Sans mécanisme contraignant ni contrepartie, les entreprises du CAC 40 font le service minimum pour réduire leur empreinte environnementale. Celle-ci a même augmenté, selon l’Observatoire des multinationales, qui pointe 20 firmes françaises.
Lundi 2 novembre, en retrouvant à 8 heures ma première classe, deux semaines après l’assassinat révoltant de Samuel Paty, j’ai évidemment échangé avec mes élèves. Il m’apparaissait essentiel que ces échanges partent de leurs interrogations et représentations. En effet, il eût été particulièrement contradictoire de leur parler de liberté d’expression sans la mettre un minimum en pratique.
Le sujet de cette chronique aurait dû être le cinéaste tchèque Jiri Menzel et ses trois films, Trains étroitement surveillés (1966), Alouettes, le fil à la patte (1969) et Une blonde émoustillante (1980), qui devaient sortir en versions restaurées cette semaine. Confinement oblige, on patientera.
On peine à imaginer ce que Luc Ferry, comme il le révélait dimanche sur LCI, a dû endurer pendant les quelques années où il a enseigné aux États-Unis. Non, pas les manifestations auxquelles il aurait pu assister de suprématistes blancs et néonazis, ni les meurtres de Noirs comme autant d’expressions récurrentes d’un racisme systémique… Non, il lui fut demandé, alors qu’il s’apprêtait à donner un cours sur « les droits de l’homme », de changer son titre pour parler, plutôt, « des droits humains ».