Maire de la cité normande entre 2010 et 2017, le Premier ministre Édouard Philippe s'est lancé dans la bataille des municipales de 2020 dans son fief du Havre, mais restera à Matignon en cas de victoire. Le chef du gouvernement, ex-LR exclu de son parti de manière informelle lorsqu'il fut nommé à Matignon, est le cinquième Premier ministre en exercice à se présenter comme tête de liste aux élections municipales depuis le début de la Ve République, avec un taux de succès à 100 % pour lesdits candidats. S'il est élu le 22 mars, il a affirmé que l'actuel maire Jean-Baptiste Gastinne (LR) pourrait conserver son fauteuil.Signe d'un mécontentement à l'échelle nationale déplacé sur le plan local, des manifestants l'ont accueilli alors qu'il était en visite au Havre, fin janvier, pour le lancement de sa campagne. Mi-février, la permanence de campagne municipale a également été dégradée et des tracts de la CGT ont été collés sur les locaux.
Après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, en fin de carrière, c'est le choc des egos à droite. Le 15 mars, les électeurs devront choisir entre deux candidats, Martine Vassal, soutenue par le maire actuel, et le sénateur Bruno Gilles, qui a décidé de maintenir sa candidature après le vote des Républicains. Il est par ailleurs soutenu par Renaud Muselier, président de la région PACA.Le Rassemblement national, en embuscade avec la candidature de Stéphane Ravier, est serein. Ce dernier devrait gagner la première place en termes de suffrages, le soir du premier tour. Du côté de la majorité présidentielle, la stratégie floue a semé la confusion, avant que la tête de liste désignée tardivement par la majorité soit finalement Yvon Berland, ancien président de l'université Aix-Marseille.À quelques jours du scrutin, ce dernier était encore à la traîne dans les sondages, selon La Provence, loin derrière les autres candidats, y compris Samia Ghali, qui a quitté le PS en 2019 pour créer un micro-parti, "Marseille avant tout". Patrick Mennucci, candidat PS en 2014, ne se représente pas.
«Un seul qui prend ce risque et je remets également mon mandat en jeu», a proposé le député LFI qui réclame une dissolution de l'Assemblée nationale après l'utilisation par le gouvernement du 49-3.
"Si chacun y va dans son couloir, on est cuits", a estimé ce mercredi matin le député insoumis de la Somme.
Le musée du Louvre a rouvert ses portes mercredi pour le bonheur de ses visiteurs, a annoncé la direction dans un communiqué. Elles étaient fermées depuis dimanche, le personnel ayant invoqué son droit de retrait face à la crise du coronavirus.
Par 35 voix contre 23, la commission des affaires sociales a refusé que l'Assemblée fasse la lumière sur l'étude d'impact fournie par le gouvernement.
Les sénateurs français ont adopté mardi le projet de loi pour une "nouvelle justice pour l'environnement", porté par la garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Le texte prévoit des juridictions spécialisées pour traiter les atteintes à l'environnement. Une réforme nécessaire pour améliorer un système actuellement inadapté. Décryptage.
A onze jours du premier tour des élections municipales, les sept prétendants à la mairie de Paris confronteront leurs projets pour la ville ce mercredi, sur LCI.
L'ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany et son épouse Isabelle ont été condamnés, mercredi, en appel, à trois ans de prison ferme pour une "fraude fiscale d'une ampleur exceptionnelle".
Les élus mesurent les limites de leur action quand se noue une crise sanitaire.
"J'ai des difficultés financières. Je paie un certain nombre de dettes à tempérament", c'est-à-dire en plusieurs fois, a expliqué le trésorier du RN.
Pour tenter de freiner la diffusion de l'épidémie, l'exécutif a annoncé la tenue d'un Conseil de défense spécial mercredi et la réquisition de masques de protection.
Pour notre chroniqueur politique, Emmanuel Macron célèbre Michel Charasse et Jean Daniel mais prive d'air les progressistes de son propre camp. Paradoxal.
Les députés français ont rejeté dans la nuit de mardi à mercredi les deux motions de censure initiées par la droite et la gauche contre le projet de réforme des retraites, qui a de facto été adopté par l'Assemblée nationale.
La motion de censure LR a recueilli 148 voix et celle des trois groupes de gauche 91 voix, loin de la majorité absolue pour faire tomber un gouvernement.
Des milliers d'opposants à la réforme des retraites ont manifesté mardi à Paris et en province contre le recours à l'article 49-3. Le texte doit être adopté sans vote mardi soir en première lecture à l'Assemblée nationale.
Le modèle universaliste, pivot de la réforme gouvernementale, présente le grand avantage de saper les logiques corporatistes, estime un groupe d'économistes*.
Ce sujet douloureux avait fait l'objet d'un couac de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale.
Trois jours après l'annonce du recours au 49-3, droite et gauche se mobilisent contre l'exécutif et ciblent le Premier ministre lors des questions au gouvernement.
Avec le départ des députés Hubert Julien-Laferrière et Delphine Bagarry, le groupe parlementaire LREM ne compte plus que 298 membres et apparentés.
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