Le Figaro / Politique

EXCLUSIF - Marine Le Pen propose quelque 70 amendements au projet de loi asile et immigration du gouvernement.

Le président répondra aux questions de Jean-Jacques Bourdin (BFMTV-RMC) et d'Edwy Plenel (Mediapart) dans le sonptueux cadre du Palais de Chaillot. Plusieurs proches du chef de l'État voient dans cette émission un moyen de compléter le message délivré jeudi au « 13 heures » de TF1.

Présents aux AG, ils multiplient les déplacements dans les facs bloquées, mais se défendent de toute « récupération politique ».

SONDAGE - Si l'audience a été exceptionnelle jeudi, le président n'a pas convaincu sur les sujets qui fâchent.

VIDÉO - Invité jeudi midi du JT de TFI, le président a justifié toutes ses réformes . Sans rien lâcher sur le fond, il a employé un ton moins clivant que lors de ses précédentes interventions télévisées.

Après la présentation du projet de loi, de nombreux élus LR ont dénoncé une concentration du pouvoir et le bâillonnement du Parlement.

Les sénateurs socialistes, qui veulent peser dans la réforme constitutionnelle, viennent de lancer sur le Net une consultation numérique. Ils organiseront un colloque en juin avec des universitaires.

L'avant-projet de loi constitutionnel a été transmis au Conseil d'État. Il révèle une volonté de contrôle accru.

REPORTAGE - Dans cette petite commune d'un millier d'habitants, la venue du chef de l'État agite les conversations, mais pas les foules.

INFOGRAPHIE - À l'approche du premier anniversaire de son élection, le chef de l'Etat veut profiter de son entretien sur TF1, jeudi dans le JT de Jean-Pierre Pernaut, pour casser son image de président des villes.

INTERVIEW - Pour le professeur associé à l'université Paris-Sorbonne, le chef de l'état s'exprimera dans le journal de Jean-Pierre Pernaut pour parler à une partie de l'opinion qui doute de sa politique : la France périphérique.

En attendant les paroles d'Emmanuel Macron en Normandie, le maire PS d'Issoudun met en garde l'exécutif : «Il ne faudra pas que de bonnes paroles et des déclarations d'amour.»

INFOGRAPHIE - La présidente du mouvement Libres ! commence à structurer ses réseaux... avec la présidentielle de 2022 dans un coin de la tête.

Devant une vingtaine d'élus ayant quitté Les Républicains, le maire de Bordeaux a, mercredi, largement évoqué les questions européennes et plaidé pour une «Europe rénovée» qui «protège».

Le discours du président, lundi devant les évêques, est très critiqué à gauche et du côté des partisans d'une stricte laïcité. Les catholiques saluent l'intention mais restent circonspects.

DÉCRYPTAGE - Le chef de l'État est volontairement allé plus loin que tous ses précédesseurs - et aux antipodes de François Hollande -, assumant une ligne provocatrice sur ce sujet explosif pour réconcilier la France qui croit et celle qui ne croit pas.

L'allocution prononcée au collège des Bernardins, lundi soir, a été maintes fois retravaillée par le chef de l'État. Si chaque mot du discours était soupesé, la publication hors contexte des punchlines sur son compte Twitter a fait enfler la polémique.

Régions, départements et communes s'allient pour dénoncer une atteinte à la décentralisation et leur mise « sous tutelle ».

CONTRE-POINT - Le discours d'Emmanuel Macron aux représentants de l'Église de France a réveillé les inquiétudes des défenseurs autoproclamés de la laïcité. Pourtant, le chef de l'État s'est montré conforme à ses précédentes allocutions à l'attention des communautés religieuses.

Le chef de l'État bouleverse une nouvelle fois les codes en s'exprimant à deux reprises à la télévision, à trois jours d'intervalle. Ses proches assurent qu'il ne faut pas y voir une réaction aux grèves perlées de la SNCF.