nombreuses expositions, notamment celle du Sofitel «El Jazaïr, Ombres et Lumières», où elle a immortalisé des scènes de vie de la casbah d’Alger. Son travail s’est également illustré par des clichés d’architecture mauresque et néomauresque, lors d’une exposition qui a reçu un bon écho, rappelons-le à la galerie Sirius en début de cette année. En plus de la pratique de la photographie, Chafia Loudjici s’adonne aussi à la peinture depuis son jeune âge, elle baigne dans le surréalisme où elle s’inspire de la nature pour lui apporter des figures imaginatives. Dans la photographie elle touche à toutes les catégories, et s’est également spécialisée dans la macrophotographie naturaliste. Elle confie: «La nature est ma plus grande source d’inspiration, j’ai toujours eu la volonté de la représenter, à travers la peinture et la photographie. Je pense que la photographie a emprunté à la peinture les règles de l’esthétique et l’art de la couleur pour les adapter à son outil, afin de créer des oeuvres instantanées et réalistes, et c’est là que la photo est devenue une expression importante de l’art figuratif. Il s’agit d’un témoignage de la beauté de la nature, c’est une fenêtre donnant sur un monde peu accessible, dans le secret, le magique et le pouvoir de faire découvrir une facette cachée de notre monde. Ce n’est pas juste un clic; la lumière, le cadrage, respecter les règles de l’esthétique, le sens de la couleur, des formes et des rythmes, car ce sont des éléments qui rentrent dans la composition d’une image harmonieuse. Il faut savoir mettre en évidence les détails pour obtenir une composition satisfaisante». Et de renchérir:
«La macrophotographie naturaliste, c’est la technique de photographier des plantes minuscules et des détails importants et intéressants de toutes espèces. Je me rapproche du sujet jusqu’à ne laisser qu’un seul centimètre de distance, et c’est ce qui m’a fait rapprocher encore plus de la nature, et m’a fait entrer dans l’intimité de la flore et de la végétation, je dirai que c’est ma plus grande passion.». A propos de cette expo à Ezzou’ Art Galerie elle indique: «Dans cette série je présente une douzaine de clichés de macrophotographies naturalistes, dans lesquelles j’ai photographié des plantes avec leurs tiges et feuilles, sur lesquelles j’ai figé les feuilles et les gouttes de pluie ainsi que la rosée en forme de perles où l’émeraude a fleuri. Une pierre précieuse qui apporte la paix intérieure et émotionnelle, elle est considérée comme un symbole de force vitale, permet d’exprimer clairement ce que l’on ressent et augmente la sagesse et la patience, elle est aussi apaisante et possède les mêmes vertus que la nature. Cette pierre rappelle les couleurs de la nature, selon ses nuances de vert; clair, intense et profond. Tout a un sens dans la nature, chaque odeur, bruit, chaque forme et couleur. Je fusionne littéralement avec elle et je n’ai absolument aucune crainte quand je suis en pleine nature car je sais que je lui appartiens et qu’elle veille sur moi, mère nature.» De cette expo en effet se dégage une forte émotion de sérénité qui vous fera oublier l’instant d’une flânerie le stress du quotidien. A visiter donc comme l’on visiterait un parc naturel. Avec en sus le regard aiguisé pour débusquer les détails et secrets qui se nichent derrière chaque feuillage de cet aura artistique du photographe.

Par O. HIND

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Babylone en show à Constantine : Le groupe explose la scène

Mon, 09/04/2018 - 11:53

Découvert dans une émission radio algérienne, Serial Taggeur, Babylone a fait parler de lui avec son premier single Zina.

Fabuleux tout simplement, le show donné samedi dernier par le groupe Babylone à la grande salle de spectacle de Constantine. Tant attendu par les Constantinois, le groupe invité à se produire par l’Office national de la communication et de l’information (Onci) a été explosif sur scène devant un public venu en force comptant près de 3000 spectateurs. Séduit, charmé par l’excellente interprétation, ce public a dansé au rythme d’une musique variée au timbre purement algérien où les artistes du groupe mêleront du blues, du jazz, de la country et du rock aux belles notes des genres chaoui et gnawa.
Des mélodies paisibles à l’écoute, chantées par Amine qui s’est produit en grande star et saura faire durer le plaisir quand il décide de chanter la chanson la plus populaire du groupe, Zina, qui a fait le buzz et qui a été traduite en sept langues. Une chanson qui a même été reprise par Chimène Badi et fera le tour du monde. Amine qui s’est prononcé au nom du groupe a déclaré à L’Expression en fin de spectacle «Waw! Je suis frappé par ce public merveilleux, c’est le meilleur à mes yeux. Je constate qu’il s’agit d’un public sélectionné, subtil et réceptif, franchement je ne m’attendais pas à ça.» Après Alger et Oran, le groupe découvre la profondeur de l’amour que leur portent les Algériens. Amine ne manquera pas d’ajouter: «J’ai connu les Constantinois à travers un ami au moment où je passais mon Service national, c’était aussi un artiste, un batteur et pas des moindres, je confirme aujourd’hui que je ne me suis pas trompé, ce public est magnifique, pourtant, j’avais fait avec mon groupe un passage à Constantine en 2012 et là je savoure mieux la finesse de nos fans dans cette ville historique.» A la question de savoir pourquoi avoir attendu tant d’années pour revenir, et si les propositions manquaient, Amine nous déclare: «Non, nullement, les propositions ne manquent pas, sauf que la stratégie du groupe a fait qu’on prenne ce retard dû sûrement à notre calendrier et puis on est très exigeant en ce qui concerne l’aspect technique, je veux dire, son, lumière et autres, mais là avec cette salle qui répond aux normes universelles pour se produire dans des conditions sereines, il n’y avait plus de raison et nous sommes heureux et fiers d’être à Constantine.» Le groupe qui s’est produit en Algérie, mais aussi à l’étranger, en France comme au Liban, sera le seul groupe algérien qui se produira à Carthage en 53 ans, sachant que uniquement trois chanteurs algériens ont pu y participer (Khaled, Mami et Kader Japonais). Sur leur futur projet, Amine répond que «le groupe est en train de préparer un nouvel album, ça prendra un ou deux ans, mais cet album sera aussi un véritable succès». Amine s’est également confié à L’Expression pour dire que la musique est un moyen qui nourrit l’âme et l’esprit, c’est une arme qui permet de transmettre des messages et «notre message pour le monde c’est la paix, l’amour et la quiétude», déclare Amine qui venait avec son groupe de réaliser l’un de leurs plus beaux spectacles.
A noter que le groupe s’est formé en 2012. Il est composé de trois amis, à savoir Amine, Mohamed, Djemal le chanteur, auteur et compositeur, ainsi que son copain d’enfance Rahim El Hadi guitariste-compositeur issu d’une famille artistique, originaires tous les deux de Gouraya, et leur ami de faculté Ramzy Ayadi, originaire de Aïn Beida, guitariste-né et également compositeur du groupe Babylone. Sur Wikipédia l’on souligne que le groupe est doté d’un line-up complet et homogène avec les arrivées de Rafik Chami (guitariste), Fouad Tourki (percussionniste) et Redouane Nehar (bassiste de session), Babylone se stabilise et entame l’écriture de son premier album studio. C’est en juin 2013 que sort Brya (La lettre), album composé de 10 chansons, et avec lequel le groupe a gagné le Prix algérien Music Awards 2014, où il a remporté le Prix du meilleur groupe de l’année et celui de la meilleure chanson.
Découvert dans une émission radio algérienne, Serial Taggeur, le groupe fait parler de lui avec son premier single Zina, réalisé par Aswatt Studio. Le tube fait le buzz sur la Toile en l’espace de quelques mois.

Par Ikram GHIOUA

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Liban : La communauté internationale mobilise 11 milliards de dollars pour l’aider

Mon, 09/04/2018 - 11:48
La communauté internationale s’est engagée ce week-end à mobiliser 11 milliards de dollars en prêts et dons en faveur du Liban, afin de moderniser l’économie du pays et renforcer sa stabilité, menacée par les crises régionales. Ces annonces, destinées à financer des projets d’investissements sur les cinq prochaines années, ont été égrenées par Etats et organisations internationales lors d’une conférence de soutien à l’économie libanaise, baptisée CEDRE, qui se tenait à Paris à un mois des législatives du 6 mai au Liban. « A l’heure où le Levant traverse sans doute un des pires moments de son histoire (…) il est plus capital que jamais de préserver un bien précieux entre tous, celui d’un Liban pacifique, divers et harmonieux, fidèle à l’engagement pluraliste qui a présidé à sa création », a déclaré le président français Emmanuel Macron, en clôturant cette rencontre.  Selon l’ambassadeur de France au Liban, Bruno Foucher, les 11 milliards de dollars promis sont constitués de prêts à hauteur de 10,2 milliards, et de 860 millions de dons. « C’est un processus qui commence pour moderniser notre économie, réhabiliter nos infrastructures et libérer le potentiel du secteur privé pour qu’il mène à une croissance durable et à la création d’emplois pour les Libanais », a assuré le Premier ministre libanais Saad Hariri. Parmi les plus gros donateurs figurent la Banque mondiale, qui s’est engagée sur quatre milliards de dollars de prêts au cours des cinq prochaines années, et l’Arabie saoudite, qui a renouvelé une ligne de crédit d’un milliard de dollars, signe de son engagement au côté du Liban malgré ses inquiétudes récurrentes sur l’influence croissante de l’Iran dans ce pays.- « Le Liban n’est pas une île » La Banque mondiale va mobiliser plus de quatre milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour le financement de projets d’investissement au Liban, a annoncé vendredi sur Twitter la directrice générale de l’institution, Kristalina Georgieva. Cet argent permettra de soutenir la « croissance » et les « créations d’emplois », a souligné Mme Georgieva, en marge d’une conférence internationale de soutien au Liban à Paris, sans préciser quelle forme prendrait cette aide financière. « Le Liban a fait son devoir envers le monde », a ajouté la responsable de la Banque mondiale, en référence aux efforts fournis par le pays du Cèdre pour accueillir des réfugiés syriens. « Il est temps que le monde fasse son devoir envers le Liban », a-t-elle ajouté. Ces quatre milliards de dollars viennent s’ajouter à plusieurs autres milliards de prêts et de dons annoncés depuis vendredi matin lors de cette rencontre, notamment de la part de l’Arabie saoudite, qui va renouveler une ligne de crédit d’un milliard de dollars. Côté européen, la France a promis 550 millions d’euros, les Pays-Bas 300 millions, le Royaume-Uni 130 millions et l’Italie 120 millions. L’Union européenne va apporter, elle, une contribution de 150 millions d’euros, selon Bruno Foucher. Selon M. Foucher, 800 millions d’euros ont par ailleurs été promis par la Banque européenne d’investissement (BEI), 700 millions de dollars par le Koweït, 1,1 milliard de dollars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), et 500 millions de dollars par le Fonds Arabe FADES. Le Liban, qui vit dans la crainte d’une crise économique et financière, espérait lever entre 6 et 7 milliards de dollars en dons et prêts lors de cette conférence pour financer des infrastructures, notamment en eau, et relancer son économie. L’économie libanaise connaissait un taux de croissance annuel de 8% en moyenne avant le début du conflit syrien en 2011, qui s’est effondré à 1% à peine depuis, selon le Premier ministre libanais Saad Hariri. La croissance s’y est élevée en moyenne à 1,1% au cours des trois dernières années, contre plus de 9% à la veille de la guerre syrienne, tandis que la dette publique culmine à 150% du PIB, le troisième taux le plus élevé à l’échelle mondiale après le Japon et la Grèce. « Le Liban n’est pas une île. Il subit de plein fouet les effets des tensions régionales et de la crise syrienne. Il combat le terrorisme à ses frontières et en son sein et, avec plus d’un million de réfugiés, il a pris plus que sa part du fardeau de l’exil syrien », a rappelé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian. « Lutter contre la corruption » Les législatives du 6 mai, les premières depuis neuf ans, doivent parachever la stabilisation politique du Liban. « Dans cet effort, le Liban ne pourra pas réussir seul », a insisté Saad Hariri, mettant en garde contre un risque d’instabilité pour l’ensemble de la région. Le plan d’investissements bâti par les autorités libanaises vise à moderniser les infrastructures du pays, qui connaît d’importants retards de développement, à commencer par l’alimentation en eau, la production d’électricité et le traitement des ordures. Les investissements nécessaires, validés vendredi, sont évalués à 10,1 milliards de dollars sur une première phase de quatre ans. Au total, les besoins identifiés par Beyrouth s’élèvent à 23 milliards sur 12 ans. En échange de l’aide internationale, Saad Harari – accompagné de cinq ministres représentant l’ensemble du spectre politique libanais – s’est engagé à « lutter contre la corruption », à moderniser le fonctionnement des marchés publics et à favoriser une meilleure « gouvernance fiscale ». « Nous serons à vos côtés pour ce travail, mais il implique je le sais beaucoup de courage, beaucoup de détermination », a insisté Emmanuel Macron. Et les engagements pris feront l’objet d’un suivi après les élections, a-t-il souligné. Le Liban a déjà bénéficié de trois conférences de soutien, notamment en 2002 et 2007 baptisées « Paris II » et « Paris III ». Mais il n’a encaissé qu’une partie des engagements financiers, après avoir failli à adopter les réformes structurelles promises. Au total, 37 Etats et 14 organisations internationales et régionales (FMI, Banque mondiale, UE…) se sont réunis pour cette conférence, organisée un mois avant les élections législatives du 6 mai au Liban. Kamel A.

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Arabie saoudite-France : Le prince héritier saoudien en visite en France

Mon, 09/04/2018 - 11:45

En pleine offensive de séduction des Occidentaux, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est arrivé hier pour une visite de trois jours en France, afin de vanter ses réformes et resserrer les liens avec Paris après des tensions liées aux crises régionales.

Hier a été une journée de visite privée pour le prince de 32 ans et son programme reste relativement mystérieux. Selon une source proche de la délégation saoudienne, il est possible que Mohammed ben Salmane assiste au concert de clôture du festival de Pâques de la cité méridionale d’Aix-en-Provence, où seront joués Debussy, Robert Schumann et Felix Mendelssohn. Mohammed ben Salmane est en pleine offensive de séduction des occidentaux pour projeter une image un peu plus libérale du royaume conservateur au pouvoir autoritaire. Il a déjà visité le Royaume-Uni et vient de passer trois semaines aux Etats-Unis, où le prince a courtisé les chefs d’entreprises et signé une multitude d’accords pour favoriser les investissements dans son pays qu’il veut préparer à l’après-pétrole. En France, il doit rencontrer Emmanuel Macron demain pour resserrer les liens d’une relation compliquée entre les deux pays, et alors que l’Arabie saoudite est largement impliquée dans les nombreuses crises qui secouent le Proche-Orient. A Paris, aucun contrat «mirobolant» n’est attendu. Le président Emmanuel Macron souhaite avant tout établir, selon l’Elysée, une «nouvelle coopération» avec le royaume pétrolier, qui devrait entrer dans une nouvelle phase sociale et économique avec l’arrivée au pouvoir de Mohammed ben Salmane. «Il s’agit de forger un nouveau partenariat avec la France, et pas seulement de courir après des contrats», a confirmé une source proche de la délégation saoudienne. Pour Denis Bauchard, expert du Moyen-Orient à l’Institut français des relations internationales (Ifri), «les relations bilatérales ne sont pas bonnes et Mohammed ben Salmane a eu beaucoup de mal à se laisser convaincre de venir en France». «Mohammed ben Salmane est fasciné par les Américains», alors qu’il éprouve «une certaine condescendance vis-à-vis de la France», ajoute-t-il. A Paris, l’accent sera mis sur la culture, le tourisme, les investissements d’avenir et les nouvelles technologies, avec notamment une visite aujourd’hui du prince héritier à la Station F, l’incubateur de start-up parisien. Plus d’une douzaine de protocoles d’accord dans les domaines du tourisme, de l’énergie et des transports doivent être signés, indique une autre source proche de la délégation saoudienne. Un accord de coopération pour le développement d’Al Ula, où se trouvent d’importants vestiges archéologiques, doit être aussi annoncé. Lors de la rencontre demain après-midi avec le président Macron, il sera aussi question des crises régionales: la Syrie, l’accord nucléaire iranien, la guerre au Yémen – où Riyadh intervient militairement, ou la situation au Liban. Il sera peut être aussi question du Sahel, l’Arabie saoudite étant un contributeur du G5 Sahel, la structure de développement et de sécurité de la région essentielle pour Paris. M. Macron s’était impliqué personnellement en novembre dans la crise autour du Premier ministre libanais Saad Hariri. Ce dernier, apparemment sous la pression de Mohammed ben Salmane, avait annoncé sa démission depuis Riyadh, où il était resté retenu pendant deux semaines avant de revenir sur sa décision. «Il y a eu des tensions lorsque Mohammed ben Salmane aurait tenté de contester le rôle de Macron dans l’épisode Hariri, mais Mohammed ben Salmane a dû ensuite reculer», affirme Abdullah Alaoudh, un universitaire saoudien de la faculté de droit de Yale (Etats-Unis). «Ce n’est jamais facile pour un autoritaire comme lui d’accepter cela». Paris souhaite que «le Liban soit aussi stable que possible, ce qui passe inévitablement par un certain accord» avec le Hezbollah, décrié par les Saoudiens, ajoute Denis Bauchard, alors que Riyadh et Téhéran se livrent une lutte d’influence acharnée dans toute la région. Le prince héritier mise sur le resserrement des liens avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de se retirer de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran, faute d’améliorations de ce pacte international avant le 12 mai. M. Macron devrait tenter de convaincre Mohammed ben Salmane qu’il vaut mieux tenter de sauver un accord. S’agissant du Yémen, des ONG ont l’intention de se faire entendre pendant la visite du prince héritier saoudien pour que Paris cesse ses exportations d’armes vers l’Arabie saoudite, régulièrement critiquée pour les bavures dont sont victimes les civils dans ce pays. Autre épine dans le pied des relations franco-saoudiennes, le mandat d’arrêt émis en décembre par la justice française à l’encontre de la soeur du prince héritier, Hassa, soupçonnée d’avoir donné l’ordre à son garde du corps de frapper un artisan à Paris.

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Décès du moudjahid Salah Boudjemaa

Mon, 09/04/2018 - 11:20

ALGER- Le moudjahid et ancien diplomate Salah Boudjemaa est décédé dimanche à Washington (Etats-Unis), à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès des proches du défunt.

Né le 18 avril 1935 à Skikda, le défunt a rejoint très tôt les rangs de la révolution à la Wilaya II historique (Nord-constantinois) et occupé différents postes de responsabilité avant d’être désigné responsable de la 4e région à la Wilaya II. Le défunt a travaillé aux côtés du commandant de la Wilaya II, le Chahid Zighoud Youcef. 

Le défunt a participé avec plusieurs moudjahidines à la préparation des attaques du Nord Constantinois le 20 août 1955 dans la région Zemane à Skikda.

Au lendemain de l’indépendance, le défunt a poursuivi son parcours pour l’édification du pays en occupant plusieurs responsabilités au sein de l’Armée nationale populaire (ANP) avant d’être nommé ambassadeur de l’Algérie dans plusieurs pays, dont la Syrie, la Jordanie et le Liban. 

En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a adressé un message de condoléances à la famille du défunt et à ses compagnons d’armes, dans lequel il a loué les qualité et hauts faits du défunt durant la Guerre de libération nationale et son dévouement dans le processus d’édification de l’Algérie indépendante.

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Le climat d’investissement en Algérie, en « constante » amélioration

Mon, 09/04/2018 - 11:18

AMMAN- Le Directeur général de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri a affirmé, dimanche à Amman, que le climat d’investissement en Algérie est en « constante amélioration » au regard des « grandes » mesures prises par le gouvernement pour renforcer et faciliter l’investissement au service de l’économie nationale.

Dans une déclaration à l’APS en marge des travaux du 2ème et dernier jour du 16e Forum arabe des entreprises abrité par la Jordanie, M. Mansouri a fait état du nouveau code d’investissement le considérant « un pas important au processus des réformes économiques en vue de mettre en place un dispositif législatif stable, transparent, intégré et cohésif à même de garantir l’efficacité dans la réalisation des projets économiques ». 

A cet égard, il a rappelé du nouveau dispositif de soutien à l’investissement le qualifiant de « judicieux et bien ficelé » qui gère le domaine de l’investissement en Algérie depuis 2016, et s’appuie sur les principes d’assurer la sécurité et octroyer des garanties aux profits de l’investisseur, en général, et à l’investisseur étranger, en particulier, dont l’annulation des lois à effet rétroactif et la possibilité de cession d’actifs ainsi que la garantie du transfert des profits et de la transparence, outre la protection contre la confiscation administrative.

Ce dispositif de soutien à l’investissement accorde des incitations et avantages communes aux projets de production de services et biens dans les activités habilitées et autres incitations pour les activités prioritaires (industrie et agriculture) à travers les exonérations fiscales et parafiscales pour une durée allant jusqu’à 10 ans et des aides de financement et de soutien pour acquérir le foncier, a ajouté M. Mansouri.

S’agissant de l’impact et de l’effet d’incitations et avantages octroyés, le directeur général de l’ANDI a fait savoir que les projets d’investissement seront grandement utile et profitable, étant donné les présents moyens de production et les prix d’énergie très réduits.

Répondant à une question relative aux projets d’investissements étrangers lancés avec des opérateurs nationaux, le responsable a révélé que le nombre de ces investissements étrangers, y compris les pays arabes, s’était élevé, notamment courant 2017, passant à plus de 167 projets, soit la plus grande partie du taux total d’investissements étrangers enregistrés ainsi que de la création des emplois.    

La qualité des investissements enregistrés à l’ANDI démontre une orientation vers les secteurs de l’industrie, du tourisme et des grandes infrastructures, « conformément aux objectifs et choix prévus par le plan d’action du gouvernement et sa stratégie de développement et de diversification de l’économie nationale au vu de la conjoncture actuelle », a-t-il ajouté.

A ce propos, M. Mansouri a souligné que conformément à la nouvelle loi d’investissement, la priorité est accordée aux projets créateurs de richesse et de postes d’emploi dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, ajoutant que « plusieurs investisseurs arabes ont exprimé, lors de l’exposition organisée en marge de cette manifestation, un vif intérêt au pavillon algérien » .

Au terme de l’exposé présenté par l’ANDI sur l’Algérie et les opportunités d’investissement, « les investisseurs arabes ont demandé plus de détails sur le climat d’affaire en Algérie ainsi que les opportunités d’investissement offertes aux investisseurs étrangers par l’Etat », a fait savoir le DG de l’ANDI, ajoutant qu' »un nombre important d’investisseurs notamment irakiens, jordaniens, syriens et égyptiens ont exprimé leur disposition pour investir en Algérie ».

Concernant la règle 49-51 adoptée par l’Etat dans les partenariats avec les étrangers, M. Mansouri a réaffirmé que ladite règle « n’entrave en aucune façon l’opération d’attirer les investissement après avoir éclairci ses dimensions réelles ». Cette règle, poursuit-t-il, « était imposée pour préserver la souveraineté du pays et protéger l’économie nationale avec ses deux secteurs,  public et privé ».

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L’effort de l’Etat se poursuivra pour raccorder les villages les plus reculés

Mon, 09/04/2018 - 11:16

TIZI-OUZOU- L’effort de l’Etat sera poursuivi pour raccorder les villages les plus reculés, a souligné dimanche, à Tizi-Ouzou, le ministre des ressources en eau, Hocine Necib.

Necib qui a entamé une visite de travail de deux jours dans cette wilaya, a rappelé que depuis le début des années 2000, les différents plans quinquennaux inscrits à l’initiative du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, ont accordé une part importante aux projets hydrauliques structurants (Barrages, grands transferts…) afin de mobiliser la ressource et améliorer la dotation journalière des populations en eau potable tout en résorbant les déficits.

‘‘Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, caractérisée par un relief à plus de 70% montagneux, l’Etat a fourni plus d’efforts que dans d’autres régions pour faire parvenir l’eau jusqu’aux villages implantés sur les hauteurs’’, a observé le ministre. Cette contrainte naturelle est prise en compte et l’Etat poursuivra ses efforts pour développer et densifier le réseau d’alimentation en eau potable dans cette wilaya, a-t-il affirmé.

A ce propos il a observé que les localités qui enregistrent des perturbations telle que la daïra de Bouzguene alimentée principalement par des sources dont le débit baisse en été (faibles pluies en hiver et forte demande durant la saison estivale) et les localités du flanc nord de la wilaya, des projets de transfert d’eau ont été inscrits pour prendre en charge ce problème.

Lire aussi: Hocine Necib insiste à Chlef sur l’impératif de livraison des projets AEP avant l’été prochain

Il s’agit du transfert d’eau vers Bouzguène à partir du barrage de Tichy-Haff dans la wilaya de Bejaia et de celui qui alimentera les localités du littoral à partir de la station de dessalement d’eau de mer de Cap-Djinet dans la wilaya de Boumerdes, a-t-il dit en soulignant que la réalisation du barrage de Sidi-Khelifa dans la région d’Azeffoune dont les travaux seront lancés demain lundi par le ministre, permettra de régler durablement ce problème et aussi de soutenir l’activité agricole.

Ces projets rentrent dans le cadre du schéma national hydraulique qui a prévu de créer des équilibres entre les régions par des raccordements inter wilayas. En plus de ces deux transferts Tizi-Ouzou a déjà bénéficié d’un autre projet similaire qui est opérationnel pour acheminer l’eau vers les localités de sa partie sud-est à partir du barrage de Koudiet-Acerdoune dans la wilaya de Bouira, a-t-il rappelé.

En plus de ces opérations destinées à mobiliser la ressource et renforcer l’alimentation en eau potable, des projets ont été inscrits en vue de protéger cette ressource contre la pollution, a signalé le M. Necib.

« La priorité était la levée du gel sur les stations d’épuration prévues en amont du barrage de Taksebt en vue de préserver sa cuvette afin d’éliminer tous les rejets d’eaux usées qui s’y déversent’’.

Et en matière d’assainissement, le ministre a indiqué que son département a inscrit des projets visant à améliorer le taux de raccordement de la wilaya au réseau d’assainissement par notamment la densification du réseau, taux qui est actuellement de 88% soit ‘‘en deçà de la moyenne nationale’’, a-t-il observé.

Lors de cette première journée de sa visite à Tizi-Ouzou, le ministre des ressources en eau s’est rendu sur le chantier de construction du Barrage de Souk Tlata destiné à renforcer l’alimentation de 188 villages répartis sur 9 communes pour une population actuelle de 240 000 habitants. Ce projet qui a connu un retard et un arrêt de 37 mois suite à des oppositions de particuliers a pu être relancé après la levée de toutes les contraintes et affiche actuellement un taux d’avancement de 43%. Sa réception est prévue pour fin 2019, a-t-on appris sur place.

Le ministre poursuivra sa visite demain et se rendra sur le site du barrage de Taksebt, puis dans la daïra de Bouzguène qui a bénéficié du projet de transfert d’eau à partir du barrage de Tichy-Haff. L’alimentation en eau potable des communes côtières de la wilaya de Tizi-Ouzou à partir de la station de dessalement d’eau de mer (SDEM) de Cap-Djinet, et le lancement des travaux de réalisation du barrage de Sidi-Khelifa, et de réhabilitation de la station de dessalement d’eau de mer de Tigzirt sont aussi au programme.

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Energie électrique : une hausse prévue de la demande durant la période de pointe de l’été 2018

Mon, 09/04/2018 - 11:14

AIN DEFLA-La demande en matière d’énergie électrique durant la période de pointe coïncidant avec la saison estivale de l’année 2018 devrait atteindre 15800 MGW, en hausse par rapport à  la même période de l’année 2017 (14250 MGW), a indiqué dimanche à Aïn Defla, le PDG du groupe Sonelgaz, Mohamed Arkab.

Cette situation exige le redoublement des efforts de la part de Sonelgaz afin de faire en sorte qu’il n y ait pas ou peu de coupures, a souligné  Arkab au cours d’une réunion de travail tenue au siège de la wilaya à la fin de sa visite de travail, faisant état du rajout, durant la période considérée, de 1500 MGW au volume de la production annuel estimé à 18 000 MGW.

Faisant remarquer que 20 à 25 % de la production annuelle d’électricité sert de réserve à laquelle il est recouru lorsque la nécessité s’impose, il a noté que la rationalisation de l’utilisation de l’électricité pourrait contribuer à économiser de grosses sommes d’argent.

D’aucuns ignorent que Sonelgaz investit quelque 3 milliards de dollars par an, un effort qui sera certainement davantage rentabilisé si le gaspillage de l’électricité n’avait pas atteint les proportions que tout un chacun connait  , a-t-il assuré.

Evoquant Aïn Defla, il a assuré que ses besoins en matière de gaz et d’électricité seront satisfaits d’ici à 2028, soulignant que le programme de distribution gaz de la wilaya sera achevé d’ici trois années.

Le taux de desserte en gaz passera à l’échéance indiquée à 100 %, a déclaré Arkab, faisant état dans ce cadre d’une enveloppe de 1,5 milliards de dinars dégagée entre Sonelgaz et les services de la wilaya de Aïn Defla en vue de mettre à exécution ce projet.

Il a indiqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de l’inspection des ouvrages en cours de réalisation notamment ceux permettant d’améliorer la qualité des prestations durant la saison estivale où un pic de la consommation énergétique est généralement observé.

Se félicitant que le programme 2005-2009 ait été réalisé dans sa totalité, il a fait remarquer que le programme 2010- 2014 ait connu quelques perturbations au regard des difficultés de la mobilisation des fonds nécessaires découlant de la situation financière du pays.

Le même responsable a soutenu que l’effort de l’Etat visant la consolidation de l’accès à l’énergie ne va pas s’arrêter car, a-t-il dit, il s’agit d’un programme tracé par le président de la République, refusant de parler de gel des opérations mais plutôt de différé.

Il n y a ni gel ni annulation des opérations entreprises par le groupe Sonelgaz mais, en vérité, il y a lieu de parler de planning et de priorisation en vue de lancer les opérations qui ne peuvent pas attendre au regard de leur portée économique et sociale  , a-t-il expliqué, observant que l’extension du parc logement de la wilaya et l’implantation de nouvelles zones industrielles nécessitera, inévitablement, un accroissement en matière de la demande énergétique.

A la fin de cette rencontre, le PDG du groupe Sonelgaz a procédé à l’installation de M.Khellakhi Slimane au poste de directeur de l’antenne locale de la Société de Distribution de l’Electricité de l’Ouest (SDO) en remplacement de M.Rebboud Djelloul muté vers la wilaya de Mascara pour le même poste.

Auparavant, M. Arkab a mis en service le centre d’électrification rurale du douar Zeraraka (commune de Djellida), et le réseau de raccordement au gaz naturel au profit des groupements d’habitations Oued Slimane et Driricha (commune de Bir Ould Khélifa) ainsi que 435 familles au niveau de  la commune de Aïn Lechiakh.

A El Attaf, il a inspecté le projet de réalisation d’une agence commerciale de Sonelgaz avant de se rendre au transformateur électrique de haute tension (30/60 kv).

Au niveau du douar   Drabla   relevant de la commune d’El Amra, il a enfin procédé à la mise en service du réseau de gaz naturel au profit de 400 familles  .

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« La lutte contre le financement du terrorisme en Afrique » au centre d’une réunion à Alger

Mon, 09/04/2018 - 11:00

ALGER- Une réunion de Haut niveau sur « la lutte contre le financement du terrorisme en Afrique » s’ouvre lundi à Alger avec la participation des représentants des Etats africains, des organisations et des experts internationaux, qui se pencheront sur les questions d’ordre stratégique préoccupant collectivement les Etats, ainsi que sur les moyens et méthodes de lutte contre le terrorisme.

La rencntre, de deux jours, co-organisée par l’Algérie et l’Union africaine (UA), regroupera les délégués des pays membres de l’UA, de l’Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union européenne (UE) et d’autres organisations internationales et régionales activant dans la lutte contre le terrorisme et son financement. 

Ces assises dont l’ouverture des travaux sera présidée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, verront également la participation des représentants des cinq pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU et du Canada.

La décision de tenir cette réunion à Alger a été prise en septembre 2014 par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, et entérinée par un sommet » de l’Union africaine.

A cette occasion, les participants discuteront des défis réels dans la  lutte contre le financement du terrorisme, ainsi que de plusieurs thématiques d’actualité en Afrique comme l’assèchement des sources du radicalisme violent et le terrorisme, les connections entre les trafics de drogue, d’armes et des êtres humains avec le phénomène du terrorisme. 

En outre, d’une part, la réunion s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Algérie pour lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel et l’épuisement de ses ressources, et d’autre part, renforcer la coordination et la concertation entre les pays africains autour des questions sécuritaires, à l’instar de la lutte contre le terrorisme, la dé-radicalisation, le trafic d’êtres humains, de drogue et de la  contrebande.

Dans le cadre des efforts déployés par l’Algérie, plusieurs conférences et réunions ont été organisées, telle que la Conférence de haut niveau sur le terrorisme, co-roganisée avec l’UA à Oran en décembre dernier, avec la participation de plusieurs pays africains

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1 Man United : Deux joueurs proposés au PSG pour récupérer Neymar ?

Mon, 09/04/2018 - 10:40

Selon le Daily Star, José Mourinho souhaiterait à tout prix convaincre Neymar de rejoindre Manchester United

En effet, à en croire les informations du Daily Star, Manchester United aurait l’intention de proposer un deal faramineux au PSG. A savoir un échange qui inclurait Paul Pogba, Anthony Martial plus 50 millions d’euros contre Neymar comme le rapporte Football.

Si ces derniers mois l’avenir de Pogba s’est assombri à Old Trafford et que Martial ne joue pas vraiment les premiers rôles, c’est évidemment dans le sens inverse que ce sera plus compliqué à valider. On imagine mal, dans tous les cas, le PSGn céder sa star, peu importe le prix ou le fol échange proposé.

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0 Liverpool : Klopp entretient le flou sur la présence de Salah

Mon, 09/04/2018 - 10:38

Si Liverpool a obtenu une victoire de prestige face à Manchester City lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions (3-0), un point noir est venu gâcher la fête des Reds.

La sortie sur blessure de leur meilleur joueur, Mohamed Salah. Toute la semaine, les supporters des Reds ont retenu leur souffle concernant l’international égyptien (55 sélections, 33 buts), touché à l’adducteur.

Préservé pour lors du derby de la Mersey face à Everton (0-0), l’entraîneur Jürgen Klopp entretient toujours le flou concernant la présence de son joueur lors du match retour de la Ligue des Champions, face aux Skyblues. « Tout le monde pense qu’il sera rétabli, mais on va voir. Je n’ai pas de nouvelles toutes les 5 minutes sur son état de santé. Donc je ne sais pas », a-t-il déclaré dans des propos relayés par Sky Sports et Footmercato.net.

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Mohamed ben salmane: «bachar al assad restera au pouvoir»

Sat, 07/04/2018 - 14:32

La déclaration faite au magazine américain Time est l’indice de sa détermination à prendre ses distances avec les choix antérieurs de son oncle, le roi Abdallah, et de son père, le roi Salmane, qui ont tous deux été partie prenante dans l’intervention en Syrie.

Alors que la décantation de la situation en Syrie progresse de jour en jour et que le contrôle du territoire par le régime s’étend, voilà que le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, en visite aux Etats-Unis, a défrayé la chronique, en reconnaissant pour la première fois publiquement, la défaite de son pays dans le conflit syrien. La phrase était censée anodine, mais elle a fait l’effet d’une bombe.

Répondant au Time dans le cadre d’une interview sur son programme politique et les relations privilégiées avec le président Trump, Mohamed Ben Salmane a annoncé le décrochage de l’Arabie saoudite en Syrie, avec ce constat selon lequel «Bachar al Assad restera au pouvoir».

C’est un revirement majeur de la politique saoudienne à un moment-clé du bras de fer qui l’oppose à l’Iran, accusé de soutenir les rebelles Houthis. Mais ce revirement n’est ni le fruit d’une brusque tentative d’adaptation au contexte régional qui voit la Turquie et l’Iran jouer un rôle de plus en plus déterminant aux côtés de la Russie ni la conséquence d’une remise en cause de la doctrine wahhabite.

Mohamed Ben Salmane a un agenda extrêmement dense et sa tournée aux Etats-Unis, à l’invitation du président Trump, doit durer trois semaines compte tenu des nombreux rendez-vous diplomatiques et économiques que le prince héritier entend capitaliser, afin d’imposer sa marque personnelle à la politique du royaume et, par-là même, neutraliser les velléités de contestation, voire de résistance, auxquelles il pourrait être confronté. La déclaration faite au Time est l’indice de sa détermination à prendre ses distances avec les choix antérieurs de son oncle, le roi Abdallah, et de son père, le roi Salmane, qui ont tous deux été partie prenante dans l’intervention en Syrie.

Pour bien marquer son ère, il n’hésite pas à provoquer un cataclysme en évoquant des sujets de politique étrangère loin des alcôves du palais royal. Innocente, cette sortie impromptue? Certainement pas car l’objectif est d’affirmer les nouvelles préoccupations saoudiennes qui concernent, d’abord et surtout, le Yémen où Riyadh espère toujours gain de cause, ainsi que l’Irak où sa présence tend à s’étoffer, face à la pénétration iranienne dans une population majoritairement chiite.

Conscient d’être embourbé dans une guerre au Yémen, le Royaume saoudien ne cache pas sa détermination à en finir vite pour consacrer ses efforts à la rivalité qui l’oppose au rival iranien.

La stratégie de Mohamed Ben Salmane, telle qu’elle a été exposée au président Donald Trump, vise à «réhabiliter» le régime syrien, avec à sa tête le président Bachar al Assad, pour prévenir le risque de sa dépendance totale en faveur de Téhéran, et ce en prévision d’un conflit ouvert au Liban.

Mohamed Ben Salmane a laissé transparaître cette préoccupation dans l’entretien accordé au Time: «Je crois que Bachar a intérêt à ne pas laisser les Iraniens faire ce qu’ils veulent.» De là à dire que le prince héritier attend du chef de l’Etat syrien qu’il «travaille avec lui» pour limiter l’influence de l’Iran, c’est prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. Et pour cause, Mohamed Ben Salmane n’est ni stupide ni crédule, loin de là. Son souci est de minimiser les conséquences de plusieurs années d’affrontements, tout en se débarrassant de groupes extrémistes aujourd’hui vaincus et dont l’allégeance aux Frères musulmans n’est pas pour plaire à la monarchie wahhabite.

A ce niveau, Riyadh craint tout autant la menace chiite que la contagion insurrectionnelle que pourrait porter la montée en puissance des groupes rebelles dans le sillage de l’armée turque, au nord de la Syrie. D’où la nécessité de renouer avec le président Bachar al Assad, quitte à un mea culpa discret. Pour l’instant, on n’en est pas encore là, mais les choix pourraient mûrir très vite. Autre donne qui inquiète le royaume saoudien et le prince héritier, le processus d’Astana dont les royaumes du Golfe sont évidemment absents et qui pourrait, à terme, consacrer l’avènement de l’Iran et de la Turquie comme les deux seules puissances régionales, chose dont Riyadh ne veut entendre parler à aucun prix. Comme la Syrie demeure un acteur incontournable dans la problématique libanaise face à Israël, par Hezbollah interposé vis-à-vis duquel elle a en outre une dette marquante, l’unique solution pour peser dans le contexte régional est bien de revoir en profondeur les rapports avec le président Bachar al Assad.

Trop d’erreurs ont été faites entre 2011 et 2015, période durant laquelle le Qatar agissait seul, avec l’assentiment saoudien, pour dynamiter le régime syrien par groupes extrémistes interposés. La prudence puis les réticences du président Barack Obama qui n’a jamais penché pour une intervention des Etats-Unis dans le conflit, a proprement douché les illusions de Riyadh qui s’est retrouvé isolé face aux appétits qataris et turcs dont les groupes d’obédience Frères musulmans profitaient à grande échelle.

Tandis que les factions modérées se retrouvaient marginalisées, celles qui agissaient au nom des pays rivaux de la région ont évolué dans l’opulence autant que dans la surenchère, laissant croire en leur capacité de faire de la Syrie un pays où la souveraineté deviendrait sunnite et l’alignement tributaire de la confrérie des FM. Des calculs qui n’empêcheront pas les trois instigateurs saoudien, qatari et turc de rassembler tous les groupes pour s’emparer d’Idlib en avril 2015¨, et même de menacer le fief du régime syrien, Lattaquié. Au bord de l’effondrement, Damas reprendra des couleurs avec l’intervention imprévisible de la Russie début octobre 2015, certes pour protéger la base navale de Tartous, mais aussi pour sauver un régime allié dont le rôle est indispensable à sa stratégie dans la région méditerranéenne.

Cette intervention a bouleversé les rapports et les projections des trois pays. La Turquie se détourne d’Alep-Est, reprise par l’armée syrienne, et oeuvre au rapprochement avec Moscou pour préparer la guerre contre les forces kurdes soutenues par les Etats-Unis. Le Qatar, englué dans une crise avec les autres pays du CCG, va normaliser à son tour ses relations avec l’Iran et la Turquie pour se protéger des foudres saoudiennes et émiraties, quitte à peser sur Faylak al Rahmane et Ahrar al Cham pour leur départ de la Ghouta. Autant de revirement, autant de reniements même, qui rendent la partie belle au régime syrien et au président Bachar al Assad, soutenus sans faille par l’Algérie aussi bien auprès de la Ligue arabe que dans les instances majeures de la communauté internationale.

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